Policier auteur du tir dans l'affaire Nahel jugé pour meurtre : est-ce une décision scandaleuse ?

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Transcript

00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.

00:04Après trois nuits d'émeutes liées à la mort de Naël.

00:07La situation a totalement de nouveau dégénéré.

00:10Le gouvernement cherche des solutions pour apaiser les tensions.

00:13Vers 23h, 23h30, on a affaire à des jeunes extrêmement bien organisés

00:18qui allument des incendies à plusieurs endroits de la ville.

00:23Emmanuel Macron dénonce une instrumentalisation de la mort d'un adolescent pour ce mot de chaos.

00:28Demande solennellement au président de la République et au gouvernement de décréter l'état d'urgence.

00:36Et presque deux ans après la mort de Naël à Nanterre, les émeutes qui avaient suivi le tribunal et le procureur de Nanterre

00:42décident donc de renvoyer le policier auteur du tir aux assises.

00:46Le fonctionnaire sera donc jugé pour meurtre.

00:48Alors parlons vrai, quand on voit que le tueur de la gendarme Mélanie Lemay est mis en examen,

00:52il l'avait renversé lors d'un refus d'obtempéré pour homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique,

00:57est-ce que cela ne vous paraît pas disproportionné ?

01:00Et à la question infernelle, le policier sera jugé pour meurtre, comment jugez-vous cette décision ?

01:05A 89%, vous pensez qu'elle est scandaleuse ?

01:08A 11%, vous pensez qu'elle est justifiée ?

01:10Votre avis, on l'attend.

01:12Au 0826 300 300.

01:14Philippe Bilger, est-ce qu'on peut imaginer que les policiers revendiquent en tout cas une injustice ?

01:20Ah mais les policiers, depuis le début, dénoncent et la mise en examen pour meurtre

01:27et le renvoi, évidemment, de ce policier devant la cour d'assises.

01:32Il faut bien voir que les réquitions du parquet requéraient son renvoi pour meurtre

01:39et les deux magistrats instructeurs ont eux-mêmes suivi les réquitions du parquet.

01:44Vous avez deux adjectifs scandaleux justifiés.

01:49Je dirais plutôt, dans l'attente, scandaleuses peut-être pour les réquitions

01:56dans la mesure sur l'intention homicide, celui qui avait rédigé le réquistoire

02:01ne paraissait pas être sûr de son fait et il laissait planer l'intention homicide

02:08dans une sorte d'océan flou en disant « il est possible que le policier ait eu l'intention homicide ».

02:15Alors lorsqu'on n'est pas sûr, on ne renvoie pas pour meurtre.

02:19Deuxième élément, il faudra attendre la cour d'assises

02:23et avec l'oralité des débats, on verra si ce renvoi pour meurtre est justifié,

02:31si le policier est condamné pour meurtre ou bien si on disqualifie l'infraction qui lui est reprochée.

02:39Il est difficile aujourd'hui, et pour nos auditeurs, et pour moi,

02:45de dire exactement ce qu'il en est puisqu'on ne connaît pas totalement le dossier.

02:49Sébastien Ménard.

02:50La tentation est grande de croire qu'on a envie de donner la peau d'un flic

02:57à une partie de l'opinion publique.

03:00Donc une partie de l'opinion publique, celle des banlieues,

03:05celle qui dénonce quelque part parfois les manœuvres controversées de la police dans certains quartiers.

03:14Mais c'est quoi ? C'est un manque de courage ?

03:16Je ne sais pas. Je dis « c'est scandaleux si c'est ça ».

03:19C'est scandaleux si on veut donner la peau d'un flic qui a fait son boulot,

03:25peut-être avec zèle, peut-être avec un peu trop d'auto-détermination, peut-être.

03:30Je ne sais pas. Là, c'est scandaleux.

03:34Si effectivement les magistrats ont une conviction,

03:39c'est-à-dire que le policier aurait pu faire autrement,

03:43et que quelque part un biais, une influence qui lui est propre,

03:48les poussait quelque part au crime,

03:52oui, effectivement, les mesures telles qu'elles sont décrites,

03:57la judiciarisation, en tout cas la direction que prend cette affaire, est justifiée.

04:02Et donc ce n'est évidemment pas scandaleux que de l'inculper,

04:06enfin en tout cas de tenter de faire la lumière,

04:10et de juger aux assises, parce que c'est un crime.

04:13Voilà.

04:14Farid Temsamani.

04:15Bon, plusieurs choses concernant Naël et ce qu'on a eu.

04:22On a eu quelques jours quand même d'émeutes assez violentes.

04:25Extrêmement violentes.

04:26C'est peut-être de le dire.

04:27C'est peut-être de le dire, effectivement.

04:29Un ressentiment sur l'ensemble du pays,

04:32et pas que des gens habitant dans les quartiers populaires ou dans les banlieues.

04:35Il y a quand même derrière un homme, un jeune, qui en est décédé.

04:40Alors, c'est des vies brisées, bien sûr, de la part pour cette famille-là,

04:44mais également de la part de celui qui a commis l'irréparable.

04:47Il ne faut pas l'oublier.

04:49Ce que je note sur ce futur procès, finalement, aux assises,

04:56c'est que nous avons deux juges d'instruction qui renvoient ce policier aux assises,

05:01mais également, c'était la volonté également du parquet.

05:03Or, sous contrôle de Philippe,

05:06on a généralement le parquet sur ce type d'affaires

05:09et beaucoup plus réservé, en l'occurrence.

05:12Moi, j'ai ma petite idée, au-delà de l'aspect, effectivement, de vouloir,

05:17parce que je pense qu'il ne faut pas le nier,

05:19c'est qu'on a aussi cette volonté de ne pas vouloir reproduire,

05:22justement, des émeutes, etc.

05:24On a, en tout cas, le procès nous le dira,

05:28on a eu le changement de version du policier plusieurs fois.

05:31Et je pense que ça l'a complètement discrédité.

05:35On verra s'il serait, in fine, il est condamné ou non.

05:39Mais en tout cas, ce qui est certain,

05:41c'est que nous avons un grave souci dans notre pays,

05:44tant dans les quartiers que même ailleurs,

05:46avec ce qu'on appelle globalement l'institution de la police.

05:49Et je fais partie de celles et ceux, notamment avec d'autres,

05:52et je pense ici à mon ami Reda Didi,

05:55qui travaille au quotidien sur le terrain,

05:57parce que nous devons réparer absolument ce lien.

06:01Nous ne pourrons pas revenir sur ce décès.

06:06On verra si c'est un assassinat,

06:08si le policier est finalement qualifié de meurtrier ou non.

06:11Mais ce qui est certain,

06:12c'est que ça ne doit plus absolument plus

06:14revenir sur le devant de la scène.

06:17Et enfin, il ne faut pas oublier un élément fondamental,

06:22c'est que ça a été filmé.

06:25Nous avons changé également d'époque.

06:28Pourquoi je dis ça ?

06:29Nous avons, l'histoire, on ne saura jamais finalement judiciairement

06:32si c'est avéré ou non,

06:34mais des affaires comme Naël,

06:35il y en a eu d'autres dans le passé.

06:37Elles n'ont pas eu le même coup médiatique,

06:39elles n'ont pas eu le même raisonnement en termes d'émeutes,

06:42ce qu'il ne faut pas souhaiter naturellement.

06:44Mais ce que je veux dire par là, c'est que,

06:45et moi j'incite vraiment...

06:46Le poids de l'image, c'est ça, c'est ce que vous voulez dire.

06:47Le poids de l'image.

06:48Pourquoi des émeutes ont éclaté ?

06:50Pourquoi finalement le parquet s'est autosaisi rapidement, etc.

06:54Parce que je vous rappelle que la version initiale,

06:56dans les premiers instants du parquet,

06:59était complètement différente.

07:00Parce qu'on peut le comprendre.

07:02Et ce que je veux dire par là,

07:04c'est qu'on a changé d'époque,

07:05et j'espère que cette nouvelle époque

07:06va nous donner du fil à retordre certainement,

07:09mais ça va nous donner la possibilité

07:11de recoller un peu les morcées,

07:13parce que je rappelle que les policiers sont là,

07:15d'abord pour protéger les habitants des quartiers populaires,

07:17et on l'oblite très souvent.

07:18Je pense qu'on est emparé de cette affaire, Philippe Bilger,

07:21c'est-à-dire qu'il y a un vrai côté politique,

07:23de finalement opposer deux populations différentes,

07:26enfin, deux côtés.

07:27Absolument. Dans mes souvenirs,

07:29Emmanuel Macron s'était prononcé de manière prématurée

07:33sur le fait que...

07:33Le jour même, on disait que c'était inacceptable et inqualifiable.

07:36Vous avez vu que l'avocat du policier renvoyé

07:40a interjeté appel de la définition.

07:43Donc, à mon avis, il n'y aura guère de changement,

07:47mais on ne sait jamais,

07:49et je crois que...

07:50Ce qui m'a choqué,

07:52mais il est difficile, comme vous l'avez dit,

07:55de se prononcer,

07:56dès lors qu'on ne connaît pas l'intégralité du dossier.

07:59J'aurais eu tendance à partir,

08:03pour examiner cette tragédie qu'est la mort de Naël,

08:08de voir le comportement qu'il avait antérieurement.

08:11Voilà un jeune homme qui avait une voiture volée,

08:15qui, deux fois...

08:17Roulait à 116 km heure en ville.

08:19Et deux fois a commis des refus d'obtempérer.

08:22Donc, j'aurais peut-être appréhendé l'acte final

08:25à la lumière de ce qui s'était passé en la mort.

08:28C'est événement précédent.

08:30Quand vous lisez le tweet du député LFI, Thomas Porte,

08:32qui parle du policier, je cite,

08:33qui a mis à mort Naël.

08:35Est-ce que ce n'est pas jeter de l'huile sur le feu, Sébastien Ménard ?

08:38C'est évidemment de répondre, je dirais, médiatiquement,

08:43à une clientèle électorale.

08:45Et encore une fois, je ne...

08:48Oui, mais du coup, on ne sait plus où est vraiment la vérité.

08:50Ce qui est certain, c'est que ce que dit Philippe Bilgeret,

08:54remettons déjà dans son contexte,

08:56même si en France, on ne doit pas mourir

08:59parce qu'on est au volant d'une voiture volée,

09:02on ne doit pas mourir...

09:03Enfin, quand on force un barrage, excusez-moi...

09:05Vous avez raison, mais on ne peut pas mourir,

09:09on ne doit pas mourir.

09:10On s'arrête, mais là, il n'y a pas de problème.

09:12Déjà, évidemment, on doit s'arrêter,

09:14mais quand on ne s'arrête pas,

09:15le vrai sujet, encore une fois,

09:17on parle souvent de doctrine policière,

09:19est-ce qu'il n'y a pas une doctrine

09:20pour, avec une arme à feu, stopper un véhicule

09:24sans abattre le conducteur ?

09:26C'est une question que je pose.

09:27Et encore une fois, c'est facile.

09:28Mais comment vous voulez stopper une voiture ?

09:30Je ne sais pas, en tirant dans les pneus...

09:31Mais c'est impossible de viser les pneus.

09:33Non, mais les gars, arrêtez de penser

09:36qu'en tirant dans les pneus,

09:37on va arrêter une voiture.

09:38Ça, c'est n'importe quoi, c'est de la fauteuze.

09:40Je pose les questions.

09:41C'est ridicule.

09:42Dans ces cas-là, il faut autant désarmer la police,

09:44dans ces cas-là.

09:44Mais il ne s'agit pas de désarmer la police.

09:46Parce qu'ils ont des armes

09:47et que de toute façon,

09:48ils ne peuvent plus l'utiliser même en légitime défense.

09:50En Angleterre, ils ne sont pas armés.

09:52Mais là, la question finit par contre,

09:54excuse-moi de te couper,

09:55c'est que tu parles de légitime défense.

09:56En réalité, elle est là, la vraie question.

09:58On ne sait pas s'il y a légitime défense.

09:59On a parlé tout à l'heure, notamment,

10:00du laxisme de la justice à juste titre, selon moi.

10:04Moi, je ne pense pas qu'il faille retirer

10:07des armes à feu aux policiers.

10:08Au contraire, je ne sais pas ce qu'il faut.

10:09Certains le veulent.

10:10Ce n'est pas notre propos.

10:11Voilà.

10:12Moi, je pense qu'il faut même leur donner

10:13beaucoup plus de moyens.

10:14La réalité, c'est celle-ci.

10:15Et notamment dans les quartiers.

10:16Parce que dans les quartiers,

10:17on a très peu de moyens policiers,

10:18contrairement à ce que l'on pense.

10:19La difficulté sur cette affaire-là,

10:21de Naël précisément,

10:23c'est qu'on n'a pas l'impression,

10:25encore une fois,

10:26le procès nous le dira,

10:28on n'a pas forcément l'impression

10:29qu'il y a une véritable légitime défense.

10:31Et c'est ce qui fait que,

10:32d'une part, ce policier-là...

10:34Mais ça ne marche pas que sur la légitime défense.

10:35Quelqu'un qui force un barrage, par exemple,

10:37les policiers ont le droit de faire feu.

10:39Oui, mais sauf que là,

10:40en réalité, la vidéo le montre parfaitement.

10:42Finalement, il y a tout le scénario,

10:44c'est-à-dire qui a amené à cette vidéo-là.

10:45Ce qu'on oublie très souvent,

10:46c'est qu'on prend uniquement ce laps de temps.

10:48Mais en réalité, il y a une course-poursuite,

10:50c'est beaucoup plus complexe, etc.

10:52Mais là où ça desserre le policier,

10:54c'est que...

10:55Et peut-être qu'il s'exprimera,

10:56et peut-être qu'on aura la vérité,

10:58parce que je rappelle que, derrière ça,

11:00on a des familles qui sont complètement brisées.

11:02Là où on va arriver,

11:04c'est que, finalement,

11:05avait-il la possibilité ou non

11:07de faire autrement ?

11:09Moi, c'est ça, la véritable interrogation,

11:12au moins, qui m'interpelle.

11:14Je n'ai pas la réponse à l'heure où on parle.

11:15Mais est-ce que vous ne croyez pas

11:16que c'est facile de juger ?

11:17Quand, eux, ils ont eu une course-poursuite

11:19à 116 à l'heure en ville,

11:20et que le type, vous arrivez enfin de l'arrêter,

11:22il a arrêté, il redémarre, etc.

11:24Est-ce qu'il n'y a pas de l'adrénaline ?

11:26Est-ce qu'il n'y a pas de l'adrénaline ?

11:27Est-ce qu'il n'y a pas de l'adrénaline ?

11:28Pour vous, Philippe David,

11:39de dire que le flic, c'est ce qu'on dit.

11:42J'ai dit que ce n'est pas facile.

11:43Mais vous avez raison,

11:44mais ça n'est pas contradictoire

11:46avec ce qu'on dit, Philippe.

11:48Moi, je vous rejoins.

11:50C'est un problème.

11:52Voilà un homme qui a...

11:54Le policier a vu passer deux fois

11:56ce délinquant au volant d'une voiture.

12:00Et évidemment, il est lui-même

12:02la proie d'une tension.

12:03Et ce voyou, par honnête,

12:06on est entre nous, évidemment.

12:08Évidemment, on doit appréhender

12:13son comportement avant aussi.

12:16Et ça n'a pas été...

12:16Il avait été arrêté de nombreuses fois,

12:18il n'a jamais été sanctionné.

12:19Excusez-moi, on peut tuer quelqu'un

12:20sans avoir l'intention de le faire.

12:23C'est ce que le procès nous démontrera ou non.

12:26Moi, il y a un sous-jacent là-dessus.

12:27Parce que Philippe exprime un élément très important.

12:31Notamment, on parle très peu

12:33de la formation des policiers.

12:35Pourquoi je fais référence à ça ?

12:38Parce que la réalité, c'est que c'est facile pour nous.

12:40Ah mais c'est ce que je dirais.

12:41On était assis dans un fauteuil,

12:42c'est hyper facile.

12:44Je vais même vous dire,

12:45probablement même des gens

12:46qui sont proches de la famille de Noël,

12:48s'ils avaient été dans la situation

12:49de ce policier-là,

12:50je ne suis pas certain

12:51qu'ils aient pu agir différemment.

12:53Ce que je veux dire par là,

12:54c'est qu'on a un vrai souci également.

12:57Tu parlais tout à l'heure

12:57de la doctrine de l'ordre policier.

12:59La réalité, c'est que la formation

13:01de nos agents de police aussi,

13:03peut-être,

13:04est aussi à compléter

13:06et peut-être aussi à revoir

13:07dans ce type de situation.

13:09Je vous incite à tester un jour

13:11une arme à feu

13:11et de vous rendre compte

13:13que finalement,

13:13votre champ de vision

13:14va se réduire incroyablement

13:17parce que c'est une arme à feu.

13:21Et d'autant plus, Cécile,

13:23lorsqu'on est dans la situation

13:24qui est complètement coincée.

13:27Ce n'est pas anodin.

13:29Même quand vous êtes formé,

13:30ce n'est pas du tout anodin.

13:31C'est pour ça que quand je dis

13:32que dans cette malheur aux tragédies,

13:34on a brisé deux familles,

13:37c'est que ce policier-là,

13:38il le dira,

13:39je pense qu'il ne s'est pas réveillé

13:40le matin en disant

13:41je vais forcément aller tuer quelqu'un.

13:43Ces deux familles

13:44et la famille,

13:46force de l'ordre,

13:46parce qu'aujourd'hui,

13:47plus personne ne voudra.

13:49Oui, bien sûr.

13:49J'ai toujours une pensée particulière

13:52pour les personnes qui sont concernées.

13:54Parce que lorsqu'il va être à la barre,

13:55la famille force de l'ordre,

13:58comme tu dis, Cécile,

13:59ou ses amis,

14:01ils ne seront pas là pour témoigner.

14:03Ils témoigneront différemment.

14:04Mais quand vous êtes à la barre,

14:05vous êtes seul.

14:06Cette famille-là qui a perdu un enfant,

14:08elle est seule aujourd'hui.

14:09Et moi, ce qui m'attriste,

14:11ce qui m'attriste profondément,

14:13c'est que ça n'est pas le premier cas.

14:16Et moi, ce que je voudrais,

14:16c'est que ça soit vraiment le dernier.

14:18Or, tout à l'heure,

14:20j'ai parlé de la vidéo.

14:21On a dans l'histoire de notre pays,

14:23malheureusement, et j'en connais malheureusement,

14:25des gens injustement,

14:27des familles injustement brisées,

14:29parce que, justement,

14:30on a cette incompréhension.

14:31Moi, il n'est pas normal

14:32qu'un jeune, effectivement,

14:34après tout ce qu'il a fait,

14:34puisse essayer de ne pas répondre

14:37à l'appel de la police.

14:39Et il n'est pas normal

14:40qu'on n'ait pas les moyens des policiers

14:41de pouvoir arrêter, justement,

14:43et dignement,

14:44ce type de comportement.

14:44Donc, c'est ça, la réalité.

14:46Merci beaucoup, Philippe Bilger.

14:47Merci, Sébastien Ménard.

14:48Merci, Farid Temsamani.

14:49Merci à vous.

14:50Merci, Philippe David.

14:51Philippe, on vous retrouve

14:51à partir de 20h pour parler football.

14:54Oh oui, on va beaucoup refaire en long

14:56l'argent travers,

14:56la finale et le parcours du PSG.

14:58On va parler,

14:58parce que c'est après-demain,

15:00de la demi-finale

15:01de la Ligue des Nations,

15:02France-Espagne,

15:03et il y a beaucoup à dire.

15:04Et dans un instant,

15:06on va vous expliquer

15:07comment construire sa carrière

15:08sans réseau de départ.

15:09On va en parler avec nos invités

15:11pour ces vraies voix de l'emploi.

15:12A tout de suite.

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