Dans le sud du Liban, les ruines d’un hôpital partiellement détruit ne sont plus seulement les vestiges d’un conflit : elles sont devenues un manifeste visuel.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec l’agence TBWA\RAAD, a transformé ce lieu meurtri en symbole de résistance humanitaire avec une campagne saisissante intitulée « Laws Under Attack ».
C’est l’artiste libanais Ghaleb Hawila qui a été sollicité pour inscrire à même les murs fissurés des extraits des Conventions de Genève – ces textes fondamentaux du droit humanitaire international censés protéger les civils et le personnel médical en temps de guerre. Le contraste est fort : les mots de la loi s’étalent en lettres calligraphiées sur les bétons brisés, alors que leur application réelle, elle, semble s’effondrer sous les frappes.
> « Cet hôpital n’est plus qu’un bâtiment fantôme, mais ses murs parlent encore. Ils crient ce que le monde refuse d’entendre : les lois existent, mais elles ne sont plus respectées », confie un membre du CICR.
Cette campagne intervient dans un contexte dramatique. Entre octobre 2023 et novembre 2024, le Liban a vu 67 hôpitaux, 56 centres de soins et 243 ambulances ciblés par des frappes israéliennes, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Ces attaques ont coûté la vie à 226 soignants et patients, et blessé près de 200 autres. Une réalité insupportable, en contradiction flagrante avec le droit international humanitaire qui stipule la protection absolue des structures médicales en zone de guerre.
En écrivant les articles de lois directement sur les lieux de leur négation, la campagne "Laws Under Attack" ne se contente pas d’informer : elle interpelle, choque, et pousse à la réflexion. Ce n’est plus seulement une campagne de sensibilisation, c’est un acte de mémoire et de résistance artistique.
Comme le souligne Creapills, cette action vise à « dénoncer la banalisation des crimes de guerre et rappeler que le droit humanitaire n’est pas une option, mais une obligation ».
Le message est clair : aucun conflit ne justifie de transformer les hôpitaux en cibles. Et face à la multiplication des attaques contre les civils et les soignants, le CICR appelle à un sursaut de conscience et de respect des principes fondamentaux du droit humanitaire.
Dans un monde saturé d’images violentes et de discours politiques, cette campagne parvient à faire passer un message simple et puissant : quand la loi ne parle plus, les murs parlent à sa place.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec l’agence TBWA\RAAD, a transformé ce lieu meurtri en symbole de résistance humanitaire avec une campagne saisissante intitulée « Laws Under Attack ».
C’est l’artiste libanais Ghaleb Hawila qui a été sollicité pour inscrire à même les murs fissurés des extraits des Conventions de Genève – ces textes fondamentaux du droit humanitaire international censés protéger les civils et le personnel médical en temps de guerre. Le contraste est fort : les mots de la loi s’étalent en lettres calligraphiées sur les bétons brisés, alors que leur application réelle, elle, semble s’effondrer sous les frappes.
> « Cet hôpital n’est plus qu’un bâtiment fantôme, mais ses murs parlent encore. Ils crient ce que le monde refuse d’entendre : les lois existent, mais elles ne sont plus respectées », confie un membre du CICR.
Cette campagne intervient dans un contexte dramatique. Entre octobre 2023 et novembre 2024, le Liban a vu 67 hôpitaux, 56 centres de soins et 243 ambulances ciblés par des frappes israéliennes, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Ces attaques ont coûté la vie à 226 soignants et patients, et blessé près de 200 autres. Une réalité insupportable, en contradiction flagrante avec le droit international humanitaire qui stipule la protection absolue des structures médicales en zone de guerre.
En écrivant les articles de lois directement sur les lieux de leur négation, la campagne "Laws Under Attack" ne se contente pas d’informer : elle interpelle, choque, et pousse à la réflexion. Ce n’est plus seulement une campagne de sensibilisation, c’est un acte de mémoire et de résistance artistique.
Comme le souligne Creapills, cette action vise à « dénoncer la banalisation des crimes de guerre et rappeler que le droit humanitaire n’est pas une option, mais une obligation ».
Le message est clair : aucun conflit ne justifie de transformer les hôpitaux en cibles. Et face à la multiplication des attaques contre les civils et les soignants, le CICR appelle à un sursaut de conscience et de respect des principes fondamentaux du droit humanitaire.
Dans un monde saturé d’images violentes et de discours politiques, cette campagne parvient à faire passer un message simple et puissant : quand la loi ne parle plus, les murs parlent à sa place.
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