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  • 02/06/2025
Grégory Joron, syndicat de police Un1té : «Ce qui m’intéresse c’est comment on les traite pour faire en sorte que demain ça n’arrive pas», par rapport aux violences en marge de la victoire du PSG, dans Punchline, lundi 2 juin.

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Transcription
00:00J'ai un problème, déjà, de sémantique, puisqu'on passe plus de temps à savoir comment on va qualifier ces gens-là,
00:06de savoir comment on va les traiter.
00:07Moi, ce qui m'intéresse, c'est comment on les traite pour faire en sorte que demain, ça n'arrive pas.
00:10Savoir si c'est des barbares, des racailles, tout ce qu'on veut, peu importe.
00:14C'est des individus qui sont dangereux, ça, c'est une réalité.
00:17Dangereux pour eux-mêmes, je vais dire que ça, c'est un peu moins grave, mais c'est quand même le cas.
00:20Il faut savoir que, par exemple, en 1994, il y a un individu qui a cassé une vitrine,
00:24qui s'est ouvert la jambe et c'est des collègues qui lui ont sauvé la vie,
00:26parce qu'il se vidait de son sang, donc c'est quand même très cynique, on va dire,
00:30plutôt ironique, mais les policiers ont aussi fait ça ce soir-là
00:34et ont permis à cet individu malveillant, finalement, de continuer à vivre.
00:40Et ensuite, il y a tout ce qu'on a vu, malheureusement, avec des individus qui s'en prennent,
00:45on le sait, à des symboles, mais pas que, à des matériels qui viennent là pour piller,
00:50pour faire leur course de Noël un peu en avance, et s'en prendre, évidemment, après, à des policiers ou des gendarmes.
00:56Ou des pompiers.

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