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00:00Europe 1 et CNews, 9h, 9h30, l'heure des pros, Pascal Praud.
00:10Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1, jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:16Je voulais vous montrer deux images, et je le dis pour les auditeurs d'Europe 1, deux images qui parlent davantage que n'importe quel éditorial.
00:23Deux images qui montrent le chemin parcouru entre 1998 et 2025.
00:27La France est championne du monde il y a 27 ans, plus d'un million de personnes sont rassemblées sur les Champs-Elysées,
00:34quasiment aucune sécurité n'entoure le bus des Bleus qui reste immobilisé de longues heures sous le soleil.
00:42Hier à Paris, un service d'ordre est omniprésent, une avenue des Champs-Elysées coupée en deux pour éviter le trop-plein de spectateurs,
00:50et ils sont 100 000, dix fois moins, pour une parade aseptisée qui tranche avec la belle folie de 1998.
00:58Au fond, il n'y a rien à rajouter, sinon constater cette légèreté que nous avons perdue.
01:04Le Paris Saint-Germain a réalisé un match sublime, il produit le plus beau jeu de football depuis le Barcelone de Pep Guardiola.
01:10Hélas, la victoire a entraîné de nombreuses violences dans le pays et notamment à Paris.
01:14Plus de 500 interpellations, 692 incendies, 264 véhicules brûlés, des pillages, des slogans antisémites, des dégradations.
01:24Voici les symptômes d'une France malade que chacun a observé ce week-end.
01:28Malade d'une certaine partie de sa jeunesse.
01:30Malade d'une certaine partie de son immigration.
01:33Malade d'une certaine partie de sa banlieue.
01:36Ajoutez à cela un président de la République qui interpelle les Français comme on parle le wesh-wesh, champion mon frère, a tweeté.
01:43Celui qui est également le protecteur de l'Académie française.
01:46C'était, paraît-il, une référence à Marquinhos.
01:48Ajoutez à cela un Premier ministre aux abonnés absents.
01:51Depuis samedi soir, où est-il ? Mystère et boule de gomme.
01:55Ajoutez, c'est heureux, un ministre de l'Intérieur qui monte seul au front pour dire, sinon les mots, au moins rapporter les faits.
02:02Ajoutez enfin, et je me demande si ce n'est pas le plus signifiant.
02:05Le déni dans l'espace médiatique partagé entre l'exploit parisien et la violence nocturne.
02:12Et vous avez un condensé de l'époque.
02:15J'ai écouté hier soir le journal de TF1.
02:17Dormez, tranquille, brave gens.
02:19Tout va très bien, Madame la Marquise.
02:21Je lis ce matin le journal Le Parisien.
02:23Jour de l'IS est-il écrit.
02:26Une douce folie, peut-on lire à la une.
02:28Oui, une douce folie délinquante et criminelle.
02:32Ces 48 heures illustrent le fossé qu'il existe entre la réalité et sa représentation.
02:38Ces deux jours illustrent aussi une violence française que le football met en lumière.
02:43Il n'est qu'un prétexte, ou je le répète, un symptôme.
02:45Oui, la France est malade.
02:47Et son cas empire d'année en année.
02:50Jusqu'à quand ? Jusqu'à trouver le remède ?
02:52Sans doute.
02:53Encore faut-il poser le bon diagnostic.
02:55Il est 9h02, Shana Lousteau.
02:599h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
03:10Bonjour Pascal, bonjour à tous.
03:12Nouvelle nuit de tensions à Paris.
03:13Des individus ont semé le chaos dans la capitale
03:16après la présentation du trophée de la Ligue des Champions au Parc des Princes.
03:20Le périphérique parisien a une nouvelle fois été envahi.
03:22Des barrières ont été jetées sur les voies.
03:24Une voiture a même été incendiée.
03:27Sur les Champs-Elysées, il y a eu des tirs de mortiers d'artifice et de fumigènes.
03:30Jusque tard cette nuit, 79 personnes ont été interpellées.
03:35Cinq hommes seront jugés à partir d'aujourd'hui pour leur implication
03:38dans l'attaque islamiste de deux surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe.
03:43Les faits remontent à mars 2019.
03:45Les deux agents avaient été gravement blessés au couteau par un détenu radicalisé
03:49et sa femme venue lui rendre visite ce jour-là.
03:51Un papier revendiquant l'attaque au nom de l'État islamique avait été retrouvé.
03:55Les cinq accusés encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
03:59Et puis l'heure du verdict a sonné.
04:02Les premiers résultats de Parcoursup sont attendus.
04:04Aujourd'hui, à partir de 19h, les lycéens de Terminal,
04:07candidats dans l'enseignement supérieur, sauront si leurs voeux ont été acceptés ou non.
04:12Ils auront jusqu'au 10 juillet prochain pour répondre aux propositions
04:15avant la clôture de la plateforme.
04:17Voilà pour l'essentiel de l'information.
04:19C'est à vous, Pascal.
04:20Merci, Chanel Oustot.
04:22Elisabeth Lévy est avec nous.
04:23Nathan Levers, Olivier Delagarde, Nathan Devers.
04:26Olivier Delagarde qui nous fera part de cette revue de presse
04:28qui est absolument sidérante.
04:29Je pense notamment aux Parisiens, Jour de Liès.
04:32Il y a le Parisien, mais vous pouvez citer Libération.
04:35Et puis l'équipe même.
04:37L'équipe qui n'évoque ces problèmes de violence que très loin dans ce journal.
04:41et qui dit même que finalement, les morts, on ne sait pas exactement si c'est dû à la victoire du PSG.
04:46Non, mais ça c'est vrai.
04:46C'est pour ça que je n'ai pas parlé des morts.
04:48Je n'ai pas parlé des morts précisément parce que j'ai entendu Bruno Retailleau hier
04:51qui a été prudent.
04:55Donc j'ai affiché également sa prudence.
04:57On va dire que la presse est d'une immense prudence à ce moment-là
05:00qu'elle n'a surtout pas envie de voir ce qui s'est passé.
05:03Mais elle n'a pas envie.
05:04C'est-à-dire que les journalistes ne font pas leur métier.
05:06Il faut dire les choses comme elles sont maintenant.
05:07Il faut dire la réalité.
05:08Les journalistes ne font pas leur métier.
05:10Ils ne veulent pas témoigner de la réalité.
05:12Notre métier, c'est témoigner de la réalité.
05:14Ils ne veulent pas.
05:15Ils ne veulent pas.
05:17Alors après, demandez-leur pourquoi.
05:18Jules Torres est avec nous.
05:20Pascal, je le remercie.
05:21Dominique Grimaud.
05:22J'ai demandé à Dominique de venir parce que c'est un grand spécialiste du foot.
05:24Mais pas que du foot.
05:25Et vous pourrez nous donner votre sentiment.
05:27Pascal Pierre Garbarini, vous le connaissez.
05:30Il vient régulièrement.
05:31C'est intéressant aussi de voir que tous les rassemblements,
05:33par exemple le pape est allé en Corse,
05:35le pape François, il n'y a pas eu un souci.
05:37Non, mais il ne peut pas y en avoir.
05:38Oui.
05:39Pourquoi il ne peut pas y en avoir ?
05:45Parce que la population Corse, elle est unie.
05:51Le peuple Corse, les gens qui sont issus de cette île,
05:55ils sont portés par le même engouement, la même foi,
06:00la même volonté de vivre ensemble.
06:01Il est réellement vivre ensemble.
06:02Quand le pape est à Paris, il n'y a pas de...
06:04C'est terminé, s'il vous plaît, Elisabeth.
06:05Et puis, encore une fois, tout le monde est bienvenu à partir du moment où il s'intègre.
06:11Point.
06:12s'il s'intègre pas, c'est pas possible.
06:16Je rêverais, moi je connais pas bien la Corse,
06:19je rêverais que ce qui existe parfois en Corse,
06:21sans doute pas tout, il y a sûrement dans la société corse des difficultés,
06:25mais que ce qui existe en Corse existe dans la métropole.
06:29Mais je parlais des rassemblements.
06:30Pardon, vous imaginez si le cours Napoléon à Ajaccio,
06:34c'est l'axe principal avec tous les commerçants.
06:37Si demain, il y a une victoire d'un club Corse,
06:40et que des gens arrivent et cassent tous les commerces.
06:46C'est pas possible, parce que les gens qui ont les commerces,
06:48ils vont être aussi dans la rue.
06:50Et ils vont, je peux vous assurer que ça va s'arrêter très très vite.
06:53C'est tout.
06:55Et c'est pas bien.
06:57Ce n'est pas bien.
06:58Je ne le justifie pas.
06:59Mais en même temps,
07:00je vous assure, je vous écoute avec beaucoup d'intérêt.
07:04Les gens et les familles qui sont liées à ces commerces,
07:06ils vont dire, j'hallucine.
07:09Alors, pourquoi j'avais parlé de ça, des rassemblements ?
07:11Parce qu'il y a quelque chose qui me...
07:12Il y a beaucoup de choses, j'ai écouté plein de médias depuis 48 heures,
07:14il y a beaucoup de choses qui m'horripilent.
07:16D'expliquer qu'on ne peut pas faire un rassemblement en France
07:18sans qu'il y ait de problème.
07:19C'est faux.
07:20Bordeaux a été champion de rugby il y a 15 jours,
07:24il n'y a pas eu un problème.
07:2525 000 personnes dans la ville de Bordeaux.
07:27Le Vendée Globe, 400 000 personnes au Sable d'Elonne,
07:31400 000 personnes au départ.
07:33Jamais un problème.
07:34Jamais un problème.
07:35Donc, arrêtons de dire que c'est inhérent au rassemblement.
07:38Ce n'est pas vrai.
07:40Donc, je voulais vous faire écouter Laurent Nunez ce matin,
07:42ce qu'il a dit, qui est le préfet de police.
07:44Il était chez nos amis de RTL.
07:46Écoutez.
07:46Avec un bilan qui est un bilan hier de 79 interpellations,
07:51dont une partie dans la nuit,
07:53pour mettre un terme à ces tentatives de dégradation.
07:57À quelle heure le calme est revenu cette nuit ?
07:58À 3h30 du matin, en fait.
08:013h30 du matin, nous avons levé le service.
08:03Le bilan global, en termes d'interpellations, il est très élevé.
08:07Il est totalement inédit.
08:08Puisque rien que pour la nuit de samedi à dimanche,
08:10ces 491 interpellations sur la plaque parisienne
08:13ont une grande partie, en fait, à Paris.
08:16Et on est sur 323 gardes à vue,
08:18dont un certain nombre sont encore en cours.
08:20Notamment pour ceux qui ont pillé des magasins,
08:22qui ont été interpellés en flagrant délit.
08:24Je pense qu'on peut tirer notre chapeau aux flics
08:26qui sont sur le terrain,
08:28qui en ont ras le bol,
08:30qui sont des gens tout à fait exceptionnels,
08:31qui sont parfois d'ailleurs mis en cause.
08:33Je vois par, notamment, la France Insoumise.
08:35Écoutez un deuxième passage de Laurent Nunez.
08:39Je suis pas en train de dire qu'on est impuissants.
08:40Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas,
08:43parce qu'il y a eu des incidents,
08:44considérer que le dispositif policier n'était pas adapté.
08:47Il était adapté.
08:47Ça nous a permis d'éviter de nombreuses dégradations,
08:50de procéder à des interpellations.
08:51La règle, c'est ça.
08:52Nous, nous sommes présents pour encadrer.
08:54Donc, on ne jette pas des grenades dans une foule,
08:56comme j'ai pu l'entendre.
08:58On intervient quand il y a des exactions,
09:00des débordements.
09:00Et c'est ce qu'on a fait pendant tout le week-end.
09:02Alors, c'est vrai qu'il y avait un dispositif XXL.
09:05Et malgré ça, il y a des problèmes.
09:06Moi, je pense qu'il n'y a plus rien à faire
09:07avec nos solutions d'aujourd'hui.
09:09Voilà.
09:10Il faut changer complètement de logiciel.
09:12Autrement, on n'y arrivera plus.
09:14Ce qui s'est passé ce week-end est un marqueur,
09:16comme toujours.
09:17C'est-à-dire que nous n'y arriverons plus.
09:19Sauf à prendre des casseurs
09:21et à faire des peines de prison
09:23qui soient suffisamment dissuasives
09:24pour qu'ils ne viennent plus jamais.
09:25Mais je vous donne la parole.
09:26Quand il y a plus de barbares que de forces de l'ordre,
09:29il y avait un dispositif policier
09:31qui était colossal.
09:325 400 policiers pour un événement de ce type,
09:34alors que la finale se jouait à 850 km à Munich.
09:37Où il n'y a eu aucun problème.
09:38Où il n'y a eu aucun problème.
09:39Et ni à Milan.
09:40Et le monde entier nous regarde sidérés.
09:43Mais bien sûr.
09:43La presse entière, sauf la presse française,
09:46la presse mondiale nous regarde sidérés.
09:48Il n'y a qu'en France et particulièrement à Paris
09:50et autour de la grande couronne,
09:52de la petite couronne,
09:52que c'est le cas.
09:53Mais le problème, c'est qu'on n'est pas
09:55sur un problème de sécurité.
09:56On est sur un problème de société.
09:57Est-ce que, oui ou non,
09:58on est dans une société
10:00où il faut mettre 55 000 policiers
10:02avec des primes de 1 900 euros par mois
10:04comme pendant les Jeux Olympiques
10:05pour assurer la sécurité ?
10:06Ou est-ce qu'on accepte
10:07une sorte de société violente
10:09avec des barbares et des pillards irrécupérables
10:11et donc on accepte d'être
10:13dans une société violente ?
10:15Moi, je constate aussi que...
10:17Nathan Devers.
10:18Ces violences,
10:19elles sont d'autant plus insupportables
10:21qu'en plus,
10:21elles étaient prévues.
10:23On savait que ça allait avoir lieu,
10:25que le politique,
10:27pour le coup,
10:27avait réagi,
10:28puisque ce dispositif
10:29policier énorme
10:31que vous avez rappelé,
10:32c'est pas comme si
10:33rien n'avait été fait.
10:35Moi, j'ai vu,
10:36je pense,
10:36comme beaucoup de Parisiens,
10:38la fête dans mon quartier
10:39être sympathique au début
10:42avec cette victoire.
10:44Alors, le football,
10:44vous êtes dans quel quartier de Paris ?
10:46Aujourd'hui,
10:47si on dit son quartier,
10:47on peut se faire enlever.
10:49Non, je rigole.
10:50Je suis dans un quartier,
10:51dans le 14e.
10:52En plus,
10:53c'est l'endroit
10:53où la libération de Paris
10:54a eu lieu.
10:55Donc, on voyait vraiment
10:55le peuple de Paris
10:56comme au moment
10:57de la libération.
10:59Et j'ai vu,
10:59c'est vrai,
11:00un moment,
11:00comme tout le monde,
11:02la fête partir en vrille.
11:03Des gens,
11:04alors,
11:04tirés des mortiers d'artifices,
11:06des gens jetaient des poubelles,
11:07des gens montés sur des voitures.
11:08Et alors,
11:09c'est vrai quand même.
11:09Quand vous dites des gens,
11:10c'est des hommes,
11:11d'abord.
11:11Oui, à 100%.
11:12Oui, je pense,
11:13oui, c'était des hommes.
11:14Des hommes jeunes ?
11:16Ouais, pas tous.
11:17En tout cas,
11:18ceux que je voyais,
11:18c'était pas tous très jeunes,
11:19mais c'était globalement des jeunes.
11:20Mais ce qui m'intéressait,
11:22c'est deux choses quand même.
11:23Premièrement,
11:23la foule ne réagit pas.
11:24Elle continue de faire la fête.
11:26Elle a peur ?
11:26Oui, non, non,
11:27elle a peur.
11:27Mais en tout cas,
11:28elle continue de faire la fête.
11:29Et ça, c'est intéressant
11:30parce qu'on a entendu
11:31pas mal de gens dire
11:32que c'est une minorité.
11:33Une minorité de barbares,
11:34entre guillemets.
11:35Peut-être que c'était une minorité,
11:36mais moi,
11:37je n'ai pas vu la majorité
11:38dire dans ces conditions
11:39qu'on arrête la fête,
11:40c'est insupportable.
11:41Et j'aimerais faire
11:41une deuxième remarque.
11:42Je la fais d'autant plus
11:43que je ne connais pas
11:43grand-chose au foot,
11:45à part Ousmane Dembele,
11:46sauf erreur de ma part,
11:47est-ce que vous avez entendu
11:48des grandes stars du PSG
11:50avant le match,
11:52appeler à ne pas faire de violence,
11:53sachant que tout le monde
11:54savait qu'il y en aurait,
11:55et après le match,
11:56dire c'est scandaleux,
11:57pas en mon nom ?
11:58Et ça,
11:59c'est quand même
11:59quelque chose
12:00qui peut nous interpeller.
12:01Parce que si parmi nous,
12:02sur le plateau,
12:03il y avait un seul
12:03de nos admirateurs,
12:04on n'est pas des stars du foot,
12:05mais s'il y avait une seule personne
12:06qui par admiration
12:07pour l'un d'entre nous
12:08commettait la moindre violence,
12:09je pense que chacun d'entre nous
12:11immédiatement...
12:12Oui, mais là je...
12:13Non mais franchement...
12:14Elisabeth Lévy.
12:14Franchement,
12:15attends,
12:15là les footballeurs
12:18ont bon dos.
12:18En plus,
12:19je crois que le club,
12:20en tous les cas,
12:20si j'en crois le président,
12:21le président l'a dit,
12:22le club semble-t-il
12:23a véritablement condamné
12:28ce n'est pas seulement
12:29la partie violence
12:31qui a commencé assez tard.
12:32Moi, j'ai traversé Paris
12:33puisqu'il fallait faire
12:34tout un tour
12:35pour rentrer chez soi
12:37vers, je ne sais pas,
12:38minuit peut-être.
12:39Et c'est la partie liesse
12:40qui m'a frappée.
12:41D'abord,
12:41comme vous l'avez dit,
12:42que des hommes.
12:44Une partie,
12:45à l'évidence,
12:46comme l'a dit Pascal,
12:47qui a employé
12:47une très bonne formule.
12:48Une partie de notre immigration,
12:50une partie des quartiers,
12:51une partie,
12:51je ne sais plus
12:52quel était le troisième...
12:53De la banlieue.
12:54Voilà.
12:55Une partie de la jeunesse,
12:56une partie de l'immigration,
12:57une partie...
12:57Vous avez dit
12:58de sa jeunesse,
12:59de sa banlieue,
13:00de son immigration.
13:01Et ce qui m'a frappée,
13:03c'est la façon
13:03de faire la fête.
13:04D'abord,
13:04il n'y avait donc pas
13:05toute la France
13:05qui était représentée.
13:06Il y avait très peu de femmes
13:08et beaucoup de celles
13:09qui y étaient
13:09se sont plaintes
13:11de divers attouchements,
13:14frottements, etc.
13:15Et pour terminer,
13:16chose qui n'a frappé
13:17personne visiblement,
13:19on fait la fête
13:19pour la France,
13:20soi-disant,
13:21avec du tricolore partout,
13:22avec que le drapeau
13:23du Qatar,
13:24que le président,
13:25en plus,
13:26salue dans son discours
13:27quand il a dit
13:28que le Qatar a été
13:30un actionnaire exigeant.
13:31Je me suis dit,
13:31il veut dire
13:32un actionnaire exigeant
13:33du ramas.
13:34Là, je dois dire,
13:35j'étais un peu scotché.
13:36Dominique Grimaud,
13:37votre avis ?
13:38Moi, je suis resté
13:39caninacé chez moi.
13:41J'ai regardé le spectacle.
13:42J'avais adoré,
13:44et vous le montriez tout à l'heure,
13:46la fête,
13:47la bulle de bonheur
13:48qui était constituée par,
13:51suite à la victoire de 1998,
13:54qui était une fête spontanée,
13:56je dirais presque candide,
13:57naïve,
13:58qui n'avait pas été organisée.
14:00Et ce C-Mili,
14:05je n'ai pas du tout aimé
14:06la descente des Champs-Elysées hier.
14:09Je trouve que c'était,
14:10c'était comment ?
14:12C'était trop filtré.
14:13Mais elle est artificielle.
14:14Trop programmé.
14:16Ce cordon de CRS,
14:18ces gens parqués,
14:1940 000 blocs,
14:2140 000 d'un côté,
14:2230 000,
14:23pour faire 110 000.
14:24Autant que j'ai apprécié hier,
14:26hier soir,
14:27pour le coup,
14:28au Parc des Princes,
14:29dans leur jardin,
14:31j'ai apprécié la fête,
14:32parce qu'elle était familiale,
14:34parce qu'elle était conviviale,
14:35parce qu'elle était authentique.
14:37Mais bon,
14:38pour le reste,
14:39que vous dire,
14:40on est en 98,
14:41j'y reviens,
14:42on avait qu'une formule
14:46qui est devenue virale,
14:47en bouche,
14:48qui était black,
14:49blanc,
14:50beurre.
14:51Ça y est,
14:51on s'orientait vers une société
14:53multiculturelle,
14:54c'était génial,
14:55etc.
14:55On se rend compte que,
14:5627 ans après,
14:58la France s'est fissurée,
14:59la France s'est fracturée.
15:017 ans après,
15:02elle était fracturée.
15:03Oui,
15:04parce qu'il y a quelque chose
15:06qui est très important,
15:06c'est le France-Algérie de 2001,
15:08et c'est 3 ans après 98.
15:09Oui,
15:09ça a été un 3 ans.
15:10Mais là,
15:10c'est un marqueur.
15:11Mais ce que je veux vous dire,
15:12c'est que,
15:12ce qui me tue,
15:13entre guillemets,
15:14c'est que tout est faux.
15:16La presse,
15:17jour de liesse,
15:17non,
15:18il n'y a pas de liesse.
15:19Le pire,
15:20pardonnez-moi.
15:20Il n'y a pas de liesse.
15:21Donc,
15:22tout est faux.
15:23Et ça,
15:23on sait ce que c'est une liesse.
15:26Non,
15:26il n'y avait pas de liesse.
15:27Les gens,
15:28peut-être,
15:28avaient envie de communier
15:29avec les joueurs du PSG.
15:30On viendra sur le PSG
15:31qui est une équipe extraordinaire,
15:32d'ailleurs.
15:34Je ne sais pas si vous avez lu
15:35la presse dominicale ce week-end.
15:37Il n'y avait que dans le JDD
15:38une mention
15:39des échauffourés,
15:41des heurts et des violences.
15:42Pas une seule ligne dans le Parisiens
15:43et pas une seule ligne
15:44dans d'autres jours.
15:45Alors,
15:45en revanche,
15:46et ça va vous surprendre,
15:48je vais rendre hommage
15:49à Libération.
15:50Il y a une jeune femme
15:51qui s'appelle Johanna Luyssen
15:52qui a écrit un papier
15:53et je suis à 100% d'accord avec elle.
15:55Victoire du PSG
15:56en Ligue des Champions
15:57l'a faite
15:57ce déversoir
15:59de la violence masculine.
16:01Elle a 100% raison.
16:03Mais c'est intéressant
16:04de voir
16:04de quel côté vient,
16:06d'où vient cette violence masculine
16:07et de quelle culture vient-elle.
16:10C'est extrêmement intéressant.
16:12À chaque grand-mètre sportif,
16:13on assiste au même déferlement
16:14de violence masculine
16:16tandis que de nombreuses femmes
16:17n'osent plus investir
16:18à l'espace public.
16:19Pour que ces violences diminuent,
16:20il faut une véritable politique
16:21d'éducation féministe.
16:22Je ne sais pas
16:23s'il faut une véritable politique
16:24mais en revanche,
16:25tout le monde peut constater
16:25que ce ne sont que des bons hommes.
16:27Et elle ne l'oublie pas ça ?
16:28Dans son papier ?
16:29Quand on me demande
16:30ma plus grande peur,
16:32quand on me demande
16:32ma plus grande peur
16:34mais que je ne peux pas répondre
16:35les hommes un soir de match
16:36donc je dis les serpents
16:38reliant une vidéo
16:39du journaliste Rémi Buzine
16:40etc.
16:43Donc c'est tous les hommes.
16:44Donc elle dénonce tous les hommes.
16:46Elle ne dit pas
16:46à aucun moment
16:47ce que vous venez de dire.
16:49Pardon, mais bon,
16:50vous êtes assez indulgent.
16:53Elle oublie un petit aspect
16:55quand même important.
16:56Quand elle va être
16:56derrière sa télé
16:57et qu'on va lui dire
16:58on est en train de dire
16:59du bien de toi
16:59à l'heure des pros
17:00et de ton article
17:01elle n'est pas ce qu'il y a
17:02quand même de faire drôle.
17:03Exactement.
17:04Alors je voudrais qu'on voit
17:04le sujet de Marine Sabourin
17:06sur d'abord
17:06les derniers événements
17:07de la nuit.
17:08Il y a tellement de choses
17:09à dire.
17:10Et puis,
17:11vous avez des...
17:13Julien Torres,
17:14le Premier ministre,
17:14vous êtes au courant ?
17:15Il est quelque part ou pas ?
17:16Il doit être à peau.
17:16Non mais c'est invraisemblable.
17:18A Baden-Baden ?
17:19Non mais c'est invraisemblable.
17:21Le Premier ministre,
17:22il est au cœur.
17:23Il est là pour ça quand même.
17:25Et on ne l'a pas entendu.
17:27Aucun homme policier.
17:28J'ai eu Jordan Bardet là
17:29qui a mis quand même quelques...
17:30Mais où est le Premier ministre
17:32en France ?
17:33Mais c'est pour ça
17:34que c'est un condensé
17:35d'une époque.
17:36Et c'est même pire que ça.
17:36Vous avez regardé
17:37le Président de la République.
17:38Oui, il le fait quasiment
17:39par obligation.
17:40Hier.
17:41Bon ben il y a des morts,
17:41il y a des blessés.
17:42Quand il parle
17:43avec Louis Campos
17:44et Nasser El Khalifi
17:45il dit évidemment
17:46c'est inacceptable
17:46toutes ces attaques.
17:48On sent bien
17:48que les gens
17:50ne sont pas là pour ça
17:50et qu'il n'a pas très envie
17:51de faire ce bilan sécuritaire.
17:54En tout cas,
17:55c'est au Premier ministre
17:55pour le coup
17:56qui...
17:57C'est son boulot !
17:57Président de la République,
17:58Premier ministre,
17:58ministre de l'Intérieur,
17:59ministre de la Justice,
18:00toutes les personnes
18:01qui ont des responsabilités
18:01dans ce pays.
18:03Pascal Pierre Garbarini.
18:04Sur un plan,
18:07on cite les interpellations.
18:09On cite les gardes à vue.
18:11Les gardes à vue à Paris,
18:12il y en a 300 et quelques.
18:14D'accord ?
18:15Sur ces gardes à vue,
18:18tout le monde
18:18ne va pas être déféré
18:19devant le tribunal.
18:21C'est-à-dire qu'à l'issue
18:21des gardes à vue,
18:22il y a des gens
18:22qui vont être libérés.
18:25Pour des actes peut-être
18:26où on va considérer
18:27qu'ils ne sont pas suffisants
18:28pour qu'ils aillent
18:30devant un tribunal.
18:31Lorsqu'ils vont aller
18:32devant le tribunal de Paris,
18:34imaginons qu'il y ait
18:35200 personnes
18:36qui soient déférées.
18:37C'est-à-dire qu'il y a
18:38100 personnes
18:38qui soient libérées
18:39et donc 200 qui restent
18:41et qui soient déférées.
18:42C'est quoi la réponse pénale ?
18:44La réponse pénale,
18:45ils doivent absolument
18:45être déférés dans les 24 heures,
18:47sinon ils sont remis en liberté.
18:49Il y a deux chambres
18:50de l'urgence à Paris
18:51à 13h30.
18:55Imaginons qu'on prenne 15 affaires.
18:5715 affaires,
18:58c'est une heure,
19:0045 minutes.
19:02C'est-à-dire que les dossiers,
19:03ils se terminent
19:04à 2h, 3h du matin
19:05sur deux jours.
19:07ça fait 30.
19:09Il y a deux chambres,
19:1015 et 15,
19:10ça fait 30.
19:11Et admettons que ça soit
19:12sur le lendemain,
19:13ça fait 60 jours.
19:1560 dossiers.
19:17Les 140 autres,
19:18ils sont libérés.
19:19Et pourquoi on ne les met pas
19:20en préventive ?
19:22Parce qu'en préventive,
19:25là, on ne peut pas
19:25puisqu'on est en situation
19:27d'urgence.
19:28Ou alors,
19:29ils sont obligés
19:29de comparaître.
19:30Et à ce moment-là,
19:30ils peuvent dire,
19:31je ne vais pas entrer
19:31dans les détails,
19:32ils peuvent dire
19:32je peux être jugé plus tard.
19:34Oui, parce que c'est
19:34une fausse comparaison.
19:35C'est une comparaison,
19:36normalement,
19:36c'est immédiate.
19:37Oui, mais comme si celui
19:40qui est mis en cause
19:42ne veut pas comparaître
19:43immédiatement...
19:44Eh bien, il est jugé
19:44ultérieurement,
19:45mais il peut demeurer
19:46en détention.
19:47Mais il faudrait que ce soit
19:49lié à la détention,
19:50à mon avis.
19:50Parce qu'autrement,
19:51lui, il repart pendant
19:52deux mois,
19:52il est tranquille.
19:53Mais la difficulté,
19:54c'est qu'on n'a pas
19:55les réponses.
19:56On n'a pas les moyens
19:57matériels.
19:58Donc on ne peut rien faire.
19:59Mais c'est ce que je pense...
19:59Les magistrats,
20:00vous imaginez
20:01les magistrats de 15 dossiers ?
20:0215 dossiers à traiter ?
20:04Pascal Pierre,
20:05c'est exactement
20:06ce que je pense.
20:07On ne peut plus rien faire.
20:09C'est pour ça qu'on est...
20:10Et on est foutu.
20:11Ce pays est foutu.
20:13Il n'a pas les réponses.
20:15Il n'a pas construit
20:16les réponses
20:16parce qu'on a vécu
20:17dans une autre France
20:18où ça n'existait pas.
20:19Dans les années 70,
20:2080, 90.
20:21Donc si vous ne changez
20:22pas de logiciel
20:23avec des prisons
20:25de préventifs
20:26pour ces gens-là
20:26où ils seront à l'ombre
20:27pendant trois mois
20:28avant le jugement,
20:29si vous n'adaptez pas
20:30votre situation,
20:32vous êtes fiché.
20:32On est dans la soumission
20:34et la résignation.
20:37Donc,
20:38vraiment,
20:39je ne suis absolument
20:39pas étonné
20:40de ce que vous dites.
20:41Moi,
20:41c'est un changement
20:42de logiciel total
20:43qu'il faut.
20:43Et c'est pour ça que...
20:44Total.
20:44Alors,
20:44il y a quand même
20:45quelque chose
20:45qui est intéressant,
20:46c'est que ceux
20:46qui ont pillé
20:47dans le magasin,
20:48alors je vais le citer
20:48Foot Locker,
20:49visiblement,
20:50ces 30-là,
20:51ils n'ont pas pu sortir
20:53du magasin.
20:53Les policiers,
20:54qui étaient très réactifs
20:55parce que le dispositif
20:56était assez malin,
20:58les ont pris.
20:59Donc,
20:59ces gens-là,
21:00déjà,
21:00ils sont à l'heure actuelle
21:02sans doute en garde à vue
21:02et les 30 peuvent être...
21:04Comment dire ?
21:05Ils vont être déférés
21:06aujourd'hui.
21:06Ils vont être déférés
21:07mais ils vont avoir
21:07trois mois exurcis
21:09et puis une peine
21:10de travaux d'intérêt généraux
21:12et ils devront réciter
21:13je ne sais quoi.
21:14C'est la raison sans doute
21:15pour laquelle
21:15Gérald Darmanin
21:16est assez silencieux.
21:17Et pourquoi il ne parle pas
21:18d'ailleurs,
21:18Gérald Darmanin ?
21:19Il ne peut pas.
21:19Il va faire un tweet,
21:20il va faire une matinale
21:21où il va dire
21:21qu'il n'y aura pas d'impunité,
21:23que tout le monde
21:24sera condamné.
21:24Or,
21:24il sait très bien
21:25qu'ils ne seront pas condamnés.
21:26On l'a d'ailleurs...
21:27Et qu'ils seront condamnés
21:28et il n'y aura rien.
21:29On a le mot
21:30d'Emmanuel Macron,
21:31je demande à Marine Lançon
21:32parce que moi,
21:33je n'en peux plus.
21:33Nous serons implacables,
21:35etc.
21:35On n'est pas implacables du tout.
21:37On est minables.
21:37Il n'accepte.
21:38On est minables.
21:39C'est ça la vérité.
21:41On n'est pas...
21:41On est tous...
21:42Tiens,
21:43écoutez ce que dit
21:43le président de la République
21:44avant le carillon.
21:45On est implacables.
21:46Je n'en peux plus
21:46de ces mots-là.
21:47Le président de la République.
21:49Les affrontements violents
21:51qui se sont tenus
21:52sont inacceptables.
21:54Avec un bilan lourd,
21:55deux personnes sont mortes.
21:57Une trentaine de policiers,
21:59plusieurs sapeurs-pompiers
22:00ont été blessés.
22:01Je pense aussi
22:01à notre policier
22:03qui est en ce moment même
22:04dans le coma
22:05et qui venait de Rennes
22:06en support
22:07à certains de ses collègues.
22:09Ces incidents sont très graves.
22:11Ils sont inacceptables.
22:13Et ils ont privé
22:15beaucoup trop
22:15de nos compatriotes,
22:16de ce qui aurait dû être
22:17un moment de bonheur
22:18et d'insouciance.
22:19Et donc, je vous le dis,
22:20la réponse de l'État
22:21sera à la hauteur.
22:23Nous poursuivrons.
22:25Nous punirons.
22:25On sera implacables.
22:27Le football,
22:28ça n'est pas cela.
22:29Mais moi,
22:30où je ne les crois pas,
22:32si vraiment
22:32c'est inadmissible,
22:34la parade est annulée.
22:35Le président de la République
22:37est au chevet
22:37de cet homme Calcoma.
22:39C'est ça la vérité
22:40de faire de la politique.
22:42C'est-à-dire
22:43que tu fais un choc
22:44à partir du moment
22:45où tu reçois
22:46tout le monde
22:46à l'Élysée
22:47et où il y a la parade.
22:49Tu n'es pas crédible.
22:51Si vous me trouvez
22:51un seul Français
22:52qui a entendu
22:53Emmanuel Macron
22:54et le considère
22:55comme authentique
22:56sur cette séquence-là,
22:57j'aimerais qu'il vienne ici.
22:58Bon, vous avez entendu
22:58le carillon d'Europe 1.
22:59Il est 2h22.
23:00On est déjà très en retard.
23:01Bonjour,
23:02cher Thomas Hill.
23:03Bonjour, Pascal.
23:04Vous avez de la chance
23:05de ne pas avoir
23:05des grands enfants.
23:06J'en ai un petit.
23:08On s'est retrouvé
23:08sur le périph'
23:09le soir du match.
23:11Mais qu'est-ce que vous
23:11disiez sur le périph'
23:12le soir du match ?
23:12On rentrait d'un spectacle
23:14pour tout vous dire
23:14et il y a eu pas mal
23:16de fumigènes.
23:16C'était assez mouvementé.
23:17Mais c'est-à-dire
23:18que vous n'avez pas vu le match ?
23:19Non, je n'ai pas vu le match.
23:20J'ai vu le résumé après.
23:21Vous êtes sur le périph'
23:22le soir du match.
23:23C'est vraiment intéressant
23:24d'aller sur le périph'.
23:25Quand je dis
23:26que vous avez la chance
23:26d'avoir des enfants jeunes
23:28parce que les enfants
23:29les parents
23:30qui ont des enfants
23:31de 25, 30 ans
23:32ils font ce qu'ils veulent
23:33évidemment les enfants
23:34mais ça n'empêche pas
23:35d'être un peu inquiet.
23:36Donc à 23h samedi
23:38quand ils sont dans la ville
23:40tu leur envoies des textos
23:41où vous êtes ?
23:41Qu'est-ce que vous faites ?
23:42Vous rentrez ?
23:43Et tu leur demandes
23:44parce qu'ils habitent
23:45évidemment ils n'habitent plus
23:46avec toi quand ils ont 30 ans.
23:47Tu leur demandes
23:48quand ils rentrent chez eux
23:49quand elles rentrent chez elles
23:50d'envoyer un texto
23:51et quand tu te réveilles le matin
23:53tu as un texto à 1h48
23:54un texto à 2h32
23:55un texto à 3h20
23:57c'est ça la vie des parents
23:58aujourd'hui.
23:59Tu ne dors jamais en fait
24:00dit Dominique Rannibaud.
24:02Mais c'est ça
24:02c'est exactement ça
24:04et ça
24:04en fait ça nous fait de la peine
24:06parce que c'est une France
24:07qui n'existait pas.
24:09Vous êtes avec Jean-Pierre Foucault
24:10je crois ?
24:10Absolument
24:11notamment
24:11et Antoine Decaune aussi.
24:13Ah écoutez
24:13A tout à l'heure
24:14Bonne émission
24:15A tout à l'heure
24:159h30