«Ceux qui ont gâché cette belle fête sportive sont des barbares», réaffirme Bruno Retailleau, au lendemain des violences survenues dans toute la France, en marge de la victoire du PSG en finale de Ligue des champions face à l'Inter Milan.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots, ont gâché cette belle fête sportive,
00:08ce sont des barbares. Oui, ce sont des barbares.
00:12La barbarie, vous voyez, c'est quand tout devient prétexte à la violence.
00:17La barbarie, c'est quand tout devient prétexte au plaisir, au désir désinhibé de la destruction et du pillage.
00:26Oui, c'est cela la barbarie, comme le dit le dictionnaire, c'est quand on est décivilisé, c'est un manque de civilisation.
00:32Et cette fabrique de barbares, malheureusement, qu'on a vu déferler hier sur Paris, mais aussi malheureusement,
00:39malheureusement sur tout le territoire français, je pense à des villes, à des villes aussi moyennes,
00:44cette fabrique de barbares a été engendrée par une société qui, pendant des décennies, a déconstruit tous les cadres communs
00:50qui permettent à une société de tenir debout tous les piliers qui sont les piliers porteurs d'une civilisation.
00:57Je pense notamment à la notion d'autorité qui a été déconstruite.
00:59Je pense à la notion même de respect entre des êtres humains.
01:03Je pense aussi à la notion de hiérarchie pour que chacun puisse garder sa place et respecter l'autre.
01:10Ce sont ces cadres qui ont été ébranlés, ce sont ces piliers qui ont été les uns après les autres déconstruits
01:17et tout cela débouche sur cette hyper-violence et sur cette barbarie.