- 31/05/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 31/05/2025.
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00:00C'est une journée spéciale pour les parisiens et un match spécial pour Dembélé, évidemment.
00:10Tout le monde parle de cette finale qui peut lui permettre de se rapprocher un petit peu plus du ballon d'or.
00:15Justement Romain, Dembélé, ballon d'or, c'est un sujet qui revient énormément en ce moment.
00:20Ça revient énormément, notamment en conférence de presse, mais lui il a tout le temps la même réponse.
00:25Lui il n'y pense pas, il est obnipulé par les trophées collectifs. On l'écoute.
00:28Comme je me répète, surtout ces dernières semaines, la chose la plus importante, surtout quand tu es un joueur du Paris Saint-Germain,
00:36c'est gagner surtout cette Ligue des Champions. Je suis focalisé surtout sur l'équipe et pas sur les trophées individuels.
00:46Après, bien sûr, ça peut te travailler un peu l'esprit, mais j'enlève tout ça de ma tête et je pense surtout au collectif.
00:53Est-ce qu'il a bien répondu ?
00:56Oui, après on sait que ce n'est pas le cas. Dans sa tête, tu es obligé d'y penser. Il est dans la course, il sait que maintenant,
01:04ça se réduit un peu à mano-a-mano avec Yamal, si on peut dire ça comme ça. Et là, c'est un match où il doit faire la différence.
01:11S'il doit mettre un petit coup de collier, c'est là.
01:14Et Yamal, mais toi aussi, Lotharo Martinez qui est sur le terrain, il ne faut pas négliger.
01:17Non, non, non, il faut ne négliger pas Lotharo Martinez du tout. S'il fait une grosse finale et qu'il met un doublé, croyez-moi bien qu'il va être potentiellement sur la liste.
01:28Mais au même titre que Dembélé, il faut qu'il fasse un gros match. S'il veut confirmer, parce qu'il y a encore la Ligue des Nations, il y a le match dans le match avec Yamal contre l'Espagne,
01:36les votes ne seront pas clos. Donc, il faut être patient. C'est une marche, mais c'est loin d'être la finalité.
01:42Il va falloir qu'il soit influent sur cette finale. S'il veut, en tout cas, par rapport à ce trophée-là, même s'il dit qu'il n'y pense pas,
01:48évidemment qu'il sera heureux de l'éliminer sans marquer.
01:50Mathieu sait très bien qu'il faut qu'il fasse un bon match ce soir. Il sera bon et marquera les esprits s'il est bon avec son club, pas tout seul.
01:57Ce que je veux dire, c'est qu'il le sait, il y pense. Tu ne peux pas faire l'abstraction de ça quand tu es aussi proche avec la saison que tu fais.
02:04Et tu as envie d'être influent, évidemment, pour ton collectif. Mais tu sais qu'il y a aussi un trophée individuel à aller chercher.
02:11Et ça se voit, malgré tout, de temps en temps sur ses attitudes, de vouloir marquer, d'être vraiment décisif.
02:18Cette frustration, ça se ressemble.
02:19On l'a vu même pendant le match de coupe, en finale.
02:22Oui, exactement. Et ça, c'était quelque chose qu'on ne sentait pas avant parce qu'il n'y avait pas ça en tête.
02:28Et ça, ça se traduit comme ça.
02:30On va demander à Giovanni. Giovanni, depuis Munich, est-ce que c'est l'homme attendu du côté du PSG pour cette grande finale d'Embélé ?
02:39Il est évidemment très attendu. Mais Saoud, je ne vais pas vous dire le contraire.
02:43Mais on parle quand même énormément ici de...
02:47Bonne soirée, les gars. Bon match.
03:00Attrapez pas chaud. Il fait très chaud quand même.
03:01Donc je le disais, pardon, mais Saoud, l'homme qui est quand même très très attendu ici, c'est Gigi Donnarumma.
03:09Même si Ousmane Dembele a des performances exceptionnelles et qu'il incarne énormément de choses.
03:13On parle de ses buts, mais il est aussi essentiel dans le pressing, qui est une des grandes forces de ce PSG.
03:18Honnêtement, le parcours de Donnarumma, ce qu'il a fait sur cette phase d'alimentation directe, c'est stratosphérique.
03:23Et en plus, lui, le Milanais à ses Milan de cœur qui affronte l'Inter en finale de la Champions League, il y a beaucoup de signification.
03:30Alors, la saison de Dembele, elle est...
03:33C'est pas vraiment la question, Giovanni, mais c'est pas grave.
03:36Mais non, mais il est perturbé en même temps.
03:43Giovanni, il est 16h57 au cas où vous vous demanderiez comment la journée va passer.
03:50Ça va bien se passer, mais je suis content parce que j'ai l'impression que vu la chaleur, il y a beaucoup de gens qui sont à l'eau.
03:55Et ça, ça me rassure.
03:57C'est une bonne nouvelle.
03:58Non, mais c'est un sujet sérieux, effectivement.
04:00Quand ça commence aussitôt, la finale, c'est 21h, le coup d'envoi, donc il faut y aller doucement jusque-là.
04:06La saison en or de Dembele, Romain, le Ballon d'Or se joue sur une saison désormais.
04:12On rappelle les votes, c'est au mois d'août, cérémonie le 22 septembre prochain.
04:16C'est ça, et on sait que les stats sont très importantes pour déterminer qui sera le Ballon d'Or.
04:21Et on va revoir ces stats, c'est 48 matchs, 33 buts, 13 passes décisives, 21 buts en Ligue 1, 8 buts en Ligue des Champions.
04:29Et Auréolé, du trophée de meilleur joueur de Ligue 1, donc c'est quelque chose qui peut vraiment compter ses stats pour le trophée du Ballon d'Or.
04:35Il y a des critères importants, il rentre dans le critère déjà de statistique, après le critère aussi de sa vie en général.
04:49Est-ce qu'il a des débordements ou pas ? Il rentre absolument dedans aussi, il n'y a pas d'image.
04:54Ensuite, il y a le critère, est-ce qu'il a été décisif pour son club et son équipe ?
05:00On peut dire que oui, simplement aujourd'hui, on a quand même des échéances super importantes, il y en a trois.
05:06Il y a la finale de la Ligue des Champions, on a la Ligue des Nations, et on a aussi, puisque les votes se tombent au mois d'août, il y a la Coupe du monde des clubs.
05:15Donc ça aussi, ça va être un moment aussi important pour lui.
05:18Juste au passage, que Dembélé dispute, mais que Yamal ne dispute pas parce que le Barça ne l'a fait pas.
05:22Donc ça pourra faire la différence aussi, là-dessus ?
05:24Il y a une différence parce que, et puis voilà, on va se souvenir, la culture de l'instant, elle est aussi importante.
05:29On sait que les quatre derniers mois, c'est là qu'on va se souvenir.
05:32Voilà, Dembélé, il a performé, il a marqué.
05:36Mais je veux dire un truc aussi, par rapport à Dembélé, si on veut vraiment qu'il ait le Ballon d'Or, il faut qu'il sente qu'il y ait un soutien de tout le monde.
05:44On sait le faire avec les autres, dans les autres pays, quand ils savent, ils savent mettre en avant leur équipe.
05:48Le Real, c'est le roi.
05:49Ce sont les rois, il faut qu'on arrive aussi à monter Dembélé, même si de l'autre côté, il y a aussi...
05:56Il y a un timing aussi pour ça, Fred.
05:57Là, ce n'était pas le moment, pour moi en tout cas, ce n'est pas pertinent de le faire maintenant, étant donné qu'il a des échéances, surtout celle de ce soir, qui est importante.
06:05Mais honnêtement, quand tu compares avec l'Aminyamal, la différence entre les deux, en fait, parce que l'Aminyamal n'a pas des stades pareils.
06:12Sauf qu'en fait, en termes de... Il a marqué des esprits pendant des matchs, mais c'est hallucinant, sur des matchs importants.
06:18Rappelez-vous, contre l'Inter, en fait, il fait tout tout seul, quoi.
06:21Et c'est lui qui fait... Moi, il m'a fait lever de ma chaise plein de fois.
06:24Dembélé, je n'ai pas encore eu ce truc.
06:26Alors, il lui reste deux opportunités, tu l'as dit, avec la Coupe du Monde des Clubs et cette finale.
06:31Pour moi, il faut absolument qu'il fasse un... Il faut qu'il ait un match référence, vraiment, dans un moment important.
06:37Il est obligé, s'il veut aller gratter, il est quasiment...
06:40Il marque les esprits ce soir.
06:41Ah oui, c'est pour ça que je n'ai pas parlé d'orteil, moi.
06:43Je n'ai pas parlé de... Oui, il va absolument... Oui, s'il fait un gros match, oui, il va peut-être.
06:48Et c'est le seul qui a encore ses opportunités-là.
06:49C'est pour ça que, d'ailleurs, c'est encore mano-mano, parce que quand on voit les stats, on pourrait se dire que Dembélé a largement d'avance,
06:54mais malgré tout, en fait, il n'a pas encore marqué les esprits comme l'a fait l'Aminyamal.
06:58C'est pour ça que... Et tant mieux, d'ailleurs, j'ai envie de dire.
07:00Le fait que l'Aminyamal soit dans les réflexions, quand même, alors qu'il n'ait pas mis autant de buts et autant de passes-dées que Dembélé,
07:07ça ramène un petit peu le ballon d'or hors des stats.
07:09Tu vois ce que je veux dire ? Moi, j'aime bien.
07:11L'influence, l'impact du joueur dans le jeu.
07:13Est-ce que ce n'est pas ça la plus grande victoire de Dembélé, aujourd'hui ?
07:16C'est l'impact qu'il a sur cette équipe du PSG, avec une fréquence qu'on ne lui connaissait pas.
07:22En fait, c'est surtout la mentalité qui a changé, le fait de l'avoir repositionné.
07:26Avant, il avait une responsabilité, en étant sur le côté, d'être un dribbler, de créer des chances, de faire la différence et de centrer et de faire des passes.
07:37Maintenant, il a juste changé ça en disant, en fait, je peux garder tout ça en étant axial et surtout en mettant des buts.
07:44C'est vrai que c'est difficile, quand on est un dribbler comme ça, d'avoir des qualités naturelles de dribble, de se dire qu'on n'est pas que ça.
07:54Finalement, on peut aussi marquer.
07:56Et c'est dans ça qu'il a complètement changé sa mentalité.
08:00Je ne suis pas totalement d'accord avec toi.
08:01Je ne suis pas sûr qu'en fait, ce soit une question de mentalité.
08:03Je pense que c'est plus une question de lucidité et de gestion de ses courses.
08:06Avant, il était obligé de dribbler quatre mecs pour ça, arriver devant le gardien.
08:09Son positionnement, en fait, quand tu vois son positionnement, il se mettait complètement contre la ligne.
08:14C'est normal, c'était son poste.
08:15Oui, mais il n'allait jamais dans la surface.
08:18Tu rigoles ou quoi ?
08:19Le nombre de ballons qu'il envoyait dans les tribunes à chaque fois parce qu'il avait l'occasion de frapper.
08:22Oui, mais c'était à la suite souvent d'une action individuelle.
08:25C'était la lucidité, ce n'est pas parce qu'il ne le voulait pas.
08:29Il n'avait pas conscience qu'il pouvait.
08:30Combien de fois il n'était pas là sur des centres pour venir faire des plats du pied, pour venir un peu plus.
08:35Souvent, il faisait la différence de son côté en un contre-un.
08:38Pour ensuite finir une action seule.
08:40Et c'est là la différence.
08:41Souvent, on disait, mais il est en retard sur les actions.
08:44Parce qu'il n'est pas dans ce schéma de dire, non, je suis un buteur.
08:47Non, son idée première, c'était avant tout d'être un joueur, d'être un vrai hélié.
08:52Il a toujours été doué devant le but.
08:53Tout le monde l'a toujours dit, les coachs.
08:54Oui, mais il n'y avait pas autant d'occasion et de résultat de ça.
08:58Parce que dans son idée, il partait plus loin.
09:00Son idée première, avant tout, c'était, je suis un joueur de côté, je fais la différence et ensuite je vais marquer.
09:05Moi, je pense que c'est de la lucidité.
09:06Maintenant, c'est un buteur, c'est le buteur de l'équipe et après, il fait des occasions.
09:11Justement, il y a un ancien grand buteur qui a rendu hommage à Dembélé.
09:13Olivier Giroud qui est carrément...
09:15J'ai dit ancien d'ailleurs, pardon.
09:17Oui, il n'a pas fini.
09:19Bravo, mais ça vaut, superbe.
09:20Bel hommage.
09:22Elle a un peu disparu des ravards.
09:25Je ne sais pas beaucoup.
09:26Olivier Giroud qui paraît totalement fan de ce nouveau profil, en tout cas de neuf pour Ousmane Dembélé.
09:32On va le lire.
09:33Ousmane sait tout faire.
09:34Il sait prendre de la vitesse combinée avec les autres, faire les bonnes courses pour se rendre disponible dans la surface.
09:39Il montre qu'il peut être un neuf nouvelle génération.
09:42C'est quoi un neuf nouvelle génération, Fred ?
09:45Je vais me répéter le mot que tout le monde emploie aujourd'hui.
09:49C'est un neuf hybride.
09:51L'hybride, c'est le mot...
09:53C'est le faux numéro neuf, c'est le neuf et demi, c'est le joueur qui peut orienter le jeu, c'est le joueur qui est doué, mais qui peut faire jouer aussi l'équipe.
10:02Qui n'est pas forcément, qui ne reste pas ancré devant les deux défenseurs centraux en point de fixation, comme un Olivier Giroud, comme un Marcus Sura.
10:11Techniquement, ça existait déjà.
10:12Le problème, c'est qu'il y avait deux attaquants.
10:13Là, maintenant, on n'est plus qu'avec un attaquant.
10:15Donc, ça fait toujours bizarre d'avoir ce joueur avec...
10:17À chaque fois que j'ai joué, moi, dans toutes les équipes que j'ai jouées, j'ai joué, on a joué avec une seule pointe, à part avec Ilhan.
10:24Il y a plusieurs années, à 10, 20, peut-être 30 ans, on jouait souvent avec deux attaquants.
10:28Je reviens de Manchester, Dwight-Hort, Andy Cole, ces choses-là.
10:31On avait plus 4-4-2 et il y avait toujours un joueur qui venait fixé et un autre qui était toujours un peu...
10:38Qui venait un peu tourner autour.
10:41Là, maintenant, ce qu'on dit ce joueur hybride, c'est qu'on retrouve ce genre d'attaquant, sauf qu'il n'y a plus ce joueur qui fixe.
10:47C'est là où, des fois, ça te paraît bizarre.
10:48Ok, tu te retrouves avec une ligne offensive où, des fois, tu n'as pas d'attaquants qui vont fixer les deux.
10:53Non, parce que ça dépend du plan de jeu du coach.
10:56Parce qu'aujourd'hui, pourquoi ils décrochent ?
10:58C'est parce qu'ils savent qu'ils ont des éliés forts.
11:01À chaque fois...
11:01Il faut surtout en dépassant une fonction.
11:03Parce que si...
11:04C'est ça, c'est ce que je te dis.
11:06Parce que si tu as un joueur qui vient décrocher, après, si tu as des joueurs qui viennent centrer, il n'y a plus personne.
11:13Donc, c'est pour ça qu'il faut toujours des joueurs qui vont aller à des milieux terrains qui vont se projeter.
11:17Parce qu'aujourd'hui, on a de la chance au PSG d'avoir des joueurs qui prennent des latéraux qui vont beaucoup vers l'avant.
11:22Et qui centrent énormément, effectivement.
11:24Donc, derrière ça, tu as quand même des joueurs qui jouent plus haut et qui sont pratiquement obligés de rentrer.
11:29Donc, c'est pour ça, d'ailleurs, un petit clin d'œil, j'aimerais bien que ce soit Désiré Douai qui joue aujourd'hui.
11:34Comme ça, ça laisse l'espace à Hakimi de pouvoir aller vers l'avant.
11:37Après, on verra si c'est lui qui... ou pas.
11:39Mais en tout cas, voilà.
11:40Moi, c'est ce que j'aurais fait.
11:41Maintenant, dans ce nouveau rôle de Dembélé, qui est ce rôle de numéro 9, moi, je ne sais pas si c'est vraiment son job.
11:49Moi, j'aimerais bien avoir plutôt un joueur aussi qui puisse...
11:52Vous pensez de constater que ça marche ?
11:52Ça marche.
11:53Mais moi, j'aime bien aussi d'avoir quelqu'un un petit peu devant, un peu à la Thuram, qui monopolise un petit peu...
11:59les deux défenseurs et puis lui qui tourne.
12:02Mais tu sais que c'est...
12:04Moi, je vais parler en tant que défenseur.
12:05C'est ultra déstabilisant d'avoir un 9 qu'on n'a pas, en fait.
12:09Parce qu'en voulant décrocher avec lui ou le suivre, en fait, c'est là, à partir de ce moment-là, qu'on crée des brèches aussi inconsciemment.
12:14Parce qu'on veut être au marquage, suivre un Dembélé qui décroche ou qui fait des appuis.
12:17Croyez-moi bien que quand on est défenseur, on n'a pas les mêmes appuis du tout et que c'est difficile à suivre.
12:22Donc, moi, je suis...
12:23Il y a beaucoup de communication.
12:24Tu sais que le coach, il va te dire, discute avec ton milieu de terrain, qui c'est qui doit le prendre ?
12:28Allez, dès qu'il passe devant toi, tu le prends.
12:30C'est difficile, hein ?
12:31Ça, c'est quoi déjà, Pierre ?
12:32Ça, c'est quoi, dire qu'il y a quelqu'un à la porte ?
12:34Normalement, il faut que tu l'ouvres la porte.
12:35C'est comme tu veux.
12:36T'as l'impression pas.
12:36Je vais l'ouvrir en me tournant là.
12:38C'est qui ?
12:39C'est qui, mon dernier ?
12:40Il va apparaître là.
12:43C'est qui ?
12:43Non, pour l'instant, c'est le par exemple.
12:44Ah, c'est Giovanni.
12:45Vous êtes invité, Giovanni, à conclure ce thème sur Dembélé.
12:48Elle a dit une connerie, c'est pour ça qu'il a tenté.
12:52Non, non, pour le coup, les gars, je peux même pas surveiller ce que vous dites, parce qu'avec le son de la musique, j'entends pas du tout ce que vous dites en plateau.
13:00Je voulais juste parler du positionnement d'Ousmane Dembélé, parce qu'hier, en fait, on lui a posé la question, il a un peu changé sa réponse.
13:07D'habitude, il dit toujours, non, mais c'est une question de mentalité.
13:10Et hier, il a rappelé quand même que dans ses jeunes années, pardon, à Rennes, il avait une position axiale, qu'il était formé à ce poste-là.
13:17Alors que, bien sûr, il est lié, il est capable de déborder, mais c'est quelque chose qu'il a beaucoup fait aussi dans sa formation.
13:22Donc, il a certains repères, on le sent, et il le dit pas spécialement face caméra ou en conférence de presse.
13:28Mais moi, je trouve aussi qu'il a un gain de lucidité.
13:31Il gère beaucoup mieux ses efforts, et pourtant, Dieu sait qu'il en fait, notamment sur le pressing.
13:35Donc, il gagne en lucidité.
13:37C'est, à mon sens, la grande force de ce repositionnement, c'est qu'il se disperse moins.
13:42Dernier mot sur son état de forme, Giovanni.
13:43Il a eu une blessure musculaire, si vous arrivez à nous entendre, il y a trois semaines environ.
13:48Dans quel état est Dembélé ce soir pour la finale ?
13:53Il est bien, déjà, il est dans une grande détermination.
13:56Mais Saoud, on le sent sur l'état d'esprit.
13:58Il a le bon dosage, c'est-à-dire qu'il a toujours cette légèreté.
14:02Il a aussi son vécu en équipe de France.
14:04Une finale gagnée en 2018, celle perdue en 2022 en finale de Coupe du Monde.
14:08Et physiquement, il est bien.
14:10On l'avait vu, très clairement, sur son entrée au Parc des Princes face à Arsenal.
14:14Il était diminué.
14:15Ça allait mieux face à Reims.
14:17Tous les signaux, que ce soit son entourage et le staff médical du Paris Saint-Germain, disent qu'il est dans une grande forme.
14:22Et ça, c'est rassurant pour la finale face à l'Inter ce soir.
14:26Alors, c'est toujours drôle de voir Giovanni comme ça, crispé, parce qu'il se demande s'il nous entend ou pas.
14:31Ce qu'on va faire, c'est qu'on va parler très doucement.
14:33Oui, doucement, pour le mettre en difficulté.
14:39Vous voyez que c'est la folie aux abords du Parc des Princes.
14:41Est-ce que David nous entend avec des supporters ?
14:44Oui, mais Saoud, on est avec des supporters, là, devant la boutique des supporters.
14:48Alors, évidemment, l'objet qu'on recherche, c'est le souvenir, c'est l'écharpe, notamment PSGNTR.
14:52C'est ça l'idée ?
14:53Oui, exactement, pour marquer la soirée et surtout gagner, espérer que ce soir, on gagne pour le moins.
15:02Parce qu'on a vraiment tous envie de gagner, je pense.
15:04Et les gars, ce soir, on va gagner ou pas ?
15:05Oui !
15:08Alors, voilà l'idée, évidemment, de garder un souvenir à l'écharpe qui deviendrait collector, à l'écharpe PSGNTR.
15:12Oui, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
15:13C'est ça, pour avoir un souvenir de cette belle soirée.
15:16Mais bon, franchement, au final, tant qu'on gagne, moi, qu'on ait l'écharpe, pas l'écharpe, c'est pas grave.
15:20Ce qu'il faut, c'est qu'on gagne.
15:21Donc, les gars, ramenez-nous la coupe, ramenez-nous, ramenez-nous la coupe, les gars, ramenez-nous la coupe.
15:26Merci.
15:27Un peu plus, il fait la causerie d'avant-match.
15:32L'ambiance autour du Parc des Princes, elle est folle depuis le début de l'après-midi.
15:36On continue d'en profiter juste après une courte pause.
15:38On est ensemble jusqu'à 18h et l'équipe de Greg dans cette journée spéciale finale de cette Ligue des Champions entre le PSG et l'Inter.
15:45Et ça durera jusqu'à 3h du matin.
15:47Merci d'être avec nous pour profiter de cette journée historique, on l'espère, pour le football français.
15:51A tout de suite.
15:51Sous-titrage Société Radio-Canada
15:57Merci.
15:58Merci.
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