Vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupe avec le PSG en 1996, Laurent Fournier évoque l'approche des deux finales européennes qu'il a disputées et met en avant le collectif et l'état d'esprit de l'équipe de Luis Enrique cette saison.
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00:00Stressante, au départ, parce qu'on s'attend à pas mal de choses, mais j'avais vécu ça avec Marseille en 91, donc j'étais préparé.
00:09On essaye de déstresser, d'être concentré sur notre sujet, ce que nous a demandé l'entraîneur de faire pendant ce match-là.
00:19Après, c'est surtout essayer de discuter, d'oublier un peu la pression de ce match-là.
00:23Pas faire comme j'ai fait à Marseille, où ça a été très compliqué. Première finale de Ligue des Champions contre l'Étoile aux Jeux Belgrade, où on se met énormément de pression, où est-ce qu'on va être à la hauteur ou quoi.
00:34Je pense que c'est qu'un match au football. C'est ce qu'on avait fait avec le Paris Saint-Germain, où le coach Luis Fernandez, on n'était parti que deux jours avant et c'est beaucoup mieux.
00:44Beaucoup de clubs français ont gagné les Coupes d'Europe, on l'a vu, il y a Marseille et le Paris Saint-Germain, mais on est contents parce qu'on a fait le job.
00:53Mais le job, il a été fait aussi avant avec les qualifications, où on a été performants.
00:57Moi, je me rappelle des matchs à Parme contre la Corogne, où il fallait être très très très bon contre les équipes espagnoles et italiennes.
01:05Mais on l'a fait. Après, la finale, c'est beaucoup de stress, c'est beaucoup de gestion, mais il faut être présent au moment.
01:16Tout ce qui s'est passé, le bus, le départ de Paris, l'arrêt sur l'autoroute où on mange des frites, alors que c'est interdit pour les footballeurs.
01:30Mais au moins, il y avait beaucoup d'envie et de détermination.
01:34Et puis, cette solidarité. Je crois qu'on avait loupé pas mal de trucs en championnat.
01:38Et là, on avait retrouvé vraiment une belle équipe et une belle cohésion.
01:42Et le matin, au petit déjeuner, on sentait les visages tendus de la part des joueurs et puis aussi de la part des dirigeants.
01:54Très très content.
01:55Parce que, sincèrement, depuis cette année, avec Louis-Henriquet, on a retrouvé une équipe.
02:01On n'a pas retrouvé des joueurs individuels qui sont capables de faire la différence.
02:07Et là, franchement, vu par rapport à leur performance et leur envie et leur détermination de vouloir gagner les matchs, chapeau.