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  • 30/05/2025
Vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupe avec le PSG en 1996 et de la Coupe de France à trois reprises (1985 avec Monaco, 1993, 1995 avec le Paris-SG), Daniel Bravo apporte est un spécialiste des finales. Il décortique comment aborder un tel événement avant celle de Ligue des champions entre le PSG et l'Inter Milan (samedi à 21 heures).

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Sport
Transcription
00:00La différence surtout c'est qu'on se rend compte de l'importance du match, on sait qu'il ne faut pas se louper, en général c'est le cas pour des finales, même quand je me rappelle j'ai eu la chance de jouer 4 finales de Coupe de France et d'en gagner 3, une avec Monaco et deux avec Paris.
00:19Donc c'est surtout un jour particulier où on se prépare tout particulièrement, on se concentre, on se repose bien pour surtout ne pas passer à côté de son match et ne pas avoir de regrets.
00:33Donc c'est en ça que c'est particulier, l'approche elle est presque la même, sauf qu'il y a une concentration qui est décuplée, une motivation qui est décuplée et avec l'expérience on s'aperçoit qu'il faut surtout jouer le match avec le meilleur état d'esprit possible, sans s'emballer, sans vouloir en faire trop.
00:56Voilà, ce qui est difficile c'est que dans ces matchs importants c'est de rester soi-même et de réussir à faire un grand match grâce à ça en restant soi-même.
01:07Pas de gros souvenirs, la seule chose dont je me souviens c'est qu'on était très décontractés, bizarrement je pense que c'est l'expérience quand même des grands rendez-vous parce que l'année d'avant on avait perdu en demi-finale de Ligue des Champions face au Milan,
01:22donc les grands rendez-vous ça nous connaissait quand même, on avait eu de belles expériences en Coupe d'Europe et c'était un peu toujours le même groupe, donc on se connaissait par cœur
01:33et ça rigolait plutôt qu'autre chose, il n'y avait pas de crispation, on n'avait presque pas l'impression qu'il s'agissait d'une finale et ça c'est plutôt bon signe.
01:45Je n'ai pas de conseils à donner, disons que je me rappelle qu'on est arrivé nous en finale dans une période délicate parce qu'on avait perdu le championnat juste avant en ayant deux matchs à domicile
01:57et qu'on a presque offert le titre à Auxerre alors qu'on avait fait la course en tête tout le long de la saison, donc on n'était pas bien mentalement
02:08et donc on n'abordait pas cette finale dans les meilleures conditions, finalement ça s'est bien passé, c'est vrai que les dirigeants ont eu l'idée de faire venir Yannick Noah
02:24pour travailler sur les têtes parce qu'on en avait besoin et que Louis s'est resté le maître technique jusqu'au bout et que cette victoire on la doit à Louis
02:34mais je veux dire par là qu'on s'est présenté dans des conditions un peu difficiles alors qu'aujourd'hui je n'ai pas de conseils à leur donner
02:42parce que quand on voit leur parcours en Ligue des Champions dans des grands matchs en éliminant ou en battant trois, même quatre équipes anglaises
02:50c'est un exploit quand même assez exceptionnel, donc faire pareil, ils sont en pleine confiance, il n'y a pas de blessés
02:59l'entraîneur est quelqu'un qui transmet de la tranquillité, on le voit, donc leur conseil c'est faites comme d'habitude
03:09mais gagnez-la cette fois
03:11Je ne pense pas, j'ai eu l'occasion d'être à la demi-finale au retour invité par Marcus Thuram et Lilian Thuram à San Siro
03:26et j'ai vu une grande équipe de l'Inter, il ne faut pas oublier qu'ils ont joué la finale il y a deux ans
03:33il y a pas mal de joueurs qui l'ont joué, donc il y a l'expérience de ce rendez-vous
03:37c'est une équipe mature, maligne, avec de grands joueurs, l'attaque avec Marcus Thuram, Lautaro Martinez, c'est redoutable
03:47et donc pour moi c'est du 50-50
03:50et il faudra que Paris fasse un grand match si elle veut s'imposer
03:57Je dirais enfin, parce que nous c'est vrai que c'est bien ce qu'on a fait, on a gagné une coupe d'Europe
04:03là c'est la grande coupe, la coupe aux grandes oreilles
04:07et c'est vrai que les Marseillais resteront à jamais les premiers
04:12on espère que derrière il y aura des clubs français
04:15et là Paris a encore l'occasion de le faire
04:16donc depuis le temps qu'on attend ça, je souhaite de tout cœur que Paris le fasse

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