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  • 28/05/2025

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00:00Je voulais vous faire écouter deux, trois réactions et puis on entamera la discussion ensemble.
00:04Yannick Noderre, par exemple, qui est ministre de la Santé, il était ce matin sur France Info et lui, il propose de faire des économies. Écoutez-le.
00:11Le premier des leviers, c'est essayer de faire des économies et je crois que ça, c'est quelque chose d'extrêmement important.
00:16Il faut absolument que nous maîtrisions nos dépenses. Nous sommes les champions du monde de la dépense.
00:22Donc tout le monde, collectivement, est favorable à limiter la dépense, mais personne dans son secteur.
00:26Bon, j'entends ça depuis tellement d'années de baisser la dépense qu'effectivement, je n'y crois plus.
00:34Jérôme Gued, j'étais ce matin avec Sonia Mabrouk, je rappelle, qui est député socialiste de l'Essonne.
00:39Mais le premier effort, c'est celui de la lucidité.
00:41Quand on a une situation de déficit, Bayrou est trop vieux politique, au sens d'ancienneté, pour ne pas se poser la question de comment on en arrive là.
00:51Comment on en arrive là ? Le gouvernement auquel il appartient soutient un président de la République qui est en place depuis sept ans.
00:56Et donc moi, j'ai l'honnêteté, et c'est le premier effort, de regarder d'où vient le déficit.
01:02Un déficit, c'est quoi ? C'est des dépenses supérieures à des recettes.
01:06L'honnêteté intellectuelle consiste à dire que le gouvernement, depuis sept ans, a organisé une baisse.
01:12Et c'était méthodique, une baisse des recettes.
01:14Ça fait partie des... Et les baisses des recettes, c'est quoi ?
01:16C'est les baisses d'impôts pour une certaine catégorie de la population, pas pour tous les Français,
01:21et des baisses de cotisations sociales, parce qu'on a multiplié des exonérations de cotisations sociales.
01:26Bon, on connaît les mesures de Jérôme Guège, qui est socialiste, c'est d'augmenter les impôts.
01:31Il ne sait faire... Son camp ne sait faire que ça.
01:34J'observe qu'en Italie, avec Mme Mélonie, d'abord, le PIB italien est passé devant nous.
01:39Mme Mélonie, dont on expliquait que ce serait un drame au pouvoir, ça marche mieux que la France.
01:46Je ne peux que le constater. Et les impôts baissent en Italie.
01:51Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement National, il était ce matin sur Sud Radio.
01:55Que dit-il de l'argent ?
01:56Les dépenses ne sont pas pilotées. Que ce soit, par exemple, sur l'immigration, évidemment.
02:00L'immigration légale et clandestine, elle n'est pas pilotée.
02:03500 000 personnes sont entrées sur notre territoire, on n'en a pas besoin, et ça nous coûte très cher.
02:07Donc, je suis désolé, la France n'a plus le luxe de pouvoir accueillir 500 000 personnes par an.
02:12Et donc, nous sommes ce matin avec Sylvain Maillard, qui va pouvoir réagir sur tous ces sujets.
02:16Je rappelle que vous êtes député ensemble pour la République de Paris,
02:19mais effectivement, vous êtes proche de Gabriel Attal.
02:21Et Mme Brown-Pivet, elle est montée au créneau pour défendre le bilan macroniste.
02:26Et le bilan macroniste est attaqué principalement par Gabriel Attal.
02:30Et Gabriel Attal, il est dans votre mouvement.
02:32Et qu'a-t-il dit, Gabriel Attal ? Moi, je suis tombé de ma chaise.
02:35Il dit, la délinquance et les trafics continuent d'empoisonner la vie de nos concitoyens.
02:39Les Français n'ont pas confiance en notre justice et notre immigration n'est pas pilotée.
02:43Et il dit surtout cette phrase que je trouve folle.
02:46Je reconnais que notre parti ne s'était jamais emparé de ces questions-là.
02:51Je le fais désormais sans aucune ambiguïté.
02:53Il dit, mon parti, qui est également le parti d'Emmanuel Macron,
02:57n'a jamais réfléchi, ne s'est jamais emparé des questions de délinquance et de trafics.
03:04Mais, pardonnez-moi, M. Maillard, c'est quoi la définition d'un parti politique ?
03:07On reviendra sur les finances, après.
03:10Si vous voulez.
03:11Mais c'est quoi la définition d'un parti politique ?
03:13Si un parti politique ne réfléchit pas et ne propose pas des idées, il fait quoi ?
03:17En fait, vous faites quoi autour d'une table ?
03:19Pascal Praud, le parti Renaissance et la République en marche,
03:23s'est constitué et s'est organisé.
03:26D'abord, c'était très longtemps un mouvement.
03:27S'est constitué et organisé pour accompagner la politique d'Emmanuel Macron et du gouvernement.
03:33Et donc, l'objectif, moi j'en fais partie depuis le début,
03:37l'objectif est d'accompagner.
03:39Évidemment que nous réfléchissons, on travaille.
03:41Yael Brown-Pivet tout à l'heure présentait des choses.
03:44Pardonnez-moi, non, c'est pas ce que dit Gabriel.
03:45C'est moi terminer, sinon je...
03:46Je suis obligé de vous interrompre.
03:48Gabriel Attal dit, je reconnais que notre parti ne s'était jamais emparé de ces questions.
03:53Donc, je termine juste là-dessus, et le parti ne travaillait pas sur la structure même
04:00des idées que nous devions porter.
04:04C'était travailler à l'Assemblée Nationale, c'était travailler directement...
04:07Je l'assure, vous allez me faire rire.
04:09Vous ne travaillez pas sur les idées que vous portez.
04:11Mais vous savez quoi ? Dans un parti politique, il y a deux choses.
04:13Ou bien...
04:14C'est extraordinaire comme réponse.
04:16Vous voulez la vérité ou pas ?
04:18Vous ne travaillez pas sur les idées que vous portez ?
04:20Le parti, à l'origine, pour accompagner Emmanuel Macron, n'était pas constitué pour dire
04:27que nos militants ne travaillaient pas forcément sur des idées municipales, par exemple, si.
04:31Mais d'un point de vue national, non.
04:33Et donc, c'est vrai que depuis...
04:34D'abord, un, on a perdu les élections législatives.
04:37Évidemment, si vous ne travaillez pas sur les idées...
04:39Réorganisez le parti parce que nous ne sommes plus au pouvoir, tout simplement.
04:42On accompagne le pouvoir, mais on n'est plus au pouvoir.
04:44On marque une pause.
04:44Et donc, on s'organise au fur et à mesure, et on travaille dessus.
04:47Et il y a des conventions thématiques.
04:48Et là, je peux vous assurer que ça faut se faire.
04:50Maintenant, ça faut se faire.
04:51Bon, il est un peu tard, ça fait huit ans qu'Emmanuel Macron...
04:54Non, mais on n'a pas rien fait, Pascal Praud.
04:55Vous m'avez invité combien de fois ?
04:56On a discuté.
04:57On a porté un son nombre de lois sur lesquelles on a travaillé, entre autres sur l'immigration,
05:03sur la justice, sur plein de choses.
05:05Ça ne veut pas dire qu'on ne travaille pas.
05:06On travaille au sein du parti.
05:07Mais par contre, les députés ont toujours travaillé dessus.
05:09Mais j'entends bien, mais la France...
05:10Et les électeurs qui nous ont choisi, ont choisi...
05:13La France, huit ans de macronisme.
05:15La France est en faillite.
05:17On va en venir dessus, sur ce sujet.
05:1911h26, à tout de suite.
05:20Et si vous voulez échanger avec notre invité, Sylvain Maillard, député ensemble pour la République de Paris.
05:2501-80-20-39-21.
05:27C'est le numéro du standard d'Europe 1.
05:29Il est 11h27.
05:30Vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
05:3111h-13h.
05:32Pascal Praud sur Europe 1.
05:34Et nous sommes donc avec Sylvain Maillard et les députés ensemble pour la République de Paris.
05:40Et nous évoquons évidemment tous ces thèmes d'actualité,
05:43toutes ces prises de pouvoir,
05:45toutes ces prises de parole, pardon,
05:47et prises de pouvoir, pourquoi pas, un jour de Gabriel Attal.
05:50Et effectivement, je m'étonnais que M. Attal puisse dire que dans un parti,
05:56sur des sujets aussi importants, la délinquance et les trafics,
06:00qui continuent d'empoisonner,
06:02le parti ne s'était, je répète,
06:04je reconnais que notre parti ne s'était jamais emparé de ces questions-là.
06:08Donc comprenez les Français,
06:10et comprenez ce que je ressens moi,
06:13je dis mais en fait ce sont des amateurs ces gens-là.
06:16Voilà ce que je me dis.
06:17J'ai affaire à des amateurs,
06:19puisqu'on parle matin, midi et soir sur nos antennes de ça,
06:21et j'ai des hommes politiques qui disent,
06:23oui je reconnais...
06:24Non, non, non, c'est pas ça que vous êtes en train de dire,
06:25vous êtes en train de parler du parti,
06:27mais les hommes politiques,
06:28on fait quoi à l'Assemblée ?
06:30Vous croyez quoi que dans nos réunions de groupe,
06:31on travaille sur quoi ?
06:32Sur les textes qu'on a porté depuis 8 ans ?
06:33C'était à l'Assemblée, vous en avez parlé,
06:35mais pas dans le parti.
06:35Mais pas qu'on en a porté,
06:36on les a portés les textes.
06:37Vous êtes d'accord ou pas d'accord,
06:38vous en a parlé tout à l'heure.
06:40Mais que le parti en lui-même,
06:41dans la structure même du parti...
06:42C'est vrai que c'était un mouvement,
06:43ce n'était pas un parti,
06:44c'était un mouvement,
06:45et qui accompagnait une action politique,
06:46et qui n'était pas organisée pour...
06:49Et ce qui est très dangereux,
06:50pour porter des sujets, c'est vrai.
06:51Ce qui est très dangereux,
06:52M. Maillard,
06:53c'est que non seulement
06:54vous n'avez jamais parlé,
06:58ou vous ne vous êtes pas emparés
06:59de ces questions-là,
07:00mais ceux qui s'en sont emparés,
07:02vous les traitez de fascistes.
07:04Pardonnez-moi de le dire comme ça.
07:06C'est ça la difficulté,
07:07c'est que ceux qui risent...
07:08Vous avez le droit de dire
07:09que vous n'êtes pas d'accord,
07:10et que vous ne trouvez pas ça bien,
07:10et vous avez raison,
07:11c'est votre droit,
07:12on est en démocratie.
07:13Par contre, nous dire
07:14que nous n'avons pas travaillé
07:15depuis 8 ans,
07:16vous pouvez dire
07:16qu'on n'a pas eu de résultats,
07:17je vous entends.
07:18Mais dire que nous n'avons pas
07:19travaillé depuis 8 ans...
07:20Mais vous avez pointé du doigt
07:21les autres !
07:21Il parle de ce qu'était
07:23le mouvement...
07:25Alors, arrêtez de nous dire
07:27de mettre tout le monde
07:28dans le même globe,
07:29ça ne sert à rien,
07:29c'est de la polémie pour la polémie.
07:30Passons, si vous voulez,
07:31à autre chose.
07:32Mais ceux qui disent
07:33qu'il y a islamisation de la France,
07:36qu'il y a ensauvagement de la France,
07:39que la France est en train...
07:40Qu'est-ce que vous dites souvent ?
07:42Qu'est-ce qu'a dit,
07:43par exemple,
07:43M. Macron ?
07:45On a le sentiment
07:46que tout cela
07:47n'est pas pris
07:50à la mesure
07:51de la difficulté.
07:52C'est ça que les Français ressentent.
07:56Quand on a entendu...
07:57Pascal Pro,
07:58vous m'avez gentiment invité,
07:59je viens régulièrement
08:00à votre micro,
08:01j'essaye d'avoir une parole
08:02la plus libre possible.
08:04Vous dire que,
08:04oui, on a une difficulté
08:05avec l'islam radical,
08:06il me semble être venu
08:07pendant un certain nombre d'années,
08:10vous dire qu'il y a
08:10des difficultés très concrètes
08:12pour plein de nos concitoyens,
08:13pas uniquement de ce qu'on entend
08:14dans les différents journaux,
08:18des difficultés, par exemple,
08:19dans les entreprises,
08:20avec des revendications
08:22extrêmement fortes.
08:23On en parle très peu
08:24dans les micros, d'ailleurs.
08:25Mais pourtant,
08:25nos concitoyens,
08:26ils le vivent au quotidien
08:26parce qu'ils vont bosser.
08:27Ils voient bien ce qui se passe.
08:29Ils voient bien
08:29que les revendications
08:30qu'on n'avait pas
08:30il y a des années maintenant,
08:32y compris dans les petites PME,
08:34on demande une salle de prière.
08:37Au moment du Ramadan,
08:39on a des collaborateurs
08:41qui ont du mal à travailler
08:41parce qu'ils font beaucoup,
08:43beaucoup plus,
08:44ils font du Ramadan
08:44qu'on a de plus en plus
08:46des collaborateurs
08:47ou des collaboratrices
08:49qui arrivent voilées,
08:50ce qu'on n'avait pas auparavant.
08:51Donc, vous dire
08:52je suis venu plusieurs fois
08:53à votre micro
08:54et au micro d'Europe
08:55à en parler,
08:55vous n'avez pas l'impression
08:56que je découvre le sujet.
08:58Moi, j'ai une particularité
08:58par rapport à beaucoup d'autres,
08:59c'est que je continue
09:00mon activité professionnelle.
09:01Vous le savez très bien.
09:02Et donc,
09:03je vis beaucoup de choses
09:04et qui ne sont pas...
09:05Moi, je suis heureux
09:06de venir face à votre micro
09:08et commenter
09:08mes collègues députés
09:13ou présidents de partis.
09:14Je vous dis juste,
09:15c'est une réalité.
09:16Nous avons des vraies difficultés.
09:17Une vraie difficulté
09:18avec l'islam politique,
09:20pas qu'en France.
09:20Mais est-ce que vos solutions
09:21sont audibles aujourd'hui
09:25après huit ans de Macronie
09:26ou manifestement ?
09:28Ça, ce sont les électeurs
09:29qui le décident.
09:29J'entends ce que vous dites,
09:30mais ça, ce sont les électeurs
09:31qui le décident.
09:32Pour le moment,
09:32pendant deux ans,
09:33on est encore jusqu'à
09:34l'élection présidentielle,
09:35on doit agir,
09:36faire des propositions.
09:37C'est ce qu'on fait
09:38à travers nos conventions.
09:41On est d'accord,
09:41on n'est pas d'accord.
09:42Il faut mettre les sujets
09:43et puis ce qu'on peut porter
09:44immédiatement
09:44à l'Assemblée nationale
09:45ou au Sénat,
09:46il faut le faire tout de suite.
09:47C'est-à-dire qu'on ne va pas
09:48rester pendant deux ans
09:48à rien faire,
09:49il faut qu'on puisse avancer.
09:50Mais je crois que c'est
09:51une prise de conscience générale
09:52de ce qui se passe.
09:53Il y a beaucoup de choses
09:54sur lesquelles on ne voulait pas parler,
09:56on dit non,
09:56ça va passer au fond.
09:58J'ai le sentiment,
10:00à titre personnel,
10:01vous pouvez me faire
10:02le procès de généralité,
10:04mais j'ai l'impression
10:05de ce que je viens de vous dire,
10:06je l'ai dit plusieurs fois
10:08à beaucoup de micros
10:09et y compris le vôtre.
10:10Sauf, Sylvain Maillard,
10:11que certains ont averti,
10:13et je le répète,
10:14ils étaient soit
10:15traité d'extrême droite,
10:17soit on leur disait,
10:19vous noircissez le tableau.
10:22Hier encore,
10:23on a passé sur cette antenne
10:25une universitaire,
10:27Madame Tisse Saint-Jean,
10:28qui explique que le rapport
10:29sur les frères musulmans
10:31est exagéré,
10:32qui explique que les chiffres
10:33de l'insécurité ne sont pas bons,
10:35que les chiffres de l'immigration
10:36ne sont pas bons.
10:37Elle est universitaire,
10:38cette dame-là.
10:39Donc, elle participe au déni.
10:41Alors,
10:41qu'est-ce que vous proposez aujourd'hui ?
10:44Par exemple,
10:45on va prendre les sujets
10:45à l'immigration.
10:47Est-ce que vous dites
10:48des choses assez simples ?
10:50Plus aucune régularisation
10:52sur le sol de France.
10:54Voilà une mesure très simple
10:55que vous pourriez prendre
10:57dans votre voie.
10:59Et vous allez encore me dire non.
11:01Je vais vous dire
11:01ce que nous voulons,
11:02c'est que l'immigration,
11:03elle soit sous le prisme
11:04du travail.
11:05En fait,
11:06en France,
11:07pour nous,
11:07la grille de lecture,
11:08c'est le travail.
11:09Quand vous venez bosser
11:10en France,
11:11on est de faire fonctionner
11:11notre système,
11:13payer les cotisations,
11:14c'est le travail.
11:15Vous savez combien ?
11:15C'est moins de 30 000 personnes.
11:17Mais sauf qu'après,
11:18c'est le regroupement familial.
11:20On va aller poste par poste.
11:22Le regroupement familial,
11:23un peu plus de 90 000 personnes,
11:25en fait,
11:25c'est quoi ?
11:26C'est souvent des Français
11:27qui, en fait,
11:28font revenir leur conjoint
11:29ou conjointe
11:31de l'étranger.
11:31Donc, question,
11:33est-ce qu'il faut faire
11:33ou pas faire ?
11:34Quand vous regardez,
11:35je dirais,
11:36à l'unité,
11:37personne par personne,
11:38vous me dire,
11:38non, mais celle-là,
11:39je peux, celle-là,
11:39c'est normal,
11:40c'est logique.
11:41Donc, c'est la grande difficulté.
11:42Il y a deux points
11:42qui me semblent essentiels.
11:44Un, c'est les étudiants.
11:47Moi, je pense,
11:47et nous portons...
11:48Moi, je pense que les étudiants,
11:49là-dessus,
11:50on ne fait pas ce qu'on doit faire.
11:52C'est-à-dire qu'on ne suit pas.
11:54Une fois qu'ils ont obtenu
11:55le droit de venir en France,
11:57on ne regarde pas
11:57s'ils continuent à être étudiants.
11:58Mais ça s'appelle
12:00une pompe aspirante ?
12:01Un point...
12:02Mais beaucoup repartent.
12:03Mais un,
12:04il y a deux points,
12:04Pascal Praud,
12:06qui sont embêtants.
12:07Un, on ne regarde pas
12:08s'ils restent,
12:09on ne regarde pas
12:09s'ils suivent effectivement
12:11leurs études.
12:12Deux, en fait,
12:13on ne regarde pas
12:13les études qu'ils font.
12:15Quel est l'intérêt pour nous,
12:16pour l'université française,
12:17qui est déjà surchargée,
12:18d'accueillir des étudiants
12:19qui, en fait,
12:20choisissent ce qu'ils veulent faire ?
12:21On n'a pas de projet
12:22forcément pour eux,
12:23on espère qu'ils vont
12:23retourner dans leur pays
12:24pour porter la main.
12:26Moi, je pense qu'il faut
12:26être beaucoup plus dur là-dessus.
12:27Oui, mais ça veut dire quoi,
12:28précisément ?
12:29C'est-à-dire qu'il faut
12:29qu'il y ait,
12:30un, on suive les étudiants
12:31étrangers qui ont déjà,
12:32à l'heure actuelle,
12:33sont sur le sol français
12:34en disant,
12:34est-ce qu'ils sont vraiment étudiants ?
12:36S'ils ne sont plus étudiants
12:36et qu'ils ne sont plus éligibles,
12:38ils repartent dans leur pays.
12:39Deuxième chose,
12:40on n'accueille plus
12:41d'élèves étrangers étudiants
12:43si on n'a pas un projet,
12:44un objectif pour eux.
12:45Est-ce que c'est pour
12:46qu'ils ramènent de la connaissance
12:47dans leur pays ?
12:48Pourquoi pas ?
12:48Est-ce qu'ils vont rester en France
12:49pour des compétences ?
12:50Je pense que vous ne vous en sortirez pas
12:52avec ce que vous dites
12:54de suivre tout ça.
12:55Il faut des solutions radicales
12:57parce que vous n'avez pas
12:57les moyens de suivre.
12:58Donc, vous devez peut-être dire
13:00pendant trois ans,
13:00il n'y a plus un étudiant étranger
13:02qui arrive sur le sol de France.
13:03Voilà ce que,
13:04modestement, je pense.
13:05Vous n'y arriverez pas.
13:07Ce que vous êtes en train de me dire,
13:08c'est une usine à gaz.
13:09Vous croyez que des administratifs français
13:11vont suivre le projet,
13:13regarder le dossier ?
13:14Mais c'est impossible.
13:15Mais non, ce n'est pas vrai.
13:16Mais ce n'est pas vrai.
13:16Je ne suis pas d'accord, Pascal Praud.
13:18C'est pour ça qu'en fait,
13:19ça n'arrive pas.
13:19Mais pourquoi ça n'arrive pas ?
13:20Parce qu'en fait,
13:20on ne leur demande pas de le faire.
13:22Mais vous n'y arriverez pas.
13:23Je ne suis pas d'accord avec vous,
13:25Pascal Praud.
13:25Vous n'êtes pas d'accord,
13:26mais moi, je vois les résultats.
13:27Alors, il est 11h40.
13:28Sur l'immigration,
13:30on marque une pause sur l'immigration.
13:31C'est très simple.
13:32Tu as deux ou trois mesures
13:33qui sont très simples.
13:34Les demandeurs d'asile
13:35qui sont sur le sol de France,
13:37pendant que leur dossier est traité,
13:39je crois qu'il y en a
13:40pour une dizaine de mois,
13:41déjà, ils n'ont plus d'allocation.
13:43Comme ça, c'est une pompe aspirante
13:45que j'enlève.
13:46Je ne sais pas si vous êtes d'accord ou pas.
13:48Je ne donne plus d'allocation.
13:50Ils en ont une.
13:50Vous pouvez revenir dessus.
13:52J'entends ce que vous dites.
13:53La seule chose,
13:54moi, ce que je voudrais,
13:54c'est que ceux où on est à peu près sûr
13:56qu'ils vont avoir le droit de rester,
13:58qu'ils puissent commencer déjà à travailler.
13:59Moi, je pense qu'il faut regarder
14:00travail, travail, travail.
14:01Mais comment vous pouvez être sûr
14:02qu'ils en a...
14:03Alors, si vous êtes en train de me dire...
14:06Par exemple, les Afghans,
14:0790-95% d'entre eux
14:09auront le droit d'asile.
14:10On peut être contre le droit d'asile
14:12pour les Afghans,
14:13mais les Afghans, par exemple,
14:14concrètement, auront le droit d'asile.
14:15Si vous me dites qu'il y a déjà
14:16des gens sur le sol de France
14:18dont on sait qu'ils n'auront pas l'asile
14:21mais qui sont quand même sur le front.
14:22Non, ce n'est pas ça que je vous dis.
14:23Je vous dis l'inverse.
14:24Je dis ceux où on est à peu près sûr
14:25qu'ils auront le droit d'asile
14:26qui commencent à bosser tout de suite.
14:27D'ailleurs, c'est souvent...
14:28C'est ce qu'ils demandent déjà.
14:30Pourquoi on donne une allocation ?
14:32Parce qu'en fait,
14:32on les empêche de travailler.
14:33C'est pour ça.
14:34J'ai peur qu'aujourd'hui,
14:38ces sujets demandent,
14:39hélas, au moins pendant 4-5 ans
14:41des solutions radicales.
14:43Ce n'est pas le cœur du déficit public
14:45qu'on soit d'accord sur ces suventions.
14:47En fait, on n'y arrive jamais
14:48parce que ce n'est jamais le cœur.
14:49Mais moi, j'ai plein d'idées.
14:50C'est comme les autorités administratives indépendantes.
14:54Ça n'existait pas avant 78.
14:57C'est un scandale d'État,
14:58les autorités administratives indépendantes
14:59parce qu'il y a des ministères pour ça.
15:01Il y en a, je crois, 16.
15:02Ça ne sert absolument à rien.
15:04Ça a été fabriqué pour les petits hommes gris
15:06qui se sont fait un régime aux petits oignons.
15:10C'est pour eux.
15:11Ça n'a pas, comment dire,
15:12avant 78,
15:13il n'y avait pas d'autorité administrative indépendante
15:16dans ce pays.
15:16C'est vrai, mais on disait
15:17que c'était le pouvoir politique
15:19qui décidait des choses
15:20et que ce n'était pas bien.
15:21Mais c'est le pouvoir politique de décider.
15:23C'est les Français qui disent,
15:24en un moment, on dit,
15:24il faut que ce soit des décisions indépendantes
15:27du pouvoir politique.
15:28Et maintenant, vous me dites l'inverse.
15:30Moi, j'entends.
15:30Ça fait un débat.
15:31Eh bien, nous n'en sortirons pas.
15:33Il est 11h43.
15:34Et si on peut prendre Adeline après la pause,
15:39on est quelqu'un au téléphone.
15:40On va prendre Adeline.
15:42Et si comme Adeline,
15:43vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
15:45A tout de suite sur Europe 1.

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