Quelle anecdote résume le mieux Djibril Cissé ? - L'Équipe du Soir - extrait

la chaine L'Équipe

27/05/2025

Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 27/05/2025.

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Sport

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00:00Gibril Sissé, le jubilé de Gibril Sissé ce soir à Auxerre en direct sur la chaîne L'Équipe.

00:05Nous donne l'occasion de lui faire un petit clin d'œil appuyé.

00:08Quelle est l'anecdote que vous retenez de Gibril Sissé ?

00:10Si je vous dis Gibril Sissé, quel est le premier souvenir ?

00:12Premier de cordée, Bernard Lyon, si je vous dis Gibril Sissé, vous m'avez tout de suite dit comme ça, résilience.

00:20Oui, c'est dans mon contrat ça ?

00:22Non, c'est une image que je garde de Gibril, c'est une image du 7 juin 2006.

00:26J'étais au stade Geoffroy-Grichard, il faisait le dernier match de préparation L'Équipe de France à la Chine.

00:31Puis sur une accélération, il tombe et l'image elle est terrible.

00:35Il se fait fracture le tibia perronné de la jambe droite.

00:37Moins de deux ans après s'être cassé le tibia perronné de la jambe gauche.

00:41C'est assez incroyable.

00:42Et c'était une image terrible parce que ça lui a coûté la Coupe du Monde.

00:46Entre temps, il était revenu à force de travail, d'abnégation.

00:49Il avait pu rentrer au final de la Ligue des Champions.

00:51Ce fameux final extraordinaire entre Liverpool et Milan à la Tatour en 2005.

00:57Il avait même marqué son tir au but.

00:59Et je trouve que c'est un formidable joueur, mais c'est une leçon de vie et de courage.

01:05Parce que se remettre de deux blessures aussi graves en si peu de temps et de pouvoir continuer sa carrière.

01:09Alors après, vous allez me dire, s'il n'avait pas eu ces deux blessures, peut-être qu'il aurait fait encore une plus grande carrière.

01:14Moi, je suis comme le philosophe, c'est deviens ce que tu es.

01:16C'était son destin, c'était son karma.

01:19Et finalement, derrière, il s'est encore relevé une seconde fois.

01:22C'est une histoire qui était très terrible.

01:23Je me rappelle que même dans la nuit, ils n'avaient pas pu l'opérer parce que sa jambe était vraiment en très sale état.

01:29Et on a eu tout très peur pour lui.

01:30Dans ce moment-là, il a rejoué.

01:31Il a poursuivi sa carrière encore pendant des années.

01:34Il est devenu une idole en Grèce.

01:37Il a accompli son rêve de jouer à Marseille, etc.

01:39C'est pour ça que je dis que c'est une formidable leçon de vie, donc de résilience.

01:43Nabil, vous, c'est un souvenir de spectateur au Parc des Princes.

01:49PSG Osserre, on est le 10 février 2001.

01:52Il s'offre un doublé, mais ce n'est pas forcément ses buts.

01:55Pas forcément ses buts, c'est autre chose.

01:58Qu'est-ce que vous retenez de ce match-là, gagné par Osserre 4 à 0 ?

02:01Moi, ce match-là, il m'a marqué.

02:03D'ailleurs, quand il est venu sur le plateau de l'équipe du soir, la première fois, il était président.

02:06Je lui ai tout de suite rappelé ce match-là.

02:07C'est parce qu'il avait mis un bouillon, comme j'en avais rarement vu, à Pochettino,

02:11qui venait d'arriver du côté du Paris Saint-Germain.

02:14Il l'avait tout simplement dévasté et il avait mis un doublé.

02:19Et puis, c'est vrai qu'il y avait aussi la performance de l'Agi Osserre qui était venue s'imposer 4 à 0.

02:24Et moi, dans mon esprit, quand j'étais gamin, Sissé, c'est comme Mbappé pour ceux d'il y a quelques années.

02:29C'était une fusée, quoi, en fait.

02:30J'ai vu une fusée au Parc des Princes.

02:33Voilà le souvenir que j'ai, quoi.

02:35Une émotion de foot.

02:36Alors, Sébastien, vous, c'est un souvenir, on va dire, plus contrasté.

02:39Si aujourd'hui, Djibril, on va dire, travaille dans les médias, vous, vous l'avez un peu, comme on dit, opéré.

02:46Et ce n'était pas le meilleur client de la Terre.

02:48Non, mais ce n'est pas un souvenir du tout contrasté.

02:51J'étais très ému ce soir.

02:53Et j'aime beaucoup la personne qui est devenue Djibril.

02:57Et c'est une vraie jolie personne.

02:59Et c'est vrai que moi, je l'ai connu quand il était très jeune.

03:03Il était à la JOCR.

03:05Et c'était un enfant.

03:06Mais c'était un enfant star, déjà.

03:07Il était excentrique, déjà, évidemment.

03:10Et je n'aurais pas parié gros sur le fait qu'il devienne ce qu'il est devenu aujourd'hui.

03:16À savoir, quand tu allais l'interviewer, c'était difficile d'avoir des interviews avec lui.

03:20Alors qu'à l'époque, c'était quand même plutôt facile d'avoir des joueurs à la JOCR.

03:24Et un jour, j'avais eu une interview avec lui.

03:26Je l'avais obtenue, je ne sais plus comment.

03:28Et j'avais rendez-vous dans le vestiaire visiteur à la JOCR avec lui.

03:33Et j'avais demandé à mon collègue Jean-Marc Buterlin de venir avec moi, en fait.

03:37Parce que je lui disais, mais ça va être un calvaire.

03:40Il n'aligne pas trois mots.

03:42Il faut que tu viennes m'aider et tout.

03:44À deux, on sera meilleur que tout seul.

03:47Et effectivement, je me souviens très bien dans ce vestiaire.

03:50C'était un lendemain de match.

03:51Il était encore un peu dégueulasse.

03:52Et il était assis sur ce banc et il répondait « Oui, oui, non, non, ah oui, c'est vrai, ah non, c'est horrible. »

04:00Putain, qu'est-ce que je veux dire ?

04:01Calvaire abominable.

04:02Quelle question de faisait ses rapproches ?

04:04Et c'était déjà une star, mais c'était affreux.

04:08Et notre histoire personnelle fait qu'on ne s'est pas vus pendant quelques années.

04:13Et après, je l'ai retrouvé, il avait pas mal vadrouillé.

04:18Et je trouve que la personne qui est devenue, l'expression orale qu'il a,

04:23même si ce n'est pas le plus grand des orateurs, c'est extraordinaire, en fait.

04:28L'évolution qu'il a eue, je la trouve magnifique.

04:32Et moi, je suis admiratif de son évolution et de ce qu'il est devenu.

04:37C'est quelqu'un qui ne se plaint jamais, qui rappelle rarement ses difficultés d'enfance, familiales.

04:44C'était pas simple pour lui et je trouve ça magnifique.

04:48Et ben voilà, notre petit clin d'œil à J. Welsissé.

04:51Et voilà, notre petit clin d'œil à J. Welsissé.

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