- 27/05/2025
La saison 2024-2025 de Ligue des Champions arrive à son terme ce samedi avec un grand PSG-Inter. Qui va devenir champion d'Europe ? Le PSG va-t-il devenir le 2e club français à devenir champion d'Europe ?
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Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Bonne balle de Platini pour Baptiste An !
00:03A côté !
00:04Aïe aïe aïe c'est pas vrai !
00:06Aucune chance !
00:07Aucune chance les gars !
00:08On est en train de s'abîmer de toutes vos chances !
00:10Le football il a changé.
00:11Je viens pas dans ma zone.
00:12Présente ta zone.
00:13Ici c'est ma zone.
00:14Trappent aussi récemment sérieusement.
00:15Trappent.
00:16Savez-vous les gays ?
00:17J'ai peur de toi !
00:18T'en es qui ?
00:19Ouvre les yeux.
00:20Ouvre les oreilles.
00:21C'est juste beau.
00:22C'est juste votre vie.
00:23Mais c'est sur Subradio grand couillon !
00:25Évidemment !
00:27Les vraies voies du foot.
00:2820h21.
00:29Philippe David.
00:31Bienvenue dans les vraies voies du foot jusqu'à 21h sur Subradio.
00:34Avec une pression qui monte au menu.
00:37On va commencer bien évidemment par une demi-heure de avant-match.
00:42Même si on est à 4 jours de la finale.
00:44De cette finale terrible qui attend les parisiens contre l'Inter Milan à Munich.
00:48Munich ça rappelle des très bons souvenirs.
00:50Notamment à l'OM.
00:51C'était là que s'était déroulée la finale en 93.
00:54Et on souhaite que le résultat contre l'autre club milanais est la même destinée.
00:58On va en parler avec les vraies voies.
00:59Et avec Pierre Menez qui nous fera le grand bonheur d'être avec nous.
01:03Ensuite on va avoir une séquence nostalgie.
01:06Puisque samedi dernier pour la finale de la Coupe de France Saint-Etienne-Reims.
01:10C'était d'ailleurs la finale en 1977.
01:13On était les deux seuls à être négués la finale de la Coupe de France 77.
01:16Les Stéphanois s'étaient imposés de 1.
01:18Les verts de cette époque se sont retrouvés.
01:21Et on aura avec nous le vieux gaulois Patrick Revelli.
01:25L'homme team parrain.
01:26Un café crème qui était même un double crème.
01:28Avait enrhumé toute la défense ukrainienne pour s'enfermer en retrait pour Rocheteau.
01:33C'était en quart de finale contre le Dynamo de Kiev en mars 76.
01:36Et enfin on conclura avec notre ami Alexandre Corbeau du But Football Club.
01:41On fera le mercato des entraîneurs.
01:43Et mon petit doigt me dit que Guy Carlier, Emmanuel Galasso et Quentin Fredon sont extrêmement demandés.
01:48C'est l'heure des vraies voies du sport.
01:51Sud Radio, les vraies voies du foot.
01:53Salut les gars, salut Guy.
01:55Bonjour.
01:56Bonjour à tous.
01:57Salut Emmanuel, en forme ?
01:58En forme Philippe.
01:59J'ai été contacté par des clubs mais pour l'instant je ne dirai pas les noms.
02:01J'ai une clause de confidentialité.
02:02Mais tu me trouveras peut-être sur un banc la saison prochaine.
02:05Bacchus ?
02:06Boireau.
02:07C'est le club où il joue, c'est bon ça.
02:09Salut Quentin, ça va ?
02:10Bonsoir Philippe.
02:11Tu reprends les Girondins ?
02:12J'ai pas été contacté encore et j'espère.
02:14Vous avez vu que le plan de Cannes est accepté.
02:17Ah bah c'est bien.
02:18J'ai vu, ça vient de tomber.
02:20Ah ouais ?
02:21Oui j'ai vu.
02:22C'est peut-être une fake mais j'ai vu une breaking news disant qu'il venait d'être accepté.
02:31On croise les doigts pour nos amis Girondins.
02:33Guy, d'habitude on commence par ton édito mais aujourd'hui le changement c'est maintenant.
02:37Voilà exactement.
02:38Samedi prochain à 21h va s'écrire un nouveau chapitre du grand livre du foot qui accompagne nos vies.
02:44Samedi prochain à 21h on va trembler d'émotion tandis que les équipes rentreront sur la pelouse à Munich et que nous entendrons ça.
03:04Alors exceptionnellement je ferai pas de chronique au début de cette émission.
03:07Je vous ferai la chronique du premier chapitre de ce livre qui a été écrit un soir de mars 76 par la S Saint-Etienne
03:15qui rencontre un match retour de quart de finale de Coupe d'Europe, le Dynamo Kiev à Geoffroy Guichard.
03:22Après une défaite 2 à 0 à l'allée à Simferopol.
03:25Le match où les Verts avaient vraiment touché le fond.
03:27Faut-il leur rappeler ?
03:28Alors évidemment on va parler de cette finale de Ligue des Champions.
03:32Ce sera samedi soir.
03:33On a un supporter parisien historique avec nous.
03:36Salut Laurent.
03:37Salut, bonsoir.
03:38Salut Laurent.
03:39Alors à 4 jours de la finale, confiant ou pas ?
03:42Oui quand même.
03:44Mais les cristalliens sont toujours se méfier.
03:47Moi de toute façon je retiens que du plaisir.
03:49Parce que quand je vois d'où on vient, je me rappelle du match contre Sissi.
03:51On est mis 2 à 0.
03:52Là j'avais presque envie d'éteindre la télé.
03:53Je vais être franc avec vous.
03:54Je suis grand supporter.
03:55Mais à 2 à 0 honnêtement je ne le voyais pas revenir.
03:57Et quand je vois qu'on vient de là je me dis...
04:01J'ai envie qu'on aille au bout bien sûr.
04:03C'est clair que je serais très déçu si on n'y gagnait pas.
04:05Mais c'est déjà une réussite la saison.
04:07Elle est plus que réussie.
04:08Le jeu, on a emmené tout le monde.
04:10J'ai envie de vous dire même les supporters.
04:12Les gens qui étaient neutres.
04:13Ils aiment le PSG, ils aiment cette équipe.
04:15Donc je pense qu'on a déjà gagné notre Paris on va dire.
04:17T'es d'accord Guy avec ça ?
04:18Oui c'est vrai.
04:19Il se dégage de cette équipe.
04:20Une espèce de capitale de sympathie.
04:22Alors que Paris est la ville la plus détestée de France en général.
04:25L'équipe est devenue sympa.
04:27Elle était clivante.
04:30Elle crispait les gens.
04:31Et là cette année, c'est vraiment...
04:34Il y a un attachement.
04:36Comme il y a eu pour Saint-Etienne.
04:38On retrouve quelques chants, un frémissement comme ça.
04:40Qui est très agréable.
04:42T'es d'accord avec ça ?
04:43Dans un même temps, il y a un effectif beaucoup plus français.
04:46Avec des jeunes potentiels français.
04:48Et beaucoup plus frais.
04:49Qui a été reconstruit après la fameuse...
04:51Et beaucoup plus humble.
04:53Exactement.
04:54C'est ce que j'allais dire.
04:55Après l'arrêt public des stars.
04:58À ce moment-là aussi, le PSG arrêtait de parler de Ligue des champions.
05:01Arrêtait de dire que c'est notre objectif.
05:02On fait partie du top 8.
05:04Donc il n'y a pas de hasard.
05:06Quand tu gagnes en humilité.
05:07Et que tu crées un effectif.
05:08Avec des profils de joueurs qui attirent la sympathie des gens.
05:11Et qu'en plus, tu te fais le plaisir d'aller en finale.
05:14T'amènes les gens avec toi.
05:15Il n'y a pas de secret.
05:16Alors Laurent, pour toi.
05:17On sent que la pression artérielle et le rythme cardiaque augmentent.
05:224 jours du coup d'envoi.
05:234 jours moins 52 minutes.
05:25Est-ce qu'il y a un favori dans cette finale ?
05:28Non.
05:29Moi je dirais que c'est vraiment du 50-50.
05:30Il n'y a vraiment pas de favori.
05:32Il y en a qui vont dire l'expérience des joueurs de l'Inter.
05:34Qui ont joué une finale il y a deux ans.
05:36Envie de le dire aussi.
05:37Peut-être l'insouciance.
05:38La jeunesse du PSG.
05:39Donc pour moi, c'est vraiment du 50-50.
05:42Ou on va dire 51-41 pour les deux équipes.
05:45Moi je dirais plutôt 50-50 pour moi.
05:48Il n'y a pas de favori.
05:50Qu'est-ce que tu en penses Guy ?
05:5150-50 ?
05:52Oui.
05:53Je pense que...
05:54C'est bizarre.
05:56Moi je passe d'enthousiasme et d'optimisme excessif
06:01à tout à coup des doutes terribles.
06:03Est-ce que Dembélé aura récupéré ?
06:05On parlait des Verts, de Rocheteau.
06:08Souviens-toi qu'il a loupé.
06:09Il a raté la finale parce qu'il n'était pas rétabli d'une blessure.
06:12Il a joué que 10 minutes la finale.
06:17Et là il a mis le feu.
06:19Et on a regretté.
06:20Et on s'est dit merde, il n'est pas rétabli à temps.
06:23Et j'ai peur que Dembélé n'ait pas retrouvé un niveau qu'il avait il y a quelques semaines.
06:28Et ça, ça suffit quand on est à 50-50 à passer à 45.
06:33Et à d'autres moments, j'ai confiance dans leur jeu collectif.
06:38Ils ont montré à 70% dans leur match ce jeu collectif incroyable.
06:45Mais ils ont montré aussi 30% de trous noirs.
06:50De temps faible.
06:51Très inquiétant.
06:53Donc voilà pourquoi c'est en dent de scie.
06:56Emmanuel.
06:57Pour répondre à Guy sur Dembélé, il y a l'effet miroir.
07:00Il y a Lautaro Martinez du côté de l'Inter qui est dans la même situation.
07:03Qui n'a pas joué le week-end dernier.
07:04Qui est aussi la superstar de cette équipe de l'Inter.
07:07L'Inter était en finale il y a deux ans.
07:09Le PSG il y a cinq ans.
07:10Et c'est vrai que l'Inter, l'effectif n'a pas bougé.
07:12Donc il y a peut-être l'expérience qui parle plus pour l'Inter de ce côté-là.
07:16Moi, je vois le PSG favori.
07:17Si ça va pencher d'un côté, je vois le PSG favori.
07:21Il y a quelque chose qui est favorable au PSG.
07:27C'est l'étape psychologique de l'Inter qui n'est pas dans sa meilleure forme.
07:31Avec les rumeurs de départ d'Inzaghi pour l'Arabie Saoudite.
07:38Il y a eu des tensions.
07:42Il y a des tensions actuellement au sein du club.
07:45Ils n'ont pas gagné le Scudetto.
07:47Ils n'ont pas gagné le Scudetto.
07:49Les supporters semblent lui en vouloir.
07:52Ils ont un problème de place qui ont été hors de prix.
07:57Un peu comme les supporters du PSG d'ailleurs.
07:59Mais ils en veulent.
08:00Ils ont quand même une culture beaucoup plus forte que la nôtre.
08:03Et pour eux, c'est grave que les supporters historiques n'aient pas de place pour la finale.
08:07Pour vous, Laurent, qu'est-ce qu'il faut craindre le plus dans cette équipe de l'Inter ?
08:12C'est un Martinez ? C'est la défense ?
08:15De se faire dominer au milieu, c'est quoi ?
08:17Pour moi, c'est les contres.
08:19À l'Italie ?
08:20Contre le Barça, bien sûr.
08:22Nous, on est très forts en contre, en transition.
08:24Mais eux, contre le Barça, honnêtement, c'était impressionnant les ressorties de balles.
08:28C'est-à-dire que nous, on presse beaucoup.
08:29Donc si on s'est transpercés, ça peut être très dangereux parce qu'ils sont vraiment très redoutables.
08:34Moi, je pense que le match, ça va être le PSG qui a le ballon.
08:37Et l'Inter qui va bien défendre et qui va essayer de nous fentrer.
08:40Moi, je le vois comme ça.
08:41Je vois même, ça va copier-coller du match contre le Barça presque, j'ai l'impression.
08:44Ils sont très, très, très, très dangereux en contre-attaque.
08:47Après, je vais revenir sur...
08:49C'est vrai que Dembélé, je suis d'accord.
08:50Mais comme on disait, Lotharo Martinez, il n'a pas joué depuis très longtemps.
08:53On ne sait pas dans quelles conditions il va jouer.
08:55Il y a aussi Pavard chez eux, qui n'a pas joué depuis un mois.
08:58Ce qui sont des éléments très importants.
09:00Alors que nous, à part Dembélé, d'ailleurs, qui revient, on n'a aucun blessé.
09:03On a les gars qui sont en forme.
09:05Et puis surtout, par rapport à l'année dernière.
09:07L'année dernière, c'était Sienbach et Marquetin, mais ils étaient morts.
09:09Cette année, il y a des mecs qui marquent.
09:11Contre l'Arsenal au retour, Dembélé joue 20 minutes.
09:14On gagne le match 2-1, avec des buteurs différents.
09:17Moi, je pense qu'on peut quand même se reposer sur un collectif.
09:20C'est vraiment ça, la force de l'équipe cette année.
09:22Il y en a un qui n'est pas bon, qui ne marque pas.
09:24Il y a les autres qui vont prendre leur responsabilité.
09:26C'est ce qu'avait dit Louis-Henri Kelly.
09:28Où tout le monde rigolait.
09:30Moi, le premier, je me disais que ça ne serait pas possible.
09:32Il est forcé de constater qu'il avait raison.
09:34Donc moi, je crois vraiment en notre force collective.
09:36Je suis totalement d'accord avec Laurent.
09:38J'ai l'impression que cette équipe du PSG,
09:40le danger est dilué, peut venir d'un petit peu partout.
09:42Une fois de plus, c'est à mettre au crédit de Louis-Henri Kelly,
09:45qui a su demander à chaque joueur de gagner en polyvalence,
09:49de savoir changer de poste en cours de match,
09:51de passer d'une tactique à l'autre.
09:53Donc ça, c'est à mettre au crédit d'Henri Kelly.
09:55En effet, de ce côté-là, Paris est plus dangereux.
09:57Ce qui peut faire basculer cette finale peut-être du côté de l'Inter,
10:00ce n'est pas ce qu'on souhaite.
10:02C'est quand même l'expérience, la roublardise.
10:04On sait que dans ces matchs-là,
10:06pour l'instant, la pression semble glisser sur ces joueurs.
10:10Bon, tu restes un homme,
10:12tu joues le match peut-être le plus important de ta vie.
10:14Il peut y avoir un moment de flottement,
10:15et on en a eu un, par exemple, au retour face à Aston Villa,
10:17pour le PSG.
10:18Et peut-être qu'à ce moment-là, l'expérience de l'Inter
10:20peut jouer en faveur des Italiens.
10:22Il y a quelque chose de paradoxal dans le jeu du PSG,
10:27c'est que c'est un jeu de possession.
10:29Et finalement, tu t'aperçois qu'il marque énormément de buts en contre.
10:33C'est-à-dire qu'il marque des buts comme le Milan.
10:36Et ce qu'il vient de dire sur l'Inter,
10:38notre ami Laurent,
10:41il a raison.
10:42Contre le Barça, à l'aller, c'était incroyable.
10:44Le Barça dominait,
10:46et il y a eu ces contres foudroyants
10:48qu'on a vus au PSG lors de cette dernière journée.
10:51Exactement.
10:52Alors que le jeu prôné par Luis Henriquez,
10:55c'est un jeu de possession à la Barcelonaise, etc.
10:58Il débloque les situations sur des contres.
11:02Ça, c'est vrai.
11:03Et tiens, Laurent, on est obligé de...
11:05Enfin, je voulais dire une chose aussi, pardon.
11:07Il y a aussi souvent, les finales, ça joue parfois sur quelque chose,
11:09les coups de pieds arrêtés.
11:11Ça, c'est quand même un point.
11:12Qui est le meilleur sur les coups de pieds arrêtés, à votre avis, les amis ?
11:14L'Inter.
11:15Oh bah, indiscutablement, oui.
11:16Je pense que malheureusement, c'est ça la différence.
11:18Mais prends nostique, Laurent, pour samedi soir.
11:23Alors, Cécile de Ménibus, elle ne bouge pas depuis la semaine dernière.
11:26Elle dit 2-1 pour le PSG.
11:28Moi, je signe des deux mains, d'ailleurs.
11:31Ouais, je sens bien 2-1 ou 1-0.
11:33Mais je vois un but d'écart pour le PSG.
11:35Allez, on va dire 2-1.
11:372-1, c'est bien.
11:38Le pronostic ?
11:393-1.
11:403-1.
11:41Guy ?
11:422-1, mais ce n'est pas un pronostic, c'est mon rêve, quoi.
11:44Non, mais voilà.
11:45C'est pas compatible.
11:483-2 pour Paris.
11:49Je vois beaucoup de buts.
11:50Moi, je ne sais pas.
11:51Je vois bien un 2-1 aussi.
11:52Et puis après, Paris qui mène, les Italiens attaquent,
11:55et on met un contre, un petit 3-1.
11:57Là, ce serait vraiment...
11:58Pour épargner le cœur et l'attention artérielle,
12:00ce serait bien d'avoir un but d'écart.
12:01Voilà, 90 plus 6.
12:02Ouais, c'est ça.
12:04Merci beaucoup, Laurent.
12:05Et allez, Paris, allez, on se retrouve tout de suite
12:07pour continuer à parler de cette épopée,
12:10parce que c'est quand même une épopée du Paris Saint-Germain.
12:12Et on va retrouver quelqu'un qu'on est extrêmement heureux de retrouver.
12:15Pierre Ménès, restez bien avec nous dans les Vrais Voix du Foot.
12:19Retour des Vrais Voix du Foot,
12:20avec Guy Carlier, Manuel Gallasso, Quentin Fredon.
12:23Et Manu, selon toi, le PSG est-il le favori,
12:27pour cette finale ?
12:28Et on a dans quelques instants le bonheur d'accueillir Pierre Ménès.
12:36J'avais dit avant les demi-finales
12:37que l'Inter était le pire adversaire pour le Barça,
12:40et la suite des événements ne m'a pas fait changer d'avis.
12:42Je prends cette équipe de l'Inter très au sérieux,
12:45et je ne doute pas qu'Henriquet aussi prend cette équipe au sérieux.
12:47Mais le PSG a pour moi un atout majeur
12:50qu'aucune autre équipe, en tout cas pas dans ses proportions, n'a.
12:53C'est son adaptabilité tactique à son adversaire.
12:56Mais aussi en cours de match, en fonction des événements.
12:59On l'a vu face à Liverpool, face à Arsenal,
13:02dans un même match, Louis-Henriquet qui peut passer
13:04d'une phase de possession en bloc haut
13:06à une phase de transition rapide en bloc médian ou en bloc bas.
13:10Et de son côté, Simone Nizagui a l'air un petit peu,
13:13si ce n'est bloqué en tout cas,
13:15de tout miser sur un jeu en compte qui est très efficace.
13:18Une fois de plus, l'Inter est peut-être la meilleure équipe
13:21dans ce style de jeu.
13:22Mais il va falloir qu'il arrive à se réinventer
13:24pour répondre aux défis tactiques que lui propose Louis-Henriquet.
13:31Et c'est pour moi la clé de cette finale.
13:33Ça va être la réponse de Nizagui à Henriquet
13:35d'un point de vue tactique.
13:36Alors là, je viens de vous donner toutes les raisons rationnelles
13:38de croire ou de ne pas croire à cette qualification du PSG.
13:41Je pense qu'il y a aussi de l'irrationnel,
13:43comme souvent dans le foot.
13:44Moi, j'ai l'impression que cette équipe du PSG,
13:46depuis le début de la saison,
13:47elle est touchée par la grâce,
13:49elle est portée par une sorte d'aura.
13:51Donnarumma est devenue Thibaut Courtois
13:54et si on est un petit peu superstitieux,
13:56la dernière fois qu'un club français a affronté un club de Milan
13:59à Munich en finale de Ligue des Champions,
14:01ça s'est plutôt bien passé.
14:03Donc, on va souhaiter aux Parisiens
14:05le même succès que l'OM en 1993.
14:07Merci beaucoup Emmanuel.
14:08Alors, pour nous parler de cette finale
14:09et du parcours du Paris-Saint-Germain,
14:11on a envie de recevoir quelqu'un que nous aimons beaucoup
14:14et que, je te laisse Guy, le soin de nous présenter.
14:17Oui, Philippe, c'est vrai.
14:20Nous recevons ce soir Pierre Menez
14:21et c'est vrai qu'on l'aime beaucoup,
14:23aux vraies voies du foot,
14:24même si ce n'est pas forcément politiquement correct de le dire,
14:27parce que Pierre Menez est clivant, c'est vrai,
14:30mais en fait, il entretenait un rôle qui était le sien
14:33dans le Canal Football Club
14:35et regardez ce que cette émission est devenue aujourd'hui
14:38et vous verrez à quel point il nous manque, à tous.
14:41Moi, j'aime bien Menez pour sa culture du jeu,
14:44son sens du jeu.
14:46Ce n'est pas un foot-x,
14:47le Canal ne l'a pas remplacé,
14:49le Canal Football Club est devenu un robinet d'eau tiède,
14:51sans punchline, sans fulgurance, sans humour.
14:53C'est d'ailleurs étonnant,
14:55parce que moins il y a d'humour au Canal Football Club
14:58et plus Laure Boulot rigole,
15:00plus elle éclate de rire.
15:02Pour vous donner une idée, je vous jure que c'est vrai,
15:04dimanche, Hervé Matou a annoncé le départ d'Ancelotti,
15:06donc il était au top au point de vue humour
15:08en disant, il va partir au Brazil,
15:11en disant Brazil comme un carioca de Carcassonne.
15:14Oh là là, pour Laure Boulot,
15:15c'est comme si elle entendait l'intégrale de Coluche.
15:19Pierre Ménez a eu un geste déplacé envers Marie Portelano,
15:22de la même façon que Manu et nous tous expliquions ici
15:27que dans les temps passés,
15:29on a pu crier l'arbitre enculé,
15:31les temps ont changé,
15:33ça aurait été bien de laisser à Pierre Ménez
15:36l'occasion de changer,
15:38je crois qu'il l'aurait fait.
15:40Ce qui me gêne un peu là-dedans,
15:42c'est qu'il a servi d'ascenseur social à Marie Portelano,
15:44qui en a fait un bouquin, qui en a fait des tonnes,
15:46et on a jeté ce gars-là comme un chien.
15:48Je le regrette, il nous manque.
15:50Pour ceux à qui il manque comme il me manque,
15:55on peut le retrouver sur Youtube,
15:57sa chaîne s'appelle Pierre Oulfout,
15:59il débriefe les grands matchs,
16:01et le lundi, il répond aux questions des internautes.
16:03Bienvenue Pierre Ménez,
16:05on est très heureux de vous écouter.
16:07Bienvenue Pierre, merci de votre venue.
16:09Salut Guy, bonjour tout le monde.
16:11Alors Pierre, que dire du parcours du PSG
16:14cette saison en Coupe d'Europe ?
16:16Est-ce qu'on peut le couper en deux ?
16:18Le début et à partir de la 53ème minute contre City,
16:22lorsque les citizens mettent 2-0
16:24et que là, tout bascule.
16:26Oui, c'est exactement ça.
16:29Le parcours du PSG a basculé totalement.
16:37J'ai ma voix en retour, c'est très désagréable
16:39si quelqu'un peut faire quelque chose.
16:41Alors si vous êtes sur Aux Parleurs, c'est ça le problème ?
16:43Non, non, je ne suis pas sur Aux Parleurs.
16:45Alors on va essayer de régler ça à la régie.
16:49Oui, non, je vous le disais,
16:51effectivement le match a basculé
16:53un peu dans l'irrationnel aussi.
16:55Mais il faut aussi se souvenir
16:57que les matchs que le PSG
16:59avait ratés en début de saison
17:01étaient assez irrationnels aussi.
17:03Le match nul qu'on cédait contre le PSG à Indeven
17:05avec une foultitude d'occasions.
17:08Le match perdu à la dernière minute
17:10contre l'Atletico Madrid,
17:13là aussi Paris avait eu des occasions
17:15pour en marquer 4 ou 5.
17:17Donc voilà, il y a un moment donné
17:19où effectivement Paris a trouvé la grâce
17:21en termes d'efficacité.
17:23Cette efficacité offensive, pour moi,
17:25elle est la clé de cette finale.
17:27Parce que je suis convaincu que le PSG
17:29va avoir les occasions pour remporter cette finale.
17:31Mais il va falloir les mettre au fond.
17:33Il va falloir que Dembélé
17:35mette lundi avec mardi.
17:37Et puis il va falloir
17:39qu'Ian Somer soit pas dans l'état de grâce
17:41où il était
17:43contre Barcelone.
17:45Même s'il a encaissé 6 buts en 2 matchs quand même.
17:47Est-ce que tu penses,
17:49c'est ce que je disais juste avant,
17:51dans l'édito,
17:53j'ai l'impression que
17:55l'adaptabilité d'Henriquet par rapport à l'adversaire,
17:57de passer d'un style de football à un autre
17:59en un claquement de doigts,
18:01de savoir faire passer ses joueurs,
18:03d'avoir créé de la polyvalence chez ses joueurs,
18:05ça fait de Paris une équipe capable
18:07de s'adapter à n'importe quel adversaire.
18:09Est-ce que l'intern peut proposer autre chose
18:11que ce style de football qui a clairement contré le Barça
18:13parce que c'était l'antithèse du Barça, cette philosophie ?
18:15Est-ce que tu penses qu'Inzaghi a une autre carte
18:17dans sa manche qui puisse déstabiliser
18:19Henriquet ?
18:21Une autre carte ? Pas forcément.
18:23Mais des joueurs pour
18:25déstabiliser Paris, oui il en a.
18:27Il va y avoir le duel
18:29d'Umfries
18:31Nuno Méndez
18:33pour le côté qui va être
18:35pour moi déterminant.
18:37Avec ce qu'il a fait
18:39contre Salah
18:41et contre Saka,
18:43on peut quand même commencer à lui faire un peu confiance.
18:45Et puis
18:47de l'autre côté,
18:49il y a Di Marco contre Hakimi
18:51et là je pense que dans ce duel-là,
18:53c'est plutôt Hakimi qui va obliger
18:55Di Marco à défendre plutôt que l'inverse.
18:57Pierre,
18:59tu sais que
19:01nous-mêmes ici,
19:03on a douté à un moment
19:05de ce que voulait mettre en place Louis-Henriquet
19:07et puis l'opinion publique en général a douté
19:09de ça. Est-ce que toi, tu as toujours
19:11cru qu'il
19:13arriverait à mettre en place
19:15ce qu'il avait en tête et il l'a fait ?
19:17Ou est-ce que tu as douté également
19:19en début de saison, en fin de saison
19:21dernière ou en début de saison ?
19:23Non, j'ai douté. J'ai douté parce que
19:25moi, je suis encore
19:27traumatisé du jeu de l'équipe d'Espagne
19:29à la dernière Coupe du Monde où
19:31ils font 1300 passes contre
19:33le Maroc.
19:37Moi, la possession
19:39à outrance, ça m'emmerde.
19:41Le ticket Dakar
19:43ne passera pas par toi.
19:45Et puis très franchement,
19:47le début de saison,
19:49même en championnat, qu'est-ce que c'était
19:51chiant.
19:53Et puis il y a des choses
19:55qui ont fait
19:57que cette équipe est devenue
19:59différente. Je pense que
20:01l'explosion
20:03de Désiré Doué dans
20:05un rôle à la Neymar de puncher,
20:07de mec qui prend des risques, qui dribble,
20:09qui déséquilibre a été très
20:11importante. Évidemment, il y a le
20:13repositionnement de Dembélé
20:15aux positions d'avant-centre qui a été
20:17un triomphe. Même si je ne suis pas convaincu
20:19que ce triomphe
20:21perdurera dans le temps, moi. Et puis tu as
20:23aussi le retour en forme monstrueux
20:25de Fabien Neuys parce qu'au
20:27début de la saison, après l'Euro, on avait l'impression
20:29qu'il avait envoyé son cousin.
20:33Et puis là, du coup,
20:35depuis quatre mois, c'est le vrai
20:37Fabien Neuys qui, en plus,
20:39apporte une dimension athlétique
20:41qu'il n'y avait pas forcément
20:43avec les Lilliputiens portugais
20:45que sont Neves et Vitinha.
20:47Et j'avais des doutes aussi
20:49sur le...
20:53sur la faiblesse athlétique
20:55du milieu parisien.
20:57C'est vrai que c'était plus à une époque où Zahir
20:59Emry était plus titulaire que Fabien Neuys.
21:01Guy, tu as fait la comparaison entre
21:03Doué et Neymar et que si on faisait, résumé,
21:05ça en une phrase, Doué c'est
21:07la samba en moins et le football en plus ?
21:11Il ne faut pas galvauder
21:13ce que Neymar a apporté au football
21:15et au PSG. Il faut se souvenir
21:17que lorsqu'il arrivait la première
21:19saison jusqu'à sa fracture
21:21du Métatars, il était
21:23le meilleur
21:25footballeur du monde et
21:27il régalait tout le monde.
21:29Donc moi je ne cracherais
21:31jamais sur Neymar. C'est un des rares
21:33mecs pour qui j'aurais payé mon billet pour aller
21:35au stade.
21:37Ça n'aurait pas été mon cas, je l'avoue franchement.
21:39Je suis totalement d'accord
21:41avec Pierre sur son analyse
21:43de l'Espagne d'Henriqué. On peut même le décliner
21:45sur le Barça ou la Roma. C'est quand même
21:47un dogmatique Henriqué. C'est-à-dire qu'il a ses certitudes
21:49qu'il partage
21:51ce point de commun avec Guardiola et ils tiennent ça
21:53de leur père Cruyff. Ils ont ces certitudes-là
21:55et c'était évidemment
21:57très compliqué d'imaginer en début de saison
21:59que cet homme qui a l'âge qu'il a
22:01le vécu qu'il a et les certitudes qu'il a allait totalement
22:03se remettre en question et jouer
22:05un football qu'il n'a jamais demandé de jouer à ses équipes.
22:07Donc c'est vraiment ça. C'est à mettre au crédit
22:09de Luis Henriqué et en effet
22:11l'émergence d'un désiré doué
22:13quand Barcola commence un petit peu à flancher
22:15on sent qu'il y a une émulsion dans ce
22:17groupe qui est
22:19favorable évidemment au collectif et qui
22:21t'amène en finale du Ligue des Champions. Il n'y a pas de secret.
22:23Et l'arrivée
22:25de Gord
22:27exactement.
22:29Qui est
22:31un joueur
22:33assez étonnant parce que même quand il n'est pas
22:35bon, il est utile.
22:37Il y a une grinta un peu. Il a un truc à relaver-dix
22:39un peu. Ce n'est pas le cas de tous
22:41les footballeurs parce que les footballeurs quand ils ne sont pas
22:43bons, ils sont à mettre à la poubelle
22:45et lui même quand il n'est pas bon, il a un
22:47apport d'essentiel, un apport
22:49dans la construction et puis j'imagine
22:51une crainte aussi qui
22:53provoque
22:55chez l'adversaire.
22:57C'est une très belle recrue.
22:59Pas cadeau la recrue, mais une très belle
23:01recrue quand même.
23:03Il n'y a plus de petits prix maintenant.
23:05Guy.
23:07Pour le PSG, il n'y en a jamais eu.
23:09Il n'y en a
23:11jamais eu.
23:13C'est 40% en plus.
23:15C'est ça.
23:17Juste une chose qui est
23:19indirectement liée à cette finale,
23:21mais je voudrais vraiment avoir ton avis là-dessus.
23:23Je voudrais savoir ce
23:25que tu penses
23:27du départ de Mbappé sur
23:29le jeu du PSG et
23:31comment tu juges sa saison
23:33à Madrid.
23:35Vous avez une heure.
23:41Moi, je fais partie
23:43de ceux qui savent, ce n'est même pas qu'ils supputent,
23:45mais qui savent que le PSG
23:47s'est très mal comporté avec le joueur.
23:49Et quand tu demandes
23:51une faveur à quelqu'un, c'est-à-dire d'abandonner
23:53des primes, tu fais en sorte
23:55de ne pas lui mettre les
23:57couilles de travers. Or,
23:59c'est ce qu'a fait le PSG tout au long de la saison.
24:01D'abord en le mettant dans le loft au moment
24:03de la tournée au Japon, puis en
24:05commençant à le mettre un coup sur le terrain,
24:07un coup dans la tribune, un coup sur le banc
24:09à partir du moment où il a annoncé
24:11son départ du club.
24:13Puis en dégageant son frère
24:15de l'effectif pro, alors que jusque-là
24:17il était quasiment
24:19sur la feuille à chaque fois.
24:21C'est plus des choses
24:23d'ordre privé, pas très jolies non plus.
24:25Donc le PSG s'est
24:27très mal comporté et
24:29ça a eu la triple
24:31incidence de baiser
24:33la fin de la saison de Mbappé, de lui baiser
24:35son euro, en plus avec le nez
24:37cassé.
24:39Puis de baiser
24:41son début de saison au Réal.
24:43Pour ce qui est du Réal,
24:45il a joué dans une équipe
24:47qui a été décimée
24:49toute la saison par les blessures, et notamment
24:51défensivement. Avec cette
24:53aberration pour moi, c'est que t'as un joueur
24:55qui s'appelle Tony Kroos, il prend
24:57sa retraite, est-ce que tu penses que tu vas prendre
24:59un joueur pour le remplacer, penses-tu ?
25:01On va se démerder
25:03ça en après Mbappé.
25:05Ce qui n'a pas de sens.
25:07Après t'as Vinicius
25:09qui est devenu fou parce qu'il n'a pas eu
25:11le ballon d'or et qui s'est mis pour le coup à jouer
25:13tout seul. Il y a que les derniers matchs
25:15où il a compris que
25:17jouer avec Mbappé c'était pas
25:19si con puisqu'il lui a fait 3 points
25:21de dé sur les
25:23derniers matchs. Et
25:25Mbappé, il a mis 31 buts
25:27dans une équipe qui a été
25:29autant à la ramasse cette saison
25:31et pas si mal.
25:33Non, pas un exploit.
25:35C'est un but, mais c'est quand même pas mal.
25:37En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il ne
25:39mérite pas l'acharnement
25:41et la haine médiatique qu'il a en France
25:43notamment
25:45d'un mec qui a une émission
25:47de 18 à 20 heures sur une radio
25:49concurrente et que je ne ferais même pas
25:51l'honneur de citer, qui
25:53après lui avoir fait des lipettes pour
25:55l'avoir eu en interview dans son émission
25:57maintenant lui vomit dessus à chaque occasion.
25:59Et
26:01c'est pas bien parce que
26:03Mbappé
26:05ça reste quand même le meilleur joueur
26:07français, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
26:09Ton pronostic Guy pour samedi ?
26:11Non, Pierre.
26:13Pourquoi je l'appelle Guy ?
26:15Mon pronostic ?
26:17Vous le savez, les gens qui me suivent sur ma chaîne
26:19savent à quel point je suis nul en prono.
26:21Moi, j'ai dit
26:231-0 pour l'Inter, mais j'ai dit ça
26:25il y a une dizaine de jours
26:27et je suis de plus en plus
26:29confiant que le PSG va avoir sa chance.
26:31Maintenant, est-ce qu'ils vont la saisir ?
26:33Effectivement, comme vous le disiez avant de me prendre à l'antenne
26:35il faudra aussi qu'ils soient
26:37vigilants sur les coups de pirater, mais
26:39c'était déjà le cas contre
26:41Liverpool et contre
26:43Arsenal, et ils ont
26:45été plus concentrés que
26:47contre Le Havre ou
26:49contre Angers, ce qui est assez paradoxal.
26:51Mais
26:53je suis convaincu
26:55que Paris va avoir sa chance.
26:57Est-ce qu'ils vont la saisir ?
26:59Rendez-vous
27:01samedi soir.
27:03Merci, Pierre.
27:05C'était un plaisir de t'avoir avec nous.
27:07On le retrouve sur Youtube.
27:09Bien sûr, Pierrot Le Foot.
27:11Tout de suite, on va retrouver
27:13une des légendes des Verts 74-77
27:15puisque
27:17Patrick Réveilly est avec nous et que
27:19les Verts se sont retrouvés samedi dernier
27:21pour les 50 ans de la finale de la Coupe
27:23de France contre Lens. Restez bien avec nous
27:25dans les vraies voies du foot.
27:27Avec Guy Carlier,
27:29Emmanuel Galasso, Quentin Fredon.
27:31Et maintenant, Guy, c'est ton édito
27:33pour des moments qui ont marqué
27:35des générations de Français.
27:37Sud Radio,
27:39les vraies voies du foot.
27:41Oui, dans une métaphore en carton.
27:43Tout à l'heure, je vous parlais de grands livres
27:45du foot, etc.
27:47Le premier chapitre de la passion du foot
27:49qui accompagne nos vies, ce sont les Verts
27:51de Saint-Etienne qui l'ont écrit un soir
27:53de mars 76, en quart de finale
27:55de la Coupe d'Europe des Clubs Champions
27:57lors du match retour contre le Dynamo Kiev.
27:59On l'a dit qu'il y avait dynamité les Verts.
28:012-0 au match allé.
28:03Et le score était
28:05bienveillant pour les Verts. Ils auraient mérité
28:07pire. Avant le match retour,
28:09il y a des tensions dans le vestiaire.
28:11Stéphanois, les remplaçants, n'admettent pas leur statut
28:13semble-t-il. Les cadres ont flanché, ont
28:15crimé, notamment Larky, dépassé
28:17physiquement. Robert Herbin,
28:19l'entraîneur et tout l'encadrement
28:21parvient à canaliser ses rancœurs
28:23et à faire comprendre aux joueurs que s'ils
28:25doivent être en colère, c'est contre Kiev
28:27et ses 11 guerriers qui se lancent à l'assaut
28:29dès le début du match. Les Verts
28:31prennent tous les risques. Kiev est pris à la gorge.
28:33La domination stéphanoise est totale
28:35mais stérile. 0-0 à la
28:37mi-temps. A la reprise, Patrick
28:39Revelli remplace Saramania blessé
28:41à la cheville.
28:43Rocheteau et Larky ont des occasions
28:45mais Rudakov, vous vous souvenez, Rudakov,
28:47le gardien de but, ne laisse rien passer.
28:49Le match devient crispant.
28:51Les Ukrainiens font circuler le ballon
28:53avec des retoublements de passe latérale
28:55pour gagner du temps et arrive
28:57la soixante-cinquième
28:59minute, la fabuleuse
29:01soixante-cinquième minute qui est la
29:03plus belle page de ce chapitre.
29:05Oleg Blokin, ballon d'or,
29:07s'échappe en contre, petite feinte, il élimine
29:09Jean Vion, il élimine
29:11Christian Lopez et au lieu de donner le
29:13ballon à Onitschenko tout seul,
29:15Blokin s'enivre, tente de
29:17crocheter à nouveau Lopez qui est revenu à toutes jambes
29:19et c'est l'erreur fatale. Lopez
29:21lui prend le ballon, lance Patrick Revelli
29:23qui de l'extérieur du pied réussit
29:25à prolonger le ballon vers son frère
29:27Hervé qui tire instantanément.
29:29Rudakov reste figé sur sa ligne,
29:31le stade explose, on sent que le
29:33combat a changé d'âme. Larky marquera
29:35le deuxième but sur un couffrant magnifique
29:37mais il doit sortir blessé, il est remplacé
29:39par Jacques Santini. Fin du match,
29:412-0, prolongation
29:43mais Rocheteau est blessé à son tour mais à l'époque
29:45il n'y a que deux remplaçants.
29:47Rocheteau reste sur le terrain,
29:49il joue les utilités comme on disait,
29:51il boitille, il marche,
29:53à peine ! Et nous voilà à la 112ème
29:55minute.
29:57Santini réalise un petit chef-d'oeuvre,
29:59il attire deux défenseurs, glisse le ballon
30:01à Patrick Revelli.
30:03Ce dernier, incroyable de détermination,
30:05élimine d'un dribble long son adversaire
30:07et à quelques centimètres
30:09de la ligne de but, il redresse le
30:11ballon dans un effort désespéré,
30:13centre en retrait, Rocheteau est là,
30:15seul au point de pénalty, à force de marcher
30:17en boitant, il a été oublié, il reprend
30:19instantanément de l'intérieur du pied,
30:21les filets trempent, ce soir-là, Saint-Etienne
30:23entre dans la lumière.
30:27Magnifique !
30:29Bonsoir Patrick Revelli !
30:31Bonsoir !
30:33Bonsoir !
30:35Qu'est-ce que vous avez ressenti en entendant ça ?
30:37Vous diriez qu'on écoute votre but
30:39en direct à la télé, comme ce soir
30:41de mars 76, on vous l'a mis de côté ?
30:43Ah ouais, nous ça nous ferait plaisir en tout cas.
30:45Parce que vous, vous étiez sur le terrain,
30:47vous ne l'avez pas entendu en direct,
30:49et puis il n'y avait pas de magnétoscope en 76.
30:51Tiens Marie, passe-nous le son pour Patrick Revelli.
30:53Il reste huit minutes dans la prolongation
30:55et après ces
30:57huit minutes, alors que c'est
30:59encore Patrick Revelli,
31:01il va s'y centrer,
31:03et c'est Rocheteau qui marche !
31:05Le but de la victoire, sans doute, par Rocheteau !
31:09Alors Patrick, ça vous fait quoi d'entendre ça ?
31:11Vous, vous ne l'avez pas entendu, vous étiez sur le terrain,
31:13on vous en parle encore, 49 ans après ?
31:17C'est évident, on vous en parle,
31:19on nous parle
31:21de toute l'épopée qu'il y a eu
31:23pendant deux ans,
31:25parce que ça avait commencé déjà l'année d'avant
31:27avec Split, il ne faut pas l'oublier.
31:29Oui, c'était Split le début.
31:31Absolument, défaite 4-1 à Split
31:33et victoire 5-1 après prolong au retour.
31:35Exactement,
31:37donc voilà, ça fait partie
31:39de la légende aujourd'hui,
31:41c'est vrai, c'est notre histoire.
31:43Par contre,
31:45je ferais juste une petite
31:47annotation, si vous me permettez,
31:49c'est que quand
31:51Christian Lopez dégage,
31:53ça tombe dans les pieds d'Osvaldo Piazza
31:55qui monte,
31:57la chevauchée, si vous avez raison.
31:59Et il me donne le ballon,
32:01je le donne à mon frère qui marque
32:03le premier but.
32:05L'ambiance du Chaudron,
32:07c'est terrible. Emmanuel, toi qui n'as pas vécu
32:09cette époque, ça t'inspire quoi d'entendre
32:11Patrick Réveilly, une des légendes des Verts,
32:13parce que ton père doit te parler des Verts.
32:15Mon père écoute, donc là je pense que
32:17en réécoutant les extraits de radio
32:19de l'époque, ça doit lui rappeler des souvenirs.
32:21Moi, je vis les choses aussi,
32:23c'est formidable aujourd'hui, on a Internet,
32:25donc on peut retrouver plein de choses qu'on n'a pas vécues
32:27et les découvrir pour la première fois,
32:29évidemment pas avec l'émotion de l'époque.
32:31C'est une question d'ailleurs
32:33que je vous pose directement, Patrick Réveilly,
32:35il y a eu différentes épopées,
32:37il y a eu différentes grandes périodes dans le football français,
32:39il y a eu le Reims des années 50-60,
32:41il y a eu Saint-Etienne plutôt les années 70,
32:43Bordeaux-Marseille entre 80 et 90,
32:45qui se sont disputés un petit peu,
32:47Lyon des années 2000, Paris depuis 15 ans,
32:49mais la seule équipe qui est restée dans le cœur des Français,
32:51ou en tout cas qui a autant, parce qu'on parlait aujourd'hui,
32:53c'est vrai que Paris, on porte un peu les Français avec eux,
32:55mais pas dans la proportion des Verts des années 70,
32:57qu'est-ce qui explique selon vous
32:59l'amour des Français pour cette équipe ?
33:01Moi j'ai une théorie, c'est une période que je n'ai pas vécue,
33:03peut-être que ce serait lié aussi à cette décennie des années 70,
33:07on a l'impression qu'on attendait le club providentiel,
33:09comment vous avez vécu cette période,
33:11et comment vous expliquez cet amour des Français pour votre équipe ?
33:15On a essayé d'en parler entre nous,
33:19moi j'ai essayé d'analyser ça aussi,
33:21je pense,
33:23c'est peut-être pas la solution idéale,
33:25mais à cette époque-là,
33:27l'équipe de France était au creux de la vague,
33:29le football français était au creux de la vague,
33:31et nous on est arrivés,
33:33en plus si vous regardez l'équipe qui a joué à Glasgow en 76,
33:39on était tous issus du centre de formation de la S7,
33:43sauf deux joueurs,
33:45Ivan Kurkovic et Osvaldo Piazza,
33:49le reste, tout le reste,
33:51que ce soit Hervé Jamichel,
33:53Faridon, le regretté Faridon,
33:55on est tous sortis du centre de formation,
33:57tous,
33:59donc l'ADN, c'était pas de mal.
34:01Équipe assez jeune, 24 ans de moyenne d'âge,
34:03j'ai vu Paris par exemple actuellement à 25 ans de moyenne d'âge,
34:05on parle de sa jeunesse,
34:07vous aviez 24 ans de moyenne d'âge, ce qui est très jeune.
34:09Je n'avais jamais calculé qu'on était aussi jeunes,
34:15mais c'est vrai que l'équipe qui a gagné à Garment allait en 70,
34:21on s'est retrouvés 6 ans après en finale à la Coupe de l'Europe,
34:25c'est quand même extraordinaire.
34:27C'est aussi qu'il faut en tenir compte,
34:29donc quand je parle qu'il y a l'esprit club,
34:31ADN club,
34:33on était formatés, nous,
34:35quand on est arrivés en centre de formation,
34:37nous avons été formatés pour gagner,
34:39parce que devant nous,
34:41il y avait aussi une équipe qui était superbe,
34:43les 4 fois champions de France,
34:45les mêmes éjaqués,
34:47les...
34:49Mecloufi, Keïta...
34:51Non, oui, mais...
34:53Mais même Carnus, Boski, etc...
34:57Tout ça, on sait qu'on s'entraînait avec eux,
35:01ils étaient tous internationaux,
35:03donc c'est plus facile,
35:05pas plus facile, mais disons qu'on avait tous les ingrédients
35:09pour que nous, par la suite,
35:11on puisse arriver en haut du sommet du football européen.
35:15On a du mal à imaginer,
35:17bien que je pense,
35:19Emmanuel s'intéresse, il va sur Internet,
35:21je pense que Saint-Etienne est au foot,
35:23Molière est au théâtre,
35:25tu vois,
35:27c'est un classique du foot,
35:29donc si t'aimes le foot,
35:31si t'es pas un footique,
35:33on a du mal à imaginer
35:35l'engouement populaire de Saint-Etienne.
35:37Quand ils ont été battus à Glasgow,
35:39ensuite vous avez descendu
35:41les Champs-Élysées en R5,
35:43un petit peu bien,
35:45et c'était incroyable !
35:47Et t'as été reçu à l'Élysée,
35:49et c'était comme si
35:51ils avaient gagné,
35:53mais tout le monde, toute la France,
35:55était verte, on a du mal à imaginer
35:57le degré de popularité
35:59de ces gars-là.
36:01Et deux ans après, quand le Basquiat a fait son épopée
36:03jusqu'à Eindhoven, j'ai l'impression que c'est aussi
36:05un peu porté par, il y a un deuxième amour qui se crée
36:07après celui des Verts.
36:09Mais Patrick Rebelli a raison, il y avait un désert,
36:11il y a eu un désert dans le football français même,
36:13je dirais de toute l'époque verrieste,
36:15sélectionneur de l'équipe de France,
36:17on n'a pas été à la Coupe du Monde en 70,
36:19on n'y est pas allé en 74,
36:21et il n'y avait pas
36:23de retransmission,
36:25ça a commencé
36:27à frémir, après vous,
36:29en 78, il y a eu l'Argentine,
36:31et il y a eu l'avènement de Platini,
36:33qui a fini d'ailleurs à Saint-Étienne.
36:35Est-ce que quelque part,
36:37je voudrais rebondir sur ce que disait Guy, que je trouve flagrant,
36:39est-ce que sans les Verts,
36:41vous n'avez pas été la rampe de lancement du foot français ?
36:43Comme le disait Guy, Platini part
36:45à Saint-Étienne en 79,
36:47et pour moi, sans les Verts,
36:49il n'y aurait jamais eu l'Euro 84,
36:51il n'y aurait jamais eu Séville 82,
36:53il n'y aurait jamais eu 86, et il n'y aurait jamais eu 98.
36:55C'est
36:57toutes les personnes que
36:59nous rencontrons aujourd'hui,
37:01comme vous les journalistes, quelle que soit la radio,
37:03mais écrite et parlée,
37:05donc c'est
37:07l'analyse que tout le monde fait.
37:09C'était le renouveau du football français
37:11à travers la Saint-Étienne.
37:13Mais il ne faut pas oublier aussi
37:15qu'il y a un homme,
37:17une personne qui était
37:19Robert Arbin, qui est devenu
37:21chef de l'équipe,
37:23et qui a vraiment changé
37:25l'entraînement.
37:27Il nous a apporté
37:29la préparation
37:31athlétique, physique, que nous n'avions pas.
37:33On avait même commencé,
37:35nous déjà, à faire de la musculation ensemble.
37:37Donc vous voyez,
37:39on se déplaçait en avion, on partait le matin, on rentrait le soir,
37:41mais il y avait un entraînement,
37:43une chose que je ne faisais pas avant.
37:45Donc il a mené toute cette rigueur
37:47que peut-être on n'avait pas, nous,
37:49le football français.
37:51Et donc, voilà,
37:53c'est peut-être tout ça qui a fait que
37:55par la suite, ça a démarré.
37:57Très franchement, Patrick,
37:59quand on a vu un match à Geoffroy Guichard,
38:01on ne s'en remet jamais,
38:03et j'en parle parce que c'est du vécu.
38:05Vous allez toujours voir les matchs à Geoffroy Guichard ?
38:07Oui, oui, bien sûr.
38:09J'y vais, j'y retourne,
38:11je dirais.
38:13Aujourd'hui, nous avons des relations
38:15très étroites.
38:17Quand je dis nous, les anciens
38:19de 76,
38:21nous avons des relations
38:23plus étroites qu'à une certaine période.
38:25Donc je n'ai
38:27juste à appeler
38:29le staff
38:31et ils me mettent
38:33une place à disposition
38:35avec parking. Aujourd'hui, je trouve
38:37ça extraordinaire. Ce qui n'était pas
38:39le cas il n'y a encore pas très longtemps.
38:41Ils vous mettent une bière à la mi-temps ?
38:43Oui, oui,
38:45mais même avant le match.
38:47Et même après le match.
38:49Question justement,
38:51vous disiez tout à l'heure qu'il y avait une vraie identité
38:53dans votre équipe de Saint-Etienne, seulement deux joueurs
38:55qui n'étaient pas formés au club. Est-ce que vous vous retrouvez
38:57aujourd'hui avec, on rappelle quand même le projet sportif
38:59de Saint-Etienne basé sur la data,
39:01des joueurs qui viennent des quatre coins du monde et qui sont recherchés
39:03pour leur profil tactico-technique
39:05plus que pour d'autres raisons
39:07comme par exemple un attachement au club ou autre.
39:09Deux questions. Est-ce que vous vous retrouvez
39:11aujourd'hui toujours cette identité stéphanoise
39:13au sein de l'effectif ? Et sportivement, Saint-Etienne
39:15vient d'être relégué. Quelle suite
39:17vous imaginez pour le club ?
39:19Déjà, au niveau de la
39:21relégation,
39:23tout le monde est déçu.
39:25Même si on se doutait
39:27un petit peu depuis quelques temps
39:29que ça allait être très compliqué.
39:31On savait que
39:33une défense,
39:35c'est jamais bon.
39:37Pour un club, c'est jamais bon.
39:39C'est clair pour tous les clubs.
39:41Après, aujourd'hui,
39:43il y a la data. La data, c'est
39:45un nouveau monde.
39:47C'est le football
39:49qui existe aujourd'hui, mais ce n'est pas
39:51le football d'hier.
39:53Chacun
39:55voit à milliers sa porte.
39:57C'est les résultats qui vous diront
39:59si c'est bien ou si ce n'est pas bien.
40:01Est-ce qu'il y a un problème pour le comparer ou pas ?
40:03Je voudrais vous poser
40:05une question. Vous avez joué contre de
40:07nombreux ballons d'or. Vous avez joué contre
40:09Beckenbauer, contre Muller, contre
40:11Kegan, contre Blokin.
40:13Quel est celui qui vous a le plus impressionné ?
40:15C'était mes idoles d'enfance.
40:17Dites-nous, qui vous a le plus impressionné dans tout cela ?
40:19Peut-être en Cruyff,
40:21mais vous n'avez pas joué en Coupe d'Europe.
40:23Pour moi, c'est Keiser.
40:25Keiser parfois.
40:27Il a
40:29dégagé une assurance, il a dégagé une classe.
40:31C'était vraiment
40:33un grand monsieur.
40:35En plus, c'était un défenseur
40:37et il ne taquait jamais, mais il avait toujours le ballon.
40:39Il jouait dans un fauteuil.
40:41C'est vrai, on avait l'impression
40:43qu'il jouait dans un trône.
40:45Il était sur un trône.
40:47Quand vous êtes ballon d'or, c'est que
40:49vous avez des qualités incroyables.
40:51Et surtout que Beckenbauer, on a gagné
40:53deux en étant défenseur, ce qui est rarissime.
40:55C'est le seul défenseur qui a gagné deux ballons d'or.
40:57Exactement.
40:59L'autre défenseur, c'est Cannavaro.
41:01Ah oui, oui.
41:03Ce n'était pas un tendre, lui.
41:05Non, ce n'était pas la classe
41:07de Beckenbauer.
41:09C'est sûr que Cannavaro-Nesta en défense,
41:11ce n'était pas des poètes, ça c'est clair.
41:13Non, ce n'était pas des poètes.
41:15Mais Patrick, vous, vous avez connu
41:17la défense d'Olympe avec Kabil.
41:19Tout ça, ce n'était pas
41:21des tendres.
41:23Oui,
41:25la défense d'Olympe,
41:27comme Bastien à Bastien,
41:29Marseille à Marseille.
41:31Vous savez,
41:33il y a des équipes qui étaient
41:35un peu dures, on va dire.
41:37Mais bon, ça fait partie du jeu.
41:39Bien sûr.
41:41C'est comme ça, il faut l'accepter.
41:43C'est drôle, quand on met le rétro, le mot « c'est pas un tendre »
41:45il revient beaucoup quand on met le rétro.
41:47C'est clair. Merci.
41:49Merci beaucoup, Patrick.
41:51Je tiens à signaler...
41:53Je voudrais juste, avant de finir,
41:55effectivement, on se retrouve
41:57une fois déjà par an
41:59pour la compétition
42:01de Christian Lopez.
42:03On se retrouve aussi, on s'était retrouvés aussi
42:05il n'y a pas longtemps, pour les 40 ans,
42:07on va le faire peut-être pour les 50 ans.
42:09Mais chaque fois qu'on se retrouve, c'est toujours pour
42:11une association.
42:13Il y a 10 ans, c'était pour Amnesty Genetic
42:15avec un bon chèque à la main.
42:17Et là, aujourd'hui,
42:19c'est pour l'association
42:21de la petite fille de Christian Sarmania
42:23et Christian Lopez aussi,
42:25bien sûr, fait pour la recherche
42:27pour le cancer.
42:29Je tenais à le dire parce que quand on fait
42:31quelque chose, on le fait toujours pour une association.
42:33Bravo, et je tiens à faire un coup de pub
42:35à notre ami Patrick Cochleim
42:37grâce à qui on a été en contact
42:39avec vous et qui est un super site pour voir
42:41les verres de l'époque, la légende des verres
42:43et on peut finir qu'en musique.
42:45Qui c'est les plus forts,
42:47évidemment, c'est les verres.
42:49On a l'eau en poudre
42:51et on n'a pas de frontières.
42:53Main dans la main,
42:55on va plus loin.
42:57Plus loin.
42:59Ah, ça fait du bien.
43:01Quel bonheur ce Philippe.
43:03Merci beaucoup Patrick Réveilly.
43:05C'était un bonheur et un honneur.
43:07Et tout de suite, on va retrouver Alexandre Corbose,
43:09mais dans quelques instants, pour parler du Mercato
43:11des entraîneurs. Restez bien avec nous
43:13dans les vraies voies du foot.
43:15Retour des vraies voies du foot. Après Patrick Réveilly,
43:17après Pierre Ménès, on a passé des beaux moments.
43:19On retrouve notre ami
43:21du But Football Club, Alexandre Corbose.
43:23Les vraies voies sud radio.
43:25Alex,
43:27les plus forts, c'est Corbose, évidemment.
43:29Tu le présentes comme si c'était l'invité plombant.
43:31On s'est régalé tout de suite, Alexandre Corbose.
43:33Salut Alexandre, tu vas bien ?
43:35Oui, vous allez bien ?
43:37Quand on t'entend, toujours bien.
43:39Alors, le gros, un des gros
43:41dossiers du But Football Club, parce qu'il y en a plein
43:43en ce moment, c'est le Mercato des entraîneurs
43:45et ça commence déjà à bouger.
43:47Oui, alors c'est un petit peu
43:49moins marqué que l'an dernier, parce que l'an dernier,
43:51on avait quasiment la moitié des coachs qui changeaient.
43:53Là, cette année, c'est un peu plus calme.
43:55Mais il y a quand même deux bancs qui sont libres
43:57depuis quelques temps.
43:59C'est celui du FC Nantes,
44:01libéré suite à la fin de saison
44:03avec le maintien.
44:05Et Lance, avec le départ
44:07de Will Steele à Southampton.
44:09Alors, il voulait prendre du recul pour se rapprocher
44:11de sa compagne,
44:13qui est malade
44:15en Angleterre. Donc, il est parti.
44:17Du coup, il est parti à Southampton.
44:19Et donc, Lance cherche
44:21un entraîneur. Ils ont pas mal de possibilités.
44:23Et ils devraient décider dans
44:25la semaine qui vient, normalement,
44:27qui ça peut être,
44:29avec quand même une chance,
44:31on va dire, très correcte, que ce soit
44:33Pierre Sage, l'ancien coach de l'OL.
44:35Absolument.
44:36Pierre Sage, qui est plus sensible au projet
44:38l'Ansois qu'au projet Nantes, qui est...
44:40Oui, bien sûr.
44:43Oui.
44:45Il est peut-être pas
44:47quitta-compatible, Pierre Sage.
44:49Mais c'est un bon... Ce serait une bonne
44:51pioche pour Lance.
44:53Ce serait une très bonne pioche, oui.
44:55Est-ce que tu as d'autres infos sur le Bercato ?
44:57À Nantes, il n'y a pas d'infos, pour le moment,
44:59pour remplacer Cambori ?
45:01Alors, tu sais, Nantes, il y a eu pas mal de possibilités.
45:03C'est un peu les mêmes noms.
45:05On entend aussi... Donc, ils ont essayé à nouveau
45:07un chargeur conseil Sao. C'est un peu le sketch.
45:09Chaque fois, ils essayent. Chaque fois, ils se préparent.
45:12Il n'aime peut-être pas le climat breton
45:14et le gros plan Nantes. C'est peut-être pas son truc.
45:16Je pense que les
45:18paramètres sont compliqués.
45:20Parce qu'on lui annonce que tous les meilleurs joueurs vont être vendus.
45:22Il va falloir trouver 40 millions d'euros.
45:24Que pour réinvestir, il n'y aura pas grand-chose.
45:26Et que les salaires des recrues,
45:28ça sera 50 000 euros au maximum.
45:30Alors, c'est très compliqué quand un club a fini
45:32juste pour le maintien, de devoir se renforcer
45:34intelligemment, quand on n'a pas de directeur sportif,
45:36quand on n'a pas vraiment de projet
45:38et qu'on vivote. Donc, beaucoup d'entraîneurs ont peur,
45:40y compris Ahmed Kantari,
45:42qui était l'adjoint d'Antoine Comboiré.
45:44Ils vont finir avec Domenech,
45:46tu crois ?
45:48Il y a déjà été.
45:50C'est pensé.
45:52Ce n'est pas exclu que ce soit une solution interne qui soit choisie,
45:54en sachant que Stéphane Zéni,
45:56qui est l'entraîneur de l'équipe de National 3, a prolongé d'un an.
45:58Plusieurs fois, on l'a cité.
46:00Plusieurs fois, il a été évoqué.
46:02Mais le président Kita
46:04veut quelqu'un d'expérimenté. Il peut que
46:06l'expérimenté, Nantes, ne le trouve pas forcément
46:08facilement.
46:10Du côté de l'OM, Benazia a
46:12confirmé des herbis, avec un questionnement autour
46:14de ça. Est-ce qu'on peut y croire
46:16à 100% ? Souvent, quand on conforce
46:18un entraîneur, il peut partir. A priori,
46:20on part dans la continuité avec
46:22des herbis et sur un mercato,
46:24des herbis compatibles. Quand tu dis
46:26« l'entraîneur n'est pas en danger » ou « ce joueur n'est pas
46:28transférable », ça veut dire que, selon l'ordre
46:301, le billet d'avion est pris et que
46:32le montant du chèque, il n'y a plus que ça qu'on attend.
46:34Et là, a priori, c'est bien parti pour
46:36l'OM.
46:38À l'issue de la saison, il avait
46:40laissé un petit peu entretenir le doute, mais
46:42il était léger le doute parce qu'il allait à la Ligue des champions,
46:44donc l'objectif s'est atteint. Et après,
46:46il est parti deux jours
46:48aux Etats-Unis pour voir Franck Marcourt.
46:50Et à l'issue de cette réunion, l'OM
46:52a communiqué en envoyant un mail à tous
46:54ses supporters. Là, leur programme
46:56bleu et blanc.
46:58Et donc, ils ont conforté deux herbis
47:00suite à ça. Donc, à priori,
47:02deux herbis ne partira pas. De toute façon,
47:04les bancs italiens qui peuvent l'intéresser
47:06ne sont pas disponibles.
47:08Et puis surtout, il y a un an,
47:10il a choisi Marseille par rapport à des clubs plus
47:12huppés. Ce n'est pas pour partir aujourd'hui.
47:14Et le projet était
47:16conforté. Il est beaucoup plus intéressant aujourd'hui
47:18avec des champions, avec un
47:20Benacia qui recherche quelque chose
47:22et une chasse à top interne.
47:24Tout se passe dans le bon sens pour Marseille.
47:26Il n'y aura pas de mouvement au niveau des coachs
47:28et dans les grands clubs,
47:30les postes sont figés pour l'instant.
47:32Le début de Mercato
47:34des coachs, cette année, il est très calme.
47:36Et je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de surprises.
47:38Justement, le Mercato
47:40risque d'être très calme. Est-ce que
47:42le fait qu'il y a un très grand flou au niveau des droits à TV
47:44et de la redistribution des fonds, est-ce que ça peut
47:46influencer ce Mercato très calme ?
47:48Déjà, pour les entraîneurs,
47:50c'est sûr. Parce que l'immobilier d'entraîneurs,
47:52ça coûte cher. Ils sont sous contrat.
47:54Donc,
47:56il y a des économies qui sont faites,
47:58par de partout.
48:00Au-delà de ça, aujourd'hui,
48:02ce qui inquiète les clubs, c'est le passage de loin des NCG.
48:04Ça a commencé. Le PSG est passé aujourd'hui.
48:06OCR est passé aujourd'hui.
48:08Comme prévu, les clubs où il n'y avait pas
48:10de doute sur l'état des finances,
48:12c'est passé sans restriction.
48:14Mais là, on va avoir un mois
48:16de cette période un peu délicate.
48:18Un premier Mercato du 1er au 10 juin
48:20pour le mondial des clubs.
48:22Puis, un deuxième Mercato du 16 juin
48:24au 1er septembre,
48:26jusqu'à 20h seulement.
48:28Je pense que rien ne bougera en France.
48:30Très peu de mouvements interviendront
48:32avant le 15 juillet.
48:34Parce que le PSG, qui peut réveiller
48:36le Mercato, à ce mondial des clubs,
48:38ne va pas changer son effectif pour le mondial des clubs.
48:40De toute façon,
48:42on sait qu'ils cherchent
48:44un défenseur central, droitier, etc.
48:46C'est clairement défini.
48:48Maintenant, ils doivent travailler.
48:50Campos va travailler à ça.
48:52On parle de Martinez,
48:54de Alvarez pendant de l'Atlético-Madrid.
48:56Ils cherchent en neuf le PSG.
48:58Ça peut aider des clubs français,
49:00vu les problèmes des droits de télé.
49:02Parfois, on vend un entraîneur.
49:04Est-ce que les entraîneurs français ont encore la cote à l'étranger ?
49:06On se souvient de l'époque
49:08où on avait Houllier à Liverpool,
49:10Wenger à Arsenal,
49:12puis ailleurs.
49:14Je pense pour le coup
49:16que la cote des entraîneurs français est en train de remonter
49:18à l'échelle internationale.
49:20Il y a eu une très bonne saison des clubs français en Coupe d'Europe,
49:22avec les bons parcours.
49:24Oui, mais ils étaient des entraîneurs français.
49:26Ils n'étaient pas français.
49:28Eric Croix, quoi.
49:30Oui, c'est vrai.
49:32Il y a aussi eu,
49:34le seul français qui s'est exporté l'an dernier
49:36et qui a réussi son arrivée,
49:38c'est Régis Lebris.
49:40Du coup, ça remonte un peu la cote
49:42des entraîneurs français.
49:44Peu s'exportent, mais quand ils réussissent,
49:46on peut se dire que c'est pas si pourri
49:48que ça, la formation française.
49:50Je parle au niveau des coachs,
49:52le problème, c'est qu'il faut
49:54qu'il y ait du renouvellement aussi sur les médias.
49:56Voilà, c'est ça.
49:58Je pense qu'il y a une génération d'entraîneurs
50:00qui est en train de passer la main, Antonetti,
50:02Dupraz, Gasset,
50:04Montpellier, tout ces gars-là.
50:06Et il y a une génération de nouveaux
50:08qui arrivent et qui
50:10effectivement fonctionne
50:12avec des méthodes data.
50:14Par contre, il y a des entraîneurs qui étaient bien cotés
50:16depuis quelques temps et qui ont vu leur cote baisser,
50:18je pense notamment à Julien Stéphan,
50:20qui lui, pour le coup, pourrait se faire proposer Nantes
50:22parce que sa cote
50:24a sérieusement été
50:26écornée par ses passages à Strasbourg et à Rennes.
50:28Et aujourd'hui, il n'intéresse plus grand monde,
50:30alors que c'était un coach qui était
50:32assez hype il y a encore quelques mois.
50:34C'est vrai, surtout qu'on voit
50:36Strasbourg par contraste, ce qu'ils sont devenus
50:38avec Rosenior.
50:40Voilà.
50:42On a beaucoup d'entraîneurs étrangers aujourd'hui.
50:44Pour boucler sur les entraîneurs,
50:46les grands clubs, ça va très vite, Xabi Alonso et Joe Real,
50:48on l'annonce pour remplacer Xabi Alonso,
50:50on parle de Conte, de Rotorala, Youvé, Allégri.
50:52Tout va très vite dans les grands clubs.
50:54C'est vrai que le marché des grands clubs pour les entraîneurs
50:56est réglé bien avant l'ouverture du marché officiel.
50:58Mais il y a un truc intéressant pour répondre à Quentin,
51:00à sa question sur les droits télé et en quoi ça peut impacter.
51:02On constate de plus en plus de mercato en mercato
51:04et je pense que ça va être un des
51:06phénomènes de ce mercato-là,
51:08c'est avec des contrats de plus en plus courts signés par les joueurs.
51:10Finalement, les clubs signent des joueurs
51:12en fin de contrat, mettent une belle prime à la signature
51:14et le rapport de force est en train de changer
51:16entre clubs et joueurs
51:18où maintenant les joueurs ont le pouvoir
51:20en disant soit tu me signes 2 ans soit je signe pas
51:22quitte à avoir un salaire moindre
51:24mais à prendre plus en prime
51:26en arrivant. Donc c'est intéressant
51:28de voir ce rapport de force qui est en train de changer et plus ça va aller
51:30plus les clubs qui ont de moins en moins d'argent dû
51:32à la baisse des droits télé vont devoir
51:34prendre des joueurs en fin de contrat.
51:36Juste une question Alexandre,
51:38une dernière question concernant Lyon.
51:40Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'interdiction
51:42d'Europe pour 2000 euros ?
51:44Ah non, ils ont payé leur dette de 2238.
51:46Je vais revenir là-dessus
51:48parce que justement
51:50je connais très bien le dossier
51:52et c'était déjà réglé en fait.
51:54En fait, ce qui se passe
51:56c'est que c'est la 3ème fois en l'espace de 3 mois
51:58que Lyon oublie de payer
52:00un reliquat sur un transfert.
52:02Et à chaque fois, le logiciel de la FIFA
52:04se met en marche et automatiquement
52:06il nous rejette le recrutement.
52:08Et en fait, Lyon, après,
52:10dès qu'ils ont la notification qu'ils sont interdits
52:12de recrutement, ils appellent
52:14la compta, ils règlent, c'est B.
52:16Oui, parce qu'ils ne sont quand même pas
52:18à 2000 euros près.
52:20Sinon, tu nous dis, on fait un chèque.
52:22Parce que pour sauver Lyon...
52:24Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup
52:26d'erreurs de gestion ces derniers temps.
52:28Le directeur financier
52:30a été éjecté le 7 mai, et voilà.
52:32Merci Alexandre Gourbeau,
52:34c'est l'acteur en chef du But Football Club.
52:36Merci Guy Carlier, Emmanuel Galasso,
52:38Quentin Fredon, merci Marie-Alain Réal.
52:40Bourdereuse, retrouvez demain Tonton Mauricio
52:42et sa bande, et tout de suite, les clés d'une vie.
52:44Jacques Pessis reçoit Pierre Douglas.
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