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  • 27/05/2025
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Télématin reçoit l'actrice et scénariste Camille Chamoux, à l'affiche de la série "Zonz" disponible dès le 28 mai sur France.tv

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Transcription
00:009h12 sur France 2, à propos de soleil, ça nous fait plaisir de recevoir ce matin Camille Chamoux.
00:04Bonjour Camille.
00:05Merci d'être aussi matinale et d'être avec nous.
00:08C'est demain que ça sort.
00:11C'est demain que ça sort.
00:12Ça sort sur france.tv et ça s'appelle Zonze.
00:17Zonze, c'est une nouvelle série qui se passe dans un cadre inédit.
00:20On n'a jamais vu ça, je pense, en fait, dans une série.
00:22Non, c'est une comédie d'évasion, donc dans le milieu carcéral.
00:26Et c'est des jeunes qui sont dans ce projet d'évasion hilarant et très étrange.
00:38Et c'est une forme, vraiment, moi j'ai adoré tourner dans...
00:40Je fais la directrice de la prison, moi.
00:42Je ne suis pas spécialement sympatoche.
00:45Ça vous a plu ça aussi, de ne pas être spécialement sympatoche ?
00:48Oui, c'était autre chose.
00:50C'était un nouveau type de rôle, c'était un nouveau type de format aussi.
00:54Et j'ai adoré, j'ai trouvé que les jeunes acteurs sont extrêmement talentueux.
00:59Ça devait être chouette le tournage.
01:00Ah oui, c'était vraiment très étonnant et très fort.
01:03Alors pour avoir une meilleure idée de ce à quoi ressemble Zonze,
01:06cette comédie un peu étrange dont vous nous parlez, on va regarder quelques images.
01:09T'es nouvelle toi ?
01:13La prison c'est marrant pour personne.
01:14Faut que tu te répètes tout le temps que c'est temporaire, sinon tu ne te saindras pas.
01:17T'es pas prête pour ce qu'elle va t'arriver.
01:18On pourrait se centrer des ou le dessus pour rire la vie, non ?
01:20Ils voient rien les surveillants ?
01:23Ce serait vous, j'essaierais de rester sympa avec tout le monde.
01:26Madame a la surcentrifuge.
01:29Vous ne sortez pas aujourd'hui à Sienne, il y a eu une erreur.
01:32Non, c'est mort.
01:34On sait pas de quoi.
01:34J'ai un master plan.
01:36Ça fait des générations et des générations qu'on pratique l'évasion dans ma famille.
01:40Moi je suis né pour ça, moi, t'inquiète.
01:42J'arrive pas à savoir si c'est ingénieux ou complètement con.
01:45On attend la nuit.
01:47On creuse un tunnel sous les cellules, on va direction S parce que sinon on arrive sous la salle de sport.
01:51On récupère un filet de balle de ping-pong, on en fait une courbe.
01:53Un tunnel ?
01:54Oui ?
01:55Au deuxième étage.
01:56Il est génial.
01:58C'est chouette parce qu'on sent qu'il y a de l'impertinence, cette bande de jeunes elle est attachante.
02:02Vous, vous êtes dans un rôle dans lequel on ne vous connaît pas forcément.
02:05Vous avez rencontré d'autres directrices, enfin d'autres, comme si elle était déjà directrice de prison.
02:09Oui, bien sûr.
02:10Moi, j'ai rencontré au congrès des directrices d'établissement carcéral, un certain nombre de collègues.
02:16Alors, vos collègues, qu'est-ce qu'elles vous ont dit ?
02:18Non, mais ça a eu, vous êtes en ce moment-là ?
02:20J'ai travaillé en milieu carcéral.
02:21Ah bon ?
02:21Oui.
02:22Vous avez fait quoi ?
02:22J'ai fait des ateliers, théâtres à la maison des jeunes détenus.
02:28Donc, le CJD, Centre des jeunes détenus de Fleury-Mérogis, il y a des années.
02:32Et j'ai aussi fait un mois dans un établissement Long Pen en Pologne, où j'ai créé une pièce avec des détenus polonais.
02:40Ah oui ?
02:40En fait, je connais assez bien le milieu carcéral.
02:43Et donc, je n'ai pas eu énormément de difficultés à prendre ce rôle à bras-le-corps.
02:47Je connais hyper bien l'administration, puisque l'administration carcérale, c'est un vrai petit délire.
02:52C'est pour ça que vous avez accepté aussi, pour qu'on ait une image un petit peu différente de la prison, de l'intérieur, pour que vous racontiez ce que vous aviez vécu, vous ?
02:58Je trouve exactement comme vous avez dit, que c'est une arène qui n'est pas explorée du tout en France, l'univers carcéral.
03:05Et surtout avec des jeunes.
03:07Il y a eu des films, il y a eu un prophète, ce genre de choses.
03:09Oui, voilà.
03:10Alors, ce qui est très fort, c'est que c'est sur le ton de la comédie.
03:13C'est ça.
03:13Donc, du coup, ça met un espoir, ça met une visibilité sur des sujets qui sont importants, qui peuvent être lourds, mais de manière assez légère et très, très dynamique.
03:24Il y a un montage, une façon de traiter la fiction dans la série qui est extrêmement originale.
03:29Je trouve que les deux femmes réalisatrices, qui s'appellent toutes les deux marines, elles sont extraordinairement douées.
03:36Et ça imprime un rythme.
03:38Moi, j'ai été extrêmement impressionnée.
03:40Je trouve ça très moderne, très original.
03:41Je reviens rapidement sur votre expérience dans le milieu carcéral, parce que je trouve ça fascinant.
03:45Qu'est-ce que vous avez appris, justement, à travers ces expériences, qu'on pourrait ignorer, nous, on passe devant des prisons, on ne sait pas forcément comment ça se passe ?
03:52Alors déjà, c'est le phénomène de léthargie qui s'empare des détenus.
03:57C'est-à-dire qu'en réalité, au début, moi, quand je faisais l'atelier théâtre là-bas, par exemple, au début, vous avez, je ne sais pas, 20 personnes à votre atelier.
04:06Et en fait, la troisième, quatrième fois que vous venez, il n'y en a plus que 8, 6.
04:09Parce qu'il y a un phénomène, en fait, d'apathie, de léthargie qui s'empare des gens.
04:14Donc, c'est extrêmement important de continuer à faire des actions dans le milieu carcéral, des actions de type culturel, etc.
04:19Et c'est important d'en parler.
04:21C'est important de mettre la lumière.
04:23C'est si particulier.
04:25C'est la frontière de la société.
04:27Ce que disait Michel Foucault.
04:28Quand vous voulez comprendre une société, vous regardez comment fonctionne sa prison.
04:32Et je trouve qu'il y a ça dans cette situation.
04:35Ce qui frappe aussi dans la prison, c'est souvent le bruit, les cris, etc.
04:38Et ça, on n'est pas du tout habitué.
04:40Quand on y va pour la première fois, on est très surpris.
04:42Vous incarnez très souvent des femmes comme ça, un petit peu fortes, à très forte personnalité.
04:45Et ça a inspiré votre voisine qui s'est intéressée à votre côté Wonder Woman.
04:50Oui, c'est parti pour l'interview.
04:52Wonder Woman, Wonder Woman.
04:56Elle a un petit déjeuner Wonder Woman.
04:58C'est pour ça qu'elle appelle le déjeuner Martin Kavidaro.
05:01Alors, je vous propose un petit jeu.
05:04Des émojis vont défiler.
05:05Et pour arrêter un des émojis, vous allez devoir appuyer sur ce buzzer.
05:11Derrière chaque émoji se cache une des Wonder Woman que vous avez incarnée.
05:14C'est parti ?
05:15C'est parti.
05:16Alors, Les Gazelles.
05:20Ah oui.
05:20Alors, vous savez de quel film il s'agit ?
05:23Bien sûr, Les Gazelles.
05:24Les Gazelles.
05:25Ben oui, c'est une comédie en toute simplicité.
05:28Elle est blonde, mais je ne sais pas.
05:31C'est ça qui est bien, c'est de tester aussi mes lignes.
05:35Alors, c'est une comédie de Girls que vous avez co-écrit.
05:38Et je la trouve géniale, cette comédie, parce que vous incarnez Marie.
05:41Et Marie, elle a tout compris.
05:42Parce qu'elle a compris que quand on est célibataire, c'est pas grave.
05:45On peut quand même se créer une personnalité.
05:47On peut quand même avoir une vie.
05:48Et tout n'est pas lié à notre couple.
05:50Vous avez voulu jeter un pavé dans la mare ?
05:53Pardon, je suis un peu excitée.
05:54En fait, j'ai constaté, quand j'avais 32 ans, je m'étais séparée d'une très longue relation.
06:03Et d'un coup, j'avais l'impression d'être suspecte auprès de tout le monde.
06:08Genre mes parents, les gens en couple.
06:11Et je me disais, mais c'est fou, le célibat, à la trentaine pour une femme, c'est un objet de suspicion.
06:17C'est bizarre.
06:18C'est bizarre.
06:19Et donc, du coup, j'avais fait ce film pour explorer le célibat trentenaire comme une espèce de surface de liberté et de découverte de soi-même extraordinaire.
06:28Donc, merci Marie et merci Camille Chamoux.
06:30Alors, on enchaîne avec un autre film.
06:33C'est parti, quand vous voulez.
06:36Il fallait que j'attende.
06:38Alors, ça, c'est de l'argent.
06:40Et est-ce que ça vous fait penser à un de vos rôles ?
06:44Le film, l'argent.
06:45Ah non.
06:46Oui, c'est ça.
06:46J'ai cherché des émogies pour chaque truc.
06:48C'était pas...
06:49Alors, je vais vous le dire.
06:50C'est lequel ?
06:50C'est la série Tapie.
06:51La mini-série Tapie.
06:52Bien sûr.
06:53Et là, vous incarnez Nicole.
06:54Ah oui, c'est un de mes rôles préférés.
06:56Eh bien, oui.
06:57Et alors, pourquoi c'est un de mes rôles préférés ?
06:58Alors, c'est vraiment...
06:59Mais c'est un peu comme dans Onze.
07:01C'est un rôle qui est secondaire,
07:03mais qui est...
07:04Le rôle lui-même est extrêmement subtil et complexe.
07:07J'incarne la femme qui existe dans la vraie vie.
07:10Elle s'appelle pas Nicole, mais elle existe dans la vraie vie.
07:12Noël.
07:13Et Nicole, c'est le personnage et la personne qui fonde l'entreprise Tapie.
07:19C'est ça.
07:19Le groupe Tapie avec Bernard Tapie.
07:21Et donc, c'est une femme qui détient, en fait, les cordons de la bourse.
07:25Qui arrive à lui faire monter ce groupe et qui, avant lui, comprend qu'il va trop loin.
07:33Et donc, c'est un personnage qui est extrêmement complexe.
07:36Elle a l'air d'une petite dame comme ça, très rangée, un peu...
07:40Une petite dame directrice de boîte, de province.
07:44Et en fait, elle a une ambition extraordinaire.
07:46Et c'est la vraie bosse.
07:47C'est vraiment c'est qui la bosse.
07:48Elle a aimé la série, elle a aimé ce qu'elle a vu ou pas ?
07:50Ouais.
07:51Elle a beaucoup aimé, mais je me suis beaucoup inspirée d'elle.
07:53Je me suis beaucoup inspirée de ses interviews, de ce qu'elle disait.
07:55Et puis, c'est resté une femme d'entreprise très influente et tout ça.
07:59C'est quand même trop basique, des années 80, où les femmes chuchotaient dans les oreilles des hommes.
08:03Et en fait, sans Nicole, il n'y avait pas de Bernard Tapie.
08:05Non, il n'y avait pas de Bernard Tapie.
08:07Alors, on enchaîne encore avec un autre rôle.
08:09C'est-à-dire qu'il va y avoir le rôle que j'adore.
08:13Oui !
08:14On est tombé.
08:16Je suis servie.
08:17Bien sûr !
08:18C'est le rôle préféré ever de Flavie.
08:20Et c'est le mien, je l'adore.
08:22C'est Chatalere.
08:23Moi aussi, je l'adore.
08:24Je ne peux pas.
08:25Je ne la remis pas.
08:27Non, mais dans le flambeau, vous incarnez Chatalere.
08:29Et c'est vraiment une femme.
08:30Chatalere.
08:31Qui n'a pas peur de s'aérer toutes les parties de son corps.
08:34Elle assume qui elle est, qui elle pense, ce qu'elle veut faire.
08:37C'est la liberté.
08:38C'est la liberté absolue, ce personnage.
08:41Moi, c'était la régalade à interpréter.
08:44Parce qu'en fait, elle est hyper cash.
08:46Donc, ça me permettait.
08:47Vraiment, c'est comme ça que je l'avais travaillé.
08:49Je m'étais dit, bon, en fait, c'est quand même costaud comme morceau.
08:52Un personnage qui, dans la saison 1, n'a pas de culotte.
08:55Et dans la saison 2, n'a plus rien, carrément.
08:58Donc, je me suis dit, il faut vraiment affronter ça.
09:01Comme si c'était, genre...
09:02C'est cette façon-là d'être féministe.
09:05D'assumer qu'on fait ce qu'on veut.
09:07Et on se donne...
09:10Et on laisse voir ce qu'on veut.
09:12Et c'est ça, être une femme moderne.
09:14Et on dit ce qu'on veut aussi.
09:16Sur le ton sur lequel on choisit.
09:18Et donc, du coup, j'ai adoré.
09:20Parce que c'est toute la...
09:22Vraiment la bad girl en moi qui a pu...
09:24C'est pas de venir.
09:26Avec la nudité comme costume, en fait.
09:29Parce que vous ne deviez pas penser que vous étiez toute nue.
09:31Vous pensez que la nudité était un costume.
09:32La bad girl qui était avec nous dans Télé Matin ce matin.
09:35Et qu'on va retrouver dans quelques instants.

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