- 27/05/2025
L’économie sociale et solidaire représente presque 36 000 emplois dans la métropole de Nantes, soit 14 % des emplois privés du territoire. Un chiffre auquel participe Underdog, reconditionneur de gros électroménager. La société vise à pousser l’économie circulaire dans la région. Laura Chavigny, une des cofondatrices, est la première invitée de Transitions Urbaines, un nouveau rendez-vous dans lequel nous présentons les dynamiques entrepreneuriales d’un territoire en vue des municipales 2026.
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00:00Transitions urbaines, c'est un nouveau rendez-vous que je vous propose en partenariat avec le Média Sans Transition,
00:11tous les mois jusqu'aux élections municipales du printemps prochain, avec Alexandre Hervaux.
00:15Bonjour Alexandre. Bonjour Thomas.
00:16Le responsable éditorial de ce Média, on va choisir une ville, une entreprise emblématique
00:22pour parler des enjeux économiques et de l'écosystème local.
00:25Une ville qui s'est distinguée par des projets innovants, de l'implantation, le développement d'entreprises phares,
00:31des grands chantiers, des innovations éco-friendly, des nouvelles infrastructures inspirantes.
00:35On pourrait comme ça continuer la liste, mais ça vous donne une idée de celles et ceux qu'on va recevoir.
00:40Aujourd'hui, on parle de Nantes et c'est la cofondatrice d'Undergog, Laura Chavigny, qui est notre invitée.
00:45Bonjour. Bonjour Thomas.
00:46Bienvenue, heureux de vous accueillir dans ce Smart Impact.
00:50Vous pouvez nous présenter, Undergog, en quelques mots, c'est de la circularité dans l'électroménager,
00:55on peut dire ça comme ça ?
00:56Oui, c'est ça. Undergog, c'est une société qu'on a cofondée en 2022.
01:00Undergog, c'est un reconditionneur de gros électroménagers.
01:03On vend des lave-linges, des sèches-linges, des laves-vaisselles, des frigos,
01:06qui ont été reconditionnés par nos techniciens réparateurs dans notre atelier à Nantes.
01:10On les vend sur notre site internet, underdog.shop, avec un prix qui est moins cher que le neuf, jusqu'à moins 50%.
01:16Les produits sont livrés et installés chez nos clients, garantis deux ans.
01:20Alors, c'est quoi un peu le déclic en 2022 avec vos associés de créer ce site ?
01:27Pourquoi ce secteur-là en particulier ?
01:30On est parti d'un constat qui était qu'il y avait 10 millions de machines qui étaient jetées chaque année en France.
01:36Et seulement 3% de ces machines est reconditionnée.
01:40Du coup, on a décidé d'agir et on a créé Underdog pour proposer une solution à ce problème
01:45et donner une seconde vie à tous ces produits qui étaient jetés chaque année.
01:47Alors, je crois que Underdog a eu des bonnes nouvelles en ce début d'année.
01:51Il y a eu une levée de fonds, 7 millions d'euros.
01:54Est-ce que vous pouvez nous présenter un petit peu les acteurs qui vous ont soutenu à cette occasion-là ?
01:59Oui, il y a nos fonds historiques qui nous ont suivis, donc Daphné et Sista.
02:03Et on a également deux nouveaux fonds qui sont rentrés pour nous accompagner dans cette transition.
02:08C'est BNP Paribas Impact et Serena.
02:10Donc, deux fonds à impact qui vont nous accompagner pendant les prochaines années
02:13pour arriver à rélever ce défi ensemble.
02:16Alors, grâce à cette bouffée d'air frais et ce soutien-là, vous pouvez imaginer pas mal de choses.
02:22C'est quoi vos projets ou objectifs à court et moyen terme ?
02:26On va parler de Nantes évidemment aujourd'hui, mais peut-être qu'Underdog a vocation à s'étendre un peu ?
02:31Underdog a d'abord vocation à grandir à Nantes.
02:34Donc aujourd'hui, on reconditionne à peu près 700 produits par mois.
02:38L'objectif d'ici la fin de l'année, c'est de passer à 1500 machines.
02:41Et puis après, c'est de dupliquer ce modèle qu'on a construit, qui est très efficace à Nantes,
02:47de le dupliquer dans d'autres endroits de France, de se rapprocher de nos clients et aussi de nos machines.
02:52– Oui, on va revoir ces chiffres d'Underdog.
02:567 millions d'euros, c'est le montant de la levée de fonds, vous en avez parlé.
02:59Plus de 10 000 machines reconditionnées vendues depuis la création.
03:03Et puis cet objectif de 1500 machines par mois, ça suppose quoi ?
03:07Ça suppose une usine plus grande ?
03:11Ça suppose des embauches ?
03:13Comment vous allez atteindre cet objectif ?
03:15– Alors les deux.
03:16L'usine qu'on a à Nantes, ça va rester la même, mais on gagne en hauteur.
03:20Donc on a installé par exemple des racks pour aller stocker plus de machines.
03:24Ça suppose aussi des recrutements.
03:26Donc on va recruter de nouveaux techniciens réparateurs,
03:28puisque c'est vraiment le cœur du réacteur chez nous,
03:31c'est le reconditionnement, les techniciens réparateurs.
03:34Et du coup, on prévoit 200 embauches à l'horizon 2027.
03:38– Il faut les former, ces techniciens.
03:40– Oui, parce qu'on pense toujours que n'importe qui peut,
03:45en ouvrant un lave-linge, tout de suite trouver ce qui ne va pas.
03:48Mais en vrai, on en parlait un peu tout à l'heure, c'est du travail de geek.
03:51Il faut être passionné presque par ouvrir et voir ce qui ne fonctionne pas dans le matériel reçu.
03:58– Oui, donc le métier de techniciens réparateurs, c'est un métier qui est pénurique.
04:02Et donc nous, on a créé un programme de formation qui dure trois mois.
04:06Ça nous permet, en partant d'un profil qui aime le travail manuel,
04:10et qui aime en effet résoudre des enquêtes,
04:13de former des gens en trois mois et d'avoir une personne très compétente,
04:16très qualifiée et super formée au métier du reconditionnement,
04:20parce que c'est un métier très particulier,
04:22qui est opérateur 18 mois après sa formation.
04:28– Vous avez des, pour les trouver, ces personnes-là,
04:32qui parfois sont en reconversion ou qui commencent leur emploi,
04:34vous avez des partenariats avec des institutions pour trouver ces forces vives à former ?
04:41– Oui, on a noué un partenariat avec France Travail et la région Pays de la Loire.
04:47C'est à la fois un moyen pour nous d'avoir accès à un vivier de personnes qui sont motivées,
04:52qui ont envie de changer de métier.
04:55Et aujourd'hui, au moment où je vous parle,
04:56il y a quatre personnes qui sont en train d'être formées dans notre atelier nantais,
05:00et il y en a déjà six qui ont été formées par notre chef réparateur à Nantes.
05:04– Qui viennent d'où, ils ou elles d'ailleurs ? Est-ce qu'il y a des femmes ?
05:07– Il y a des femmes, ça c'est génial, on est messieurs techniciens.
05:11Et est-ce qu'ils se disaient, c'est pas pour moi ou c'est un univers qui ne m'intéresse pas ?
05:15Vous voyez ce que je veux dire, comment on va chercher des gens
05:18qui ne seraient peut-être pas venus spontanément vers ces métiers ?
05:20– C'est la force de France Travail, ils ont un vivier de gens qui ont envie de se reconvertir,
05:25qui sont dans une démarche de changement.
05:26Et donc on a un ancien magasinier, des profils d'anciens ingénieurs qualité.
05:32Il y a vraiment tous les âges et tous les métiers.
05:35– Et là, on se rend compte que Nord-Doc peut avoir un impact social finalement,
05:40grâce à justement cette politique de formation en interne.
05:44Mais comment vous mesurez grosso modo aussi votre impact,
05:47pas seulement social mais environnemental ?
05:49J'imagine que vous avez des chiffres pour savoir déjà,
05:52depuis votre lancement en 2022,
05:54savoir un peu ce que vous avez réussi à faire ?
05:57– Oui, en fait, nous ce qu'on mesure,
05:59c'est à la fois les émissions de CO2 en moins
06:02et aussi la matière extraite en moins.
06:05En termes d'émissions de CO2, c'est 16 fois moins d'émissions
06:08que pour un produit neuf.
06:10Et en termes d'extraction, là les chiffres sont hyper frappants.
06:14C'est 1800 kilos de matière extraite en moins,
06:18par machine reconditionnée.
06:19– Par machine ?
06:20– Oui.
06:21– Donc on multiplie ça par…
06:22– Les 10 000, on a reconditionné.
06:24– Ah oui, donc ça fait un joli chiffre.
06:25– Oui, c'est massif.
06:26– Alors, cette nouvelle rubrique, elle s'appelle Transitions urbaines,
06:30elle est dans la perspective des élections municipales,
06:33c'est au printemps prochain.
06:35Voilà, tous les mois on vous proposera une ville
06:36et donc vous êtes basée à Nantes.
06:38Et on va parler de Nantes maintenant.
06:39Pourquoi vous avez choisi de vous implanter à Nantes
06:42dès le début de cette aventure ?
06:44– Il y a deux raisons à cette implantation nantaise.
06:46La première, c'est que Nantes, c'est un bassin industriel,
06:49c'est une terre d'industrie.
06:50Et la seconde, c'est qu'il y avait un écosystème de start-up
06:53et notamment de start-up à impact qui était hyper fort, hyper dynamique.
06:56Donc c'est pour ces deux raisons qu'on a choisi cette région
06:58et aussi pour son ensoleillement.
07:00La troisième raison.
07:01– C'est pas mal comme raison, c'est une très bonne raison.
07:02– C'est une bonne raison.
07:03Et c'est vrai que Nantes, c'est une ville qui est,
07:05comme on vient de le dire, assez active,
07:07qui est très attractive.
07:08Donc il y a beaucoup de start-up dans ce domaine-là.
07:10Et il y a aussi toute une histoire, finalement,
07:13dans l'économie sociale et solidaire.
07:15Il y a énormément de structures, d'associations majoritairement,
07:19mais pas que.
07:20J'ai regardé les chiffres sur le site de Nantes Métropole,
07:22avec qui je pense qu'on en parlera, vous travaillez beaucoup.
07:25L'économie sociale et solidaire, rien que dans la métropole nantaise,
07:28c'est presque 36 000 emplois.
07:29Et ça représente 14% de l'emploi privé pour les salariés.
07:34Nantes Métropole, qui, je crois, est votre propriétaire du siège.
07:39Oui, Nantes Métropole est propriétaire de Nauti, donc on est locataire.
07:43C'est une des interactions qu'on a avec eux, mais pas la seule, heureusement.
07:48En effet, l'économie sociale et solidaire est hyper développée à Nantes.
07:52Le réemploi est aussi hyper développé à Nantes.
07:54Et c'est une des discussions qu'on a assez régulièrement avec la métropole,
07:58puisque Nantes est terre de réemploi.
08:00Et donc, dans ce cadre, il y a beaucoup de réunions qui sont organisées
08:04pour avancer ensemble dans cette transition écologique.
08:06Vous êtes entreprise à mission ?
08:07Oui, on est entreprise à mission.
08:08Pourquoi vous avez fait ce choix ?
08:10Ça a été un choix assez naturel dès le début.
08:13Donc, en juillet 2023, on est devenu entreprise à mission
08:16pour vraiment cranter notre objectif.
08:19Notre objectif, c'est de participer à la construction
08:23d'une filière de reconditionnement d'électroménagers en France.
08:26Et à travers cet objectif-là, il y a trois sous-objectifs.
08:30Il y a d'abord favoriser la collecte préservante
08:32des machines qui sont à reconditionner.
08:34Il y a ensuite pousser la création d'un modèle industriel
08:37qui soit efficace et réplicable.
08:39Et enfin, pousser les Français à consommer du reconditionné,
08:43puisqu'on pense que c'est une voie qu'on a ouverte
08:45et qu'il faut absolument nourrir.
08:47Pour vous, si on revient sur Nantes, et pas seulement Nantes,
08:51parce qu'on peut parler de...
08:52On en a discuté tout à l'heure.
08:53Il y a beaucoup d'exemples d'entreprises à Nantes
08:55qui sont dans cette optique-là.
08:58En ce moment, on parle beaucoup, par exemple,
09:00du retour de la consigne du verre.
09:01Il y a la plus grande usine de lavage de bouteilles
09:04qui est dans la métropole nantaise.
09:06On pourrait citer bien d'autres boîtes.
09:09C'est quoi, pour vous, les atouts que Nantes propose
09:11en termes d'innovation, de logistique,
09:14d'accompagnement aux structures à impact ?
09:17Les solutions qui sont proposées par Nantes,
09:20je dirais que c'est d'abord l'accueil.
09:21Une entreprise qui se lance, une start-up à impact qui se lance,
09:24elle est d'abord accueillie, à la fois par la région,
09:27à la fois par Nantes Métropole,
09:29et tout l'écosystème de sociétés à impact nantais.
09:33C'est ça le dispositif qui est en place,
09:35c'est l'accueil, l'accompagnement.
09:36Et cet accompagnement, il permet à la fois
09:39d'ouvrir de nouvelles solutions de financement,
09:43ouvrir de nouveaux canaux de distribution peut-être,
09:45mais aussi parfois de trouver des opportunités
09:47pour trouver un local, par exemple.
09:49Mais vous travaillez déjà avec des partenaires économiques
09:52qui sont dans la région d'Anne-Métropole ?
09:53Absolument. Nous, on a été accompagnés par la région
09:55pour mettre en place le programme de formation
09:57des techniciens, par exemple.
09:59Et après, dans la recherche de financement,
10:01j'ai été accompagnée par le pôle économique de la région, par exemple.
10:04Il n'y a pas que des poids positifs, c'est ça ?
10:08Exactement, c'est ça.
10:08Parce qu'à un moment donné, c'est bien de faire des éloges méritées,
10:11mais on peut toujours améliorer les choses,
10:13il y a toujours de la marge de progression.
10:15Ce serait quoi, je dirais, les points pour lesquels
10:19vous pensez que Nantes pourrait, Nantes et sa région,
10:22pourraient faire mieux, ou en tout cas,
10:24les objectifs que cette localité devrait se fixer ?
10:28Dans le cadre de Nantes Terre de Réemploi, par exemple,
10:30on a beaucoup parlé de communication, d'amplification des initiatives
10:33qui sont faites par les acteurs du Réemploi à Nantes.
10:37Et donc ça, c'est un projet qui est en cours
10:38et qui pourra être accéléré dans les mois à venir.
10:41Oui, c'est-à-dire qu'en fait, finalement, il y a peut-être encore...
10:44Mais est-ce que vous, pardon, je vous interromps,
10:45vous, quel frein ou quelle difficulté vous rencontrez ?
10:48Pas seulement parce que c'est lié à Nantes,
10:50mais quand on crée une entreprise comme la nôtre.
10:52C'est quoi les difficultés ?
10:52Quand on crée une entreprise comme la nôtre,
10:54il y a un premier challenge qui est le financement.
10:56Et donc pour ça, la région et d'autres organismes à Nantes,
11:01ça s'appelle par exemple Solutions Éco,
11:02ces organismes-là, ils identifient les startups
11:05qui pourraient avoir un besoin et les accompagnent.
11:07Donc je dirais que le premier sujet, c'est d'abord le sujet du financement.
11:09Il peut y avoir aussi le sujet de l'emploi dont on a pas mal parlé.
11:12Donc la création du programme de reconversion,
11:14on l'a fait accompagné par la région et France Travail.
11:18sur le sujet de l'accompagnement au développement.
11:24Donc si je parle d'Underdog en particulier,
11:26on est très concentré sur nos opérations, nos processus.
11:29Et là, il y a des antennes du gouvernement,
11:32des antennes régionales qui nous suivent
11:34et qui nous proposent des programmes de subvention
11:36en fonction des différents projets qu'on peut avoir
11:38pour l'aménagement de notre entrepôt.
11:41Pour la petite histoire, j'ai cru comprendre
11:43que votre siège actuel à Nantes,
11:45qui n'est pas très excentré en fait,
11:46c'est pas en plein centre-ville bien sûr,
11:48mais on n'est pas vraiment sur la périphérie
11:50où il faut prendre je sais combien de kilomètres en voiture
11:53pour se rendre.
11:54Ça sent celui qui a vécu à Nantes.
11:56On n'a pas choisi ça par hasard évidemment.
11:58Et je crois que votre siège a eu une autre vie.
12:00Dans une autre vie, c'était une fabrique de canons à neige.
12:04Oui, c'est ça.
12:05Le symbolique est pas mal.
12:06C'était du canon à neige,
12:07le truc qui maintenant paraît un petit peu...
12:09Oui, effectivement, qui fait ancien monde.
12:12C'est ça, même si on continue de s'en servir.
12:15Est-ce que dans votre déploiement national,
12:19puisque c'est ce que vous expliquiez tout à l'heure avec Alexandre,
12:23il y a cette ambition,
12:25Nantes ça restera un point névralgique
12:26ou alors vous vous dites qu'il va falloir qu'on se délocalise un peu partout,
12:31qu'on ait l'équivalent de ce qu'on fait à Nantes
12:33dans plusieurs endroits en France ?
12:35Maintenant qu'on a créé un modèle qui est efficace et réplicable,
12:38oui, on a l'envie et le besoin de se développer,
12:42de dupliquer ce qu'on a fait à Nantes dans d'autres régions de France
12:45pour se rapprocher de nos consommateurs,
12:47pour se rapprocher de nos partenaires.
12:50Mais Nantes, c'est notre siège social et notre terre de cœur.
12:53Donc pas de changement prévu jusqu'alors.
12:56Et on peut parler, je pense, de la place du reconditionné
12:59pour terminer un petit peu sur...
13:01On parlait de marge de progression tout à l'heure en parlant de Nantes,
13:04mais vous, vous êtes finalement underdog.
13:06On peut parler, peut-être, on ne l'a pas dit ce que ça veut dire en anglais.
13:09L'underdog, alors c'est désolé, c'est un autre mot anglais,
13:11c'est un peu l'outsider.
13:12En gros, c'est la personne qui est a priori pas la mieux placée pour.
13:16En tout cas, qui a beaucoup de défis, beaucoup de challenges devant vous.
13:19C'est un défi d'avoir un nom pareil, pratiquement.
13:22Et on voit qu'il y a...
13:24Le reconditionné, c'est 3% dans le marché de l'électroménager.
13:28C'est quoi, on va dire, les objectifs ?
13:31En tout cas, à horizon, je ne sais pas, 2030, par exemple,
13:35vous avez envie de monter ?
13:37Jusqu'à où ? Jusqu'à combien ?
13:39En fait, notre ambition, c'est de faire x3 chaque année.
13:43X3 chaque année ?
13:43Oui, l'objectif, c'est vraiment de faire du reconditionné
13:46une nouvelle norme de consommation
13:48et d'arriver à répondre à une demande qui est hyper forte.
13:51Aujourd'hui, les consommateurs français, ils ont deux besoins.
13:54Un besoin de consommer avec du bon sens
13:56et aussi un besoin de consommer intelligemment en termes économiques.
13:59Et c'est ce que le reconditionné propose aujourd'hui.
14:01Le prix, c'est le premier critère avant l'engagement environnemental, quand même.
14:05Oui, chez nous, il y a 50% des gens qui viennent pour la mission,
14:08pour le reconditionné et l'impact écologique que ces produits peuvent avoir sur le monde.
14:12Et puis, par ailleurs, évidemment, l'économie,
14:16puisque nos produits sont proposés entre moins 10, moins 15 et moins 70% pour certains produits.
14:21Merci beaucoup, Laura Chavigny, d'être venu sur le plateau de Smart Impact
14:26pour cette première de Transitions urbaines.
14:28Merci, Alexandre.
14:29A bientôt.
14:29On se retrouve le mois prochain.
14:31Je ne sais pas encore quelle ville.
14:33C'est une surprise.
14:33Ah, j'adore quand il y a un peu de suspense dans cette émission.
14:37En tout cas, on se retrouve pour un nouveau numéro de Transitions urbaines.
14:40Et on passe tout de suite à notre rubrique Startup.
14:42Et on se retrouve pour un nouveau numéro de Transitions urbaines.
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