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  • 26/05/2025
[#LeCanapéRouge] Aimé-Régis Renombo, PDT Gilets Bleus - Coordinateur Adjoint Estuaire RDB

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00:00Mesdames et messieurs, bienvenue sur le canapé rouge de Gabon Media Time,
00:20votre espace d'analyse et de débat sur les grands enjeux politiques et sociaux du pays.
00:24Aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir Aimé-Régis Rénombo, président du mouvement Rassemblement Espoir Gilets Bleus
00:31et coordinateur adjoint S.U.R. du RDB, entendons par Rassemblement des bâtisseurs.
00:38Soutien actif du président élu Brice Clotère-Olivier Guéman et engagé dans des actions en faveur du bien-être des populations,
00:46nous décrypterons avec notre invité le rôle de son mouvement lors de l'élection présidentielle du 12 avril dernier,
00:52les enjeux de la mise en place du nouveau gouvernement, les grands défis socio-économiques auxquels le pays doit faire face,
01:02ainsi que les derniers développements de l'actualité, notamment les démissions en cascade au sein du Parti démocratique gabonais
01:10et la réorganisation probable du paysage politique.
01:14M. Aimé-Régis Rénombo, bonsoir.
01:18Bonsoir.
01:19Et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:22Alors, comme il est de tradition dans notre programme, la première question que je vais vous poser est celle de savoir
01:28comment vous vous portez en cette période décisive pour l'avenir politique du pays.
01:33Bien, je vous remercie.
01:35Vous savez que le président Brice Clotère-Olivier Guéman a été élu et a franchi la barre des plus de 90%,
01:45autant dire un plébiscite, n'est-ce pas, de la part du peuple gabonais.
01:50Donc, mon sentiment aujourd'hui est celui d'un homme optimiste.
01:53Je me joins moi-même à la fièvre populaire, à la liesse populaire qui a été confirmée, n'est-ce pas,
02:03le 12 avril dernier par l'élection massive du président Brice Clotère-Olivier Guéman.
02:08Donc, aujourd'hui, je suis un homme optimiste.
02:11Alors, vous êtes le président du mouvement Rassemblement Espoir-Gilet Bleu.
02:15Pouvez-vous nous parler un peu succinctement de ce mouvement ?
02:20Alors, nous avons fondé le Rassemblement Espoir-Gilet Bleu en 2017.
02:26Autant dire, nous étions encore sous le régime de l'ancien président Ali Bongo.
02:31C'était précisément pour incarner une nouvelle génération.
02:34Parce qu'il faut dire que nous voulions rappeler que l'establishment,
02:38c'est-à-dire la classe politique traditionnelle, elle aussi devrait être renouvelée.
02:46Donc, il fallait présenter de nouveaux visages, d'une part,
02:48et d'autre part, il fallait une présence beaucoup plus prononcée,
02:52beaucoup plus accrue sur le terrain.
02:54C'est pour cela que, depuis 2017, le Rassemblement Espoir-Gilet Bleu,
02:58nous avons posé nombre d'actions sociales,
03:01notamment au quatrième arrondissement de la ville de Libreville,
03:04au sixième arrondissement, par toutes sortes de choses,
03:08distribution de kits scolaires, de kits alimentaires,
03:12arbres de Noël, etc.
03:13Parce que nous pensons que la politique commence toujours par le bas.
03:16Donc, il ne sert à rien d'aspirer à des choses élevées
03:20si on n'a aucun rapport avec les populations.
03:23Parce que c'est elles qui nous disent, qui guident notre action politique,
03:27de sorte qu'on puisse faire remonter au président de la République
03:30les vraies réalités.
03:31Alors, nous en prends le plein pied dans notre entretien.
03:34Le 12 avril 2026, c'était l'élection présidentielle
03:37qui comportait un enjeu crucial,
03:40en l'occurrence le retour dans l'ordre constitutionnel
03:42après le coup de l'État du 30 août 2023.
03:46Comment avez-vous apprécié ce scrutin ?
03:47Et surtout, quel rôle avez-vous joué ?
03:51Écoutez, je pense que la plupart des Gabonais,
03:54en tout cas ceux de ma génération,
03:56ont eu l'occasion de vivre plusieurs élections présidentielles dans ce pays.
03:59Et il vous souviendra que, à l'approche de chaque élection présidentielle,
04:06les Gabonais avaient peur.
04:09À l'approche de chaque élection présidentielle,
04:11les Gabonais se précipitaient pour faire des courses, n'est-ce pas ?
04:14Parce que, qui se disait qu'il y aurait des perturbations après ?
04:20Qui se disait qu'il y aurait des problèmes ?
04:22Donc, cette élection a été apesée.
04:25Contrairement aux élections passées, également,
04:28on n'a pas vu de chars, n'est-ce pas,
04:31disposés dans les rues de Libreville,
04:33ou bien même à l'intérieur du pays.
04:35Donc, ce que je retiens, c'était que c'était une élection apaisée.
04:39Mais c'était également une élection transparente.
04:42Vous avez remarqué qu'il n'y a même pas eu de contentieux,
04:46il n'y a pas eu de réclamation après cette élection.
04:49Donc, une élection apaisée, une élection transparente.
04:52Maintenant, quant au rôle que nous avons joué lors de celle-ci,
04:57j'ai eu l'honneur d'être nommé coordinateur adjoint numéro 3
05:03du Rassemblement des bâtisseurs du RDB.
05:07Donc, à ce titre, j'ai pris une part active à l'élection.
05:11Nous avons fait campagne pour le président dans l'Est hier,
05:13nous avons parcouru des arrondissements du Grand Libreville,
05:18nous sommes allés également aux périphéries de Libreville.
05:21Et donc, à ce titre, nous avons animé plusieurs causeries,
05:24des meetings, etc., etc.
05:26Les gilets bleus également, étant donné que le président des gilets bleus,
05:30c'est-à-dire moi, était fortement impliqué dans la campagne
05:34pour le président au niveau de l'Est hier,
05:37tous les militants, les sympathisants, membres des gilets bleus,
05:40se sont ralliés justement au RDB,
05:42puisque nous avons signé une fiche d'adhésion, n'est-ce pas,
05:44du RDB, et chaque militant a joué son rôle pour la victoire du président.
05:51Alors, nous allons rester sur cette fonction au sein du Rassemblement des bâtisseurs.
05:57Quels ont été les principaux défis dans la gestion de cette campagne,
06:02au sein, par exemple, de votre circonscription ?
06:05Alors, notre circonscription, vous voulez dire dans l'estuère ?
06:07Dans l'estuère.
06:08Alors, pour nous, nous étions humbles,
06:13c'est-à-dire que dans la coordination de l'estuère dans laquelle j'ai travaillé,
06:20nous savions que notre candidat partait favori,
06:23mais nous gardions quand même la position d'hommes et de femmes humbles,
06:26en disant que rien n'est acquis à l'avance.
06:29Et surtout, nous craignions un taux d'abstention élevé.
06:34Donc, notre principal défi,
06:36c'était non seulement de faire en sorte que le président soit élu,
06:40mais de faire surtout en sorte qu'il soit bien élu.
06:43Et je pense qu'au regard des actions de terrain que nous avons menées,
06:47la tâche a été accomplie.
06:49Alors, au lendemain de la prestation de serment du président de la République,
06:54le 3 mai dernier,
06:55ce dernier a composé son nouveau gouvernement.
06:59Ce, conformément aux dispositions de l'article 69 de la nouvelle Constitution,
07:04qui dispose d'ailleurs que le président de la République est le chef du gouvernement.
07:08Quel commentaire faites-vous pour ce premier gouvernement de la République ?
07:12Et peut-être précédemment,
07:14quel regard portez-vous sur ce changement constitutionnel ?
07:17Écoutez, le changement constitutionnel a été acté par le référendum du 16 novembre.
07:24Nous avons changé de régime politique.
07:26D'ailleurs, référendum auquel le gilet bleu a pris une paroissie,
07:30puisque nous avons fait campagne pour l'OUI,
07:32notamment au 4e arrondissement, le gilet bleu, n'est-ce pas ?
07:36Donc, si nous avons fait campagne pour l'OUI,
07:38c'est que nous étions en phase avec le régime aujourd'hui,
07:42c'est-à-dire le régime présidentiel,
07:44qui fait du président de la République le chef du gouvernement.
07:48Alors, s'agissant du nouveau gouvernement qui vient d'être nommé,
07:52je crois qu'ils ont reçu leur feuille de route de la part du président de la République.
07:57Ils savent que les attentes des Gabonais sont pressantes, sont urgentes, n'est-ce pas ?
08:01Ils savent que le programme ou le projet de gouvernement,
08:06puisque le projet de société, une fois élu, devient programme de gouvernement,
08:10donc le programme de gouvernement du président de la République
08:12a placé l'O, n'est-ce pas, au cœur,
08:16comme point central, n'est-ce pas, de son action politique.
08:19Je crois que sur les 15 clés, n'est-ce pas, l'eau arrive en premier.
08:25Donc, les principaux ministres savent que les attentes des Gabonais
08:29et des Gabonaises sont pressantes.
08:32Il faut qu'il y ait de l'eau dans les robinets,
08:34il faut que les Gabonais mangent à leur faim,
08:36il faut qu'ils puissent avoir accès aux soins de santé,
08:38il faut une école qui soit dynamique, qui soit également réformée, n'est-ce pas,
08:43puisque aujourd'hui, au 21e siècle, on peut concevoir l'école d'une autre manière.
08:47Bref, il y a du travail.
08:49Donc, ils viennent de prendre fonction, nous allons observer,
08:54mais je pense que, sous la direction du président de la République,
08:58mais également, sous la direction du vice-président du gouvernement,
09:04M. Alexandre Marot-Chambrouillet, qui n'est plus à présenter,
09:08je gageons effectivement que ce nouveau gouvernement fera un travail correct.
09:13Alors, en prenant officiellement ces fonctions,
09:15à la tête du Gabon, Brice Clotère-Olé Guinguema
09:18devrait faire face à la réalité des attentes des populations.
09:22Vous, qui êtes un acteur majeur et un acteur sur le terrain,
09:26avec notamment le rassemblement Gilet Bleu, si je ne me trompe pas,
09:32quelles seraient, selon vous, les priorités absolues de cette nouvelle équipe ?
09:36Écoutez, vous savez,
09:38le président de la République est un bâtisseur.
09:45C'est un bâtisseur, c'est d'ailleurs le nom qui a été donné au RDB,
09:49Rassemblement des Bâtisseurs.
09:51Nous avons pu voir, durant la transition,
09:55des bâtiments poussés, ici et là.
09:58Des réformes être engagées, des réformes institutionnelles,
10:02des réformes également au niveau de l'administration, etc.
10:08Donc, le président a une vision claire.
10:11Mais je souhaiterais dire que le principal cheval de bataille, pour moi,
10:19c'est la lutte contre la faim et contre la pauvreté.
10:22Parce que, vous savez, on peut construire des gratte-ciels,
10:26on peut construire des immeubles, c'est bien.
10:29Mais si ces immeubles, ces gratte-ciels,
10:33ne peuvent pas être utilisés par la plupart des Gabonais,
10:35on aurait échoué quelque part.
10:36Si les jeunes filles, nos petites sœurs,
10:40continuent à se prostituer dans les quartiers
10:42qui prennent galette au chocolat,
10:45il faut dire les choses.
10:47Parce que, mourant de faim,
10:49ou parce que ne pouvant pas nourrir son enfant,
10:52nous aurons échoué.
10:53Donc, je considère que la lutte contre la pauvreté,
10:56c'est pour cela que je me réjouis
10:57du nouveau ministère des Finances,
11:00qui porte également le nom de la lutte contre la vie chère.
11:03Il faut que le président brusque-terre Oligui,
11:06et ceux qui l'entourent,
11:08se rappellent qu'en réalité,
11:10les Gabonais jugeront toujours l'action gouvernementale
11:12à travers leur assiette.
11:15Tant qu'il se trouvera un Gabonais qui mourra de faim,
11:17nous aurons échoué.
11:19Donc, je considère que la priorité de ce gouvernement,
11:25et même la priorité du mandat du président de la République,
11:28serait de réduire drastiquement la pauvreté dans ce pays.
11:30Alors, nous passons à la question politique.
11:38Lors de son investiture, le 3 mai dernier,
11:40le président de la République a annoncé
11:42les dates des prochaines échéances électorales.
11:47Pensez-vous que lors de ces scrutins,
11:50les populations seront aussi motivées
11:52que lors de la présentiel,
11:53vous qui avez pris part à la campagne ?
11:55Écoutez, c'est difficile à dire,
11:59puisque vous savez que l'élection législative
12:01est intuitive, personnée.
12:03C'est donc en fonction de la personne, d'une part.
12:06Mais d'autre part,
12:08ce sont ces mêmes Gabonais
12:09qui ont plébiscité.
12:12Le président Briscoté-Olégué Nguémar
12:13lui donnant justement
12:15une élection considérable, n'est-ce pas,
12:18et légitime.
12:19Mais, pour lui donner au président
12:22une majorité à l'Assemblée nationale,
12:25parce que si le président n'a pas de majorité
12:27à l'Assemblée nationale,
12:27il ne pourra pas gouverner.
12:29Je pense que les mêmes populations
12:31qui l'ont plébiscité
12:32seront également au rendez-vous
12:33pour lui accorder cette majorité-là.
12:35Alors, je souhaiterais revenir
12:37sur la tenue récemment
12:39du dernier Conseil des ministres.
12:40Comment appréciez-vous
12:40les premières mesures prises par le président ?
12:45Écoutez, les premières mesures
12:46sont acceptables.
12:49Elles sont bonnes.
12:49On regarde, on observe.
12:52Et ce premier Conseil des ministres
12:53montre également
12:54la préoccupation
12:56que le président a
12:57s'agissant de satisfaire
12:59les Gabonais.
13:00Je pense que les mesures
13:00sont appréciables.
13:02Ok.
13:02Alors, on revient en politique.
13:04Pour de nombreux observateurs
13:05de la vie politique,
13:06les législatives,
13:08les locales
13:08et les sénatoriales
13:10constitueront
13:10un moment important
13:12pour permettre
13:13une réconfiguration
13:14du paysage politique.
13:16Quel commentaire
13:17faites-vous
13:17de ces affirmations ?
13:19Écoutez,
13:19je pense qu'il y a
13:22beaucoup d'enjeux
13:25suite aux prochaines élections
13:27législatives,
13:29locales et sénatoriales.
13:32Reconfigurer le paysage politique,
13:35oui,
13:35mais avec qui ?
13:36Pour moi,
13:38une réconfiguration
13:39du paysage politique
13:40signifie
13:41de nouveaux visages,
13:43de nouvelles personnes.
13:44C'est vrai,
13:45il n'y a pas
13:46d'affrontement générationnel
13:48entre les jeunes
13:49et les anciens.
13:50Non.
13:51Mais il doit y avoir
13:52une transition générationnelle,
13:54n'est-ce pas,
13:55qui se fait
13:56entre la nouvelle génération
13:58d'hommes et de femmes politiques
13:59et l'ancienne génération.
14:00parce que je dis toujours
14:02qu'il n'y a que Dieu
14:03qui exerce le pouvoir
14:05au siècle des siècles.
14:06En politique
14:07ou dans la vie en général,
14:08à un moment donné,
14:09il faut savoir partir.
14:11N'est-ce pas ?
14:12Donc je pense
14:12que pour cette élection,
14:14l'enjeu majeur,
14:16c'est de renouveler
14:17la classe politique
14:18avec de nouveaux visages,
14:20avec des hommes
14:20et des femmes neufs.
14:22Alors,
14:23un exemple
14:24assez concret,
14:26depuis l'entrée
14:27en fonction du gouvernement,
14:28on insiste
14:28malheureusement
14:29au sein du Parti démocratique
14:31gabonais,
14:31l'ancien parti au pouvoir,
14:33à des vagues de démission
14:35qui suscitent quand même
14:36des inquiétudes
14:37de la part
14:38de nombreux militants.
14:41Pensez-vous
14:41qu'avec cette crise,
14:43l'ancien parti politique,
14:44l'ancien parti au pouvoir,
14:46désolé,
14:47joue sa survie ?
14:49Alors,
14:49je ne sais pas
14:49si le PDG
14:50joue sa survie
14:51parce que je ne suis pas
14:52futurologue.
14:53Je ne sais pas
14:54comment le PDG
14:55pourra rebondir
14:57ou pas.
14:58Mais ce que je note,
14:59c'est que
15:00ces personnes
15:01qui quittent le PDG
15:02ont tout reçu,
15:03ont tout eu dans la vie
15:04grâce au PDG.
15:06Et la loyauté
15:06commence aussi par cela,
15:08par rester fidèle
15:09au parti
15:10qui nous a tout donné,
15:12qui leur a tout donné.
15:14Donc,
15:14est-ce que le PDG
15:15joue sa survie ?
15:16C'est l'avenir
15:16qui nous le dira.
15:18Pour rester encore
15:19sur cette actualité,
15:20le PDG
15:21n'est pas la seule
15:22formation politique
15:23qui fait face
15:24à ces vagues
15:24de défections.
15:25Ça,
15:26il faut le noter.
15:27Que répondez-vous
15:27à ceux qui pensent
15:28que ce remue-ménage
15:30participe insulieusement
15:31à l'érection
15:32d'une sorte
15:33de parti unique
15:34autour du président ?
15:36On ne peut pas
15:37dire qu'il y aura
15:38un parti unique
15:39autour du président
15:39parce qu'il existe
15:41des partis
15:42qui soutiennent
15:42le président.
15:43Donc,
15:44certainement,
15:44il y aura des coalitions
15:45qui vont se mettre
15:46en place
15:46et même une majorité
15:48présidentielle.
15:49Donc,
15:49à partir du moment
15:50où il y aura
15:50une majorité présidentielle,
15:52il n'y aura pas
15:53de parti unique.
15:54Je ne pense pas.
15:54maintenant,
15:56s'agissant
15:56de cette démission
15:58en cascade
15:59aussi bien au PDG
16:00que dans d'autres parties,
16:01je pense que le président
16:02de la République
16:03Brice Clotet
16:04Oligin Guéma
16:04est un homme avisé.
16:06Il voit,
16:07il observe
16:07et ce sera à lui
16:09le bon venu de trancher.
16:10Parce que,
16:11de toute manière,
16:12si c'est pour créer
16:13un parti présidentiel
16:14qui devient PDG Miss,
16:16je ne sais pas exactement
16:16quel intérêt ça aura.
16:18Voilà.
16:19Donc,
16:19les mêmes personnes
16:20qui ont conduit
16:20le pays dans le chaos
16:21se retrouveraient
16:23par exemple
16:24dans le parti présidentiel,
16:26ce sera au président
16:26d'apprécier.
16:27Mais,
16:28vous en tant qu'acteur politique,
16:30quel est votre avis
16:31pour ça ?
16:32Écoutez,
16:32moi,
16:33ce que je dis,
16:35et j'aime citer
16:35des écritures pour cela,
16:37je rappelle mes valeurs
16:38chrétiennes,
16:38catholiques,
16:39mais chrétiennes,
16:41c'est Jésus-Christ
16:41qui dit
16:41qu'on ne prend pas
16:42le vin nouveau
16:43pour les mettre
16:44dans les autres anciennes.
16:46Lorsqu'on prend
16:46le vin nouveau
16:47et qu'on le met
16:48dans les autres anciennes,
16:50les autres éclatent
16:51et le vin perdu.
16:52C'est Jésus-Christ
16:52qui l'a dit.
16:54Je considère
16:55que le Christ
16:55lui-même dit
16:56qu'on ne fait pas
16:56du neuf avec du vieux.
16:58Et c'est mon maître.
16:59Donc,
16:59je ne peux pas
17:00me ranger
17:00à son avis
17:01et à sa pensée.
17:02Le président de la République
17:03est un fervent catholique
17:05et je pense
17:06qu'il serait,
17:07il est intelligent,
17:08il serait avisé
17:09d'écouter
17:09les conseils
17:10du Seigneur Jésus-Christ
17:11qu'il aime énormément.
17:13Alors,
17:13une actualité brûlante
17:14pour cette fois,
17:16ce sont les nouvelles conditions
17:17de création
17:18et de maintien
17:19des partis politiques,
17:20notamment,
17:21le nombre de militants
17:22qui devraient être
17:23portés
17:24de 18 000
17:25à 18 000
17:26et plusieurs élus.
17:28Quel regard
17:28portez-vous
17:29sur ces propositions
17:30faites d'ailleurs
17:31par le président
17:32de la République
17:33lors de la rencontre
17:34avec les partis politiques ?
17:36Bon,
17:36vous savez,
17:37le président de la République,
17:37il est entouré,
17:38il est conseillé.
17:39Je pense,
17:41d'une part,
17:42qu'il faut réduire
17:43le nombre
17:43de partis politiques
17:44dans le pays.
17:45Je suis catégorique dessus.
17:47Maintenant,
17:49comment ?
17:50Donc,
17:50je pense,
17:51d'autre part,
17:52que la méthode
17:53proposée
17:54n'est pas
17:55nécessairement
17:55la plus efficace.
17:57Oui,
17:57il faut avoir
17:58un siège,
17:59oui,
17:59il faut avoir
18:00un compte bancaire,
18:01c'est normal,
18:02parce qu'un parti politique,
18:03c'est une association
18:03qui doit fonctionner.
18:05Oui,
18:06il y a cela.
18:07Ce qui me gêne un peu,
18:08je dois le dire,
18:09c'est le fait
18:09que le récépissé
18:10ou l'agrément
18:10sera donné à posteriori,
18:12puisque dorénavant,
18:13il faudra avoir
18:14cinq parlementaires
18:16et 30 conseillers.
18:18Cela veut donc dire
18:19qu'il faudra d'abord
18:19se présenter
18:20à une élection
18:21certainement indépendante
18:22et une fois
18:24avoir été élu,
18:29c'est-à-dire
18:29une fois que le parti
18:31ou l'association
18:32aura eu des élus,
18:34à ce moment,
18:35il pourrait faire une demande
18:36pour bénéficier
18:36du récépissé
18:37ou de l'agrément.
18:38Cela veut donc dire
18:38que l'agrément
18:39sera donné après
18:40avoir démontré
18:42qu'on a été victorieux
18:44aux élections.
18:45Cela me pose
18:45un peu de problème.
18:47Mais ce n'est pas tout,
18:48cela peut donner
18:48l'impression aussi
18:49que seuls les riches
18:50pourraient avoir
18:51des partis politiques
18:52parce qu'il faut bien le dire,
18:55dans notre pays,
18:56avoir cinq parlementaires
18:58et 30 conseillers,
18:59cela va avoir
19:00les moyens
19:00de financer une campagne
19:01électorale
19:02et les campagnes
19:03coûtent cher dans ce pays.
19:04Je pense qu'on peut
19:05effectivement avoir
19:08un parti politique
19:09sans élu,
19:10pas parce qu'on est nul,
19:12simplement parce que
19:13les populations
19:14ne nous ont pas fait confiance,
19:15mais quand même
19:15puiser dans le débat démocratique
19:17par les opinions,
19:18par les idées,
19:19etc.
19:20Donc, je pense
19:21qu'on peut proposer
19:22autre chose
19:23que le fait
19:26d'avoir
19:26cinq parlementaires.
19:28Parce que celui
19:29qui a quatre parlementaires
19:30et 29 conseillers,
19:33on va dire quoi ?
19:34Qu'est-ce qu'on fera de lui ?
19:35On va lui refuser,
19:36le récépisser,
19:37parce qu'il n'a pas
19:38les cinq parlementaires
19:40et les 30 conseillers.
19:42Il en a quatre
19:43et il en a 29.
19:45Je pense
19:46qu'on aurait pu
19:47éventuellement
19:48gérer cette affaire,
19:51notamment
19:51en insistant
19:52sur la question financière.
19:53Par exemple,
19:54en disant
19:54que le budget
19:56de départ
19:57de fonctionnement
19:58d'un parti politique
19:58pourrait être plafonné
19:59à 10 millions,
20:00par exemple.
20:01Voilà,
20:0210 millions.
20:02je pense
20:03que rien
20:03qu'avec ça,
20:04la plupart
20:05des partis
20:06gazelles
20:06qui existent
20:07disparaîtraient.
20:08Alors,
20:09nous avons remarqué
20:10que lors
20:10de l'élection
20:12présidentielle,
20:14que les autorités
20:15devraient
20:16avoir
20:17le même regard
20:19sur la création,
20:20par exemple,
20:21des associations.
20:22C'est-à-dire
20:24limiter...
20:25Limiter aussi
20:25le nombre de...
20:26Non,
20:27non,
20:27pas du tout.
20:28Parce qu'il faut bien
20:29qu'il y ait
20:30une expression démocratique
20:32dans le pays,
20:32il faut bien qu'il y ait
20:33des voies contraires
20:34également dans le pays.
20:36Je ne pense pas
20:36que la volonté
20:37du chef de l'État
20:38soit de museler
20:39les populations
20:40et les associations
20:41aussi existent
20:42dans différents domaines.
20:43Vous avez des associations
20:44qui existent
20:44dans le social,
20:45d'autres qui existent
20:46pour les prisonniers,
20:47d'autres qui existent...
20:49Bref,
20:49les domaines
20:50d'exercice
20:50sont larges.
20:51Il faut donc laisser
20:52les associations,
20:53n'est-ce pas,
20:54se créer librement.
20:57Voilà.
20:57Nous sommes dans un pays
20:57où il y a la liberté
20:58d'expression
20:59et la liberté
21:00d'association.
21:01C'est d'ailleurs
21:02un droit fondamental
21:03de se constituer
21:04en association
21:04est un droit fondamental.
21:06Il faut donc les laisser
21:07se constituer normalement
21:08à charge pour elles,
21:10ces associations,
21:11de respecter
21:12les procédures
21:13en vigueur
21:13dans la République gabonaise.
21:15Alors,
21:16pour clore
21:17sur les échéances à venir,
21:18quel rôle,
21:19par exemple,
21:19entend jouer
21:20votre mouvement
21:22et surtout
21:22aimer Régis Rénombeau
21:23lorsqu'on sait
21:24votre implication
21:26très active
21:27dans le deuxième siège
21:28du 4ème arrondissement
21:29de la commune
21:30de Libreville.
21:31Écoutez,
21:32le rôle que nous souhaitons
21:33jouer,
21:33c'est celui que
21:34nous jouons déjà
21:35depuis quelques années.
21:37Vous savez,
21:39moi,
21:41j'ai été
21:42à une époque
21:43le communal
21:45du RHM,
21:47le Rassemblement
21:48Héritage
21:48et Modernité
21:49de Chambrier.
21:52Je suis
21:53inspecteur
21:54principal
21:55des impôts
21:56et je m'étais
21:57donc affiché
21:58dans l'opposition
21:59clairement
21:59aux côtés
22:01de Chambrier
22:01à l'époque
22:02contre le régime
22:03d'Ali Bongo,
22:04ce qui d'ailleurs
22:04nous avait valu
22:05des nominations bloquées
22:06à l'époque.
22:07Et c'est dans la foulée
22:10que nous avons fondé
22:11les Gilets Bleus
22:12et que nous avons
22:14mené plusieurs actions
22:15de terrain.
22:16Nous avons construit
22:16des ponts en béton,
22:18nous avons enterré
22:20des morts,
22:20nous avons mis
22:21des enfants à l'école.
22:22Bref,
22:23nous avons posé
22:23toutes sortes
22:24d'actions sociales
22:25pour démontrer
22:26notre proximité
22:26auprès des populations.
22:28Et c'est ce que nous avons
22:29continué à faire aujourd'hui,
22:30c'est ce que nous faisons
22:31encore aujourd'hui.
22:32Donc,
22:33le rôle qu'on entend jouer
22:34aujourd'hui,
22:35c'est cela.
22:36C'est d'être
22:36auprès des populations,
22:38de leur apporter
22:38les messages
22:40qui viennent du président
22:40de la République
22:41et de prendre également
22:43les préoccupations
22:44des populations
22:45et les apporter
22:46également auprès
22:47du président de la République.
22:48Maintenant,
22:49comment concrètement
22:49cela se fera-t-il ?
22:51Cela peut se faire
22:52par une candidature
22:53à la députation
22:54lors des prochaines élections
22:55ou autrement.
22:57On verra,
22:57l'avenir nous en dira davantage.
22:59Alors,
22:59pour aller un peu plus loin,
23:00est-ce qu'on peut envisager
23:02une implication
23:02de votre mouvement
23:04dans l'ordre
23:06si par extraordinaire
23:09le président
23:09de la République
23:10envisageait
23:11de créer
23:12un parti politique ?
23:14Écoutez,
23:15oui,
23:15absolument.
23:17Mais vous savez,
23:18c'est toujours mieux
23:19de laisser les autres
23:20parler de vous.
23:21D'accord ?
23:22Nous avons fait
23:23un travail
23:23au sein du rassemblement
23:24des bâtisseurs
23:25qui a été très apprécié.
23:27Nous avons été
23:27très impliqués
23:28dans les différentes
23:29causeries,
23:30les meetings
23:31et nous avons fait
23:32reculer l'abstention.
23:34Donc,
23:34oui,
23:35il appartiendra
23:36à nos responsables
23:37du RDB,
23:38mais également
23:39au président
23:40de la République
23:40qui nous connaît,
23:41qui a vu le travail
23:42qui a été fait
23:43de voir
23:45si,
23:45effectivement,
23:46il nous ferait
23:47confiance
23:47pour jouer un rôle
23:48dans le nouveau
23:49parti présidentiel.
23:50Alors,
23:51une dernière question.
23:52Actualité oblige
23:53l'annonce récente
23:55du départ
23:57de la libération
23:58de la famille Bongo.
23:59Quels commentaires
24:00faites-vous ?
24:01Alors,
24:02j'ai été surpris
24:03de savoir
24:04que l'ancien président
24:06Ali Bongo
24:06et sa famille
24:07ont été autorisés
24:09à quitter
24:10le territoire national.
24:11Je crois
24:12que la plupart
24:12des Gabonais
24:13ont été surpris.
24:16Cependant,
24:17je veux croire
24:18et je fais confiance
24:19aux autres autorités
24:20de la République
24:20en tête desquelles
24:23le président
24:23Brice Clotet
24:24Olegine Guéma,
24:25je crois
24:25qu'ils savent
24:26exactement
24:27ce qu'ils font.
24:28Donc,
24:28je leur fais confiance.
24:29Nous sommes arrivés
24:31au terme
24:32de notre entretien.
24:34Avez-vous un message
24:35particulier
24:36à adresser
24:36à vos compatriotes ?
24:38Le Rassemblement Espoir
24:39Les Gilets Bleus
24:40est un mouvement
24:41politique
24:42implanté dans le Grand
24:44Libreville.
24:45Son siège se trouve
24:46au reemploi de Nzahayon.
24:48J'invite
24:48tous les Gabonais
24:49et toutes les Gabonaises
24:50qui soutiennent
24:51activement
24:52la vision transformatrice
24:54du Général Président
24:56Olegine Guéma
24:57à venir nous retrouver.
24:59Merci.
25:00Alors,
25:00M.
25:01Émergis Rénombo,
25:02merci pour cet échange.
25:03Votre intervention
25:04a été l'occasion claire
25:05de fixer les Gabonais
25:06sur le rôle majeur
25:07du Rassemblement
25:08Espoir-Gilet Bleu
25:09et les enjeux
25:11qui attendent le pays
25:12pour les sept années
25:13à venir.
25:13Nous suivrons
25:14de très près
25:15votre actualité
25:16et espérons
25:17vous avoir
25:17lors de nos prochains
25:18numéros.
25:19Merci.
25:20C'est moi.
25:21Merci.
25:21Merci.
25:24Merci.

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