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  • 26/05/2025
Après la conférence de presse donnée par Bruno Retailleau au sujet de la publication d'un rapport sur l'entrisme islamiste, l'avocat Georges Fenech s'exprime : «On ne peut pas interdire les Frères musulmans».

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Transcription
00:00Une réponse globale, bien construite, qui est en même temps une réponse à ce qui s'est passé au premier conseil de défense,
00:08puisque, si on comprend bien, le président de la République a sermonné quelque part,
00:14notamment, sans le nommer, mais notamment M. Retailleau, d'avoir rendu public ce rapport sans avoir préparé solidement une réponse.
00:23Donc là, j'y vois dans cette présentation ce matin déjà une réponse au président de la République.
00:27Voilà, nous sommes prêts pour le prochain conseil de défense du 6 juin, je crois.
00:32Exactement.
00:32Ça, c'est ma première réaction.
00:35Donc là, on est dans un débat plutôt politique interne, gouvernement et la présidence de la République.
00:40Après, chère Sonia Mabouk, moi, demain, je reviens sur votre plateau, à la même heure,
00:46et je vais vous annoncer que j'ai adhéré aux frères musulmans.
00:51Qu'est-ce que vous pouvez faire contre moi ?
00:52Rien, si j'ai bien compris.
00:53Rien.
00:53Qu'est-ce qu'on ne peut pas supprimer ?
00:54Ça n'est pas interdit.
00:55C'est ce que vient de dire, d'ailleurs, et expliquer très clairement, avec beaucoup de finesse, M. Retailleau,
01:03c'est qu'on ne peut pas interdire les frères musulmans.
01:06J'ai regardé un peu comment on fait la Jordanie et l'Égypte.
01:08Eux, ils ont classé, l'Égypte a classé comme étant une organisation terroriste, donc on élimine,
01:16et la Jordanie comme ayant préparé des complots.
01:18Donc, il y a un juge qui a décidé…
01:21Vous voyez ?
01:22Il y a un juge.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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