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  • 26/05/2025
Macron donne des leçons pendant que Trump essaye de remettre l'église au milieu du village ! Le président français en est réduit à faire le show devant les Français pour exister, mais sa prestation télévisée montre toute l'ampleur du désastre. Pendant qu'il promet 37 milliards € d'investissements avec "Choose France", son homologue américain annonce 2 000 milliards $ de contrats dans le Golfe... Pendant qu'il continue à dilapider les milliards en Ukraine pour tenter de faire oublier son bilan, Trump mène une guerre monétaire avec la Chine pour réindustrialiser son pays. Mais le temps est compté pour le locataire de la Maison Blanche : il doit montrer au monde que sa politique commerciale enregistre de bons résultats avec les élections de mi-mandat dans moins de deux ans...
Dans ce numéro de "Politique & Eco", l'analyste financier Olivier Delamarche décrypte la politique des présidents français et américain et revient sur l'avenir de l'euro et les difficultés d'une UE engluée dans la guerre en Ukraine.

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Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:17Bonjour à tous. Ravis de vous retrouver dans Politique et Éco avec aujourd'hui notre invité Olivier Delamarche. Bonjour.
00:25Bonjour Pierre.
00:26Un Politique et Éco pour examiner ensemble deux visions du monde.
00:31Celle d'Emmanuel Macron face à celle de Donald Trump.
00:35Alors Olivier Delamarche, vous êtes toujours auteur pour la lettre mensuelle Les Incorruptibles
00:42et fondateur, dirigeant de Triskelion Wealth Management.
00:47Et avant de commencer cet entretien, comme d'habitude, je vous répète que vous pouvez vous abonner à notre chaîne,
00:53cliquer sur ce pouce en l'air, partager et commenter un maximum.
00:57Pour un meilleur référencement de TV Liberté sur Internet.
01:02Olivier Delamarche, on va commencer cet entretien par Emmanuel Macron, par son dernier show télévisé.
01:09On parlera évidemment d'économie juste après cette première question.
01:13Est-ce que vous comprenez, Olivier Delamarche, qui est passé dans la tête du Président de la République
01:19pour aller sur TF1 pour parler pendant plusieurs heures aux Français,
01:25à répondre à des questions de journalistes et de personnalités de la société civile, entre guillemets ?
01:33Alors, je pense que je suis le dernier à pouvoir vous dire ce qui se passe dans la tête de M. Macron.
01:40Je pense que c'est un grand vide.
01:42Je ne sais pas.
01:44Je ne sais pas.
01:45En tout cas, c'est raté.
01:47C'est unanime.
01:49C'est raté.
01:51Je dirais qu'il est obligé de faire le show parce qu'il n'a plus que ça.
01:56Le buzz, comme on dit aujourd'hui.
01:59Le buzz.
02:00Il n'a plus que ça pour exister.
02:03Il se fait chasser de partout.
02:08Son bilan est catastrophique.
02:12Mais il a eu des crises.
02:14Vous comprenez.
02:15Il a 1 000 milliards d'euros de dettes à son actif en 7 ans.
02:19Mais le Covid, la crise énergétique, la guerre en Ukraine, vous ne comprenez pas.
02:25Tous les pays européens qui ont les mêmes crises ne sont pas au niveau de la France.
02:29Ah bon ?
02:30Non.
02:31C'est parce que nous, on a les plus brillants.
02:35On a des Bruno Le Maire et compagnie.
02:38Il sort quand même de la plus belle banque française, la Rothschild.
02:43Donc on devrait avoir un génie de la finance.
02:45Non, on n'a pas de génie de la finance.
02:47Mais ça, je le dis depuis 2017.
02:50J'avais dit non, ce n'est pas parce que vous avez fait un peu de fusion-acquisition chez Rothschild.
03:00Et encore, ce n'est pas lui qui, au final, a techniquement monté les choses.
03:08Il a mis deux personnes en relation.
03:11Il a fait une belle opération entre Pfizer et Nestlé.
03:13On ne sait pas très bien ce que ça lui a rapporté.
03:15Je veux dire, il ne faut pas prendre ça pour un Mozart de la finance.
03:21Et puis Mozart de la finance, là, c'est plutôt Requiem qu'autre chose.
03:27C'est catastrophique.
03:29Ce type est catastrophique pour l'économie française.
03:32Il a coulé la France.
03:34Et moi, ce qui m'inquiète, c'est qu'il a encore deux ans.
03:37Et qu'en deux ans, ça va être très long.
03:40– Et qu'il ne compte pas du tout démissionner.
03:42– Non, non.
03:44Non, la place, elle est tellement bonne.
03:46Et vous n'avez pas d'opposition.
03:48Pourquoi ?
03:50Si vous aviez une vraie opposition qui, vraiment,
03:54travaillait dans l'intérêt de la France, qu'est-ce qui se passerait ?
03:58Il se passerait que le gouvernement Bayrou sauterait tous les deux jours.
04:02Bon, et qu'à ce moment-là, à un moment,
04:04on se poserait la question de la démission, en effet, de M. Macron.
04:07Non.
04:08Mais pourquoi ?
04:09Parce qu'ils sont tous accrochés à leur siège.
04:11Ils sont tous accrochés à leur siège.
04:13Vous vous rendez compte de ce que c'est un poste de député pour ces gens-là ?
04:18Qui n'ont jamais rien fait de leur vie.
04:20Et qui, tout d'un coup, se retrouvent avec des montants de 20 000 balles par mois
04:26qui sont du net.
04:27C'est pour s'amuser.
04:28Parce qu'en fait…
04:29– Par rassemblement national, on compte quand même des avocats.
04:31On compte quand même des gens qui ont travaillé dans le privé.
04:34– Vous en avez quelques-uns, OK.
04:36Mais la plupart de ces gens qui sont au poste de ministre ou qui sont députés,
04:44ils n'ont pas du tout envie que ça change.
04:46– Emmerick Caron a été journaliste.
04:48Sandrine Rousseau a dirigé l'université de Lille.
04:51– Oui.
04:52– Vous n'y croyez pas ?
04:54– Ça me pose un petit problème qu'elle ait dirigé une université.
04:59À ce niveau-là, on forme des crétins sur plusieurs générations.
05:04C'est quand même inquiétant.
05:05– C'est en bonne voie.
05:06En tout cas, le président Macron a tenté de se raccrocher aux branches
05:09pendant cet entretien sur TF1 en vendant la France
05:14comme le pays le plus attractif d'Europe.
05:17C'était en termes d'aide sociale ou quoi ?
05:19– Je n'en sais rien.
05:21Mais en tout cas, ce n'est pas en termes d'entreprise ou de…
05:28Vous savez qu'on est aujourd'hui sur le plus haut taux de faillite.
05:35– Ça, le ministre de l'économie, il était interrogé récemment.
05:39Je crois que c'était sur RTL.
05:40Il nous a dit que les faillites d'entreprise, c'est normal,
05:43c'est le marché, c'est l'économie.
05:45– D'accord, 65 000.
05:46– Éric Lombard, 65 000 faillites d'entreprise l'an dernier.
05:51– 65 000.
05:52– Pour lui, c'est normal.
05:53– Ah mais, ok, c'est normal, tout va bien.
05:57Non mais enfin, il nous vend un bilan extraordinaire sur le chômage.
06:04On est à quasiment 10 millions de pauvres en France.
06:07– Il nous a dit que le chômage était à son niveau le plus bas.
06:10Actuellement, on est à 7,3, 7,4.
06:14– On est en plein emploi, quasiment.
06:16Tout ça, c'est de la blague.
06:20Il ment comme il respire.
06:24Alors, on vous fait un show, comme ça, pendant trois heures.
06:28Après, on vous fait le show Choose France.
06:32Pareil, c'est du même à Cabille.
06:34– 37 milliards d'euros d'investissements étrangers annoncés.
06:38– Oui, on voit Macron qui est là, face caméra,
06:42avec le patron de Snap, etc.,
06:47en train de se vanter de l'attractivité.
06:50Bon, alors un, en termes de montant,
06:53la France n'a jamais été première en termes d'attractivité.
06:57– En termes d'attractivité en Europe.
06:59– C'est en termes de nombre de projets.
07:02Nombre de projets, si j'investis 100 balles, c'est un projet.
07:06– L'attractivité, ça se calcule comment ?
07:09C'est combien d'investissements étrangers on a reçus ?
07:11– Voilà, c'est ça.
07:13Mais sans aller regarder un petit peu plus loin,
07:16en fait, la France, en général, est entre 6 et 7e.
07:20Ça, c'est la première chose.
07:22La deuxième chose, en termes d'attractivité.
07:30Si vous attirez une entreprise pour qu'elle investisse en France,
07:36et que vous lui permettiez de ne pas payer d'impôts
07:42pendant 5 ans ou 6 ans, etc.,
07:45ça va vous rapporter quoi ?
07:47Rien.
07:48C'est-à-dire que l'entreprise, elle va rentrer en France,
07:51elle va passer cette période de 5, 6, 7 ans
07:54parce que vous lui avez retiré les impôts,
07:58et puis quand on va lui remettre les impôts,
08:00qu'est-ce qu'elle va faire ?
08:01Elle va se barrer.
08:03C'est ce qui arrive 3 fois sur 4.
08:06Et puis l'attractivité,
08:09il y a des jours où je n'ai pas envie que je choose France.
08:13C'est-à-dire que je n'ai pas envie qu'on vende Alstom aux Américains.
08:18Je n'ai pas envie qu'on vende des entreprises
08:21qui sont des entreprises qui travaillent pour l'armement.
08:24Technip, Essilor, Lafarge.
08:27Tout ça, ça rentre dans les investissements, etc.
08:30Oui, mais si c'est pour vider la société de tous ces brevets
08:33et être obligé de la racheter après comme Alstom,
08:36je suis désolé, je ne pense pas que ce soit un bon calcul.
08:40Et puis, je vais rappeler quand même une petite chose,
08:45parce qu'on n'arrête pas de se foutre de M. Trump
08:51en disant que c'est un incapable, que c'est un fou,
08:54qu'il est en train de plomber l'économie américaine.
08:58Combien il a ramené de contrats, là ?
09:01Entre 2 000 et 3 200 milliards dans sa tournée au Moyen-Orient.
09:05Donc plus que le PIB français ?
09:07On va y venir dans une deuxième partie.
09:10Ça fait 10% du PIB américain.
09:13Ça fait plus que le PIB français.
09:16Et on est là en train de donner des leçons, mais c'est une blague.
09:20Vous comprenez le choix de Sanofi, le géant pharmaceutique,
09:25d'investir jusqu'en 2030 20 milliards d'euros aux États-Unis ?
09:30Mais c'est évident, de toute façon.
09:32À quoi servent les barrières douanières qu'a annoncées M. Trump ?
09:36À réindustrialiser les États-Unis.
09:39Et vous l'avez vu d'ailleurs, très vite,
09:42la déclaration de Bernard Arnault, c'est quoi ?
09:46Je quitte le pays.
09:48Bernard Arnault, ce n'est pas le gars qui a financé Macron,
09:51qui a appuyé Macron, qui a fait venir Macron.
09:55Lui, il se barre. Pourquoi il se barre ?
09:58Parce qu'une fois que vous êtes installé aux États-Unis,
10:01il n'y a plus de barrière douanière.
10:04Et pourquoi est-ce que vous allez aux États-Unis ?
10:07Vous bénéficiez d'une énergie qui est 4 fois moins chère.
10:10Ce n'est pas rien, 4 fois moins chère.
10:12Vous bénéficiez d'une énergie 4 fois moins chère.
10:15Vous n'avez pas toutes les normes à la con de l'Europe
10:18qui vous empêchent de travailler.
10:20Et en plus de ça, vous avez des impôts qui sont...
10:23– 15% annoncés par Trump sur les entreprises.
10:26De 21 à 15.
10:28– Pourquoi voulez-vous investir en France ?
10:31Bien sûr que non, vous allez investir aux États-Unis.
10:33Et c'est à ça que ça sert. Pas autre chose.
10:37– Quand Éric Lombard, notre ministre de l'Économie,
10:40annonce une croissance de 0,7% pour 2025,
10:44je vous vois déjà sourire alors qu'on est à peine
10:47à 0,1% au premier trimestre.
10:50En fait, comment fait-il pour s'appuyer,
10:53pour promettre 0,7% cette année ?
10:56– Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
11:00– Ils jouent du pipeau, quoi. – Oui, ils jouent du pipeau.
11:03Mais comme d'hommes !
11:05– Mais quand il nous dit que la France a des armes
11:07pour attirer les capitaux, il parle de quoi ?
11:09– Je ne sais pas. Je ne sais pas.
11:12Parce que moi, aujourd'hui, les capitaux, je les vois fuir.
11:16Comme vous le disiez, j'ai un family office à Genève
11:20et je vois des gens arriver tous les jours.
11:22Je me dis qu'on ne doit pas avoir la même notion des choses.
11:25Ou alors, ils n'ont pas trouvé les armes, ceux-là.
11:28Mais non, vous ne pouvez pas aller dans un pays
11:33où il n'y a quasiment plus de production manufacturière.
11:37On est à 9% de PIB, d'accord ?
11:39Sur la production manufacturière.
11:42Donc, il n'y a plus de production manufacturière en France.
11:44Pourquoi il n'y a plus de production manufacturière ?
11:46Parce que ce n'est pas un pays qui est accueillant pour un industriel.
11:51Pourquoi voulez-vous ?
11:52Vous n'allez pas volontairement, vous, quand vous créez un business,
11:56vous n'allez pas volontairement payer 4 fois le prix de l'énergie.
12:00Avoir des lois qui changent à peu près tous les 15 jours.
12:04Avoir, donc, pas de visibilité sur fiscal ni quoi que ce soit.
12:10Avoir un droit de propriété qui n'existe plus en France.
12:15Je veux dire, qui va être assez idiot ?
12:18Sauf, je vous dis ici, vous me dites,
12:21tu viens mais tu ne payes pas d'impôts pendant 15 ans.
12:24Ok, d'accord.
12:25Mais sinon, quel intérêt ?
12:28Quel intérêt ?
12:30– On a assisté il y a quelques jours à une scène
12:33qui peut, quand même, inquiéter un certain nombre de personnes en France,
12:38qui a été relayée.
12:40Cette scène, c'est Emmanuel Macron dans un train pour aller en Ukraine
12:45en compagnie du chancelier allemand Merz
12:48et du Premier ministre britannique Starmer.
12:51On voit le président Macron cacher quelque chose
12:54qui s'apparente à un petit objet blanc et qui cache dans sa poche.
12:58Pendant que le chancelier allemand touche une espèce de petite barre en acier,
13:04je veux dire, qu'est-ce qui se passe là ?
13:07Il y a plusieurs personnes qui ont monté cette information
13:12en disant Emmanuel Macron prendrait de la cocaïne.
13:16Et c'est tellement monté, la mayonnaise est tellement montée
13:19que l'Elysée a dû faire un démenti,
13:22montrer qu'il ne s'agissait pas du tout de ça.
13:25Je veux dire, on en est où, là ?
13:27Il y a gênance ou pas gênance, là ?
13:30– Mais c'est pas qu'il y a…
13:32Franchement, sur la scène du train, peu importe.
13:39Ils sont tous sous dope, gouvernement, assemblée et compagnie.
13:46Quasiment tous.
13:49Il y a un vrai problème.
13:52– Pour qu'on comprenne ce qui se passe en France, quoi.
13:56– C'est évident, vous en voyez un certain nombre.
14:01C'est évident que ce n'est pas du Red Bull.
14:05Et puis ce n'est pas nouveau.
14:11On sait très bien qu'il y a beaucoup de gens
14:15qui sont passés dans les ministères,
14:18qui sont passés à la présidence,
14:20qui consommaient des substances interdites.
14:23Mais c'est un vrai problème.
14:27– Le problème, c'est qu'ils fassent ça
14:29pendant les heures de bureau, devant des journalistes,
14:32à l'heure où ils prennent des décisions importantes.
14:34– Mais c'est même pas ça.
14:36C'est toute l'image du train.
14:39Vous avez trois pieds nickelés
14:42qui se sont complètement ratés
14:45sur le début de leur fonction,
14:52qui se sont complètement ratés,
14:54qui sont incapables à l'intérieur de faire quoi que ce soit
14:58et qui se donnent en spectacle,
15:00de façon lamentable, rigolant, etc.
15:03pour faire en sorte qu'il y ait encore
15:06un petit peu plus d'Ukrainiens qui se fassent buter.
15:10– Mais qu'est-ce que ça leur apporte,
15:13cette guerre en Ukraine, à ces trois-là ?
15:15Le trio Merz, Macron et le Starmer.
15:18– Les guerres, ça a toujours été une lessiveuse,
15:21l'argent sale.
15:23– Ça sert à blanchir de l'argent.
15:25– Ça sert à blanchir de l'argent, premièrement.
15:27Et puis deuxièmement, ça sert à détourner l'attention.
15:31Ça sert à faire peur.
15:33Ça sert à détourner l'attention
15:35des difficultés que vous avez en interne.
15:38Et comme par hasard,
15:40dans ce train marron,
15:42le seul pays européen qui surnage en ce moment,
15:46l'Italie,
15:48t'es pas dedans.
15:50D'accord ?
15:52Donc, c'est les pays qui sont en difficulté.
15:55Alors, vous avez le Royaume-Uni,
15:58vous avez...
16:00et ils essaient d'exister,
16:02ils essaient de montrer aux gens
16:05qu'ils servent à quelque chose,
16:07ils essaient de détourner l'attention
16:10de ce qui se passe à l'intérieur de leur pays,
16:13en disant,
16:15regardez, on va négocier la paix en Ukraine.
16:19Alors qu'ils n'ont pas du tout envie de la paix.
16:22Ils ne se comportent pas du tout comme des gens
16:24qui veulent négocier la paix.
16:26Mais au contraire, continuer la guerre
16:28parce qu'il y a beaucoup d'argent qui...
16:31– Mais ce fait de blanchir de l'argent,
16:34vous avez entendu des histoires
16:37où c'est avéré sur certains cas...
16:39– Mais tous les conflits sont comme ça.
16:42Tous les conflits armés, ça sert à ça.
16:45Ça sert à tourner,
16:47à faire tourner le complexe militaro-industriel
16:50et ça sert à blanchir du pognon.
16:53– Je rappelle à nos téléspectateurs
16:55qu'en mars 2024,
16:57l'information avait circulé dans tous les médias.
17:00Je ne pense pas qu'il y ait de problème là-dessus.
17:03Kiev assure ne pas avoir reçu 16 milliards d'euros
17:06d'aides collectées en 2022.
17:08Et on n'a pas retrouvé cette somme, bizarrement.
17:11– 16 milliards, c'est quand même un tout petit truc.
17:14Ça se voit à peine.
17:16On peut passer à côté sans le voir.
17:18Non, mais bien sûr qu'on sait très bien que...
17:21Et depuis la guerre,
17:23vous avez une multiplication de milliardaires en Ukraine.
17:27Vous avez des gens qui se trimbalent
17:30en Lamborghini, en machin, etc.
17:33Eux, la guerre ne pèse pas trop sur eux.
17:36Ils font des fêtes à Courchevel et ailleurs.
17:39– On assure que le président Zelensky
17:42aurait acheté plusieurs villas de luxe
17:45pendant le conflit.
17:47C'est du fantasme ?
17:49– Non, c'est évident qu'il y a beaucoup d'argent
17:52qui n'arrive pas pour la population ukrainienne,
17:56mais qui est détournée.
17:58C'était avant la guerre,
18:00c'était le pays qui était unanimement reconnu
18:03comme le pays le plus corrompu au monde.
18:06– C'était Transparency International.
18:09– Je pensais que le fait que le petit joueur de piano
18:12avec son zizi soit arrivé,
18:14que ça a mis fin à toute la corruption.
18:17Non, bien sûr que non.
18:19– Il est devenu un phare de la défense, de la démocratie.
18:22– Et le gars est devenu multimillionnaire.
18:25Non, moi je vais m'entraîner demain sur mon piano.
18:30– Alors votre ami Bruno Le Maire, Olivier Delamarche,
18:34a fait des émules puisque maintenant
18:36c'est le nouveau ministre des Affaires étrangères,
18:39M. Barreau, qui a repris le flambeau
18:41en disant qu'il allait sanctionner la Russie
18:44pour effondrer son économie.
18:46Ça ne leur a pas servi de leçon ?
18:48– Non, il y a M. Barreau qui veut sanctionner les États-Unis
18:53et les étrangler avec la 17ème ou 18ème jeu de sanctions,
19:0017ème jeu de sanctions,
19:02qui veut effondrer l'économie russe.
19:05– Oui, sanctionner la Russie, vous avez dit les États-Unis.
19:08– Ah non, mais il y a Breton qui veut leur faire mal aux Américains,
19:13très mal à l'économie et à la finance américaine.
19:17– Avec ses petits points.
19:18– Non, mais ces gens sont complètement déconnectés des réalités.
19:21Ce bouffon qui n'a jamais rien fait de sa vie, Thierry Breton,
19:24qui est là et qui menace les États-Unis de les étrangler aussi,
19:29mais d'où sortent-ils ?
19:32Franchement, d'où sortent-ils ?
19:34C'est un gag, c'est un gag.
19:36Dès le départ, la Russie, c'est quasi zéro dette,
19:43entre 16 et 20% de dette publique.
19:47C'est un PIB qui a été multiplié par 12 ou 13 depuis 2000,
19:55pas rien 12 ou 13, sans faire tourner la planche à billets,
20:01et qui, au final, avec toutes les sanctions qu'on leur a mis depuis 2014,
20:07en fait, se sont réindustrialisés, se sont autonomisés.
20:12Ça se dit, ça ne se dit sûrement pas, d'ailleurs,
20:14mais enfin bon, se sont rendus autonomes.
20:17Et donc, je dirais, tant mieux qu'ils continuent, qu'on passe.
20:22On est vraiment ridicule.
20:25On n'a aucune matière première.
20:27On n'a que de la dette pour faire tourner nos entreprises.
20:32Et on a, je vous dis, 9% du PIB qui est en production manufacturière.
20:41Et on va donner des leçons au monde.
20:43On va donner des leçons à Trump.
20:45On va donner des leçons à Poutine.
20:47Mais c'est une blague.
20:49C'est une vraie blague.
20:51Voilà.
20:52Souvenez-vous qu'en même temps, nous avions tous les généraux de LCI
20:59qui nous annonçaient que la Russie était obligée
21:03de prendre les puces dans les machines à laver pour faire partir leurs missiles.
21:09Et ces gens-là sont toujours là.
21:11Ils sont toujours là en train de vous expliquer que demain,
21:14la Russie, elle est morte.
21:19– Il reste quand même 2 ans à Emmanuel Macron d'ici 2027.
21:22– C'est long.
21:23– Est-ce qu'on peut imaginer…
21:24– C'est très très long.
21:25– … ce qui va se passer si…
21:26Parce que lui, son intérêt, j'imagine que c'est que M. Bayrou
21:30reste à Matignon jusqu'au bout pour qu'il ne se passe rien
21:33pendant que lui continue à gesticuler sur la scène internationale.
21:37À ce rythme-là, dans 2 ans, on en est où ?
21:41– On a achevé le processus.
21:44– On reprend 500 milliards d'euros de dettes supplémentaires pour 2 ans
21:49ou on peut calculer ce qui peut…
21:51– De toute façon, oui, on va continuer avec la planche à billets
21:57qui va tourner à fond, avec la dette qui va s'amplifier
22:01puisque de toute façon, on n'a pas de croissance.
22:03– Donc c'est le régime bancaire qui va continuer à l'œuvre,
22:08qui va continuer à…
22:09– Bien sûr, parce que vous n'avez pas le choix, en fait.
22:11Vous avez un système productif qui se contracte avec des gens qui partent
22:17et puis de l'autre côté, vous avez un système de normes,
22:24de lois toujours sans flanc, etc.
22:28et il faut bien des fonctionnaires pour faire tourner tout ça.
22:32Donc vous allez avoir une dette qui va grossir, grossir.
22:37Je vous rappelle, je pense qu'on en avait parlé ensemble
22:42au moment de la réforme des retraites.
22:43Qu'est-ce que je vous avais dit ?
22:44Au moment de la réforme des retraites, je vous avais dit
22:46dans 2 ans, on n'en repart.
22:48Ça n'a pas loupé, voilà.
22:51Tout simplement parce que mettre des sparadraps sur une jambe de bois,
22:56ça ne marche pas, ça ne fonctionne pas.
22:58Et à ce moment-là, on nous disait, ça y est, c'est bon,
23:00si on fait ça, ça y est, on a gagné.
23:04D'où on a gagné ?
23:06Là, on en reparle, non ?
23:08C'est encore un nouveau soir à la table.
23:10Et je vous le dis, dans 2 ans, ça sera encore sur la table.
23:15Avec encore plus de déficit.
23:18Tout simplement parce qu'il y a un truc, il s'appelle la démographie,
23:22qui aujourd'hui est en train de reculer très fortement
23:25et qui fait que le ratio de dépendance est en train de...
23:29là aussi, avoir un gros souci.
23:34Et donc, quand on va se retrouver avec un actif pour indépendant,
23:39on fait comment ?
23:41On fait comment ?
23:42Avec des salaires de misère.
23:44Je veux dire, là, aujourd'hui, il faut quand même savoir
23:46que le type qui gagne 2500 balles, il est considéré comme riche.
23:50Ça pose un problème pour la 6e puissance du monde, paraît-il.
23:55Non ?
23:57Vous savez à combien est le SMIC en Suisse ?
24:01Non.
24:024 300.
24:03Ah oui ?
24:04Le SMIC. Le SMIC. Le plus bas, ça a l'air.
24:07Là, aujourd'hui, on essaie d'expliquer aux Français
24:10qu'à 2500 balles, ils sont riches.
24:13OK ? Pas de problème.
24:15Justement, vous parlez de la Suisse, vous êtes basé là-bas
24:18en tant qu'analyste financier, Olivier Delamarche.
24:20Non, non, j'habite là-bas.
24:22Oui, vous êtes basé, vous habitez là-bas.
24:25Vous observez un exode des épargnants
24:28et entrepreneurs français vers ce pays.
24:30Qu'est-ce qu'ils vous disent en arrière ?
24:32Qu'est-ce qu'ils vous disent au téléphone quand ils vous appellent ?
24:34Qu'est-ce que ça fait comme bien ?
24:36De partir ?
24:37Ben oui. Je veux dire, il ne faut pas croire
24:40que la Suisse, c'est un paradis fiscal.
24:42Vous payez des impôts en Suisse.
24:44Et puis pas petit, vous payez des impôts en Suisse.
24:47La seule chose, c'est que vous savez à quoi ça sert.
24:51Voilà. Vous savez à quoi ça sert.
24:53C'est-à-dire que l'hôpital marche.
24:56Donc, vous avez un système qui fonctionne.
25:00Alors, il n'est pas parfait, on est bien d'accord.
25:03Il y a des velléités de certains politiques suisses
25:07à aller vers l'Europe.
25:10Alors, évidemment, Van der Leyen,
25:12elle ne rêve que de ça, que d'une chose.
25:14C'est de se dire, si je pouvais pomper
25:17tout le fric qu'il y a en Suisse, ça serait bien.
25:21Mais voilà, les Suisses, au moins, sont garants de ça,
25:26puisque vous avez cette corde de rappel
25:28qui s'appelle le vote, là-bas,
25:30et qui fait qu'ils ne peuvent pas faire n'importe quoi,
25:34n'importe comment.
25:35Donc, voilà.
25:36Mais c'est un fait.
25:39Aujourd'hui, les gens partent.
25:41Parce que, pas pour, je vous dis,
25:44pas pour payer moins d'impôts.
25:46Mais si vous voulez, à un moment,
25:49le consentement à l'impôt,
25:51quand on voit ce qu'on fait de nos impôts,
25:55et puis là…
25:56– On ne sait pas très bien, d'ailleurs,
25:57ce qu'on fait avec nos impôts.
25:58– Si c'est pour payer de la coke,
26:00et si c'est pour envoyer des missiles,
26:04ou si c'est pour payer des villas à M. Zelensky,
26:07ça pose un problème.
26:09Voilà.
26:10Si c'est pour payer des impôts,
26:11pour que l'hôpital fonctionne,
26:12pour que la sécurité fonctionne, etc.,
26:15pas de problème.
26:17Et si c'est juste pour ça,
26:20au bout d'un moment, ça fatigue.
26:22– On va évoquer dans un instant le cas Trump.
26:26Mais avant, j'aimerais qu'on évoque
26:29ce qui s'est passé avec le candidat souverainiste roumain,
26:33Georges Simion,
26:34qui a finalement perdu l'élection présidentielle
26:38alors qu'il avait été accrédité de 41% au premier tour.
26:42Comment vous pouvez analyser
26:44ce revirement spectaculaire et magique ?
26:49– Ça ne sent pas très bon.
26:52Ça ne sent pas très bon.
26:54C'est-à-dire qu'on a l'impression que…
26:57Alors finalement, j'hésite un peu,
27:00parce que je me dis que c'est peut-être un mal pour un bien.
27:06C'est-à-dire qu'il se cache de moins en moins.
27:10C'est-à-dire que la mafia européenne se cache de moins en moins.
27:13Non élue, je vous rappelle.
27:15Donc la mafia de la Commission européenne se cache de moins en moins.
27:22Donc annulation de la première élection.
27:27Là, quand même, un revirement qui est plus que curieux.
27:32Il semblerait que beaucoup de Roumains
27:36décédés depuis longtemps ont voté.
27:40Bon, après…
27:43Mais ils ne se cachent pas.
27:46On entend Valérie Ayer qui nous explique…
27:50– Ancienne tête de liste pour Emmanuelle Macron aux européennes.
27:53– Qui nous explique, totalement décomplexée,
27:55qu'elle va aller faire campagne,
27:57qu'ils peuvent intervenir dans les élections roumaines.
28:01Vous avez un Thierry Breton qui dit
28:03de toute façon si l'AFD gagne,
28:07eh bien on passera outre, on annulera les élections.
28:11Je veux dire, ils ne se cachent plus.
28:13– Mais ça, ça s'appelle de l'ingérence, non ?
28:15– Non, non, non.
28:16Non, parce que c'est le camp du bien.
28:18Quand c'est le camp du bien, c'est plus de l'ingérence.
28:21C'est de la défense de la démocratie.
28:23Comme s'il y avait une démocratie en Europe.
28:25C'est une blague.
28:27Et donc Valérie Ayer nous explique
28:30que c'est parfaitement normal de s'ingérer,
28:34mais qu'en revanche, si les Russes enlevoient deux tweets,
28:37ça, c'est pas bien.
28:39Franchement, là, pour le coup, ça mérite une annulation de l'élection.
28:43Ils ne se cachent plus.
28:44– Alors, il est souverainiste, en fait.
28:46À quel moment ça pose problème à l'Union européenne
28:49d'avoir un candidat indépendant, en fait ?
28:51– Souverainiste ?
28:52– Ça veut dire fasciste, un souverainiste ?
28:54– Un souverainiste, c'est fasciste.
28:56– D'accord.
28:57– Pour des esprits un peu limités,
28:59souverainiste, c'est fasciste.
29:01– D'accord.
29:04– Donc, en fait, qu'est-ce qui se passe ?
29:07Alors, c'est peut-être là que je vais faire mon…
29:10parce que je suis bien connu pour ça,
29:12je vais faire mon optimiste.
29:17C'est que ça commence à se voir.
29:20Et que ça commence peut-être à réveiller un peu les gens.
29:23Donc, on peut exprimer un peu d'espoir
29:27en se disant que moins ils prennent de précautions,
29:32plus ils y vont comme ça, comme des cow-boys,
29:36plus ça se voit et plus ça réveille.
29:39– Alors, on a évoqué avec vous, Olivier Delamarche,
29:42le cas Macron.
29:43On va maintenant partir outre-Atlantique
29:46pour évoquer la politique de Donald Trump.
29:50C'était le 16 mai.
29:52L'agence Moody's s'est alignée sur Standard & Poor's et Fitch
29:56en rétrogradant la note de la dette des États-Unis.
30:00Certains accusent Donald Trump d'écrouler l'économie
30:04avec cette nouvelle politique commerciale.
30:07Est-ce que vous pouvez nous expliquer sa stratégie ?
30:11On voit quand même que le président Trump
30:14a finalement abaissé ses droits de douane avec la Chine,
30:17dépassant de 145% à 30% pour une durée de 90 jours.
30:23– Négociation, ça s'appelle de la négociation.
30:26– Il avait vendu d'ailleurs un livre best-seller
30:29quand il avait 41 ans, je crois qu'il avait été vendu
30:32à plusieurs centaines de milliers, un million d'exemplaires, je crois.
30:35Sur le sujet de l'art de la négociation.
30:37– Vous avez tous les crétins en France et en Europe
30:40qui hurlent contre Donald Trump en disant que c'est de la folie, etc.
30:45Qu'est-ce qu'il fait ? Il fait une discussion de marchand de tapis,
30:48c'est-à-dire qu'il vous colle des droits de douane
30:51qui n'ont rien à voir avec la réalité, peu importe.
30:54Il a dit 200, il aurait pu dire 300, on s'en fout, c'est pas le sujet.
30:58Il vous réveille, il vous dit attention, là on va parler,
31:01on ne va pas parler de la même façon que mon prédécesseur, etc.
31:06– Mais pourquoi il fait ça ? Pourquoi de son point de vue il doit faire ça ?
31:11– Parce qu'il veut, un, il veut réindustrialiser les États-Unis
31:16qui ont perdu aussi, comme tous les pays occidentaux,
31:20et il veut arrêter la Chine parce que la Chine, pour l'instant,
31:25on lui a tout donné, et ils nous inondaient de leurs produits
31:31et il n'avait rien.
31:34Là, aujourd'hui, il a 30%, il va récupérer quoi ?
31:39Alors en fait, tout le monde est taxé sur la Chine.
31:44Si vous prenez les importations aux États-Unis,
31:49c'est pas la Chine le problème principal pour eux,
31:53c'est le Canada et le Mexique, parce que c'est eux qui importent le plus.
31:57Les deux, ça représente 900 milliards.
32:00900 milliards sur des importations qui font au total, par an, 4 000 milliards.
32:093 000 milliards d'exportations,
32:114 000 milliards d'importations de biens et services,
32:15donc ils sont en déficit de 1 000 milliards.
32:18Je vous dis ça à grosso à la clé.
32:21– A la louche.
32:24– Donc le déficit mexicain et le déficit et les importations canadiennes,
32:33ça c'est le vrai sujet.
32:35Sur la Chine, il y a un vrai sujet, il fallait faire quelque chose,
32:43il le fait et tout le monde se fout de lui parce que,
32:47ah bah oui, il a reculé à 30%, mais 30%, c'est plus que zéro, non ?
32:51– Mais qu'est-ce qui n'allait pas, Olivier Delamarche,
32:53entre les États-Unis et la Chine du temps de Biden,
32:56pour que Trump veuille le changer ?
32:58– Alors un, un déficit, c'est-à-dire impossible de rentrer en Chine,
33:03mais en revanche, vous devez accepter tous leurs produits.
33:06En gros, c'est quoi ?
33:08C'est 460 milliards à peu près d'importations vis-à-vis de la Chine,
33:13et c'est 150 milliards d'exportations.
33:15– Donc un déficit de la balance commerciale.
33:17– Donc non, ça c'est première chose,
33:20donc ça il essaie en fait de mettre un impôt sur l'extérieur,
33:26comme ça, ça lui permettra de baisser les impôts à l'intérieur.
33:30– Et de réduire son déficit.
33:31– C'est le vrai marché américain, c'est le marché interne, d'accord ?
33:36Je vous ai dit, les exportations c'est 3 000 milliards, d'accord ?
33:42Sur un PIB de 30 000, d'accord ?
33:47Donc ça ne pèse rien.
33:49Donc le sujet c'est ça, c'est réindustrialiser les Américains,
33:55redonner du pouvoir d'achat aux Américains,
33:58redonner de l'argent aux Américains pour que le pays marche en interne.
34:07Et puis il y a un deuxième aspect,
34:10qui à mon avis n'est absolument pas commercial pour le coup,
34:14c'est monétaire.
34:16C'est une guerre monétaire contre la Chine.
34:18Pourquoi ? Parce que la Chine est le leader justement d'une nouvelle monnaie,
34:24que cette monnaie, qui sera une monnaie chinoise,
34:28ce ne sera pas le bolivar vénézuélien,
34:33ce ne sera pas le pesos argentin,
34:36– La rupie indienne.
34:38– La rupie indienne, ça sera un yuan.
34:41On en a parlé plusieurs fois ici,
34:44les Chinois achètent énormément d'or,
34:46le font raffiner par des raffineries suisses
34:52et ensuite le réimportent chez eux.
34:56On a calculé que les stocks d'or en Chine
35:00devraient être plutôt autour de 25-30 000 tonnes,
35:03alors qu'ils en annoncent courageusement 2300 ou 2500.
35:07– Oui, il y en a dans l'armée je crois,
35:09enfin ils en ont mis un peu partout.
35:11– Il y en a partout mais il y en a beaucoup,
35:13pour baser plus tard une monnaie et la rendre convertible en or.
35:19– C'est pour ça qu'on voit aujourd'hui le prix de l'or qui monte,
35:22alors il y a une petite stabilisation en ce moment,
35:24mais qui est la répercussion de ce qu'on a vu.
35:26– Ce qui est la répercussion que vous avez quelques banques centrales
35:30qui se sont dit que ce n'était pas une mauvaise idée d'en acheter beaucoup.
35:35Et donc vous allez avoir quoi ?
35:39Vous allez avoir à terme un système qui va être un système binaire
35:44entre 1 yuan d'un côté qui servira pour toute cette zone
35:49et puis de l'autre côté 1 dollar.
35:51Pourquoi ? Parce que l'euro a disparu.
35:54Et c'est bien pour ça que l'économie européenne a été mise à bas
36:01par le biais de l'Ukraine avec les Américains
36:07qui ont bien appuyé sur la tête des Allemands par exemple,
36:10en faisant sauter Nord Stream etc.
36:13Et que l'idée derrière la tête, à mon avis,
36:16c'est de faire sauter l'Europe et de faire sauter l'euro
36:21et qu'au final vous verrez que les pays européens
36:25iront se plugger sur le dollar
36:28parce que s'ils essaient d'aller côté chinois,
36:32on va leur dire gentiment d'aller voir ailleurs s'ils y sont.
36:34– Qu'est-ce qu'il faut comprendre quand vous dites que l'euro va sauter ?
36:38– Qu'on va revenir aux monnaies nationales parce que l'euro est mort.
36:42L'économie européenne est morte et l'euro est mort.
36:46Alors ça peut durer encore 2-3 ans, 4 ans, j'en sais rien.
36:50Mais l'euro il est cuit.
36:52– Est-ce qu'on sait aujourd'hui,
36:55Donald Trump est à la maison blanche depuis le 20 janvier,
36:58quelle victoire il a déjà enregistrée sur le plan économique ?
37:03– Déjà je vous dis, son petit passage aux émirats, 3000 milliards.
37:08– 3000 milliards c'était en quoi déjà ?
37:11– Ah, c'était peut-être en vatue, la monnaie du vanuatu.
37:16Non, c'était en dollars.
37:18Voilà, 3000 milliards c'est quand même 10% du PIB,
37:22ce n'est pas juste rien.
37:24Rappelez-moi, Choose France, c'est 35 milliards d'investissement.
37:30– 37.
37:31– La blague.
37:33La blagounette.
37:36Donc 3000 milliards, vous avez le fait,
37:42moi c'est une victoire, c'est-à-dire que
37:47les discussions autour des droits de douane…
37:51– Tout le monde est à 10% aujourd'hui,
37:53mais tout le monde est en train de négocier.
37:55– Oui, mais vous en êtes…
37:56– Donc il y aura des accords commerciaux plus avantageux
37:58à l'avenir pour les États-Unis.
38:00– Mais bien sûr, bien sûr, et c'est une victoire.
38:03– Mais également, il a quand même réussi à baisser son dollar de 5%,
38:07c'est ce qu'il voulait.
38:08– Oui, je ne suis pas sûr que ça soit un sujet.
38:14– Oui, il suffit.
38:16– Souvenez-vous de la phrase de Powell,
38:21ce qu'il disait, le dollar c'est notre monnaie, c'est votre problème.
38:25Je pense que c'est réellement notre problème,
38:27ce n'est pas tellement le problème des Américains.
38:30Aujourd'hui, est-ce qu'ils ont réellement intérêt à faire baisser le dollar ?
38:37Je ne suis pas certain.
38:39– Est-ce que finalement le rêve,
38:43ce que peut faire aujourd'hui Donald Trump,
38:45c'est de sacrifier le secteur public pour sauver le secteur privé ?
38:51Est-ce qu'on voit que finalement,
38:53Elon Musk n'a pas réussi à remplir sa mission
38:57de faire des coupes budgétaires dans les dépenses publiques ?
39:02Est-ce qu'il y aura assez de liquidités dans le monde
39:05pour financer la dette américaine ?
39:08– Justement, c'est ce que je vous dis,
39:10l'intérêt de dégommer l'euro et l'Union européenne,
39:15c'est que finalement les Européens continueront à financer
39:19parce qu'ils n'auront pas le choix, les déficits américains.
39:24Et les déficits, ils vont se réserver,
39:27parce qu'aujourd'hui, pourquoi nous on est aussi mal ?
39:32C'est qu'on a de moins en moins de système productif
39:37et on a un État obèse.
39:40– Dépenses publiques, 57% du PIB.
39:42– Voilà, on a un État obèse qui ne fait que croître
39:48et qui pompe toute l'énergie des pauvres éléments productifs
39:55qui ont tendance à se barrer parce qu'ils n'en peuvent plus.
39:59– Mais pour ceux qui ne peuvent pas se barrer, c'est quoi la solution ?
40:01C'est la mort ?
40:08– Je n'irai pas plus loin.
40:11Donc, c'est ceux qui font partie des 65 000 faillites par an.
40:20Donc là, le fait de réindustrialiser les États-Unis,
40:29de redonner de la force aux États-Unis,
40:34qu'ils l'avaient perdue complètement,
40:36c'est-à-dire qu'ils ne fabriquaient plus rien, les Américains.
40:39Ils ne fabriquent plus grand-chose.
40:41Alors, comme disait Charles Gave, ils ont les bureaux d'études,
40:46mais après, ce n'est plus chez eux que ça se passe.
40:49Donc là, ils sont en train de réindustrialiser.
40:52Quand ils auront réindustrialisé,
40:54en fait, le poids des productifs va réaugmenter.
40:58Je pense qu'ils vont quand même faire des économies assez importantes
41:04sur leur partie improductive.
41:09Et voilà.
41:11Alors, moi, je suis incapable de vous dire aujourd'hui si ça va réussir.
41:16Peut-être que ça ne réussira pas.
41:18Mais au moins, il aura essayé.
41:20Ce que nous, nous ne ferons jamais.
41:22– Il a déjà enregistré quelques victoires, le président Trump, évidemment,
41:26mais il a assez peu de temps devant lui.
41:28Il a déjà moins de deux ans jusqu'aux élections de mi-mandat.
41:32– Oui, il a deux ans.
41:34Oui, non, mais c'est un pareil.
41:36Mais rendez-vous compte que c'est le premier, aujourd'hui,
41:40qui essaie de remettre l'Église au centre du village.
41:45Et on est loin du compte en Europe.
41:48Nous, ça ne nous passe même pas par la tête.
41:50Je veux dire…
41:52Et là, aujourd'hui, on est en train de se demander si, en 2027,
41:59on va voter pour Retailleau, pour Gabriel Attal ou pour Édouard Philippe ?
42:09Surréaliste, quand même, non ?
42:11– Si le président Trump perdait, évidemment, ses élections de mi-mandat,
42:17qu'est-ce qu'il adviendrait ?
42:19– Là, je pense que ça serait réellement problématique,
42:22parce que ça voudrait dire que les mondialistes ont gagné.
42:27Ils pourront, là, pour le coup, dire…
42:31– Vous avez vu, il s'est planté.
42:33– Vous avez voulu essayer, vous avez vu ce que ça donne.
42:36Et alors là, on est parti pour…
42:40– Mais la Chine, pendant ce temps-là, aura développé son économie,
42:45encore qu'ils ne sont pas si bien que ça aujourd'hui.
42:47– Ah non, ils ne sont pas bien, mais c'est pour ça que c'est intéressant,
42:50ce que fait…
42:52– Xi Jinping ?
42:54– Non, mais ce que fait Trump, c'est-à-dire qu'il est en train
42:58de les contraindre à un moment où ils ne sont pas florissants non plus.
43:04Donc, il a quand même plus de chances de réussir
43:08qu'à certains moments où, en effet, la Chine était en plein boum.
43:13La Chine a les mêmes problèmes, finalement, que le reste de l'Occident,
43:17c'est-à-dire qu'une démographie qui est catastrophique,
43:21parce que toute leur bêtise d'un enfant unique par famille
43:26pendant des années et des années, ça a fini par porter ses fruits.
43:30Donc, ils ont une démographie catastrophique,
43:34ils ont un problème, enfin une bulle immobilière
43:38avec une dette gigantesque derrière.
43:42Alors, ils ont des atouts, c'est une évidence.
43:45D'abord, le premier atout, c'est de ne pas être une démocratie.
43:48Donc, si vous n'êtes pas d'accord, vous prenez une balle,
43:51et puis ça y est, c'est terminé.
43:53Donc, quand Xi Jinping dit on va à droite, tout le monde va à droite.
43:57S'il dit on va à gauche, tout le monde va à gauche.
44:01Tout le monde suit, par obligation, mais tout le monde suit.
44:05Ce qui n'est pas le cas, si vous voulez, dans les autres pays,
44:09bien qu'on ne soit plus une démocratie non plus,
44:12mais Macron a du mal à sa droite, sa gauche,
44:15ce n'est pas un truc évident pour lui, visiblement,
44:19et donc il préfère ne rien faire, c'est beaucoup mieux,
44:23ou se fâcher avec tout le monde, ce qui est encore plus drôle.
44:27Donc, voilà, on est sur un pays asiatique
44:31qui aujourd'hui est le premier déposant brevet.
44:35Donc, oui, ils se redresseront,
44:39ils ont des difficultés, il ne faut pas les nier non plus,
44:43en disant tout va bien en Chine, non, ce n'est pas vrai,
44:47tout va bien en Chine, mais ils ont les capacités.
44:51Et puis, ils ont des dirigeants,
44:55qui aiment leur pays, c'est-à-dire pas un type
44:59qui vous dit la France, ça n'existe pas, etc.,
45:03qui se rêvent en empereur Bokassa de l'Europe.
45:07Donc, on n'est pas sur le même niveau.
45:11Voilà, vous avez un joueur de go,
45:15un joueur d'échecs et un joueur de bingo, quoi.
45:19Donc, on n'est pas du tout au même niveau.
45:23– Pour conclure, Olivier Delamarche, on voit aujourd'hui
45:27les derniers tenants du mondialiste sont regroupés
45:31en Europe, c'est quoi l'avenir des Européens
45:35avec ces gens à notre tête ?
45:39Est-ce que ça peut provoquer un réveil des peuples,
45:43leur politique, s'ils vont jusqu'au bout, quoi ?
45:47– Si vous voulez, moi, je suis très hésitant là-dessus.
45:51Alors, j'entends beaucoup de gens qui nous disent
45:55qu'à un moment, les Français vont se réveiller
45:59et que ça va être violent. Déjà, ce n'est pas souhaitable
46:03si c'est violent, mais secondo,
46:07je ne les vois pas se réveiller, moi.
46:11– Ça va être la grenouille dans la casserole.
46:15– Je suis désolé, mais le Covid nous a montré
46:19que c'était très difficile de réveiller les gens.
46:23Rendez-vous compte, si on vous avait dit
46:2720 ans avant, si on vous avait dit
46:31qu'il va y avoir un virus qui va arriver,
46:35vous feriez des auto-attestations pour aller faire pisser votre chien.
46:39Vous auriez ri, mais tout le monde aurait dit,
46:43bien sûr que non, sauf que oui.
46:47Et donc, on voit très bien que si…
46:51C'est aussi à ça que sert la guerre.
46:53On voit très bien que si on vous fait peur,
46:55eh bien, on vous contrôle.
46:57Et donc, aujourd'hui, j'ai du mal à croire
47:01qu'à un moment, les Français se réveillent.
47:04Et regardez les débats où, là, on est en train de dire,
47:08bon, ben, moi, je vois des commentaires quelquefois
47:12sous des tweets ou sous des vidéos où, en disant,
47:16ben, on va voter Rotaïo, on va voter…
47:22Oh, finalement, Gabriel Attal, il est bien.
47:26Eh bien, je veux dire, réveillez-vous.
47:30Alors, je sais que l'offre n'est pas réjouissante,
47:32mais enfin, bon, réveillez-vous.
47:36C'est-à-dire, est-ce que vous pensez
47:38que vous allez lire un Rotaïo, un Gabriel Attal,
47:44un Édouard Philippe, et vous pensez
47:46que ça va changer les choses ?
47:48Ben non, ils vont continuer exactement
47:50dans la même continuité que ce qu'a fait Macron.
47:54– Et pour se réveiller, Olivier Delamarche,
47:56encore faut-il prendre conscience,
47:58c'est ce à quoi nous travaillons, mais ce n'est pas gagné.
48:01Merci à vous, Olivier Delamarche,
48:05d'avoir répondu à nos questions.
48:08Merci à vous de nous avoir suivis.
48:11Tout de suite après cet entretien,
48:13vous pouvez retrouver la chronique économique
48:15et financière de Philippe Béchade.
48:17Et quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine.
48:19À bientôt, salut.
48:39Bonjour et bienvenue pour ce rendez-vous hebdomadaire
48:42de décryptage de l'actualité économique
48:44et géopolitique en mode affranchi.
48:46Je salue tous les abonnés de TV Liberté
48:49pour cet épisode que je vais intituler
48:52« Ils ont l'art de détourner notre attention ».
48:57Détourner notre attention, évidemment,
49:00des sujets cruciaux et qui sont surtout économiques.
49:03Donc aujourd'hui, on va parler effectivement
49:05de finances, de crise, de la dette,
49:08de krachs obligataires.
49:10Mais avant tout, je vais commencer évidemment
49:13par revenir sur les derniers trucs
49:17de prestidigitateurs pour détourner notre attention.
49:21Alors du côté des guérillatales,
49:24c'est le voile pour les fillettes à 5 ans.
49:27Bon, on est évidemment tous d'accord
49:29que ce n'est pas à 5 ans qu'une fillette
49:31se voile de sa propre volonté.
49:34Et puis on a la fuite du rapport
49:37sur les frères musulmans.
49:39Ce rapport existe depuis fort longtemps.
49:43Il a fuité.
49:45En réalité, on en connaît déjà
49:47les grandes lignes depuis des années.
49:49Mais voilà, Macron a décidé de faire
49:52la une du 20h avec ce sujet.
49:55Il en a même d'ailleurs tiré prétexte
49:57pour faire ressurgir
50:01les fameux conseils de défense.
50:04Vous savez, ceux qui ont décidé
50:06si vous deviez boire votre café
50:08assis, debout, couché,
50:11emmener votre chien à moins de 500 mètres,
50:15remplir une auto-astestation
50:17pour aller chercher un paquet d'aspirine,
50:20conseil de défense, ça veut dire
50:22que vous ne connaîtrez rien
50:24des délibérations.
50:26En revanche, on vous imposera
50:28certainement des choix,
50:31des mesures coercitives
50:33dont vous n'aurez pas pu discuter,
50:35dont les députés ne pourront pas discuter
50:37puisque c'est du conseil de défense
50:40donc évidemment ce n'est pas
50:42le député ordinaire ou le sénateur
50:44ou l'élu de votre circonscription
50:46qui peut être mis au courant
50:48d'affaires aussi importantes.
50:52Et pendant que l'on nous parle
50:54donc du voile
50:56des frères musulmans,
50:58on ne nous parle pas de l'avertissement
51:00du FMI
51:02qui avertit en particulier
51:04la France
51:06qu'elle va devoir faire des choix
51:08difficiles, des choix budgétaires
51:10naturellement, elle va devoir prendre
51:12des mesures d'économie
51:14et qui vont être impopulaires
51:16et c'est le FMI qui le dit lui-même
51:18donc il sait que
51:20l'actuel gouvernement
51:22Bérou va probablement
51:24ne pas durer au-delà
51:26de l'été ou de la rentrée
51:28mais après,
51:30à l'automne, c'est là que les choses
51:32vont se corser.
51:34Et qui dit mesures impopulaires
51:36dit évidemment
51:38risques de grogne sociale
51:40voire de quelques désordres
51:42pas de quoi rassurer
51:44évidemment les marchés financiers
51:46et les créanciers de la France
51:48puisque la France, elle est pointée du doigt
51:50les créanciers qui continuent d'acheter des OAT
51:52ils savent quand même où ils mettent les pieds
51:54mais si on leur rajoute une couche
51:56en leur expliquant que la France
51:58va avoir quand même des difficultés
52:00qu'il va falloir des mesures d'économie
52:02et quand vous dites mesures d'économie, ça veut dire que l'État dépense moins d'argent
52:04or, notre croissance
52:06aujourd'hui, vu qu'on n'a pas grand-chose
52:08qu'on n'a pas beaucoup d'industrie, qu'on n'a pas l'IA
52:10qu'on n'a pas toutes ces choses qui servent de moteur aux États-Unis
52:12et bien, en France
52:14la croissance, elle repose surtout
52:16sur le soutien
52:18à la consommation, la fameuse politique
52:20de l'offre, celle poursuivie
52:22par Macron depuis 7 ans
52:24par François Hollande avant lui
52:26donc, on va
52:28continuer de s'enfoncer
52:30dans nos mêmes
52:32problèmes budgétaires
52:34et surtout, ça va
52:36continuer de creuser
52:38les déficits
52:40car si l'économie ralentit
52:42les recettes fiscales
52:44seront évidemment affectées
52:46mais la France, elle n'est pas
52:48la seule dans cette galère
52:50voilà que le Japon se trouve
52:52confronté à un krach obligataire
52:54ça chauffe depuis des années
52:56non, au Japon, depuis des
52:58décennies. Oui, nous, on se
53:00plaint avec nos 115%
53:02de ratio dette sur endettement
53:04au Japon, ils en sont à 260%
53:06et c'est le Premier
53:08ministre japonais lui-même qui dit que la situation
53:10du Japon est pire que la Grèce. Ah bah oui, c'est
53:12sûr que sur le papier, la Grèce a fait
53:14faillite avec un taux d'endettement de 180
53:16les Japonais sont à 260
53:18sauf que la différence, c'est que la dette japonaise
53:20est auto-détenue
53:22donc on pense, et on pense depuis maintenant 20 ans
53:2430 ans, que dans la
53:26mesure où ils achètent leur propre dette
53:28ça ne pose pas de problème
53:30sauf qu'aujourd'hui
53:32eh bien, ça coince
53:34même les Japonais n'arrivent plus à acheter
53:36leur propre dette
53:38les compagnies d'assurance
53:40les organismes qui gèrent les
53:42retraites, eh bien, ne rentrent
53:44plus assez de flux
53:46pour acheter les
53:48émissions obligataires
53:50du gouvernement japonais
53:52alors, le mécanisme est le suivant
53:54au Japon, comme
53:56les émissions rapportaient quasiment
53:58rien, en fait
54:00les autorités japonaises
54:02les institutionnels japonais allaient acheter
54:04des T-Bonds aux Etats-Unis
54:06des Eurobonds
54:08des OAT pour avoir
54:10du rendement. Aujourd'hui, ils n'ont même
54:12plus les moyens d'aller faire ces placements
54:14à l'étranger, ce qui signifie
54:16qu'il y a un mécanisme financier
54:18qui dure depuis une trentaine d'années qui s'appelle le
54:20carry trade, j'emprunte
54:22en Yen ou je me sers de Yen
54:24pour acheter des actifs avec un bien meilleur rendement
54:26et ce mécanisme est en train de se
54:28gripper, puisque les
54:30japonais, dans ce coup, ne sont plus
54:32acheteurs. Et ça arrive au pire moment
54:34celui où les Etats-Unis ont besoin
54:36de refinancer 9500
54:38milliards de dettes, là, ils ont besoin que
54:40tout le monde soit présent lors
54:42des émissions obligataires
54:44et voilà que coup sur coup,
54:46mardi puis mercredi dernier
54:48et là, vous allez voir, la coïncidence est quand même
54:50assez troublante, deux émissions
54:52de bons du trésor
54:54à 20 ans se sont mal passées d'abord
54:56au Japon, autrement dit,
54:58ils ont émis une quantité
55:00de
55:02dettes à 20 ans et
55:04les souscripteurs n'ont pas acheté
55:06la totalité de ce qui était proposé et le
55:08lendemain, il s'est passé exactement la même chose aux
55:10Etats-Unis. Alors c'est vrai que la dette à 20
55:12ans, ce n'est pas l'instrument
55:14le plus travaillé
55:16on va dire, c'est surtout le 10 ans et le
55:1830 ans, mais justement
55:20il n'y aurait pas dû y avoir de problème
55:22puisque ce sont des petites émissions et là
55:24ça n'est pas passé. Donc
55:26lorsqu'on commence à avoir des problèmes pour
55:28refinancer, pour émettre de la dette
55:30là, on rentre vraiment
55:32dans le dur et comme la France
55:34elle fait
55:36partie des très mauvais élèves
55:38en termes de gestion de sa
55:40dette, il ne faudrait pas
55:42s'étonner si les créanciers
55:44ne tardaient pas à nous
55:46bouder et c'est là que les vrais ennuis
55:48vont commencer. Nous avons
55:50conçu à votre attention
55:52un rapport spécial
55:54que vous
55:56obtiendrez gratuitement en cliquant
55:58dans le lien en description
56:00de cette vidéo. Un rapport spécial qui
56:02analyse toutes les conséquences
56:04économiques,
56:06financières et
56:08patrimoniales et bien sûr
56:10ce rapport vous
56:12offre également
56:14des mesures, des initiatives
56:16à mettre en place
56:18très rapidement
56:20pour protéger
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