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  • 25/05/2025
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 24/05/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:16Soyez les bienvenus, très heureux de vous retrouver pour cette édition spéciale finale de Coupe de France.
00:00:20Le Paris Saint-Germain s'est imposé face à Reims en finale 3 buts à 0.
00:00:24Sans grande surprise, Paris qui empoche sa 16ème Coupe de France de son histoire.
00:00:29Toutes les réactions en direct du Stade de France.
00:00:31On se projettera sur la finale de Ligue des Champions, évidemment, face à l'Inter.
00:00:35Dans une semaine, toutes les images de la soirée.
00:00:37Il y en a des belles. Dans l'actualité, le président de la soirée,
00:00:42Joe Mikou, qui est toujours aussi élégant.
00:00:46C'est votre nouvelle musique.
00:00:48Ah d'accord, ok.
00:00:49Ça va, c'est toujours élégant.
00:00:51Ouais, je ne vous reconnais pas, mais d'accord.
00:00:55C'est une musique de samedi soir.
00:00:58Un jazz bar, ça.
00:00:59Samedi soir, tête à tête.
00:01:02Est-ce que c'est avec le professeur ?
00:01:07Ça, c'est un avantage.
00:01:08Ça ne bouge pas, moi.
00:01:09Ça ne bouge pas.
00:01:10C'était quoi comme musique, Joe ?
00:01:11Ah, je ne sais pas.
00:01:12Ouais, il a vu les meubles.
00:01:13C'est laquelle, la tienne ?
00:01:14C'est samedi.
00:01:15C'est samedi, tout va bien.
00:01:16C'est samedi.
00:01:17Avec nous également ce soir, Sebastien Tarago.
00:01:22Ça va, Seb ?
00:01:23Le magistral.
00:01:24C'est génial.
00:01:26J'ai un chroniqueur qui nous regarde comme ça depuis tout à l'heure.
00:01:28Alors, c'est qui ?
00:01:29Je vous laisse deviner qui c'est.
00:01:30Ah, est-ce que c'est Ludo Bragnac ?
00:01:32Ce n'est pas lui.
00:01:33Non, ce n'est pas lui.
00:01:34Il souffre toujours.
00:01:35Vous n'êtes pas le chef.
00:01:37Ah oui, ben allez donc.
00:01:39Voilà, trop bien.
00:01:40Simple, efficace.
00:01:42La voix, ça grogne.
00:01:43Ben oui, il ne devait pas être avec nous ce soir,
00:01:46mais il est là et c'est pour notre grand plaisir de déjanter.
00:01:49L'équipe du soir est là.
00:01:50Merci.
00:01:51Vestimentairement parlant.
00:01:54Bonjour à tous.
00:01:55Il a fait un effort.
00:01:56Bonsoir.
00:01:57C'est Greg Schneider.
00:01:58C'est le déjanté.
00:01:59Vous êtes prêts pour débriefer cette grande finale
00:02:01avec toutes les images et toutes les infos ?
00:02:02Tanguy Lecévis.
00:02:03Et ça va, Tanguy ?
00:02:04Ça va très bien.
00:02:05Et vous ?
00:02:06Ben oui, super.
00:02:07Tiens, au-delà de la finale, vous nous avez mis de côté quoi ce soir ?
00:02:10Il y a du Joco, il y a la Formule 1, du rugby, bien sûr.
00:02:14Le type de Lyon, Bordeaux-Mégues, bien sûr.
00:02:17L'UBB, championne d'Europe pour la première fois de l'histoire.
00:02:19C'est la même chose.
00:02:20Vous étiez contents.
00:02:21C'est un peu chez vous quand même.
00:02:23Allez, on va commencer avec les images, Tanguy, de ce succès parisien
00:02:27qui a mis du temps à se dessiner quand même.
00:02:29Oui, effectivement.
00:02:30Dès la dix-huitième minute de jeu, le premier but parisien ce soir,
00:02:34il est signé Bradley Barcola, bien trouvé par Désiré Doué
00:02:38qui ne devait pas démarrer cette partie.
00:02:40Il a remplacé au pied levé Gwara Tskelia, victime de maux de tête.
00:02:43On va retrouver les deux mêmes hommes à la passe pour Désiré Doué
00:02:46et Bradley Barcola une minute plus tard.
00:02:492-0 après moins de 20 minutes de jeu.
00:02:51Le troisième but juste avant la pause.
00:02:53Le centre, cette fois-ci de Barcola pour Achraf Hakimi.
00:02:563-0.
00:02:57Seizième Coupe de France pour le Paris Saint-Germain.
00:02:59Et dans une semaine, ils seront à Munich pour la finale de la Ligue des Champions.
00:03:03L'Inter qui, de son côté, a perdu le titre.
00:03:05Donc, on fera la comparaison.
00:03:07Une petite info, évidemment.
00:03:09Avec ce succès, c'est Lyon qui permet à Lyon d'accéder directement
00:03:13à la phase de poule de la Ligue d'Europa et Strasbourg
00:03:15qui sera en barrage de Ligue Conférence.
00:03:17Supporteur lyonnais, petit message de remerciement à Barcola.
00:03:20N'hésitez pas, il mérite Barcola.
00:03:22Il vient de les envoyer en Ligue d'Europa, effectivement,
00:03:25ses anciens coéquipiers.
00:03:26Alors, les réactions en direct du Stade de France
00:03:29avec David Aiello qui est en train de se mettre en place.
00:03:31La zone Ligue, ça va s'agiter assez vite
00:03:33parce qu'au niveau du protocole,
00:03:34les Parisiens ont promis de venir au micro
00:03:37avant de recevoir le trophée.
00:03:38C'est original, David.
00:03:43Oui, bonsoir, Mesdames et Messieurs.
00:03:44Bonsoir à tous, effectivement.
00:03:46J'ai la petite musique.
00:03:48Oui, je vous disais, effectivement,
00:03:49les Parisiens, alors, il y a le souci
00:03:51de gérer au mieux cette soirée du côté des Parisiens,
00:03:55de ne pas trop s'éterniser ici du côté de Saint-Denis.
00:03:57Donc, effectivement, de venir rapidement.
00:03:59C'est ce qu'on vient encore de nous annoncer
00:04:00avant le début de la cérémonie post-match
00:04:03pour les Parisiens qui viendront donc juste ici,
00:04:05à ce micro.
00:04:07On les attend à votre micro, donc, David,
00:04:08dans quelques instants.
00:04:09Priorité à vous, évidemment, en direct
00:04:11depuis le Stade de France.
00:04:12Qu'est-ce que vous dites après cette finale ?
00:04:13Félicitations, Paris.
00:04:15Pas merci à Reims.
00:04:16Pas merci à Reims qui n'a pas opposé,
00:04:18enfin, qui n'a pas franchement fait trembler les Parisiens.
00:04:21Vous ressortez dans quel état, Greg ?
00:04:23Tu ne peux que féliciter Paris.
00:04:25Ils ont quand même mis un investissement,
00:04:27une intensité.
00:04:28Ils ont plié le match,
00:04:29ils ont attaqué le match à fond, les ballons.
00:04:30Ils l'ont plié très vite.
00:04:31Je vois mal ce qu'on pourrait leur reprocher ce soir.
00:04:33Et certainement pas d'avoir coupé le moteur
00:04:35au bout d'une heure de jeu,
00:04:36compte tenu des échéances qu'ils ont.
00:04:37Franchement, je ne trouve pas ça…
00:04:38D'ailleurs, tu envisages quand même
00:04:39de leur reprocher quelque chose.
00:04:40Tu dis qu'il ne faut pas leur reprocher,
00:04:41mais tu envisages quoi ?
00:04:42J'ai toujours un œil sur la…
00:04:43Mais là, décemment, tu peux…
00:04:45Puis on a vu, accessoirement,
00:04:46on a vu du foot, quand même.
00:04:47Voilà.
00:04:48Joe, président,
00:04:49le Paris Saint-Germain vous a séduit ce soir
00:04:53dans sa manière de gérer une finale
00:04:54qui était très déséquilibrée ?
00:04:56Oui.
00:04:57Oui, oui.
00:04:58Séduit, après.
00:04:59Ce n'était pas non plus…
00:05:00Mais après, par avoue à eux, par contre,
00:05:01ils ont bien préparé la finale
00:05:02la semaine prochaine.
00:05:03Il n'y a déjà pas de blessés.
00:05:05Ils ont mis l'intensité
00:05:06qu'ils mettent assez régulièrement.
00:05:08Sur un match où il y avait
00:05:09un vrai déséquilibre,
00:05:10ils ont quand même bien finalisé
00:05:12la première mi-temps
00:05:13pour tuer ce match-là.
00:05:15Après, il y a eu un peu plus de gestion,
00:05:17mais dans l'ensemble,
00:05:19ça reste un PSG qui maintient une pression
00:05:22et on sent que c'est un bon petit match
00:05:25pour bien se préparer
00:05:27pour la semaine prochaine.
00:05:28Donc, on traduit Paris a transformé
00:05:30une finale de Coupe de France
00:05:31en match de préparation
00:05:32pour une finale de Ligue des Champions.
00:05:34Pour une finale de Ligue des Champions,
00:05:35c'est quand même pas mal.
00:05:36Non, mais après…
00:05:37Ça, c'est une sorte de mérite, Sébastien.
00:05:39Ils ont fait d'une finale
00:05:40un match de préparation
00:05:41en maîtrisant parfois le même scénario.
00:05:42Il y a tellement d'écarts.
00:05:43Je pense qu'après,
00:05:44on ira voir sans doute Ludovic
00:05:45qui aura des choses à dire
00:05:47sur le stade de Reims.
00:05:49Mais il y a tellement d'écarts.
00:05:51Avant le match,
00:05:52je disais 3-0 au bout de 30 minutes.
00:05:54Je me suis trompé.
00:05:55Il n'y a eu que 2-0 au bout de 30 minutes.
00:05:57Tu étais vraiment à côté.
00:05:59Je n'avais aucun doute sur le fait
00:06:01que cette équipe-là du PSG,
00:06:03comment elle est bâtie, construite
00:06:05depuis désormais quelques mois,
00:06:07serait présente au rendez-vous.
00:06:08C'était impossible qu'il y ait un accident.
00:06:11Je ne voyais pas comment.
00:06:13Et ça, on dit long dès sur ce PSG-là en tout cas.
00:06:16Moi, c'est ce qui me frappe cette saison.
00:06:18C'est l'absence d'espace
00:06:20qu'ils donnent à leurs adversaires.
00:06:23Il n'y a pas de moment de déséquilibre
00:06:26où tu as l'impression
00:06:27qu'il peut y avoir un quart d'heure de flottement.
00:06:30Tu as l'impression que tout ça, c'est terminé.
00:06:32En fait, ils jouent à la hauteur de leur budget.
00:06:35Ce qui est presque une première
00:06:37depuis des années.
00:06:39C'est-à-dire que quand Paris joue
00:06:41comme un club qui a 850 millions
00:06:43avec des achats aussi importants...
00:06:46Si vous parlez d'argent...
00:06:48Dans le rapport de force,
00:06:50vous n'allez pas me dire qu'en face,
00:06:52c'était Manchester City.
00:06:53On va être d'accord.
00:06:54Non, mais sur les finales...
00:06:56Vous me faites dire ce que je n'ai pas dit.
00:06:58Ce que je veux dire, c'est que Paris,
00:07:00sur l'exigence dont vous parlez
00:07:02et qui est une bonne nouvelle,
00:07:04ça fait que maintenant, il y a un vrai...
00:07:06Mais ce n'est même pas un écart.
00:07:07C'est un gouffre.
00:07:08Là où avant, sur un malentendu,
00:07:10tu peux espérer,
00:07:11parce que Paris peut avoir de la nonchalance,
00:07:13un manque d'exigence,
00:07:14un manque même de sérieux et de préparation,
00:07:16là, tu ne l'as plus.
00:07:17Donc en fait, il n'y a pas un pouce d'espoir.
00:07:19Il n'y a pas quelqu'un avant le match parmi nous
00:07:21et je pense parmi nos téléspectateurs
00:07:23qui s'est dit...
00:07:24Et c'est Reims.
00:07:25Il n'y a personne qui s'est dit ça.
00:07:27Déjà avec Marseille, Nice, Lille,
00:07:29je pense que l'histoire aurait été pliée.
00:07:32Là, tu as Reims.
00:07:33Qui joue une équipe infimement faible.
00:07:35Sur l'absence de...
00:07:36Il y a un match qui m'a marqué,
00:07:38c'est Dunkerque.
00:07:39Parce qu'on peut toujours rigoler et dire
00:07:41que c'est une Ligue 2.
00:07:42Déjà, c'est probablement pas beaucoup moins fort que Reims.
00:07:44Et il y a quand même 2-0 au bout de 20 minutes
00:07:46pour Dunkerque.
00:07:47En plus, tu es au stadium,
00:07:48tu es quand même à Lille,
00:07:49le public chaud comme les braises.
00:07:51Et tu te dis, bon,
00:07:52il va falloir voir un peu le crash test
00:07:54de l'heure de jeu
00:07:55parce que Dunkerque va faiblir.
00:07:56Mais à l'heure de jeu,
00:07:57il y a déjà 3-2 pour le PSG.
00:07:58C'est-à-dire qu'ils sont au-delà même des...
00:08:00C'est deux tirs Dunkerque, quoi.
00:08:02Deux buts.
00:08:03Ils sont dans le sens du match.
00:08:04Ils sont gonflés.
00:08:05Ils ont un fond de jeu
00:08:06qui était quand même très honorable.
00:08:08Ils sont au-dessus de l'accident,
00:08:10comme a dit...
00:08:11Ou au-dessus de ce qui peut se passer dans un match.
00:08:13C'est fort, ça.
00:08:14D'être au-dessus de...
00:08:15Sur une saison, c'est quand même incroyable.
00:08:17Et tu arrives à un truc
00:08:19où, sous Luis Henrique,
00:08:21Paris a raté un match.
00:08:23Dans le sens où ils ne sont pas allés au bout.
00:08:25C'est l'année dernière.
00:08:26Ils s'arrêtent en demi-finale.
00:08:27Ils vont au bout du maximum de matchs possibles.
00:08:30C'est incroyable.
00:08:31Sur deux ans.
00:08:32Il a structuré, pour moi, ce club
00:08:34comme les grands clubs d'Europe.
00:08:35C'est-à-dire qu'en fait,
00:08:36à chaque fois qu'ils abordent un match,
00:08:38ils sont dans une intensité
00:08:40et une préparation mentale
00:08:42pour écraser l'adversaire.
00:08:43Et souvent, ce qu'on reprochait à ce PSG-là,
00:08:45c'était un peu peut-être ce manque de rigueur
00:08:47où, de temps en temps,
00:08:48il y avait des passages qui duraient assez longtemps
00:08:50dans les matchs.
00:08:51Et là, on le voit beaucoup moins.
00:08:52Alors, en deuxième mi-temps,
00:08:53on le voit un peu plus peut-être
00:08:54parce qu'il y a beaucoup de choses
00:08:55qui rentrent en jeu aussi.
00:08:56Mais je trouve qu'ils ont instauré ça.
00:08:58C'est-à-dire que quand tu voyais
00:08:59des grands clubs à l'étranger,
00:09:00moi, pour moi,
00:09:01si on cite le Bayern, le Real, le Barça...
00:09:03C'était souvent ce qu'on leur reprochait
00:09:04à Marie-Ouattara.
00:09:05Voilà.
00:09:06Ça arrivait sur des événements
00:09:07ou des gros matchs.
00:09:08Les mecs avaient quand même
00:09:09un certain niveau.
00:09:10Le curseur était assez élevé.
00:09:11Et là, je trouve que
00:09:12Lucien Driquet a réussi aussi ça.
00:09:1523h03.
00:09:16On n'a pas encore entendu Ludo Bragnac.
00:09:18Parce qu'on voulait parler de positif.
00:09:20Donc maintenant, on va parler de négatif.
00:09:22J'attends qu'on passe la balle.
00:09:26Parce que si je la prends,
00:09:27vous la reverrez pas.
00:09:28En général, c'est la mise en serre
00:09:30qu'il a récupérée.
00:09:33Alors ça, Sébastien,
00:09:34plus sur sa fin de carrière.
00:09:35Je le sauve un peu.
00:09:36C'est le but du jeu.
00:09:38C'est plutôt en fin de carrière ça, Ludo.
00:09:40Au début, ça allait bien.
00:09:41Ludo, plus sérieusement,
00:09:42c'est Reims qui vous a beaucoup déçu
00:09:44dans ce qu'ils ont offert ce soir ?
00:09:46Déçu, oui et non.
00:09:47Parce que moi, j'ai quand même...
00:09:49Cette Coupe de France,
00:09:50il y a un côté sacré, je trouve.
00:09:52Pas parce que je l'ai gagnée,
00:09:54pas parce que tous les matchs que j'ai joués,
00:09:56que ce soit les premiers tours,
00:09:58il y a quelque chose de magique
00:09:59avec cette Coupe-là
00:10:00que n'avait pas la Coupe de la Ligue.
00:10:02Donc, je connais les enjeux.
00:10:04Je sais ce qui se passe à Reims.
00:10:05Je sais très bien.
00:10:06Mais quand, après le match,
00:10:07le dernier match de championnat,
00:10:09l'entraîneur nous annonce, finalement,
00:10:11que la Coupe de France sera boycottée
00:10:14au détriment du barrage.
00:10:17Vous ne pouvez pas m'empêcher
00:10:18d'être déçu.
00:10:19Il n'a pas dit comme ça.
00:10:22Il n'a pas dit
00:10:23qu'il allait faire un match
00:10:24la finale de la Coupe de France.
00:10:25Non, il n'a pas dit ça.
00:10:26Il a dit qu'on ferait des choix
00:10:27et quitte à faire des choix,
00:10:28on ne jouera peut-être pas
00:10:29la Coupe de France.
00:10:30S'il y a des choix à faire,
00:10:31je le ressortirai.
00:10:32Mais il a clairement été énoncé
00:10:35qu'il ferait, en gros,
00:10:37l'impasse sur la Coupe de France.
00:10:39Mais la question que tu poses,
00:10:40c'est s'il n'avait pas tenu
00:10:41ce discours...
00:10:42Je te crois.
00:10:43Est-ce que ça change
00:10:44fondamentalement quelque chose ?
00:10:45Je ne suis pas sûr
00:10:46que ce soit le meilleur moyen
00:10:48de préparer un match retour
00:10:50de barrage.
00:10:51Mais il a mis son équipe type.
00:10:52Je veux bien qu'on me raconte.
00:10:53Ce qu'il a laissé entendre,
00:10:54en fait, c'est...
00:10:55Je vais mettre Ito.
00:10:56Non, mais d'accord.
00:10:57Je me déloppais ou pas ?
00:10:58Non, mais justement,
00:10:59je te pose la question.
00:11:00Ce qu'il a laissé entendre,
00:11:01c'est on va mettre Ito à l'herbage,
00:11:02on va laisser Sivac sur le banc.
00:11:03Mais il les a mis.
00:11:04Il a mis son équipe type aujourd'hui.
00:11:06Si tu mets ces joueurs-là
00:11:09dans l'esprit de faire un footing
00:11:11et de dire que pendant 40 minutes,
00:11:13ces joueurs-là vont au moins courir
00:11:15pour pouvoir faire un peu,
00:11:16pour se mettre en route
00:11:17pour le match de mercredi,
00:11:19moi, personnellement,
00:11:21c'est ce que j'ai ressenti
00:11:22dans la façon de jouer,
00:11:23dans la tactique.
00:11:24Tu as quand même des supporters
00:11:25qui sont venus au stade.
00:11:26Bon, je suis désolé.
00:11:27Au moins, le premier quart d'heure,
00:11:28vous avez vu les stats ?
00:11:30Les fautes, deux fautes.
00:11:32Vous voulez qu'ils fassent
00:11:33plus de fautes ?
00:11:34Essaye de jouer ton match.
00:11:35Tes supporters sont venus.
00:11:37C'est un déplacement
00:11:38tous les combien de temps ?
00:11:39Ils n'ont pas joué une finale
00:11:40depuis combien de temps ?
00:11:41Les gens viennent.
00:11:42Essaye au moins.
00:11:44Montre que tu essayes
00:11:45au moins pendant un quart d'heure,
00:11:4620 minutes.
00:11:47Mets du tempo, mets du rythme.
00:11:48Second ballon, tu vas là-bas,
00:11:49tu vas chez eux.
00:11:50Non, là, c'était…
00:11:52Ça va trop vite.
00:11:53Allez, c'est pour vous, les gars.
00:11:55Les gars, c'est pour vous.
00:11:56On vous la donne.
00:11:57Non, mais moi, j'entends
00:11:58ce que tu dis,
00:11:59mais je trouve que cette équipe
00:12:00du PSG, honnêtement…
00:12:01Non, mais Dev, tu peux essayer.
00:12:02Tu peux essayer quand même.
00:12:03Ils n'ont même pas…
00:12:04Ils sont prêts, je vous réponds.
00:12:05Ils n'ont même pas essayé.
00:12:06Ce que je veux dire,
00:12:07c'est que cette équipe du PSG,
00:12:09je comprends l'idée de départ
00:12:10sur ce que tu dis,
00:12:11mais cette équipe du PSG
00:12:12qui est d'une vivacité folle,
00:12:14qui est illisible au possible,
00:12:16qui est dans l'évitement,
00:12:17qui jamais ne conserve la balle, etc.,
00:12:20la fait toujours tourner
00:12:21et toujours en mouvement,
00:12:22pour être dans les zones de contact,
00:12:23comme tu préconises…
00:12:24Tu ne peux pas les choper.
00:12:25C'est compliqué.
00:12:26Ça me rappelle le grand Barça.
00:12:28Tu sais, on se disait
00:12:29pourquoi les mecs de Guardiola,
00:12:30on ne peut pas les attraper.
00:12:31Non, je parle dans l'idée.
00:12:32C'est-à-dire, pourquoi tu ne les attrapes pas ?
00:12:34Pourquoi tu ne les tamponnes pas,
00:12:35les mecs de Guardiola ?
00:12:36Parce qu'en fait,
00:12:37ils sont toujours dans l'évitement.
00:12:38Tu n'arrives pas à les attraper.
00:12:39Quand tu joues d'une certaine manière,
00:12:40si tu as envie de les embêter
00:12:47Attends, il y a quand même des tours…
00:12:4880% de possession de balles
00:12:49sur la première minute.
00:12:50Oui, mais il y a quand même des situations
00:12:52où tu peux l'avoir, le ballon.
00:12:54Non, mais ça, ce n'est pas vrai.
00:12:55Le premier but,
00:12:56ils le prennent justement en contre-attaque
00:12:57parce que Reims se met le nez à la fenêtre.
00:12:58C'est-à-dire que la fois où Reims,
00:13:00pendant 2-3 minutes,
00:13:01se met le nez à la fenêtre…
00:13:02Ils ont le droit de dépasser
00:13:03le milieu de terrain comme ça.
00:13:04Oui, c'est pour ça
00:13:05qu'ils se sont fait prendre en transition.
00:13:06On va demander à David.
00:13:07Non, mais c'est vrai
00:13:08que jouer à 22 derrière,
00:13:09ça a bien marché.
00:13:11On va demander à David Aiello.
00:13:12L'impression depuis les tribunes…
00:13:13David, remette l'ordre.
00:13:14Remettez un peu d'ordre
00:13:15parce que Ludo
00:13:16est en train de massacrer les Raimois.
00:13:18Oui, je vois que Ludo…
00:13:20Oui, il les massacre, à mon avis,
00:13:22de manière un peu injuste
00:13:23parce que, justement,
00:13:24sur l'intention, déjà,
00:13:25si on prend sur le coup d'envoi,
00:13:26ils essaient de balancer un long ballon
00:13:27et plutôt d'aller essayer
00:13:28de mettre la pression
00:13:29sur l'équipe parisienne
00:13:30dès le coup d'envoi.
00:13:31Et ensuite,
00:13:32sur la position du bloc Raimois,
00:13:34je suis désolé,
00:13:35en plus, il vient de dire 22 derrière.
00:13:36Non, ce n'était pas 22,
00:13:37c'était juste 11 derrière.
00:13:38Mais ils n'ont pas joué,
00:13:39ils n'ont pas mis le but,
00:13:40justement,
00:13:41comme on pouvait l'attendre.
00:13:42Et c'est justement
00:13:43ce qui leur a posé beaucoup de problèmes,
00:13:44c'est qu'ils se sont fait prendre
00:13:45très souvent dans le dos
00:13:46parce qu'ils étaient dans
00:13:47une espèce de bloc médian
00:13:48légèrement bas.
00:13:49Mais en tout cas,
00:13:50ce n'était pas le but.
00:13:51Le but, il est venu beaucoup plus tard.
00:13:52Donc, je trouve que,
00:13:53voilà,
00:13:54le sentiment que j'ai eu
00:13:55plus qu'une mauvaise volonté,
00:13:56c'était surtout de l'impuissance
00:13:57de la part des Raimois.
00:13:58Ça a été évoqué par Dave.
00:13:59C'est bien beau de dire
00:14:01il ne voulait pas.
00:14:02Mais les Parisiens,
00:14:03quand ils ont le ballon,
00:14:04on ne peut pas.
00:14:05On est trop loin du ballon.
00:14:06Donc, c'est quand même difficile
00:14:07de récupérer ce ballon
00:14:08et de les mettre en danger.
00:14:11Donc, je trouve que leur faire
00:14:12le procès de l'intention ce soir,
00:14:14moi, surtout,
00:14:15ce que j'ai vu,
00:14:16c'est un fossé entre les deux équipes.
00:14:17Et comme je le disais,
00:14:18le maître mot,
00:14:19l'impuissance Raimoise.
00:14:20Mais c'est n'importe quoi.
00:14:21Donc, Dunkerque,
00:14:22ils ne pouvaient pas non plus.
00:14:23Mais ce ne sont pas les mêmes matchs,
00:14:24Ludo.
00:14:25Ce ne sont pas les mêmes matchs.
00:14:26Mais comment ça ne peut pas être
00:14:27les mêmes matchs ?
00:14:29C'est parce que Paris,
00:14:30il n'a peut-être pas…
00:14:31Non, mais Dunkerque,
00:14:32ils ont essayé.
00:14:33Oui, mais ils n'ont peut-être pas
00:14:34pris le match de Dunkerque
00:14:35comme ils ont pris…
00:14:36Mais à la fin,
00:14:37ce n'est pas grave
00:14:38s'ils en prennent 4-5.
00:14:39On parle quand même…
00:14:40On parle quand même…
00:14:41Sinon, ça voudrait dire
00:14:42que Nice est meilleure
00:14:43que Liverpool.
00:14:44On parle quand même…
00:14:45Ne me dites pas que Reims
00:14:46a essayé ce soir.
00:14:47Greg et le Président ensuite.
00:14:48On parle quand même d'une équipe
00:14:49qui se faisait tartiner
00:14:50par Saint-Étienne il y a deux semaines.
00:14:51On parle de Reims.
00:14:52On parle d'une équipe
00:14:53qui est traumatisée.
00:14:54On parle d'une équipe
00:14:55qui, lors du mercato d'hiver,
00:14:56pour s'en sortir,
00:14:57a lâché ses deux meilleurs joueurs.
00:14:58Donc, on est quand même
00:14:59dans un contexte déprimé.
00:15:00On est quand même
00:15:01dans un contexte…
00:15:02Et tu te prends
00:15:03cette espèce de machine de guerre
00:15:04en plus assez joyeuse.
00:15:05Le ballon va vite.
00:15:06Très franchement,
00:15:07ils n'étaient invités
00:15:08à aucun moment.
00:15:09Tu ne peux pas leur faire…
00:15:10Par exemple,
00:15:11on va y aller.
00:15:12Sur les joueurs,
00:15:13Ito, par exemple,
00:15:14l'entraîneur de Reims,
00:15:15a expliqué qu'il aurait…
00:15:16Effectivement, il était tenté
00:15:17d'en mettre certains de côté
00:15:18mais les joueurs
00:15:19ne l'auraient pas accepté.
00:15:20Ito, une finale
00:15:21de Coupe de France,
00:15:22il veut la jouer.
00:15:23La Camorra, une finale
00:15:24de Coupe de France,
00:15:25il veut la jouer.
00:15:26Tu ne peux pas les prendre
00:15:27en défaut de motivation,
00:15:28les mecs.
00:15:29Je veux dire,
00:15:30ce n'est pas vrai.
00:15:31Je ne vais pas taper
00:15:32sur les joueurs.
00:15:33Moi, ce qui m'accable
00:15:34ce soir
00:15:35et ce qui me met dans les cordes,
00:15:36c'est la manière
00:15:37dont t'abordes ce match.
00:15:38À quel moment
00:15:39vous aviez vu…
00:15:40À quel moment
00:15:41tu as vu,
00:15:42au cours des deux dernières saisons
00:15:43de Luis Hendriquet,
00:15:44que jouer à 5 derrière
00:15:45contre Paris,
00:15:46c'est une bonne idée ?
00:15:47À quel moment
00:15:48?
00:15:49L'interminant,
00:15:50on va le faire la semaine prochaine.
00:15:51À quel moment ?
00:15:52On verra bien.
00:15:53L'affaire Norman.
00:15:54Oui, mais si.
00:15:55Je veux dire,
00:15:56jouer à 5…
00:15:57Si on compare
00:15:58l'affaire de Milan…
00:15:59Non, tu me dis
00:16:00jouer à 5,
00:16:01l'interminant,
00:16:02on va le faire.
00:16:03L'interminant,
00:16:04c'est l'équipe
00:16:05qui maîtrise
00:16:06le système à 5
00:16:07le mieux au monde.
00:16:08On ne parle pas
00:16:09de la même chose.
00:16:10Donc, quand tu ne maîtrises
00:16:11pas tes bases
00:16:12du système à 5
00:16:13qui est un système inverse
00:16:14quand tu ne les maîtrises pas,
00:16:15tu ne fais pas ça
00:16:16contre Paris
00:16:17qui avait évolué à 4
00:16:18derrière et gagnait
00:16:19la Coupe de France.
00:16:20Mais qui te dit ça ?
00:16:21C'est toi qui le dis,
00:16:22ils jouent à 5,
00:16:23ils n'ont pas joué à 5.
00:16:24On n'est pas à jouer à 5,
00:16:25on est à jouer à 4,
00:16:26les gars, sérieux.
00:16:27Pour arbitrer un petit peu ça,
00:16:28est-ce que…
00:16:29Ce que je veux dire,
00:16:30Ludo,
00:16:31ce que je veux comprendre,
00:16:32ce n'est pas juste
00:16:33au cours d'envoi,
00:16:34ils ont balancé le ballon
00:16:35dans le camp de Paris
00:16:36en disant
00:16:37bon, mais ça va,
00:16:38le Reims fait son match.
00:16:39En fait, moi,
00:16:40ce que je comprends,
00:16:41c'est de mettre plus d'impact.
00:16:42Moi, me dire,
00:16:44peut-être sur des séquences de jeu,
00:16:45mais à un moment donné,
00:16:46il y a eu des duels,
00:16:47quand même,
00:16:48entre les Reims et moi
00:16:49et les Parisiens.
00:16:50Donc, moi,
00:16:51je pense que c'est plus ça.
00:16:52Si tu montres quand même
00:16:53au PSG
00:16:54que tu es plus présent
00:16:55dans l'impact
00:16:56dès le début du match,
00:16:57etc.
00:16:58Sachant que Paris,
00:16:59quand même,
00:17:00dans 8 jours,
00:17:01joue une finale
00:17:02de Ligue des Champions.
00:17:03Alors, je ne te dis pas
00:17:04de remettre des tacs
00:17:05au niveau de la gorge,
00:17:06mais ça peut aussi
00:17:07un petit peu les calmer.
00:17:08Pas plus haut que le genou.
00:17:09Non, mais ça peut peut-être
00:17:10calmer un peu.
00:17:11Je ne sais pas,
00:17:12il y a des équipes
00:17:13mille fois supérieures.
00:17:14Mais influencer,
00:17:15tenter un truc.
00:17:16D'accord.
00:17:17Il y a des équipes
00:17:18mille fois supérieures
00:17:19à Reims
00:17:20qui, cette saison,
00:17:21ont pris la même sauce
00:17:22que Reims.
00:17:23Tu donnes un exemple simple.
00:17:24Le match aller Liverpool
00:17:25et PSG.
00:17:26Non, mais Dev,
00:17:27juste pour ta réflexion,
00:17:28après tu diras ce que tu veux.
00:17:29Mais je ne te dis pas
00:17:30que Reims aurait dû
00:17:31marcher sur Paris.
00:17:32On n'est pas en train
00:17:33de dire que ce n'est pas normal
00:17:34qu'il y ait eu 3-0
00:17:35ou qu'il y ait eu un écart.
00:17:36C'est la logique.
00:17:37Je ne parle pas sur l'écart.
00:17:38Là, je suis d'accord
00:17:40J'allais répondre
00:17:41à ton premier argument
00:17:42qui était
00:17:43que tu peux quand même
00:17:44un peu les attraper,
00:17:45les mettre sous pression.
00:17:46Les challenger.
00:17:47Paris contre Liverpool
00:17:48au Parc des Princes.
00:17:49Je ne parle pas du résultat final.
00:17:50Mais là, ils ne sont pas
00:17:51dans l'intensité
00:17:52du match de Liverpool
00:17:53ce soir.
00:17:54Ils ne jouent à leur main.
00:17:55Liverpool, c'est Liverpool.
00:17:56Avec McAllister,
00:17:57ils ne les attrapent pas.
00:17:58Mais ce n'est pas
00:17:59l'intensité du match
00:18:00de Liverpool.
00:18:01Mais il n'y a pas autant
00:18:02d'écart quand même.
00:18:03Ils jouent avec énormément
00:18:04de leur force.
00:18:05Mais ce n'est pas
00:18:06l'intensité du match
00:18:07de Liverpool.
00:18:08Moi, je te dis en général
00:18:09quand il y a un tel écart
00:18:10comme ce soir,
00:18:11ce n'était pas le cas
00:18:12à Liverpool-PSG selon moi,
00:18:13c'est pour essayer
00:18:14d'avoir un espoir
00:18:15de peut-être
00:18:16éventuellement
00:18:17faire quelque chose
00:18:18par rapport.
00:18:19Tu ne vas pas jouer
00:18:20comme eux.
00:18:21Tu ne vas pas commencer
00:18:22à faire du toquet,
00:18:23de mettre de l'intensité.
00:18:24Donc, le truc qui reste
00:18:25qui est jouable,
00:18:26c'est de mettre
00:18:27plus d'impact.
00:18:28Plus d'impact.
00:18:29C'est ça que je veux dire.
00:18:30Je ne l'ai pas vu du tout.
00:18:31Tu es fier de ton équipe.
00:18:32Tu as pris
00:18:33ce que tu devais prendre.
00:18:34Ce que dit Ludo,
00:18:35il dit quand même un truc
00:18:37Je vous donne juste
00:18:38deux petites précisions.
00:18:39Il n'y a pas d'erreur
00:18:40sur les stats.
00:18:41Il y a deux fautes seulement
00:18:42de la part de Reims.
00:18:43En revanche,
00:18:4454% de duel
00:18:45gagné par Reims
00:18:46sur les stats officielles.
00:18:47Ils en ont mis un peu.
00:18:48Si on écoute.
00:18:49Moi, j'essaie d'écouter
00:18:50ce que dit Ludo.
00:18:51Il n'est pas possible
00:18:52effectivement
00:18:53que le PSG
00:18:54soit rentré
00:18:55dans la tête
00:18:56de ses adversaires
00:18:57cette saison
00:18:58au fil de leur succès,
00:18:59au fil de leur campagne
00:19:00européenne.
00:19:01C'est possible
00:19:02que le PSG
00:19:03soit rentré
00:19:04dans la tête
00:19:05de ses adversaires.
00:19:06C'est possible.
00:19:07C'est-à-dire qu'effectivement
00:19:08quand Reims
00:19:09s'aborde le match,
00:19:10il n'est pas impossible
00:19:11qu'ils se sentent tout petits
00:19:12face au PSG.
00:19:13Ils sont en plein barrage
00:19:14cette saison.
00:19:15Et à la limite,
00:19:16je peux à peu près l'entendre
00:19:17quand tu t'appelles
00:19:18Sibacheu ou Kipré.
00:19:19Tu ne te dis pas Greg
00:19:20que sur une mi-temps,
00:19:21si tu essaies d'aller
00:19:22te challenger,
00:19:23je ne te dis pas
00:19:24que tu peux la challenger
00:19:25mais au moins
00:19:26essayer de préparer
00:19:27ton barrage
00:19:28de la meilleure des manières.
00:19:29C'est-à-dire en essayant
00:19:30peut-être de rivaliser
00:19:31sur un quart d'heure 20 minutes
00:19:32en essayant des choses
00:19:33en mettant de l'impact
00:19:34parce que ça va être ça
00:19:35mercredi face à Metz.
00:19:36Tu sais très bien,
00:19:37t'as entraîné une équipe
00:19:38ça fait des mois
00:19:39et des mois qui rame.
00:19:40J'ai vu une équipe
00:19:41qui était déjà
00:19:42en position victimaire
00:19:43dès le coup d'envoi.
00:19:44Oui, ça c'est sûr.
00:19:45Je ne sais pas.
00:19:46Je pense que pour préparer
00:19:47le barrage,
00:19:48tu aurais pu essayer
00:19:49d'aller impulser.
00:19:50C'est parfaitement compris.
00:19:51Déjà, ils sont malades.
00:19:52Il ne faut pas l'oublier.
00:19:53Donc, vouloir mettre de l'impact
00:19:54c'est une chose
00:19:55mais y parvenir
00:19:56c'est autre chose
00:19:57parce que je pense que
00:19:58après une demi-heure
00:19:59il s'en fait cuisiner.
00:20:00Pas forcément en état.
00:20:01En plus, il s'est fait
00:20:02complètement cuisiner
00:20:03au bout d'une demi-heure.
00:20:04Très très mal.
00:20:05Il y a un moment
00:20:06si il y a 15 ans
00:20:07vous faites un match
00:20:08mi-coup à Padoue
00:20:09bah à Padoue
00:20:10même s'il a envie
00:20:11de lui mettre des taquets
00:20:12à PPR comme tout le monde.
00:20:13Tout le monde avait envie
00:20:14à l'époque.
00:20:15Mais il ne va pas l'attraper
00:20:16c'est tout.
00:20:17Les gars, c'est des footballeurs
00:20:18qu'on ne parle pas
00:20:19de la même chose quand même.
00:20:20Mais oui, mais il y a
00:20:21un écart énorme.
00:20:22Ludo, franchement
00:20:23pour remondir sur Sébastien
00:20:25sur la prestation parisienne
00:20:26en première mi-temps
00:20:27cet écart-là
00:20:29il paraissait
00:20:30impossible à combler
00:20:31pour les Rémois.
00:20:32Mais c'est aussi la faiblesse
00:20:33de Reims
00:20:34et de se mettre tout de suite
00:20:35en position.
00:20:37Mettez-vous à 22
00:20:38devant votre but
00:20:39Paris va trouver
00:20:40avec Bercola
00:20:41avec Doué
00:20:42avec Dembélé.
00:20:43T'as vu ce qu'il ramasse
00:20:44il se livre un petit peu.
00:20:45Et en plus il y a
00:20:46des oublis de marquage
00:20:47c'est-à-dire que tu décides
00:20:48de jouer blindé
00:20:49de défenseurs derrière
00:20:50et t'as des oublis de marquage.
00:20:51Le but d'Akimi
00:20:52tu l'oublies.
00:20:53C'est pas en blindant justement.
00:20:54Mais ils sont sortis une fois
00:20:55d'Akimi.
00:20:56Et ils en prennent un.
00:20:57Et alors ?
00:20:58C'est pas grave.
00:20:59Ah c'est pas grave.
00:21:00Mais de toute façon
00:21:01tu vas quand même en trompe
00:21:02donc essaie quelque chose
00:21:03tente un truc.
00:21:04Ils prennent une transition.
00:21:05Tente un truc.
00:21:06Une transition au milieu terrain
00:21:07mais ils sont pas sortis
00:21:08à la base.
00:21:09Ils sont pas sortis
00:21:10comme des bourdagers.
00:21:11Ils étaient où ?
00:21:12Ils étaient à 40 mètres
00:21:13de l'orbite.
00:21:14Non mais c'est pas les seuls
00:21:15C'est mieux.
00:21:16Non mais Slott
00:21:17par exemple
00:21:18Il pourrait trouver
00:21:19plus de chances
00:21:20de jouer comme ça.
00:21:21Pas tous en même temps
00:21:22Slott est venu au parc
00:21:23il a expliqué après le match
00:21:24qu'effectivement
00:21:25il avait demandé à ses joueurs
00:21:26de jouer bas
00:21:27parce qu'eux ils sont terrorisés
00:21:29par la vitesse
00:21:30de Barcola
00:21:31de Dembélé
00:21:32ils sont terrorisés.
00:21:33Et Slott a dit
00:21:34et il avait dit
00:21:35je leur avais demandé ça
00:21:37par contre mon problème
00:21:38c'est qu'ils n'ont pas réussi
00:21:39eux à être dangereux
00:21:40et à passer le premier précis.
00:21:41Mais si Liverpool
00:21:42fait ce raisonnement là
00:21:43comment voulez-vous
00:21:44que le stade de Reims
00:21:45ne le fasse pas ?
00:21:46Ils sont terrorisés
00:21:47par la vitesse de ces mecs.
00:21:48On n'a pas demandé à Reims
00:21:49de venir à l'Ajax.
00:21:50Non.
00:21:52Plus d'impact dans le jeu.
00:21:54Montrer à l'adversaire
00:21:55que tu es un peu là.
00:21:56Et je trouve qu'on n'a pas vu ça.
00:21:57Il y a un match
00:21:58qui pour moi est parlant
00:21:59c'est Strasbourg
00:22:01qui va au parc.
00:22:02Bon, il y a 4-2 à la fin
00:22:04mais moi je suis supporter
00:22:05de Strasbourg
00:22:06je sors de ce match-là
00:22:07je me dis
00:22:08au moins mon équipe
00:22:09elle a tenté des choses
00:22:10elle a trouvé des trucs.
00:22:11Strasbourg-Fignon
00:22:12il y a un bon décalage
00:22:13entre Reims et Strasbourg.
00:22:14Mais ça c'est pas
00:22:15difficile à faire quand même.
00:22:16Tu ne peux pas tenter
00:22:17quelque chose
00:22:18il n'y a même pas
00:22:19eu une frappe au but.
00:22:20Non mais ça,
00:22:21moi je suis d'accord.
00:22:22Ludo, pour les Rémois
00:22:23on dira juste qu'avant
00:22:24cette défaite-là
00:22:25il n'y avait que des matchs nuls
00:22:26face au PSG
00:22:27sur les cinq derniers matchs.
00:22:28D'ailleurs, pour les Rémois
00:22:29les Rémois n'avaient pas perdu
00:22:30face aux Parisiens
00:22:31sur les cinq derniers matchs
00:22:32effectivement.
00:22:33Tandis, le trophée
00:22:34il a bien été remis aux Parisiens ?
00:22:35Oui, après la rencontre
00:22:36évidemment.
00:22:37On va revoir les images
00:22:38de cette rencontre
00:22:39avec le premier but
00:22:40signé Bradley Barcola
00:22:41la bonne passe
00:22:42de Désiré Doué
00:22:43qui ne devait pas
00:22:44avoir été remis
00:22:45au Parisiens.
00:22:47Le même passeur,
00:22:48le même buteur
00:22:49Désiré Doué
00:22:50pour Barcola.
00:22:51Ça fait 2-0
00:22:52après moins d'une demi-heure
00:22:53de jeu.
00:22:54Moins de 20 minutes
00:22:55même
00:22:56juste avant la pause.
00:22:57C'est Barcola
00:22:58qui va trouver
00:22:59au deuxième poteau
00:23:00Achraf Hakimi
00:23:01tout seul
00:23:02qui conclut
00:23:03et Marquinhos
00:23:04qui va soulever
00:23:05le trophée
00:23:06pour les Parisiens
00:23:07qui sont à une semaine
00:23:08dans les défis
00:23:09de l'Inter Milan
00:23:10du côté de Munich
00:23:11à noter qu'on aura
00:23:12un remis au Parisiens
00:23:13à la fin de la semaine.
00:23:14Le PG Marseille
00:23:15effectivement
00:23:16au trophée des champions
00:23:17la conséquence
00:23:18c'est que Lyon
00:23:19discutera
00:23:20la Ligue Europa
00:23:21donc Tanguy
00:23:22c'est bien ça ?
00:23:23Oui Lyon
00:23:24directement qualifié
00:23:25pour la phase de poule
00:23:26de la Ligue Europa
00:23:27Strasbourg
00:23:28en barrage
00:23:29de Ligue Conférence
00:23:30et Reims
00:23:31se contentera
00:23:32du barrage retour
00:23:33pour rester en Ligue 1
00:23:34ce sera jeudi prochain
00:23:35Auguste Delonne
00:23:36à sa messe.
00:23:37Ce ne sont pas
00:23:38des transitions
00:23:39de 70 mètres
00:23:40qu'on a vues.
00:23:41Elles sont belles les passes
00:23:42à un moment.
00:23:43Le premier but
00:23:44ils sont hauts
00:23:45c'est ça qu'on fout.
00:23:46Excusez-moi d'être déçu.
00:23:47Je suis comme spectateur
00:23:48de ce métier.
00:23:49Je suis désolé ce soir
00:23:50j'ai vu une équipe
00:23:51qui a vu jouer
00:23:52les sparring
00:23:53et voilà
00:23:54point barre.
00:23:55Une fois qu'on a vu ça
00:23:56c'est facile
00:23:57c'est une formule.
00:23:58C'est une formule.
00:23:59C'est une finale
00:24:00de Coupe de France
00:24:01j'aurais aimé
00:24:02au moins
00:24:03ils se battent.
00:24:04Ils se battent
00:24:05mais tu nous l'as expliqué
00:24:06tu nous as expliqué
00:24:07en long et en large
00:24:08qu'ils avaient mis le but
00:24:09dans leur 5,50 m
00:24:10regarde le premier but
00:24:11le premier but
00:24:12mais arrête
00:24:13ils perdent un ballon
00:24:14dans la construction
00:24:15et ils sont à 30 m
00:24:16de leur but
00:24:17bon ben ils ont le droit
00:24:18quand même
00:24:19quand ils ont le ballon
00:24:20de faire 20 m.
00:24:21Je sais pas
00:24:22tu nous as expliqué
00:24:23qu'ils restaient
00:24:24et qu'ils étaient
00:24:25à 20 m.
00:24:26Johan s'il te plaît
00:24:27dis-le.
00:24:28Non mais explique-toi
00:24:29à l'époque.
00:24:30Il est dans les corps
00:24:31il demande à Johan
00:24:32d'intervenir.
00:24:33Le chiffre
00:24:34qui a donné
00:24:35Messaoud quand même
00:24:36des 54% de duels
00:24:37gagnés par Reims
00:24:38moi ça m'intéresse
00:24:39un peu.
00:24:40Ils en ont fait deux.
00:24:41C'est les duels
00:24:42défensifs.
00:24:43Les duels
00:24:44tout confondus.
00:24:45Il est fragile Ludo.
00:24:46Je suis déçu.
00:24:47Alors Ludo
00:24:48on va enchaîner
00:24:49avec le thème suivant.
00:24:50T'essayes
00:24:51de mettre le pied
00:24:52pour que ça marche pas.
00:24:53Non mais je comprends
00:24:54pourquoi le football
00:24:55part en couille.
00:24:5623h19
00:24:57la première punchline
00:24:58de la soirée.
00:24:59Vous avez des standards
00:25:00qui sont quand même
00:25:01C'est vrai.
00:25:02C'est Reims quoi.
00:25:03Voyons la suite
00:25:04les amis.
00:25:05On se concentre
00:25:06sur la prochaine question
00:25:07est-ce que Reims
00:25:08a réussi
00:25:09une grande finale ?
00:25:10Est-ce que Paris
00:25:11a réussi
00:25:12une grande finale ?
00:25:13Parce qu'il y a
00:25:14l'écart
00:25:15évidemment au score
00:25:16l'écart entre les deux équipes
00:25:17et la prestation parisienne.
00:25:18Abiage
00:25:19donc
00:25:20à la
00:25:21parisienne
00:25:22ça marche bien.
00:25:23Ludo.
00:25:24Oui.
00:25:25Oui.
00:25:26Voilà qu'on voulait.
00:25:27Greg.
00:25:28Moi j'ai pas de problème.
00:25:29Ouais
00:25:30il y a eu du foot
00:25:31quand même.
00:25:32Ah ça fait deux.
00:25:33Ils ont pas eu de chance.
00:25:34Ça veut dire quoi ?
00:25:35Non alors.
00:25:36Ça veut dire
00:25:37qu'ils ont été au don
00:25:38c'est pas les grands.
00:25:39Non.
00:25:40Sébastien.
00:25:41Ils pouvaient pas faire
00:25:42une grande finale
00:25:43donc non.
00:25:44Non.
00:25:45Je sais pas si ça mérite
00:25:46un duel.
00:25:47Ça mérite un duel.
00:25:48Un super duel.
00:25:49Ah bah tiens.
00:25:50Alors on va demander
00:25:51au non comme ça
00:25:52s'ils veulent bien
00:25:53un super duel.
00:25:54Ah bah nous
00:25:55on refuse pas
00:25:56non non.
00:25:57On refuse pas
00:25:58l'obstacle.
00:25:59On refuse pas
00:26:00l'obstacle.
00:26:01On refuse pas
00:26:02l'obstacle.
00:26:03On refuse pas
00:26:04l'obstacle.
00:26:05On refuse pas
00:26:06l'obstacle.
00:26:07On refuse pas
00:26:08l'obstacle.
00:26:09Non.
00:26:10Alors allons-y
00:26:11pour ce super duel.
00:26:12Alors
00:26:13oui grande finale
00:26:14pour Ludo
00:26:15et Greg
00:26:16non pas grande finale
00:26:17du Paris-Saint-Germain
00:26:18pour Dev
00:26:19et Sébastien.
00:26:20La tactique
00:26:21elle a été mise en place
00:26:22par Dev
00:26:23et Sébastien.
00:26:24C'est vous
00:26:25qui allez attaquer alors.
00:26:26Non non
00:26:27il soulève
00:26:28et puis je découpe après.
00:26:29D'accord.
00:26:30Très bien.
00:26:31Qui veut être découpé
00:26:32le premier alors ?
00:26:33On va laisser Ludovic
00:26:34aller un petit peu au tampon
00:26:35puisqu'il est…
00:26:36Est-ce qu'on est prêt
00:26:37Non mais je le vois déjà arriver, mais ils vont confondre grand match et grande finale.
00:26:41On peut faire partir le chrono ?
00:26:44C'est parti ou pas ?
00:26:45C'est parti !
00:26:46On n'a pas dit que ce soir c'était un grand match vu l'opposition en face.
00:26:49Néanmoins, il fallait la jouer cette finale.
00:26:51Il y a le spectre de la Ligue des Champions.
00:26:53Toutes les équipes pourraient se dire, bon, peut-être blessé, lever un peu le pied.
00:26:57Non, Paris, comme le début de saison, ne se pose pas de questions en fait.
00:27:00Ils ne laissent pas de miettes sur la table, ils prennent tout.
00:27:03Et ça en fait une équipe qui est destructrice et qui est plaisante à voir.
00:27:06Moi, c'est ça qui m'anime, c'est de voir une équipe qui ne laisse rien.
00:27:09Et ce soir, ce Paris Saint-Germain était grand.
00:27:13Alors écoutez, si le Paris Saint-Germain était grand ce soir, j'espère qu'il sera immense la semaine prochaine.
00:27:17Parce que je pense qu'il faudra en mettre davantage contre l'île Terminant.
00:27:22Il n'est pas question évidemment de remettre en cause la qualité du Paris Saint-Germain.
00:27:26La qualité est considérable, l'investissement est considérable et le sérieux est considérable.
00:27:30Mais vous ne pouvez pas réaliser une grande finale ce soir.
00:27:32Évidemment, une grande finale, il faut aussi un minimum d'adversité.
00:27:35Et comme l'a si bien dit Ludovic Aubagnac, il n'y avait pas d'adversité.
00:27:41Le match s'est joué quand même, il ne s'est pas joué longtemps, mais il s'est joué quand même.
00:27:44Et j'ai trouvé que le Paris Saint-Germain, dans ces moments-là, était d'une autorité.
00:27:50Il ne faut pas oublier, c'est un peu ce qu'a dit Joannicou tout à l'heure,
00:27:52ils ont des standards tellement élevés qu'il ne faut pas oublier ce que valent ces standards.
00:27:56On a vu une vitesse dans le jeu invraisemblable, on a vu des gestes magnifiques.
00:28:01La passe de Barcola pour Hakimi, c'est magnifique.
00:28:03La passe de Dembélé à un moment donné pour Bakimi dans le dos, c'est magnifique.
00:28:06On voit quand même du grand football.
00:28:08C'est un peu tous les matchs comme ça avec eux.
00:28:10Mais ce n'est pas pour ça que le match d'aujourd'hui fait exception.
00:28:12Il ne faut pas oublier ce qu'on a sous les yeux.
00:28:15Moi, je trouve que Greg nous a donné le point.
00:28:17Parce qu'il a dit, évidemment, ils l'ont fait par à-coups.
00:28:19Ça n'a pas toujours été très bon dans cette finale parce qu'ils n'avaient pas besoin.
00:28:22Il l'a dit tout à l'heure, ils sont arrêtés de jouer à peu près à l'heure de jeu parce qu'ils n'en avaient pas besoin.
00:28:26Et que le score était fait et qu'il y a la préparation du match que l'on sait.
00:28:30Une fois qu'on a mis ça bout à bout, Paris a très bien fait le boulot.
00:28:34Ils ont été très sérieux.
00:28:35Et on l'a loué et on ne retire rien du tout.
00:28:37Mais non, pour une grande finale, il aurait fallu quelque chose d'incroyablement abouti.
00:28:41Quelque chose d'épique.
00:28:42Quelque chose de l'ordre d'une démonstration de force de A à Z.
00:28:46Tu ne l'as pas eu, tu n'as pas eu besoin.
00:28:47C'est ce qu'on dit.
00:28:48Et on ne retire rien à personne.
00:28:50Et vous donnez une seconde.
00:28:51Cadeau.
00:28:52Comme ça.
00:28:53Et il nous a donné le point en plus.
00:28:55C'est un 3-3.
00:28:56C'est inédit.
00:28:57Pourtant, ils essayent de tirer les pompes du poison.
00:29:00On va voir si ça a marché.
00:29:01Dave avait promis de découper Greg et Ludo.
00:29:04Voyons s'ils ont réussi.
00:29:06Joe, qui vous a convaincu ?
00:29:07Est-ce que Paris a réussi une grande finale ?
00:29:10Oui ou non ?
00:29:11Moi, je trouve qu'ils ont fait un très bon match.
00:29:13Très sérieux.
00:29:14Plein de rigueur et plein de créativité.
00:29:17Mais après, de là, faire une grande finale.
00:29:19Pour moi, quand il y a une grande finale, il faut qu'il y ait...
00:29:23Un grand adversaire.
00:29:24Il faut qu'il y ait un vrai match avec l'adversaire.
00:29:27Et là, pour moi, il n'y en a pas eu.
00:29:28Donc, ils ont été très bons, très sérieux.
00:29:30Ça n'enlève rien à leur victoire aisée.
00:29:33Mais je ne dirais pas que c'était une grande finale de la part de Paris.
00:29:36De la part de Paris.
00:29:37Donc, vous donnez le point à Dave et Sébastien.
00:29:38Mais c'est un très bon match.
00:29:40Continuez à voter sur l'équipe Connect pour donner le point à Dave, Sébastien,
00:29:45ou Greg et Ludo.
00:29:47Ça vous va bien.
00:29:49Le contexte, évidemment qu'on l'a planté.
00:29:51Mais par rapport à ce que vous avez vu dans le jeu parisien, dans les actions,
00:29:56on verra tout à l'heure qui vous a le plus ébloui.
00:29:58Barcola ou Désiré Doué ?
00:30:00Il y a quelque chose qui...
00:30:01Parce que c'est vrai que le match, on ne le joue pas.
00:30:03Ils sont plus forts et tout.
00:30:04Mais il y a quelque chose chez eux qui marque.
00:30:05C'est qu'il y a du plaisir.
00:30:07Tu sens qu'ils sont bien ensemble.
00:30:09Tu sens qu'il y a une espèce d'élan.
00:30:10Tu sens qu'il y a de la fraîcheur.
00:30:12Y compris mental, dans ce qu'ils font.
00:30:13Alors, ce n'est pas survenu avec la moyenne d'âge de l'équipe qui est assez basse.
00:30:16Donc, c'est quand même aussi des gamins qui sont un petit peu en conquête.
00:30:18Mais il y a du plaisir.
00:30:20Et comme le Paris Saint-Germain, de toute façon, depuis que QSI est là,
00:30:23moi, je vous avouerai, c'est tout ce que je regarde.
00:30:24Parce qu'ils sont supérieurs.
00:30:25Ils ont le plus grand joueur et tout.
00:30:26Mais quand il y a cette notion de plaisir, tu as quand même le truc en plus.
00:30:29Tu as quand même le truc que tu n'es pas obligé d'avoir.
00:30:31C'est un peu ce qu'ils nous donnent à nous, en fait.
00:30:34Au-delà de gagner des titres, de justifier leur salaire et tout.
00:30:37Ce qu'ils donnent au public.
00:30:38Il y avait ça avec Neymar.
00:30:39Et il y a ça aujourd'hui.
00:30:40Alors, ça a une autre forme.
00:30:47Ludo ?
00:30:48Non, mais je vais aller dans la continuité.
00:30:50C'est-à-dire que je connais beaucoup d'équipes.
00:30:53Et je connais beaucoup de joueurs qui se seraient dit
00:30:55« Bon, ce soir, je suis en mid-tempo.
00:30:57Moi, il y a la finale de la Ligue des Champions ce soir.
00:31:00Je ne veux surtout pas prendre un taquet.
00:31:02Je ne veux surtout pas me faire blesser. »
00:31:04Et cette année, en fait, ce qu'a réussi à faire Luiz Henrique,
00:31:07c'est inculquer ce dont on parlait Johan tout à l'heure.
00:31:10C'est l'esprit grand club.
00:31:12C'est-à-dire que peu importe ce qui se passe,
00:31:13contre qui tu joues, à quel moment,
00:31:15tu ne te fies pas au destin en disant
00:31:17« On est mal chanceux parce que t'as vu, on l'a fait jouer. »
00:31:20Et tu te mets des nœuds dans la tête à chaque fois.
00:31:24Et c'est ce qui faisait Paris beaucoup avant.
00:31:25C'est-à-dire qu'il y avait un blessé.
00:31:26Oh là là, la crise.
00:31:27C'est terrible.
00:31:29Qu'est-ce qu'on va faire ?
00:31:30Là, c'est du foot.
00:31:31Mais cette année, rien n'a pas un truc.
00:31:32Il n'y a rien qui vient de les déstabiliser.
00:31:33Et je pense que c'est l'état d'esprit.
00:31:36Je l'ai retrouvé dans cette finale.
00:31:38Je les trouve admirables.
00:31:41Parce que c'est la première année ?
00:31:43Peu importe.
00:31:44Adversaires forts ou pas forts,
00:31:45ils arrivent toujours à faire ce qu'il faut.
00:31:47Ludo, tout ce que tu dis,
00:31:49c'est parce que c'est aussi la première année.
00:31:51Moi, je pense qu'on est vraiment sur la première année.
00:31:53Parce que l'année dernière,
00:31:54on était sur la fin de quelque chose.
00:31:55Évidemment, l'herbe bâpée.
00:31:56Là, on est vraiment sur l'an 1
00:31:58de quelque chose de nouveau.
00:31:59Et ça, c'est une nouveauté.
00:32:01C'est un club de foot.
00:32:03Avant, c'était une entreprise de spectacle,
00:32:05de communication, de plein de choses.
00:32:07Avec du foot à l'intérieur.
00:32:08Mais qui n'était pas forcément le cœur du projet.
00:32:11Tu as dépassé la focale.
00:32:12Maintenant, la focale est mise dessus.
00:32:14Donc, ça veut dire que tu organises
00:32:16tout ton club et toutes les décisions
00:32:18autour de ça.
00:32:19On prend un exemple très simple.
00:32:21On parlait de la capacité de Luis Enrique
00:32:23à vertébrer tout ça
00:32:24et à donner cette exigence, etc.
00:32:26Il le fait aussi parce qu'il y a le soutien
00:32:28d'une direction qui ne va pas
00:32:30te souffler dans les bronches.
00:32:32Parce que tu as pu prendre la décision
00:32:33de mettre Ousmane Dembélé.
00:32:34Je prends au hasard,
00:32:35parce que c'est le joueur le plus en vue.
00:32:36Et puis, c'était arrivé.
00:32:37Exactement.
00:32:38En tribune contre Arsenal.
00:32:40Avant, c'était impossible de mettre
00:32:41le joueur ou un des joueurs phares
00:32:43de côté, parce qu'il y avait
00:32:45une incompréhension sur le fonctionnement
00:32:47ou un problème d'investissement.
00:32:49Aujourd'hui, tu es soutenu.
00:32:50Je vais même plus loin.
00:32:52Le recrutement est fait comme ça.
00:32:53C'est-à-dire que tu es quand même
00:32:54sur des joueurs très forts, etc.
00:32:56Mais quand même des mecs qui charbonnent.
00:32:59Tu n'es pas sur une culture de star.
00:33:01Tu sais, c'est quoi l'image forte ?
00:33:02Tu es très joueur de très niveau.
00:33:03L'image forte pour moi, c'est
00:33:05deux garçons qui sont censés être
00:33:06en concurrence pour des matchs
00:33:08que tout le monde a envie de jouer.
00:33:09Et le plaisir qu'ils ont eu ce soir
00:33:11à se régaler l'un l'autre.
00:33:13Ça, ça en dit long sur l'atmosphère
00:33:16qu'il peut y avoir.
00:33:18Parce qu'ils sont en concurrence,
00:33:19les deux.
00:33:20Tu ne toucheras pas à Despede.
00:33:21On en parlera.
00:33:22On se regarde au début de la finale.
00:33:23Et les deux, en fait, n'hésitent pas
00:33:25une seule seconde à faire marquer l'un
00:33:27ou faire marquer l'autre.
00:33:28Moi, ça me touche.
00:33:30Ça me crée de l'émotion.
00:33:31C'est lié, je pense, aussi à la jeunesse
00:33:33et au point où ils en sont
00:33:34dans leur carrière.
00:33:35On en parle dans un instant.
00:33:36Dans quelques années, on en reparlera.
00:33:39Mais c'est normal.
00:33:40On va juste aller voir David Aiello.
00:33:42Il y a l'Inter qui ont 30 ans tous.
00:33:43C'est dû à quoi ?
00:33:46Le fait que l'Inter joue ensemble.
00:33:48Non, mais ce n'est pas le même contexte.
00:33:49D'accord.
00:33:50Là, tu vois deux gamins quand même.
00:33:54Si les mecs jouent ensemble,
00:33:55ça veut dire que c'est la jeunesse,
00:33:56c'est la folie.
00:33:57Dès que les mecs jouent ensemble,
00:33:58c'est un argument qui ne tient pas la route
00:34:01pour moi.
00:34:02Dès que les mecs ont une carrière
00:34:03qui a même avancé,
00:34:04ils ne jouent plus ensemble.
00:34:05Ils ne prennent plus le plaisir.
00:34:06C'est ça que tu veux dire ?
00:34:07C'est philosophique.
00:34:08Je pense que tu es plus à défendre ce que tu racontes.
00:34:12Là, on parle plus d'insouciance.
00:34:13Ça se voit, c'est ça ?
00:34:14Oui, il y a quelque chose.
00:34:15C'est vrai qu'avec Martinez et Thuram
00:34:16devant l'Inter,
00:34:17on voit que les mecs,
00:34:18à l'âge qu'ils ont,
00:34:19ils n'ont pas envie de jouer ensemble.
00:34:20Il n'a pas dit qu'ils n'avaient pas envie
00:34:21de jouer ensemble, les joueurs.
00:34:22Johan, tu es en train de m'expliquer
00:34:24que Martinez et Thuram
00:34:25sont en concurrence à la Terre de Milan ?
00:34:27Je suis un peu étonné
00:34:28parce qu'ils jouent souvent ensemble.
00:34:30C'est ça que je voulais dire.
00:34:31Je pense que vous n'êtes pas partis
00:34:33dans la bonne direction.
00:34:35Je ne comprends pas l'argument de la jeunesse
00:34:40pour dire qu'ils peuvent jouer ensemble.
00:34:42Même si c'est en concurrence.
00:34:44Ce n'est pas ça ?
00:34:45Non, mais ce que je veux dire,
00:34:46c'est qu'il y a une…
00:34:47C'est un constat.
00:34:49On va remettre tout dans l'ordre.
00:34:50C'est un constat d'un cas
00:34:52et il en fait une généralité.
00:34:53Ce que je ne comprends pas.
00:34:55Vous avez fait une généralité ?
00:34:56Je n'avais pas l'impression.
00:34:57Ce que je veux dire,
00:34:58c'est qu'on sent que c'est une équipe jeune
00:35:00à plein de petites choses.
00:35:02Ils le sont factuellement.
00:35:04Mais c'est une équipe, je trouve,
00:35:06comme il a dit, qui partage facilement.
00:35:08C'est une équipe qui…
00:35:09En fait, ils se découvrent, les mecs.
00:35:11Ils ne sont pas à défendre
00:35:12ce qu'ils ont acquis au fil de la carrière
00:35:14ou un statut.
00:35:15Ils avancent un petit peu ensemble.
00:35:17Je ne suis pas du tout d'accord.
00:35:18Voilà, mais c'est l'impression que j'ai.
00:35:20Ça ne peut pas arriver.
00:35:22C'est surtout parce qu'il y a un entraîneur
00:35:23qui leur a dit que ça se passait comme ça aujourd'hui.
00:35:25Ce n'est pas parce que je suis jeune
00:35:26que j'ai une carrière.
00:35:27Mais si l'entraîneur explique la même chose
00:35:28à Neymar ou à Mbappé,
00:35:29il lui met une carotte.
00:35:30Voilà, c'est ça que j'essayais de dire.
00:35:31Tu mets Neymar et Mbappé dans le même sac.
00:35:33Alors là, sortons de là.
00:35:36On va aller voir David Aiello.
00:35:38Non, ce n'est pas ça.
00:35:40Excusez-moi, j'allais parler de Mbappé.
00:35:41Non, ce n'est pas ça.
00:35:42David Aiello…
00:35:44Non, ce n'est pas ça.
00:35:45Mais vous êtes en train de partir
00:35:46dans une direction…
00:35:47Non, mais il me parle de Neymar et Mbappé
00:35:48dans l'état d'esprit d'un groupe.
00:35:50Moi, j'ai le droit de répondre ou non ?
00:35:52On le laisse dire tout ce qu'il veut, alors.
00:35:54Vous avez le droit de répondre.
00:35:55Répondez, Jo, mais vous êtes en train
00:35:57de vous partir dans des scénarios
00:35:59où en fait, je ne sais pas,
00:36:00vous ne parlez pas la même chose.
00:36:01Vous ne parlez pas la même chose.
00:36:03Si c'est pas intéressant…
00:36:05Non, mais allez-y, vous pouvez lui répondre.
00:36:07Évidemment, vous pouvez lui répondre.
00:36:08Non, c'est trop tard.
00:36:09Non, Jo.
00:36:10Non, mais c'est bon.
00:36:11Il est 23h30.
00:36:12Moi, je vais vous dire.
00:36:13Parce que là, je vais venir.
00:36:14Mais non, mais…
00:36:15Je vais faire mi-coup.
00:36:16Là, vous êtes en train de comparer.
00:36:18Là, tu es en train de comparer
00:36:19Neymar-Mbappé dans l'état d'esprit
00:36:21dans un groupe.
00:36:22C'est ça.
00:36:23C'est ça.
00:36:24Donc, Neymar, tu es en train de me dire
00:36:26que c'est ça.
00:36:27Alors que Mbappé, lui, oui.
00:36:28Il le jouait vachement bien.
00:36:29S'il y a un mec qui jouait pour les autres,
00:36:31c'est bien.
00:36:32Il jouait pas mal.
00:36:33Je vois mieux.
00:36:34Heureusement qu'il a son traducteur.
00:36:35Je vois mieux ce qu'il…
00:36:36Non, mais c'est-à-dire qu'ils étaient…
00:36:37Non, mais t'es dans la sauce.
00:36:38Je crois qu'il faut qu'on aille
00:36:39voir David Ayelaud.
00:36:40On va voir David Ayelaud.
00:36:41On va aller voir David Ayelaud.
00:36:42C'est une bonne idée.
00:36:43Vous voyez que ce n'est pas une si mauvaise idée.
00:36:46Alors d'ailleurs,
00:36:47vous nous avez un peu escroqué, David,
00:36:48parce que les joueurs
00:36:49devez venir à votre micro
00:36:51avant la remise du trophée.
00:36:52On a vu l'image de la remise du trophée.
00:36:53Ils ne sont toujours pas là.
00:36:54Comme l'analyse.
00:36:55Comme l'analyse.
00:36:56Je vais vous dire, mais Saoul,
00:36:58la qualité des débats est telle,
00:37:00et en plus c'est limpide
00:37:01sur les dernières minutes,
00:37:03que j'ai fait décaler
00:37:05la venue des joueurs parisiens
00:37:07en me disant qu'on ne peut pas priver
00:37:08les téléspectateurs des débats de Jo
00:37:10et tout ce qu'on avait sur l'état d'esprit.
00:37:12Et donc j'ai demandé aux joueurs parisiens
00:37:13de venir plus tard.
00:37:14Blague à part, non,
00:37:15juste sur l'état d'esprit,
00:37:16puisque c'était quand même le cœur du débat
00:37:17avant qu'on s'égare légèrement, on va dire.
00:37:19Juste pour rappeler quand même que
00:37:21je pense que l'une des plus grandes réussites
00:37:22de Luis Henrique dans ce domaine-là,
00:37:24c'est d'avoir restauré la confiance
00:37:26et d'avoir fait partir la peur
00:37:27qui accompagnait ce groupe parisien
00:37:29depuis des années.
00:37:30Et ce n'est sans doute pas le fruit du hasard.
00:37:32On a beaucoup parlé de Joaquin Valdez,
00:37:33qui est le psy qui l'accompagne,
00:37:35mais H24 vraiment,
00:37:37non seulement sur le terrain,
00:37:40mais dans tout ce qui concerne sa communication.
00:37:42Et depuis que Luis Henrique est arrivé,
00:37:44je pense que le mot qu'il a le plus répété,
00:37:45c'est le mot confiance.
00:37:47Alors ce soir, on a parlé du fait
00:37:48que les joueurs parisiens
00:37:49n'avaient pas peur de se blesser.
00:37:50Voilà, ça passe également par ça.
00:37:51Et c'est vrai que c'est un groupe jeune,
00:37:53mais c'est un groupe surtout
00:37:54qui respire la confiance.
00:37:55Et dans ce domaine-là,
00:37:56je pense que Luis Henrique
00:37:57a fait un énorme boulot
00:37:58au-delà de tout ce qu'il a pu faire
00:38:00dans le registre tactique et autres.
00:38:02C'est juste ça.
00:38:03Par exemple, pour rebondir
00:38:05sur ce qu'on a dit tout à l'heure,
00:38:06c'est-à-dire que si tu mets Neymar
00:38:07dans cette équipe,
00:38:08je pense qu'ils peuvent jouer comme ça.
00:38:10Ils peuvent continuer à jouer
00:38:11dans cet esprit-là,
00:38:12avec la même faculté à défendre, à attaquer.
00:38:15Tu mets Mbappé dans cette équipe-là,
00:38:16c'est fini.
00:38:17Tu ne peux plus jouer comme ça.
00:38:18D'un point de vue jeu, simplement.
00:38:19Donc là, me comparer,
00:38:20c'est ce que je voulais rebondir.
00:38:21Neymar et Mbappé
00:38:22dans un état d'esprit d'un groupe,
00:38:23je ne peux pas comparer les deux.
00:38:24Pour moi, ce n'est pas possible.
00:38:25Oui, ça, c'est très clair.
00:38:27Ce que je veux dire,
00:38:28c'est qu'à l'époque,
00:38:29tu avais des joueurs
00:38:30qui pouvaient se mettre
00:38:31en bisbou en opposition.
00:38:32C'était plutôt l'un par rapport à l'autre.
00:38:33Effectivement, j'entends ce qu'il dit.
00:38:35Là, il n'y a pas tout ça.
00:38:36En revanche,
00:38:37moi, je comprends
00:38:38et je suis d'accord avec ce que tu dis,
00:38:39mais en revanche,
00:38:40la gestion de Neymar
00:38:41dans un groupe,
00:38:42ce n'était pas simple.
00:38:43Non, non,
00:38:44parce que ça allait au-delà du joueur.
00:38:50Oui, mais ça impliquait aussi
00:38:51parfois des séances d'entraînement
00:38:52parce qu'il ne voulait pas y aller le matin,
00:38:54parce que parfois,
00:38:55il y avait des séances de pub à tourner,
00:38:57parce qu'il se couchait tard.
00:38:59Et donc, tout ça a aussi
00:39:00une incidence sur les autres
00:39:01parce que quand tu arrives
00:39:02à avoir quelques passes droits,
00:39:04les autres,
00:39:05ils regardent.
00:39:06Je pense que lui,
00:39:07il le connaissait aussi,
00:39:08Louis Sandriquet.
00:39:09Il a contrôlé à Barcelone.
00:39:10Je pense que ça aurait pu,
00:39:11tu vois.
00:39:12Il l'a eu trois semaines.
00:39:13Si c'est pour dire du mal de Neymar,
00:39:14c'est vrai que c'est un joueur
00:39:15immensément collectif,
00:39:16c'est tout ce qu'on…
00:39:17Mais il avait ses copains aussi.
00:39:18Il fallait faire jouer
00:39:19certains Sud-Américains.
00:39:21Ah non,
00:39:22tu parlais à Barcelone.
00:39:23Non, non,
00:39:24je parlais à Paris.
00:39:25Non, non, bien sûr.
00:39:26En 2015.
00:39:27En 2015, bien sûr.
00:39:28Oui, à Paris,
00:39:29il m'a appris à se côtoyer.
00:39:30Peut-être que lui,
00:39:31pour pousser la discussion
00:39:32et le mérite de Louis Sandriquet,
00:39:33Paris a-t-il fait
00:39:34une grande finale ou pas ?
00:39:35Dans l'état d'esprit,
00:39:36en tout cas,
00:39:37c'est sûr que oui.
00:39:38Et ça,
00:39:39Louis Sandriquet,
00:39:40c'est l'occasion d'en dire un mot
00:39:41sur la manière
00:39:42d'avoir driver ce groupe
00:39:43pour l'amener à ce niveau-là.
00:39:44Moi, je veux bien,
00:39:45là-dessus,
00:39:46bravo au travail
00:39:47de Louis Sandriquet
00:39:48et on a été sévères
00:39:49avec lui,
00:39:50moi aussi.
00:39:51Aucun souci.
00:39:52Mais je trouve
00:39:53qu'il ne faut pas non plus
00:39:54aller dans l'excès inverse
00:39:55et il faut quand même,
00:39:56notamment,
00:39:57je voudrais rebondir
00:39:58sur la peur,
00:40:00quand il y a eu le match
00:40:01retour à Stoneville,
00:40:02moi, je pense que la peur,
00:40:03elle était là.
00:40:04Et c'était il y a combien de temps ?
00:40:05C'était il y a trois semaines
00:40:06et demie, un mois.
00:40:07Oui, mais c'est la seule fois
00:40:08où tu as senti ça.
00:40:09Oui, mais d'accord,
00:40:10mais c'est la seule fois
00:40:11où ils ont été dans la tempête.
00:40:12L'hiver pool aussi, non ?
00:40:13Oui, l'hiver pool,
00:40:14il y a eu...
00:40:15Il y a eu trois arrêts
00:40:16de Donnarumma.
00:40:17Oui, Donnarumma a été
00:40:18exceptionnel.
00:40:19C'est l'hiver pool.
00:40:20Moi, sur cette saison,
00:40:21mais de toute façon,
00:40:22c'est l'histoire du foot.
00:40:23Il y a des entraîneurs
00:40:24qui arrivent avec des idées.
00:40:25Ils essayent de le mettre en place.
00:40:26Il se trouve que Louis St-Denis
00:40:27a beaucoup bagarré là-dessus
00:40:28et il a été soutenu
00:40:29par ses dirigeants,
00:40:30ce qui n'avait pas été le cas
00:40:31des entraîneurs précédents.
00:40:32Et tout s'est bien goupillé
00:40:33parce qu'ils sont à ça,
00:40:34à ça de passer à la trappe
00:40:35au premier tour
00:40:36de la Ligue des champions.
00:40:37Mais le fait est qu'à partir
00:40:38du moment où ils retournent,
00:40:39il faut faire attention.
00:40:40Oui, mais bien sûr qu'une saison,
00:40:41il y a toujours un moment clé.
00:40:42Évidemment, là,
00:40:43on va dire que c'est
00:40:44Manchester City,
00:40:45le moment clé.
00:40:46C'est ça, la bascule.
00:40:48Tu sentais quelques prémisses
00:40:49dans l'athlétique.
00:40:50Oui, mais ce que je veux dire,
00:40:51c'est qu'ils n'ont pas toujours,
00:40:52ils ont perdu des matchs
00:40:53qui n'étaient pas toujours justifiés.
00:40:54Mais ça, je suis d'accord avec ça.
00:40:55Ils en ont gagné le premier match,
00:40:56ils le gagnent,
00:40:57ce n'est pas trop justifié.
00:40:58Non, mais je suis d'accord avec ça.
00:40:59Non, mais ce que je veux dire,
00:41:00il faut regarder,
00:41:01c'est des parades de fou.
00:41:02Le premier match,
00:41:03Marc sur un but fort,
00:41:04oui, mais même sur la phase
00:41:05des matchs,
00:41:06il y a toujours
00:41:07un moment clé.
00:41:08Et évidemment,
00:41:09on va dire que c'est
00:41:10Manchester City,
00:41:11le moment clé.
00:41:13Le Real Madrid,
00:41:14quand ils gagnent leur titre,
00:41:15ils ont un gardien d'exception.
00:41:16Mais moi, je trouve
00:41:17que ce que souligne David,
00:41:18et moi, je suis vraiment d'accord
00:41:19avec ça,
00:41:20c'est que tu as l'impression
00:41:21que le psychodrame
00:41:22qui entourait les matchs
00:41:23à élimination directe
00:41:24assez souvent…
00:41:25Il n'existe plus.
00:41:26Exactement.
00:41:27C'est-à-dire que ça fait longtemps
00:41:28qu'on ne vous ressort plus,
00:41:29maintenant,
00:41:30le côté fantôme.
00:41:31Les fantômes,
00:41:32c'est-à-dire
00:41:33les fans de Manchester,
00:41:34c'est-à-dire les fans
00:41:35de Manchester,
00:41:36c'est-à-dire les fans
00:41:37de Manchester,
00:41:38c'est-à-dire les fans
00:41:39de Manchester,
00:41:42ils ne sont pas tant
00:41:43que les fantômes.
00:41:44Il y avait toujours
00:41:45un petit peu ça,
00:41:46de la remontade à Madrid…
00:41:47Mais je trouve que ça existe
00:41:48un peu encore
00:41:49sur certains matchs.
00:41:50On en a parlé à Stony Villa.
00:41:51Je trouve que sur certains matchs,
00:41:52ça peut arriver,
00:41:53mais ça tourne toujours
00:41:54dans leur sens.
00:41:55Mais ça, ça veut dire beaucoup.
00:41:56Ou tu les as sentis,
00:41:57vraiment,
00:41:58les genoux qui tremblaient.
00:41:59Disons qu'on en a parlé
00:42:00ici après Arsenal,
00:42:01alors qu'Arsenal
00:42:02était complètement à la rue.
00:42:03Je pense que s'il y a
00:42:04le 2-2 à la 80e,
00:42:05s'il égalise Saka,
00:42:06je ne sais pas
00:42:07comment il fait
00:42:08Je ne sais pas comment il fait pour la mettre au-dessus.
00:42:12J'aurais aimé voir ça, pour voir comment ça allait gérer la fin du match.
00:42:16Mais ça ne s'est pas passé.
00:42:18Et je trouve que l'état d'esprit peut-être amène à ça.
00:42:22On est observateurs du PSG depuis toujours même.
00:42:26On était collectivement quand on faisait les débats, avant les matchs, il y avait toujours un peu ce truc du
00:42:31et si, et la remontada, et les fantômes.
00:42:35Et je pense qu'eux-mêmes, ils étaient sensibles.
00:42:38Je trouve qu'il y a moins ça.
00:42:40Et la seule fois où je l'ai vu, c'est à Villaparque.
00:42:42C'est vrai que là, c'est important.
00:42:46Contre Liverpool, ils passent aux pénaltys.
00:42:48On n'est pas en train de parler non plus d'une marche.
00:42:50Je parle de l'attitude d'avoir peur.
00:42:53Tu l'as senti avoir peur, Antoine ?
00:42:55Si Donnarumma ne fait pas les trois arrêts contre Villar.
00:42:57Mais ça, c'est du foot.
00:42:59C'est comme à l'année.
00:43:01Ils font deux énormes matchs face à Liverpool.
00:43:04Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression qu'on rhabille de manière très favorable.
00:43:08Des choses qui appartiennent finalement.
00:43:10On ne parle pas de la marge.
00:43:12On parle des contenus de match.
00:43:17Et ça, ça veut dire que c'est la pub, les amis.
00:43:19On marque une courte pause ?
00:43:20Et vous parlez de fantômes.
00:43:21J'ai l'impression de voir un fantôme.
00:43:23Celui-là, il est dérouillé.
00:43:24Je ne sais pas si c'est lui ou pas.
00:43:26Il ronde ?
00:43:27Je ne sais pas.
00:43:28Il ressemble à un dérouillé.
00:43:30Ça ressemble à son rire.
00:43:32On va vérifier ça juste après une courte pause.
00:43:34On va le faire venir sur le plateau.
00:43:35A tout de suite pour continuer cette soirée spéciale.
00:43:37Va te maquiller la rouille.
00:43:48La suite de l'équipe du soir.
00:43:50Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez seulement maintenant.
00:43:52C'est un bon samedi soir qu'on passe avec Jovico, Ludo Bragna, Greg Schneider.
00:43:56Je ne sais pas si lui passe un bon samedi soir.
00:43:58C'est dur pour lui ce soir.
00:44:00C'est dur parce que tout le monde est contre lui.
00:44:02C'est le principe.
00:44:04On ne le comprend pas tout le temps.
00:44:06Je te rassure.
00:44:08Ils sont souvent dans un mouvement.
00:44:10Mais ils tapent juste régulièrement.
00:44:14Au final, c'est comme ses papiers.
00:44:16On ne les comprend pas mais on trouve ça pas mal.
00:44:20C'est un hommage.
00:44:24On va voir si vous avez été compris par les téléspectateurs.
00:44:27Le super duel, c'est ça qui compte.
00:44:29C'est le verdict du public.
00:44:31Le super duel, ça donne quoi ?
00:44:35Vous avez perdu Sébastien.
00:44:37Oui, Paris a réussi une grande finale.
00:44:39C'est presque une défaite.
00:44:4356-44.
00:44:45Tiens, pour faire plaisir à Ludo,
00:44:47on va écouter le coach de Reims avant de parler de Désiré Doué
00:44:49et de Bradley Barcola.
00:44:51Est-ce qu'il est d'accord avec vous, Ludo ?
00:44:53La question a été posée.
00:44:55Probablement la réponse.
00:44:57Il ne faut pas les démolir avant un match.
00:44:59Quand le PSG joue comme ça, c'est difficile.
00:45:01On peut tenter beaucoup de choses.
00:45:05On ne fait que subir les choses.
00:45:07Mais l'essentiel, c'est que
00:45:09les joueurs n'aient pas abandonné.
00:45:11En seconde mi-temps,
00:45:13on aurait pu vraiment sombrer.
00:45:15Ça n'a pas été le cas.
00:45:17Ça, c'est une satisfaction.
00:45:19Aujourd'hui, on ne pouvait pas espérer
00:45:21mieux que le résultat qu'on a aujourd'hui.
00:45:23Ce n'est pas facile pour le coach de Reims.
00:45:25Il s'en sort comme ça.
00:45:27Il y a eu 0-0 en seconde mi-temps.
00:45:29Ils ont tiré sur la barre tout le temps.
00:45:31Il joue un barrage-retour jeudi.
00:45:33Il est obligé de valoriser
00:45:35ce qui peut l'être.
00:45:37Il parle à ses joueurs.
00:45:39Il prépare pour le coup
00:45:41la deuxième manche.
00:45:43Il ne peut pas les enterrer.
00:45:45Il ne peut pas dire qu'on n'a pas existé.
00:45:47Il valorise ce qui peut l'être.
00:45:49Il faut le dire à ceux qui nous regardent.
00:45:51C'est normal, il parle à ses joueurs.
00:45:53Il n'essaie pas de retranscrire une vérité.
00:45:55On ne peut pas les reprocher.
00:45:57Ils parlent toujours à leurs joueurs.
00:45:59Souvent.
00:46:01Les conférences de presse.
00:46:03On va avoir la sensibilité
00:46:05des chroniqueurs avec la question qui vient.
00:46:09On a vu Barcola.
00:46:11On a vu Désiré Doué.
00:46:13Barcola, double buteur.
00:46:15Désiré Doué, des passes
00:46:17qu'on peut qualifier de
00:46:19pas merveilleux,
00:46:21c'est peut-être un peu fort pour la première.
00:46:23Magnifique passe de Désiré Doué.
00:46:25Est-ce que vous avez été ébloui par Désiré Doué
00:46:27ou par Barcola du côté du PSG ce soir ?
00:46:29Plus, évidemment.
00:46:31Si vous deviez choisir, votre préférence va où ?
00:46:33Ludo, ébloui par le passeur
00:46:35Désiré Doué ce soir ou Barcola le buteur ?
00:46:37Plutôt Barcola.
00:46:39Greg, ça fait deux.
00:46:43Dans l'absolu, je suis plus doué que Barcola.
00:46:45Mais ce soir, Barcola.
00:46:47Je serai toujours Désiré Doué.
00:46:51Tiens Seb, c'est vous qui allez prendre la main.
00:46:53Pourquoi Désiré Doué ?
00:46:55Jo va arbitrer tout ça et nous donner son point de vue.
00:46:57Désiré Doué et Brad de Barcola
00:46:59ont tous les deux réalisé un très bon match.
00:47:01C'est pour ça que je disais une question de sensibilité.
00:47:03Comme vous avez parlé de sensibilité,
00:47:05je vais vers ma sensibilité.
00:47:07Je suis plus sensible au jeu
00:47:09de Désiré Doué que celui
00:47:11de Brad de Barcola
00:47:13qui a beaucoup de mérite mais
00:47:15qui me plaît un peu moins.
00:47:17Qu'est-ce qui vous plaît plus chez Désiré Doué ?
00:47:19Sa gestuelle, son sens de la passe,
00:47:21sa prudence technique ?
00:47:23Je ne peux pas réduire Barcola à sa vitesse
00:47:25mais je trouve que c'est son atout principal
00:47:27avec souvent le même geste
00:47:29et que ce n'est pas la fluidité absolue
00:47:31quand il est dans les petits espaces,
00:47:33dans le dribble.
00:47:35C'est un sublime joueur.
00:47:37Bravo à lui pour sa progression
00:47:39mais c'est moins fin
00:47:41que Désiré Doué.
00:47:43Je suis d'accord.
00:47:45Je pense que Désiré Doué est un meilleur
00:47:47voire un bien meilleur footballeur
00:47:49que Barcola.
00:47:51Si il ne se passe pas de problèmes
00:47:53comme il peut toujours y en avoir,
00:47:55c'est un joueur destiné au très haut niveau.
00:47:57C'est ce que je pense.
00:47:59Barcola va faire une très bonne carrière
00:48:01mais je ne pense pas qu'il soit cette gamme de joueurs.
00:48:03Ce soir, j'ai eu l'impression
00:48:05que Barcola terrorisait
00:48:07complètement cette défense.
00:48:09À chaque fois qu'il avait le ballon,
00:48:11il a cassé en mille la défense.
00:48:15Il est belle sa passe décisive.
00:48:17Le centre est très bien dosé.
00:48:19Une bonne zone au second poteau
00:48:21pour Hakimi.
00:48:23J'ai trouvé qu'il avait été
00:48:25très bon ce soir.
00:48:27Désiré Doué aussi.
00:48:29Barcola avait presque une idée
00:48:31face à ce renseignement.
00:48:33J'ai l'impression qu'il les terrorisait.
00:48:35Je trouve qu'il a Barcola.
00:48:37C'est quelque chose qui m'est apparu depuis longtemps.
00:48:39Je me suis dit que je devais me tromper.
00:48:41Des fois, il a une forme de relâchement.
00:48:43Sa passe dé m'a fait penser à ça.
00:48:45Comme s'il s'abstrayait.
00:48:47Des fois, il disparaît des matchs.
00:48:49Il a une forme de froideur et de relâchement
00:48:51que je trouve assez enviable.
00:48:53Comme s'il avait un regard
00:48:55un peu extérieur, un peu lucide.
00:48:57Même à pleine vitesse
00:48:59sur ce qu'il fait.
00:49:01On peut trouver que c'est un joueur un peu mono.
00:49:03Je ne le trouve pas parce que c'est un bon passeur.
00:49:05C'est quelqu'un qui
00:49:07sème la terreur dans le dos des adversaires.
00:49:09Devant le but, c'est quand même pas mal.
00:49:11Il a en plus avalé
00:49:13qu'il est au deuxième ou troisième âge du footballeur.
00:49:15Il a été en équipe de France.
00:49:17C'était le meilleur joueur du PSG cet automne.
00:49:19Il a été dans le dur. Il revient.
00:49:21Comme si sa trajectoire
00:49:23était déjà plus riche. Il est plus âgé aussi.
00:49:25Je trouve que ça l'enrichit
00:49:27et ça le porte un peu.
00:49:29Ludo et ensuite Joe.
00:49:31Avant de donner les infos.
00:49:33Désiré Dewey ne devait pas être titulaire.
00:49:35J'adore la mentalité
00:49:37de fin de saison
00:49:39de Bradley Barcola.
00:49:41Finalement, il a vécu
00:49:43une saison où
00:49:45il a été un peu remis en question.
00:49:47Il était la coqueluche.
00:49:49Désiré Dewey est arrivé.
00:49:51Il a commencé à se poser des questions.
00:49:53Guevara était là. Il est devenu incontournable.
00:49:55Ce soir, je trouve qu'il se sert
00:49:57plutôt que de s'enfoncer.
00:49:59Je trouve qu'il a émergé encore plus.
00:50:01Il se sert
00:50:03de ce que lui montre Guevara.
00:50:05Ce soir, j'ai vu Guevara,
00:50:07pas dans le même registre,
00:50:09mais dans la façon d'aller chercher son adversaire.
00:50:11D'aller provoquer.
00:50:13C'est d'ailleurs lui qui dynamite,
00:50:15qui crée les premières brèches dans la défense raimoise.
00:50:17J'ai trouvé qu'il s'inspire.
00:50:19Il prend les bons exemples.
00:50:21Il prend son temps.
00:50:23Il est juste.
00:50:25C'est un garçon qui va y revenir.
00:50:27Il a une bonne mentalité.
00:50:29Avec Dewey, il n'y a pas
00:50:31d'énormosité particulière.
00:50:33On sent que les deux...
00:50:35Je trouve qu'il se sert
00:50:37de celui qui est le grand frère.
00:50:39Et qui est l'exemple.
00:50:45Je me suis un petit peu enflammé, les amis.
00:50:47Il y a la pub.
00:50:49Après, Jo, vous nous donnez votre avis.
00:50:51Vous nous direz qui vous mettez titulaire.
00:50:53Contre l'Inter, Barcola ou Désiré Dewey.
00:50:55Restez avec nous.
00:51:01...
00:51:03La suite de cette édition spéciale.
00:51:05Avec Grégory Schneider, Ludo Bragnac,
00:51:07le président Jo Micou,
00:51:09Sébastien Tarrago et Dave Apadou.
00:51:11Pendant les pubs, il est mort.
00:51:13Qu'est-ce qu'il balance.
00:51:15...
00:51:17Des choses qu'il ne peut pas répéter à l'antenne.
00:51:19Et ça va de soi.
00:51:21Evidemment, on ne lui demandera pas.
00:51:23La victoire...
00:51:25La victoire du PSG
00:51:27en finale de la Coupe de France
00:51:293 buts à 0.
00:51:31Toutes les images fortes de ce samedi.
00:51:33Avec Tanguy Le Sévillé.
00:51:35Il est minuit et 6 secondes.
00:51:37On peut revoir les images de la finale.
00:51:39C'était du côté du Stade de France.
00:51:41Bien évidemment, cette victoire.
00:51:433 à 0 du PSG.
00:51:45Le premier buteur, c'est Bradley Barcola.
00:51:47Sur ce bel appel en profondeur.
00:51:49Le premier but parisien.
00:51:51Le même passeur, c'est Désiré Dewey.
00:51:53Le même buteur, c'est Bradley Barcola.
00:51:552 à 0 après 19 minutes de jeu.
00:51:57Le troisième but intervient juste avant la pause.
00:51:59Encore Barcola dans le coup.
00:52:01Cette fois-ci à la passe pour Hakimi au deuxième poteau.
00:52:03Du coup, on aura un PSG Marseille
00:52:05lors du prochain Trophée des Champions.
00:52:07Et puis, ce succès du Paris Saint-Germain
00:52:09offre une place à Lyon
00:52:11directe en Ligue Europa.
00:52:13Strasbourg en barrage de Ligue Conférence.
00:52:15Et Reims doit se contenter
00:52:17du barrage-retour.
00:52:19Ce sera Van Sametz, jeudi prochain.
00:52:21Est-ce que vous voulez qu'on aille au Stade de France
00:52:23voir Lucien Riquet ?
00:52:25Tout le monde veut le voir.
00:52:27Il arrive et on va attendre l'oreille
00:52:29pour écouter ses premiers propos
00:52:31après cette victoire.
00:52:33Vous l'avez vu, 8ème Coupe de France
00:52:35en 10 ans pour le Paris Saint-Germain.
00:52:37Traduction en 6 minutes.
00:52:55Coach, félicitations.
00:52:57Comment se sent Kouara ?
00:53:01Merci.
00:53:07Je crois que c'est toujours
00:53:09difficile de jouer une finale
00:53:11de Coupe de France parce que
00:53:13beaucoup de choses peuvent se passer.
00:53:15Mais je pense que l'équipe
00:53:17est entrée avec la mentalité
00:53:19adéquate de façon
00:53:21à être aussi compétitive que possible.
00:53:23Nous n'avons rien laissé au hasard.
00:53:25Nous avons été très bons en défense intense.
00:53:27Très bons en attaque également.
00:53:29On a fait circuler la balle.
00:53:31On a créé des occasions
00:53:33dès la première minute.
00:53:35Je pense que l'équipe a démontré
00:53:37beaucoup d'engagement
00:53:39dans la compétition
00:53:41et tout ça nous prépare
00:53:43pour le match que nous attendons
00:53:45et qui sera déterminant
00:53:47et qui sera celui qui permettra
00:53:49de marquer l'histoire.
00:53:54Ah, Kouara.
00:53:56Pardon, je n'avais pas compris.
00:53:58Kouara va très bien.
00:54:00Il n'a pas pu jouer
00:54:02parce qu'il ne se sentait pas bien
00:54:04après l'échauffement.
00:54:06Ça n'est vraiment rien de grave
00:54:08et nous avons décidé clairement
00:54:10qu'il se repose.
00:54:12Il est chez lui, il va bien.
00:54:14Il n'a rien de grave.
00:54:16C'était anodin.
00:54:18Il se sentira parfaitement bien
00:54:20pour l'entraînement de mardi.
00:54:23Bonsoir.
00:54:25Quel regard vous portez
00:54:27sur la prestation d'Ousmane Dembélé ?
00:54:29C'est la première fois depuis
00:54:31le match contre Aston Villa
00:54:33qu'il joue 90 minutes pleines.
00:54:35Quel regard vous portez sur sa prestation ?
00:54:37On a eu le sentiment, peut-être à tort,
00:54:39qu'il avait un rôle un peu différent
00:54:41avec un décrochage plus bas
00:54:43sur le côté droit.
00:54:45Est-ce que c'est un rôle
00:54:47qu'il est amené à jouer
00:54:49dans une semaine recontre l'Inter Milan ?
00:54:51Est-ce que c'est le rôle
00:54:53qu'on va lui donner contre l'Inter Milan ?
00:54:55Non, je ne commenterai pas du tout cela
00:54:57avant un match aussi important.
00:54:59Je crois que dans le match
00:55:01nous avons bien interprété les espaces
00:55:03et nous avons vu où ils étaient.
00:55:05On avait rencontré,
00:55:07durant les matchs antérieurs
00:55:09contre Reims,
00:55:11beaucoup de problèmes
00:55:13et aujourd'hui on a été très précis.
00:55:15On a attaqué les espaces
00:55:17avec le nombre de joueurs adéquats.
00:55:19Je pense que nous avons créé
00:55:21de nombreuses occasions de but.
00:55:23Ousmane a été très bien
00:55:25et c'était important pour sa confiance
00:55:27de jouer 90 minutes.
00:55:29Il a été très lucide.
00:55:31Il a fait des bonnes passes
00:55:33dans le dos des adversaires.
00:55:35Je crois que toute l'équipe
00:55:37aujourd'hui
00:55:39a démontré
00:55:41le caractère nécessaire
00:55:43pour pouvoir aborder
00:55:45une finale de façon compétitive.
00:55:47Je pense que nous n'avons pas
00:55:49pu préparer
00:55:51de la meilleure des manières la finale du 31.
00:55:53Je crois qu'il n'y avait pas
00:55:55de meilleure manière
00:55:57de préparer la finale que le match d'aujourd'hui.
00:55:59Il n'y avait pas de meilleure manière
00:56:01de préparer la finale que le match d'aujourd'hui.
00:56:03Louis Senriqué, c'est important évidemment.
00:56:05On en parlera tout à l'heure.
00:56:07Ça veut dire que Kvarackelia Tanguy
00:56:09devait commencer le match.
00:56:11C'est lui qui était annoncé sur la feuille de match
00:56:13au départ.
00:56:15Il a dû céder sa place
00:56:17au tout dernier moment à Désir et Doué.
00:56:19Bon choix de la part de Louis Senriqué
00:56:21puisqu'il a été auteur
00:56:23de deux passes décisives dans cette partie.
00:56:25Joe,
00:56:27votre opinion,
00:56:29votre ressenti, votre avis sur Doué,
00:56:31Barcola et après,
00:56:33vous nous voyez venir, il y a la finale
00:56:35et qui ont fait jouer entre les deux
00:56:37puisque ça devrait se jouer
00:56:39ou ça pourrait se jouer entre les deux.
00:56:41Les deux ont été très bons.
00:56:43Je préfère le style de Doué
00:56:45mais Barcola qui est un peu plus sur un côté
00:56:47avec des gestes qui sont aussi
00:56:49spectaculaires.
00:56:51Dans l'ensemble, j'aime bien les deux
00:56:53mais je pense que Doué a une longueur d'avance
00:56:55pour la titulaire. Mais ça ne veut pas dire que Barcola
00:56:57ne peut pas être décisif aussi en finale
00:56:59parce que forcément, il rentrera.
00:57:01Après, c'est des jeunes joueurs
00:57:03et ça veut dire aussi si
00:57:05même Doué, au début,
00:57:07il avait du mal à rentrer dans cette équipe
00:57:09et petit à petit,
00:57:11il s'est amélioré. Finalement, c'est presque
00:57:13lui qui a pris la place de Barcola.
00:57:15Barcola a eu des creux,
00:57:17il est revenu. Ça prouve aussi que ces jeunes joueurs
00:57:19mentalement, ils sont très costauds parce que ça prouve
00:57:21qu'ils peuvent jouer dans des grands clubs
00:57:23et ne jamais rien lâcher.
00:57:25Donc, ça montre aussi un fort caractère
00:57:27de leur part.
00:57:29Après, Barcola, il pâtit aussi
00:57:31du positionnement
00:57:33de Guevara-Tskeliar parce que
00:57:35fondamentalement, si les deux jouent,
00:57:37Guevara-Tskeliar est obligé
00:57:39de jouer à droite.
00:57:41Ce n'est pas son meilleur poste.
00:57:43Barcola est obligé de jouer à droite.
00:57:45Non, mais Guevara-Tskeliar,
00:57:47aujourd'hui, il faut qu'il joue à gauche.
00:57:49Barcola à droite ou Doué à droite,
00:57:51je pense qu'il y a vraiment un écart.
00:57:53À gauche, on peut discuter, mais à droite,
00:57:55il y a vraiment un écart. Je pense que Doué est plus à l'aise
00:57:57à ce poste-là. Je pense que
00:57:59la présence de Guevara-Tskeliar dans le 11,
00:58:01qui paraît évidente,
00:58:03profite aussi
00:58:05à Désiré Doué. Je pense qu'il y a une autre donnée aussi
00:58:07devant la finale.
00:58:09C'est la nature de l'adversité.
00:58:11C'est l'Inter dans une équipe qui va être
00:58:13moins proactive que ne l'aurait été,
00:58:15par exemple, Barcelone. Là, tu peux imaginer
00:58:17que peut-être,
00:58:19vu la hauteur de la ligne de défense
00:58:21du Barça, tu peux imaginer
00:58:23qu'un Barcola peut te faire des gros dégâts
00:58:25sur la transition, la vitesse,
00:58:27la profondeur. Là, avec l'Inter,
00:58:29qui va être une équipe plus conservatrice,
00:58:31je ne dis pas qu'elle ne va faire que défendre,
00:58:33on l'a vu, quand ils sortent, ils sortent.
00:58:35Globalement, c'est une équipe qui a une meilleure assise.
00:58:37En tout cas, plus sécuritaire.
00:58:39Et je pense que là, un doué,
00:58:41qui est quand même un créateur d'espace,
00:58:43qui peut jouer face à ses blocs un peu repliés,
00:58:45qui sait un peu trouver la lumière
00:58:47quand c'est compliqué, quand il y a de la densité,
00:58:49plus peut-être naturellement
00:58:51que Barcola, je pense que là, ça lui donne
00:58:53un avantage, à mon avis.
00:58:55Les notes, les amis, parce qu'il est minuit 7,
00:58:57on enchaîne.
00:58:59En plus qu'on parle de Barcola et de Désiré Doué,
00:59:01on va commencer par noter Barcola.
00:59:03Et puis j'essaie de vous trouver la note
00:59:05dans le journal, en avant-première.
00:59:07Je ne vous les donne pas toutes.
00:59:098 pour Barcola.
00:59:118.
00:59:13Vous ne disputez pas. Ah oui, il n'a pas de note.
00:59:15Merci Jean-Yves.
00:59:17Merci Jean-Yves.
00:59:19C'est un 8 collectif.
00:59:21Merci.
00:59:23Alors,
00:59:25les amis, vous êtes d'accord avec le journal L'Équipe,
00:59:27puisque c'est également un 8
00:59:29dans le journal pour Barcola.
00:59:31Ils sont en accord avec nous.
00:59:33La modestie.
00:59:35Homme du match, d'ailleurs,
00:59:37Barcola. Désiré Doué.
00:59:39Allez, rapidement, pour faire
00:59:41plaisir à nos téléspectateurs,
00:59:43on est sur un 7, 7, 7,
00:59:458 et 7.
00:59:47Et il a
00:59:49combien dans le journal Désiré Doué ?
00:59:51Il faut aller sur le site L'Équipe.
00:59:53Il faut y aller quand même.
00:59:55Pourquoi un 8 ?
00:59:57Vous ne vouliez pas séparer les deux ?
00:59:59Je l'ai trouvé
01:00:01très, très fort.
01:00:03Désiré Doué,
01:00:05c'est juste qu'on n'a pas le droit au demi-point.
01:00:07Mais pour moi, c'est le même.
01:00:09Ils voisinent dans le même truc.
01:00:11Pour moi, c'est plus ou moins la même chose.
01:00:13Ils font aussi mal l'un et l'autre.
01:00:15Ils font aussi mal la race.
01:00:17On chipote. Non, on chipote.
01:00:19Peut-être que vous l'avez trouvé moins bon, vous, Doué ?
01:00:21Non, pas beaucoup moins bon.
01:00:23Vous avez mis un point de moins.
01:00:25Factuellement.
01:00:27Non, mais t'es obligé.
01:00:29Moi, autant, quand on me pose la question de la sensibilité,
01:00:31je réponds Désiré Doué, autant,
01:00:33si je dois mettre une note, il faut aussi
01:00:35s'appuyer sur un minimum de choses.
01:00:37Les deux ont été très performants.
01:00:39Il y en a un qui met deux buts, une passe décisive.
01:00:41Vous êtes obligé de le valoriser d'une manière ou d'une autre.
01:00:43C'est là que s'explique...
01:00:45Mais pour l'homme du match, j'aurais plus vu
01:00:47un duel Barcola-Hakimi
01:00:49que Barcola-Doué.
01:00:51Je trouve qu'Hakimi a fait aussi encore
01:00:53une énorme prestation.
01:00:55Oui, c'est un peu un symbole du PSG.
01:00:57Son excellence permanente
01:00:59fait qu'à la limite, tu ne le vois même plus.
01:01:01On va demander juste à David.
01:01:03Je pense.
01:01:05La première passe par-dessus.
01:01:07Il doit allumer tout de suite.
01:01:09Ça aurait fait basculer le match.
01:01:11Non, mais il prend un temps infini.
01:01:13Ah, le haut niveau pour vous.
01:01:15Le haut niveau, c'est le détail.
01:01:17C'est le détail.
01:01:19David Aiello, pour
01:01:21trancher entre Barcola et
01:01:23Désiré-Doué. Au stade, qui était le plus impressionnant
01:01:25ce soir ?
01:01:27Non,
01:01:29Barcola, parce qu'au-delà du bilan comptable,
01:01:31il y a également le danger permanent
01:01:33qui faisait peser sur la défense rémoise.
01:01:35Vous voyez bien qu'il ne savait absolument pas comment défendre
01:01:37sur lui. Il est passé un nombre incalculable
01:01:39deux fois.
01:01:41Il a à la fois eu ça, puis en plus il a régalé avec des gestes
01:01:43techniques vraiment somptueux.
01:01:45Des talonnades, des râteaux, un petit peu
01:01:47tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime.
01:01:49Il a vraiment régalé du début jusqu'à la fin.
01:01:51Normal qu'il soit mieux noté alors.
01:01:53On enchaîne rapidement parce qu'on a
01:01:55beaucoup d'images, beaucoup de choses à voir ce
01:01:57samedi. Alors Hakimi, tiens, on fait vite
01:01:59les amis. Hakimi, puisqu'on en parlait,
01:02:01éblouissant, ça veut dire combien ?
01:02:038, 8, 7, 7, ici
01:02:058.
01:02:077, c'est fantastique.
01:02:09Sébastien découvre.
01:02:11Non, c'est autre chose.
01:02:13C'est pour autre chose.
01:02:15C'est pas le...
01:02:17Je découvre un truc.
01:02:196, légendaire.
01:02:216, légendaire.
01:02:23Culte.
01:02:25Dembele, les amis.
01:02:27Au niveau des matchs.
01:02:29Je ne comprends même plus à quel poste il joue.
01:02:31Je croyais que des fois il finissait avant-centre alors qu'il est derrière.
01:02:33Non, non, parce que des fois il est dans l'axe,
01:02:35il finit au centre, il est au point de pénalty.
01:02:37Très franchement, je ne sais même plus.
01:02:39Louis Cédric, il a l'air de le savoir. Tout ça est
01:02:41millimétré, mais très franchement...
01:02:43C'est bien quand il y a une équipe qui n'attaque pas.
01:02:45C'est ? C'est bien de la voir quand il y a une équipe en face
01:02:47qui n'attaque pas. Oui, parce que là, ça peut être difficile
01:02:49dans le sens inverse. On l'a vu, c'est vrai qu'il doit défendre.
01:02:51Contre l'Inter, je...
01:02:53Un petit doute ? Non.
01:02:55Si ça part en compte, comme on l'a vu contre le Barça,
01:02:57parce que l'Inter c'est assez propre
01:02:59et quand ça part en compte, c'est précis, c'est juste.
01:03:01On l'a vu contre le Barça.
01:03:03Si il part du côté droit du PSG, ça peut être dangereux.
01:03:05Oui, dit Marco.
01:03:07À suivre. Dembele, rapidement, et ensuite
01:03:09Minute Info, parce qu'il y a énormément de belles images
01:03:11à vous montrer. Dembele,
01:03:13on est à...
01:03:156 aussi, 5
01:03:17pour Sébastien.
01:03:19Il rate des occasions, il n'est pas dans une forme
01:03:21physique éboulissante,
01:03:23ce qui n'est pas une surprise, évidemment,
01:03:25mais c'est d'ailleurs une vraie interrogation
01:03:27pour la finale.
01:03:29Au-delà du match de ce soir,
01:03:31ce soir, il ne pèse pas,
01:03:33il rate des choses, il rate des occasions,
01:03:35donc voilà,
01:03:37il ne réalise pas un bon match.
01:03:39Mais ce qui m'intéresse surtout,
01:03:41c'est évidemment la finale, désormais,
01:03:43et j'espère pour Paris qu'il sera
01:03:45en meilleure forme physique.
01:03:47Il revient de blessure, il a un petit quelque chose,
01:03:49je ne sais pas vraiment
01:03:51s'il est totalement à 100%.
01:03:53Les ischios, c'est toujours un peu traître,
01:03:55on a l'impression que...
01:03:57J'ai l'impression que c'est le truc un peu
01:03:59imprévisible, ou peut-être ça peut repéter.
01:04:01Je l'ai trouvé, moi, physiquement,
01:04:03je ne l'ai pas trouvé en dedans, ce soir.
01:04:05Je l'ai trouvé volontaire, disponible.
01:04:07Qu'il ait manqué d'efficacité, certes,
01:04:09c'est un fait, ce soir,
01:04:11mais autrement, je l'ai trouvé assez disponible.
01:04:13On voit le jeu, il a décroché,
01:04:15il a demandé,
01:04:17s'il met un but, on lui met 7.
01:04:19Donc je ne le trouve pas si mal,
01:04:21physiquement, je l'ai trouvé impliqué.
01:04:23J'ai bien aimé la première passe
01:04:25qu'il met par-dessus, parce que là,
01:04:27il n'y a pas une énorme profondeur,
01:04:29il faut du toucher, quand même.
01:04:31Je trouve que ça l'acquit, pas limite, d'ailleurs.
01:04:33Deuxième, il touche la barre, je crois,
01:04:35c'est lui qui touche la barre.
01:04:37C'est Van Diouf, non ?
01:04:39Minuit 13,
01:04:41mini-info, Tanguy.
01:04:43En 93,
01:04:45c'est Limoges qui avait gagné
01:04:47l'équivalent de la EuroLeague,
01:04:49la Coupe des Champions, avant que Marseille
01:04:51ne soit championne d'Europe.
01:04:53Là, on prend un autre sport, le rugby,
01:04:55et c'est une lutte.
01:04:57Mais Monaco peut s'imposer demain.
01:04:59Le Côte-Sainte-Hermette,
01:05:01c'est possible aussi.
01:05:03Mais en tout cas,
01:05:05Bordeaux, Bègle,
01:05:07qui est devenu championne d'Europe
01:05:09pour la première fois de son histoire.
01:05:11Après Toulouse, après La Rochelle,
01:05:13et encore Toulouse, la Champions Cup
01:05:15va rester en France.
01:05:17Victoire 28-20 de Bordeaux-Bègle
01:05:19face à Northampton ce samedi
01:05:21au Millenium Stadium de Cardiff.
01:05:23Quatre essais inscrits par les Bordeaux-Bèglais.
01:05:25On va voir notamment celui inscrit
01:05:27à la 21e minute, l'énorme numéro
01:05:29de Mathieu Jalibert, le numéro 10
01:05:31de cette équipe.
01:05:33Quatre défenseurs avant de servir
01:05:35l'essai de la gagne. En force, ce sera
01:05:37signé Cyril Cazot.
01:05:39C'est le premier trophée pour l'UBB, un club
01:05:41créé en 2006. Il y avait 25 000 supporters
01:05:43du côté de la place des Quinconces à Bordeaux.
01:05:45Et le trophée sera présenté demain
01:05:47à 14h30 à la mairie. Puis il suivra
01:05:49une parade qui partira de la place
01:05:51Péberland.
01:05:52Mais il y aura peut-être plus de monde que quand Bordeaux
01:05:54avait été champion de France,
01:05:56Jo, non ?
01:05:57Quand ?
01:05:58Demain.
01:06:00Je ne sais pas s'ils feront
01:06:0248 000 dans l'escure à 3h du matin.
01:06:05Ça vous a fait plaisir, cette victoire ?
01:06:08Oui, c'est assez logique.
01:06:10Je suis le rugby un peu de loin.
01:06:12Cette équipe, sur cette compétition,
01:06:14a été énorme. Et sur la finale,
01:06:16c'est assez logique qu'ils battent l'ensemble.
01:06:18Franchement, il y a un suspense qui s'est étiré
01:06:20de manière un peu étrange.
01:06:22Il y avait un écart entre les deux équipes
01:06:24qui paraissait assez important.
01:06:26Et finalement, ils ont raté des occasions.
01:06:28Là, ils m'ont fait peur.
01:06:30Un petit peu, mais ils étaient au-dessus. Tu sentais vraiment
01:06:32qu'ils étaient au-dessus du tout.
01:06:34Après, sur un compte, tu peux te faire peur
01:06:36sur la fin de match.
01:06:38C'est une équipe pour moi.
01:06:40Je trouve que l'Union Bordeaux-Blancs,
01:06:42ils essayent de jouer.
01:06:44Ils ont du panache. Ils veulent marquer un essai.
01:06:46Mais j'aurais peut-être assuré
01:06:48une ou deux pénalités avant la fin de match.
01:06:50Maxime Lucu, homme du match,
01:06:52et Damien Peuneau, joueur de la compétition.
01:06:54Ce n'est pas bon.
01:06:56Ils ont joué avec le feu, effectivement,
01:06:58parce qu'ils ont dominé les rucks,
01:07:00ils ont dominé les conquêtes.
01:07:02Derrière, c'est l'enfer. La charnière, ils ont fait un match extraordinaire.
01:07:04Seulement, il y avait 8 points à 6 minutes de la fin.
01:07:06Ça aurait pu être l'histoire du fameux
01:07:08France-Angleterre du dernier tournoi.
01:07:10Tant que les mecs sont là,
01:07:12tu es à une portée de tir.
01:07:14Souvent, tu l'apprends.
01:07:16Mais là, en fait, ils étaient tellement,
01:07:18tellement, tellement au-dessus
01:07:20qu'ils ont réussi à...
01:07:22Ça, tu le dis à la fin.
01:07:24Oui, on le dit à la fin.
01:07:26Ils auraient pu être tellement au-dessus.
01:07:28Franchement, non.
01:07:30Ça aurait été un concours de circonstances
01:07:32assez incroyable.
01:07:34Oui, mais je te dis, le France-Angleterre,
01:07:36il m'a fait penser à ça.
01:07:38C'est-à-dire que tout le match,
01:07:40à chaque fois que tu domines,
01:07:42tu rates des essais pour des fautes de main
01:07:44et le match te glisse entre les doigts
01:07:46de manière un peu...
01:07:48Ça ne leur est peut-être pas tombé dessus
01:07:50à cause de la rafale de cartes aux jaunes
01:07:52qu'a prise Northampton tout au long du match.
01:07:54Ils ont quasiment été jamais...
01:07:56Donc, ils ont été assez accablés.
01:07:58Peut-être qu'à sa preuve, ils auraient pu...
01:08:00C'est ça.
01:08:02En tout cas, une grande performance de l'UBB
01:08:04qui remporte donc cette Coupe d'Europe
01:08:06pour la première fois.
01:08:08La plus belle des Coupes d'Europe.
01:08:10Tanguy, la Ligue des champions féminines,
01:08:12la finale, c'était sur la chaîne aujourd'hui.
01:08:14Arsenal face au Barça
01:08:16et exploit des gueuleurs.
01:08:18Oui, c'était du côté de Lisbonne
01:08:20au stade José Alvalade
01:08:22avec le Barça grandissime
01:08:24sur ce but-là
01:08:26à la 74ème minute.
01:08:28C'est la passe astucieuse
01:08:30de Besmin pour Stina Blakstenius.
01:08:32Les deux joueuses étaient entrées
01:08:34en jeu 7 minutes plus tôt.
01:08:36Un coaching décisif de la part de René Slagers.
01:08:38C'est le deuxième titre
01:08:40des joueuses d'Arsenal dans cette compétition
01:08:42après celui décroché en 2007.
01:08:44Ça remontait un petit peu.
01:08:46Elles remettent un petit trophée dans l'armoire.
01:08:48Un trophée des Gunners avec le plus beau trophée européen.
01:08:50Sur le but d'Arsenal,
01:08:52il y a 4 joueuses
01:08:54de Barcelone qui lèvent la main
01:08:56pour signaler leur jeu, gardiennes comprises.
01:08:58Donc à un moment donné, tu essaies plutôt de défendre
01:09:00en attendant que le VAR fasse le boulot.
01:09:02Non, elles sont les 4.
01:09:04J'ai trouvé ça vraisemblable.
01:09:06C'est vrai qu'il était plutôt Barça,
01:09:08on l'a compris.
01:09:10Au contraire, à un moment donné,
01:09:12où tu défends, tu lèves la main.
01:09:14Le Barça qui était double-tenant du titre
01:09:16de cette Ligue des Champions féminine.
01:09:18Autre finale de coupe sur la chaîne aussi.
01:09:20C'était face à l'Allemagne.
01:09:22Stuttgart qui renoue avec le succès.
01:09:24C'était face à l'Arminia Bielefeld,
01:09:26équipe de 3e division.
01:09:28Le trophée est soulevé au stade olympique de Berlin.
01:09:30Les joueurs de Stuttgart qui succèdent
01:09:32au Bayer Leverkusen.
01:09:34Deuxième minute de jeu,
01:09:36c'est peut-être le tournant du match
01:09:38avec ce gros raté de Noah Saarenrhein-Badzi.
01:09:40Il trouve la barre.
01:09:42Quelques instants plus tard,
01:09:44Stuttgart va réussir à passer devant
01:09:46grâce à Nick Voltmaide,
01:09:48un joueur allemand qui fera également l'euro-espoir
01:09:50avec la Mannschaft.
01:09:52Là, un petit peu plus tard,
01:09:54le corner pour Bielefeld.
01:09:56Mal négocié, ça va partir en contre
01:09:58et Stuttgart va inscrire un deuxième but
01:10:00avec la mésentente
01:10:02de la défense de Bielefeld.
01:10:04Et après, ça va être
01:10:06plutôt facile pour Dani Zundaf qui va servir
01:10:08Enzo Mio, le Français,
01:10:10qui marque et qui offre
01:10:12le deuxième but à son équipe.
01:10:14Avant la demi-heure de jeu, un petit peu à la manière
01:10:16de Noah Saarenrhein-Badzi qui coule assez vite
01:10:18dans cette finale.
01:10:20Bielefeld va encaisser un troisième but
01:10:22signé Zundaf sur une passe de Djelovic-Thiller.
01:10:24Mio, qui profite encore
01:10:26d'une erreur de ses adversaires,
01:10:28s'offre un doublé
01:10:30à la 66e minute de jeu.
01:10:32Bielefeld va y croire un petit peu
01:10:34en revenant dans cette partie.
01:10:3682e minute de jeu,
01:10:38c'est Julian Kania
01:10:40qui reprend ce centre venu de la droite.
01:10:42C'est un petit peu improbable.
01:10:44Vous allez le voir,
01:10:46celui signé Jean-Claude Wagnemann
01:10:48qui remet tranquillement ce ballon
01:10:50à son gardien Alexander Nübel.
01:10:52Ça finit au fond.
01:10:54Et puis,
01:10:56dans les arrêts de jeu, Bielefeld
01:10:58va avoir encore une opportunité de revenir
01:11:00dans cette partie grâce à Kim Soe et Joel Felix.
01:11:02Finalement,
01:11:04victoire 4-2 de Stuttgart,
01:11:06quatrième but d'Allemagne de son histoire.
01:11:08Pour Stuttgart, Bielefeld se satisfera quand même
01:11:10cette saison avec la montée en deuxième division.
01:11:12Et pour finir, c'est Lorenz Assignon,
01:11:14le joueur de Rennes, qui devrait rejoindre Stuttgart
01:11:16cet été.
01:11:18On finit en Espagne, Tanguy, séquence émotion
01:11:20avec le dernier match de la saison du Real
01:11:22et hommage à deux légendes.
01:11:24C'était le dernier match de Luka Modric et de Carlo Ancelotti.
01:11:26La fin d'une belle histoire pour le Croate,
01:11:28six ligues des champions avec le Real,
01:11:30trois pour l'entraîneur italien.
01:11:32On va revivre l'hommage pour ces deux hommes
01:11:34durant la partie.
01:11:42C'est Kylian Mbappé qui a offert la victoire
01:11:44à cette équipe avec un doublé.
01:11:46Penalty raté, mais repris juste derrière.
01:11:48Après, il va être bien servi par Vinicius
01:11:50pour sauver ses 30e et 31e buts
01:11:52de la saison en Ligue 1
01:11:54pour sa première en Espagne.
01:11:56Ça devrait lui permettre de décrocher
01:11:58le soulier d'or européen.
01:12:00Le seul joueur qui pourrait lui contester ça,
01:12:02c'est Mohamed Salah qui doit inscrire un quadruplet
01:12:04face à Cristiano.
01:12:06C'est le dernier match de la saison.
01:12:08C'est le dernier match de la saison.
01:12:10Et en bas de classement,
01:12:12l'espagnol est sauvé,
01:12:14les lettres galettes.
01:12:16En haut en Angleterre.
01:12:18Thunderland remonte à première ligue
01:12:20avec Régis Lebris.
01:12:22Il va donc pouvoir vivre ça
01:12:24la première ligue.
01:12:26Huit ans après avoir quitté la première ligue
01:12:28et avait connu la 3e division,
01:12:30les Black Cats ne sont plus si noirs que ça.
01:12:32Pourtant, ils avaient mal démarré
01:12:34avec ce but de Convance pour Sheffield United.
01:12:36Mais un quart d'heure de la fin, Mayenda va marquer et égaliser pour Sunderland.
01:12:43Et puis en fin de match, la 95e minute du jeu, c'est Tom Watson qui va permettre Sunderland
01:12:49de rejoindre la Première Ligue.
01:12:51L'ancien entraîneur de l'Orient, Régis Lebris, qui va pouvoir encaisser avec son
01:12:55club 238 millions d'euros.
01:12:57De quoi faire de belles affaires durant le prochain marquage.
01:12:59C'est pour le club, ce n'est pas pour Régis Lebris.
01:13:02238 millions d'euros, il faut savoir que la saison prochaine, Angers a prévu une masse
01:13:06salariale entre 9 et 11 millions d'euros pour sa saison.
01:13:09Il faut dire quand même...
01:13:11L'équivalent quasiment de ce qu'est estimé la droite aîlée de la Ligue 1 aujourd'hui.
01:13:18250 millions d'euros, c'est un peu trop de chiffres pour l'instant.
01:13:21Pour l'instant, il y en a 0.
01:13:22Pour l'instant, il y en a 80.
01:13:23Pour l'instant, il y en a encore 1000.
01:13:25Tanguy, tennis de table avec la suite des championnats du monde.
01:13:28Des illusions pour les frères Lebrun, battus en demi-finale.
01:13:31Ils n'auront pas deux paires françaises championnes du monde de double.
01:13:34Les frères Lebrun sont tombés en demi-finale face aux Taïwanais.
01:13:37Cao et Lin, défaite en 4-7.
01:13:3911-8, 11-7, 9-11 et 12-10.
01:13:42Les Français menaient pourtant 9-6 dans la dernière manche avant de craquer.
01:13:45Là, on doit montrer un joli point des Français.
01:13:47Puis la balle de match tout aussi impressionnante.
01:13:49Les autres Français engagés en demi-finale n'ont pas pu défendre leur chance.
01:13:51Esteban Doré et Florian Bourasso ont dû déclarer force fait.
01:13:55Esteban Doré s'était fissuré le ménisque en célébrant la qualification en quart de finale.
01:13:59Mais les deux paires françaises héritent quand même des médailles de bronze.
01:14:02C'est balourd.
01:14:03C'est très balourd.
01:14:04C'est une spécialité.
01:14:05Il y a un des deux Lebruns qui s'était fait mal d'énervement au poignet.
01:14:09Il faut qu'ils arrêtent de sauter sur la table tous.
01:14:11Ça peut arriver au tennis de table.
01:14:13C'est pas pendant les matchs mais après.
01:14:14MotoGP Tanguy.
01:14:15Rapidement Fabio Quartaro qui prend la pôle à Silverstone.
01:14:19Il mange du lion depuis plusieurs semaines.
01:14:21Fabio Quartaro qui signe une troisième pôle position de suite.
01:14:24Cette fois-ci sur le circuit de Silverstone en Grande-Bretagne.
01:14:28Record absolu sur ce circuit en 1 minute 57 secondes et 233 millièmes.
01:14:32Il partira devant Alex Marquez et Francesco Bagnaglia.
01:14:35Il tentera de faire mieux que lors du dernier Grand Prix de France où il n'avait pas pu terminer.
01:14:39Joan Zarco vainqueur.
01:14:40Au moins on partira lui neuvième ce dimanche.
01:14:43Formule 1, le Grand Prix de Monaco évidemment ce week-end.
01:14:46Charles Leclerc qui a failli croire à la pôle position sous l'œil de Zinedine Zidane.
01:14:53Le Monegasque a été en pôle pendant 29 secondes.
01:14:56Le temps de voir le Britannique Lando Norris lui ravir cette première place et de battre le record de la piste.
01:15:02On le sait c'est très difficile de doubler sur le circuit.
01:15:05La pôle est déterminante.
01:15:07Leclerc avait pris la pôle l'année dernière et c'était imposé.
01:15:10On verra si Norris parvient à limiter.
01:15:12A noter également l'excellente sixième place d'Isaac Hadjar et la huitième d'Esteban Ocon.
01:15:17Pierre Gasly plus en difficulté termine 18ème.
01:15:21Il est là Isaac Hadjar.
01:15:22Exceptionnel Isaac Hadjar.
01:15:24Sixième place c'est fantastique.
01:15:26Il y a beaucoup de choses exceptionnelles à Monaco.
01:15:29Parce que c'est un Grand Prix exceptionnel Sébastien, c'est pour ça.
01:15:32Le Giro, quatorzième étape Tanguy.
01:15:35Une étape qui a fait des dégâts mais qui a fait la part belle à Kasper Asgry.
01:15:39Le Danois qui était dans l'échappée du jour et qui a largement profité des incidents derrière.
01:15:44Il s'impose en solitaire Nova Gorica en Slovénie.
01:15:47Mais c'est surtout derrière qu'il s'est passé des choses comme je vous l'ai dit.
01:15:50Isaac Del Toro, leader du Général, a été l'un des rares à éviter les chutes.
01:15:53Au contraire de Mats Pedersen et de Giulio Ciccone, qui on vient de l'apprendre a décidé d'abandonner.
01:15:59Il avait concédé 16 minutes au vainqueur du jour.
01:16:01Primoz Roglic, Juan Ayuzo, encore Egan Bernal.
01:16:04Limite la casse en ne cédant que 48 secondes à Asgry.
01:16:07Au Général c'est lui, Del Toro, toujours leader avec une minute 20 d'avance sur Simon Nietz.
01:16:11Et ce dimanche, place à la montagne.
01:16:13Dans un instant tennis, on découvrira un cahier exceptionnel consacré à Rafael Nadal.
01:16:16Dans le journal demain avec des unes qui ont fait l'histoire de Roland Garros.
01:16:20Avant cela, un dernier mot de voile.
01:16:22Demain, il y a le départ de la CIC Normandie.
01:16:24Challenge, Channel Race pardon.
01:16:26C'est ça, rendez-vous à 13h45 sur la chaîne Lake Eve.
01:16:28Ce samedi, c'était le dernier jour tout simplement sur terre avant d'embarquer pour une course d'environ 1000 nautiques.
01:16:34Soit 1600 km au départ de Caen.
01:16:36L'arrivée se fera également du côté de Caen.
01:16:3932 équipages sur des classes 40, c'est un record.
01:16:42On retrouvera notamment quelques têtes connues.
01:16:44Comme Michel Desjoyeaux qui fera équipe avec Alexandre Legallet.
01:16:48Ou encore Vincent Réou qui sera lui associé à l'excellent Tanguy Leglat.
01:16:53Tanguy, de toute façon, c'est excellent.
01:16:56Novak Djokovic qui a remporté le centième tournoi de sa carrière.
01:17:01Il a atteint le mur du 100 tout simplement, Novak Djokovic.
01:17:04100 tournois gagnés en carrière, le dernier en date.
01:17:07Ce samedi, c'était du côté de Genève en Suisse.
01:17:10À l'âge de 38 ans, Novak Djokovic, succès face à Hubert Urkach en trois manches.
01:17:155-7, 7-6, 7-6.
01:17:17Il est en haut de l'écran.
01:17:18Le revers qui fonctionne bien.
01:17:21Il fera encore partie des favoris à Roland-Garros qui commence ce dimanche.
01:17:26On parle de Djokovic et on parle de Nadal.
01:17:29Comme ça on ressuscite le fameux duo.
01:17:32Novak Djokovic 100, Raphaël Nadal 14 Roland-Garros évidemment.
01:17:37Demain, vous pouvez trouver dans ce cahier exceptionnel du journal L'Équipe
01:17:42ces 14 unes de légende.
01:17:45Raphaël Nadal dans vos kiosques.
01:17:48Allez-y ce dimanche.
01:17:50Voici les 14 unes.
01:17:51On a demandé à nos chroniqueurs de choisir leur une préférée.
01:17:55Parmi ces 14 unes que vous retrouverez dans ce cahier spécial demain dans le journal L'Équipe.
01:18:00On commence par le professeur.
01:18:02Dave, vous avez choisi ?
01:18:03Seul au monde.
01:18:04Seul au monde.
01:18:05En 2010, c'était à l'occasion de son cinquième titre.
01:18:08Oui, parce que la photo et le titre illustrent quelque chose que je pense sur Nadal.
01:18:15Pour moi, Nadal n'est pas le plus grand joueur de tennis de l'histoire.
01:18:18On peut discuter, Djokovic, Federer.
01:18:20Mais je pense qu'il a accompli la plus grande performance sportive de tous les temps.
01:18:24Et je pense qu'il a le record sportif qui sera, moi j'en suis sûr, jamais battu.
01:18:2814 Roland-Garros, on ne le battra jamais.
01:18:30Et c'est pour ça que le seul au monde, le seul sur sa terre.
01:18:34Greg, rapidement, vous avez choisi 2005.
01:18:37L'extraterrestre.
01:18:39C'était en manchette, simplement, en 2005.
01:18:43C'était sa première, donc il faisait juste la manchette en haut.
01:18:46Je l'avais suivi et c'était très émouvant parce qu'on savait tous.
01:18:50Il était hyper favori du tournoi alors que c'était son premier Roland-Garros.
01:18:53Tout le monde savait qu'il allait marcher sur le truc.
01:18:56Et en fait, on voyait cette espèce de gosse qui allait quand même dominer le tennis,
01:19:00qui nous expliquait qu'il allait gagner Wimbledon.
01:19:02Alors à l'époque, c'était insensé de penser gagner Wimbledon.
01:19:04Mais en fait, tu le suivais, tu le croyais en tout.
01:19:07Il y avait un côté magique.
01:19:09Et c'est un tournoi qui a complètement changé le tennis.
01:19:11Puisque Federer était là, Djokovic, c'est le premier tournoi qu'il dispute.
01:19:15Et je trouvais que son éclosion, c'est quelque chose qui me marquera définitivement.
01:19:20Ludo, 2014, pour son 9ème titre.
01:19:23On va la découvrir, cette une.
01:19:25Sa Terre Nadale.
01:19:27J'ai bien aimé le jeu de mots.
01:19:29Parce que c'est vrai qu'il a sublimé le tournoi.
01:19:32Mais je trouve que le tournoi, en quelque sorte, s'enfantait.
01:19:35Ce qui a fait sa renommée aussi, c'est Roland-Garros.
01:19:39C'est comme s'il était sorti de la terre battue.
01:19:42Pour moi, son lieu de naissance, c'est Roland.
01:19:45Sa Terre Nadale, je trouvais que ça sonnait bien.
01:19:48Magnifique. Ce cahier spécial avec 14 unes.
01:19:51Sébastien, vous, c'est 2018.
01:19:53Son 11ème titre.
01:19:55Sans partage.
01:19:57Pour la photo, je trouve qu'il y a vraiment quelque chose d'enfantin.
01:20:01Dans cette photo.
01:20:03Moi, c'est ce qui me plaît dans le sport.
01:20:06L'émotion.
01:20:08Parfois, les plus grands champions qui ont des petits moments de vérité.
01:20:13Et Jo, c'est même le choix pour vous.
01:20:15C'est cette photo qui vous a...
01:20:17Je suis vraiment d'accord avec ça.
01:20:19Tu vieillis.
01:20:21Parfait, Nadal.
01:20:23C'est l'union. On dirait qu'il montre son gosse.
01:20:26Ça a rôlé Nadal et Roland-Garros.
01:20:29Ça ne sera jamais associé.
01:20:33Roland-Garros va lui rendre hommage, évidemment.
01:20:36Et le journal lui rend hommage dès demain.
01:20:38Avec ce cahier spécial, ces 14 unes de légende.
01:20:41Procurez-vous-le. Vous le mettez de côté.
01:20:43J-6 pour PEG Interfinal.
01:20:46L'occasion de vous dire que le journée spéciale vous sera réservée.
01:20:503h du matin pour cette journée spéciale.
01:20:5216h pour la prise d'antenne.
01:20:543h pour Laurent Du pour accompagner le Paris Saint-Germain.
01:20:56C'est la même personne ?
01:20:58Non.
01:21:00Ça va changer.
01:21:02Mais en tout cas, on sera là de 16h jusqu'à 3h du matin.
01:21:04Merci infiniment. Très bonne nuit.
01:21:06A vous.
01:21:083h du matin, j'ai pas le temps de...
01:21:10Exactement.
01:21:12Tout de suite, le MMA.
01:21:14Avec le jour où Juliana Peña a choqué le monde dans cette discipline.
01:21:18C'est l'une des plus grandes surprises de l'histoire du MMA.
01:21:21Un soir qui ne devait être qu'une formalité pour une grande championne.
01:21:24Amanda Nunez.
01:21:26Elle est tombée ce soir-là.
01:21:28C'est Juliana Peña qui l'a faite tomber et qui a choqué tout le monde.
01:21:31MMA tout de suite.

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