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  • 24/05/2025
La psychologue, Marie de Hennezel s'indigne : «Il va être plus facile d'obtenir la mort que d'obtenir un rendez-vous pour le traitement de la douleur», à propos de l'aide à mourir, dans La Matinale Week-end sur CNEWS.

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Transcription
00:00Alors, nous avons d'abord une loi qui prévoit tout.
00:03Si on l'appliquait bien, si on la connaissait bien, tout est prévu,
00:07y compris l'obligation pour un médecin de soulager au risque d'écourter la vie.
00:13Donc, les moyens de soulager existent.
00:18Malheureusement, tous les médecins ne sont pas formés au traitement de la douleur.
00:22Et vous vous rendez compte qu'il va être plus facile d'obtenir la mort
00:26que d'obtenir un rendez-vous pour le traitement de la douleur.
00:32Les soins palliatifs, évidemment, devraient être développés.
00:35Moi, je pense que...
00:36Ce que j'allais dire, il y a une inégalité sur le territoire français aujourd'hui
00:39dans l'accès aux soins palliatifs.
00:41Voilà, il y a 21 départements qui n'en ont pas.
00:45Je pense que la première chose qu'il aurait fallu,
00:47c'est couvrir le territoire de soins palliatifs
00:50avant d'envisager une loi pour un petit pourcentage de personnes
00:56qui veulent décider du moment de leur mort.
01:00C'est une position philosophique.
01:02Et je ne vois pas pourquoi, pour permettre à ces personnes
01:09d'avoir accès au droit de mourir,
01:11on va mettre en danger les plus vulnérables.
01:14Et vous voyez aussi de toutes parts maintenant
01:16les associations de personnes handicapées.
01:21Tout le monde est très, très inquiet
01:23et proteste actuellement.

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