- 23/05/2025
Regardez RTL Foot avec Éric Silvestro du 23 mai 2025.
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00:00Eric Sylvestreau, c'est RTL FOOT
00:12Bonsoir à tous, quel plaisir de vous retrouver pour RTL FOOT.
00:15Nous sommes ensemble ce soir jusqu'à 21h pour les grands préparatifs de la finale de la Coupe de France.
00:21Demain au Stade de France entre le Paris Saint-Germain et Reims.
00:25Une semaine également de la grande finale de Ligue des Champions du Paris Saint-Germain face à l'Inter Milan.
00:31Ce sera à Munich à l'Allianz Arena, évidemment.
00:35M6 pour la diffusion télé, RTL pour la diffusion radio.
00:39Vous ne manquerez rien de ces deux finales du Paris Saint-Germain.
00:43Ce soir, attention, les légendes sont convoquées et plein de cadeaux à gagner.
00:47Je vous dis tout dans quelques secondes.
00:48Le temps pour moi de saluer Madame Karine Galli.
00:51Bonsoir Karine.
00:52Bonsoir à toutes.
00:55Oui, parce que j'ai participé à un rallye entre Paris et Saint-Tropez.
00:59Il faisait très bon.
01:00Et j'embrasse d'ailleurs parce qu'il y avait énormément d'auditeurs d'RTL.
01:03Notamment Xavier qui est supporter du RC Lens, qui vit à Boulogne-sur-Mer.
01:08Pas Xavier Domergue, Xavier.
01:10Et qui adore RTL et qui encourageait sa femme.
01:13Il est lui aussi très bronzé, mais lui c'est toute l'année.
01:16On se demande d'ailleurs quel est son secret.
01:17On ne le connaît toujours pas.
01:18Bonsoir Xavier Domergue.
01:19Salut Eric, bonsoir à toutes et à tous.
01:20Simplement faire du sport en extérieur.
01:22On a beau temps à Paris depuis un mois et demi.
01:24Donc on profite du soleil.
01:25Il n'a plus le temps de faire du sport, de se promener à Paris ou d'aller faire des rallies je ne sais où.
01:30Cédric Chasseur est également avec nous.
01:32Le jeune papa, celui qui bosse, qui ne dort pas.
01:34Qui n'arrête pas.
01:35Salut Cédric.
01:36Le jour comme la nuit.
01:37Salut Eric.
01:38Et qui est allé à la rencontre des acteurs de cette finale de Coupe de France PSG-Reims.
01:41On en parle dans quelques secondes.
01:42Mais d'abord, il y a des choses à gagner ce soir sur l'antenne de RTL.
01:45Parce que demain, on célébrera également le cinquantième anniversaire de la victoire de Saint-Étienne contre Lens en Coupe de France.
01:53Et sachez que tous les anciens verts de 1975 et de 1976, ce sont un peu les mêmes.
01:58Ceux qui ont ensuite fait une finale de Coupe d'Europe des clubs champions.
02:00Et bien seront pour la plupart, quasiment tous, demain au stade de France.
02:05Il y aura Jean-Michel Larquet qui sera dans une vingtaine de minutes, un peu plus.
02:10Une petite demi-heure sur l'antenne de RTL également pour évoquer ce rassemblement des Verts de 1976.
02:16Il y aura des choses aussi pour une association à faire gagner sur l'antenne de RTL.
02:22Mais avant cela, grâce au brioche pasquier, grâce à la légende des Verts, grâce à Jean-Michel Larquet et grâce à tous les supporters des Verts.
02:27On vous fait gagner ce soir, à l'occasion de ce cinquantième anniversaire de la victoire des Verts en Coupe de France.
02:33Deux places pour la finale et également deux maillots numéro 8.
02:38Celui du capitaine Jean-Michel Larquet, réplica de 1975.
02:42Logoté évidemment RTL à l'époque, devant et derrière.
02:46Pour cela, pour gagner ces deux places pour la finale de demain et ces deux maillots collector réplica.
02:51Une seule chose à faire, vous envoyez un SMS final au 74 900.
02:57Quatre SMS maximum, 75 centimes par SMS.
03:00A partir de maintenant et les gagnants seront désignés tout à l'heure en fin d'émission.
03:05Jean-Michel Larquet qui sera avec nous, avec Patrick Coquelaine également qui gère justement la légende des Verts.
03:10Vous allez voir, il y a une vente aux enchères pour une boxe avec là aussi un maillot collector signé par toute l'équipe.
03:14On vous raconte ça tout à l'heure évidemment.
03:17On sera également avec Robert Siadka.
03:19Hugo Hamelin est allé le rencontrer dans le sud.
03:21C'est le dernier survivant de la finale de Reims en 58 en Coupe de France.
03:26Il a 91 ans et vous allez l'entendre, il parle football comme personne.
03:30Il aime le jeu.
03:32C'est une rencontre vraiment qu'on veut vous offrir sur l'antenne de RTL.
03:35Vous voyez, on a une heure à passer ensemble.
03:37Mais il va y avoir que des grands noms, que du beau football et que de la bonne radio.
03:41Soyez les bienvenus avec des cadeaux à gagner.
03:42Or Yann est là avec Hugo à la réalisation.
03:44C'est RTL Foot et c'est parti !
03:51Aussi déséquilibrée s'annonce-t-elle sur le papier Karine Galli cette finale PSG Reims ?
03:55Est-ce qu'elle vous intéresse ? Est-ce qu'elle vous fait saliver ?
03:58Et on sait aussi que c'est l'apéritif pour le PSG avant la finale de Ligue des Champions.
04:02Même si effectivement elle est très déséquilibrée sur le papier et aussi sur le terrain,
04:07c'est quand même deux grands noms.
04:09Et donc ça a une saveur particulière.
04:11On parlait évidemment des grands clubs français.
04:14Reims est un monument.
04:15Alors un monument peut-être en péril.
04:16Plutôt des années 50.
04:17Oui, il pourrait tomber en Ligue 2.
04:19Mais ils ont une finale.
04:21Ils ont fait un très beau parcours dans cette Coupe de France.
04:24Donc effectivement ça reste un événement.
04:26Et puis tu sais qu'il y aura Le Peuple Rémois qui viendra à Paris.
04:30Par exemple quand il y avait eu Nantes face à Nice, tu avais un mur jaune dans le stade.
04:38Reims ne vit pas tous les jours des finales de Coupe de France.
04:42Donc ça reste un événement qu'on a tous envie de vivre.
04:45Même si le PSG a la tête à la finale de la Ligue des Champions.
04:48Et nous entendrons d'ailleurs tout à l'heure également un entretien exclusif réalisé pour M6 par Philippe Sanfourche
04:53avec Ousmane Dembélé.
04:55Cette finale de Coupe de France, est-ce qu'il y prête attention ?
04:58Il y a cette finale de Ligue des Champions.
05:00Il y a la course au ballon d'or.
05:01Vous allez tout savoir.
05:02Ousmane Dembélé, entretien exclusif radio avec Philippe Sanfourche pour M6.
05:05Également tout à l'heure dans quelques minutes.
05:07Cédric, tu es allé aux conférences de presse d'avant-match de ce PSG-Reims.
05:12On va d'abord se focaliser sur le PSG.
05:13On parlera des problématiques de Reims et de composition d'équipe après.
05:16Le PSG, évidemment à la finale de la Ligue des Champions en tête.
05:19Mais le PSG veut gagner tout.
05:20Oui, et puis il y a une espèce de méthode couée.
05:22Marquinhos, notamment, l'a dit, l'a répété plusieurs fois.
05:26La meilleure des préparations, ce n'est pas de jouer cette finale de demain,
05:30c'est de la gagner.
05:31Et on a senti un capitaine concerné,
05:34lui qui est le recordman de victoire dans cette Coupe de France.
05:39Il en a six, si je ne dis pas de bêtises, à son actif.
05:42Il pourrait en avoir une septième demain.
05:45Et c'est vrai qu'on a senti que ce soit lui ou que ce soit Louis Sénéqué.
05:50Il y a évidemment à la fois de la concentration,
05:54et on a senti aussi un peu de décontraction.
05:56On sent des joueurs parisiens qui sont plutôt concentrés,
06:02mais avec le sourire.
06:04Et on les sent aussi avec l'envie de faire quelque chose
06:09qui n'a jamais été fait dans le football français.
06:10C'est presque long.
06:11On n'a plus l'habitude de ce rythme où il faut attendre.
06:14Le dernier match du championnat, c'était la fête,
06:16contre Auxerre au parc.
06:18Mais là, il y a encore une semaine, la finale de la Coupe de France,
06:20puis encore une semaine avant la Ligue des champions.
06:22Finalement, un match en jeu, une finale, Xavier,
06:24c'est peut-être la meilleure des prépas avant la finale de la semaine prochaine.
06:27Sinon, c'eût été très long pour le coup.
06:28Oui, je pense.
06:29Parce qu'on sait qu'il y a eu une gestion aussi un peu particulière,
06:33qu'on peut comprendre.
06:34Certains joueurs ont coupé, sont partis parce qu'ils avaient besoin
06:36aussi de couper quelques heures, quelques jours,
06:38avant de se replonger vraiment dans cette finale de Coupe de France.
06:41On a fait le tirage de soir de tableau de Roland Garros.
06:43Il a été très bon d'ailleurs.
06:44Oui, c'était intéressant.
06:46Roland Garros a suivi évidemment pendant la quinzaine sur RTL
06:48avec Isabelle Langer, Sébastien Rouxel, Jean-Michel Jascol et toute l'équipe.
06:50Il y a eu un très bel échange avec Alcaraz d'ailleurs,
06:52qui lui a dit qu'il se souvient des soucis qu'il avait posés au Real Madrid,
06:55parce que lui est supporter du Real Madrid.
06:57C'est vraiment le descendant de Rafa Nadal.
07:01Mais c'est vrai que le PSG, je pense, a besoin de retrouver du rythme,
07:04a besoin de retrouver de la compétition.
07:06C'est l'ultime répétition avant ce grand rendez-vous que tout le monde attend.
07:10Donc je pense qu'il n'y aura pas de calcul.
07:12Et c'est la pire des choses à faire, de calculer, d'être sur la retenue.
07:16Parce qu'il ne faut pas non plus, je pense, prendre trop de haut cette équipe Rémois,
07:20ce qui a quand même beaucoup de choses à faire encore d'ici la fin de la saison.
07:23Ils ont été accrochés par Metz et parfois même trimballés par le football club de Metz
07:27en première période il y a quelques jours.
07:30Moi j'entends la petite musique de dire, la priorité c'est de rester en Ligue 1.
07:33Ok, je peux le comprendre sur l'aspect financier.
07:35Maintenant, je pense que Diawara va jouer le coup à fond
07:37s'il peut faire quelque chose contre le PSG.
07:39Il va le faire, il ne va pas s'en priver.
07:41Il y a quand même eu 3 jours entre ce barrage allé et cette finale de Coupe de France
07:45et il y en aura 4 derrière avant le barrage retour.
07:48Donc je pense que, franchement, Reims, à mon avis, serait bien inspiré de se concentrer,
07:53d'essayer de retrouver un petit peu de fond de jeu et un petit peu de qualité,
07:56de prendre ce match au sérieux plutôt que de le balancer.
07:59On ne balance pas une finale de Coupe de France, ce n'est pas possible.
08:01C'est un long parcours en plus pour arriver quand même en finale.
08:05Oui, mais il pensait être maintenu.
08:07Oui, mais tu galvotes jamais une finale et un titre au potentiel.
08:10Même pour eux, s'il se passe quelque chose, même sans gagner,
08:14s'ils arrivent à accrocher le PSG, à rester au contact
08:16et à faire durer un maximum le suspens dans cette finale,
08:19déjà en retrouvant un peu de rythme, en retrouvant des automatismes et un fond de jeu,
08:25ça ne peut être que bénéfique pour Reims pour le match de jeudi.
08:28Parce qu'évidemment, ils l'ont redit dans ces conférences de presse,
08:33le match le plus important, ce n'est pas celui de demain, c'est celui de jeudi.
08:36Alors justement, on va l'écouter, l'entraîneur et moi.
08:38Après la rencontre face à Lille, perdue en championnat,
08:40et du coup la place de barragiste et le maintien laissé au Havre,
08:43Samba Diawara avait laissé sous-entendre que ce serait l'équipe B pour la Coupe de France
08:47parce qu'évidemment, la priorité, c'était le maintien en Ligue 1.
08:50Vous allez voir, quelques jours après, ces propos ne sont plus tout à fait les mêmes,
08:54mais vous allez me dire ce que vous en pensez.
08:56Il ménage vraiment la chèvre et le chou.
08:58On va tenir compte de tous les paramètres.
09:00Il est évident qu'on veut aligner la meilleure équipe possible
09:03sans pour autant se pénaliser pour le match de jeudi.
09:06Pour l'instant, c'est vrai qu'on est focalisés sur la rencontre de demain.
09:09Donc le moindre doute sur un joueur, le joueur qui ne sera pas à 100% sera économisé.
09:14S'ils le sont tous, on essaiera de faire en sorte que les joueurs qu'on estime
09:19comme étant les plus amènes de livrer cette rencontre
09:22et de livrer ce combat contre le Paris Saint-Germain, puissent être sur le terrain.
09:25Mais il est clair qu'on veut surtout rester en Ligue 1.
09:29On n'est pas favoris au niveau de la Coupe,
09:31mais il y a quand même une possibilité de créer une surprise.
09:35C'est une sorte de « en même temps » que n'aurait pas renié le président de la République, Emmanuel Macron.
09:39Un peu schizophrène.
09:41Il dit que les joueurs qui ne seront pas à 100% ne joueront pas la finale.
09:44Je doute qu'il y en ait beaucoup qui ne se sentent pas à 100% avant une finale de la Coupe de France.
09:47Il nous a dit, Samba Diawara, que bizarrement, ce matin au réveil, il y a toujours une petite réunion.
09:54Il y a toujours des joueurs qui disent « là j'ai mal à cet endroit là, je suis un peu moyen ».
09:57Là, bizarrement, ce matin, il n'y avait personne qui avait de douleur.
10:01Tout le monde était à 100%.
10:02Il y a des joueurs qui étaient absents sur le barrage à l'aile.
10:05Je pense à Diacon, à Ito, par exemple, qui étaient légèrement touchés et qui vont être de retour.
10:10Ce sont des retours aussi très importants.
10:12Je comprends, j'ai dit 4 jours, je me suis trompé, c'est 5 jours.
10:16Ils ont 5 jours pour préparer le barrage à l'aile.
10:19C'est énorme.
10:20Aujourd'hui, il faut rappeler, tu évoquais cette défaite qui les a envoyés en barrage.
10:25Ces 3 défaites, ils ont fini la saison sur 3 défaites consécutives.
10:28Oui, parce qu'ils pensaient être maintenus, ils ne leur manquaient pas grand-chose.
10:31Aujourd'hui, comme le disait Cédric, tu as besoin de retrouver un tout petit peu de confiance.
10:35Il faut retrouver une certaine cohérence dans ton animation, dans le jeu, avant de préparer ce rendez-vous.
10:40J'insiste beaucoup sur le barrage à l'aile, mais Metz a vraiment été au-dessus.
10:44Notamment pendant 45 minutes.
10:46Ça fait un but partout.
10:48Finalement, tu es aussi un peu content d'être en vie avant de recevoir Metz.
10:52Après, ce qui était un peu inquiétant dans ce barrage à l'aile,
10:54en tout cas la première partie du match, la première mi-temps,
10:56quand Metz menait 1-0, c'est que Metz gagnait tous les duels.
10:58Metz avait beaucoup plus d'envie, avec beaucoup plus d'engagement.
11:01Il a fallu finalement être bravo à Samba Diawara.
11:03Alors qu'il était mené, et au lieu de dire, il ne faut pas que je perde mes chances pour le match retour,
11:08il a dit, ça ne me va pas du tout.
11:09Il a renvoyé beaucoup plus de joueurs offensifs en seconde période.
11:12Il a demandé à son équipe d'attaquer.
11:13C'est sur un coup de pied arrêté qu'ils ont égalisé.
11:16Mais ils n'ont plus laissé Metz faire ce qu'il voulait dans le barrage.
11:19C'est aussi ce qu'on a vu sur le dernier match à Lille.
11:21C'est une équipe raimoise qui, quand elle est alignée avec ses 5 défenseurs,
11:26ses 4 milieux de terrain, sans aucun joueur offensif ou sans aucun créateur sur la pointe de l'attaque,
11:31ne propose absolument rien.
11:33Et ce n'est pas comme ça que Reims va s'en sortir sur le barrage,
11:36ou même demain face au Paris Saint-Germain.
11:38Reims ne pourra pas seulement défendre demain.
11:42Ils vont être obligés, à un moment donné, de sortir, de presser,
11:45de proposer quelque chose à ce Paris Saint-Germain.
11:48Sinon, ils vont se faire manger.
11:50Mais au bout d'un quart d'heure, 20 minutes, ça ne va pas durer plus longtemps que ça.
11:52Le problème, c'est qu'ils sont très dépendants de l'animation dans les couloirs,
11:56de Nakamura et d'Ito.
11:58Ils ont quand même disparu, clairement, des radars.
12:00Si ces deux joueurs-là ne sont pas au rendez-vous, offensivement, il n'y a rien.
12:04Diakité est entré. C'est vrai qu'il a fait une entrée plutôt cohérente et positive, je trouve.
12:08Il était entré à la mi-temps, d'ailleurs, dans ce match allé à Saint-Symphorien.
12:12Mais ce n'est pas suffisant.
12:14Il va falloir qu'ils en fassent beaucoup plus.
12:16Et qu'ils préparent, comme le dit très bien Samba Diawara, ce rendez-vous et ce barrage-retour.
12:20Oui, ça va être compliqué quand même pour le stade de Reims face au Paris Saint-Germain.
12:25On revient au PSG également.
12:27Marquinhos, tu nous en as parlé.
12:29Le capitaine qui veut gagner cette finale.
12:31Un trophée de plus.
12:33Parce que, qui c'est Marquinhos ?
12:35Combien de temps va-t-il rester au Paris Saint-Germain ?
12:37On aura le temps d'ouvrir le débat pendant l'été et pendant le Mercato.
12:40On sait que le PSG cherche un centre droit.
12:42En tout cas, il se prépare pour jouer une nouvelle finale.
12:44Pour décrocher un nouveau titre.
12:46Marquinhos.
12:47Pas juste disputer, mais gagner cette finale.
12:49C'est la meilleure des choses.
12:51C'est la meilleure des préparations qu'on peut avoir pour la semaine prochaine.
12:54C'est très beau.
12:55C'est très beau de jouer une finale au Stade de France.
12:57Avec l'ambiance qu'il a.
12:59Le stade à la moitié.
13:00L'événement qu'il va avec.
13:02J'ai fait quelques zones déjà.
13:04Je sais comment c'est beau de jouer ce match de demain.
13:08C'est ça que j'essaie de transmettre à mes coéquipiers.
13:10Voilà, c'est les objectifs qu'on avait dans la saison.
13:13C'était d'arriver dans cette finale.
13:15De toutes les compétitions possibles.
13:16Le plus loin possible.
13:17Et on a réussi maintenant à nous déjouer.
13:19Pour bien finir cette saison.
13:21Pour ces deux finales.
13:22Et comme j'ai dit, nous on veut rentrer demain pour gagner ce match.
13:26Parce que c'est un des objectifs à nous dans cette saison.
13:29Marquinhos, il a presque un peu de mélancolie dans la voix.
13:32Qu'est-ce qu'il se passe avec Marquinhos, Cédric Chasseur ?
13:35On va juste vous raconter cette question.
13:37Il redoute la fin ?
13:38On lui a demandé si c'était peut-être sa dernière saison avec le Paris Saint-Germain.
13:44En tout cas, quel était son avenir.
13:45Il n'a jamais, jamais, au grand jamais, voulu dire que le PSG et moi ça va continuer la saison prochaine.
13:54Il n'y a pas de soucis.
13:55Il a laissé planer un doute.
13:58Evidemment, on parle de lui trouver, si ce n'est en remplaçant au moins un concurrent sérieux à son poste en défense centrale.
14:05Le doute vient plus du PSG que de lui.
14:07Oui, c'est ça.
14:08Lui il dit j'ai envie de continuer, j'ai encore de belles années à donner.
14:11Mais on a vraiment senti une espèce de mélancolie.
14:16Il nous dit je joue depuis cette saison, je joue tous les matchs comme si c'était les derniers avec le Paris Saint-Germain.
14:23Comme si c'était un joueur qui psychologiquement s'était préparé à ce qui allait peut-être arriver,
14:28à savoir un départ à l'intersaison ou au moins un poste de titulaire qui disparaîtrait.
14:33Il est peut-être tout simplement lucide, sans enlever la localité de Marquinhos.
14:36Attention, capitaine courage comme on dit.
14:38Oui, mais il y a une réalité qui fait que, effectivement, la place en finale de Ligue des Champions est actée.
14:43Mais cette fois-ci, ça a tourné positivement pour le PSG.
14:46Mais quand on se souvient de ce qui s'est passé de Marquinhos qui a été extrêmement fébrile dans les 20 premières minutes,
14:51qui rate ses deux interventions de la tête.
14:53Heureusement que Donnarumma était là et après il y a ce but où il est fautif.
14:56Tu te dis, voilà, quelle version de Marquinhos on aura en finale ?
15:00On espère évidemment que ce sera le défenseur exemplaire.
15:03Mais malheureusement, tu sais que dans son histoire, en sélection et avec le PSG.
15:08C'est dur, ça va vite.
15:10Ça date vraiment de cette saison.
15:12C'est quoi les gros bas ?
15:14Pas du tout, souviens-toi.
15:16Pas les gros bas. Le côté, on se pose la question du maintien de Marquinhos ou Page.
15:21Cette année, ça s'est posé plus que les autres années.
15:23Il y a eu quand même, souviens-toi, quand il y avait eu évidemment l'élimination face au Real Madrid.
15:29On se demandait dans quel état il allait revenir après la Coupe du Monde quand son tir au but était sur le poteau.
15:35Marquinhos, il n'est pas critiqué.
15:37Mais on sait que parfois, il y a des très grands moments où il a été aussi un acteur du naufrage, malheureusement.
15:43Pourquoi on s'interroge un petit peu plus cette saison, je trouve, et je te rejoins Eric par rapport à ça.
15:47C'est parce que Pacho est arrivé.
15:49Et Pacho est à un niveau et une régularité sur la saison complète qui est remarquable.
15:53Et qui aujourd'hui, relègue un petit peu Marquinhos au second plan.
15:57Malgré le monument qu'il représente avec le Paris Saint-Germain.
16:00C'est quand même une douzième saison au PSG.
16:03C'est le joueur le plus capé.
16:05C'est extraordinaire ce qu'il a fait.
16:07Il faut juste s'en rendre compte.
16:09Maintenant, on le voit dans l'attitude.
16:11C'est là où je rejoins Karine.
16:13Ça fait plusieurs saisons que c'est plus le Marquinhos sûr comme il l'était.
16:16Ce qu'il dégageait, il le dégage beaucoup moins.
16:18Que ce soit le dernier match de Marquinhos, en tout cas en finale de Coupe de France ou pas.
16:22Si vous voulez aller le voir demain au Stade de France.
16:24La finale de la Ligue des Champions, il va la jouer a priori.
16:26Si vous voulez le voir demain au Stade de France.
16:29Laissez-moi finir ma phrase.
16:31Vous n'offrez pas des places pour la finale de la Ligue des Champions ?
16:33Non, j'offre des places pour la finale de la Coupe de France.
16:35Déjà pour prononcer.
16:36Je suis généreux, mais je fais ce que je peux.
16:38C'est déjà bien.
16:39J'ai déjà envie de vous offrir ces deux places pour la finale de la Coupe de France.
16:42Pour cela, vous envoyez un sms final au 74 900.
16:464 sms maximum, 75 centimes par sms.
16:49Il y a deux places pour la finale de demain.
16:51PSG Reims au Stade de France a gagné.
16:53Et également, deux maillots collector réplica de 1975 du numéro 8.
16:57Des verres de Saint-Étienne, Jean-Michel Larquet.
17:00Pour les 50 ans de la victoire des verres au Parc des Princes face à Lens.
17:03On en parlera d'ailleurs tout à l'heure avec Jean-Michel Larquet et Patrick Auclême
17:06de la légende des verres d'ici une vingtaine de minutes.
17:09Ousmane Dembélé jouera la finale de la Coupe de France demain, Cédric Chasseur ?
17:13Vous savez que Louis-Henri Quay laisse souvent planer le doute
17:16et ne dit pas grand-chose de ses compositions.
17:18Mais on peut parier, étant donné qu'il n'y a qu'un seul match par semaine en ce moment
17:22pour Paris-Saint-Germain.
17:23Et on l'a déjà vu faire avant les grands rendez-vous.
17:26Qu'il mettra la meilleure équipe possible sur le terrain pour aller affronter Reims.
17:30Alors, on souhaite évidemment voir Ousmane Dembélé demain au Stade de France.
17:33Encore plus à Munich pour la finale de la Ligue des Champions
17:36et pourquoi pas aussi un ballon d'or en fin de saison.
17:38Si tout sourit, au français, ce match, cette Ligue des Champions,
17:41cette finale face à l'Inter sera à suivre sur RTL.
17:43Et vous pourrez la regarder évidemment sur M6.
17:46Entretien exclusif pour M6 de Philippe Sanfourche avec Ousmane Dembélé,
17:51l'homme du PSG cette saison.
17:56Bonjour Ousmane Dembélé.
17:57Bonjour.
17:58Ousmane, vous avez été champion du monde avec les Bleus.
18:01On imagine que ça change un peu la vie.
18:03Le 31 mai, est-ce que vous êtes conscient que vous pouvez aussi marquer l'histoire
18:07et changer un peu la vie du foot français ?
18:09Oui, on est tous conscients.
18:10On est tous conscients de ce match.
18:12Mais voilà, on va le prendre avec beaucoup de sérieux,
18:15mais aussi du sourire parce que ces moments-là,
18:18on ne sait pas si ça va encore arriver dans une carrière.
18:20Donc voilà, on va profiter de ce match.
18:22Voilà, ne pas avoir de pression.
18:24On sait ce qu'on doit faire sur ce match-là.
18:27Et voilà, on espère que ça se finisse très bien.
18:29Pas de pression aussi peut-être parce qu'elle est complètement folle cette saison.
18:32Vous avez failli un peu passer à la casserole dans cette Ligue des Champions.
18:35Et puis finalement, il y a eu des émotions dingues.
18:37Manchester, Liverpool, Arsenal.
18:39Qu'est-ce qui en ressort de tout ça ?
18:40Oui, c'est ça.
18:41Surtout en début de Ligue des Champions où ça a été difficile pour nous.
18:46Et en deuxième partie au mois de janvier,
18:48on a su se relever et changer cette dynamique.
18:50Après, on se dit qu'on n'a plus rien à perdre.
18:52De toute façon, arriver en barrage en huitième de finale,
18:55c'est un tout autre match.
18:57Sur deux matchs, tu peux passer.
18:59On n'a plus rien à perdre.
19:00On essaie de faire le maximum pour aller au bout.
19:03Aujourd'hui, on est en finale.
19:04C'est exceptionnel.
19:05Ousmane Dembélé, votre saison à vous, elle est exceptionnelle.
19:08Vous étiez un grand joueur.
19:09Vous êtes devenu un grand buteur.
19:11Vous dites que c'est le coach qui vous a replacé devant le but.
19:13Les coéquipiers qui donnent des bons ballons.
19:15Mais vous êtes fier quand même de ce que vous avez réalisé, vous, à titre personnel.
19:18Oui, c'est ça.
19:19Après, je pense encore une fois, comme chaque fois,
19:21je pense que je peux faire encore mieux.
19:23Je pense que je peux faire encore mieux sur le contenu des matchs.
19:26Mais sinon, oui, je suis content de la saison.
19:28Maintenant, il reste encore 15 jours pour la finir en beauté.
19:32On vous a toujours présenté comme celui qui met de la bonne humeur dans le vestiaire,
19:36qui apporte de la légèreté.
19:38Le fait d'avoir cette responsabilité de buteur aujourd'hui,
19:41vous pouvez toujours être aussi léger ?
19:42Oui, bien sûr.
19:43Je n'ai pas changé.
19:44Je n'ai pas changé.
19:45Je suis toujours le même.
19:46Je vais toujours rester comme ça, quoi qu'il arrive.
19:49J'essaie de mettre de la bonne humeur.
19:51Après, quand il faut être sérieux, je suis sérieux aussi.
19:54Après, je suis l'un des plus anciens dans l'équipe
19:57parce qu'on est un groupe très, très jeune.
19:59Et comme le coach me l'a répété aussi,
20:01il faut montrer l'exemple à ces jeunes.
20:04C'est quoi le plus dur ?
20:05C'est de gagner la Ligue des Champions
20:06ou de rentrer dans le cœur de tous les Français
20:08avec le maillot du PSG de Paris sur les épaules ?
20:10Il n'y a pas tous les Français qui supportent le PSG.
20:12Mais de plus en plus ?
20:13Oui, de plus en plus.
20:14C'est bien parce qu'on les rend fiers,
20:17surtout les Parisiens,
20:18surtout ceux qui supportent le PSG.
20:21On est contents.
20:22On veut aussi donner cette bonne image.
20:24On veut donner aussi du bon jeu à tous les Parisiens
20:26parce qu'ils le méritent.
20:27On a tellement souffert.
20:29On espère que ça va bien se terminer d'ici le 31 mai.
20:32Ousmane, le ballon d'or, c'est un gros mot ?
20:34Oui, c'est un gros mot.
20:36Comme je le répète souvent,
20:38quand tu joues au Paris Saint-Germain
20:40et que tu n'as pas gagné le trophée tant attendu,
20:42il y a bien plus gros que des titres individuels.
20:44Même si ça peut être beau pour un footballeur
20:46de gagner ce trophée-là,
20:47le plus important pour Paris Saint-Germain,
20:49c'est d'aller chercher ce trophée.
20:51Un de vos meilleurs copains, c'est Kylian Mbappé.
20:53Il en rêve de la Ligue des Champions et du ballon d'or.
20:55Si vous l'avez gagné avant lui,
20:56vous restez meilleurs potes quand même ?
20:58Oui, toujours.
20:59De toute façon, comme on se l'est dit,
21:00on la cherche.
21:01Que ce soit moi, Marcus, Kylian,
21:03on la cherche partout.
21:04La Ligue des Champions, on veut la gagner
21:06parce qu'on sait qu'elle est tellement difficile à avoir.
21:09Et puis nous, on a la possibilité
21:10d'aller chercher ce trophée.
21:12On va tout faire pour ça.
21:13Merci beaucoup, Ousmane Dembélé.
21:14Merci.
21:15Ousmane Dembélé.
21:16Il est taquin, Philippe Sanfourche.
21:18Petite question sur Kylian Mbappé.
21:20Il était bon, Ousmane Dembélé,
21:22dans ses petites réponses.
21:24Il n'a pas forcément esquivé.
21:26On sent quand même l'objectif final.
21:28C'est normal, une finale de la Ligue des Champions,
21:29ce n'est pas tous les ans,
21:30mais c'est focus, focus, focus.
21:32Oui, c'est évident.
21:34C'est sa première.
21:35Ousmane Dembélé, c'est la première
21:37de beaucoup de joueurs.
21:39C'est marquant.
21:40Et puis surtout, il ne faut pas rater le coche.
21:42Je ne sais pas,
21:44mais par exemple, Mbappé,
21:46on s'est dit, c'est sûr,
21:47il va avoir un ballon d'or avant tel âge.
21:48Il va avoir une Ligue des Champions avant tel âge.
21:50Là, on est en train de se dire,
21:51peut-être qu'il n'aura pas de ballon d'or.
21:53Ça va tellement vite que quand tu as une occasion,
21:55il ne faut pas la rater.
21:56C'est possible.
21:57Rendez-vous demain pour Ousmane Dembélé
21:58pour la finale de la Ligue de France.
21:59On est en train de se dire aussi
22:00que Dembélé va peut-être l'avoir
22:01avant Kylian Mbappé.
22:02Il était inimaginable,
22:04il y a encore quatre mois.
22:06C'est pour ça qu'il y a la question aussi de Philippe
22:07sur l'amitié.
22:08Est-ce que ça n'enlèvera rien à votre relation
22:10entre tous les deux ?
22:11Parce qu'on sait qu'ils sont particulièrement proches.
22:13Je sais qu'on parle de légende ce soir.
22:14On va parler de Reims dans quelques minutes
22:16avec Robert Siadka, 91 ans,
22:18dont Agent Michel Larquet tout à l'heure pour les Verts.
22:20J'espère que vous n'avez pas essayé de régler votre radio
22:22pendant l'entretien d'Ousmane Dembélé.
22:24Ça grésillait un peu.
22:25C'est juste parce qu'il pleuvait en fait.
22:27Ça s'est passé dehors.
22:28Il y avait des parasols, des parapluies.
22:30C'était juste le bruit de la pluie.
22:31Ça a commencé juste au moment des entretiens.
22:33Écoutez, je ne sais pas si c'est entretien plus vieux,
22:35entretien heureux,
22:36avec une victoire en finale de la Ligue des Champions.
22:38On dit ça pour les mariages, alors pourquoi pas
22:39pour la finale de la Ligue des Champions.
22:41On marque une courte pause et on va aller dans le Sud,
22:43où il fait beau, mais pas toujours,
22:44pour rencontrer Robert Siadka grâce à Iguamla.
22:52Nous sommes ensemble jusqu'à 21h ce soir
22:54avec Karine Galli, avec Xavier Domergue,
22:56Cédric Chasseur, et restez également avec nous
22:58lors la veille de cette finale de Coupe de France
23:00entre le PSG et Reims,
23:02au Stade de France, émission spéciale demain.
23:04Après, on refait le match dès 20h30
23:06et jusqu'à 23h30 pour cette finale
23:08de Coupe de France.
23:09Je vous rappelle qu'on vous fait gagner deux places
23:11ce soir pour cette finale.
23:12Pour cela, vous envoyez par SMS
23:14final au 70 14 900.
23:16Il reste quelques minutes pour jouer avec nous.
23:1875 centimes par SMS, 4 SMS maximum.
23:21Vous pouvez également gagner deux maillots
23:23numéro 8 réplica de 1975
23:25pour les 50 ans de la victoire des Verts
23:27en Coupe de France.
23:28Logo TRT, nous serons dans quelques minutes
23:30avec Jean-Michel Larquet et Patrick Coquelet
23:32pour évoquer ces 50 ans
23:34de la victoire des Verts en Coupe de France.
23:36Tirage au sort des gagnants d'ici
23:38la fin de l'émission.
23:40La Coupe de France, les épopées, Reims donc.
23:42La dernière victoire de Reims, elle remonte
23:44à 1958.
23:463-1 contre Nîmes
23:48à l'époque. Sachez que de ce match
23:50de 1958, il n'y a qu'un seul survivant
23:52côté de Reims. C'est Robert Siadka.
23:54C'était un milieu de terrain
23:56à l'époque. Il vit dans le Var.
23:58Hugo Hamelin est allé à sa rencontre.
24:00Vous allez découvrir un personnage
24:02qui parle foot comme personne
24:04qui a gardé la flamme, qui a gardé la passion.
24:06On est ravis de l'avoir avec nous. Bonsoir
24:08Hugo Hamelin. Bonsoir Eric, bonsoir à tous.
24:10Oui, ce stade de Reims qui était un petit peu
24:12le Paris Saint-Germain de l'époque. La grande star
24:14Raymond Coppa venait de partir
24:16au Real de Madrid mais il y avait encore beaucoup
24:18d'internationaux en 1958
24:20comme Fontaine, Piantoni,
24:22Jonquet et Robert Siadka
24:24qui se définit lui-même comme le dernier des Mohicans.
24:26Il habite aujourd'hui avec sa charmante compagne
24:28à Carcherane dans le Var
24:30et la grosse différence pour lui c'est que contrairement
24:32à Paris, Reims n'a pas bâti
24:34son équipe à coups de millions. Oui mais
24:36c'est pas venu comme ça parce que moi je suis
24:38arrivé en 1953 et ça a été le début
24:40du stade de Reims. Il n'y avait pas de
24:42très très grands joueurs en définitive.
24:44Vous savez c'est pas toujours les grosses vedettes qui font
24:46les gros résultats. On le voit bien avec
24:48le Paris Saint-Germain où il y avait quand même les trois
24:50meilleurs joueurs du monde et c'est pas pour ça
24:52qu'ils ont gagné la Coupe d'Europe. Et nous en définitive
24:54il y a eu un amalgame de joueurs
24:56qui se sont bien
24:58compris, qui jouaient à l'unisson.
25:00Ça a progressé, ça a progressé
25:02et ces joueurs étaient très doués
25:04jusqu'à arriver à cette
25:06fameuse Coupe d'Europe. Au stade de
25:08Colombes, près de 60 000 spectateurs
25:10assistent à la finale de la Coupe de France de football
25:12qui oppose Reims, déjà champion de France
25:14au Nîmois en maillot blanc. Aujourd'hui Reims
25:16retrouve la finale
25:18de Coupe de France qu'ils n'ont pu remporter depuis
25:201958 face au grand
25:22très grand Paris Saint-Germain. Comment
25:24vous voyez ça ? Est-ce que
25:26Reims aujourd'hui a une chance ? Non.
25:28Alors là je vais vous dire quelque chose.
25:30Le match je vais le regarder bien sûr parce que
25:32je regarde Reims toujours pour
25:34me faire une opinion par rapport à
25:36notre époque. Je suis toujours aussi amoureux
25:38du football. C'est ma vie, ça a été ma vie
25:40et je mourrai avec ça je crois.
25:42Mais en définitive
25:44Reims n'a absolument aucune chance.
25:46Il y a trop de différences à l'heure actuelle.
25:48Je suis surpris par
25:50Paris Saint-Germain parce que
25:52les joueurs phares sont partis.
25:54On assiste à un événement
25:56qui est quand même surprenant. Ça veut dire que
25:58sans vedette, le Paris Saint-Germain
26:00a un jeu beaucoup plus
26:02approfondi, beaucoup plus efficace
26:04qu'avec Mbappé
26:06ou Neymar ou Messi.
26:08Il y a une autre pause qui se fait
26:10et je crois qu'à mon avis
26:12ils vont être les champions d'Europe pour une fois
26:14quand même. Vous leur souhaitez ?
26:16Je pense qu'ils vont le faire. Choute de Fontaine
26:18sur le poteau, le gardien nîmois
26:20saut ! A votre époque,
26:22le championnat était important mais je crois
26:24que la Coupe de France était encore plus prestigieuse.
26:26Aujourd'hui, Reims
26:28va disputer un match de barrage
26:30pour essayer de se maintenir en championnat
26:32et donc est évoqué la possibilité
26:34d'envoyer une équipe B, une équipe de
26:36remplaçants au Stade de France pour jouer la finale de Coupe de France.
26:38Non, non, non, parce que c'est
26:40quand même important. Il y en a toujours
26:42une chance de gagner un match.
26:44C'est une grosse, grosse erreur.
26:46C'est pas compatible avec le football actuel.
26:48C'est pas possible. C'est un trophée.
26:50Et même, en plus de ça,
26:52maintenant, nous à cette époque-là, il n'y avait
26:54pas de Coupe d'Europe. Mais maintenant,
26:56il y a des Coupes d'Europe à jouer dans tous les
26:58domaines. Et puis on est sur le terrain de football
27:00pour gagner des matchs, pour faire voir
27:02aux spectateurs que le football est beau et que
27:04le football doit continuer à être
27:06le plus représentatif, le plus efficace
27:08sur un stade. Pour finir, quelle
27:10grande différence vous voyez entre votre époque,
27:12le football de votre époque et le football
27:14d'aujourd'hui ? Voilà, là, ça c'est
27:16une très, très grande question.
27:18Mais en gros, notre football,
27:20si vous voulez, il était fait pour
27:22faire plaisir aux
27:24spectateurs. Parce qu'il faut
27:26se dire que les gens qui vont au stade,
27:28il reste une demi-heure sans voir un
27:30tir au but, sans voir une passe. C'est l'époque
27:32actuelle, mais en définitive, c'est pas
27:34ça le football. Le football, c'est
27:36l'efficacité, c'est le nombre de buts qu'on va marquer.
27:38Nous, de notre époque, c'était
27:40on veut marquer le plus de buts possible.
27:42A l'heure actuelle, vous ne pouvez plus le faire.
27:44Parce que quand il y a un joueur
27:46qui fait la différence, comme Copa
27:48le faisait, comme Mappé le fait maintenant,
27:50qu'est-ce qu'il se passe ? Il se fait descendre
27:52par derrière, soit il a un
27:54tacle, ou soit on le tire par
27:56le maillot, on l'empêche de développer
27:58l'action. C'est pas ça le football.
28:00Il y a 50 coups forts dans une partie.
28:02Quand on sort avec
28:045, 6, 4, 7 buts,
28:06tout ce qui s'ensuit, ça c'est du football.
28:08Par 3 à 1,
28:10Reims ajoute la Coupe de France à son
28:12titre de champion, et dans l'enthousiasme
28:14de ses supporters, c'est le classique
28:16tour d'honneur.
28:18Merci beaucoup à Hugo Hamelin et à Robert Siadka.
28:20Dis-donc, il n'est pas allé par quatre chemins.
28:22Reims a-t-il une chance ? Non. Aucune.
28:24Le franc parlé du garçon.
28:26Mais est-ce que vous êtes sûr qu'il a été footballeur ?
28:28Parce que franchement, pour un ancien footballeur,
28:30il n'a aucune langue de bois, c'est un bonheur.
28:32Et puis vous avez vu comme il aime le jeu encore.
28:3450 coups forts, c'est beaucoup trop aujourd'hui.
28:36C'est lui qui devrait être sur le terrain demain,
28:38parce qu'il a l'air très incisif.
28:40Les Rémois auraient besoin.
28:42On aurait envie de l'écouter pendant de longues minutes.
28:44Très belle rencontre sur RTL.
28:46Robert Siadka, le dernier survivant de la finale
28:48des Rémois en 1958.
28:50Vous parlez d'anciens, vous parlez de grands joueurs.
28:52Ne bougez surtout pas.
28:54Juste après la très courte pause, nous serons
28:56avec Monsieur Jean-Michel Larquet.
28:58On va parler des Verts. 50 ans, la victoire
29:00de la Coupe de France en 1975. La reprise de volée.
29:02Magnifique. Fort. A tout de suite.
29:06RTL Foot.
29:08Présenté par Éric Sylvestreau.
29:10On continue dans les légendes ce soir.
29:12C'est un RTL Foot spécial.
29:14Après le Stade de Reims 1958, on va avancer
29:16un petit peu dans le temps avec les Verts
29:18de Saint-Etienne, parce que 1975,
29:20on fête demain le
29:22cinquantenaire de la finale des Verts
29:24au Parc des Princes. La victoire 2-0
29:26face à Lens.
29:28Un des acteurs majeurs de cette partie.
29:30Son capitaine, celui qui a levé la coupe,
29:32est avec nous. Jean-Michel Larquet, bonsoir.
29:34Bonsoir à tous. Merci beaucoup d'être avec nous.
29:36Et aussi Patrick Coquelaine, qui gère
29:38toute la légende des Verts. Il y a du boulot,
29:40je peux vous le dire. Bonsoir à tous. Bonsoir Jean-Michel.
29:42Bonsoir. Patrick, je me permets
29:44tout de suite, parce que la radio, c'est aussi
29:46maintenant, vous savez, c'est en vidéo aussi la radio.
29:48Un maillot du Paris FC, pour quelqu'un
29:50qui gère la légende des Verts. Vous êtes dans le studio
29:52avec le maillot du Paris FC. Il faut tout de suite qu'on mette ça au clair.
29:54Parce que j'ai eu la chance que Ray me l'offre
29:56dernièrement, donc c'est pour ça que
29:58je l'ai mis. Alors, toutes les excuses sont bonnes.
30:00Après, il n'y a pas de soucis, parce que de toute façon, ils ne seront pas
30:02dans la même division l'an prochain.
30:04C'est vrai. Mais Ray, qui sera la semaine prochaine
30:06d'ailleurs, sur la pelouse, de
30:08Munich pour la finale de la Ligue des Champions, aux côtés d'Ophélie Meunier,
30:10de Yuri Djorkaeff, et de
30:12Louis Fernandez, qui sera là, que du bon monde.
30:14Jean-Michel, 50 ans, ça ne nous rajeunit pas ?
30:16Enfin moi, je n'étais pas né, je vais être honnête.
30:18À qui le dites-vous ? Non, je sais
30:20que vous étiez un projet affectif.
30:22C'est arrivé juste après moi.
30:24Je pense que 75 et puis 76,
30:26ça a décidé mes parents à se mettre en action.
30:28Bon, 50 ans, en tout cas, demain, il y aura
30:30tous les copains au Stade de France.
30:32Oui, tous, sauf un, tous, sauf
30:34Ivan Kirkovic, qui n'est pas bien.
30:36Il m'avait promis de venir.
30:38Et puis, le médecin
30:40lui a interdit de se déplacer.
30:42Mais autrement, tous ceux
30:44qui sont encore là,
30:46seront présents demain au Stade de France
30:48pour cette finale
30:50de Coupe de France, 50 ans
30:52après notre victoire au
30:54Parc des Princes. Oui, c'est vrai.
30:57Patrick, faites-nous juste rêver les auditeurs d'RTL.
30:59Ils sont fans de l'époque des poupées des verts.
31:01Donnez juste quelques noms. Alors, il y en aura beaucoup, mais
31:03rien que quand vous allez les lister, ça va être magique.
31:05Bien évidemment, le capitaine, Jean-Michel Larquet,
31:07Dominique Rocheteau, Dominique Battenay,
31:09Patrick Revelli, Pierre Repellini,
31:11Alain Merchadier, Jean-Marc Chaer,
31:13Jacques Sentini,
31:15qui c'est qui manque ?
31:17Est-ce que Gérard Janvion sera là ?
31:19Gérard Janvion sera là, Osvaldo Piazza.
31:21Je crois que j'ai oublié personne.
31:23Jean-Michel, Gérard Janvion,
31:25la galette de 1975.
31:27Le centre parfait à l'entrée des 18 mètres
31:29pour cette reprise de volée.
31:31On en plaisante parce que c'est vrai que
31:33Doudou, quand il est arrivé à Saint-Étienne,
31:35a commencé par jouer avant centre.
31:37Puis il y est droit, puis milieu de terrain.
31:39Puis il est devenu international au poste
31:41de latéral droit.
31:43Et il n'avait pas pour habitude
31:45de centrer beaucoup.
31:47Et l'un des rares centres qu'il a fait dans sa carrière,
31:49j'étais à la réception pour marquer
31:51ce second but.
31:53Et comme le dit Osvaldo,
31:55moi j'ai marqué le but le plus important,
31:57mais personne n'en parle, a dit Osvaldo.
31:59Qui avait ouvert le score.
32:01C'était le premier.
32:03Cet anniversaire, c'est tout simplement
32:05parce que 75, on est au milieu
32:07de l'épopée des Verts
32:09qui avait débuté un an auparavant
32:11avec une équipe de jeunes.
32:13Et à notre grande surprise,
32:15on avait déjà réussi le doublé en 74.
32:17Et on a réussi le double en 75.
32:19Mais en 75,
32:21il y avait en plus,
32:23cerise sur le gâteau, la Coupe d'Europe.
32:25Puisque nous étions champions.
32:27C'était à l'époque la Coupe d'Europe des clubs champions.
32:29Il n'y avait que les champions
32:31qui disputaient cette compétition.
32:33Et en 75,
32:35on est arrivé en demi-finale.
32:37C'est quasiment une de nos plus
32:39belles saisons.
32:4174-75. Et puis j'avais tellement
32:43envie de les revoir. J'avais tellement envie de les revoir
32:45à l'occasion du final de la Coupe de France
32:47que je me suis décidé à les rassembler.
32:49Pour revenir sur le but,
32:51simplement parce qu'on plaisante sur la qualité de centre,
32:53mais la qualité de la volée, il faut juste
32:55essayer de se souvenir quel joueur
32:57était Jean-Michel. Parce qu'aujourd'hui,
32:59c'est un formidable consultant depuis plusieurs années.
33:01Mais la volée, dans la maîtrise technique,
33:03le geste est somptueux.
33:05L'équilibre est parfait.
33:07Il se couche de manière magistrale.
33:09Et c'est vrai qu'il a la puissance.
33:11Il faut le rappeler.
33:13Joueur exceptionnel et
33:15capitaine exceptionnel. J'en profite d'ailleurs
33:17pour vous demander, Jean-Michel, vous qui êtes un fin
33:19technicien, parce qu'on a eu beaucoup de débats sur cette antenne,
33:21entre les deux reprises de volée qui étaient
33:23nommées pour le plus beau but de la saison en Ligue 1, de Amine Gouiri
33:25et de Marc Nex à Cliouche,
33:27si vous, vous aviez une préférence, Jean-Michel ?
33:29Alors, plutôt pour
33:31le petit Monegasque. Plutôt. Parce que
33:33je n'aurais jamais fait celle qu'a
33:35réussi Gouiri parce que
33:37il faut être un peu fou. On part en
33:39flip arrière.
33:41On ne sait pas comment on va retomber.
33:43Et il y a une dose d'inconscience
33:45dans son geste.
33:47Celle d'à Cliouche,
33:49je vais dire, elle est plus classique.
33:51Voilà.
33:53Elle est quand même qui est opposée parce que le geste d'à Cliouche,
33:55ce qui est fort, c'est qu'il ne la prend pas avec le pied auquel on s'attend.
33:57Oui, mais
33:59justement, dans ce cas-là,
34:01il y a une spontanéité
34:03dans le geste de Gouiri qu'il n'y a pas
34:05dans le geste d'à Cliouche.
34:07Tout ce qui est préparation
34:09m'inspire davantage.
34:11Gouiri,
34:13on sent quand même qu'il est
34:15à moitié acrobat et à moitié footballeur sur cette action.
34:17Patrick Auclême,
34:19demain, il y aura tous ces champions de l'épopée des Verts
34:21de la victoire de 75 au Parc des Princes.
34:23Il ne faudra pas trop éclipser les finalistes
34:25du Paris Saint-Germain et de Reims parce qu'il y a
34:27beaucoup de regards qui vont se tourner vers les Verts.
34:29C'est vrai qu'il y a des chances que tout le monde regarde
34:31plutôt les Verts de 76
34:33que les nouvelles équipes.
34:35C'est vraiment intergénérationnel. Ça a tellement marqué
34:37que quel que soit l'endroit où ils vont,
34:39à chaque fois, c'est le même
34:41plaisir pour les gens.
34:43C'est hallucinant parce que quand on parle d'eux,
34:45tout le monde vous parle de
34:47ce qui les qualifie.
34:49Jean-Michel avec sa reprise de voler, Osvaldo
34:51et ses chevauchés, Rocheteau qui était
34:53l'élégant
34:55du dribble.
34:57Batnay, la patate de Liverpool.
34:59Et il leur parle toujours des mêmes choses.
35:01Mais c'est parce qu'ils ont marqué
35:03vraiment une génération et que
35:05à 100%,
35:07les Verts de 76,
35:09ils sont sympas.
35:11Comment vous expliquez que 50 ans après,
35:13c'est un demi-siècle,
35:15c'est quelque chose qui date
35:17et pourtant c'est encore très présent, c'est très vivace
35:19alors qu'aujourd'hui on a l'impression qu'une actualité
35:21chasse une autre, qu'un record
35:23chasse un record et pourtant les Verts,
35:25ils sont intemporels.
35:27On n'est pas dans la même époque.
35:29Cette époque-là,
35:31le football français était au fond du trou.
35:33Il n'avait pas participé
35:35à la Coupe du monde de 70 au Mexique.
35:37Il n'avait pas participé à la Coupe du monde de 74
35:39en Allemagne et il y avait
35:41une équipe qui essayait
35:43de remonter un petit peu la pente
35:45et on était les seuls.
35:47Et chose incroyable, c'est qu'à cette époque-là,
35:49le mercredi soir à 20h30,
35:51puisque les matchs étaient à 20h30,
35:53tout le monde était supporter des Verts.
35:55Je n'irai pas jusqu'à dire, Karine,
35:57que les Lyonnais étaient supporters des Verts à l'époque.
35:59Jaloux peut-être ?
36:01Mais pas loin.
36:03Moi, j'ai discuté
36:05cette époque-là,
36:07le championnat de France.
36:09La moitié des stades où on allait,
36:11que ce soit au nord
36:13de Valenciennes à Lens
36:15jusqu'au sud à Nice
36:17ou à Monaco,
36:19la moitié des stades
36:21étaient en Vert.
36:23Parfois même un tout petit peu plus.
36:25Parce que tout le monde
36:27se reconnaissait dans cette équipe
36:29de gamins qui arrivaient de nulle part.
36:31On ne les connaissait pas trop.
36:33Il n'y avait pas beaucoup d'internationaux.
36:35Les deux étrangers qui étaient là,
36:37on ne les connaissait pas trop non plus.
36:41Les gens considéraient
36:43que nous étions des gens tellement normaux
36:45qu'ils auraient pu jouer à notre place.
36:47On faisait corps
36:49avec les supporters de la SNT
36:51et avec le public français.
36:53Aujourd'hui, c'est impossible.
36:55Vous le savez bien, Karine, puisque chacun
36:57des forts sont clochés.
36:59Vous avez travaillé quand même de transmission.
37:01Vu que c'était il y a 50 ans, il y a les papas, les mamans,
37:03les grands-parents qui ont forcément raconté
37:05l'histoire à leurs enfants, leurs petits-enfants.
37:07Ils ne l'ont pas forcément vécue.
37:09Mais il y a eu cette envie de transmettre.
37:11C'est pour ça que ça reste aujourd'hui
37:13que monsieur qui est jeune,
37:15nous on travaille avec Timothée par exemple,
37:17qui vient de Saint-Etienne.
37:19On a l'impression qu'en 1976, il l'a joué.
37:21Oui, mais justement,
37:23s'il y a eu une chose
37:25qui a été bien faite,
37:27c'est ce passage de témoin, Karine.
37:29Celui-là était bien fait.
37:31Des papas ou des grands-papas
37:33supporters qui ont
37:35passé le témoin à leurs fils
37:37ou à leurs petits-fils. Ça, ça a été bien fait.
37:39Alors, je ne vais pas gâcher la fête,
37:41mais au niveau des dirigeants,
37:43ça a été moins bien fait.
37:45On sait qu'il échappe, Jean-Michel Larquet.
37:47On l'a vu, entendu.
37:49Ne me branchez pas là-dessus.
37:51Promis, ce n'est pas le but du soir.
37:53J'ai bien vu que c'était difficile
37:55à encaisser et à avaler. On peut facilement le comprendre.
37:57Vous parliez de génération,
37:59de transmission. Je vous rappelle que ce soir,
38:01on fait gagner, évidemment, deux places
38:03pour la finale de demain, grâce à la légende
38:05des Verts. On va tout vous expliquer.
38:0774,900.
38:09Et les brioches Pasquier. Et Jean-Michel Larquet.
38:11Et les brioches Pasquier. Évidemment.
38:13Alors, c'est très simple, vous envoyez finale
38:15par SMS au 74,900.
38:17Tirage en fin d'émission pour les deux places.
38:1975 centimes par SMS. 4 SMS maximum.
38:21On fait aussi gagner deux maillots
38:23pour le numéro 8. Celui de Jean-Michel Larquet.
38:25Évidemment. Réplica de 1975.
38:27Logoté. Doublement
38:29logoté. Devant et derrière.
38:31Avec RTL.
38:33Vous étiez là, vous étiez là, mais non,
38:35vous n'étiez pas à l'antenne. Vous ne savez pas commenter.
38:37Vous n'avez pas commenté le match. Non, je n'ai pas commenté le match,
38:39mais on l'a vu, revu et réécouté, évidemment,
38:41comme tous les amoureux de foot que nous sommes.
38:43Vous allez peut-être être geeké d'y a, peut-être, à l'époque.
38:45C'est fort probable.
38:47Patrick Auclême, il faut qu'on parle.
38:49Parce que quand les Verts se réunissent, les Verts de 76,
38:51demain, ce sera les Verts de 75.
38:53On va dire ça comme ça, pour les 50 ans de la victoire
38:55en Coupe de France. C'est toujours aussi pour des
38:57bonnes actions et pour une oeuvre caritative.
38:59Racontez-nous, il y a une mise aux enchères
39:01d'une box La Légende des Verts.
39:03Qu'est-ce qu'elle contient et comment on peut éventuellement
39:05aller en chérir ? Donc, elle contient
39:07le maillot réplica de Jean-Michel, le numéro 8
39:09avec RTL, recto verso
39:11et le livre des 90 ans de la SS.
39:13Et donc, c'est une vente aux enchères ?
39:15Voilà, qui est sur le site
39:17www.lalegendedesverts.fr
39:19www.lalegendedesverts.fr
39:21Et donc, les bénéfices seront
39:23remis à l'association Une Balade
39:25pour Justine Elou qui est
39:27pour la recherche de
39:29l'arthrite juvénile. On a beaucoup parlé
39:31ces derniers jours des sportifs de haut niveau
39:33qui avaient malheureusement des conséquences physiques.
39:35On a entendu les témoignages de Benoît Trémolinas,
39:37d'Éric Guiméco. C'est le drame qui a touché
39:39également Rodriguez Latacan
39:41qui a été malheureusement amputé.
39:43Jean-Michel, toujours très
39:45important de la part des légendes que vous êtes tous,
39:47l'univers de 76,
39:49d'aider aussi des associations.
39:51Oui, cette association
39:53elle est présidée
39:55par deux grands
39:57sportifs, puisqu'il y a Christian Saramanien
39:59pour la petite fille
40:01et Dimitri Ajouili pour le petit garçon.
40:03Voilà, et donc, vous voyez,
40:05on est toujours...
40:07Il y a de l'entre-soi, mais de l'entre-soi
40:09qui va aussi vers les autres
40:11et notamment vers ceux qui souffrent.
40:13Vous savez, on a...
40:15Nous sommes restés des gens
40:17normaux. Nous étions
40:19considérés comme déjà un petit
40:21peu débouzeux par les
40:23bourgeois
40:25de Bordeaux ou de Lyon, je plaisante,
40:27bien sûr, et
40:29on est restés des gens normaux.
40:31Demain, quand j'ai
40:33décidé
40:35de rassembler mes
40:37coéquipiers, vous savez,
40:39je vais remercier certaines personnes
40:41comme M. Pasquier
40:43ou d'autres,
40:45mais même quand j'ai appelé le président
40:47de la Fédération française des footballs,
40:49Philippe Diallo, je lui ai dit, écoute,
40:51Philippe, il y a 50 ans, il y avait
40:53des vieux grognards qui essayaient de sortir le football français
40:55un peu de l'ornière, je voudrais les
40:57rassembler, ça va me coûter
40:59un petit peu d'argent, tu peux m'aider ?
41:01Eh bien, Philippe Diallo n'a pas
41:03hésité une seule seconde. Il m'a dit, oui,
41:05je te donne ce que tu veux pour
41:07que la fête et le rassemblement
41:09soient beaux. Donc, vous voyez que
41:11c'est quand même une forme de nostalgie
41:13des Verts. On n'y est pour rien,
41:15on ne savait pas que ça se passerait
41:17comme ça, mais finalement,
41:19puisque les gens nous aiment
41:21et nous ont aimé, essayons un petit peu
41:23de leur rendre ce qu'ils nous ont donné.
41:25– Jean-Michel Larquet, tout à l'heure, nous étions avec Robert Siadka,
41:27le dernier survivant de l'épopée
41:29de Reims, de la victoire de 58
41:31à 91 ans, il a encore bon pied,
41:33bon oeil, il dit, Reims n'a aucune chance
41:35en finale contre le Paris Saint-Germain,
41:37c'est un peu ce que tout le monde pense, est-ce que
41:39ce PSG, il nous disait aussi,
41:41Robert Siadka, tout à l'heure, nous,
41:43à notre époque, on jouait pour marquer des buts.
41:45Les Verts, c'est aussi une équipe qui a séduit
41:47la population parce que vous jouiez très bien au ballon.
41:49Aujourd'hui, toutes les équipes ne le font pas.
41:51Quand on voit le jeu du Paris Saint-Germain
41:53cette année, est-ce que vous y prenez du plaisir ?
41:55On a l'impression que oui. – Beaucoup,
41:5755ème minute
41:59du match contre Manchester City,
42:01dos au mur,
42:03tout est perdu, et puis,
42:05il se jette là-dedans comme des morts de faim.
42:07Et depuis cette minute-là,
42:09depuis ce match-là, le football
42:11du Paris Saint-Germain n'est plus
42:13celui qu'il était auparavant,
42:15et c'est celui qui m'emballe, et c'est celui qui emballe les foules,
42:17et c'est celui qui a retourné un peu le publiqué,
42:19d'ailleurs. Je pense que depuis ce jour-là,
42:21l'image du Paris Saint-Germain
42:23a totalement changé,
42:25totalement changé. Et puis, puisque vous parliez de Reims,
42:27et que nous sommes en 1975
42:29au milieu de l'épopée des Verts,
42:31et là, c'est terminé en 1977,
42:33par une victoire en finale de la Coupe de France
42:35au Parc des Princes,
42:37contre le Stade de Reims.
42:39Les grands clubs ne meurent jamais.
42:41Jean-Michel, par rapport à ce que vous évoquiez sur le jeu
42:43effectivement prôné par
42:45Louis Sénriquet, c'est vrai
42:47qu'on sent qu'on est à un virage depuis plusieurs
42:49mois maintenant, avec le titre de l'Espagne notamment
42:51lors du dernier Euro, c'est-à-dire qu'on sent
42:53enfin que le collectif a repris le dessus
42:55sur l'individu, et sur les individualités.
42:57Est-ce que vous ressentez ça vous aussi
42:59quand on voit la finale de la Ligue des Champions,
43:01notamment entre le Paris Saint-Germain et l'Inter ?
43:03On va regarder celle de la Ligue Europe.
43:05Qui sont deux très très beaux collectifs, sans doute
43:07les meilleurs de cette saison.
43:09Oui, mais c'est une prime
43:11à l'audace, c'est une prime à l'investissement,
43:13c'est une prime au risque,
43:15et c'est une prime à la générosité.
43:17Vous savez, quand je regarde certains matchs
43:19au bout d'un quart d'heure,
43:21je regarde souvent les milieux de terrain, un peu plus que les autres
43:23joueurs, et quand je vois un milieu de terrain
43:25qui au bout de dix passes en a fait
43:27huit en arrière,
43:29une latérale et une devant qui l'a perdu,
43:31on voit tout de suite
43:33la qualité d'un joueur,
43:35et ce n'est pas toujours
43:37de sa faute. Il y a parfois les entraîneurs
43:39qui veulent, dans la conservation de
43:41balles, qui deviennent presque des
43:43idéologues, et ce n'est pas ce que
43:45demande le public. Le public
43:47demande des risques, il demande que
43:49les gens aillent
43:51de l'avant, et le Paris Saint-Germain,
43:53avec des individualités telles qu'il a,
43:55il peut aller de l'avant. Vous ne faites pas
43:57de soucis, quand on voit la qualité des joueurs,
43:59ce serait dommage de les
44:01brider et de les brimer.
44:03Justement, Jean-Michel, par rapport à ça, il y a eu quand même une évolution,
44:05puisque Luis Enrique avait un peu le profil de l'entraîneur
44:07qui bridait ses joueurs,
44:09et puis il y a un beau jour, après
44:11des discussions, en tout cas, il y a dû y avoir
44:13une prise de conscience, parce qu'on a
44:15des joueurs qui sont libérés et qui peuvent s'exprimer,
44:17alors qu'au début on est quand même très frustrés, que ce soit
44:19même avec l'Espagne ou avec le PSG, parfois.
44:21Oui, mais peut-être qu'il a pris conscience, et lorsque
44:23un inconnu
44:25a pris sa suite
44:27à l'assiette de l'équipe d'Espagne
44:29et que cet inconnu, qui était
44:31entraîneur des espoirs, a réussi
44:33dans un autre style,
44:35avec les mêmes joueurs, parce que
44:37eh bien, il a peut-être
44:39Luis de la Fuente,
44:41il a peut-être considéré que
44:43il n'était peut-être pas tout à fait
44:45dans la vérité. Il a changé
44:47sa philosophie.
44:49Qui va lui reprocher ? Personne.
44:51Et c'est très bien
44:53pour le football français et pour le Paris Saint-Germain.
44:55Oui, j'ai fait
44:57une petite erreur. Dans
44:59la boxe, c'est pas le maillot de Jean-Michel,
45:01il est à gagner sur l'antenne d'RTL, le maillot de Jean-Michel.
45:03Dans la boxe, c'est le maillot Manu France
45:05qui sera dédicacé par toute l'équipe.
45:07Demain, je leur ferai des idées.
45:09Si vous avez écouté RTL, et que vous allez en chérir
45:11pour la boxe, vous pouvez peut-être même avoir les deux,
45:13si vous êtes chanceux. On ne sait jamais.
45:15Jean-Michel, merci beaucoup. On vous souhaite une très belle
45:17soirée demain au Stade de France.
45:19Avec tous les copains d'EVR
45:21de 75, de 76.
45:23Je vous rappelle, pour la boxe, le site internet
45:25pour en chérir.
45:27Pour en chérir sur la boxe, c'est sur le site
45:29de la légende d'EVR.
45:31www.lalegendedevr.fr
45:33et vous pourrez gagner le
45:35maillot Manu France légendaire
45:37qui sera dédicacé par tous les Verts de 76
45:39et également le livre de
45:41Denis Chaumier, les 90 ans
45:43de la SS. Et vous ferez une très belle action
45:45puisque c'est les bénéfices pour une association,
45:47une balade pour Justine Elou qui lutte
45:49contre l'arthrite juvénile. C'est aussi ça
45:51de s'occuper de ceux qui souffrent.
45:53Le sport est rassembleur et le football
45:55les particulièrement. Merci beaucoup Jean-Michel et très bonne soirée.
45:57C'est moi qui brûle.
45:59Merci Patrick Coquelaine d'être venu jusqu'à nous.
46:01La légende d'EVR, RTL, on est intimement lié
46:03aussi dans ces époques d'anniversaire
46:05et on est ravi de vous avoir accueilli
46:07ce soir dans RTL Foot. Merci beaucoup.
46:09Voilà, merci à toute l'équipe de RTL
46:11Foot. Vous êtes en vert d'ailleurs,
46:13Karine, ce soir. Vous êtes toujours le souci
46:15du détail. Vous avez vu.
46:17Et jusqu'à la bague.
46:19Ah le bracelet. Jusqu'au bracelet.
46:21Je suis raccord. Vous êtes d'une
46:23élégance ma chère Karine. Et j'ai un peu de
46:25rouge pour Reims demain.
46:27Ah oui, d'accord. Saint-Etienne.
46:29C'est rouge. Bien sûr.
46:31T'es pas au courant du rouge sur le maillot
46:33de l'EVR. Non, Reims.
46:35C'est après les Crous ça.
46:37Est-ce que vous avez préparé pour la finale
46:39de la Ligue des Champions ? J'en ai réfléchi déjà.
46:41À quoi ? À tout, la tenue,
46:43les couleurs. Non, pas du tout.
46:45Les bracelets, les ongles.
46:47T'as pas du tout pensé à ta tenue pour la finale
46:49de la Ligue des Champions ? Mais non, je rentre de mon rallye.
46:51J'atterris. Chaque chose en son temps.
46:53Match après match Karine.
46:55Match après match.
46:57Moi je l'ai. C'est déjà l'heure de nous quitter.
46:59Un costume bleu marine. Exactement.
47:03La tradition.
47:05C'est très beau. Il n'y a rien de plus beau que le bleu marine.
47:07De toute façon, il n'y a rien de l'habit que vous avez donné.
47:09Le bleu marine, c'est Valeurs. Tout va bien. Allez, on a fait des heureux ce soir.
47:11Le gagnant des places pour la finale de demain
47:13c'est Fabrice Lacaille d'Argenteuil.
47:15Et le gagnant des maillots réplicas
47:17collecteur du numéro 8 de 75
47:19Floqué RTL, Sandrine Dufour
47:21de Lens et Jacqui Poisa
47:23de Rouen. Voilà, on était ravis
47:25de faire des heureux ce soir. On se retrouve demain
47:27les amis, pour la finale de la Coupe de France.
47:2920h30, 23h30
47:31au stade de France Paris-Saint-Germain-Reims.
47:33Auparavant dès 19h. Évidemment,
47:35Philippe Senfour chez tous ses chroniqueurs
47:37pour On refait le match. Très belle fin de soirée
47:39à l'écoute de RTL. A suivre Eric Janjan
47:41bonus track spécial Benabar et
47:43Kali. Bonne soirée à tous.
Recommandations
2:17:50
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À suivre
2:44:30
43:38
3:41
1:42:43
34:57
1:25
8:20
2:52:21
2:11:06
2:47:57
3:34
2:48:43
8:27
3:17
1:16:40
3:37
3:51
7:01
44:29