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  • 23/05/2025

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00:00Merci de rappeler cela, les permis, il n'est écrit nulle part que pour retirer un permis,
00:15il faut mettre le motif du retrait du permis.
00:18Par contre, un permis ne peut pas être retiré sans que les raisons pour lesquelles le permis
00:23a été retiré ne soient justifiées.
00:25La plupart des permis sont dans des états de manquement par rapport au code minier.
00:31Nous avons envoyé avec nous le code minier, mais les articles qui ont été mentionnés,
00:35si vous avez vu le décret qui a été pris, ce sont essentiellement quelques articles.
00:40C'est notamment l'article 3 qui parle du droit de propriété de l'État,
00:44l'article 34 qui parle des débuts d'exploitation d'un permis,
00:49l'article 77 qui parle des situations de renouvellement d'un permis,
00:53l'article 82 qui parle de la fin des titres miniers et autorisations,
00:57l'article 88 qui parle des retraits des titres miniers et des autorisations,
01:02et l'article 89 qui parle de l'extinction des droits et obligations des titres.
01:07Donc l'ensemble des permis qui ont été retirés sont soit dans l'une ou dans l'autre catégorie.
01:13L'article 3 a été mentionné spécifiquement pour rappeler que les différents permis devraient faire leur retour
01:19dans la zone stratégique de l'État.
01:20La première, c'est pourquoi il y a eu des décrets pour certains, pourquoi il y a eu d'autres pour d'autres désarrêtés.
01:26Ceci est également conforme au Code minier de la République de Guinée.
01:29Un permis et une concession sont attribués par décret du président de la République,
01:33et un permis d'exploitation et de recherche est attribué par arrêté.
01:38Donc dans la hiérarchie des normes, c'est un décret qui retire un décret et un arrêté qui retire un arrêté.
01:44C'est ce qui justifie les actes administratifs qui ont été pris dans ce sens.
01:49Les permis de recherche ont été attribués par arrêté, donc des arrêtés devraient les retirer.
01:55Et les permis d'exploitation et de concession sont donnés par décret,
02:00donc forcément il faut que ce soit des décrets qui devraient les retirer,
02:04sinon on se retrouve dans un conflit de parallélisme de formes.
02:07C'est le Code qui voudrait que le droit de propriété de l'État soit consacré quand un permis est retiré.
02:13Voilà pourquoi l'article 3 du Code Métis a été acté dans l'article 1er du décret.
02:20Donc ces permis qui ont fait leur retour dans le portefeuille de l'État voudraient dire désormais
02:26que ça devrait être suivi avec une attention particulière.
02:29Et le point qui devrait nous réjouir dans tout ça, c'est qu'autant garder nos ressources,
02:34attendre de les exploiter correctement que de les voir dilapider et vandaliser sans que nous ne puissions avoir aucun contrôle.
02:40Voilà pourquoi stratégiquement il faut avoir un oeil dessus.
02:43C'est dans l'intérêt de tous, surtout du peuple de Guinée.
02:46Je rappelle surtout que cette décision est très courageuse et elle est vraiment très louable en termes d'actes posés.
02:54Rarement on a vu ce type de courage au niveau des décisions prises au niveau étatique en Guinée.
03:01Prendre la décision en une semaine de retirer 150 permis, il faut être maman dit de mouillard pour le faire.
03:05Merci.
03:06Un autre point important, vous ne verrez aucune procédure ailleurs, nulle part liée à ces premiers permis parce que dans la forme et dans le fond, tout a été mis.
03:15Déjà conformément à nos codes, pour retirer un permis, ça fait objet de mise en demeure.
03:19Selon que ce soit un permis de recherche ou une concession, il faut un délai de 30 à 45 jours.
03:25Quand cette mise en demeure expire, il y a la commission de mine qui siège et c'est elle qui donne le résultat que vous avez vu en actes posés.
03:32C'est effectivement une réflexion qui a été posée de long à large.
03:35Derrière ces sociétés, il y a des emplois, il y a des familles, il y a des enfants à nourrir et des enfants à scolariser.
03:41Des dispositions sont en train d'être prises pour travailler avec l'administration minière, l'administration des territoires,
03:47mais également d'autres secteurs pour faire en sorte que l'emploi de ces gens-là puisse être réorienté.
03:54Mais à date, nous ne pourrons pas vous dire exactement qu'est-ce que nous allons faire demain de celui qui a perdu son emploi.
04:01Mais une réflexion est en train d'être faite.
04:04Des groupes de travaux sont constitués pour faire en sorte de faire face à ces préoccupations qui vont effectivement se poser.
04:11Mais le plus important, c'est de permettre encore une fois de faire en sorte que l'intérêt de tous les fils de la Guinée soit préservé.
04:20En faisant en sorte que celui qui exploite illégalement nos terres, on arrête son travail.
04:25Et faire en sorte que son travail ne bénéficie pas qu'à la personne pour laquelle on a retiré,
04:30mais que ça bénéficie effectivement à la Guinée.
04:33Quand ça bénéficie à la Guinée, derrière, c'est tous les Guinéens aussi qui profitent des retombées de ceux qui devraient être réorientés.
04:40Forcément, l'objectif stratégique, c'est de faire en sorte désormais que ce qui est dit corresponde à ce qui se fera sur le terrain.
04:49Porter une plainte, c'est un droit consacré.
04:51On ne dira pas à quelqu'un de ne pas porter plainte, celui qui se sentira lésé ou abusé a le plus plein droit de porter plainte.
04:57Et par voie de justice, un jugement sera rendu.
05:00Nous sommes aussi respectés des droits et de la loi.
05:03Bonsoir, M. le ministre.
05:04Moi, la question qui... D'abord, c'est Surika Ndiabangura, reporter à l'URINFO.
05:10Moi, je voudrais savoir, est-ce qu'il y a une possibilité pour ces sociétés qui ont perdu aujourd'hui leur permis,
05:16s'il y a une possibilité de négocier pour qu'ils reviennent ?
05:20Puisque, selon les informations, certains ont leurs installations ici, ils ne savent pas quoi en faire.
05:27Est-ce qu'il y a une porte ouverte pour des négociations ?
05:32Je vais parler des mesures administratives prises.
05:34Ensuite, le second point de la question sera répondu par mon frère Gawal.
05:39Et tout de suite, quand l'acte administratif est pris, il appartient aux autorités administratives,
05:44mais aussi aux forces de défense et de sécurité de faire en sorte que la mesure soit respectée.
05:48Dans une première phase, la manœuvre, nous avons pu sécuriser ces sites
05:54en marquant une présence de l'État à travers les forces de défense et de sécurité.
05:59Ensuite, un travail d'inventaire est en train d'être fait aujourd'hui sur l'ensemble de ces sites.
06:04À la suite, on fera la part des choses pour savoir, dans tous ces équipements inventariés,
06:09qu'est-ce qui appartient conformément à nos textes à l'État
06:12et qu'est-ce qui appartient à cette entité pour laquelle l'activité a été arrêtée.
06:17Mieux, on fera en sorte aussi, en faisant ce travail d'inventaire, d'aller dans la recherche documentaire
06:22pour savoir qui a un manquement en termes de paiement de taxes et d'impôts à l'État.
06:27Même si ton activité a été arrêtée, si tu devais 100 francs à l'État,
06:30ces 100 francs-là restent dus, donc vous devez faire en sorte de les payer.
06:34C'était le premier aspect sécuritaire et en termes de mesures immédiates prises.
06:38Le ministre Gawal va répondre sur le second point de la question. Merci.
06:43Le général l'a rappelé ici plusieurs fois lors de son intervention.
06:47Ces mesures ne sont pas des mesures improvisées, ce ne sont pas des mesures abruptaires.
06:52Elles ne s'inscrivent pas non plus dans un régime de sanctions.
06:55Mais l'objectif est de reconstruire, reconstruire le secteur minier pour le rendre plus performant,
07:01plus crédible et donc respectueux des règles.
07:03Il ne faut pas oublier que de ce dont nous parlons, ce sont des contrats.
07:07Alors des concessions, des contrats de recherche ou autre chose,
07:10ça veut dire des engagements que deux parties prennent.
07:12Lorsqu'une des parties est défaillante, les procédures judiciaires, notre Code minier,
07:17offre des mécanismes pour l'État de rentrer dans son droit
07:20ou la société contractante lorsque celle-ci sent qu'elle est lésée pour entrer dans son droit.
07:25Il s'agit donc de veiller à une bonne application de nos textes de loi
07:30et envoyer aussi un message positif à tous les investisseurs en disant que la Guinée
07:33va être de plus en plus attentive sur les contrats qu'ils font
07:37pour faire en sorte que les gens puissent respecter leurs engagements.
07:40C'est facile de venir en Guinée, dire, si c'était facile de venir en Guinée hier,
07:45dire oui, je m'engage, donnez-moi une concession, je vais investir 20 milliards de dollars
07:49pour mettre en valeur les ressources qui sont là,
07:51et puis le contrat est signé et la personne réparte.
07:54Des années passent, des années s'écoulent,
07:56à la recherche peut-être de meilleures opportunités de spéculation comme quelqu'un d'entre vous l'a souligné,
08:01et puis la Guinée, son économie s'arrête, ses espoirs s'aménuisent,
08:04il ne sera plus possible.
08:06Le président de la République tient à ce que lorsque vous signez un engagement,
08:10que lui, il signe un engagement au nom du peuple de Guinée,
08:12que l'engagement soit respecté par les deux parties pour que chacun puisse s'acquitter.
08:16Donc ce n'est pas un exercice de punition,
08:18c'est un exercice de transparence et de reconstruction d'une relation économique,
08:22pour faire en sorte que tout cela nous serve.
08:24C'est très important de le voir comme ça.
08:26Maintenant, lorsqu'il y a rupture de contrat,
08:28le général l'a rappelé également,
08:29chacune des deux parties a la possibilité de faire recours
08:33lorsqu'elle estime qu'elle est lésée dans la procédure.
08:36Maintenant ça, ça ne met pas fin aux engagements antérieurs.
08:39Ça veut dire que si une société était engagée annuellement à payer à l'État
08:43une somme en termes d'impôts, en termes de contributions au développement local,
08:47en termes d'emplois,
08:49ces engagements-là, nous veillerons à ce qu'ils soient respectés.
08:53Ils ne savent pas défaire ça.
08:54Maintenant, l'autre question, c'est de dire est-ce que les gens-là peuvent revenir ?
08:58Mais quand on va remettre sur le marché des mines,
09:00le marché des contrats miniers ou des concessions,
09:03ça sera associé à des conditions.
09:04Ceux qui seront prêts ou rempliront les conditions-là, il n'y aura pas.
09:08Parce qu'on n'est pas dans le régime de sanctions encore une fois,
09:10on est dans le régime de la reconstruction de notre tissu économique
09:13et de renforcement de notre souveraineté sur les domaines qui nous appartiennent.
09:16Donc, c'est très important de le voir.
09:17Si demain, vous remplissez les conditions qui font que vous devez reprendre encore une concession,
09:23on ne s'opposera pas en disant qu'hier, vous avez été sanctionné.
09:25Cependant, lorsque le retrait, c'est sur la base d'un certain nombre de délits
09:29que la loi dit qu'à partir de ces délits-là, vous ne pouvez pas être candidat.
09:33Par exemple, vous devez un montant important au fisc.
09:37Si la loi dit qu'en tant que cette dette n'est pas remboursée,
09:40vous ne devez plus souscrire à de nouveaux engagements,
09:43il faut savoir que nous veillerons à ce que toutes les dispositions du Code soient appliquées,
09:47les dispositions légales du pays soient appliquées.
09:48Donc, il n'y aura pas de sanctions systématiques,
09:51simplement de veiller à ce que les engagements soient pris dans le cadre de nos lois,
09:54dans le cadre de notre Code minier, dans le cadre des engagements que nous prenons avec les différents facteurs.
09:58Pour les sanctions administratives, effectivement, à l'heure où je parle,
10:02des dispositions administratives sont en train d'être prises à l'heure où nous parlons là
10:07pour que des individus, des gens soient en train d'être questionnés par rapport à leur responsabilité
10:11dans ce qui a été fait dans l'administration minière.
10:14Mais il va de soi que la plupart du temps, et c'est un héritage assez long, assez lourd,
10:19mais pour l'administration actuelle, des procédures administratives sont en cours d'enquête pour situer les responsabilités.
10:25Si ça s'est limité à cette administration, l'enquête se limitera.
10:28Si ça devrait aller au-delà de cette administration pour aller questionner ceux qui ont eu cette responsabilité par le passé,
10:34ils seront également entendus pour situer leurs responsabilités.
10:37C'est effectivement en cours, je peux vous le confirmer.
10:39Et l'autre question, c'était de savoir par rapport aux transactions d'or, c'est la Commission des mines.
10:44La Commission des mines, c'est elle qui statue pour attribuer un permis ou pour retirer un permis.
10:49C'est un élément de décision à la disposition du ministre des Mines.
10:53Selon qu'il s'agisse d'un permis d'exploitation ou d'un permis de recherche,
10:59c'est l'élément de décision qui est mis à sa disposition pour prendre la décision.
11:02Il y a eu des transactions d'or, on en a également entendu parler.
11:05Mais dans la plus grande transparence, il y a eu beaucoup plus de vagues, de bruits,
11:09de spéculations, de diffamations que réellement ça s'est passé sur le terrain.
11:14Lors de la Guinée, on sait où ça se trouve, c'est dans les mains de qui.
11:17On a récupéré une bonne partie.
11:18Ce qui reste, on sait comment et quand récupérer.
11:21Mais il y a eu beaucoup de vagues, il y a eu beaucoup de bruits pour rien.
11:23Souvent, on n'est pas là pour répondre à tous les coups.
11:26Le rôle des dirigeants également, c'est d'écouter et apporter des solutions.
11:30Ces solutions-là, nous les apporterons tous les jours quand ça sera possible.
11:33On ne sera pas là pour répondre à tous les bruits qui passeront dans la société
11:37parce que quelqu'un voudrait juste faire entendre.
11:39Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de manipulations autour de cette information-là.
11:43La vérité n'est pas là où elle est.
11:44On a une bonne partie de notre or aujourd'hui en Guinée.
11:47La petite partie qui reste, on sait où ça se trouve,
11:49c'est-à-dire avec qui, comment ça devrait rentrer en Guinée.
11:51Ce n'est pas un problème.
11:52Je voudrais juste ajouter deux mots.
11:54Vous savez, on n'a plus de preuves à faire.
11:57Je pense que la presse et les Guinéens peuvent croire en cela.
12:00Le président de la République a instauré une forme de transparence.
12:04Tant mieux que les gens qu'il lui-même a nommés lorsqu'ils ont été inquiétés,
12:07lorsqu'ils ont été questionnés sur des sujets qui nécessitent qu'ils répondent devant la justice.
12:12Personne n'a été mis à l'abri parce que le gérard Mamadou Ndombéa l'a nommé,
12:15parce qu'il est protégé, parce que les gens qu'on imagine être les plus proches du président de la République,
12:19lorsque vous êtes questionnés par la justice, il vous dira d'aller répondre.
12:22Cette volonté de transparence, c'est quand même une marque de cette transition.
12:26C'est important.
12:27Et donc, que ce soit les mines d'autres secteurs publics,
12:29lorsque vous gérez et que votre gestion suscite des inquiétudes ou des soupçons fondés,
12:34que la justice peut, fondées ou non d'ailleurs, si la justice a des soupçons
12:38et que cela nécessite qu'un responsable puisse répondre,
12:41le président de la République n'a jamais fait obstacle là-dessus.
12:44Je pense que c'est quelque chose qui commence à rentrer dans nos habitudes.
12:47C'est d'où l'imagination de beaucoup qu'il y a plus de corruption maintenant qu'avant.
12:50Non, c'est que maintenant on ne protège personne.
12:52Quand ça sort, avant, c'est quand les ministres, les hauts cadres, les responsables
12:55n'étaient plus aux affaires qu'on peut les demander ce qu'ils ont fait.
12:58Mais pas au moment où ils exercent.
12:59Et ce n'est plus le cas aujourd'hui.
13:00Ça, c'est très important à remarquer.
13:03Et par rapport à l'or, il y a beaucoup de journalistes d'investigation
13:07qui publient des faxes similaires partout pour nous dire où il y a l'or.
13:11Mais le marché de l'or, ce n'est pas un marché où vous prenez du gramme d'or
13:14pour aller le vendre comme vous le souhaitez.
13:16Lorsque les États ont de l'or, en général,
13:18l'or physique ne se déplace pas de marché à marché.
13:21Mais ceux qui ne le savent pas, ils croient que c'est comme ça.
13:22L'or est certifié.
13:23Un papier vous est remis qui correspond à une vente, à une valeur.
13:26Et c'est cette valeur-là qui bouge.
13:28L'or est stocké quelque part physiquement.
13:30On ne prend pas son or dans une valise pour aller le déposer dans un endroit
13:33et dire je quitte le pays là, je vais dans ce pays.
13:35L'or ne se déplace pas comme ça.
13:36Mais comme nos chers journalistes d'investigation ont beaucoup de connaissances,
13:40on va laisser le faiton se poursuivre quand même.
13:42Mais la réalité est toute aussi simple et toute différente.
13:45De ce point de vue-là, l'or ne se perd pas.
13:48L'or d'un pays ne se perd pas comme ça.
13:49Même quand vous le prenez pour le revendre sur le marché,
13:52je ne sais pas, sauf si vous le faites refondre et que c'est compliqué.
13:55L'or ne se revend pas comme on vend.
13:56Les papiers bougent, mais l'or physique, c'est autre chose.
13:59Donc un autre moment, je pense que c'est important d'interroger les cadres
14:03qui sont spécialistes de ce sujet.
14:05De l'or des pays, des pays, des pays.
14:07Mais ce n'est pas forcément de l'or qu'on fait pour les bacs de mariage et qu'on sort.
14:10Donc ce n'est pas facile à bouger.
14:12L'autre chose qui est importante,
14:14c'est qu'on est vraiment dans un nouveau cycle de gouvernance
14:17qui, dans un exercice de transparence,
14:19prévient et sensibilise et mobilise et éduque.
14:24C'est aussi ça le travail des gouvernants.
14:26Il y a une super phrase du patron que moi j'aime bien,
14:29car il dit que sa main ne tremblera pas.
14:31Il nous l'a dit, il nous l'a redit.
14:33Et toutes les fois que des actions ou des faits se sont avérés,
14:37qui ont nécessité, qui prennent sa responsabilité,
14:40il l'avait effectivement pris.
14:41Il n'est pas tolérant de tout ce qui est mauvaise pratique.
14:44Il n'est pas tolérant de tout ce qui est corruption quand c'est révitable.
14:47Et quand il tape, tout le monde le voit aussi.
14:49C'est l'avantage de ce régime aujourd'hui.
14:51Bonjour M. le ministre.
14:52Je suis Bahima Sourikamara, journaliste du site Avenir Guinea.org.
14:56M. le ministre, moi je voudrais savoir
14:58pourquoi maintenant cette décision après trois ans de sénateur au pouvoir ?
15:02Est-ce que vous avez le nombre total,
15:05en posant la question de permis retirés aujourd'hui ?
15:08Le nombre total.
15:09C'est aussi un exercice qu'on devrait faire
15:11parce que nous-mêmes, c'est nous qui devons donner l'information.
15:13En gros, dans un premier temps, il y a eu deux.
15:15D'accord, Guitaire et Kebo.
15:17Ensuite, il y a eu 51 au titre des décrets.
15:21Donc ça fait 53, n'est-ce pas ?
15:23Après, on est allé sur les arrêtés.
15:24Il y a eu 141.
15:26Tout ça là, c'est un travail minutieusement fait.
15:29Quand vous devez le faire, il faut le faire bien.
15:31Et aller souvent même sur le terrain
15:33et vérifier tout ce qui est en train d'être fait.
15:35Regrouper toute la documentation.
15:37Quand on vous demande, on vous donne un gros dossier
15:39de 200 pages à passer par jour,
15:42c'est vraiment volumineux.
15:44Quand ça devrait se multiplier par 100,
15:46ça devient vraiment un travail en plein temps
15:48que beaucoup d'équipes devraient pouvoir faire.
15:50Aussi, le faire très bien et correctement
15:53dans la transparence avec les personnes
15:56qui ont la plus grande intégrité morale.
15:58Parce qu'il s'agit quand même de mine.
15:59Quand vous perdez de vigilance,
16:01ça peut aller dans tous les sens.
16:03Il y a beaucoup d'intérêts liés à ça.
16:05Si le président et ses équipes
16:07s'étaient prêtées à ce jeu d'intérêts-là,
16:09ce permis n'allait jamais être retiré.
16:11Nous pensons que c'est ce qui a peut-être fait
16:12que les prédécesseurs n'ont pas pu le faire.
16:14Merci.
16:15Le général l'a rappelé,
16:17ce n'est pas un exercice improvisé.
16:19Chaque retrait respecte des procédures.
16:21Il y a un délai de mise en demeure
16:23qu'il faut respecter.
16:24Il y a des vérifications qu'il faut respecter.
16:26Il y a des engagements contractuels
16:27qu'il faut voir s'ils sont tenus ou pas.
16:29Et puis, vous avez affaire à des gens
16:31qui ont des moyens,
16:32qui ont des possibilités d'apporter des réponses,
16:34qui ont aussi des avocats, qui ont tout ça.
16:36Donc, il faut aller méthodiquement
16:37parce qu'on ne veut pas s'enfermer
16:39dans de l'arbitraire.
16:41Et donc, ça nécessite le temps.
16:42Je pense même que c'est un travail titanesque
16:45qui a été fait dans la discrétion.
16:47C'est ça aussi.
16:48Parce que lorsque ce n'est pas dans la discrétion,
16:50lorsque c'est fait dans la précipitation,
16:52on peut se retrouver rapidement
16:54remis en cause.
16:56Donc, c'est ce qui explique aussi
16:57la longueur de ça.
16:58Mais comme c'est un travail qui doit être permanent
17:00et puis les permis ne sont pas délivrés
17:02à la même période,
17:03il faut voir ceux qui ont atteint leur délai
17:05de non-respect de leur engagement, etc.
17:07Donc, ce n'est pas quelque chose de tout simple.
17:09C'est un travail minutieux
17:11qui a été fait par des gens
17:12qui ont pu agir.
17:13Et c'est le moment de les remercier,
17:14de les féliciter
17:15parce qu'ils ont rempli une mission importante
17:18que le président de la République a souhaitée
17:19et dans la plus grande discrétion
17:21et dans le plus grand sérieux.
17:22Le but, ce n'est pas de casser des emplois
17:25ou de faire partir des investisseurs.
17:27C'est de donner la confiance
17:28et la crédibilité à notre pays
17:30pour tout ce qui viendra.
17:32Pour certains cas,
17:33on veut vous faire l'économie
17:35de ces explications.
17:36Mais on a fait appel à certains
17:38pour échanger,
17:39faire de la pédagogie.
17:40Ça, ce n'est pas bon.
17:41Au bout de combien d'états
17:42vous pouvez faire ça ?
17:43Est-ce que vous pouvez faire ça ?
17:44Est-ce que vous pouvez faire ça ?
17:45Donc, cet exercice également,
17:47au-delà même du Code,
17:49a été fait pour certaines catégories
17:51de permis.
17:52Et malheureusement,
17:53ceux qui n'ont pas pu se conformer,
17:55voilà, la décision a été prise
17:57conforme au Code minier guinéen.
17:58Des décrets et des arrêtements ont été pris
18:00pour arrêter
18:02et les mettre dans les portefeuilles de l'État.
18:03Bonjour, monsieur le ministre.
18:05Moi, je voudrais poser une question
18:07sur le cas d'une compagnie minière
18:09qui ressemble à l'irréversible.
18:10La deuxième question,
18:12avec la permission du général,
18:13parce qu'il a dit qu'on peut poser
18:15des questions dans d'autres domaines.
18:17La deuxième question, donc,
18:19c'est par rapport au recensement.
18:20Jusqu'à date,
18:22le recensement n'a pas commencé
18:23dans certains pays comme la France.
18:26Est-ce que cela ne pourrait pas avoir
18:28un impact sur le calendrier électoral ?
18:30Je vous remercie.
18:31Merci.
18:32GAC.
18:33Parlons de GAC.
18:34On fait en sorte de bien faire les choses.
18:38GAC, conformément à sa convention de base,
18:42devrait développer une raffinerie
18:44ici en Guinée.
18:45Vingt ans après, aucune raffinerie
18:48a été rappelée par rapport à ses engagements.
18:50Rien.
18:51Des émissaires envoyés ici pour là-bas.
18:54Des émissaires envoyés de là-bas pour ici.
18:56Rien.
18:57Notre bauxite est quand même en train de sortir.
19:00Également, une raffinerie,
19:01celle qui devrait être faite en Guinée,
19:03a été faite ailleurs.
19:05C'est là-bas que notre bauxite est raffinée.
19:07Il n'y a aucun Guinéen qui y travaille.
19:09Zéro Guinéen.
19:09C'est notre terre.
19:10Quelqu'un n'a pas respecté ses engagements.
19:12Quand vous regardez les conditions de fiscalité
19:14qui ont été accordées à GAC
19:16pour permettre de développer cette raffinerie-là,
19:18c'est extraordinaire.
19:20On pourrait penser à un autre permis minier
19:22spécifique pour GAC.
19:24Mais malgré tous ces avantages créés
19:26par l'administration,
19:27GAC ne s'est pas acquitté de ses obligations.
19:29Nous ne sommes pas ceux-là
19:31qui soignent des bâtanguers.
19:33Sinon, des négociations des émissaires
19:36n'allaient pas être échangées.
19:37À l'heure où je vous parle,
19:39une mise en demeure a été envoyée à GAC.
19:41La mise en demeure court.
19:43À terme, l'État prendra ses responsabilités.
19:46Mais désormais,
19:47personne ne se foutra de la Guinée
19:49pour nos ressources et encore moins chez nous.
19:52Surtout pour ce que chacun était censé faire.
19:55Si ce n'est pas fait,
19:56l'État prendra ses responsabilités.
19:57C'est à ce stade-là que nous sommes.
19:59Et j'ai dit à d'entrée
20:01que ce que nous voulons désormais faire,
20:02c'est assumer notre souveraineté minière.
20:05On est un pays riche.
20:06Ces richesses-là, c'est pour nous.
20:08Ça devrait nous profiter.
20:10Et c'est cette terre-là qui est ouverte en Guinée.
20:12Nous avons besoin du soutien
20:13et de l'accompagnement de tous les Guénéens
20:16dans cet exercice très difficile
20:17pour lequel beaucoup d'intérêts sont en jeu.
20:21Mais vous pouvez compter sur la détermination
20:23et l'engagement ardents de notre président
20:26pour que ce projet-là aille à terme.
20:28Le recensement a commencé depuis un certain temps.
20:33Et nous voulons profiter, saluer,
20:36saluer vraiment l'engouement
20:38que ça a suscité chez les Guénéens.
20:39Le narratif du Ravec a été suffisamment véhiculé.
20:44Les gens ont vraiment compris l'essentiel
20:46et l'importance aujourd'hui d'être recensés.
20:49Au-delà de faire un vote demain,
20:52il faut que nous puissions avoir
20:54la situation défective de notre pays
20:57pour pouvoir développer les politiques publiques.
20:59Ça, ça a vraiment été compris.
21:00Partout, il y a de l'engouement.
21:02Ici, jusqu'à l'intérieur, nous sommes allés
21:05dans nos villages les plus reculés
21:06pour voir l'engouement que ça suscite.
21:08Et à côté de ça, nous avons également
21:11quelques petites difficultés de terrain
21:12en termes de mise en œuvre
21:14que nous essayons tous les jours de corriger.
21:16Mais pour ce qui est des centilleries occidentales,
21:19les kits sont déjà envoyés.
21:21C'est arrivé le lundi de la semaine dernière
21:24dans les centilleries occidentales.
21:25Hier, j'ai signé les ordres de mission
21:27des missions qui devraient partir
21:29pour ce recensement-là à l'intérieur.
21:32Comment ça s'appelle ?
21:32À l'extérieur de notre pays.
21:34Le recensement va se poursuivre.
21:36Cette première phase concerne tout ce qui a de 10,
21:39tout ce qui a l'intervalle de 10 à X.
21:42Le chronogramme du référendum fixé
21:45à septembre 2025,
21:48nous ferons tout et tout pour tenir.
21:50Il y va même de notre crédibilité.
21:53On aura un fichier.
21:55Et le RAVEC, ce n'est pas une opération d'un seul jour.
21:57Tous les jours, le fichier sera mis à jour.
21:59C'est ça l'avantage du RAVEC.
22:01Avec le fichier qu'on aura à la date des élections,
22:05on fera des élections.
22:06Notre engagement, effectivement,
22:08c'est de faire de cette année-là une année électorale
22:11où on aura une constitution.
22:12Et sur la base de cette constitution-là,
22:15les institutions issues de la constitution
22:17vont se mettre en place.
22:18Il y a deux dernières questions, s'il vous plaît.
22:20Pour nous, dans une relation qui a duré 20 ans
22:23et pour laquelle les Guinéens attendent toujours à côté,
22:25notre partenaire, les actions montent à la bourse.
22:28Ils gagnent quand même.
22:29Nous nous attendons.
22:30Parce que quand quelqu'un vient en Guinée pour dire
22:32« je veux faire une unité industrielle ici »,
22:34l'État rénonce à ses droits.
22:36La fiscalité est très avantageuse.
22:38On rénonce à beaucoup de taxes.
22:40On les fait tellement faciliter avec l'espoir
22:42que l'unité industrielle sera dans notre pays.
22:44Et puis, 20 ans après, vous n'avez rien.
22:46Qu'est-ce qu'on fait ?
22:47On continue à regarder ou on dit d'appliquer la convention
22:50où vraiment on rompt ce mariage-là.
22:52C'est un mariage qui n'est pas profitable aux deux parties.
22:55Donc, à un moment donné, il faut y mettre fin.
22:57Et c'est ce qui se passe aujourd'hui.
22:59Mais nous essayons aussi par la pédagogie.
23:01Il n'y a ni brutalité, ni précipitation
23:04dans la remise en cause de ces...
23:06dans le rappel des engagements qui étaient pris de part et d'autre.
23:10Donc, c'est important.
23:12Bonsoir, M. les porte-paroles.
23:13C'est Mamadou Lamine Bari de Reflex Guinée.
23:15Ma première question,
23:17quand on parle de retrait des permis miniers,
23:20c'est une question essentiellement technique.
23:22Pourquoi le ministre des Mines n'est pas à vos côtés
23:25pour défendre une telle décision ?
23:27Que répondez-vous, mon général Amara,
23:30à ceux qui pensent que toutes les questions minières
23:33seraient gérées depuis la présidence de la République ?
23:37L'autre question, c'est par rapport à la tenue des élections.
23:41Vous venez de réitérer que 2025 sera une année électorale.
23:45Est-ce que les élections auront lieu,
23:47les législatives et la présidentielle auront lieu
23:49au mois de décembre ?
23:51Et est-ce qu'elles seront couplées ?
23:53Je veux qu'on parle du factuel.
23:54On parle du factuel.
23:56Ici, devant vous, vous avez deux porte-parole.
23:59Un du gouvernement et un de la présidence.
24:02Nous sommes assez représentatifs de nos deux institutions.
24:05C'est au nom du gouvernement et de la présidence
24:07que nous sommes devant vous.
24:08On aurait pu avoir tout le gouvernement ici,
24:10mais le gouvernement nous a mandatés,
24:12la présidence nous a mandatés pour venir nous prêter à cette question.
24:16On a bien parlé de recensement tout à l'heure.
24:19On aurait pu venir avec le ministre de l'Administration du Territoire,
24:21mais aussi le coordinateur du RAVEC
24:24pour répondre aux questions du RAVEC.
24:25Si le ministre sera forcément en face de vous,
24:30à la preuve, on fait le point très rapidement.
24:32Il y a aussi une autre émission que le porte-parole
24:35est en train de mettre en place,
24:37où ils viendront répondre aux différentes questions.
24:39Mais quand il est question de porter la voix d'un gouvernement,
24:43que ce soit ici ou partout dans le monde,
24:46c'est un domaine réservé à quelques individus
24:49qu'on appelle porte-parole, soit de la présidence ou du gouvernement.
24:52C'est ce qui justifie aujourd'hui notre présence
24:55parmi vous.
24:56Ce n'est pas pour faire de l'ombre à qui que ce soit.
24:58Si vous avez besoin de lui, on pourra créer le contact effectivement
25:02pour que vous puissiez être en contact avec lui,
25:04lui poser toutes les questions que vous désirez.
25:07Il les répondra avec tout le respect dû à votre rang.
25:12Mais ce qu'on vous dit sur les mines aujourd'hui,
25:13c'est partie effectivement d'une prédiction intellectuelle
25:17que lui et ses équipes ont mise à notre disposition.
25:19C'est ce qui nous permet de venir vous parler de la question mine.
25:23La présidence de la République ne gère pas que des mines,
25:25ça gère un État.
25:27Un État, c'est les routes, c'est les hôpitaux,
25:29c'est également l'électricité, c'est les mines
25:32et tout ce qui est lié à la vie d'une nation.
25:35Quand les questions de la nation ne peuvent pas être discutées
25:38à la présidence de la République,
25:39ça veut dire qu'on ne peut pas compter sur cet État-là.
25:42Donc nous assumons le fait que toutes les questions stratégiques
25:45qui concernent la vie de notre nation
25:47puissent être gérées avec la plus grande autorité,
25:51mais également la plus grande transparence
25:53grâce à la vision et à la détermination de notre champion
25:56que nous apprécions très bien.
25:57Sinon, il va y avoir un laisser-aller que nous ne souhaitons pas.
26:00Toutes les questions qui concernent la vie de la nation
26:03normalement devraient être discutées à la présidence de la République.
26:06C'est le sens de la gouvernance.
26:08Prévoir, ordonner et contrôler.
26:11Notre président a une vision.
26:13Cette vision est mise en place.
26:15Il contrôle, il ordonne de faire ce qu'il devrait faire
26:18et quand c'est fait dans l'application,
26:19il contrôle la bonne idée.
26:21Et c'est ce qui nous permet d'atteindre
26:22les résultats extraordinaires que vous voyez depuis trois ans en Guinée.
26:25Les élections, on a un engagement ferme
26:28qui a fait objet d'un décret.
26:30Le référendum, on va le tenir le 21 septembre de cette année.
26:34Quand on a une constitution, sur la base de la constitution,
26:38on va organiser des élections.
26:40Je l'ai dit tantôt sans être plus détaillant
26:42que toutes les institutions issues de la nouvelle constitution
26:45vont être mises en place.
26:46Ce qui devrait se faire par élection effectivement va se faire.
26:49J'ai entendu récemment, c'est pour revenir sur une prise de parole
26:52du premier ministre, le chef du gouvernement,
26:54qui a dit que cette année, on va coupler telle élection et telle élection.
26:57En tant que porte-parole de la présidence,
26:58je ne suis pas en mesure de vous donner une date des élections,
27:01mais nous voulons faire de cette année,
27:03conforme à la déclaration du chef de l'État, une année électorale.
27:06Et la première des choses, c'est d'avoir une constitution.
27:09Quand nous aurons une constitution, on va faire des élections.
27:12Vous voyez aujourd'hui l'engouement
27:14et tout ce qui s'associe d'aller vers des élections.
27:17Nous aussi, on le ressent puisqu'on vit parmi vous.
27:19S'il y a demain une élection, heureusement,
27:21et nous le souhaitons vivement,
27:22nous voulons un État bâti sur une constitution.
27:26À l'issue, on va mettre des institutions en place.
27:29Le président sera élu, on aura une Assemblée nationale,
27:32on n'appellera plus notre CNT.
27:34CNT, on va l'appeler Assemblée nationale,
27:36et ainsi de suite, toutes les institutions à l'issue.
27:38Nous voulons effectivement aller vers une normalisation.
27:41Hier, on disait à quelqu'un que la Guinée attire.
27:44C'est ce dont nous recherchons.
27:45On parle de nos recherches aujourd'hui.
27:46Mais la Guinée n'attire pas qu'eux aujourd'hui.
27:48La Guinée inspire aussi.
27:50Il y a beaucoup d'inspiration que beaucoup prennent aujourd'hui en Guinée.
27:53La machine se met en place.
27:54Il y a tellement d'institutions qui ont envie
27:56que cette situation-là se normalise à jamais
27:58pour venir travailler et apporter le bonheur aux Guinées
28:01que nous-mêmes, si on pouvait faire des élections demain,
28:04on allait le faire.
28:04Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs.
28:07Quand on aura une constitution,
28:08après on va voir si ça avancera.
28:10Le jour venu, quand la décision sera prise
28:12de convoquer le corps électoral,
28:14quand le décret sera pris par le chef de l'État,
28:17je prie Dieu d'avoir ce privilège ce jour-là,
28:20d'être également à la RTG pour lire ce décret qui dira aux Guinées
28:24tel jour on vous convoque pour les élections.
28:26Merci.
28:27Merci beaucoup.
28:28Je pense que l'essentiel est noté.
28:31La volonté du chef de l'État est manifestée par ce décret
28:36qui fixe cette élection concernant le vote,
28:39concernant le référendum qui devrait se tenir au mois de septembre.
28:44Ça, c'est une expression du chef de l'État,
28:46une volonté qui est manifestée là-dedans.
28:49C'est une direction qu'il donne de façon claire
28:51quant à la mise en place des institutions de la République.
28:54Ça veut dire qu'après la constitution,
28:56tout ce qui suit, le général Lappelé sera mis en place.
28:58Je pense qu'il faut qu'on évite aussi trop de spéculation
29:01pour dire que telle élection aura lieu, telle élection majeure.
29:04En fait, le vote majeur le plus important, c'est la constitution.
29:07Une fois que celle-ci sera là, le cadre électoral sera décliné,
29:11les institutions qui doivent être mises en place vont suivre.
29:15Et puis, le ministère de l'Administration du territoire
29:17déclinera les priorités dans l'ordonnancement électoral.
29:21Donc, tout est en place pour que la Guinée continue tranquillement
29:25son chemin et garantisse aussi son développement
29:29et une prospérité mieux partagée entre nous tous.
29:33Donc, c'est très important.
29:34Ses objectifs sont ambitieux.
29:36Le chef de l'État y travaille.
29:38Nous sommes dans cette Guinée-là, une Guinée qui n'a pas de complexe
29:42et qui s'assume et qui a la volonté de prendre en charge son développement.
29:47Bonsoir, monsieur le ministre.
29:50Mon nom, c'est Alpha Baldé, journaliste à Kabak TV.
29:53Quand vous vous rendez compte d'une situation, d'une décision de justice,
29:57n'est-ce pas ? C'était au tribunal.
30:00C'était quelque chose qui s'est passé dans les juridictions guinéennes,
30:03n'est-ce pas ? Sous l'égide de nos lois.
30:06Vous savez bien que si l'État n'est pas concerné, c'est difficile
30:10que cela soit ainsi.
30:11Les Guinéens, lorsqu'ils sont victimes, le président de la République
30:14en premier lien est concerné, le gouvernement est mobilisé
30:17et l'appareil judiciaire est là pour aussi faire la part des choses.
30:20Je pense que c'est quelque chose qu'il faut plutôt apprécier.
30:23C'est vrai, on est victime de beaucoup de supercherie de temps en temps,
30:27d'incrédulité, mais en même temps, c'est un moment pour rappeler aux gens
30:31qu'il y a un processus pour participer au Hadj.
30:34Il y a une structure qui est chargée de ça.
30:37Il y a un mécanisme.
30:37Il faut aussi qu'on soit très prudent pour éviter les passerelles
30:41qui peuvent être un peu comme celles que nous avons vues dans ce jugement.
30:49Donc, c'est important de rappeler ça.
30:50C'est pour ça que le secrétariat général des affaires religieuses
30:55rappelle systématiquement les dates, les montants, les processus
30:58pour que ceux qui vont au Hadj sachent avec transparence
31:02comment ils doivent faire et comment ils devraient se comporter
31:04pour gagner le droit d'y aller.
31:07Donc, c'est important.
31:08L'État est préoccupé, pas seulement pour ça,
31:11mais à chaque fois qu'un Guileng est victime quelque part,
31:13le président de la République, vous l'avez vu depuis qu'il est là,
31:15que ce soit ici ou ailleurs, ça a été une de ses préoccupations fortes.
31:19Et donc, on est très attentifs à ça.
31:21Effectivement, pour compléter, le frère Gawal,
31:25vous avez vu à la juridiction un jugement qui est en train de se faire
31:29pour des soi-disant escrocs.
31:32Pour qu'on aille jusqu'à un jugement,
31:37ça veut dire qu'à la base, il y a eu des interpellations.
31:40Et les interpellations à date sont faites conformément à la loi
31:44par les forces de sécurité.
31:46Ça veut dire que l'État a été là pour permettre de mettre main
31:51sur ces individus qui ont été présentés pour le jugement.
31:57Mais au-delà de ce phénomène même du Hadj,
32:01il y a beaucoup de personnes qui se font escroquer.
32:04Tous les jours, pour rien.
32:07Parce qu'il y en a qui ne souhaiteraient peut-être pas
32:10faire la voie normale et bénéficier peut-être de la rapidité
32:15ou quelque largesse de ceci et de cela.
32:19Se faire arnaquer, ça peut arriver à tout le monde.
32:22Mais on n'inclut à personne la capacité de se poser la bonne question
32:27et de parler à son entourage.
32:28On trouvera forcément quelqu'un qui te dira de faire attention
32:32ou je connais telle personne qui pourrait faire ça.
32:34Comment ça arrive au Hadj?
32:35Le quota du Hadj cette année, c'était 8000 pèlerins.
32:38Quand 8000 pèlerins sont servis, vous arrivez dans une agence,
32:41on vous dit qu'il n'y en a pas, vous partez à la Ligue islamique,
32:43il n'y en a pas, il n'y en a pas.
32:44Vous dites qu'il faut que vous partiez cette année.
32:47Vous créez vos voies de partir.
32:49Et officiellement, là où vous êtes allé vous adresser,
32:52vous n'avez pas trouvé moyen.
32:53Quand un individu, un citoyen lambda vient se présenter à vous
32:56pour dire moi je peux le faire,
32:58il faut déjà commencer à vous poser la question.
33:01Et généralement, les gens disent c'est la présidence
33:04ou c'est le général Amara ou c'est le général Mamadi.
33:07Je connais le ministre Gawal, il m'a donné 10 places, il a fait ceci.
33:11Ou quand vous partez faire les passeports,
33:13ah je veux que mon passeport sorte demain parce qu'après demain je voyage,
33:16aidez-moi.
33:17Vous trouvez quelqu'un dans la rue, des cas plusieurs comme ça nous remontent.
33:20On lui donne un passeport comme ça, 500 000,
33:23vous lui donnez 5 000, il disparaît.
33:24Vous vous mettez à chanter partout, à aller policier mon prix mon argent.
33:27Faisons un jour confiance à nos institutions.
33:30Faisons un jour confiance à nos autorités.
33:32Faisons un jour confiance à nos lois de la République.
33:35Pour faire les choses proprement,
33:36toutes les fois qu'on essaiera de sortir par des chemins détournés,
33:40on s'expose à des risques d'escroquerie.
33:43C'est la première réflexion que chacun devrait poser.
33:46Vous restez sur votre téléphone,
33:48vous voyez un compte, quelqu'un vous envoie un message
33:51pour dire c'est le général Amara,
33:52c'est le ministre Gawal,
33:54je suis à mesure de vous nommer ministre.
33:56Je suis à mesure, un ministre sans se nommer sur les réseaux sociaux.
33:59Après ça finit par vous dire il faut m'envoyer un orange money.
34:03Vous envoyez le orange money, vous avez fait un sacrifice
34:06au nom de votre famille à la maison.
34:08Vous vous retrouvez maintenant
34:10en train de chercher votre argent que vous avez perdu.
34:13C'est en ce moment qu'ils appellent l'oncle de Gawal,
34:16la tante d'Ethel pour dire il faut que vous m'aidiez,
34:18quelqu'un m'a escroqué au nom de votre fils.
34:21Ce fils-là n'est même pas au courant de ce qui se passe,
34:23alors que c'est des millions qui sont en train d'être dilapidés.
34:25C'est assez régrettable ce qui se passe.
34:27On parle de 30K mais ce n'est pas 30K,
34:29c'est une centaine de K.
34:31Le sacrifice pour avoir 50 millions l'année,
34:33on est tous des travailleurs, on sait ce que ça fait.
34:36Pour donner 50 millions, il faut aller vers des structures agréées.
34:41Quand vous faites du main à main dans le quartier,
34:43ne vous étonnez pas de vous retrouver devant une juridiction.
34:46Ayons confiance à l'État,
34:48ayons confiance aux structures que nous avons mises en place.
34:51Plus on va se crédibiliser et crédibiliser l'État,
34:54mieux ces entreprises néfastes ne vont pas prospérer.
34:59Mais pour y parvenir, il faut qu'on arrête.
35:02Nous-mêmes, il faut qu'on parle,
35:05il faut qu'on parle à un voisin, il faut qu'on parle à un frère.
35:07Si vous vous lèvez seul pour aller faire votre manœuvre,
35:09mais votre manœuvre-là, c'est dans les larmes
35:11que les gens vont savoir ce qui s'est passé.
35:13C'est en gros ce qui nous frappe au quotidien,
35:15que ce soit dans le haït, que ce soit dans le transport en commun.
35:18Même l'acquisition des services les plus banals,
35:20carte d'identité, on négocie.
35:22Une carte d'identité qui est censée être un montant de moins de combien,
35:27les gens se retrouvent à vouloir bousculer leurs dons.
35:30Quand ça ne se passe pas bien, sans ce mot, on est au courant.
35:32Mais quand tu fais, tu ne parles à personne.
35:34C'est malheureusement ce qui est en train d'arriver à tout le monde.
35:37Pardon, vos médias, vous pouvez participer aussi à l'éducation
35:42et à la sensibilisation de notre population.
35:44C'est aussi votre rôle.
35:45On vous le demande très humblement.
35:48Je pense que ça, c'est devenu un phénomène et on va s'y arrêter là.
35:53C'est devenu un phénomène.
35:54Moi, j'ai été saisi rien qu'aujourd'hui.
35:56Donc le général Amara et moi-même.
35:59Il y a quelqu'un qui m'envoie cet audio pour dire que nous nous revendons des places.
36:03Si tu me déposes, tu me déposes.
36:08C'est censé être ma voix.
36:11C'est la voix de l'enfant qui m'a déposé.
36:12C'est la voix de l'enfant qui m'a déposé.
36:17Mais je peux vous la partager après.
36:19C'est une vidéo où on est censé récruter des gens pour aller dans les forces spéciales
36:23et que nous, on demande 5000 euros.
36:25Mais lui, il est tellement gentil qu'il va ajouter 5000 pour la personne qui est candidate.
36:30Tu vois, les gens lui envoient de l'argent.
36:31Après, il m'envoie ça.
36:32Il dit mais attends, moi, je ne connais même pas où se trouvent les forces spéciales ou les recrutes.
36:36Une administration.
36:37Donc, ça ne finit pas.
36:37Une administration où tu n'es pas.
36:39Tu es payé à combien d'argent?
36:41Quelqu'un te demande de payer 30 millions pour venir dans l'administration publique.
36:45Va au champ.
36:46Avec 30 millions, l'année prochaine, tu vas gagner 50 millions.
36:49Si toi, tu payes 50 millions pour venir pour un salaire de 200 000, de 500 000, il y a un problème.
36:54Il y a beaucoup de problèmes.
36:57Mais vraiment, aidez-nous.
36:59Aidez-nous à parler à nos frères et sœurs de faire attention à ceux qui leur demandent de l'argent.
37:05L'administration publique aujourd'hui, pour la plupart, les gens ont peur de faire ces pratiques-là.
37:11Il y a peut-être des cas résiduels.
37:13Quand il y en a, dénoncer, on prendrait des dispositions.
37:16Mais pardon, ayons confiance en notre administration.
37:20Et aux procédures.
37:20Et aux procédures, pardon.
37:22Le gain de délai peut nous envoyer à des conséquences que nous ne souhaitons pas.
37:27Ça aurait dû être la dernière intervention.
37:29Permettons à la dame de poser sa question.
37:31Oui, madame, allez-y.
37:34Bonjour à vous, messieurs les ministres.
37:36Je suis Boundrabi Bangoura, stagiaire à l'agence guignan de presse.
37:41Ma question concerne le PNRAVEC.
37:44Vers la bas-lieue, il y a beaucoup de points de recensement qui sont encore bourrés de monde.
37:49Pourtant, l'État guignan a dit que la date limite, c'est le 30 de ce mois.
37:54Alors, que comptez-vous faire pour ces citoyens-là afin qu'ils puissent accomplir leurs devoirs civiques ?
38:01Déjà, c'est de rappeler aux uns aux autres que nous ne sommes pas encore au 31 de se bousculer pour y arriver.
38:10Mais il a aussi été rappelé ici que le PNRAVEC, ce n'est pas un processus qui s'arrête au 31 mai.
38:15C'est un processus permanent.
38:17Il s'agit d'élaborer un fichier d'état civil.
38:20Vous comprendrez que ça concerne actuellement que les personnes de 10 ans et plus.
38:25Mais l'année prochaine, on aura encore des gens de 10 ans.
38:28On aura après l'année suivante, etc.
38:30Donc, c'est quelque chose de permanent.
38:32Mais pour cet exercice-là, si l'indemnité est nécessaire, ce n'est pas exclu que l'administration du territoire décide de prolonger les délais
38:41pour faire en sorte que le maximum des guignans, si ce n'est pas la totalité, puissent être dans ces bases de données.
38:46Donc, c'est quelque chose qui est important.
38:48Mais déjà, encourageons les uns et les autres à aller se faire arroler dans les délais impartis.
38:53Si c'est prolongé, c'est tant mieux.
38:56Les retardations pourront continuer, mais il ne faut pas que les gens restent à la maison avec l'idée que ça va être prolongé.
39:02Allons activement, rapidement, maintenant, nous faire arroler.
39:06C'est d'abord l'intérêt et la communication que le gouvernement tient.
39:10Mais si c'était nécessaire, ça pourrait être prolongé parce que la volonté, encore une fois,
39:14c'est de faire en sorte que tous les guignans se retrouvent dans ces environnements-là pour d'autres services que la question électorale.
39:20Pour que l'on puisse se compter, pour que l'on puisse bénéficier d'autres services de l'État.
39:25Donc, c'est important. Il faut que les gens se mobilisent et que la mobilisation continue.

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