- 22/05/2025
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour à tous, nous sommes ensemble pour 3h180, Minute Info. C'est presque parti avec Audrey Bertheau pour le journal,
00:00:08évidemment le décryptage de l'actualité. On sera beaucoup sur l'analyse de ce rapport sur les frères musulmans qui fait réagir toute la classe politique.
00:00:17Ce sera juste après l'éphéméride du jour.
00:00:19Aujourd'hui, parlons de toi.
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00:00:41Chers amis, bonjour. Nous fêtons aujourd'hui l'une des saintes les plus connues du monde, Sainte Rita, que l'on invoque pour les causes désespérées.
00:00:50A vrai dire, on ne connaît pas bien le détail de sa vie. Ce que l'on sait, c'est qu'elle vit à Cacha, en Ombrie. C'est pour ça qu'on l'appelle Sainte Rita de Cacha.
00:00:59Sainte Rita naît en Ombrie en 1381. Elle est mariée à un homme brutal nommé Fernandino, dont elle a deux fils.
00:01:08Au bout d'une vingtaine d'années de mariage, Fernandino meurt assassiné alors qu'il commençait enfin à changer de vie grâce aux prières de son épouse.
00:01:17Leurs enfants n'aspirent qu'à une seule chose, venger ce meurtre, ce qui est la source de nouvelles souffrances pour Rita.
00:01:24Elle prie alors le ciel pour que Dieu rappelle à lui ses deux garçons, plutôt que de les laisser commettre de nouvelles violences.
00:01:31Elle est exaucée. Ils sont emportés par une épidémie de peste.
00:01:36Rita se retire alors chez les religieuses augustines, comme d'autres grands saints, je pense par exemple à Saint François d'Assise ou à Padre Pio,
00:01:45elle est marquée par les stigmates du Christ. Sur son front apparaît une trace de la couronne d'épines avec laquelle elle est toujours représentée.
00:01:54Terriblement malade, elle meurt en 1457, sa foi n'ayant jamais faibli, malgré toutes les épreuves de sa vie.
00:02:03Et voici pour finir l'extrait d'une prière traditionnelle que l'on peut lui adresser.
00:02:09Sainte Rita, exaucez nos prières, soulagez nos souffrances et essuyez nos larmes.
00:02:16C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao !
00:02:39Nous voici pour le rendez-vous d'Audrey Bertheau, c'est son journal.
00:02:42Bonjour Audrey, hier soir on va parler de ces deux membres de l'ambassade israélienne qui ont été tués à Washington DC, tout près du musée juif de la ville.
00:02:51Les deux personnes tuées étaient un jeune couple sur le point de se fiancer.
00:02:54D'après plusieurs témoignages, le meurtrier présumé se serait approché d'un groupe de quatre personnes,
00:02:59aurait sorti une arme de poing et aurait crié « Free Palestine » avant d'ouvrir le feu.
00:03:05Il a été arrêté par la police de Washington.
00:03:08Il s'agit d'une attaque antisémite selon Donald Trump.
00:03:11En France, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a demandé au préfet de renforcer la surveillance des sites liés à la communauté juive.
00:03:18Écoutez un extrait de la chef de la police de Washington.
00:03:24Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux victimes sortaient d'un événement organisé au musée juif de la capitale lorsque la fusillade s'est produite.
00:03:32Nous pensons que la fusillade a été commise par un seul suspect qui est actuellement en garde à vue.
00:03:38Avant la fusillade, le suspect a été vu faisant les 100 pas à l'extérieur du musée.
00:03:42Il s'est approché d'un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu, touchant nos deux victimes.
00:03:51Après les tirs, le suspect est entré dans le musée et a été arrêté par le service de sécurité de l'événement.
00:03:56Une fois menotté, le suspect a indiqué l'endroit où il s'était débarrassé de l'arme qui a été récupérée et il a laissé entendre qu'il était l'auteur des faits.
00:04:04Le suspect a scandé « Libérez, libérez la Palestine » pendant sa garde à vue.
00:04:09A retenir ce sondage, à présent près de 7 Français sur 10 sont pour systématiser le port d'armes pour les policiers municipaux.
00:04:16C'est 66% précisément qui répondent oui à ce sondage.
00:04:21C'est ça pour CNews, Europe 1 et le JDD. Un chiffre stable depuis deux ans, vous voyez ce chiffre.
00:04:26Quand on pose la question aux électeurs de droite, ça monte à 78%, même 84% du côté de la droite nationale.
00:04:34Et puis à gauche, près d'un électeur sur deux est également favorable à cette mesure.
00:04:38On en vient à ce quatrième jour de mobilisation pour les chauffeurs de taxi.
00:04:42Les chauffeurs manifestent contre les nouvelles conditions du transport sanitaire et la concurrence des VTC qu'ils jugent déloyale.
00:04:49L'intersyndicale des taxis a entamé cette mobilisation massive lundi.
00:04:54Et si rien ne bouge, les chauffeurs de taxi sont prêts à continuer à écouter leur colère.
00:05:00On va carrément travailler à perte, on ne s'en sortira plus, on ne pourra plus honorer les demandes de nos clients.
00:05:07L'absurdité de cette loi, c'est qu'on nous parle beaucoup de déserts médicaux,
00:05:14mais en fait ça va en créer encore plus parce que les gens ne trouveront plus de taxi.
00:05:18Nous venons réclamer nos droits et que la loi soit appliquée parce que ça fait dix ans
00:05:23que l'État nous propose et nous vote des lois qui doivent nous protéger et l'application est complètement différente.
00:05:29Ma place, elle est ici. Elle est ici pour défendre mon métier et mes collègues.
00:05:33Et ceux qui travaillent et qui passent leur journée à travailler ici et dans toute la province, dans toute la France.
00:05:39Merci, voilà pour l'essentiel. On passe sans plus tarder à la chronique éco.
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00:05:56et optimiser facilement la fiscalité de votre entreprise. Mieux Fiscal.
00:06:00Bonjour Éric de Ridematen, on va parler épargne.
00:06:04Mais alors que se passe-t-il parce que les Français tapent dans leur livret A ?
00:06:08C'est simple, ils n'ont même jamais retiré autant d'argent depuis 15 ans.
00:06:11On peut dire que c'est un phénomène rare et le livret A, vous savez, c'est vraiment le placement le plus populaire de France.
00:06:17Presque chaque Français en a un. Alors le plus rassurant, il est garanti, il n'y a pas d'impôts, il n'y a pas de taxes, il n'y a pas de prélèvements.
00:06:23Et avec jusque-là un taux d'intérêt qui était largement supérieur à l'inflation, en tout cas jusqu'au mois de février.
00:06:28Mais voilà, ça a changé. Et que s'est-il passé ? Le taux est passé de 3% à 2,4%.
00:06:34Ça a fait fuir les épargnants et vous avez 200 millions d'euros qui ont été retirés du livret A en un seul mois.
00:06:39Alors ce qu'il faut savoir, c'est que ces retraits, finalement, sont bons pour la consommation.
00:06:43Parce que c'est le signe que les Français ont besoin d'argent liquide et que donc ils vont acheter, ils vont consommer dans les magasins, ils sont tout préparés les vacances.
00:06:50Et donc de l'argent qui est injecté dans l'économie.
00:06:52Bon, sauf que le livret A, il coûte cher quand même aux banques.
00:06:54Ah oui, on ne se rend pas compte. Mais là encore, ça coûte cher à la collectivité.
00:06:57Il faut voir que le livret A, lorsque vous touchez 3% d'intérêt, comme c'était le cas jusqu'au 1er février, alors que l'inflation est à seulement 1%, ça c'est la moyenne actuelle,
00:07:06et bien ça oblige la caisse des dépôts qui gère le livret A à répercuter le coût de ces intérêts sur le coût de la construction.
00:07:13Donc vous voyez, il y a toujours un phénomène qui est derrière.
00:07:16Finalement, le livret A est un placement, d'accord, qui est sans risque, mais qui encourage la rente et l'inflation.
00:07:20L'an dernier, on pouvait gagner 688 euros sur l'année avec un livret A qui était au plafond, donc 688 euros sans aucun impôt.
00:07:29Alors quand on sait qu'aujourd'hui, vous avez quand même 444 milliards d'euros qui dorment sur le livret A, ça fait 13 milliards d'intérêts à sortir chaque année,
00:07:38enfin quand vous aviez l'an dernier le taux à 3%.
00:07:41Si le livret A suivait l'inflation, ça ferait 9 milliards d'euros en moins.
00:07:46Voilà comment on peut réussir à faire des économies, surtout que cet argent irait au secteur de la construction,
00:07:52et vous savez que c'est un secteur qui est en grande difficulté actuellement, parce qu'il y a une véritable pénurie qui règne actuellement sur ce secteur de la construction.
00:07:59Mais alors, vous voyez, pardon, petite question subsidiaire, parce que je me suis aussi penchée sur la question,
00:08:03moi ce qui m'a surprise, et alors qu'il est rémunéré exactement au même taux, on ne déserte pas autant le LDDS, le livret de développement durable ?
00:08:12Oui, parce que c'est un livret qui est secondaire, il y a moins d'argent sur le livret de solidarité, pour l'environnement aussi,
00:08:19donc on commence d'abord à vider un peu le livret qui était au maximum, et puis ensuite, le LDDS, lui, il arrive peut-être après,
00:08:25mais vous voyez, c'est quand même énormément d'argent aujourd'hui qui dort sur ces livrets, c'est quand même assez...
00:08:29Et pour poursuivre la réflexion, le bon placement aujourd'hui c'est quoi ? C'est une assurance vie ?
00:08:33On sait qu'il faut diversification pour tout ça, mais quand même...
00:08:34L'assurance vie, oui, d'ailleurs, il y a énormément, vous savez, il y a plus de 2 000 milliards qui sont sur l'assurance vie, c'est énorme,
00:08:39c'est le placement aujourd'hui qui détient le plus de capitaux, et écoutez, aujourd'hui, la grande question, c'est de savoir si la bourse est toujours aussi intéressante,
00:08:48donc il y a un peu des méfiances avec les risques internationaux...
00:08:51Oui, c'est pas aussi... C'est un peu plus risqué, déjà, l'assurance vie.
00:08:53Voilà, donc si vous voulez, on préfère la sécurité que le livret A, ensuite l'assurance vie avec des unités de compte qui sont souvent, d'ailleurs, sur la bourse,
00:08:59puis en troisième lieu, les actions boursières, mais là, c'est toujours lié aux événements internationaux.
00:09:04Merci beaucoup, mon cher Éric, voilà qui conclut votre chronique éco.
00:09:08C'était votre programme avec Mieux Fiscal. Pour implanter votre activité en Andorre et optimiser facilement la fiscalité de votre entreprise. Mieux Fiscal.
00:09:17C'était votre programme avec Zéroptical. Zéroptical, le réseau des opticiens en pharmacie.
00:09:24Ils sont déjà tout prêts. Bonjour, Jean-Christophe Gallien, merci d'être avec nous aujourd'hui. Bonjour, Yoann Uzail.
00:09:32Évidemment, on va reparler de ce rapport sur les frères musulmans qui a fait l'effet d'une bombe. Alors hier, on parlait de claques. Allez, disons, la bombe.
00:09:40Le président demande des mesures, même, pour répondre aux dangers de sécessionnisme, ni plus ni moins, qui est prôné par les frères musulmans aujourd'hui.
00:09:48Illustration. On vous a beaucoup parlé de cet institut, l'ISEN, qui est un établissement supposé, en premier lieu, être...
00:09:55En tout cas, dans ce qui a des charges, il s'agissait de faire du soutien scolaire, un apprentissage de langue. C'est à Colombes.
00:10:00Et en fait, on a découvert qu'il y avait un enseignement d'un islam très rigoriste qui y était pratiqué. Il a d'ailleurs fermé le 7 mai, alors officiellement pour des raisons sanitaires.
00:10:09Mais pour la préfecture des Hauts-de-Seine, c'est bien une école coranique qu'il abritait en son sein, avec, comme responsable, un certain Stéphane Chouan,
00:10:18proche du maire de Colombes, et qui agissait via différents alias. Regardez le reportage de Régine Delfour avec Jean-Laurent Costantini.
00:10:29La mairie de Colombes abriterait-elle une antenne des frères musulmans ?
00:10:33Après la fermeture, le 7 mai dernier, de l'Institut Lyssen, considérée comme une école coranique, la préfecture des Hauts-de-Seine découvre que son responsable n'est autre que Stéphane Chouan,
00:10:44le directeur de cabinet du maire de Colombes.
00:10:47La situation à Colombes est inquiétante parce que c'est une situation qui est caractérisée par un mélange des genres.
00:10:52Vous avez un cumul d'activités entre le cabinet du maire, une association culturelle, une mosquée et des associations qui sont dites éducatives mais qui en réalité sont des écoles coraniques.
00:11:06Un mélange des genres qui inquiète les pouvoirs publics, d'autant plus que Stéphane Chouan est l'un des co-fondateurs de l'association musulmane Musque pour musulmans de Colombes.
00:11:16Auprès de notre confrère du poing, Stéphane Chouan revient sur cette association.
00:11:22Le projet Musque voulait sortir de l'islam des caves et de l'opacité qu'il pouvait parfois y avoir autour et surtout permettre à nos concitoyens de confession musulmane d'exercer leur culte dignement.
00:11:34Contacté, le maire n'a pas souhaité nous répondre.
00:11:37Le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, nous a confié l'avoir rencontré et attendre de sa part une clarification sur le rôle de la mairie.
00:11:46Bon Jean-Christophe, là c'est un cas d'école, mais la vraie question qu'on se pose c'est combien de Colombes partout en France ?
00:11:52Parce que là on sent découvrir l'ampleur du problème, je pense qu'on n'est pas au bout de nos surprises.
00:11:57Non et puis quelle hypocrisie, je veux dire...
00:12:00Attends on a un rapport, on est en 2025, croyez que ça fait quoi, 10, 15 ans, 20 ans ?
00:12:06Je pense qu'on peut remonter à Nicolas Sarkozy et l'élection de 2007 pour se dire qu'on sait déjà qu'il y a une stratégie.
00:12:12Ça c'est le discours de Marine Le Pen.
00:12:13Non mais là pour le coup c'est pas une Marine Le Pen, moi je peux vous en parler concrètement.
00:12:17Je me rappelle une élection en Tunisie où j'étais conseiller d'un des candidats en finale de cette élection
00:12:24et qu'il fallait trouver des liens avec certains groupes musulmans, en l'occurrence Ennarda et d'autres.
00:12:30Et j'avais rencontré à cette occasion un monsieur qui était dans la hiérarchie des frères musulmans, quelqu'un d'important.
00:12:37Et son discours était clair, une des cibles principales en Europe, voire la cible principale de cette fraternité.
00:12:45Rappelons-le, créée par les services secrets britanniques dans leur temps pour déstabiliser une zone.
00:12:51C'est pas une entité qui est née comme ça spontanément, d'une manière organisée, dans le monde musulman.
00:12:54C'était les années 20 oui.
00:12:55Exactement. Et donc aujourd'hui en liberté, mais qui a toujours ses entrées à Oxford, dans les universités britanniques, et ainsi de suite, c'est important de le dire.
00:13:02Eh bien c'était la France. La France par tous les moyens, la France par le temps, la France par les ventes, la France par tout ce que vous voulez.
00:13:08Et donc en réalité, le travail ne peut pas ne pas être inconnu.
00:13:13C'est quelque chose qu'on semble découvrir aujourd'hui parce qu'il y a un rapport qui irrite tout le monde, qui fait tout le monde événementialiser une situation, mais qui est là depuis 15-20 ans.
00:13:22C'est fatigant, pour ne pas dire scandaleux, que nos gouvernants, en particulier celui qui est au pouvoir depuis 8 ans, mais pas seulement lui,
00:13:29d'autres aussi qui veulent le devenir, qui n'ont jamais été au pouvoir, qui gouvernent maintenant, qui participent du ministère de l'Intérieur, M. Retaillon en tête,
00:13:35qui puissent dire que ça existe aujourd'hui. Oui, ça existe aujourd'hui, mais ça a commencé il y a bien longtemps.
00:13:38Donc on ne peut pas mentir à nos concitoyens de cette manière-là, c'est un vrai danger.
00:13:42C'est un vrai danger qui va d'ailleurs se cristalliser de manière très concrète, au-delà de ces ramifications souterraines, sportives, culturelles, tout ce que vous voulez inventer,
00:13:51qui existe aujourd'hui en université et ailleurs, parce que ça gagne terrain permanent de partout, se cristalliser de manière publique dans les prochaines élections municipales.
00:13:59Bien sûr. Pourquoi ? Parce que vous aurez plus de listes communautaires qu'auparavant.
00:14:02Et que je rappelle qu'en 2020, à Garches-les-Gonnes, quelqu'un est arrivé aux portes d'une victoire municipale, avec une liste communautaire.
00:14:10Deuxième tour d'élection, à quelques voix près, dans un contexte où il y a très peu de participation, soyons clairs, c'est un événement particulier, le reste de la France n'était pas couverte par ça.
00:14:18Mais cette année, il y aura un vrai rendez-vous, donc vont se poser des questions fortes. Et pourquoi je suis inquiet ?
00:14:23Parce qu'on nous raconte cette histoire comme si elle était toute neuve, que c'est un champignon d'aujourd'hui, alors que c'est un champignon d'il y a 15 ans, d'il y a 20 ans.
00:14:29Il faut être sérieux avec des gens qui sont sérieux. Et de l'autre côté, vous avez une faiblesse du pouvoir aujourd'hui, parce qu'il n'y a pas de majorité, parce qu'il y a une difficulté à prendre des vraies mesures.
00:14:37Donc il y a une brèche dans laquelle s'infiltrer. Exactement.
00:14:40Pour avoir lu le rapport, parce que je l'ai un peu épluché hier jusque tard, bon, ça se lit quand même, ces 75 pages, ça se lit relativement vite.
00:14:47C'est vrai que les premières infiltrations, même de frères musulmans en France, elles remontent aux années 50-60, avec les travailleurs, les premiers travailleurs immigrés qui adhéraient à ces idées.
00:14:55Et aujourd'hui, on dit qu'il y a entre 400 et 1 000 membres actifs. Alors évidemment, ce ne sont pas eux qui vont faire déstabiliser le pays, mais ils sont là comme des espèces de référents.
00:15:03Et derrière, c'est comme un entonnoir, découlent toutes les ramifications. Je voudrais qu'on écoute aussi Karl Oliv qui nous dit, au fond, dans les Yvelines, même combat que dans les Hauts-de-Seine. Écoutez.
00:15:13Il faut traiter les ennemis de la République sans état d'âme. Dans les Yvelines, par exemple, il y a des mosquées...
00:15:18Donc ça veut dire interdire les frères musulmans pour vous aussi ?
00:15:20Mais bien évidemment.
00:15:21Bien évidemment, ce n'est pas une évidence. Ça n'a jamais été annoncé par le gouvernement. Le ministre de l'Intérieur a même dit que ce n'était pas possible.
00:15:26Mais monsieur, je vais vous dire qu'on commence déjà par appliquer les lois dans ce pays. On parle de lois, etc., qu'on commence par appliquer celles qui existent.
00:15:32Quand on applique les lois, on a moins de difficultés, comme par hasard. Dans les Yvelines, il y a des mosquées qui ont été fermées parce qu'elles étaient en désaccord, en désordre par rapport à l'ordre républicain.
00:15:42C'est ce que souhaitent les Français, quelles que soient leurs confessions.
00:15:44Oui, mais ça, c'est sans compter les tribunaux administratifs qui retoquent derrière pour des raisons parfois étranges, fallacieuses.
00:15:52Il est certain que si nous voulons lutter efficacement contre cet enthrysme qui est en train de prendre beaucoup d'ampleur, il faudra revoir la loi et revoir la Constitution.
00:16:00Donc vous n'êtes pas d'accord avec Carloli ? Vous dites qu'il faut aller plus loin encore ?
00:16:04Oui, je dis que...
00:16:04Il dit que le cadre législatif, le cadre légal, il est là. Donc il n'est pas suffisant.
00:16:08Non, il n'est à l'évidence pas suffisant, puisqu'on voit bien, par exemple, si on prend ce cas du lycée AVEROS, qui est cité dans ce rapport d'ailleurs, qui fait 73 pages, ce lycée AVEROS est cité.
00:16:17Le ministre de l'Intérieur se dit absolument convaincu que les frères musulmans ont infiltré ce lycée-là.
00:16:22Eh bien, la justice dit que l'État doit continuer à le financer.
00:16:26On voit bien qu'il y a un problème.
00:16:28Il faut que l'État puisse agir beaucoup plus rapidement quand il a la certitude que ces lycées, ces établissements, quels qu'ils soient, représentent une menace pour la cohésion de notre pays.
00:16:38Donc il faudra faire évoluer la loi.
00:16:40Ça passe par une révision de la Constitution.
00:16:42Ça ne pourra pas se faire maintenant.
00:16:43Il faudra attendre éventuellement la prochaine élection présidentielle et le fait d'avoir une majorité stable à l'Assemblée nationale et même au Parlement de manière générale.
00:16:51Néanmoins, vous disiez, il y a 400 à 1 000 membres actifs des frères musulmans en France.
00:16:56Ce qui est dit dans le rapport également, c'est qu'il y a plus de 90 000 fidèles qui, tous les vendredis, lors de la grande prière,
00:17:02se rendent dans des lieux de culte qui sont tenus par les frères musulmans.
00:17:05Donc là, ça prend tout de suite une ampleur beaucoup plus importante.
00:17:08Et le nœud du problème, c'est ce qui est cité dans ce rapport, encore une fois.
00:17:11Ça n'est pas moi qui le dis.
00:17:13Le problème, le nœud de ce problème, c'est l'immigration.
00:17:16C'est très clairement dit dans le rapport.
00:17:18L'immigration a été un vecteur de cet islamisme.
00:17:22Donc, il faut, de toute évidence, mais ça, on le sait depuis longtemps également, et c'est ce que n'a pas fait Emmanuel Macron,
00:17:27puisqu'il n'y a jamais eu autant d'entrées sur le territoire que depuis 2017.
00:17:30Il faut naturellement maîtriser, contrôler de manière drastique cette immigration, savoir qui vient chez nous,
00:17:36savoir qui l'on veut accepter et savoir qui est-ce qu'on ne veut pas avoir sur notre territoire.
00:17:41C'est ce qui n'est pas fait aujourd'hui.
00:17:43Un dernier mot, vous voulez réagir à ce qu'il dit sur le cadre légal ?
00:17:47Vous aussi, vous dites que les lois sont pas assez restrictives.
00:17:49Oui, et puis vous savez, il y a aussi un travail politique.
00:17:52La première clientèle, la première cible, quand vous discutez avec les responsables de ces organisations,
00:17:56c'est pas nos frères français, catholiques, protestants, juifs.
00:18:02Ce sont nos frères français musulmans.
00:18:04Pourquoi ? Parce que c'est le premier terrain de conquête.
00:18:07Le vrai travail de développement politique, il est développé par le contrôle politique d'une population.
00:18:14Et cette population, c'est celle-là. Ce sont nos frères de confession musulmanes.
00:18:18Il faut à tout prix éviter qu'il y ait ce transfert qui soit fait.
00:18:22Alors ça se fait progressivement, ça se fait dans les mosquées qui ne sont pas contrôlées.
00:18:25Mais partout, il y a tout un écosystème social.
00:18:27Exactement, partout, je vous le dis, c'est un ensemble.
00:18:29Et c'est un contrôle politique de population. Il faut éviter ça.
00:18:31Or, nos partis politiques, sauf un, parce qu'il a un intérêt à se lier à ce contrôle politique,
00:18:37la France insoumise, pour se développer, avant d'être jeté, qui se rassure, ils seront jetés après derrière.
00:18:42La réalité, c'est que les autres partis politiques ne sont pas allés au contact.
00:18:45La France républicaine, démocratique, n'est pas assez au contact de cette dynamique-là,
00:18:50dans le point de vue civique, et ainsi de suite.
00:18:52Donc ça, c'est un premier point.
00:18:53Après, il y a effectivement le caractère migratoire.
00:18:54Mais attention, caractère migratoire, ça ne veut pas dire mettre que des frontières,
00:18:57ça veut dire aussi être moins susceptible d'être intéressant pour quelqu'un qui vient.
00:19:01Votre première réaction, c'est de devenir non intéressant, non achetable par celui qui va venir chez vous.
00:19:06Vous n'êtes plus attractif pour ça, vous êtes attractif pour d'autres,
00:19:09sauf ce que vous voulez, chose France, pour les entreprises, et ainsi de suite, mais pas pour ça.
00:19:13Vous avez bien vu, même pour l'AME, il y a une levée de boucliers pour essayer de la supprimer.
00:19:18Alors, les soubresauts que ça entraîne, évidemment,
00:19:20c'est une interview dans Le Parisien, Blanc de Retailleau, le lendemain de la présentation de ce rapport.
00:19:26On va regarder quelques extraits.
00:19:28Il nous fait même des confidences, nous dit le confrère, évidemment sur la présidentielle.
00:19:33Alors, sur l'antrisme, il souhaite modifier les règles de la société pour les acclimater à une lecture fondamentaliste.
00:19:38Il est plus difficile à cerner, il pratique la dissimulation et utilise les valeurs de la République pour les retourner.
00:19:42Bon, ça, on le savait, mais c'est vrai que la dissimulation, c'est quand même au cœur du projet.
00:19:46C'est une taquilla adaptée.
00:19:48C'est un islamisme à bas bruit qui, par de petites avancées, essaie de modifier les règles.
00:19:52J'ai vu dans ce rapport que, par exemple, il y a des sites de rencontres qui sont privilégiés et chapeautés par les frères musulmans.
00:19:58Le tissu associatif, on peut y revenir.
00:20:00Mais en fait, il faut créer dans la communauté des gens qui ne vont pas sortir de cette bulle,
00:20:03y compris avec les commerces, l'alimentation, les associations, les clubs de sport.
00:20:07Et finalement, vous ne sortez jamais de votre quartier.
00:20:09Et donc, vous restez dans cet écosystème qui promeut les valeurs des frères musulmans.
00:20:14Et puis, vous pouvez rajouter quelque chose qui n'est pas décrit par Bruno Retailleau, c'est l'économie.
00:20:18Je sais que vous n'aimez pas qu'on dise l'économie principale sur la drogue et sur le reste, mais c'est une réalité.
00:20:23Et cette économie-là est très reliée dans cette idée du contrôle politique de ces populations.
00:20:27Mais même via le microcrédit et l'entrepreneuriat ?
00:20:28Vous éliminez tout, exactement.
00:20:30Le crédit, le rachat des commerces, la difficulté, tout cet ensemble.
00:20:34Et c'est un gain de terrain sur tout, effectivement, qui est poli, distribué.
00:20:38Il faut absolument prendre conscience de ça.
00:20:39Et là où j'en veux beaucoup, si vous voulez, même après ces révélations, c'est que ça n'est pas nouveau.
00:20:44Et comment peut-on nous faire croire, si vous voulez, que le président de la République,
00:20:47les autres présidents de la République, n'avaient pas ces renseignements sur leur bureau ?
00:20:50Ça n'existe pas.
00:20:51Écoutez, vous ne croyez pas si bien dire Sébastien Chenu qui se moque et d'Emmanuel Macron et de Bruno Retailleau.
00:20:57Emmanuel Macron pique une colère.
00:20:58Il a le rapport depuis le mois d'août sur son bureau.
00:21:01Bruno Retailleau nous sort quelques mesures administratives extrêmement faibles.
00:21:06Enfin, ça fait des années avec Marine Le Pen.
00:21:08Je le rappelle, Marine Le Pen, députée dès 2017, le dit à l'Assemblée nationale
00:21:13que nous dénonçons cet antrisme de l'islam le plus radical à travers les frères musulmans dans notre société.
00:21:19Moi, je suis élue du Nord, vous l'avez rappelé.
00:21:20A Denain, je me bats depuis bien avant d'être députée, d'ailleurs, contre l'antrisme islamique
00:21:25et la présence, notamment, de l'imami Qiusen à Denain, à Douchi-les-Mines.
00:21:29Oui, on voit un antrisme islamique.
00:21:32Et nous, les élus de terrain, avec Marine Le Pen, nous le dénonçons.
00:21:35Et nous l'avons fait sous les insultes.
00:21:37Nous avons été agonis d'injures par la Macronie, la première.
00:21:41Les LR ont détourné le regard pendant des années.
00:21:44On n'a pas regardé les choses en face et ne se sont pas attaqués au problème.
00:21:47Et on refusait de voter ce que nous proposions.
00:21:49Et puis, je voulais aussi porter à votre connaissance cet extrait.
00:21:52Parce que je pense que, là aussi, il y a matière à commenter.
00:21:54C'est un journaliste qui s'appelle Erwenn Seznek qui officie au Point
00:21:57et qui a sorti une enquête, il y a quelques temps, sur un manuel confidentiel des frères musulmans,
00:22:04c'est-à-dire le petit précis du bon frère musulman, si je puis dire, pour son journal.
00:22:10Écoutez ce qu'il dit, c'est assez édifiant aussi.
00:22:12Jean-Luc Mélenchon, je ne sais pas s'il a eu le point, mais peut-être qu'il devrait le faire.
00:22:16Sur 177 pages, ils expliquent très clairement que les lois de la République ne pèsent rien face au Coran,
00:22:23que le Coran doit s'appliquer dans tous ses détails, y compris des châtiments barbares et archaïques,
00:22:28comme la main coupée pour les voleurs.
00:22:30La charia, c'est ni plus ni moins ça.
00:22:32C'est l'application de la loi du talion, en fait, c'est ça.
00:22:36Mais on sait que les frères musulmans nourrissent un projet politique,
00:22:39donc c'est pour ça qu'il faut les combattre sur le terrain politique.
00:22:42J'entends dire la laïcité est ce qui nous protège le mieux, il faut appliquer...
00:22:46La France Insoumise en ce moment a ce mot-là à la bouche, la laïcité, notamment quand on parle du voile.
00:22:51Laïcité, laïcité, appliquons la laïcité, mais on est obligés de constater que la laïcité ne nous protège plus,
00:22:58parce que c'est une bataille politique que mènent les frères musulmans.
00:23:01Donc c'est désormais sur ce terrain-là qu'il faut leur répondre,
00:23:04c'est sur ce terrain-là qu'il faut que nos élus, que les membres du gouvernement se battent.
00:23:08Invoquer la laïcité aujourd'hui n'est à l'évidence plus suffisant.
00:23:12La France Insoumise maintenant n'a que ce mot à la bouche, parce que ça les arrange bien, naturellement,
00:23:18mais c'est une manière de détourner le regard.
00:23:20Bien sûr, on ne va pas combattre les frères musulmans avec la laïcité, il faut aller beaucoup plus loin.
00:23:24Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire, bon déjà, fermer toutes les structures qu'on peut,
00:23:28après ils ne sont pas très structurés, donc c'est compliqué,
00:23:30aller dénicher les associations qui sont, de toute façon, d'obédience frériste.
00:23:35Et puis quoi ? Il faut aller, peut-être, prêcher la bonne parole auprès de ces musulmans
00:23:39qui, eux, courent un risque majeur à vouloir se laisser entraîner dans ça ?
00:23:43C'est, je vous le redis, le premier public. Pourquoi le premier public ?
00:23:46C'est un instrument, c'est très vrai, on est dans du développement politique.
00:23:50Le développement politique, il a besoin de troupes.
00:23:52On ne fait pas, et ce n'est pas que des réseaux sociaux, ce n'est pas que la rue digitale, c'est la rue physique.
00:23:56Il faut concréter, poser un bulletin, je vous le redis, un bulletin de vote un jour.
00:24:00L'objectif final, c'est prendre, c'est par les urnes.
00:24:03Jean-Luc Mélenchon, il dit se battre contre Marine Le Pen dans les urnes ou dans la rue.
00:24:07Non, là, c'est un choix de politique. À un moment, on veut passer par les urnes.
00:24:10Ça vient de se passer, alors pas les frères musulmans, on n'en sait rien, en Grande-Bretagne.
00:24:14Un maire, une femme, va être élue.
00:24:17Et dans un contexte, rappelez-vous, de cette ville, où il y a eu toutes les émeutes,
00:24:22mais surtout des trafics organisés par des Anglais, des Britanniques, par an, d'origine pakistanaise.
00:24:27Graves affaires, si vous voulez.
00:24:28C'est une zone difficile économiquement, mais c'est une réalité, ça vient d'arriver.
00:24:32En Grande-Bretagne, on n'a pas du tout le même rapport à laïcité, ni même au développement politique.
00:24:35Mais il commence à être en difficulté par rapport à ça.
00:24:37Ça a été le cas en Belgique.
00:24:38On a des précédents, on a le manuel. Pourquoi il y a un manuel aussi ?
00:24:42Parce qu'il faut arrêter de croire que cette confrérie particulière,
00:24:46elle n'est pas née à Riyad, ou je ne sais où, ou dans le Golfe Persique,
00:24:50sur des options religieuses, que je peux respecter.
00:24:52Une expansion religieuse, ça se respecte.
00:24:56Par contre, en fait, ça ne veut pas dire qu'on peut l'accepter.
00:24:58Il y a une volonté, et il peut y avoir une contre-volonté.
00:25:01Celle-là, c'est une confrérie différente,
00:25:03qui, en plus, s'est sourcée dans des univers académiques de très haut niveau.
00:25:07Avec donc des manières de traiter, la manière de prendre le pouvoir,
00:25:11qui a fait la synthèse de tous les petits livres qui existent à travers le monde,
00:25:15à travers l'Histoire. Edouard Bernays aux Etats-Unis, en Chine et ailleurs,
00:25:18vous avez des gens qui vous traitent.
00:25:19Et donc, on fait face à du professionnalisme,
00:25:22pas à de l'amateurisme éclairé, du professionnalisme.
00:25:25Au point d'avoir infiltré, avant que tout le monde s'en rende compte,
00:25:28les institutions européennes.
00:25:30Et ça, ça a été le premier point d'ancrage pour eux.
00:25:33C'était assez astucieux, parce que de là découlait, après,
00:25:36toutes les lois qui, soi-disant, chapotent le reste des pays européens.
00:25:41Et après, c'est difficile de s'en affranchir.
00:25:42Non, vous avez raison de dire, effectivement, qu'ils ont largement infiltré les institutions européennes.
00:25:46On a eu l'occasion de le voir à l'occasion de différentes campagnes de publicité de l'Union européenne,
00:25:51qui ont notamment fait la promotion du hijab, on s'en souvient, évidemment.
00:25:54Mais il y a quelque chose qui a changé par rapport à la situation il y a encore quelques années.
00:26:00C'est que, désormais, les frères musulmans, mais les islamistes en règle générale,
00:26:04bénéficient d'un soutien de poids au sein de la classe politique française.
00:26:08Ils sont, de manière indirecte, désormais représentés au Parlement,
00:26:12parce que la France insoumise marche main dans la main avec les frères musulmans.
00:26:16Ils sont alliés des islamistes.
00:26:18C'est CIE avec Raphaël Arnault, il y a quelques semaines, dans le Palais Bonbon.
00:26:22Mais pas seulement, il y aurait des dizaines d'exemples, on pourrait y passer toute une émission.
00:26:26Enfin celui-là, il est beaucoup cité dans le rapport, c'est pour ça que j'en parle.
00:26:28C'est vrai, vous avez raison.
00:26:30Mais désormais, et ça c'est quelque chose de nouveau depuis quelques années,
00:26:32ils ont une implantation à l'Assemblée nationale.
00:26:36Une implantation directe, certes, mais une implantation quand même.
00:26:40Donc ça, c'est quand même un fait politique majeur.
00:26:42Et comme il dit, ce sera les premiers à être chassés.
00:26:44Ainsi que la cause LGBT.
00:26:46Mais c'est aussi dans le manuel.
00:26:48Oui, ça aussi c'est dans le manuel.
00:26:50Un mot quand même.
00:26:52Une des manières de lutter également contre cet antrisme et contre cette islamisation rampante,
00:26:56ça passe aussi sans doute, me semble-t-il, par le fait de réaffirmer nos valeurs et nos racines,
00:27:02qui ne sont pas des villes à mots.
00:27:04Parler de racines et des valeurs d'un pays,
00:27:06je crois que c'est quelque chose qui est devenu primordial désormais.
00:27:10Vous savez que quand vous faites ça, vous vous êtes traité de fachos.
00:27:12Oui, j'entends bien.
00:27:14Mais Emmanuel Macron refuse de le faire, par exemple.
00:27:18Lors de son discours devant le Grand Orient il y a quelques jours seulement,
00:27:22il a refusé de parler des racines chrétiennes de la France, etc.
00:27:26Quand on refuse d'assumer ses valeurs et ses racines,
00:27:28comment voulez-vous que les autres ne soient pas tentés d'imposer les leurs ?
00:27:32Ça me semble évident.
00:27:34Donc réaffirmer ses valeurs et ses racines,
00:27:36ça contribue également de la lutte contre l'islamisme et l'antrisme islamiste.
00:27:42Merci, on va marquer une petite pause et puis on parlera de ces images très violentes à Toulouse.
00:27:48Après Bordeaux, un autre tribunal où on en vient aux mains
00:27:52et où on tente de régler ses comptes alors que la justice est à deux pas pour traiter d'une affaire.
00:27:56Voilà, l'ensauvagement de la société dans toute sa splendeur.
00:27:58À tout de suite.
00:28:00De retour avec Audrey Bertheau, 180 minutes info, le journal.
00:28:08On va parler de cette situation qui revient progressivement à la normale au Lavandou,
00:28:12dans le Var après ces terribles inondations.
00:28:14Trois personnes ont perdu la vie, c'était en début de semaine.
00:28:18Trois octogénaires dans le département, les dégâts sont nombreux.
00:28:22L'heure est à présent au nettoyage.
00:28:24On va vous retrouver justement Mathilde Ibanez, vous êtes avec Florian Doré,
00:28:28vous êtes à Cavalières précisément.
00:28:30Mathilde, dites-nous tout.
00:28:32Le jour d'après, comment avance le nettoyage ?
00:28:36La ville de Cavalières, cette commune du Lavandou,
00:28:40retrouve doucement ses marques.
00:28:42Ici, après les fortes intempéries et les nombreux dégâts qui ont été recensés,
00:28:46ici, tout s'active pour remettre en état les maisons, les hôtels,
00:28:50mais aussi les commerces où l'eau boueuse est montée à plus d'un mètre de hauteur.
00:28:56Hier, les routes mais aussi les trottoirs étaient recouvertes de plusieurs centimètres de boue.
00:29:02Des dégradations qui ont depuis été nettoyées très tôt ce matin,
00:29:06puisque vous avez plusieurs tractopelles qui ont ramassé des tas de boue
00:29:10présentes tout au long des routes.
00:29:12Une solidarité qui s'est même rapidement mise en place dès hier,
00:29:16puisqu'ici, il y avait énormément de bénévoles,
00:29:20mais aussi de sapeurs-pompiers qui sont venus aider à nettoyer
00:29:24et à vider les commerces, mais aussi les maisons de ces sinistrés.
00:29:28Merci beaucoup Mathilde Ibanez pour toutes ces précisions.
00:29:32On va parler d'une infirmière à la place d'un professeur.
00:29:35C'est la seule solution qu'a trouvé un lycée du Var pour remplacer trois professeurs absents.
00:29:40À l'heure du début des épreuves du baccalauréat, l'inquiétude monte évidemment
00:29:44chez les élèves, mais aussi chez leurs parents.
00:29:46Depuis janvier, trois professeurs sont absents dans ce lycée du Var.
00:29:50Le rectorat, de son côté, assume ce choix faute de mieux.
00:29:53Mathieu Devez et Franck Trévion.
00:29:56Élèves en terminale, Lola nous partage son inquiétude,
00:29:59une heure avant le début des épreuves du baccalauréat.
00:30:02Depuis le mois de janvier, trois de ses professeurs sont absents.
00:30:05Ils viennent d'être remplacés par une infirmière.
00:30:08Elle a dit le programme une semaine avant de venir,
00:30:11mais elle ne s'est pas trop... Elle est un peu perdue elle aussi.
00:30:14On n'a pas pu faire des décours.
00:30:16Il y a plein de fois encore qu'on n'a pas pu voir, alors que le bac c'est dans une heure.
00:30:19Un ajustement de dernière minute jugé insuffisant par sa famille.
00:30:22Et quand j'entends ça, que c'est une infirmière qui vient
00:30:25à une semaine des épreuves pro du bac faire les cours,
00:30:28comment voulez-vous que nos enfants ne soient pas stressés ?
00:30:31Et quand on aime nos enfants, on est obligé d'agir.
00:30:34Depuis le mois de janvier, les parents d'élèves ont alerté l'établissement.
00:30:37Ce dernier assure avoir demandé à plusieurs reprises
00:30:40des remplaçants auprès du rectorat, qui a toujours répondu de manière négative.
00:30:43Contacté, il nous confirme que l'enseignante actuellement en poste est infirmière.
00:30:46Sa candidature a été validée par les coordonnées de l'institut.
00:30:49Sa candidature a été validée par les corps d'inspection compétents.
00:30:52Et elle dispose d'une formation en lien avec la discipline
00:30:55qu'elle enseigne, sciences et techniques médico-sociales.
00:30:58Et selon le syndicat national des lycées, collèges, école et du supérieur,
00:31:01le cas de cet établissement du Var est loin d'être isolé.
00:31:04J'étais hier dans un collège où deux classes
00:31:07n'ont pas eu de cours de technologie depuis le début de l'année.
00:31:10Ça montre bien que ça devient extrêmement difficile
00:31:13déjà de recruter,
00:31:17mais en même temps même de trouver des remplaçants.
00:31:20Même d'aller chercher des contractuels,
00:31:23l'éducation nationale peine, donc on n'attire plus.
00:31:26Pour y remédier, il réclame notamment une augmentation des salaires sans contrepartie.
00:31:29Pour y remédier, il réclame notamment une augmentation des salaires sans contrepartie.
00:31:32Jean-Christophe, heureusement que notre président nous avait promis
00:31:35un prof devant chaque classe.
00:31:38Vous vous souvenez de la promesse Macron ?
00:31:41On essaye de recruter sur un coin de table
00:31:44comme un sort de speed dating.
00:31:47Je ne suis pas sûr que même le malheureux syndicaliste qui dit
00:31:50qu'il faut payer plus, ça suffise.
00:31:53Je pense qu'on est arrivé au bout.
00:31:56Mais le triste, c'est que vous avez ça dans l'enseignement,
00:31:59dans la police, dans pratiquement tous les métiers,
00:32:02qui sont ceux du régalien, parce que le régalien a été abandonné
00:32:05au profit de beaucoup d'autres activités étatiques qui seront moins nécessaires.
00:32:08C'est une première depuis mars dernier.
00:32:11Vous avez réceptionné et commencé à répartir l'aide humanitaire à Gaza.
00:32:14Mercredi, les Nations Unies ont collecté environ 90 chargements de camions
00:32:17au moment où le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou,
00:32:20s'est dit prêt à accepter un cessez-le-feu temporaire
00:32:23pour libérer les otages.
00:32:26Le point avec Miquel Dos Santos.
00:32:29Après 11 semaines de blocus total, les camions humanitaires
00:32:32sont entrés dans la bande de Gaza.
00:32:35Israël a autorisé le passage de 100 véhicules,
00:32:38à leur bord des produits de première nécessité,
00:32:41comme de l'huile de la farine ou du blé,
00:32:44mais aussi de la nourriture pour bébés ou encore du matériel médical.
00:32:47Une aide limitée, mais vitale pour les habitants de l'enclave.
00:32:50Les gens viennent pour la soupe,
00:32:53mais il n'y a rien, c'est la famine, on veut vivre.
00:32:56Ma fille me dit au réveil, j'ai faim,
00:32:59je veux manger, mais je ne sais pas quoi faire.
00:33:02Ces derniers jours, la pression internationale
00:33:05s'est intensifiée sur Israël.
00:33:08Emmanuel Macron et ses homologues britanniques et canadiens
00:33:11ont fustigé les actions scandaleuses du gouvernement israélien à Gaza.
00:33:14Une déclaration commune qualifiée de récompense au Hamas
00:33:17par Benyamin Netanyahou, néanmoins ouverte
00:33:20à la possibilité d'un cessez-le-feu temporaire.
00:33:23S'il y a une option de cessez-le-feu temporaire
00:33:26pour libérer des otages, et j'insiste sur le fait
00:33:29qu'il s'agit d'un cessez-le-feu temporaire, nous serons prêts.
00:33:32Le Premier ministre israélien, dont l'objectif
00:33:35est de libérer certains des 58 otages restants,
00:33:38dont au moins 20 sont encore en vie.
00:33:41Mais aussi de prendre le contrôle de la bande de Gaza
00:33:44pour vaincre définitivement le Hamas.
00:33:47On parlait des intempéries en France.
00:33:50Depuis hier, ce sont des pluies torrentielles
00:33:53qui s'abattent sur l'est de l'Australie.
00:33:56Deux personnes sont décédées.
00:33:5950 000 personnes sont encore totalement piégées,
00:34:02bloquées par les inondations.
00:34:05C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre
00:34:08de l'État de Nouvelle-Galle du Sud.
00:34:11À certains endroits, les tempêtes ont déversé
00:34:14plus de la moitié des précipitations d'une année
00:34:17en l'espace de seulement 3 jours.
00:34:20Les conditions devraient s'améliorer dès demain.
00:34:23C'est le grand retour de Kate Middleton.
00:34:26La princesse de Galles est apparue hier
00:34:29auprès de son mari William.
00:34:32C'était à la première Garden Party de l'année.
00:34:35Chaque printemps, les palais du jardin
00:34:38de Buckingham Palace ouvrent leurs portes au public.
00:34:41Une occasion pour une centaine d'invités
00:34:44d'échanger avec la famille royale.
00:34:47Depuis l'annonce de son cancer, la princesse
00:34:50n'avait assisté à aucun événement de ce genre.
00:34:53Une très belle surprise pour les Britanniques.
00:34:56Franchement, si je peux me permettre,
00:34:59j'adore le chapeau.
00:35:02Le chapeau est magnifique.
00:35:05C'est peut-être le plus beau chapeau à date.
00:35:08Tout ça est une image d'une autre époque
00:35:11et d'un autre temps, mais ça fait toujours plaisir
00:35:14de voir de belles toilettes.
00:35:17Les valeurs, les racines.
00:35:20Les vraies racines.
00:35:23Et les Anglais en raffolent, ceux qui arrivent encore à y croire.
00:35:26Merci, on marque une petite pause.
00:35:29A tout à l'heure, Audrey.
00:35:32Vous êtes encore mise à contribution
00:35:35avant le week-end.
00:35:38On parle de Toulouse.
00:35:41Le tribunal correctionnel sait tout ce qui s'est passé
00:35:44aux abords des salles d'audience.
00:35:48De retour, 180 minutes d'infos
00:35:51avec Yoann Usail, Jean-Christophe Gallien
00:35:54et Tanguy Hamon pour le service Polyjustice.
00:35:57Vous nous emmenez à Toulouse aujourd'hui.
00:36:00Il s'est passé quelque chose d'assez incroyable au tribunal correctionnel.
00:36:03Un homme dont les agresseurs étaient jugés pour enlèvement et séquestration
00:36:06a été pris à partie par des proches des auteurs présumés.
00:36:09Racontez-nous cette terrible histoire.
00:36:12Cette bagarre a éclaté, comme vous l'avez dit Nelly,
00:36:15lors d'un procès pour enlèvement et séquestration
00:36:18sur fond de trafic de drogue.
00:36:21L'individu qui a été agressé est une des victimes de cette affaire
00:36:24dont un deuxième volet doit se tenir aux assises.
00:36:27Dans l'attente de ce volet aux assises,
00:36:30il était venu en correctionnel pour voir comment cela se passait.
00:36:33C'est dans la salle d'audience qu'il a été reconnu
00:36:36par des proches des mises en cause.
00:36:39Ils lui ont sauté dessus, frappé, coup de poing, coup de pied.
00:36:42Il a continué à lui mettre des coups de pied dans la tête.
00:36:45Il a heureusement été aidé pour sortir de la salle.
00:36:48Je vous propose d'écouter son avocat, Maître Zanin,
00:36:51qui se trouvait dans le tribunal au moment où cela s'est produit.
00:36:54On a entendu beaucoup de bruit
00:36:57qui émanait de la salle dans laquelle était jugé
00:37:00le dossier de séquestration.
00:37:03En sortant, je me suis aperçu qu'il y avait un homme
00:37:06qui était recouvert par la robe d'un de mes confrères
00:37:09qui le sortait de là pour le protéger.
00:37:12Quand j'ai vu cette scène-là,
00:37:15j'ai reconnu sous la robe de mon confrère
00:37:18mon client qui était passablement amoché.
00:37:21Pour être honnête, il avait l'arcade ouverte,
00:37:24il avait des conclusions à peu près sur l'intégralité du visage.
00:37:27Il était donc protégé par mon confrère
00:37:30et par un des procureurs du tribunal de Toulouse
00:37:33qui essayait de faire la sécurité
00:37:36pour éviter que cette scène de violence,
00:37:39cette scène de bagarre, continue.
00:37:42La victime a dû être exfiltrée du tribunal.
00:37:45Quant à ses agresseurs, on nous a indiqué
00:37:48qu'ils ont réussi à prendre la fuite.
00:37:51Ils sont aujourd'hui toujours recherchés.
00:37:54Une enquête a été ouverte.
00:37:57C'est les proches des agresseurs présumés,
00:38:00donc on va mettre la main dessus.
00:38:03La semaine dernière, il y a deux semaines,
00:38:06c'était à Bordeaux.
00:38:09Cette rixe entre deux bombes rivales en plein tribunal,
00:38:12plus rien ne les arrête, c'est l'impunité partout, tout le temps.
00:38:15Ils n'ont à l'évidence pas peur de la justice.
00:38:18Puisqu'ils la connaissent par cœur la plupart du temps.
00:38:21Ce sont des récidivistes, des multirécidivistes
00:38:24que la justice connaît par cœur.
00:38:27Comme généralement, quand on parle de délit,
00:38:30quand on traîne à prononcer des peines
00:38:33qui les dissuadent, bien naturellement,
00:38:36ils ont cette impression de laxisme.
00:38:39Ils se sentent tout permis.
00:38:42La réalité est celle-ci.
00:38:45Ils n'ont pas été arrêtés.
00:38:48On est dans un tribunal, il y a des forces de l'ordre.
00:38:51C'est surprenant qu'ils aient pu prendre la fuite.
00:38:54Rien qu'on est au cœur du tribunal,
00:38:57ils ont pu s'échapper, ça m'interroge.
00:39:00On nous a indiqué que la police sur place
00:39:03a été débordée par cet événement.
00:39:06Il n'y avait qu'un seul policier dans la salle.
00:39:09En attendant que ses collègues arrivent pour lui prêter main forte,
00:39:12c'est là où ils ont pu prendre la fuite.
00:39:15A minima, ça pose la question de la sécurisation des tribunaux.
00:39:18Si on rentrait sort de tribunal comme dans un boulin,
00:39:21c'est inquiétant.
00:39:24Il faut faire pression sur la justice,
00:39:27sur le moment judiciaire où on vient rendre justice.
00:39:30Comme on le fait par rapport au commissariat de police,
00:39:33aux prisons, à tous les lieux de savoir,
00:39:36les bibliothèques et bientôt les mairies,
00:39:39on le fait dans un tribunal, un des derniers sanctuaires.
00:39:42Là où on rend justice, c'est l'endroit où c'est vrai
00:39:45qu'il y a quelqu'un qui va être condamné ou pas.
00:39:48Il y a un jugement, la justice est rendue pour le peuple français.
00:39:52On est encore dans un sanctuaire qui est attaqué.
00:39:55C'est un événement qui n'est pas juste un fait divers,
00:39:58c'est un fait qui est important.
00:40:01C'est une redite, ça a préexisté et ça va continuer.
00:40:04Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:40:07On vient rendre justice à l'intérieur du lieu de justice.
00:40:10La justice qui est rendue de cette manière ailleurs,
00:40:13ça fait longtemps qu'elle existe, dans les quartiers,
00:40:16entre bandes rivales, mais aussi par rapport à nous et vous.
00:40:19C'est une manière de rendre justice,
00:40:22mais là, on vient attaquer la justice en son sein.
00:40:25Ça devrait valoir à tout le moins une vraie prise de parole
00:40:28des autorités de ce pays, une mise immédiate
00:40:31en recherche de ces individus qui viennent commettre
00:40:34quelque chose qui est très important.
00:40:37C'est pas la peine de parler après une mexicanisation
00:40:40de Colombie ou je ne sais quoi.
00:40:43C'est même pas l'Italie des années 70.
00:40:46C'est un vrai changement et ce changement
00:40:49ne peut pas être regardé avec des yeux doux
00:40:52qui dérivent et qui oublient de dire le réel.
00:40:55Là, c'est la justice qui est attaquée en son sein.
00:40:58Est-ce qu'on va être obligés de les tenir hors de portée ?
00:41:01De leur interdire l'accès aux salles d'audience ?
00:41:04C'est formidable parce qu'il faut protéger
00:41:07les établissements scolaires, les lieux de culte.
00:41:10On nous dit maintenant qu'il faut protéger la police
00:41:13et les soignants qui sont agressés dans les hôpitaux.
00:41:16Maintenant, il faut qu'on protège les tribunaux.
00:41:19Il va falloir multiplier le nombre de policiers par deux.
00:41:22Il faut doubler les effectifs à ce rythme-là
00:41:25parce que compte tenu du fait que c'est l'ensemble
00:41:28de la société désormais qu'il faut protéger,
00:41:31ça va poser un problème. Les policiers sont déjà débordés.
00:41:34Ils n'en peuvent plus. L'ensemble des représentants syndicaux
00:41:37qui viennent sur nos plateaux nous le disent.
00:41:40Ils sont de plus en plus divers et intenses.
00:41:43Maintenant, Gabriel Attal nous dit
00:41:46que si on crée une loi pour verbaliser le port du voie
00:41:49à moins de 15 ans, il va falloir faire des verbalisations.
00:41:52Ça fait partie des missions.
00:41:55Ça veut dire qu'il va falloir recruter massivement des policiers.
00:41:58Mais ça suppose des choix dans les postes budgétaires.
00:42:01On parlera à nouveau du budget d'ici quelques mois.
00:42:04Merci beaucoup, mon cher Tanguy,
00:42:07de nous avoir porté cette histoire.
00:42:10Le temps de retrouver Anne Fulta et son invité,
00:42:13c'est l'heure des livres avec Luc Ferry,
00:42:16qui est un ancien ministre aujourd'hui.
00:42:19On se retrouve à 15h pour le journal et la deuxième partie du débat.
00:42:22A tout de suite.
00:42:25De retour avec Audrey Bertheau
00:42:28pour la suite de 180.
00:42:31Hier soir, deux membres de l'ambassade israélienne
00:42:34et du juif de Washington étaient en jeune couple
00:42:37sur le point de se fiancer.
00:42:40D'après plusieurs témoignages, le meurtrier présumé
00:42:43se serait approché d'un groupe de 4 personnes,
00:42:46aurait sorti une arme de poing et aurait crié
00:42:49Free Palestine avant d'ouvrir le feu.
00:42:52Il a été arrêté par la police de Washington.
00:42:55Il s'agit d'une attaque antisémite selon Donald Trump.
00:42:58Des réactions depuis Jérusalem après ce drame.
00:43:01C'est vraiment triste.
00:43:04Je pense que cela prouve que l'antisémitisme et l'anti-israélisme
00:43:07sont fondamentalement les mêmes.
00:43:10Ils n'ont pas choisi l'ambassade d'Israël, mais un musée juif,
00:43:13ce qui signifie que la haine des Juifs et la haine d'Israël
00:43:16sont toutes deux alignées.
00:43:19Et c'est triste. Nous devrions le combattre.
00:43:22Je ne sais plus quoi penser.
00:43:25J'ai l'impression que plus personne ne pense normalement
00:43:28Je dois admettre qu'en tant qu'Israélienne, j'ai peur.
00:43:31J'ai peur d'aller à l'étranger.
00:43:34Jusqu'où ça va aller ? J'ai des enfants, ça me fait peur.
00:43:37Nous nous sommes donc réveillés et avons appris cette terrible nouvelle.
00:43:40Nous comprenons que les Juifs du monde entier doivent se protéger
00:43:43et que la guerre en Israël est importante, pas seulement pour nous.
00:43:46Nous espérons que Donald Trump continuera à nous aider
00:43:49et à nous protéger tous, en particulier aux Etats-Unis.
00:43:52Et nous voulons être sûrs que nous pouvons aller
00:43:55partout dans le monde en toute confiance.
00:43:58Et d'ailleurs en France, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
00:44:01a demandé au préfet de renforcer la surveillance des sites
00:44:04liés à la communauté juive, donc bien sûr les synagogues etc.
00:44:07Mais bien sûr l'ambassade d'Israël à Paris.
00:44:10Ici ce sont donc les images à Paris de l'ambassade d'Israël.
00:44:13Le premier prix Dominique Bernard, remis ce jeudi à Arras
00:44:16dans le Pas-de-Calais en présence de son épouse.
00:44:19Le professeur avait été assassiné lors de l'attaque terroriste
00:44:22dans son école à Arras.
00:44:25Près de 900 élèves ont participé à ce prix littéraire de nouvelles
00:44:28sur le thème de la tolérance.
00:44:31C'est ce qu'a expliqué sa femme, Mme Bernard.
00:44:34Selon elle, c'est une réponse joyeuse et artistique
00:44:37au terrorisme et à la barbarie.
00:44:40Tout a commencé en décembre,
00:44:43quand des collègues m'ont apporté une cagnotte.
00:44:46Je ne savais pas quoi faire de cet argent
00:44:49et je n'ai pas pu l'employer de manière utile.
00:44:52Une autre amie m'a proposé de lancer un prix littéraire.
00:44:55Ce qui me semblait un peu curieux au départ a finalement fait son chemin.
00:44:58C'est un prix qui a pour objectif de faire penser les élèves,
00:45:01de les faire réfléchir.
00:45:04On passe par l'écriture pour ça.
00:45:07Avec cet objectif-là, oui.
00:45:10Je pense que là on a quand même une réponse à la barbarie
00:45:13puisqu'il s'agit de maîtriser le langage
00:45:16et de le développer.
00:45:19L'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'est dit défavorable
00:45:22à un mode de scrutin proportionnel pour les législatives.
00:45:25Il conduirait selon lui à une absence de majorité
00:45:28et pourrait distendre le lien entre l'électeur et le député.
00:45:31Je rappelle que François Bayrou a entamé le 30 avril
00:45:34une série de consultations des forces politiques
00:45:37sur l'élection des députés à la proportionnelle.
00:45:40Écoutez, Edouard Philippe, c'était ce midi.
00:45:43Nous avons indiqué à François Bayrou
00:45:46que notre position n'était pas favorable.
00:45:49Le débat est parfaitement estimable.
00:45:52La question peut tout à fait être posée.
00:45:55On n'est pas du tout dans le blocage ou dans la confrontation.
00:45:58Mais notre conviction est assez ferme.
00:46:01Notre pays a besoin d'action.
00:46:04Il a besoin de majorités claires.
00:46:07Pour cela, il a besoin d'un mode de scrutin
00:46:10avec toutes ces majorités gouvernées.
00:46:13Ce sondage où l'on apprend que près de 7 Français sur 10
00:46:16sont pour la systématisation du port d'armes
00:46:19pour les politiciens municipaux.
00:46:2266% répondent oui à la question de notre dernier sondage.
00:46:25C'est ça pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:46:28Un chiffre stable depuis 2 ans.
00:46:31Quand on pose la question aux électeurs de droite,
00:46:34ça monte à 78%.
00:46:37Il y a même 84% pour la droite nationale.
00:46:40A gauche, près d'un électeur sur deux
00:46:43est également favorable à cette mesure.
00:46:46Voilà pour l'essentiel, mais on n'oublie pas les sports.
00:46:49Votre programme avec Zéroptical.
00:46:52Zéroptical, le réseau des opticiens en pharmacie.
00:46:55Aujourd'hui, parlons de toi.
00:46:58Votre programme avec Autoiture.com.
00:47:01Un toit refait à neuf, en express et garantie 10 ans.
00:47:04Du football avec l'équipe de France
00:47:07et notamment avec le joueur lyonnais Ryan Cherki.
00:47:10Bonne nouvelle pour le milieu offensif de l'Olympique lyonnais
00:47:13puisqu'il a été sélectionné par Didier Deschamps
00:47:16en équipe de France.
00:47:19C'est une première pour le joueur de 21 ans
00:47:22qui réalise une très bonne saison avec son club.
00:47:25On espère qu'il brillera face à l'Espagne
00:47:28en demi-finale de Ligue des Nations.
00:47:31J'essaie de faire plaisir aux gens qui sont dans leur canapé.
00:47:34Des gens qui ont des journées compliquées,
00:47:37j'essaie de leur donner un maximum de plaisir le soir.
00:47:40Ryan Cherki, une qualité technique au rendez-vous
00:47:43dès son plus jeune âge, mais une maturité
00:47:46qui mettra du temps à arriver.
00:47:49On sait que j'ai vécu des épisodes assez compliqués cet été
00:47:52et je pense que ça m'a permis de me retrouver,
00:47:55de savoir quel joueur de foot j'avais envie de devenir,
00:47:58et aujourd'hui, je pense qu'on voit assez de différences sur le terrain.
00:48:01Sa saison réussie dans un Olympique lyonnais fragile le confirme.
00:48:04Sa sélection en équipe de France aussi.
00:48:07Le nom de Ryan Cherki circulait depuis longtemps.
00:48:10Le voilà face à sa première convocation.
00:48:13Ryan Cherki !
00:48:16Pourquoi maintenant ? Parce que je l'ai décidé.
00:48:19Ryan aurait pu être là aussi au mois de mars
00:48:22de par ce qu'il réalise avec son club
00:48:25où il a été beaucoup plus décisif
00:48:28que ce soit à travers ses buts et ses passes.
00:48:31Donc voilà, il sera là.
00:48:34Révélé très jeune, il lui aura donc fallu attendre
00:48:37ses 21 ans pour découvrir la grande équipe de France.
00:48:40Suivra très probablement un changement de club cet été.
00:48:43Voilà Ryan Cherki à un nouveau tournant de sa carrière.
00:48:46Aujourd'hui, parlons de toit.
00:48:49C'était votre programme avec Otoiture.com
00:48:52Un toit refait à neuf, en express et garanti 10 ans.
00:48:55Otoiture.com
00:48:58C'était votre programme avec Zéroptical.
00:49:01Zéroptical, le réseau des opticiens en pharmacie.
00:49:04Et pour cette deuxième heure, j'accueille Céline Hervieux
00:49:07députée PS de Paris.
00:49:10Bonjour.
00:49:13Merci d'être parmi nous aujourd'hui.
00:49:16Jean-Christophe Galli, RST, Yoann Uzay, bonjour Mathieu Hoque.
00:49:19Vous êtes là pour le millénaire.
00:49:22Et Fabrice Hakoun, bienvenue à vous également.
00:49:25Sabrida, je ne vous oublie pas, je me tournerai vers vous d'ici quelques instants.
00:49:28Vous vous en doutez, on va évidemment parler de ce rapport
00:49:31qui a fait l'effet d'une bombe, ce rapport sur les frères musulmans.
00:49:34Cette semaine, le président d'ailleurs qui demande des mesures
00:49:37pour répondre aux dangers de sécessionnisme
00:49:40Regardez aussi l'interview au long cours,
00:49:43interview fleuve de Bruno Retailleau, ce matin dans les colonnes
00:49:46de nos confrères du Parisien, et qui s'explique
00:49:49un petit peu sur ce qu'il entend faire.
00:49:52Voilà quelques extraits qu'on va apercevoir sur l'antrisme.
00:49:55Le rapport parle d'une menace contre les principes de la République
00:49:58et de notre cohésion nationale. Le séparatisme souhaite créer une contre-société.
00:50:01Bon ça, on avait à peu près compris.
00:50:04Et puis un petit peu plus loin, le ministre dit que cet islamisme
00:50:07par de petites avancées essaie de modifier les règles
00:50:10et c'est vrai que c'est ce que le rapport s'attache à montrer,
00:50:13à démontrer en 73 pages. Il nous faut de nouveaux outils
00:50:16et une nouvelle organisation plus coordonnée de l'Etat.
00:50:19La réponse à jonction du président de la République.
00:50:22Nous mettrons en place un chef de file pour la communauté du renseignement
00:50:25sous-entendu pour chapoter tout ce qui a trait aux enquêtes
00:50:28sur cette confrérie. Et puis le pôle juridique du ministère de l'Intérieur
00:50:31assurera lui un rôle de parc administratif en instruisant les dossiers
00:50:34pour documenter les dissolutions, les entraves administratives
00:50:37que nous souhaitons mettre en place. Première réaction peut-être
00:50:40d'un point de vue purement politique. Est-ce que tout ça, ça parle aux français ?
00:50:43Ou c'est un peu gadget pour l'instant, ce que vous entendez là ?
00:50:46Pour l'instant ça reste un peu gadget, à l'évidence.
00:50:49Il n'y a pas de solution concrète. Quand on lit ce rapport,
00:50:52quand on voit que le président de la République convoque un conseil de défense,
00:50:55ça n'est pas rien un conseil de défense, même si on sait que c'est devenu
00:50:58pour le président de la République un instrument de communication
00:51:02et qu'il convoque des conseils de défense à tout va, on ne sait pas bien pourquoi.
00:51:05Là, en l'occurrence, si c'est pour accoucher de ce genre
00:51:08de solution, ça ne valait pas le coup. Parce que
00:51:11quand on convoque un conseil de défense,
00:51:14quand on lit ce rapport de 73 pages, on s'attend
00:51:17à renverser la table. Parce que si on ne renverse
00:51:20pas la table, on se dit à la lecture de ce rapport qu'à l'évidence
00:51:23on ne va rien changer. Il faut des mesures, disons, radicales
00:51:26par rapport à celles qui ont été prises jusqu'à présent. Je n'ai pas
00:51:29le sentiment que ce soit la direction dans laquelle nous allions.
00:51:32Marine Le Pen, ce matin, a raillé, d'ailleurs, les préconisations
00:51:35embryonnaires, c'est vrai, par Célère,
00:51:38de Bruno Retailleau. Écoutez.
00:51:41Ils n'ont pas déposé de statut pour faire une association, alors du coup
00:51:44on ne peut pas les interdire. Si, on peut lutter contre
00:51:47les idéologies islamistes partout où elles se cachent,
00:51:50dans toutes les associations culturelles, dans tous les lieux.
00:51:53C'est ce qu'ils proposent. Avec un référent
00:51:56et avec un parquet administratif spécialisé
00:51:59pour prononcer des solutions. Voilà ce qu'il dit Bruno Retailleau.
00:52:02Rien que la manière dont vous le dites, les Français
00:52:05ne peuvent pas croire à ça. Un parquet administratif
00:52:08qui va multiplier les entraves.
00:52:11Qu'est-ce que c'est que ça ? Enfin, sérieusement,
00:52:14il faut nommer les choses. C'est une idéologie totalitaire.
00:52:17Il faut aller chercher, dénoncer,
00:52:20débusquer, couper les financements,
00:52:23interdire les publications.
00:52:26Céline Hervieux, il faut aller jusque là ? Elle a raison.
00:52:29Tout ça c'est du jargon et du verbiage que les Français n'entendent pas.
00:52:32Là, on a pris la mesure du problème. Il faut aller au bout maintenant.
00:52:35Oui, alors le problème il était connu. Il y a des chercheurs très assidus
00:52:38qui travaillent sur ce sujet depuis 2015. Les services de renseignement
00:52:41sont déjà sur le sujet. Donc, en fait, ce rapport,
00:52:44je suis d'accord de vous dire qu'on n'apprend rien de très extraordinaire.
00:52:47Je précise que quand ce rapport a été commandé en 2024
00:52:50par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,
00:52:53il avait voulu provoquer une onde de choc dans l'opinion.
00:52:56Donc, ça pose quand même déjà question qu'on ait des résultats attendus
00:52:59avant même que l'enquête ait lieu. Ça peut poser une question
00:53:02sur l'objectivité scientifique de la dite enquête.
00:53:05Deuxièmement, il faut quand même revoir les chiffres
00:53:08précis qui sont donnés dans ce rapport.
00:53:11Sur les 9 500 contrôles qui ont eu lieu dans des lieux,
00:53:14associations, lieux de culte, écoles, éventuellement,
00:53:17on a eu 740 établissements qui ont été fermés depuis 2021.
00:53:20Et sur les fidèles qui ont été mis en cause,
00:53:23on a 280 personnes, au final, qui ont eu
00:53:26des poursuites pénales actées.
00:53:29Donc, je rappelle qu'il y a à peu près 9 millions de musulmans en France.
00:53:32Ce sont des estimations, puisqu'on n'a pas de statistiques religieuses dans notre pays.
00:53:35Voilà, on parle de 280 personnes. Donc, il faut juste
00:53:38recontextualiser. Je ne dis pas que ce n'est pas un problème
00:53:41et qu'il ne faut pas lutter contre l'antrisme et qu'il faut lutter
00:53:44contre toute forme d'intégrisme religieux d'où qu'il vienne.
00:53:47Mais le rapport montre aussi que leur entrée
00:53:50dans les mosquées est exponentielle
00:53:53et va beaucoup plus vite que d'autres obédiences
00:53:56issues d'autres pays avec d'autres influences. C'est-à-dire que quand même, leur progression
00:53:59est assez significative. On peut dire ça, mais on peut se dire aussi
00:54:02que dans 20 ans, le bilan qu'on dressera sera catastrophique.
00:54:05Mais en fait, on a déjà un arsenal.
00:54:08On prend la mesure, mais la mesure, je viens de vous la rappeler,
00:54:11on parle de 7% des mosquées qui sont concernées.
00:54:14C'est pas mal, déjà.
00:54:17C'est un vrai sujet.
00:54:2091 000 fidèles, mais qui ne sont pas des fanatiques religieux.
00:54:23Parce que là aussi, on emploie des termes qui sont assez flous.
00:54:26On ne sait pas exactement de quoi on parle. Donc, il faut faire attention aux effets d'annonce.
00:54:29Et je ne pense pas qu'il faille modifier notre arsenal juridique-islamique.
00:54:32Réza Koun, qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:54:35En fait, ce qui me soucie, c'est que vous faites preuve de relativisme.
00:54:38Non, vous faites preuve de relativisme. Vous dites, par exemple,
00:54:41qu'il faut lutter contre tous les intégrismes religieux.
00:54:44C'est exactement, aujourd'hui, l'argument de l'ALFI.
00:54:47Or, on ne peut pas comparer l'intégrisme catholique à l'intégrisme islamiste.
00:54:50L'intégrisme catholique ne vient pas en contravention
00:54:53des lois de la République.
00:54:56Alors que l'intégrisme islamiste, aujourd'hui,
00:54:59c'est un système politique qui veut s'imposer
00:55:02dans un pays où le système politique,
00:55:05est issu des Lumières. C'est le livre que j'ai écrit.
00:55:08Et je peux vous dire qu'aujourd'hui, il y a beaucoup plus que 91 000 personnes
00:55:11qui sont concernées, puisqu'il y a des territoires entiers.
00:55:14Il suffit d'aller dans les territoires un peu partout,
00:55:17en région parisienne et ailleurs, aujourd'hui, pour voir que ce n'est pas
00:55:20simplement 91 000 personnes qui sont concernées.
00:55:23En France, il y a des pans entiers de territoires...
00:55:26Mais attendez, qui fréquentent les mosquées dites...
00:55:29Non, mais attendez, il y a l'influence.
00:55:32Vous prenez le pouvoir avec une poignée d'hommes.
00:55:35Ce n'est pas ça qu'il faut voir, c'est l'influence générale
00:55:38que cela a sur la société.
00:55:41Répondez-lui sur l'intégrisme catholique, est-ce qu'il est de moindre importance ?
00:55:44Justement, mais d'une certaine manière, vous relativisez aussi les faits.
00:55:47Moi, je suis élue locale. Et pourquoi je parle de toute forme
00:55:50d'intégrisme ? Parce que moi, j'ai constaté, dans ma pratique d'élue locale,
00:55:53des dérives dans des établissements judaïques
00:55:56qui étaient conventionnés et financées par de l'argent public
00:55:59qui ne respectaient pas les principes de laïcité, par exemple,
00:56:02dans la tenue des encadrants qui accompagnaient les enfants,
00:56:05qui ne respectaient pas les principes d'égalité filles-garçons,
00:56:08avec des activités différentes entre filles et garçons,
00:56:11qui doivent être mises aussi en cause.
00:56:14J'ai constaté aussi, en tant qu'élue locale, des établissements
00:56:17catholiques qui mettent dans leur règlement intérieur,
00:56:20qui mettent en cause le recours à l'IVG,
00:56:23qui véhiculent d'une certaine manière de l'homophobie.
00:56:26Il ne prône pas la charia.
00:56:29C'est bien inattendu au principe de notre République
00:56:32sur l'égalité femmes-hommes.
00:56:35Laquelle de ces groupes aujourd'hui a tué des gens devant une école,
00:56:38à la sortie d'une école, parce qu'ils étaient de telle ou telle confession,
00:56:41ou dans un supermarché parce qu'ils allaient faire leur course ?
00:56:44Il y a un jeune homme qui est mort il n'y a pas si longtemps
00:56:47parce qu'il était musulman dans une mosquée, donc tout le monde est concerné.
00:56:50C'est pas un intégrisme catholique.
00:56:53Vous avez vos chiffres, mais là on parle d'un rapport.
00:56:56Pour mettre tout le monde d'accord, je vous propose d'écouter Erwel Saznek
00:56:59qui publie une enquête sur le fameux manuel confidentiel
00:57:02pour parler du projet final nourri par les frères musulmans.
00:57:05Il le publie pour son journal Le Point.
00:57:08Écoutez cet extrait.
00:57:11Jean-Luc Mélenchon, je ne sais pas s'il a eu Le Point,
00:57:14mais peut-être qu'il devrait le faire.
00:57:17Sur 177 pages, ils expliquent très clairement que les lois de la République
00:57:20sont au courant, que le courant doit s'appliquer dans tous ses détails
00:57:23y compris des châtiments barbares et archaïques comme la main coupée pour les voleurs.
00:57:26Je crois que c'est assez clair le danger qu'il nous guette.
00:57:29Mathieu Hocq pour la réponse.
00:57:32Effectivement, il y a un premier point.
00:57:35On ne peut pas faire le trait d'union entre l'intégrisme lié à l'islamisme
00:57:38et l'intégrisme catholique pour la simple et bonne raison
00:57:41que l'islamisme a tué près de 300 personnes en France depuis 2013
00:57:44et l'attentat n'est pas ratifié par Mohamed Merah.
00:57:47Et que toute la société aujourd'hui est touchée
00:57:50puisque ce ne sont plus finalement que la communauté juive
00:57:53mais également toute la communauté nationale à travers le Bataclan.
00:57:56C'est tout notre système de valeurs qui est attaqué.
00:57:59Y compris des musulmans d'ailleurs.
00:58:02Il faut se démarrasser de l'islamisme.
00:58:05Quand on regarde le rapport, la réalité c'est que
00:58:08la question de la prononciation de dissolution des associations
00:58:11c'est quelque chose qui va dans le bon sens.
00:58:14Ce sont des gens qui sont derrière.
00:58:17Je pense qu'il faut une doctrine qui soit claire.
00:58:20Un, confiner la logique de l'islamisme.
00:58:23C'est ce que disait déjà François Fillon en 2017
00:58:26dans son ouvrage Vaincre le totalitarisme islamiste.
00:58:29À la fois au niveau national mais également au niveau international.
00:58:32C'est pour ça qu'il faut une nouvelle politique diplomatique.
00:58:35On ne peut pas aujourd'hui dire qu'on est contre l'islamisme
00:58:38et par exemple être contre Israël
00:58:41alors qu'Israël fait le travail que nous devons faire dans notre pays
00:58:44sur la question de vaincre l'islamisme.
00:58:47Le deuxième sujet, me semble-t-il,
00:58:50c'est qu'il faut prononcer une doctrine qui soit claire
00:58:53sur la question des gens.
00:58:56Par exemple, il faut prononcer des déchéances de nationalité
00:58:59pour les dénationaux qui se compromettent dans l'islamisme.
00:59:02Parce qu'aujourd'hui, il faut bien décrire la chose.
00:59:05Se compromettre avec l'islamisme, c'est être contre la France.
00:59:08Il faut aller vers ce type de mesures-là
00:59:11parce qu'aujourd'hui, s'attaquer juste à des associations,
00:59:14comme ça a été dit, c'est très compliqué parce qu'elles se font,
00:59:17elles se défont, ils ne déposent pas de statuts, etc.
00:59:20Il faut aller ce vers cela mais également lutter contre des personnes.
00:59:23Ce sont des personnes aujourd'hui qui propagent une idéologie.
00:59:26Johan Neusheim vous dirait qu'à cet égard, il faut freiner l'immigration
00:59:29parce que sinon ce sera toujours vecteur de circuits d'entrée.
00:59:32Ce n'est pas moi qui le dis, c'est précisément ce qui est inscrit
00:59:35L'immigration a permis notamment à cet antrisme islamiste
00:59:38et à l'islamisme de manière générale de prospérer dans le pays.
00:59:41Jean-Christophe pour répondre à ta question.
00:59:44Il faut différencier à l'intérieur de ce phénomène islamiste.
00:59:47Là, on est sur l'enjeu des frères musulmans.
00:59:50Les frères musulmans, ce n'est pas n'importe qui et n'importe quelle organisation.
00:59:53Ce n'est pas né de la même manière par exemple que les salafis.
00:59:56Ça n'a pas du tout les mêmes objectifs.
00:59:59L'enjeu majeur des frères musulmans, il est français en Europe.
01:00:02Très concrètement français avec des points d'appui en Grande-Bretagne, on le sait.
01:00:05C'est des gens qui sont formés.
01:00:08On est dans du haut niveau académique.
01:00:11C'est des gens qui ont créé des process, des procédures, une tactique, voire une stratégie pour pouvoir s'imposer.
01:00:14La réalité, c'est qu'on fait face à quoi ?
01:00:17Une volonté de contrôle politique de population.
01:00:20Ce n'est pas simplement religieux.
01:00:23Cette dynamique religieuse, elle mêle à la différence entre religion très concrètement politique et religieuse.
01:00:26Il n'y a pas de différence.
01:00:29C'est la prise de contrôle d'une société.
01:00:32La traduction déterminée des frères musulmans,
01:00:35ce n'est pas de faire la révolution dans la rue,
01:00:38ou le transfert des esprits à l'intérieur de mosquées,
01:00:41ou la prise de contrôle des rues, c'est le contrôle des urnes.
01:00:44On est face à quelque chose qui se joue de cette manière.
01:00:47La volonté et le contrôle politique des populations.
01:00:50C'est pour ça que très concrètement,
01:00:53nos frères et sœurs de confession musulmane français
01:00:56sont les premières cibles des frères musulmans, à différence des autres.
01:00:59Pour gagner et conquérir le pouvoir,
01:01:02il faut conquérir et contrôler les premières cibles,
01:01:05la première communauté qui les intéresse.
01:01:08Ils sont en compétition avec d'autres islamistes à ce moment-là.
01:01:11C'est la prise de contrôle de cette population.
01:01:14Il faut évidemment éviter qu'il y ait d'autres arrivées
01:01:17qui sont moins contrôlables par la communauté initiale
01:01:20et qui sont très vite contrôlées par les mêmes islamistes
01:01:23dans des conditions économiques compliquées, sociales, etc.
01:01:26Mais surtout, je vous le redis,
01:01:29c'est un gain de terrain politique qu'il faut mener sur le terrain,
01:01:32pas simplement digital, mais aussi terrain.
01:01:35Les forces politiques françaises l'ont oublié.
01:01:38On se disait tout à l'heure, dans un débat précédent,
01:01:41qu'on aurait sans doute des surprises et qu'on allait voir fleurir
01:01:44des listes communautaires et fréristes
01:01:47pour les prochaines municipales, notamment.
01:01:50Le problème, c'est qu'à force de faire de l'esbroufe
01:01:53et de ne pas parler de la réalité de ce que ça représente
01:01:56de notre pays, on nourrit le discours des frères musulmans
01:01:59qui se base précisément sur un discours victimaire.
01:02:02Quand vous alimentez la confusion,
01:02:05le traitement médiatique de ce rapport a été assez lumineux hier.
01:02:08Vous avez d'un côté l'annonce du rapport le matin
01:02:11et l'après-midi, Gabriel Attal qui fait une sortie
01:02:14sur le voile dans l'espace public.
01:02:18Cela peut nourrir de la discrimination
01:02:21qui existe déjà dans notre pays, de la stigmatisation sur l'ensemble des musulmans
01:02:24alors qu'une très grande majorité vive sereinement en respect
01:02:27des lois de la République. Et je dis attention parce que cela revient
01:02:30à nourrir le discours de ces fondamentalistes.
01:02:33C'est pour ça que je ne relativise pas...
01:02:36On ne peut pas fermer les yeux.
01:02:39Céline, c'est comme si quelqu'un venait dire qu'en France,
01:02:42il y a une discrimination religieuse, il faut se promener un peu partout
01:02:45pour vous dire très concrètement quand vous vous déplacez,
01:02:48que ce soit en Amérique du Sud, en Afrique ou ailleurs, dans l'Oste de l'Europe,
01:02:51en Chine, je n'en parle même pas,
01:02:54vive votre foi et beaucoup plus simple et religieusement et politiquement en France.
01:02:57Il faut arrêter de dire là aussi cette espèce de bashing français
01:03:00où on est discriminé par rapport à une religion.
01:03:03Cela fait très longtemps dans ce pays que ce n'est pas le cas.
01:03:06C'est d'ailleurs pour ça que pour les frères musulmans,
01:03:09une des clés et un des territoires les plus simples à travailler est la France.
01:03:12Je rejoins Mme la députée sur le fait que l'instrumentalisation
01:03:15de la question par des politiques à des fins personnelles
01:03:18est absolument catastrophique et calamiteuse
01:03:21et elle alimente les islamistes.
01:03:24Et le deuxième élément, c'est peut-être qu'il faudrait avoir une petite parole positive,
01:03:27c'est celle de rendre la République à nouveau désirable.
01:03:30Parce qu'on parle beaucoup de lutter contre,
01:03:33de prendre des mesures de rétorsion, mais on ne parle jamais
01:03:36du fait que si ces gens-là aujourd'hui ont pu s'imposer comme cela,
01:03:39c'est parce que la République n'est plus désirable.
01:03:42On impose plus ses valeurs.
01:03:45On est dans la culpabilisation permanence.
01:03:48Merci, on doit marquer une courte pause.
01:03:51On va revenir pour parler du voile et des préconisations de Gabriel Attal
01:03:54et aussi le champ scolaire qui a été investi par les frères musulmans.
01:03:57Vous allez nous faire cette démonstration, ma chère Sabrina.
01:04:00Les répercussions, les conséquences, les initiatives
01:04:03après ce rapport sur les frères musulmans.
01:04:06C'est le collège de Marseille qui veut interdire le voile
01:04:09dans les lieux publics pour les jeunes filles de moins de 15 ans.
01:04:12Nous sommes d'ailleurs allées à Marseille à la rencontre
01:04:15de certaines d'entre elles.
01:04:18Quelques retours d'expérience avec Stéphanie Rouquier.
01:04:21Devant ce collège de Marseille, dans le 15e arrondissement,
01:04:24des dizaines de jeunes filles réinstallent leur voile
01:04:27dès la sortie de l'établissement.
01:04:30Aya, à 14 ans, porte le voile depuis ses 11 ans.
01:04:33Ils ne m'ont pas forcée, mais ils m'ont parlé comme si c'était bien.
01:04:36Amina a également 14 ans, mais elle ne se sent pas encore prête.
01:04:39Et ta famille, elle te dit quoi ?
01:04:42Elle m'encourage à me voiler.
01:04:45Ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je ne me sens pas prête maintenant.
01:04:48Il y a un moment où tu sens que tu n'auras plus le choix ?
01:04:51Oui, ça c'est sûr.
01:04:54Franchement, à l'université, c'est sûr que je porterai le voile.
01:04:57Des pressions familiales que de nombreuses jeunes filles
01:05:00subissent dès le plus jeune âge.
01:05:03A quelques mètres au-delà, ces lycéennes sortent de cours.
01:05:06Elles réinstallent leur voile devant le miroir mis à leur disposition
01:05:09et déplorent que pour certaines, ce geste soit imposé.
01:05:12Pour eux, c'est un sujet tabou.
01:05:15Il y en a qui ne veulent pas forcément en parler.
01:05:18Il y en a qui sont forcées.
01:05:21Imaginons qu'elles ne veulent pas le mettre.
01:05:24Il y a des bébés qui le mettent et ça se voit qu'ils sont forcés par leur mère.
01:05:27Ils ont 4 ans, ils veulent porter le voile.
01:05:30Pour protéger ces jeunes filles, Gabriel Attal,
01:05:33le secrétaire général du parti Renaissance,
01:05:36souhaite interdire le voile dans l'espace public pour les moins de 15 ans
01:05:39et instaurer un délit contre les parents
01:05:42qui forceraient leurs filles à le porter.
01:05:45C'est énerveux.
01:05:48En Iran, il y a des jeunes filles qui meurent pour ne plus le porter.
01:05:51Qu'est-ce qui les distingue au fond de ces jeunes filles
01:05:54ou ces enfants à qui on comprend bien implicitement
01:05:57qu'on les oblige à le porter ?
01:06:00Il y a une contrainte qui peut être aussi insidieuse.
01:06:03Rappelez à monsieur Attal que ça existe déjà dans la loi.
01:06:06Dans le code pénal, article 225,
01:06:09le délit de contrainte du port du voile par les parents
01:06:12s'est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 60 000 euros d'amende.
01:06:15La question, ce n'est pas de faire une nouvelle loi et empiler des lois.
01:06:18La question, c'est de faire appliquer
01:06:21et de repérer les situations où il y a une contrainte.
01:06:24Je rappelle que c'est le programme de Jordan Bardella
01:06:27qui disait qu'il allait retirer tous les voiles de l'espace public.
01:06:30C'est un objectif.
01:06:33Il l'avait dit en 2024.
01:06:36Je suis étonnée de voir des Républicains reprendre ce discours
01:06:39parce qu'il nous dit 15 ans, mais ça va aller jusqu'où ?
01:06:42La question de la protection des mineurs, c'est indispensable.
01:06:45Ça existe dans notre loi.
01:06:48Ensuite, arrêtons de faire des annonces.
01:06:51Le fait de le sortir au moment où il y a le rapport sur les frères musulmans,
01:06:54ça crée de la confusion.
01:06:57Ce ne sont pas des politiques publiques efficaces.
01:07:00Vous êtes d'accord pour dire qu'une jeune fille de 10 ans
01:07:03ne devrait pas porter un voile ?
01:07:06Je souhaite qu'il y ait le moins possible de femmes qui aient recours au voile.
01:07:09Je respecte les femmes majeures qui font ce choix.
01:07:12Je souhaiterais qu'il y ait des espaces de parole
01:07:15pour ces jeunes femmes.
01:07:18Elles témoignent à visage caché, évidemment.
01:07:21Des espaces de parole, des éducateurs, la communauté enseignante.
01:07:24C'est très important qu'il n'y ait pas assez de contraintes.
01:07:27Vous vouliez parler de la loi ?
01:07:30D'abord dire qu'interdire le port du voile dans l'espace public,
01:07:33c'est absurde.
01:07:36Ça ne fait pas avancer le débat.
01:07:39C'est une mauvaise proposition.
01:07:42Interdire le voile au moins de 15 ans,
01:07:45même si une loi existe déjà,
01:07:48vous dites que le délit de contrainte n'est jamais appliqué.
01:07:51Comment pouvez-vous prouver que les parents
01:07:54obligent leurs jeunes filles à porter le voile ?
01:07:57C'est inapplicable, vous ne pouvez pas le prouver.
01:08:00Cette loi ne sert à rien.
01:08:03C'est pour cela qu'il est indispensable de légiférer.
01:08:06La loi actuelle est inapplicable.
01:08:09Le reportage, c'est frappant.
01:08:12On interroge cette jeune fille qui dit qu'elle porte le voile depuis 11 ans.
01:08:15Elle dit que ses parents ne l'ont absolument pas forcé.
01:08:18Ils l'ont simplement dit que ce serait bien de le porter.
01:08:21Là, manifestement, c'est une contrainte.
01:08:24Quand votre père ou votre mère vous dit que c'est bien de porter le voile,
01:08:27c'est une obligation.
01:08:30La stratégie des frères musulmans,
01:08:33c'est de faire en sorte que les jeunes filles soient voilées
01:08:36de manière à leur ôter leur liberté de conscience.
01:08:39Quand elles seront en âge de choisir, naturellement, elles garderont le voile.
01:08:42Si elles le portent depuis l'âge de 5 ou 6 ans,
01:08:45c'est devenu pour elles une seconde peau.
01:08:48Elles ne l'enlèvent jamais, la stratégie des frères musulmans qui est décrite dans ce rapport.
01:08:51Il est évident qu'il faut lutter
01:08:54contre cette contrainte
01:08:57qui est infligée
01:09:00à certaines jeunes filles dans notre pays.
01:09:03C'est juste qu'on écoute Eric Coquerel,
01:09:06qui était invité ce matin sur les ondes et qui réagit.
01:09:09Il y a des jeunes filles qui portent le voile, oui.
01:09:12Vous le condamnez ? Vous le regrettez ?
01:09:15La laïcité en 1905, elle ne s'est pas établie
01:09:18sur le fait d'en finir avec les signes distinctifs de la religion.
01:09:21Il y a eu un débat, je vous rappelle,
01:09:24même à gauche qui se portait, où on disait qu'il fallait interdire les soutales.
01:09:27Est-ce que vous condamnez le fait
01:09:30que des jeunes juifs portent la kippa ?
01:09:33Est-ce que vous condamnez le fait que des catholiques portent une croix de manière très visible ?
01:09:36Je ne pense pas que vous le condamniez.
01:09:39La question aujourd'hui, c'est qu'il faudrait peut-être arrêter.
01:09:42Fiche la paix aux musulmans de ce pays.
01:09:45Il est hors sujet, parce qu'il fait mine de ne pas comprendre
01:09:48que c'est une question d'âge et de libre arbitre,
01:09:51d'une certaine manière.
01:09:54Sur les questions de port de signes ostentatoires,
01:09:57il y a deux points qui sont importants,
01:10:00et je ne sais pas ce qu'aurait répondu Eric Coquerel en 2004,
01:10:03lorsque le débat sur l'interdiction du port du voile dans l'école.
01:10:06Qu'est-ce qu'il aurait dit à cette époque-là ?
01:10:09Il aurait dit de la même façon, on emmerde les musulmans, etc.
01:10:12Son camp disait déjà cela.
01:10:15Sur la question des ports de signes ostentatoires,
01:10:18il y a deux sujets.
01:10:21Un, le port du signe ostentatoire en tant que tel.
01:10:24Est-ce logique ou pas qu'on puisse porter un signe ostentatoire
01:10:27quel qu'il soit, dans un espace public, etc.
01:10:30Là-dessus, les lois sont déjà faites.
01:10:33Le deuxième sujet, c'est la contrainte du port du signe ostentatoire.
01:10:36C'est là où le voile a une différence,
01:10:39que n'ont pas les autres religions.
01:10:42Sur la question du voile,
01:10:45il y a un sujet politique,
01:10:48qui est d'asservir les femmes.
01:10:51L'interdiction du port du voile dans l'espace public
01:10:54me semble être une mesure inefficace
01:10:57et impossible à mettre en oeuvre dans un monde ouvert.
01:11:00On ne peut pas être le seul pays du monde occidental
01:11:03à interdire ces choses-là.
01:11:06Le voile, pour toutes les femmes majeures.
01:11:09J'ai grandi dans un quartier où on voit des filles
01:11:12qui sont voilées à 6, 7, 10, 13 ans.
01:11:15C'est quelque chose qui existe,
01:11:18ça participe d'une certaine façon
01:11:21à renforcer la prégnance de l'islamisme
01:11:24dans une partie de notre jeunesse.
01:11:27Le rapport qui est le plus important
01:11:30sur la lutte contre l'islamisme et le terrorisme
01:11:33qui en découle, c'est la question de l'utilisation des mineurs.
01:11:36Quand vous prenez un rapport du ministère de l'Intérieur,
01:11:39la quasi-totalité des attentats déjoués l'année dernière
01:11:42provenaient de mineurs.
01:11:45Pourquoi des jeunes de 16-17 ans, voire de 15 ans,
01:11:48sont prêts à tuer d'autres personnes ?
01:11:51Il faut aller sur la proposition de loi de Gabriel Attal.
01:11:54Yohann a raison, c'est impossible d'interdire le voile aux jeunes.
01:11:57Revenons au rapport et à un aspect
01:12:00qui n'a pas été éludé mais sur lequel on s'est moins attachés
01:12:03ces derniers jours.
01:12:06Les frères musulmans ont investi le champ scolaire
01:12:09parfois même à l'insu de certains parents musulmans.
01:12:12On apprend dans ce rapport que pour la branche française,
01:12:15pas la branche européenne, la branche véritablement française,
01:12:18le milieu éducatif est la priorité.
01:12:21Pourquoi ils misent autant sur le secteur éducatif ?
01:12:24D'après ce rapport, les fréristes sont pour certains
01:12:27issus de la classe moyenne et nourrissent un désir
01:12:30d'ascension sociale. Dans les discours des associations
01:12:33liées à ces islamistes, on retrouve certaines valeurs
01:12:36d'éducation, de travail, de distinction.
01:12:39En revanche, il est intéressant de noter que les enfants
01:12:42scolarisés dans ces établissements liés aux frères musulmans
01:12:45ne sont pas pour autant tous issus de parents affiliés
01:12:48à cette mouvance. Un grand nombre d'entre eux
01:12:51recherchent davantage l'excellence scolaire
01:12:54que proposent ces écoles fréristes. Un moyen pour les fréristes
01:12:57d'approcher de nouvelles recrues.
01:13:00Quelques chiffres. En septembre 2023,
01:13:03on apprend que sur un total de 74 établissements musulmans
01:13:06recensés en France, 21 sont identifiés
01:13:09comme liés à la mouvance des frères musulmans.
01:13:12Cela représente environ 4200 élèves pour l'année scolaire
01:13:15en cours. On y retrouve surtout les académies de Versailles,
01:13:18de Créteil et de Lille. Et la demande d'inscription
01:13:21dans ces écoles ne faiblit pas bien. Au contraire, le rapport
01:13:24précise qu'il y a 1000 élèves de plus au cours des 2 dernières années.
01:13:27Ce rapport rappelle enfin, vous allez le voir, qu'il sont
01:13:305 établissements musulmans sous contrat d'association
01:13:34avec l'Etat, qui donc bénéficient de financements publics.
01:13:37Et parmi les 5, on en retrouve 3 qui sont
01:13:40affiliés ou proches de la mouvance des frères musulmans.
01:13:43Il y a le collège privé Yves Caldoun de Marseille,
01:13:46le groupe scolaire Al-Kindi près de Lyon
01:13:49et le lycée AVEROS de Lille. Je reviens un instant
01:13:52sur ce dernier lycée qui avait perdu ses subventions
01:13:55de l'Etat puisque le préfet était intervenu.
01:13:58Mais cette résiliation a été annulée en avril dernier
01:14:01par une décision du tribunal administratif. L'Etat a donc dû
01:14:04verser les subventions de l'année scolaire en cours
01:14:07et cela même si l'Etat fait appel de cette décision.
01:14:10Vous voyez, il y a quelque chose qui me frappe quand même. Déjà, on parlait des ratios
01:14:13tout à l'heure. 7% d'influence dans les mosquées,
01:14:16dans l'ensemble des mosquées de France. Là, quand il s'agit
01:14:19de s'atteler au milieu scolaire, on n'est pas du tout sur les mêmes ratios
01:14:22parce que 21 sur 74, ça fait déjà pas loin
01:14:25de 30%. Donc on est déjà sur une progression.
01:14:28On voit bien que c'est la sphère éducative
01:14:31qui a été investie, Jean-Christophe. Très nettement.
01:14:34C'est une décision majeure et par le haut. Ce n'est pas une sphère éducative
01:14:37par le bas. C'est par le haut. Donc on est, rappelons-nous,
01:14:40ce sont des gens qui ont été formés, préparés, qui cherchent eux
01:14:43l'excellence et qui veulent attirer sur l'excellence. Ils ont une volonté
01:14:46de conquête politique, ça veut dire aussi un mandat de pouvoir assumer.
01:14:49Donc dans un contexte où on appelle par le haut, je vous le dis
01:14:52très concrètement, notamment filles et garçons.
01:14:55Ça va très bien avec l'idée que le voile est un instrument non pas individuel
01:14:58mais collectif pour mettre la pression sur le système. Parce que c'est là
01:15:01où il y a le point de faiblesse. Comment veut-on pouvoir empêcher
01:15:04les jeunes filles de vivre leur vie ? C'est un pays où on libère la possibilité
01:15:07de le faire. Ça veut dire que tout le bloc, si vous voulez, universaliste,
01:15:10laïque, féministe, va défendre
01:15:13de ce côté-là. Et puis d'autre côté, vous avez une offre à travers, notamment
01:15:16dans ces établissements-là, une offre très masculiniste.
01:15:19Qui fait face à ça. Qui dit d'ailleurs
01:15:22que les hommes doivent prendre le leadership, les femmes doivent être à leur place.
01:15:25C'est très relié. Et donc vous avez une offre politique, voire un marketing
01:15:28politique, si vous voulez, qui se fait sur les deux voies.
01:15:31D'un côté, vous favorisez dans l'éducation par le haut
01:15:34une version masculiniste de la société, extrêmement
01:15:37présente, extrêmement affirmée, qui existe dans la religion musulmane.
01:15:40Et de l'autre côté, vous jouez avec la faiblesse du système
01:15:43faiblesse-ouverture, si vous voulez. Où vous empêchez
01:15:46qui que ce soit de prendre une position et vous polarisez tout
01:15:49à partir du moment où vous mettez de votre côté des gens qui sont
01:15:52dans les bons sentiments. Et c'est normal. Laïcité, féminisme, ainsi de suite.
01:15:55Parce que vous bloquez le système. Et donc vous avez une offre politique pour les deux.
01:15:58Mais tout ça est rendu possible aussi parce que la France est un pays qui a renoncé
01:16:01à se défendre, qui a renoncé à défendre ses valeurs, qui a renoncé à défendre ses racines
01:16:04et qui a renoncé à défendre son histoire. Donc vous avez en plus
01:16:07effectivement la vacuité. On a créé du vide et en face du vide
01:16:10on vient le remplir. Voire de la complicité pour une partie de la gauche.
01:16:13Après, un élément, et je parlais tout à l'heure de la désirabilité
01:16:16de la République. Au sein de ça il y a quand même
01:16:19l'école. C'est-à-dire que si un certain nombre de personnes
01:16:22quittent aussi le champ de l'école publique pour aller vers des écoles privées
01:16:25de ce type, c'est aussi peut-être parce que l'école publique ne joue plus son rôle
01:16:28que la sécurité y est endémie. C'est une réalité aussi.
01:16:31Et il y a eu un débat il y a quelques années à faire âge
01:16:34dont on entend un peu moins parler aujourd'hui. C'était le débat des repas de substitution.
01:16:37Je me souviens qu'il y avait eu une espèce d'obsession où il fallait
01:16:40absolument servir du porc à tous les repas pour défendre son identité.
01:16:43Eh bien ça, ça fait que beaucoup d'élèves et beaucoup d'enfants ont quitté
01:16:46parce qu'ils se sentaient non désirables. Il ne s'agissait pas de donner des repas halal.
01:16:49Il s'agissait de dire qu'on peut quand même proposer un repas de substitution
01:16:52quand il y a effectivement du porc à la cantine.
01:16:55Et ça, peut-être que ça aurait permis aux jeunes enfants musulmans
01:16:58de se sentir un peu plus intégrés.
01:17:01Peut-être qu'on a péché de ce point de vue-là.
01:17:04À s'attacher à des choses un peu...
01:17:07Comme en étant obsédés à un moment donné dans les années 80-90 par la construction de mosquées,
01:17:10il y avait des parkings qui ont donné ce que ça a donné derrière.
01:17:13Céline Hervieux, je sais que vous êtes toujours conseillère de Paris.
01:17:16En charge de la petite enfance, de mémoire.
01:17:19Ce sont des choses qui vous parlent quand même.
01:17:22Oui, en tant que conseillère déléguée en charge de la petite enfance.
01:17:25Moi, c'était notamment les crèches.
01:17:28On est vraiment sur des tout-petits. Il y a des crèches confessionnelles.
01:17:31Ça existe. Evidemment, ce sont là les parents
01:17:34qui ont cette volonté spécifique de mettre leurs enfants
01:17:37dans des structures éducatives d'éveil à caractère religieux.
01:17:40On peut l'interroger.
01:17:43Je prends l'exemple du lycée AVEROS. La justice leur a donné raison.
01:17:46Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas vérifier.
01:17:49Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'intéresser.
01:17:52Il faut regarder de près ce qui se passe dans ces établissements.
01:17:55Mais encore une fois, il faut faire attention.
01:17:58On voit les proportions par rapport à l'ensemble des établissements de ce pays
01:18:01qui sont quand même relativement faibles.
01:18:04Comment on lutte contre ça ?
01:18:07C'est aussi par l'idée de renforcer les services de renseignement
01:18:10qui font déjà un travail remarquable.
01:18:13Ces services de renseignement travaillent efficacement quand ils travaillent à bas bruit, discrètement.
01:18:16C'est comme ça que c'est efficace.
01:18:19Ce n'est pas en faisant des déclarations à la radio ou à la télé de cow-boy
01:18:22à qui va aller toujours plus loin.
01:18:25C'est comme ça qu'on travaille et on a l'arsenal juridique législatif pour le faire en France.
01:18:28Un autre sujet. Vous l'avez appris sans doute en vous levant ce matin.
01:18:31On a renoncé deux agents de l'ambassade d'Israël à Washington
01:18:34assassinés devant un musée juif où avait lieu un événement.
01:18:37Harold Eman nous a rejoint.
01:18:40Bonjour Harold.
01:18:43Ça suppose un gros degré de préparation.
01:18:46Donald Trump a tout de suite dit que c'était antisémite.
01:18:49On imagine qu'ils avaient été ciblés.
01:18:52Pour connaître Washington, l'ambassade est complètement inaccessible.
01:18:55Elle est tellement bien surveillée
01:18:58qu'il faut peut-être aller chercher les agents ailleurs que dans le campagne.
01:19:01Donc ils ont été suivis sans doute.
01:19:04Ce n'est pas encore officiel.
01:19:07Mais ce qui est sûr, c'est qu'en tirant sur la foule qui sortait
01:19:10il allait toucher le tueur qui s'appelle, on présume, Elias Rodriguez.
01:19:1331 ans, originaire de Chicago
01:19:16et sans le moindre lien avec la cause palestinienne
01:19:19connue pour l'instant.
01:19:22Sauf qu'il s'est écrié par plusieurs reprises.
01:19:25Je dirais même que c'est à ce moment-là
01:19:28qu'il est entré dans la mouvance.
01:19:31On n'a rien sur lui, il n'était pas suivi.
01:19:34C'est ce qu'a dit la police.
01:19:37Il n'a pas de raison de suivre son profil.
01:19:40Il est allé au musée juif le jour où il faisait un gala.
01:19:43Une présentation privée.
01:19:46Enfin restreinte.
01:19:49Ce n'est pas privée dans le genre entreprise.
01:19:52Comme il y en a tous les jours partout dans toutes les capitales du monde
01:19:55y compris Paris aujourd'hui
01:19:58l'American Jewish Committee avait invité
01:20:01des gens de divers horizons
01:20:04et pas seulement juifs
01:20:07dont ces deux agents de l'ambassade d'Israël
01:20:10qui sont venus en toute quiétude
01:20:13parler de l'aide humanitaire dans le monde y compris à Gaza.
01:20:16Je ne sais pas comment il a ciblé Elias Menendez.
01:20:19Je crois que c'était mon sentiment.
01:20:22Elias Rodriguez.
01:20:25Il a ciblé quelque chose de facile.
01:20:28Ces images nous parviennent me dit-on en direct
01:20:31je ne sais pas exactement où c'est Washington
01:20:34mais j'imagine que c'est dans ce fameux quartier
01:20:37de Judiciary Square
01:20:40où ils ont été tués puisque vous voyez
01:20:43tous les cordons de l'enquête
01:20:46scientifique et balistique qui est toujours en cours.
01:20:49Réaction d'Eric Coquerel pour la classe politique française
01:20:52à ce qui s'est passé.
01:20:55Jean-Noël Barraud
01:20:58expliquait que qui sème la violence récolte la violence.
01:21:01Qu'est-ce qu'il voulait dire ?
01:21:04Il voulait dire qu'à partir du moment où vous avez des actes de guerre
01:21:07de génocide etc. à un moment donné ça pouvait se retourner
01:21:10y compris contre la population israélienne ce que je condamne.
01:21:13Pour l'instant c'est deux agents de l'ambassade israélienne
01:21:16donc il faudrait peut-être savoir pourquoi.
01:21:19Est-ce que l'homme a tiré ? Encore une fois je condamne.
01:21:22Ce n'est pas la manière d'agir.
01:21:25Free Palestine, excusez-moi,
01:21:28vu ce qui se passe à Gaza
01:21:31demander que la Palestine existe
01:21:34et demander que ça s'arrête ne fait pas de vous forcément un antisémite ?
01:21:37Pour lui c'est clair, ce n'est pas antisémite.
01:21:40Je dis les choses comme je les ressens.
01:21:43J'ai désormais un profond dégoût pour les membres de la France insoumise.
01:21:46Je prends l'exemple de M. Porte par exemple.
01:21:49Thomas Porte, quelques heures après cet assassinat antisémite
01:21:52a tweeté Free Palestine.
01:21:55C'est-à-dire précisément ce que ce tueur a hurlé
01:21:58à Washington.
01:22:01Je m'interroge, ça veut dire que M. Porte a vraisemblablement
01:22:04applaudi, cautionné en tout cas, ce double assassinat antisémite.
01:22:07Nous en sommes là.
01:22:10Donc oui, je vous dis, j'ai désormais un profond dégoût
01:22:13pour l'ensemble de ces personnes qui sont désormais
01:22:16depuis longtemps le relais du Hamas au sein de l'hémicycle
01:22:19à l'Assemblée nationale, qui maintenant
01:22:22condamnent à demi-mot mais trouvent une justification
01:22:25à l'assassinat de personnes juives.
01:22:28M. Coquerel ne s'en cache même pas.
01:22:31Il dit qu'ils sèment la violence, récoltent la violence.
01:22:34Il comprend ce qui s'est passé.
01:22:37Thomas Porte cautionne et est à deux doigts d'applaudir
01:22:40sur les réseaux sociaux.
01:22:43Il a effacé son tweet d'ailleurs, preuve qu'il a senti
01:22:46qu'il était sans doute allé trop loin.
01:22:49Mais il a quelque part applaudi ce qui s'est passé à Washington.
01:22:52Donc encore une fois, je le dis, ils sont écœurants,
01:22:55ils sont dégoûtants, ils sont évidemment membres
01:22:58d'un parti antisémite.
01:23:01Il y a eu des propos des Insoumis sur ce sujet.
01:23:04Ce qui est sûr, c'est que c'est un drame absolu
01:23:07et qu'assassiner des innocents parce qu'ils sont juifs,
01:23:10qu'ils sortent d'un événement sur la cause humanitaire,
01:23:13ne va absolument pas aider le sort des Gazaouis.
01:23:16C'est tout le contraire.
01:23:19Donc évidemment, c'est un drame.
01:23:22Ce qui est sûr, c'est qu'il faut que les massacres à Gaza s'arrêtent.
01:23:25Il y a un moment donné où il faut dire stop.
01:23:28C'est absolument pas le sujet.
01:23:31On parle de deux assassinats antisémites à Washington,
01:23:34on ne parle pas de ce qui se passe à Gaza.
01:23:37Comme il a créé Free Palestine, on dit...
01:23:40Mais pas du tout, c'est tout le contraire.
01:23:43Je viens de vous expliquer que c'est le contraire.
01:23:46Non, non, non, non, non, non.
01:23:49Je sais très bien ce que j'ai dit.
01:23:52Je vous explique que ce type de crime est contraire
01:23:55parce qu'il nourrit le conflit d'une certaine manière.
01:23:58Lui, c'est un fou furieux qui doit être condamné.
01:24:01Là, il parle de la Palestine, il parle de Gaza.
01:24:04Par ailleurs, il y a une situation à Gaza qui doit s'arrêter.
01:24:07Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
01:24:10On n'en a pas parlé aujourd'hui, mais c'est dans l'actualité.
01:24:13C'est une évidence absolue.
01:24:16D'abord, il faut savoir que les paroles précèdent toujours les actes
01:24:19et qu'à force de vilipender Israël,
01:24:22c'est un pays qui se défend.
01:24:25La réalité, c'est que ce n'est pas un pays qui a attaqué,
01:24:28c'est un pays qui se défend.
01:24:31D'abord, ce sont les chiffres du Hamas.
01:24:34Si vous voulez reprendre les chiffres du Hamas, libre à vous.
01:24:37Vous trouvez que les Nations Unies agissent de manière très objective.
01:24:40Il faut savoir que ce n'est pas nouveau.
01:24:43Je rappelle quand même que Mohamed Merah a tué les enfants
01:24:46à Toulouse à bout de champ avec une tétine dans la bouche
01:24:50avec des enfants palestiniens.
01:24:53Ce n'est pas nouveau qu'aujourd'hui on tue des juifs.
01:24:56Je ne vous ai pas interdit de quoi que ce soit.
01:24:59J'aimerais juste remarquer une chose sur LFI.
01:25:02Ils sont très précautionneux quand il s'agit de qualifier
01:25:05un acte d'antisémite.
01:25:08Par contre, quand il s'agit de le qualifier d'islamophobe,
01:25:11avant même qu'on ait commencé l'enquête,
01:25:14c'est immédiatement qualifié.
01:25:17C'est l'éconisation frériss.
01:25:20Un dernier mot.
01:25:23Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
01:25:26Vous dites qu'Israël assassine des enfants palestiniens.
01:25:29Vous savez ce que c'est un assassinat ?
01:25:32C'est volontaire quand on affame des gens.
01:25:35On affame pas des gens, il y a des humanitaires.
01:25:38Est-ce que vous savez que c'est le Hamas qui se sert
01:25:41de ces enfants, de ces civils comme bouclier humain ?
01:25:44C'est le Hamas qui se cache sous des hôpitaux,
01:25:47qui se cachait sous des écoles.
01:25:50Je ne défendrais jamais le Hamas.
01:25:53Il mérite d'avoir des représentants beaucoup plus dignes
01:25:56que ce que fait le Hamas.
01:25:59Il faut dire stop à toute la communauté internationale.
01:26:02Commençons par demander au Hamas de libérer les autres.
01:26:05On est en train de créer des générations
01:26:08qui sont meurtries pour reproduire ces actes.
01:26:11Si on revient sur le fait,
01:26:14qui est aujourd'hui un fait de société dans la civilisation occidentale,
01:26:17que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe et notamment en France,
01:26:20on avait travaillé dessus, on avait sorti un rapport dessus,
01:26:23c'est qu'on a malheureusement depuis le 7 octobre
01:26:26une corrélation évidente entre une explosion des actes antisémites
01:26:29et la situation au Proche-Orient,
01:26:32notamment de par certaines personnes qui utilisent
01:26:35la cause palestinienne pour pratiquer les actes antisémites.
01:26:38En France, on est à plus de 50% aujourd'hui
01:26:41des nouveaux actes antisémites post 7 octobre 2023
01:26:44qui sont directement corrélés à la question israélo-palestinienne.
01:26:47À un moment donné, ça doit suffire ce type de discours.
01:26:50Merci beaucoup à tous d'avoir participé à ce débat.
01:26:53Et tout de suite, on laisse la place à Eliott de Vallée.
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