00:00C'est sous un arbre au bord de mer, derrière des tas de sable, que vivent de nombreux Gabonais sous le retard impassible des autorités.
00:10Exposés à toutes sortes de risques aussi bien sécuritaires que sanitaires, ces derniers n'ont de choix que de jongler avec ces conditions de vie depuis plusieurs mois.
00:18Sans emploi et sans famille, ces derniers sont mis au second plan.
00:21C'est d'abord à Olam, quand il y a eu le président allié, monsieur le président Ligui, donc à un moment donné les usines ont fermé.
00:33Vraiment ils ont enlevé les travailleurs, même d'autres qui n'ont même pas été dommagés.
00:39Donc du coup on se trouve ici, on se trouve maintenant là, on cherche l'emploi, on démarre l'emploi même pour essayer d'avoir un petit bout de pain.
00:46On veut là-bas les étrangers, les Gabonais après. Donc finalement c'est découragé.
00:52Initialement installé à la tribune officielle où ils pouvaient bénéficier d'un abri contre les intempéries,
00:57ces derniers avaient été déplacés par les autorités et avec l'assurance qu'ils ne seraient pas oubliés s'ils se venaient de peu.
01:04On était là-bas à la tribune officielle, à la tribune officielle on est venu nous enlever parce qu'on était mélangé avec les malades, les malades.
01:10Il y a une malade qui est pratique de casser la vitre. La ministre de la Culture a demandé à se conquiter là.
01:20Mais les agents de la sécurité présidentielle ont dit on n'allait pas loin parce que le problème là, le président est au courant de ça,
01:27donnez-vous disperser, allez-y au niveau d'Hollando. On avait des gens qui venaient nous visiter ici, les ONG qui venaient, nous donnaient de quoi à manger.
01:35Comme des ignorés et négligés de la nation, ses compatriotes lancent un appel à l'aide au président.
01:39Vraiment le message que nous on lance, on demande de l'aide au président, les familles démunies,
01:46essayer de nous trouver un endroit là où on peut quand même les fiscs, c'est bien sabruter parce qu'ils sont déménagés avec les bandits.
01:54Il faut qu'on laisse quelque chose là, il est faux, il vient, il ne prend, il ne parte avec.
01:57Donc on est obligé de rester toute la journée là-ci pour essayer de protéger un peu ce qu'on a.
02:01Il nous est promis, on essaie d'attendre. Si vraiment il écoute le message aujourd'hui là, vraiment ça va vraiment nous aider.
02:08Parce qu'il y a eu des premiers qui sont venus ici, mais on n'a jamais eu de suite.
02:13Vraiment si vous faites bien passer le message, si vous écoutez, on veut seulement juste de l'aide.
02:18Même si c'est une petite cité que nous avec nos frères là, parce que nous sommes nombreux.
02:23Il y a d'autres qui sont en dehors en train de chercher de quoi à manger.
02:25On a même jusqu'à aller voter. Donc nos voix sont parties pour lui mettre en lieu le président de la République.
02:32Devant cette détresse qui se généralise dans le pays, la ministre des Affaires Sociales Nadine Nathalie Awanon
02:38est une nouvelle fois interpellée sur l'urgence de trouver des solutions durables aux sans-abris.
