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00:00Moi, je me suis sentie comme une criminelle. Il faut qu'on aille battu un ou, tu sais, il faut qu'on aille violer un.
00:06Les propriétaires du foyer chez soi à Saint-Basile sont consternés.
00:10Tout a commencé au mois d'octobre dernier lorsque des représentants du ministère sont débarqués.
00:15Deux résidents se trouvaient seuls sur le balcon pour attendre leur transport.
00:18J'étais assis dans mon bureau. Mais là, comme qu'ils ne me trouvent pas tout de suite dans le foyer, ils ont dit que le foyer, il n'y avait pas d'employés.
00:26L'appartement en arrière, ça a toujours été le bureau. Mais d'après le développement social, tout à coup, ça ne fait plus partie du foyer parce qu'il n'y avait pas inspecté.
00:35Moins de 24 heures plus tard, cette plainte relative à la protection des adultes a été déposée. Elles ont été ensuite jugées non fondées.
00:43Tu te casses la tête, qu'est-ce qui est arrivé? Ils te passent toutes sortes d'idées par la tête, c'est-tu de quoi qui est arrivé avec un employé?
00:48Puis ça, ils ne te disent pas quand il y a une protection comme ça.
00:50Sous le coup de l'émotion, les propriétaires ont mentionné vouloir fermer le foyer.
00:54C'était trop. On a regretté tout de suite et on les a suppliés d'arrêter ça, qu'on ne voulait pas que les résidents s'en aillent.
01:01Oui, nous autres, on a dit de quoi sur le coup de la colère qu'on a regretté.
01:04Mais quand on leur a demandé un sourcil, on aurait peut-être bien dû prendre du raccule un peu et penser à leurs affaires.
01:08Puis c'est pas des criminels.
01:10Les résidents ont dû être relocalisés. Huit mois plus tard, les proches sont toujours bouleversés.
01:15J'étais tellement contente quand ils avaient trouvé ce foyer-là.
01:20Ils tiennent ces résidents-là à cœur. C'est du monde en or.
01:23Mon frère, lui, il dit jamais ça, ce Bruno et Sophie. Il dit que c'était mon chenou en moi, ça, et c'est. Puis il pleure.
01:30Au terme de son enquête, le ministère du Développement social a confirmé vendredi dernier que la fermeture était définitive.
01:37Vous êtes officiellement famille, il n'y a aucun appel. Puis la seule affaire qu'il peut prendre, c'est de prendre un avocat.
01:43On demandait à du public. Nous autres, on n'a pas un nonce à se reprocher. Envoyer des lettres à la ministre surtout.
01:48Un dernier cri du cœur est lancé par les familles.
01:51On aimerait bien que le gouvernement revise leurs dossiers comme il faut. Je ne sais pas c'est quoi qu'on fait. Il faut que le foyer ouvre. Il faut.
01:59Éric Thériault, CIMT-TVA, Edmundston.