00:00BNP Paribas, partenaire des plus belles histoires de Roland-Garros, aux côtés des ramasseurs de balles depuis plus de 50 ans.
00:18Bon Valentin, si je vous dis, belle perf non ?
00:22Ouais, ouais, belle perf. Après, comme beaucoup de personnes le sachent, mon classement est un peu biaisé. Je ne reflète pas trop mon classement.
00:32J'ai que cinq mois à compter sur mon classement et j'ai été blessé pendant plus de la moitié de la saison l'année dernière.
00:39Donc voilà, beaucoup de personnes pensent que c'est une belle victoire, une belle perf pour moi.
00:46Mais moi, je suis complètement capable de gagner tous les jours à ce classement-là, donc je suis très content.
00:49Ça veut dire que vous arrivez sur ce Roland-Garros avec des ambitions cachées ou affirmées ?
00:54Non, complètement affirmées. De toute façon, l'ambition de n'importe quel joueur qui joue ses qualifications, de toute façon, c'est de rentrer dans le tableau final.
01:06J'ai eu la chance sur mon premier Roland-Garros l'année dernière de le faire directement.
01:11Alors un peu différent, j'étais tête de série classé 110 il y a un an, donc un petit peu différent que cette année où je ne suis pas tête de série.
01:17Mais l'objectif est le même, de gagner ces trois matchs, ça fait déjà un et il en reste deux.
01:24C'est plus facile de jouer sur le Rocher ou à Roland-Garros ?
01:27C'est quand même plus facile de jouer sur le Rocher, mais sur le Rocher, j'ai joué que des joueurs top 50.
01:33Donc ici à Roland, c'est un peu plus, on va dire pour le moment, des joueurs de Challenger.
01:38Car on sait tous les joueurs entre 100e et 250e ici dans ces qualifs, on est tous à peu près des joueurs de Challenger qui essayent de monter sur le grand circuit le plus vite possible.
01:48Mais maintenant sur le Rocher, devant tout le monde, ça a été très dur pour moi de jouer ici l'année dernière.
01:52J'ai joué deux Français au premier tour et au deuxième tour des qualifs.
01:55Ça a été très compliqué avec le public et bon, face à un Espagnol, j'étais quand même, j'avais le public contre moi quand même.
02:01Tu me sens plus français ou monégasque au final ?
02:03Moi ?
02:04Moi, je me sens beaucoup plus monégasque.
02:06Je suis né à Monaco, j'ai vécu toute ma vie à Monaco.
02:09Donc oui, mais bon évidemment, je voulais venir jouer à Roland, c'est quand même d'avoir un grand chelem, une heure d'avion de la maison.
02:19C'est comme si on était un petit peu à la maison ici aussi.
02:22Les blessures oubliées, on a regardé le tableau, qu'est-ce qu'on se dit ?
02:26On a regardé le tableau, maintenant c'est match par match.
02:29Je crois que Basilash Vili a gagné, donc c'est Basilash Vili demain.
02:32Donc, d'essayer de faire aussi bien qu'aujourd'hui et d'aller voir le troisième tour des qualifs.
02:38L'objectif aussi, c'est de retrouver votre vrai classement ?
02:41Et l'objectif, c'est de retrouver mon vrai classement le plus vite possible à la fin de l'année.
02:46Et le gros objectif, voilà, d'être tableau final en Australie en janvier, donc top 100.
