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  • 20/05/2025
Lors de la cérémonie d’hommage à Aurélie Fouquet, policière municipale tuée il y a 15 ans dans une fusillade à Villiers-sur-Marne, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a affirmé que «rien ne pourra jamais soulager le chagrin d’avoir perdu une mère, une fille, une amie, une collègue». 

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Transcription
00:00Je pense aussi à tous ses collègues.
00:03L'intense émotion qui avait parcouru les rangs de la police municipale de Villiers-sur-Marne
00:10et de toutes les polices municipales de France est restée vive.
00:15Tout comme le souvenir de Pichoun, comme vous l'appeliez, avec affection, est restée vivace.
00:22Ce souvenir, je sais qu'il accompagne quotidiennement Thierry Moreau,
00:26qui a vécu au côté d'Aurélie l'enfer dont elle n'est jamais revenue
00:31et qui a assumé pendant des années ce terrible devoir,
00:37oui, ce terrible devoir de rester par son choix, par sa promesse dans cette ville,
00:44tout entière habitée pourtant, des traces et des signes de sa présence.
00:49Comme une promesse à honorer, celle de ne jamais baisser les bras,
00:53de ne jamais céder un pouce de terrain parce que c'est ce qu'aurait voulu son ami,
01:00c'est ce qu'on l'aurait fait aussi, certainement.
01:03Rien ne pourra jamais soulager le chagrin d'avoir perdu une mère, une fille, une amie, une collègue.
01:11Mais en appréhendant ces bourreaux et en prononçant des peines implacables
01:18qu'ils purgent encore, la justice aura au moins mis un terme au sentiment d'impunité
01:25dont ces barbares jouissaient et au désespoir suscité chez les proches du Rélie.
01:31Sous-titrage Société Radio-Canada

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