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  • 19/05/2025
Les Vraies Voix Citoyennes avec Nathalie Presson, directrice générale de Cancer@Work ; Anne-Sophie Tuszynski, fondatrice de Cancer@Work ; Valentine Michez, bénévole chez Le Vieux Biclou ; Peggy Lefebvre, présidente de l'association Une Voix Pour Elles.


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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2025-05-19##

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Transcription
00:00Citoyens, mon patriot, rejoins le parti sans qu'il en ait eu !
00:07Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:10Des citoyens propres que nous, propres que nous n'en ferions qu'un !
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyen, soldat, frère, père.
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:24Je n'ai qu'une voix.
00:26Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:3019h20, les vraies voix citoyennes.
00:33Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:35Et comme tous les lundis soirs de 19h à 20h sur Sud Radio,
00:39très heureux de retrouver notre duo de coprésidents du G500 Citoyens.
00:43Bonsoir Aurélie Gros.
00:45Bonsoir Philippe David.
00:46Bonsoir Stéphane Pellet.
00:47Bonsoir Philippe.
00:48Avec une superbe cravate d'ailleurs.
00:50Mais c'est rare.
00:51C'est rare que vous en mettiez une, là c'est vraiment la joie de classe.
00:54On gratifie d'un petit signe extérieur.
00:57De richesse.
00:58Non, c'est parce que c'est une soirée importante ce soir.
01:01Ah oui, c'est une soirée importante.
01:03Et on reçoit des invités de marque.
01:05Le compte à rembours du G500 Citoyens à Lille a commencé.
01:08C'est bien ça.
01:09Ah ça il a bien commencé, oui.
01:11Il avance même très rapidement.
01:13C'est comme à Kourou avant le décollage d'Ariane.
01:15Mais c'est surtout le lancement et les premières associations lauréates du trophée
01:19que l'on reçoit ce soir.
01:21Je ne sais pas encore, mais en tous les cas, celles qui ont été sélectionnées
01:24Finalistes, oui, mais elles sont toutes lauréates dans le cœur.
01:26Finalistes au nombre de 5 ou 6.
01:286.
01:29C'est la surprise du chef.
01:31C'est ça.
01:326 associations qui vont se présenter à partir de ce soir.
01:35On va y revenir.
01:36Mais pour aller dans le sens de ce que vous disiez Philippe,
01:39J-30 pour le sommet citoyen à Lille.
01:4212, 13, 14 juin.
01:45Et tout le monde peut participer, venir.
01:47Évidemment, il y aura des milliers de représentants d'associations.
01:51Mais j'allais dire, tout le monde peut venir.
01:53Sans cravate, bien sûr.
01:55Et on peut s'inscrire même.
01:57On peut s'inscrire absolument.
01:58Sur www.ideal-justice-citoyens-avec-un-s.fr
02:06On pourrait faire l'écoriste.
02:10Allez, au sommaire, chaque année,
02:12400 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France.
02:156 personnes sur 10 touchées souhaitent poursuivre ou reprendre leur activité professionnelle.
02:19Nathalie Presson, directrice générale de Canceratwork, c'est à nos côtés.
02:23Elle milite pour l'inclusion professionnelle malgré la maladie
02:26avec des solutions concrètes dans les entreprises.
02:28Elle est accompagnée de quelqu'un qu'on avait déjà reçu, Anne-Sophie Tulsinski.
02:32En France, plus de 2 millions de vélos sont jetés chaque année
02:37alors qu'ils pourraient être réparés et réutilisés.
02:40Le vieux biclou, c'est du vélo, du lien social, de la transmission,
02:44d'un atelier ouvert à toutes et tous.
02:46Valentine Michès, bénévole, sera là pour nous en parler.
02:49Enfin, encore un sujet lourd, en 2023,
02:52210 000 femmes ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales.
02:56Une voix pour elles, c'est une ligne d'écoute créée par des femmes,
02:59pour des femmes, pour ne plus rester seules dans le silence.
03:02Peggy Lefebvre, présidente d'Une voix pour elles, sera également à nos côtés.
03:06Vous êtes bien dans les vraies voix citoyennes.
03:09Les vraies voix sud-radio.
03:11Et on commence avec vous, Aurélie Gros.
03:14Oui, tout à fait, avec nos deux invités.
03:17Oui, Cancer At Work a été sélectionné pour ce concours.
03:21C'est un collectif qui dit non à l'exclusion professionnelle liée à la maladie,
03:26et notamment, c'est écrit dans le titre de l'association, le cancer.
03:30On est particulièrement touchés par cette méthode, par cet engagement,
03:34parce que ce n'est pas parce qu'on est malade qu'on ne peut pas travailler
03:37et que souvent, on remarque que les femmes et les hommes touchés par une maladie,
03:43ça fait partie aussi de la guérison, que de pouvoir rester inclus et dans le lien social.
03:48Donc, bonsoir Nathalie.
03:52Bonsoir à vous trois.
03:54Vous êtes directrice générale de Cancer At Work et Anne-Sophie Kulsinski.
03:58J'en suis la fondatrice.
04:00Absolument.
04:01Une présidente, une fondatrice.
04:03Dites-nous pourquoi, comment vous avez fondé Cancer At Work.
04:10Cancer At Work, très simplement, est né de mes compétences professionnelles,
04:15dans le maintien dans l'emploi depuis quelques années.
04:18La couleur de mes cheveux l'indique.
04:20Une expérience de vie d'un cancer en 2011,
04:24de la demande des DRH et des dirigeants avec lesquels je travaillais à l'époque
04:28et qui se trouvaient très démunis,
04:30confrontés à des situations de cancer et plus largement de maladies graves
04:34de plus en plus nombreuses,
04:36et n'étant pas préparés à cela.
04:38Et aussi et surtout, d'un engagement citoyen
04:42et d'une conviction, c'est que nous avons la chance,
04:46aujourd'hui en France, de bénéficier du système social probablement le meilleur au monde,
04:52que le monde entier nous envie.
04:55Or, on l'oublie souvent, mais l'emploi finance la santé
04:59et la désinsertion professionnelle des malades en général,
05:02vu l'effet de nombre, mettent en péril, à très court terme,
05:06ce fabuleux système de santé.
05:08Donc il convenait de s'engager puisque rien n'existait en 2011.
05:12Et donc j'ai proposé de créer cette association d'entreprise.
05:16Pour aller dans le sens de ce que vous dites, juste une précision,
05:18et puis rend le micro à Aurélie.
05:21En 2000, quand il y a eu près de 2000, c'est le cas de le dire,
05:262 millions, c'est ça, de création d'emplois,
05:28la sécurité sociale était excédentaire.
05:31Ça paraît exceptionnel tellement on nous a parlé pendant des décennies
05:35du trou de la Sécu, le célèbre trou de la Sécu.
05:38Mais en fait, à cette époque-là, la Sécu justement était excédentaire
05:42parce qu'il y avait énormément de personnes au travail.
05:45Et vous voyez que l'enjeu est de taille pour la pérennité de notre système de santé.
05:49Et alors quels sont les freins principaux que rencontrent les personnes
05:52atteintes de cancer dans le monde professionnel ?
05:56Nathalie Presson, ou Altsovi-Tuzaski, comme vous voulez.
06:00Alors les freins principaux, j'ai presque envie de dire que c'est parfois eux-mêmes.
06:04Si les personnes n'osent pas, elles sont seules,
06:06elles se sentent, elles perdent confiance,
06:08elles sont seules entre le monde de la santé et le monde de l'emploi
06:12qui sont deux mondes qui ne dialoguent pas.
06:15À l'hôpital, on ne leur parle pas de leur vie professionnelle
06:18et dans leur entreprise, qu'elle soit en public, privée, petite ou grande,
06:23on ne leur parle pas de santé au sens où ça reste,
06:28ce sujet relève du secret médical.
06:30Donc elles sont très isolées.
06:32Et si les employeurs ne prennent pas la parole pour dire,
06:34dans notre entreprise, on peut parler de maladie si on le souhaite,
06:39et au-delà de sa maladie, surtout des conséquences au travail.
06:42Et ensemble, on va travailler pour adapter le travail à l'homme,
06:46et pas l'inverse.
06:48Alors, on a vraiment l'espoir, et on fait la preuve que ça fonctionne,
06:53de maintenir dans l'emploi les personnes malades.
06:55Nathalie Presson, est-ce que les entreprises ont pris conscience
06:59que quand on a un cancer, c'est une maladie chronique,
07:02qu'il y a des traitements qui sont plus ou moins lourds,
07:04entre les chimios, les immunos, les radios ?
07:07Est-ce qu'elles ont pris conscience de ça ?
07:09Elles se reposent 3-4 jours parce que la chimio la fatigue,
07:13mais après, elle revient au boulot,
07:15ou elle passe 3 jours en télétravail et elle revient au boulot.
07:17Est-ce qu'elles ont pris conscience de ça ?
07:19Elles en prennent de plus en plus conscience.
07:21Au niveau du club, évidemment, les entreprises membres
07:24sont des entreprises engagées sur le sujet,
07:26donc elles en ont conscience,
07:27et elles essayent de libérer le plus possible la parole
07:30pour permettre de mieux vivre sa maladie au travail.
07:33Mais on le sait, dans notre environnement,
07:37on a de plus en plus d'entreprises qui souhaitent s'occuper
07:41de leurs actifs malades.
07:43Et nous, notre discours, il est simple,
07:45si vous vous occupez de vos actifs malades,
07:46vous allez gagner de l'argent.
07:48Ça adresse à des chefs d'entreprise,
07:50il faut toujours évoquer l'importance
07:54de la performance de l'entreprise.
07:56Et donc, une entreprise qui prend soin de ses actifs malades,
08:00elle prend soin de l'environnement de travail
08:02et du collectif de travail,
08:03puisque une personne malade,
08:04c'est tout un service qui est bouleversé,
08:06et en prenant soin de l'ensemble de ce collectif de travail,
08:09et bien elle va être de plus en plus performante.
08:12Et donc oui, elles en prennent conscience,
08:15ce n'est pas encore parfait,
08:16nous si on vous donne une photographie
08:19de l'association aujourd'hui,
08:21c'est un peu plus de 200 entreprises membres,
08:23à peu près, en nombre de salariés,
08:2510% de la population active,
08:26ça veut dire qu'il reste 90% de la population active
08:29à les sensibiliser.
08:30Alors justement, pour parler du fond,
08:33véritablement, de ce qui est vécu aussi avec émotion,
08:35qu'est-ce qui est la principale crainte, même peur,
08:40on peut dire,
08:41c'est l'absence, à un moment ou à un autre,
08:44la fragilité, c'est le terme même de cancer,
08:48qu'est-ce qui fait que dans l'entreprise,
08:51c'est encore une barrière, la maladie ?
08:53Je pense qu'il y a une méconnaissance du sujet,
08:56une méconnaissance de la maladie,
08:58une méconnaissance des conséquences de la maladie sur le travail,
09:02et cette méconnaissance fait que c'est un sujet
09:05que parfois les RH ont du mal à aborder,
09:10quels sont les éléments de langage à avoir,
09:13comment prendre la situation
09:16quand elle est annoncée par son salarié
09:18ou quand elle n'est pas annoncée par son salarié,
09:20comment aborder le sujet avec lui,
09:22c'est plutôt une forme de gêne et de méconnaissance
09:25plutôt qu'une volonté de ne pas faire,
09:28je pense, de la part de l'entreprise.
09:31Vous avez une idée des premiers résultats de votre action,
09:35parce que c'est ça qui est important,
09:37qu'il faut défendre ce soir devant les auditeurs,
09:40c'est d'une manière générale un club,
09:43comme vous l'avez dit,
09:44donc ceux qui le rejoignent sont plutôt convaincus,
09:46mais est-ce que vous avez une belle réussite à nous raconter,
09:49une entreprise dans laquelle cette prise de conscience a été très forte ?
09:53Oui, j'ai envie de vous citer un exemple,
09:55c'est celui d'une entreprise industrielle
09:58dans la région de Rouen,
09:59250 salariés, majoritairement des ouvrières,
10:03de plus de 50 ans,
10:04donc très impactés par le sujet de la maladie au travail,
10:08des cancers en particulier, mais pas qu'eux,
10:10et je reçois un jour un appel de la dirigeante
10:13qui me dit « j'ai repéré vos actions
10:16et j'aimerais qu'on se rencontre,
10:17je voudrais m'engager au sein de Cancer At Work
10:21et faire progresser mon entreprise sur le sujet ».
10:24Donc je me déplace à Rouen dans l'usine
10:26et on déploie dans cette entreprise
10:29la même méthodologie que chez tous les membres de Cancer At Work,
10:33chez Cancer At Work on ne croit pas aux recettes toutes faites,
10:36en revanche on croit dans l'écoute des besoins des salariés
10:39et dans la mise en place de réponses totalement adaptées.
10:42Donc on va à la rencontre des salariés
10:45et on échange sur leurs besoins,
10:47et elles nous disent « ce qui est difficile pour nous,
10:50c'est de tenir des cadences de production
10:52quand on revient au travail après une maladie comme un cancer,
10:55c'est vraiment très difficile,
10:58et donc on doit s'arrêter ».
11:01Et on leur dit « ok, donc quelles solutions proposez-vous
11:04pour pallier cela ? »
11:06Et elles nous disent « en fait il nous faudrait
11:08une chaîne de production sans cadence ».
11:10Là j'avoue que j'ai commencé à transpirer,
11:13je me suis dit…
11:14C'est compliqué parce qu'une chaîne de production
11:15a une cadence obligatoirement.
11:17Et donc j'ai pensé sincèrement
11:20que l'histoire allait s'arrêter là,
11:22mais non, la chef d'entreprise,
11:24qui est très déterminée et très engagée,
11:27a dit « ok, on va mettre une chaîne de production
11:30sans cadence, on va réserver un bout de chaîne
11:32de production au cœur de l'usine,
11:34et pas en marge, pas sur le côté,
11:36au cœur de l'usine,
11:37et toutes les personnes qui auront besoin
11:40d'avoir une cadence adaptée
11:42peuvent y aller,
11:43elles n'ont pas à s'inscrire ou à lever le doigt,
11:45elles peuvent y aller.
11:47En deux ans,
11:48moins neuf points d'absentéisme dans cette entreprise.
11:51Donc une très belle réussite,
11:53vous avez raison de la pointer.
11:55Je crois que Philippe va nous interrompre.
11:58Oui, parce qu'il faut faire une courte pause de pub.
12:01Vous restez avec nous,
12:02on va continuer à parler évidemment
12:03de ces trois belles associations,
12:05les trois premières finalistes
12:06qu'on a le bonheur de recevoir.
12:07Que des femmes, je dis ça, je dirais.
12:10Avec Stéphane Pelé et Quentin Cavanisse,
12:14on est vraiment hyper minoritaire.
12:16Mais on est minoritaire avec Bonheur
12:17parce que c'est vraiment de belles personnes
12:19et de belles personnalités
12:20et de belles associations.
12:22Allez, on se retrouve tout de suite
12:23dans les Vraies Voix Citoyennes.
12:37On reçoit les trois premières associations finalistes.
12:40Ce sera l'île la finale pour ce G500 Citoyens
12:44les 12, 13 et 14 juin prochains.
12:46Évidemment Sud Radio,
12:47on y sera présent avec les Vraies Voix.
12:49Et on continue, après Cancer At Work,
12:51avec une seconde association.
12:53Un mot qu'on avait oublié,
12:54qui est un peu tombé en désuétude,
12:56le vieux Biclou.
12:57Stéphane Pelé.
12:58Vous m'avez réservé le truc de vieux,
13:01c'est ça ?
13:02Non, c'est pas mal.
13:04Je pensais qu'aller chanter à la bicyclette.
13:07On a pensé qu'avec vous ça roulerait bien.
13:09Recyclerie.
13:10De toute façon, moi j'adore faire du vélo.
13:12Moi aussi.
13:13J'ai plein d'amis comme ça qui adorent.
13:15C'est un moment de détente
13:16mais aussi de réflexion.
13:17C'est très très beau.
13:19Derrière un vieux vélo,
13:20c'est ce qui est écrit sur le papier,
13:22il peut y avoir bien plus qu'une chaîne à réparer.
13:25C'est très joli déjà.
13:26C'est beau.
13:27Il peut y avoir une histoire à construire,
13:29à reconstruire.
13:30Le vieux Biclou, c'est un atelier
13:32où on apprend à réparer,
13:34mais aussi à transmettre,
13:35partager, recréer du lien.
13:37C'est donc Valentine Michez
13:40qui nous en parle ce soir.
13:42Bonsoir Valentine.
13:43Bonsoir.
13:44Bonsoir.
13:45Vous êtes où déjà Valentine ?
13:46Parce qu'on ne sait pas où vous êtes.
13:48Vous êtes parti à vélo comme ça,
13:50subrepticement.
13:51Le vieux Biclou est une association
13:53qui est basée à Montpellier.
13:55Ah bah oui.
13:56Et qui existe depuis 2005.
13:59On a fêté nos 20 ans hier,
14:01pour tout vous dire.
14:02Bon anniversaire.
14:03Bravo.
14:04Donc 20 ans,
14:05c'est pas vraiment si vieux que ça le Biclou.
14:07Il manque que le gâteau,
14:0819h21 ça aurait été parfait.
14:10Alors vous savez que vous avez été sélectionné
14:13parmi des centaines,
14:14il faut bien le dire,
14:15d'associations qui nous ont envoyé
14:16des vidéos, etc.
14:17Parce qu'on a pensé aussi
14:18que c'était très important
14:19de porter la thématique
14:21qui est derrière tout le travail
14:23que vous avez initié.
14:25Mais du coup,
14:26vous nous alléchez avec vos 20 ans.
14:28On a envie d'avoir quelques grands chiffres
14:29pour commencer.
14:30Donc en 20 ans,
14:32qu'est-ce que vous avez fait de beau
14:33avec ces Biclous ?
14:35Je pense qu'on a bien dû réparer
14:37sans doute plusieurs milliers de vélos,
14:39accompagner des centaines de personnes
14:42à s'autonomiser
14:43et à appréhender un peu mieux
14:45la réappropriation de la mécanique.
14:49Et on a développé une vélo-école
14:52depuis quelques années maintenant.
14:54Donc ça fait cinq ans
14:55qu'on propose des séances de vélo-école.
14:58C'est une association
15:00qui a vu énormément de projets se développer.
15:04Alors justement,
15:05le vieux Biclou,
15:06avec ce nom-là,
15:07vous nous avez intrigué.
15:09Racontez-nous quand même les prémisses.
15:11Comment vous avez lancé
15:12il y a 20 ans tout ça
15:13et avec qui, surtout ?
15:14Présentez-nous l'équipe.
15:17Ce sont deux personnes
15:19qui ne sont maintenant plus
15:21finalement à l'association.
15:22Donc il y a eu beaucoup de roulements.
15:24Nicolas et Christine sont deux personnes
15:27qui sont à l'origine de l'association,
15:29qui au départ étaient hébergées
15:32dans un autre local
15:33que celui qui est maintenant
15:35dans le quartier des Beaux-Arts,
15:37devenu celui dans lequel
15:39on est depuis des années.
15:41En fait,
15:42c'est vraiment énormément de personnes
15:44qui ont été à l'origine du projet
15:46puisque les personnes voulaient avant tout
15:49réparer leur vélo en étant dans la ville.
15:52Donc il y a eu énormément de roulements.
15:55C'est une équipe assez importante.
15:58Et aujourd'hui,
15:59on va avoir une trentaine de bénévoles
16:01qui vont tenir des permanences
16:03cinq fois par semaine.
16:05Et on a une équipe aussi
16:07d'une dizaine de bénévoles
16:08qui tiennent la vélo-école adulte
16:11qui fait l'objet de ma présence aujourd'hui
16:13pour représenter l'association.
16:14Et la vélo-école,
16:17c'est dessiné à tout âge
16:19et c'est pour réapprendre aux gens
16:21à faire du vélo ?
16:22Parce que, je ne sais pas,
16:23c'est une question.
16:24Oui, alors...
16:26Ça m'intéresse.
16:27L'association s'inscrit dans deux réseaux importants.
16:30Le premier, ça va être
16:31le réseau de l'heureux cyclage.
16:33Heureux comme être heureux,
16:34mais cyclage comme un cycle.
16:36C'est un réseau d'ateliers
16:38vélo-participatif et solidaire
16:40qui fédère autour de l'autoréparation de son vélo.
16:43Et il y a un autre réseau
16:45auquel est rattaché Le Vieux Biclou
16:47qui est celui de la FUB,
16:49de la Fédération des Usagers de la Bicyclette.
16:52C'est une association qui défend
16:54les droits des cyclistes
16:55et la pratique du vélo dans son ensemble.
16:57Je tiens à le préciser
16:59parce qu'il ne faut pas qu'il y ait
17:01une confusion,
17:02c'est-à-dire que Le Vieux Biclou
17:03est une association locale à Montpellier.
17:05Il y en a une autre qui s'appelle
17:06Le Bonheur à Vélo.
17:07Il y a des centaines d'associations
17:09qui font ce qu'on fait en France.
17:11Grâce à ces deux réseaux,
17:12le recyclage et la FUB,
17:13il est possible de trouver
17:15une association qui est proche de chez soi.
17:20Il y a des cartes interactives
17:21sur ces deux sites
17:22qui permettent de se rapprocher
17:23de ces deux thématiques
17:24si on en a envie.
17:26Pour revenir sur le sujet du Vieux Biclou,
17:30nous, on est spécialisé pour les adultes.
17:33Par exemple, Le Bonheur à Vélo
17:34qui est une autre association
17:35va aussi plutôt faire
17:38l'apprentissage auprès des enfants.
17:40Nous, on est vraiment spécialisé
17:41auprès des adultes.
17:42Il y a forcément une question
17:43parce qu'il adore le vélo.
17:44Oui, j'adore le vélo, ça c'est vrai.
17:45Il y a une question qui se pose.
17:46Comment ça se passe ?
17:47Les gens vous rapportent leur vélo ?
17:49Vous avez des relations
17:51avec des grandes entreprises de sport,
17:53par exemple, des distributeurs
17:55qui disent, ramenez-nous notre vélo.
17:56Nous, on est une association qui s'en occupe.
17:57Comment ça fonctionne ?
17:59Si vous voulez mentionner les dons,
18:02on a beaucoup de personnes
18:03qui vont nous donner des vélos
18:04et une équipe de bénévoles va les réparer.
18:06Donc, soit ces vélos vont être vendus
18:08au profit de l'association,
18:09soit ils vont permettre
18:12d'agrémenter la flotte des vélos
18:14qui vont servir pour les personnes
18:16qui réapprennent à faire du vélo avec nous.
18:19D'accord.
18:20Et puis, il faut quand même le préciser,
18:22il faut que les vélos soient en très bon état
18:24parce que de la place
18:26ou de l'école des Beaux-Arts
18:27au bas de Montpellier,
18:29la pente est très forte, n'est-ce pas ?
18:31Il vaut mieux avoir de bons freins.
18:34Donc, c'est en descente.
18:36Dans un sens, oui.
18:38Ce n'est pas faux.
18:39Alors, oui, allez-y.
18:42Donc, on propose des séances de vélo-école
18:45depuis cinq ans.
18:47Et l'origine de ça,
18:48parce qu'originellement,
18:49on fait plutôt de la mécanique,
18:51c'est parce que des bénévoles
18:52se sont rendus compte
18:53qu'il y avait un réel besoin
18:54et qu'avant d'apprendre à réparer son vélo,
18:56il faut donc déjà pouvoir en faire
18:58et faire partie de la communauté des cyclistes.
19:00Et en fait, il y a beaucoup plus de personnes
19:02que ce qu'on peut penser
19:03qui ne savent pas pédaler
19:05ou qui ne se sentent pas en sécurité sur la route
19:08pour envisager des déplacements quotidiens.
19:10Et donc, les raisons de ces difficultés
19:12sont vraiment nombreuses.
19:13Ça peut être un éloignement de la culture vélo,
19:16notamment si les parents ne l'ont pas transmise.
19:18Et vous aidez donc les populations
19:20qui n'ont pas les moyens d'avoir un vélo
19:21et qui n'ont plus de solution de mobilité.
19:23Comment est-ce que vous les sélectionnez ?
19:25Elles viennent vous voir ?
19:26Il faut être, je ne sais pas,
19:27par exemple au minima social ?
19:28Comment ça se passe ?
19:30Alors, pour parler de ce qui concerne
19:32seulement le jubiclou,
19:33il y a deux possibilités.
19:34Donc, on a des séances de vélo-école
19:37qui sont dispensées par les bénévoles,
19:39le samedi matin notamment.
19:40Et il y a aussi un programme qui existe
19:42qui est assez intéressant
19:43pour des personnes qui n'ont pas les ressources
19:46pour se remettre en selle
19:48qui s'appelle Vélo Ego,
19:49donc Ego comme égalité.
19:51C'est donc un programme qui est initié par la FUB
19:55qui a été lancée depuis quelques mois.
19:57Et c'est un programme très complet
19:59qui a pour objectif de faciliter
20:01les déplacements de ces personnes
20:03en leur apprenant à faire du vélo
20:05et aussi qui leur permet d'acquérir un vélo
20:07à la fin du programme.
20:08Donc, c'est quand même assez intéressant.
20:10Et donc, les critères d'éligibilité
20:14au programme sont assez larges.
20:17Vous pouvez vous renseigner
20:19auprès d'une structure qui vous accompagne
20:21si vous en avez une.
20:22Il est gratuit.
20:23Ou bien vous rendre sur la carte,
20:25sur le site, pardon, de Vélo Ego.
20:28Merci beaucoup.
20:29Alors, surtout restez avec nous.
20:31Restez avec nous
20:32parce que l'émission est loin d'être terminée.
20:34Merci beaucoup à vous,
20:35Valentine Michès de Montpellier
20:37avec le vieux Biclou.
20:38Dans quelques instants,
20:39on va recevoir une troisième belle association
20:41également par la voix d'une femme.
20:43Restez bien avec nous
20:44dans les vraies voix citoyennes.
20:5319h20, les vraies voix citoyennes.
20:56Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
20:58Retour des vraies voix citoyennes
21:00avec les trois premières finalistes
21:02du G500 Citoyens
21:03qui se tiendra à Lille
21:04du 12 au 14 juin prochain.
21:07Évidemment, on y sera avec les vraies voix citoyennes.
21:10Et on a une troisième association, Aurélie Gros,
21:12qui s'appelle Une voix pour elle.
21:14Et oui, je ne vais pas dire que tout est dans le titre.
21:17Mais parfois, il suffit d'une voix au bout du fil
21:19pour sauver une vie.
21:20Une voix pour elle est née de ce constat
21:23que trop de femmes victimes de violences
21:26n'ont personne à qui parler.
21:28Et cette association est à leur écoute,
21:30les soutient.
21:31Voilà, c'est une très très belle association.
21:34Et on est ravis d'accueillir ce soir Peggy Lefebvre
21:37qui est à nos côtés.
21:38Bonsoir, Peggy.
21:39Alors racontez-nous comment est née
21:41Une voix pour elle.
21:43Alors, bonjour.
21:47Une voix pour elle,
21:48c'est une très grande histoire.
21:50L'association a commencé en 2019
21:53par la préparation d'hygiène
21:56pour les apporter justement
21:58aux femmes victimes de violences et leurs enfants
22:00qui étaient mises à l'abri d'urgence
22:02dans des hôtels, dans des foyers.
22:04Et en fait, on va dire qu'au bout d'un moment,
22:06les bénéficiaires étaient ravis.
22:08Mais on fait remonter l'idée
22:10que malheureusement, ce qui était très dangereux,
22:12c'était qu'elles n'avaient plus d'affaires
22:14et que d'aller chercher leurs affaires
22:16directement chez elles, au moins le minimum,
22:18était un vrai danger.
22:19Et surtout, elles pouvaient y rester.
22:21Et c'est là où on connaît, malheureusement,
22:23avec les féminicides,
22:24parfois le retour peut être fatal.
22:26Et à force de demandes,
22:28la fondatrice,
22:29du coup, moi je suis la présidente,
22:31mais la fondatrice Loëtitia Maas
22:33a pris justement toutes ces remarques
22:35et de là s'en est découlé, on va dire,
22:37l'action On Bouge,
22:38qui a donc mis en place,
22:40avec les moyens du début,
22:42une solution d'aide matérielle et logistique.
22:46Et surtout en 2020,
22:47pendant le Covid,
22:48forcément, les chiffres ont augmenté.
22:50Donc, elle a commencé à mettre en place,
22:52on va dire, des actions et des moyens
22:54pour justement aller avec les victimes
22:57récupérer le minimum d'affaires.
22:59Et en fait, pour expliquer,
23:02on va dire, au fil du temps,
23:04grâce aux aides et à toute la logistique
23:06qu'elle a mise en place,
23:07elle a pu justement faire vraiment
23:09des déménagements, des reménagements.
23:11Aujourd'hui, on fait même de l'entreposage.
23:14Et pour donner quelques chiffres,
23:16par exemple, depuis 2021,
23:18c'est plus de 750 déménagements réalisés
23:21et du coup, aidant plus de 750 femmes
23:23et 1072 enfants,
23:25parce qu'évidemment, il y a toujours
23:26les enfants victimes
23:27et qui sont témoins de tout ça.
23:29333 entreposages d'effets personnels
23:32dans nos locaux dédiés.
23:34Donc, voilà.
23:35En fait, du coup,
23:36il fallait vraiment trouver une solution
23:38parce qu'on sait qu'il faut à peu près
23:40environ 7 allers-retours
23:42pour un départ définitif.
23:44Donc, ce qui a été très intéressant
23:45par la suite,
23:46donc la machine roulée,
23:48mais on a eu la chance, en fait,
23:50d'être en partenariat
23:51avec la Fondation des femmes.
23:53Suite à ça, on a fait une étude d'impact
23:55qui a vraiment permis
23:57d'avoir du recul sur nos actions.
24:00Donc, en fait, cette étude d'impact
24:02qui a été menée par le cabinet Correis
24:04en avril 2024
24:06a mis en évidence des résultats
24:08assez probants,
24:09c'est-à-dire que 98% des femmes
24:11se sont senties soutenues humainement,
24:1383% n'ont pu partir plus rapidement,
24:1785% vivent dans un logement stable
24:20six mois après
24:21et surtout, 98% ne sont pas retournés vivre
24:24avec leur agresseur.
24:25Et comment font ces femmes ?
24:26N'importe qui peut vous contacter
24:28pour vous demander de l'aide ?
24:31La seule chose à faire,
24:33c'est-à-dire que pour vraiment
24:34déclencher une prescription,
24:36il faut s'orienter vers une association
24:39à leur type,
24:40il y a des associations type
24:42Monjoie, Arpège, Parcours de Femmes,
24:44il y en a beaucoup,
24:45ou tout simplement l'assistante sociale
24:47du quartier.
24:48Après, il y a une procédure
24:50qui est mise en place,
24:51mais la prescription est déclenchée
24:53par l'assistante sociale,
24:55le service qui a recueilli
24:57les informations.
24:58Et à ce moment-là,
24:59nous, on rentre en contact
25:00avec la victime,
25:01on s'assure déjà
25:03de sécuriser les lieux
25:05pour que ce soit fait
25:07avec des règles de sécurité.
25:09Quand c'est nécessaire,
25:10on peut même faire intervenir la police
25:12pour que ce soit fait
25:14en toute sécurité
25:16pour la bénéficiaire
25:17qui a forcément très peur.
25:20Voilà.
25:21Stéphane Pelé.
25:22Une question,
25:23j'ai eu l'occasion
25:25dans mon parcours professionnel
25:27de beaucoup œuvrer là-dessus,
25:29notamment en créant
25:30des appartements dédiés
25:32pour les fameuses déco-habitations
25:34quand tout d'un coup
25:35il y avait des violences
25:37et qu'il fallait donc
25:39beaucoup de prudence et de sécurité.
25:41On entend pas mal
25:43parler de ces questions
25:44avec des associations
25:45qui se mobilisent.
25:46Qu'est-ce qui fait
25:47votre particularité,
25:49votre valeur ajoutée
25:50par rapport à ce qui commence
25:52à être pris,
25:53une prise de conscience,
25:54ou peut-être qui est insuffisante,
25:55je ne sais pas,
25:56et puis aussi ce que font
25:57les autres associations ?
25:59Alors, il n'y a pas beaucoup
26:00d'associations justement,
26:02et d'ailleurs j'allais en parler,
26:04qui ont les moyens
26:05et le protocole justement
26:07de mettre en place
26:08cette aide logistique et matérielle.
26:10C'est-à-dire que nous,
26:11on a des locaux
26:12pour entreposer gratuitement
26:13leurs effets,
26:14parce que parfois
26:15elles sont dans un logement d'urgence,
26:16elles stockent leurs affaires
26:17quand elles ont la chance
26:18de pouvoir les prendre,
26:19ou dès qu'elles ont
26:20un logement définitif,
26:21on récupère leurs affaires,
26:22on leur emmène.
26:23Et en fait,
26:24au niveau même national,
26:26et c'est pour ça que justement
26:27le partenariat
26:28avec la Fondation des Femmes
26:29a été vraiment intéressant
26:31parce qu'on a pu créer.
26:32Donc aujourd'hui,
26:33pour Une Voix pour Elles,
26:34que je parle,
26:35c'est au nom du réseau
26:36Elle Déménage,
26:37qui a été créé
26:38à l'issue de ce partenariat
26:39et qui se déploie.
26:40En fait, l'idée,
26:41c'est de répliquer
26:42au niveau national.
26:43C'est-à-dire qu'en fait,
26:44aujourd'hui,
26:45dans le réseau Elle Déménage,
26:46on a, on va dire,
26:47on couvre plusieurs régions.
26:49On a par exemple
26:50Solimouv et Premier Pas,
26:51qui partagent quasiment
26:52l'entièreté
26:53de la région parisienne.
26:54On a Sévif,
26:55qui est sur l'île de la Réunion.
26:57On a Sa Déménage,
26:58qui est sur Grenoble et Lyon.
27:00Et là, on est sur deux faces pilotes
27:02au niveau du Pas-de-Calais
27:03et du territoire du Beaujolais.
27:05Et c'est pour ça,
27:06l'importance aujourd'hui
27:07d'obtenir des financements
27:09et des aides,
27:10c'est qu'en fait,
27:11on reçoit tous les jours
27:12des demandes
27:13venant de toute la France
27:14et que,
27:15quand on ne couvre pas
27:16certaines parties,
27:17ça nous brise le cœur
27:18de se dire
27:19qu'on ne peut pas
27:20leur venir en aide.
27:21Et c'est pour ça
27:22que c'est Une Voix pour Elles,
27:23mais c'est aussi
27:24le réseau Elle Déménage
27:25à travers tout ça.
27:26Et c'est ça, notre différence.
27:27C'est que nous,
27:29Le sujet des violences faites aux femmes
27:31a évidemment beaucoup fait parler.
27:33Depuis des années,
27:34on pense notamment
27:35à Marie Trintignant, etc.
27:37Est-ce que le regard
27:38des pouvoirs publics
27:39vis-à-vis des associations
27:40a, lui, changé ou pas ?
27:42Il commence fortement à changer.
27:44On commence justement
27:45à faire des partenariats
27:47et à travailler vraiment
27:48main dans la main déjà
27:49avec les services de police,
27:51de gendarmerie.
27:53Il y a une prise de conscience
27:54qui est en train de se faire.
27:55Donc, au niveau aussi politique,
27:57on voit bien,
27:58de toute façon,
27:59en voyant les chiffres
28:00des féminicides,
28:02que l'importance
28:03est d'agir avant, justement.
28:05Parce qu'en fait,
28:06ce n'est pas comme si on se dit
28:07qu'il n'y a pas de solution.
28:08En fait, si,
28:09il y en a une.
28:10C'est tout simplement
28:11les extraire,
28:12les mettre en sécurité
28:13avant qu'il ne soit trop tard
28:14et ne pas les laisser
28:15récupérer leurs affaires
28:16toutes seules.
28:17Parce que c'est là
28:18où, malheureusement,
28:19le drame arrive.
28:20Donc, oui,
28:21il y a une forte prise de conscience
28:22même au niveau de la population,
28:23des gens qui pensaient
28:24que ça n'arrivait qu'aux autres,
28:26se rendent compte
28:27que non,
28:28on peut, malheureusement,
28:29dans notre entourage,
28:30avoir des cas de violence.
28:32Et voilà,
28:33les gens sont vraiment sensibilisés.
28:35Qui touchent tous les niveaux sociaux.
28:37Alors, toutes les origines,
28:39tous les niveaux sociaux,
28:40il n'y a pas de, on va dire,
28:42de victime type.
28:43De profil type.
28:44Ah, pas du tout.
28:45Pas du tout.
28:46Ça touche tout le monde.
28:47Tout le monde.
28:48Alors, au cœur de votre action,
28:50il y a quand même
28:51cette affaire de l'écoute.
28:52Comment vous formez
28:54les personnes dites écoutantes
28:56et qui donc, elles aussi,
28:58prennent sur elles
28:59pour rester parfois,
29:01probablement,
29:02des heures au téléphone ?
29:04Alors, nous,
29:05on n'est pas une cellule d'écoute,
29:07si je peux me permettre.
29:09En fait, nous,
29:10l'écoute se fait uniquement,
29:12c'est-à-dire que dès qu'il y a
29:13une prise en charge,
29:14on a justement l'accompagnante
29:15qui est formée pour l'écoute,
29:17qui connaît bien le sujet
29:20et qui va sécuriser la victime.
29:23Donc, c'est un processus
29:24jusqu'au moment du déménagement.
29:26Elle est accompagnée.
29:27La victime n'est jamais seule.
29:29On a vraiment des bénévoles.
29:31Elle est très bien entourée.
29:32Tout est sécurisé.
29:33Par contre,
29:34ce n'est pas, on va dire,
29:35une cellule téléphonique.
29:37Non, mais à partir du moment
29:38où quelqu'un,
29:39du moins, vous prenez contact
29:40avec la victime,
29:41j'imagine qu'il y a quand même
29:42cet échange pour connaître
29:43la situation
29:44et qu'il y a une prise en charge
29:46quand même psychologique
29:47de la personne au bout du fil
29:48qui est complètement dépassée
29:50par la situation.
29:51Oui.
29:52Complètement.
29:53Complètement.
29:54La personne qui s'occupe
29:55de la victime
29:56du premier coup de fil
29:57jusque même après
29:58parce qu'en plus,
29:59on prend des nouvelles après.
30:00On sait si elles sont bien réinstallées.
30:02On a la chance d'avoir des anges
30:05qui s'occupent de nos bénéficiaires.
30:08Et oui, il y a une très grosse écoute.
30:10Mais du début à la fin,
30:11elles sont accompagnées.
30:13Quand elles ont besoin de matériel,
30:15elles l'accompagnent
30:16comme si elles faisaient,
30:17en fait,
30:18on va dire,
30:19ses achats.
30:20Sauf que du coup,
30:21dans notre entrepôt,
30:22elle choisit,
30:23elle est épaulée,
30:24écoutée.
30:25Donc oui,
30:26il y a un très grand soutien
30:27moral,
30:28évident,
30:29qui va avec justement
30:30ses besoins logistiques
30:31et matériels
30:32dont ont besoin ses victimes.
30:33Merci à vous,
30:34Peggy Lefebvre.
30:35Restez avec nous.
30:36Merci à vous.
30:37On va tirer la substantifique moelle,
30:39comme disait je ne sais plus
30:40quel auteur classique,
30:41de ces trois finalistes
30:43qui se retrouveront à Lille
30:45pour continuer à parler
30:46avec les vraies voix citoyennes.
30:47Restez bien avec nous
30:48sur Sud Radio.
30:49Sud Radio,
30:50votre attention
30:51est notre plus belle récompense.
30:53Tous les week-ends,
30:54je suis braviché Sud Radio,
30:55mais ça fait quelques années déjà.
30:59Sud Radio,
31:00parlons vrai.
31:01Sud Radio,
31:02les vraies voix
31:03qui font bouger la France.
31:0419h-20h,
31:05les vraies voix citoyennes.
31:06Aurélie Gros,
31:07Stéphane Pellet.
31:09Retour des vraies voix citoyennes
31:10avec Aurélie Gros
31:11et Stéphane Pellet.
31:12C'est la dernière ligne droite
31:13après avoir reçu,
31:15pardon,
31:16elles sont encore là,
31:17trois des finalistes
31:18de l'édition 2025
31:20des Trophées Citoyens.
31:22Je vous donne la parole,
31:23Aurélie Gros va redonner
31:24la parole à chacune.
31:25Eh ben oui,
31:26on a la même question
31:27pour chacune d'entre vous,
31:28c'est qu'est-ce que vous attendez
31:30de ce Trophée Citoyen
31:31et si vous deviez dire
31:32en quelques mots,
31:33pourquoi il faut voter pour vous
31:35plus que pour les autres,
31:37même s'il faudrait voter
31:38pour tout le monde en réalité.
31:39Sauf si vous choisissez
31:40de voter pour les autres.
31:41Mais si vous votez pour les autres,
31:42après là, ça va être compliqué.
31:44Mais voilà, chacun...
31:45Mais on a un peu de temps
31:46pour s'exprimer.
31:47Oui, on attend.
31:48Il vous reste 8 minutes,
31:499 minutes,
31:50donc ça va.
31:51Ce trophée nous permettra
31:54de maintenir dans l'emploi
31:56encore plus de personnes
31:57touchées par le cancer
31:58ou des maladies graves
32:01et nous permettra également
32:03dans un autre aspect
32:04de sensibiliser
32:05encore plus d'entreprises.
32:07On mène toute l'année
32:08des actions
32:09que nous baptisons
32:10« job meetings »
32:11qui permettent...
32:12Comment ?
32:13Job meetings.
32:14Job meetings, pardon.
32:15Qui permettent la rencontre
32:16et le dialogue
32:17entre des personnes
32:18touchées par le cancer
32:19et des maladies graves
32:20et des représentants
32:21de nos entreprises membres.
32:22Et donc actuellement,
32:23on est à peu près
32:24sur sept actions
32:25menées par an.
32:26Donc si on peut
32:27en monter une huitième,
32:28ce sera évidemment
32:29au bénéfice de tous.
32:30Donc on serait ravi
32:31évidemment d'être lauréat.
32:32Même si les autres associations
32:33ont aussi de belles missions.
32:34On va donner la parole
32:35au vieux Biclou tout de suite.
32:36Mais on va reposer
32:37une autre question
32:38après bien sûr.
32:39Bien sûr, on y revient.
32:40Alors, du côté de Montpellier,
32:41c'est un pays
32:42où il y a
32:44Alors, du côté de Montpellier,
32:46la grande ville qui fut...
32:49Valentine Michèze.
32:50Comment vous voyez un peu ce trophée ?
32:54Qu'est-ce qu'il vous apporterait ?
32:55Et est-ce que vous êtes prête surtout
32:57à venir à Lille à vélo
32:59pour le chercher ?
33:01De Montpellier,
33:02il va falloir...
33:03Je vous conseille
33:04de prendre plutôt
33:05le couloir rhodanien
33:06que le massif central.
33:07Ça va être un peu plus long,
33:08mais un peu moins difficile
33:09à mon avis.
33:11Je voudrais surtout en profiter
33:13pour remercier le jury
33:14d'avoir sélectionné le projet.
33:15On ne s'y attendait pas en fait.
33:19Ça permet déjà
33:20de faire connaître
33:21les vélo-écoles.
33:22C'était l'objectif aussi
33:23de cette participation.
33:25On est déjà très contents
33:26de cette sélection.
33:27Et je tenais à saluer
33:29les autres associations sélectionnées.
33:30Il y a vraiment
33:31des très beaux projets.
33:32Oui, c'est vrai.
33:33Pour être tout à fait honnête,
33:34je n'ai pas forcément envie
33:36nécessairement d'être en concurrence.
33:37Donc là, je pense que
33:39c'est déjà super
33:40qu'on soit sélectionnés.
33:41Et quel que soit le projet,
33:43je pense que c'est super
33:45de pouvoir donner
33:46de la visibilité
33:47au travail des associations
33:48qui souffrent aussi
33:49en ce moment un petit peu
33:50de baisse budgétaire.
33:51Donc je pense que c'est important
33:52qu'on puisse travailler ensemble.
33:56Vous avez raison
33:58de citer cette chose-là,
34:00ce passage difficile
34:02depuis un ou deux budgets
34:04maintenant pour le monde associatif
34:06puisque en fait,
34:07en dehors des adhérents,
34:08en dehors des bénévoles,
34:10bien sûr,
34:11qui donnent de leur temps,
34:12les associations recherchent
34:14des financements,
34:15par exemple,
34:16publics auprès
34:17des collectivités territoriales
34:18qui, elles-mêmes,
34:19sont dans une mauvaise passe.
34:20On va dire, malheureusement,
34:22il y a un effet boule de neige.
34:23Et il faut faire très attention
34:25parce qu'avec 1,7 million
34:27d'associations en France,
34:29d'ailleurs, à vos souhaits,
34:31Philippe David,
34:32avec 1,7 million
34:34d'associations en France,
34:36eh bien, le monde associatif
34:38est pour ainsi dire
34:39le premier employeur de France.
34:41Donc c'est très important,
34:42vous avez raison de le dire.
34:44Donc, Peggy,
34:46si je peux me permettre
34:47de vous appeler par votre prénom,
34:49mais surtout parce que
34:51vous êtes une voix pour elle,
34:53pour elle toute.
34:55Dites-nous,
34:56qu'est-ce que vous attendez,
34:58vous aussi,
34:59de ce trophée ?
35:01Vous êtes donc six associations
35:03à avoir été sélectionnées
35:04par un jury.
35:05Parmi, il faut le dire,
35:06plusieurs centaines
35:07avec des gens
35:08qui ont tout accepté,
35:09notamment de faire
35:10des jolies vidéos.
35:11Parce qu'il faut le rappeler,
35:12pour voter,
35:13il faut aller sur le site
35:14de Sud Radio
35:17pour retrouver les vidéos
35:19et puis voter.
35:20Soit sur
35:21Ideal-Citoyens
35:23avec un S.fr.
35:25Pourquoi vous aimeriez
35:27être le vainqueur
35:29ou la vainqueure ?
35:31Alors,
35:33évidemment,
35:35pour continuer nos actions,
35:37on a énormément besoin
35:39de financement
35:41pour déployer nos actions
35:42au niveau national
35:44et continuer à faire
35:45des phases pilotes
35:47parce qu'il y a,
35:48malheureusement,
35:49un besoin au niveau national
35:51et c'est important de déployer.
35:53Le trophée,
35:54les vraies voix citoyennes
35:55pour une voix pour elle,
35:56ça me semble un peu logique.
35:58On parle de projets concrets
36:00au service de la société
36:01et je pense qu'une voix pour elle
36:02est au service de la société,
36:04au service des femmes
36:05et voilà, pour moi,
36:06c'est vraiment le plus important
36:08et je tiens aussi à féliciter
36:10toutes les autres associations,
36:11évidemment,
36:12celles qui ont été sélectionnées
36:13ou pas sélectionnées
36:14parce que chaque assaut
36:15apporte sa petite pierre
36:17et c'est très important.
36:19Cette sélection avec le G500 Citoyens,
36:22vous êtes toutes
36:23des responsables associatives.
36:25Est-ce que vous disiez,
36:26finalement,
36:27parfois on désespère un peu
36:29de la situation de la France,
36:30de l'être humain, etc.
36:31Vous n'êtes pas dit,
36:32Anne-Sophie ou Nathalie,
36:33tiens, quelque part,
36:35il y a encore quelque chose
36:36et le G500 Citoyens
36:37fait les choses bien.
36:39Ah mais si,
36:40je pense qu'en fait,
36:42ce type d'action
36:47et cette définition de trophée,
36:50dans le mot trophée,
36:51il y a quelque chose
36:52d'un peu luxueux,
36:53mais en fait,
36:54ça nous va bien,
36:55le monde associatif.
36:56En fait, être connu
36:58et être bénéficiaire d'un trophée
37:00et d'un prix,
37:01c'est vraiment une réelle fenêtre,
37:03en fait,
37:04qui nous est donnée.
37:05Et donc,
37:06quelle que soit notre mission,
37:08c'est effectivement important
37:11et on répond toujours positivement
37:13et je pense que,
37:14dans le monde associatif,
37:15on est aussi
37:16à la recherche de cela.
37:17Valentine Michez.
37:21Oui, c'est vraiment bien
37:23de pouvoir avoir de la visibilité.
37:25C'est vrai qu'on n'a pas forcément
37:27toujours les ressources
37:28pour communiquer sur nos actions,
37:29et sur ce qu'on fait.
37:30Les vélo-écoles,
37:31puisque c'est un sujet
37:32que je connais bien,
37:33sont peu connus,
37:34alors que,
37:35pour parler vraiment
37:36des vélo-écoles,
37:37il y a quand même 28%
37:38des personnes
37:39qui ne savent pas en faire
37:40et c'est vrai que le trophée,
37:41qui ne sont pas suffisamment à l'aise
37:43avec le vélo en France,
37:44pardon,
37:45et c'est vrai que le trophée
37:46permet de visibiliser ça,
37:47de sorte à ce que
37:48les personnes puissent
37:49en prendre connaissance.
37:53Je voudrais d'ailleurs préciser
37:55qu'il y a un podcast
37:56qui existe,
37:57qui a été créé
37:58par le Jubiclouz
37:59sur la vélo-école adulte,
38:00que vous pouvez retrouver
38:01sur l'édition...
38:02Spécial Aurélie Gros.
38:03Oui, c'est pour moi ça.
38:04Je me fais chambrer
38:05depuis tout à l'heure.
38:06C'est le cours de rattrapage
38:07pour Aurélie Gros.
38:08Pékin le fèvre.
38:09Alors, tout simplement,
38:10je pense que ça serait
38:11comme un honneur
38:12et une reconnaissance
38:13de notre travail,
38:14ce trophée.
38:15On est toujours
38:16justement intéressés
38:17pour être connus
38:18et porter la voix,
38:19donc forcément,
38:20ça peut être
38:21un trophée
38:22qui nous permet
38:23d'avoir un peu
38:24d'expérience
38:25et d'avoir un peu
38:26d'espoir.
38:27Donc forcément,
38:28ça ne peut être
38:29que positif pour nous.
38:30Stéphane Pelé.
38:31Alors, il reste
38:32une minute chacune
38:33des associations.
38:34Si vous aviez
38:35dans votre champ
38:36de compétence
38:37une résolution
38:38que vous vouliez
38:39qu'on porte aux décideurs
38:40puisque c'est le principe
38:41du sommet citoyen,
38:42une résolution
38:43dans votre domaine,
38:44un engagement,
38:45une action volontariste
38:46que vous aimeriez voir
38:47portée par les pouvoirs
38:48publics
38:49et tous ceux
38:50qui décident en France
38:51et puis on fera le tour
38:52des trois associations.
38:53Une résolution
38:55peut-être que celle
38:56que l'ensemble
38:57des parties prenantes
38:58que vous réunissez
38:59à l'occasion
39:00de ce formidable événement
39:01s'engagent
39:02pour leurs propres salariés
39:03à mieux concilier maladie
39:04et travail.
39:05Écoutez,
39:06je crois que ça sera fait.
39:07Bravo,
39:08vous avez raison.
39:09Bravo.
39:10Un effet multiplicateur
39:11si on peut dire.
39:12Valentine Michez.
39:13L'effet multiplicateur,
39:14c'est très mathématique.
39:15Bon, la marguerite
39:16alors,
39:17si tu peux faire.
39:18Valentine Michez.
39:19C'est très mathématique.
39:20C'est très mathématique.
39:21C'est très mathématique.
39:22C'est très mathématique.
39:23Où est Valentine Michez ?
39:24Je dirais tout simplement
39:27permettre davantage
39:28aux associations mobilisées
39:29pour la pratique du vélo
39:31davantage accompagner
39:33et soutenir financièrement
39:35ces associations
39:36qui ont vu des subventions
39:38baisser drastiquement
39:39cette année.
39:40Bon,
39:41des sous.
39:42Des sous.
39:44Je résume.
39:45Ça au moins,
39:46c'est parlons vrai.
39:47Des sous,
39:48c'est parlons vrai.
39:49Peggy Lefèvre.
39:50Alors évidemment,
39:51au-delà du financement
39:52qui est nécessaire. Une autre partie très importante pour nous, c'est le recrutement
39:57des bénévoles, parce qu'en fait on en a toujours besoin et éventuellement sensibiliser
40:04les entreprises, enfin que les entreprises sensibilisent aussi leurs employés, ce qu'on
40:08a parfois justement aujourd'hui des entreprises qui mettent à disposition cette possibilité
40:14d'avoir un jour par mois, en fonction des besoins, des bénévoles pour les associations.
40:20Le mécénat de compétences.
40:22Exactement, et ça c'est beau et je trouve que voilà.
40:25Allez, on résume, il faut être exemplaire et donc porter le message, il faut des moyens
40:30et puis il faut des bras, des compétences, donc du mécénat.
40:33Et en attendant, il faut aller voter, mesdames, messieurs, les auditeurs, allez voter sur
40:40le site Sud Radio ou idéal-citoyens-avec-un-s.fr et dans tous les cas, toutes les associations
40:47au final seront récompensées parce qu'on vous recevra à nouveau, de manière un peu
40:51plus longue, à la radio après le sommet citoyen.
40:55Merci beaucoup Aurélie Gros, Stéphane Pelet, merci beaucoup Nathalie Presson, directrice
40:59générale de Canceratoire qui est Anne-Sophie Tuzinski, fondatrice, merci beaucoup Valentine
41:04Michèze, bénévole au Vieux Biclou et merci beaucoup Peggy Lefèvre, de Une voix pour
41:12elle.
41:13Merci, dans quelques instants, les vraies voix du rugby avec François Triot, bonsoir
41:20François.
41:21Bonsoir Philippe.
41:22Quel est le menu ?
41:23Le menu, c'est cette fin de saison absolument haletante, autant pour le maintien que pour
41:28les qualifications, enfin bref, tout ce que vous savez, des invités, bien sûr, des consultants,
41:33des analyses et puis on reviendra aussi sur la finale de Champions Cup avec un club bordelais
41:38qui va affronter Northampton, absolument, un club anglais, on espère battre la perfection.
41:43Fidel Bion, comme d'habitude au rugby, merci à vous tous tout de suite, Cécile de Ménibus,
41:48Sud Radio à votre service, restez bien avec les vraies voix du rugby et nous on se retrouve
41:52demain 17h avec Cécile de Ménibus pour les vraies voix, à demain.

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