Éric Le Jaouen, candidat Horizon(s) à Saint-Étienne
Le chef d'entreprise et ancien président du Medef Loire, se lance dans la course aux municipales 2026. Il dévoile les raisons de son engagement et sa volonté de proposer une alternative pour redynamiser la ville. Il partage sur TL7 sa vision, ses priorités et son ambition pour le territoire.
Le chef d'entreprise et ancien président du Medef Loire, se lance dans la course aux municipales 2026. Il dévoile les raisons de son engagement et sa volonté de proposer une alternative pour redynamiser la ville. Il partage sur TL7 sa vision, ses priorités et son ambition pour le territoire.
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00:00Bonjour à tous, bienvenue, 7 minutes chrono, chaque jour sur TL7, la parole aux personnalités du département de la Loire.
00:20Nous parlons des élections municipales à Saint-Etienne qui auront lieu l'an prochain, avec un candidat qui s'est déclaré il y a quelques semaines déjà.
00:26C'est Eric Lejaouen qui est avec moi aujourd'hui. Eric Lejaouen, bonjour.
00:30Bonjour Sylvain.
00:30Vous êtes chef d'entreprise, vous avez présidé le MEDEF de la Loire notamment. Vous avez déjà vu en politique lors des dernières législatives. Est-ce que vous pouvez vous présenter un peu plus ?
00:39Oui, je suis avant tout un entrepreneur. J'ai travaillé et créé des entreprises et des emplois à Saint-Etienne depuis maintenant 25 ans.
00:48Effectivement, j'ai été très engagé dans le monde socioprofessionnel. J'ai présidé le MEDEF et j'ai aussi présidé l'UNEDIC, l'organisme qui gère l'assurance chômage dans notre pays.
00:57Mais voilà, je ne suis pas un professionnel de la politique et je ne suis pas non plus un expert ou un technocrate. Mon ADN, c'est vraiment l'entrepreneur, c'est-à-dire un homme d'écoute, de dialogue, d'action.
01:11Et j'espère que c'est ce qu'il faut. Enfin, j'en suis convaincu, moi. C'est ce qu'il faut pour Saint-Etienne demain.
01:15Alors justement, les deux mondes en général, le monde économique et le monde politique, ne s'apprécient pas trop. En tout cas, sont chacun dans leur couloir de nage.
01:21Qu'est-ce qui a fait que vous avez choisi pour les législatives d'abord et puis là, pour les municipales, de vous engager véritablement dans cette campagne ?
01:29Ce qui a fait que je me suis engagé et que je m'engage aujourd'hui, c'est d'abord que j'aime Saint-Etienne. Et que je trouve que c'est une ville qui, aujourd'hui, a beaucoup de potentiel et beaucoup de possibilités de faire des choses.
01:43et qui est dans une situation, on va dire, un petit peu navrante quand on regarde de l'extérieur. Donc, moi, je souhaite m'engager pour Saint-Etienne, pour les Stéphanoises et les Stéphanois, à la construction d'un projet qui soit un projet ambitieux pour cette ville.
01:58Et pourquoi vous êtes lancé comme ça il y a quelques semaines ? C'était très tôt, après tout, pour annoncer une candidature ?
02:02Je me suis lancé il y a quelques mois, puisque c'était autour de la Saint-Valentin. C'était d'ailleurs le slogan de départ. Enfin, c'était symbolique. J'aime cette ville.
02:13Mais je pense que Saint-Etienne n'avait plus le temps d'attendre. C'est-à-dire qu'on vit quand même depuis quelques années dans un climat politique assez délétère et une espèce de chape de plomb,
02:24qui fait que, pour construire, je pense, un projet et pour recoller aussi le collectif des Stéphanoises et des Stéphanois à la politique, un an, ce n'était pas de trop.
02:35Votre positionnement politique, il faut forcément des étiquettes. Vous êtes Horizon, donc le parti d'Edouard Philippe. Vous n'avez pas attendu les rassemblements ?
02:42On sait que des tractations sont en cours à droite et à gauche. Où est-ce que l'on vous place sur l'échiquier politique ?
02:48Bien sûr. Alors, moi, je suis rentré dans un parti politique pour la première fois il y a deux ans.
02:54J'ai attendu plus de 50 ans pour choisir un parti politique. J'ai maturé longtemps.
02:58Je l'ai fait parce que c'est nécessaire d'être quelque part, pour parler de quelque part et que les Stéphanoises et les Stéphanois comprennent où est-ce qu'on est et au nom de quelle famille politique on parle.
03:08Donc, j'ai rejoint, effectivement, Horizon, le parti d'Edouard Philippe, parce que je crois d'abord en la démarche de l'homme et je crois dans les valeurs et le projet qu'ils portent pour la France.
03:18Vous faites le constat d'une ville engluée. Alors, engluée de différentes manières, j'imagine. Qu'est-ce que vous, Éric Lejaouen, vous souhaitez apporter à Saint-Etienne et aux Stéphanois dans cette campagne électorale, puis ensuite dans le mandat de maire si vous êtes élu ?
03:31C'est ça. Moi, je trouve qu'on est dans une situation d'englument. Alors, le mot n'est pas très joli, mais c'est une situation où on sent qu'on pourrait faire des choses, mais on est empêché.
03:41Voilà, on est empêché politiquement, on est empêché économiquement. Donc, il faut qu'on apporte aujourd'hui un nouveau souffle à cette ville. Je pense que ça passe beaucoup par le collectif.
03:49Il faut qu'on retrouve des projets collectifs. Et je ferai la proposition, déjà, de remettre en place ou de mettre en place un budget participatif pour la ville de Saint-Etienne à hauteur d'un million d'euros par an, sur la longueur du mandat,
04:04pour que les habitants puissent se remettre en responsabilité, se ressaisir de cette possibilité, se saisir de cette possibilité de mettre en place des projets pour leurs rues, pour leurs quartiers et pour leurs villes,
04:16et de participer collectivement à la réussite de la ville. – Les conseils de quartier existent aujourd'hui ? C'est augmenter le budget que peuvent avoir les conseils de quartier ?
04:21– Non, non, c'est réellement dédié unique à la terre. Alors, je sais qu'à Grenoble, ils sont un peu plus. À Nice, c'est 1,6 million. Bon, voilà, on serait autour d'un million d'euros.
04:32Vraiment, à la disposition des habitants de Saint-Etienne pour créer leur projet et développer leur projet et le faire voter, évidemment, pour leur quartier.
04:39– Quel regard vous portez sur le bilan de Gaël Pendréau, le bilan politique, j'entends ? Parce qu'après tout, sur l'échiquier politique, vous n'êtes pas si éloigné.
04:46Vous n'êtes pas si éloigné que ça, du maire sortant ? – Moi, je ne fais pas de bilan de Gaël Pendréau. Mon sujet, ce n'est pas l'avenir ou le bilan de Gaël Pendréau.
04:52Mon sujet, c'est l'avenir de Saint-Etienne et de ses habitants.
04:56– On parle d'union, évidemment. À droite, on sait que des choses sont en train de se faire. Est-ce que vous pourriez... Est-ce que vous discutez ?
05:01Est-ce qu'on discute avec vous ? Est-ce que la stratégie pourrait évoluer, pour rassembler ? Est-ce que vous pourriez porter une union à droite, au centre, à droite ?
05:11– Alors, depuis le premier jour, mon entrée en campagne, lorsque j'ai fait une interview dans la presse locale, j'ai dit que j'étais pour l'union.
05:17Donc, je n'ai pas changé. Je suis toujours pour l'union. Je pense qu'il faut, sans doute, trouver une méthodologie pour y arriver.
05:24Aujourd'hui, il faut qu'on ait une plateforme programmatique, déjà. Il faut travailler et se mettre d'accord sur un programme.
05:29Et ensuite, le casting, ce qu'on appelle le casting, je pense, se fera dans un deuxième temps.
05:34Donc, je suis pour cette union et je porte ça.
05:36– Vous discutez avec les ténors de la droite et du centre ?
05:38– On discute. Bien sûr, il y a des discussions, oui.
05:40– Je voudrais voir l'avis des Stéphanois. Vous êtes en campagne, vous avez une équipe qui bat le terrain.
05:47Quelles sont les attentes des Stéphanois que vous pouvez rencontrer ?
05:50– Exactement. On a une équipe d'une trentaine de personnes, aujourd'hui, qui est en campagne très active sur les marchés,
05:56dans les Américains de laïcs, dans les réunions de quartier, dans les vides greniers, comme ce week-end.
06:01Enfin, voilà, on est très présents sur le terrain et ça nous permet d'avoir des remontées.
06:05On a beaucoup de messages sur, justement, le côté participation des Stéphanois à l'avis municipal
06:11et ce lien que, moi, je voudrais plus fort de la participation de tous les habitants,
06:18pas simplement dans la période de construction du programme, mais tout au long du mandat.
06:21– Vous les consultez de quelle manière, là, pour la construction du programme, pour la construction ?
06:24– On les consulte, déjà, en les rencontrant.
06:26– Vous allez mettre en place une plateforme ?
06:27– Bien sûr, on a ouvert une permanence dans laquelle ils sont les bienvenus sur les fins de semaine
06:33et on va mettre en place un outil de consultation, évidemment, en ligne.
06:38– Le climat politique, qu'est-ce que ça vous inspire ?
06:40Quand on arrive du monde de l'entreprise comme ça, qu'on voit le climat politique et les tensions qu'il existe,
06:45qu'est-ce qu'on se dit quand on est à votre place ?
06:48– On se dit que le rassemblement et l'union, c'est un combat, voilà.
06:53Mais finalement, ce n'est pas très différent du monde de l'entreprise,
06:56où aujourd'hui, voilà, il y a des intérêts de chacun,
07:01et il faut simplement arriver à concilier l'intérêt de chacun avec l'intérêt collectif.
07:05L'intérêt collectif, aujourd'hui, pour Saint-Etienne, c'est d'avoir un bon projet et de gagner.
07:1023% des voix, c'est ce que vous aviez fait aux dernières législatives à Saint-Etienne.
07:14Vous avez une idée en tête d'un premier tour, d'un score, votre score idéal pour le premier tour ?
07:18– Non, honnêtement, non.
07:21Moi, je ne suis pas aujourd'hui dans des calculs d'apothicaires ou des calculs d'appareils.
07:25Je suis dans une démarche de rassemblement et d'union avec des Stéphanois,
07:30et je ne trie pas les électeurs selon qu'ils votent à gauche ou à droite, ce n'est pas mon sujet.
07:34Mon sujet, c'est de créer une dynamique et un rassemblement
07:37qui permette de construire un projet ambitieux pour cette ville et efficace.
07:42– Merci beaucoup, Éric Lujawen.
07:44– Merci.
07:44– Candidat donc aux élections municipales de mars 2026 à Saint-Etienne.
07:49Merci d'être venu nous voir aujourd'hui.
07:50– Merci.
07:50– Merci de nous avoir suivis.
07:51On se retrouve demain, même heure, sur TL7.
07:53À demain.
07:53On se retrouve demain, après ?
08:11On se retrouve demain.