Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 18/05/2025
Ukraine : l'UE écartée du processus de paix ?

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Et bienvenue dans les informés de l'Europe, votre émission pour tout comprendre de l'actualité européenne comme chaque dimanche sur France Info.
00:15Bonjour José Manuel Lamarck.
00:16Bonjour Adrien Becq.
00:17C'est vous qui nous accompagnez cette semaine encore spécialiste des questions européennes et maritimes à Radio France.
00:22Deux sujets à aborder aujourd'hui, la rencontre Russie-Ukraine à Istanbul avec en toile de fond aussi le sommet de la communauté politique européenne, c'était en Albanie.
00:33Et puis ce dimanche d'élections que ce soit en Roumanie et en Pologne avec beaucoup d'enjeux.
00:39On va en parler avec José Manuel, nos deux invités.
00:42Marie-Christine Vallée, journaliste spécialiste des questions européennes et Alexandre Kounis, journaliste économique aux Echos.
00:48Alors commençons avec cette rencontre qui n'avait pas eu lieu depuis trois ans entre une délégation russe et une délégation ukrainienne.
00:57C'était à Istanbul vendredi.
01:00Et dans ce contexte-là, toujours cet ultimatum d'Emmanuel Macron, mais aussi du chancelier allemand, du premier ministre britannique,
01:08avec l'accord de Donald Trump sur cet ultimatum sur l'idée de respecter un cessez-le-feu de 30 jours de la part de la Russie.
01:17Où est-ce qu'on en est à l'heure actuelle ? Puisque de cessez-le-feu, il n'y a pas.
01:21Alors cette rencontre entre délégation russe et ukrainienne, eh bien bien sûr à Istanbul, il n'y avait ni Vladimir Zelensky, ni Vladimir Poutine.
01:29Elle aboutit à un accord quand même sur l'échange de mille prisonniers de chaque côté, mais elle a aussi révélé un blocage.
01:34C'est que la Russie exige le retrait ukrainien des territoires qu'elle revendique, une condition bien sûr inacceptable pour Kiev.
01:40Moscou se dit pourtant prête à poursuivre les négociations.
01:44Et puis n'oublions pas la Turquie.
01:45Voici Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui insiste sur l'urgence d'un cessez-le-feu.
01:50Et parallèlement à Tirana, en Albanie, c'était le sixième sommet de la communauté politique européenne,
01:55avec les dirigeants européens aux côtés de Volodymyr Zelensky, Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l'OTAN, Marc Rutt,
02:02qui ont bien sûr dénoncé l'attitude de la Russie.
02:05Emmanuel Macron, le président français, estime que Moscou ne veut pas la paix et appelle à une pression renforcée,
02:10tout comme le Britannique Keir Starmer et Ursula von der Leyen.
02:13Et puis, bien sûr, on l'a dit, Donald Trump a annoncé hier qu'il s'entretiendrait avec Vladimir Poutine demain lundi.
02:21Bien sûr, au menu, le cessez-le-feu, n'oublions pas, parce que, comme le dit le président Trump, c'est un bain de sang aujourd'hui,
02:28le nombre de morts par semaine.
02:30On va parler aussi commerce, et après, le président américain appellera les Européens et les membres de l'OTAN,
02:35qui sont quasiment les mêmes.
02:36Bon, Marie-Christine Vallée, quand même, Donald Trump, on l'a aussi entendu dire,
02:40bon, pour que les choses avancent, il faut que je parle directement à Vladimir Poutine.
02:43En même temps, on a l'impression qu'il y a une forme de coordination avec les Européens,
02:47peut-être sur l'idée de nouvelles sanctions contre la Russie si Vladimir Poutine ne bouge pas.
02:51Mais on peut aussi avoir le sentiment que Donald Trump, bon, il se remet, quelque part, à faire cavalier seul,
02:57si c'est tenté qu'il est arrêté.
02:58Oui, mais enfin, les Européens ne sont pas mis hors jeu.
03:02Leur position est bien meilleure qu'au mois de février, après l'installation du Donald Trump à la Maison-Blanche.
03:08Ils ont quand même réussi à s'insérer dans la négociation.
03:11Ils ont affirmé leur point de vue sur le cessez-le-feu qui est prioritaire.
03:16Et la semaine dernière, quand les quatre dirigeants sont allés à Kiev,
03:19le président Macron, le chancelier allemand Mers, le polonais Donald Tusk et le britannique Starmer,
03:27ils ont bien dit qu'ils étaient coordonnés avec le président américain Trump.
03:31Donc, ils n'étaient pas vraiment hors jeu.
03:34Ils ont joué aussi un rôle pour la rencontre entre Zelensky et le président américain à Saint-Pierre du Vatican,
03:41à la fin du mois d'avril.
03:43Et puis, ils ont des relations constantes avec la Maison-Blanche
03:46pour donner leur point de vue et essayer d'influencer leurs interlocuteurs américains.
03:52Alors, demain, Donald Trump veut reprendre les négociations en direct avec Vladimir Poutine.
03:58Ils vont se téléphoner longuement.
04:01Ensuite, il parlera au président Zelensky.
04:04Et puis, il a dit, je parlerai aussi à des membres de l'OTAN.
04:08Et les membres de l'OTAN, comme disait José Manuel tout à l'heure, c'est essentiellement des Européens.
04:13Donc, ils vont quand même être consultés.
04:16Mais il faut toujours aussi se rappeler qu'en cas de sortie de conflit, tout à fait au bout de la négociation,
04:23les Européens devront décider si, oui ou non, ils lèvent les sanctions prises contre la Russie.
04:30Et c'est eux qui jugeront si les conditions sont assez bonnes pour les lever.
04:34Donc là, les négociations se feront avec les Européens.
04:38Voilà, sanctions économiques.
04:39On va en parler d'abord, et vous parlez de la négociation que veut avoir Donald Trump avec Vladimir Poutine.
04:46De ce qu'on comprend, à l'instant, le président russe ne semble pas avoir beaucoup l'intention de bouger,
04:50puisqu'il rappelle dans un entretien à la télévision publique russe que son objectif consiste toujours à éliminer les causes
04:57qui ont provoqué le conflit en Ukraine, à créer les conditions d'une paix durable, à garantir la sécurité de l'État russe.
05:04Un mot là-dessus, Alexandre Konis, peut-être avant de parler d'économie.
05:07Bon, Vladimir Poutine, il semble toujours décider quand même à aller au bout.
05:12Oui, il semble toujours droit dans ses bottes pour aller au bout.
05:18Mais c'est vrai que plus le temps passe, plus on sent quand même que le pays est éprouvé et que les deux pays sont à bout, en fait.
05:28Éprouvée économiquement ? La Russie, on parlait des sanctions.
05:31Alors oui, je pense que les deux pays sont éprouvés économiquement.
05:35La Russie, si on commence par elle, bon, bien sûr, c'est toujours difficile à dire parce que les chiffres russes, on peut toujours douter de leur véracité.
05:44L'inflation, par exemple, est sans doute très au-delà des 9 ou 10 % officiellement affichés.
05:51Ce qui est sûr, c'est que le pétrole reste pour le régime la première source de revenus.
05:56Ça, c'est vrai. Mais c'est des revenus d'exportation qui sont en baisse.
06:00Le rouble fort, le dollar bas, ce n'est pas des bonnes nouvelles pour la Russie, de ce point de vue-là.
06:08Et Ursula von der Leyen a rappelé, je crois que c'était vendredi, que les recettes tirées du pétrole et du gaz russe ont baissé de 80 % par rapport à la situation d'avant-guerre.
06:17Donc vous voyez, on est dans une situation où, quoi qu'on en dise, à Moscou, les sanctions internationales pèsent.
06:24Même si la Russie s'en défend et rappelle régulièrement qu'elle arrive à les contourner d'une manière ou d'une autre.
06:29Tout à fait. Un mot peut-être du côté ukrainien ?
06:31Côté ukrainien, la croissance est à 2,5. C'est les chiffres de l'OCDE.
06:37Mais l'activité, pour vous donner une idée, restait l'année dernière inférieure de 20 % à ce qu'elle était avant-guerre.
06:44Donc par rapport à 2021, c'est quand même très important.
06:46L'inflation était à 13 %.
06:48Le déficit budgétaire s'est creusé, la dette a explosé, elle atteint 120 % du PIB alors que c'était 50 % avant la guerre.
06:55Vous voyez, donc on est face à deux économies de guerre qui, finalement, ne tiennent que par les dépenses militaires.
07:00Alors vous parliez, José Manuel, également du sommet de la communauté politique européenne qui s'est passé à Tirana.
07:08Si je ne m'abuse, l'Albanie n'est pas membre de l'Union européenne.
07:11Donc ça nous donne un indice sur ce que c'est cette communauté politique européenne.
07:15Alors cette fameuse CPE, on l'appelle CPE, c'est une instance informelle de coopération entre une cinquantaine de pays.
07:22C'est une idée du président français Emmanuel Macron qu'il a proposée lors de la présidence française du Conseil de l'Union européenne au premier semestre 2022.
07:29Les objectifs de la CPE sont de renforcer les liens entre l'Union européenne et les pays ayant obtenu le statut de candidat à l'Union européenne
07:37afin de permettre un dialogue et la coopération sur des thématiques aussi variées que l'énergie, la sécurité, la migration, les transports ou encore l'enseignement.
07:46Bien sûr, on y trouve les 27 États membres de l'Union européenne et puis les candidats à l'Union européenne.
07:51L'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, la Moldavie, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Serbie, la Turquie, le Kosovo, l'Ukraine
07:58et les États de l'espace économique européen, ça existe, c'est l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège.
08:04N'oublions pas, il y a aussi le Royaume-Uni, la Suisse, l'Andorre, Monaco, 100 marins, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
08:10En somme, eh bien, Adrien, ce sont les mêmes États qui sont aussi membres du Conseil de l'Europe à Strasbourg.
08:16En voilà du monde, Marie-Christine Vallée. Est-ce que c'est cette communauté politique européenne, quand on voit, on a déjà l'Union,
08:24José Manuel Rappelé, il y a encore d'autres institutions qui existent. Est-ce que c'est pas un peu un machin ou est-ce que c'est quand même quelque chose qui peut être utile ?
08:30C'est un espace de dialogue et c'est toujours mieux de se parler. Tous ces pays-là, les 47 pays, peuvent connaître les mêmes sujets de préoccupation,
08:41les mêmes risques de sécurité. Dans le contexte actuel, ça peut être utile ?
08:45Oui, ça peut être très utile. Par exemple, il y a eu l'année dernière, au quatrième sommet de la communauté qui s'est tenue à Woodstock,
08:53il s'est dégagé un premier plan sur la flotte fantôme russe. Ces centaines de navires qui, clandestinement, exportent le pétrole russe raffiné
09:05à travers la mer Baltique ou la mer Noire. Et donc, ils ont senti le danger, puisque c'est contraire aux sanctions européennes prises contre la Russie.
09:14Et ils ont commencé à parler de ce sujet. Il y a aussi des échanges sur la cybersécurité ou sur la manipulation de l'information,
09:23à l'occasion d'élections, par exemple, lors de la présidentielle en Moldavie. Donc, il y a des sujets comme ça qui sont utiles et qu'ils partagent
09:31et qui peuvent les soucier les uns et les autres. Il y a des échanges.
09:35Vous parliez d'élections, Marie-Christine Vallée, et ça tombe très bien, puisqu'on va parler des deux scrutins.
09:41Il y en a même un troisième. Des deux scrutins du moment, en ce dimanche, en Europe, effectivement, en Roumanie et en Pologne,
09:49juste après votre file info à 9h51. Diane Ferschit.
09:53L'examen du projet de loi sur la fin de vie à l'Assemblée nationale. Et le patient pourra lui-même
09:57s'administrer une substance létale. La question de l'accompagnement restera, en revanche, l'exception.
10:03Ce sera possible uniquement si le patient n'est pas physiquement en mesure de s'auto-administrer le produit.
10:08L'article a été adopté cette nuit par les députés.
10:11Deux morts et une vingtaine de blessés à New York.
10:13Un voilier, un navire, école de la marine mexicaine, a heurté le pont de Brooklyn.
10:18Les trois mâts du bateau se sont littéralement fracassés contre la structure du pont.
10:22Selon la police new-yorkaise, un problème mécanique pourrait être à l'origine de cet accident.
10:27Le dirigeant russe, Vladimir Poutine, affirme ce matin vouloir éliminer les causes du conflit en Ukraine
10:32et garantir la sécurité de la Russie, alors que les pourparlers avec Kiev à Istanbul
10:37n'ont pas débouché cette semaine sur une trêve.
10:39Le président des Etats-Unis, Donald Trump, annonce, lui, qu'il s'entretiendra demain avec Vladimir Poutine.
10:46Et puis une septième place seulement pour la France à l'Eurovision.
10:49Luan et sa chanson « Maman » ne sont pas parvenues à convaincre le public.
10:53C'est l'Autriche qui remporte l'édition 2025 de l'Eurovision grâce à son contre-ténor JJ avec son titre « Wested Love ».
11:00Et toujours avec Marie-Christine Vallée, journaliste spécialiste des questions européennes,
11:16et Alexandre Counis, journaliste économique aux échos.
11:19Je disais trois scrutins ce dimanche puisque nous avons des élections législatives en Pologne.
11:24Au Portugal, effectivement, mais nous, nous allons nous intéresser un peu plus à l'Est.
11:30La Roumanie et la Pologne, élection présidentielle.
11:33José Manuel.
11:34Second tour pour la Roumanie avec Georges Simion qui est à la tête du Parti National.
11:38C'est le favori du scrutin.
11:39Il est arrivé en tête au premier tour.
11:4140% des voix pour les Roumains, 61% du vote de la diaspora roumanie à l'étranger.
11:46Il affronte le maire centriste de Bucarest, Nikos Ordan, qui avait obtenu 20,9%.
11:51D'après les sondages, tout le monde est au tout coude à coude et les élections, on peut dire, sont tendues.
11:57En Pologne, c'est le premier tour de l'élection présidentielle.
12:00Alors, la campagne oppose un pro-européen, Rafał Czavskowski de la coalition civique, celle du Premier ministre Donald Tusk,
12:06et un nationaliste, Karol Nawrowski, admirateur de Donald Trump du Parti droit et justice, celle de l'actuel président Andrei Duda.
12:12Selon les sondages, Czavskowski, l'européen est en tête, avec environ 30% des voix, suivi de Nawrowski, 25%,
12:19et l'extrême droite représentée par Slavomir Mensen, 13%.
12:23La campagne, elle est marquée par une cyberattaque contre le site du parti de Tusk, qui l'a attribué à la Russie,
12:29et puis une rencontre entre le nationaliste Nawrowski et Donald Trump,
12:32qui alimente des accusations d'ingérence étrangère dans le scrutin.
12:36Premier tour, aujourd'hui.
12:37Bon, Marie-Christine Vallée, on a vu, on se souvient effectivement même du trauma qui a pu exister en Roumanie
12:43du fait du premier tour d'élection présidentielle annulé au mois de novembre.
12:48Malgré tout, s'il devait y avoir une bascule, une forme de souverainisme, extrême droite, populisme,
12:55bon, il faut arriver à qualifier ce que serait Georges Simeone,
12:59est-ce que ça rendrait difficile le travail de l'Union Européenne, avec Ursula von der Leyen à sa tête ?
13:06Ben oui, parce que c'est un neurosceptique, c'est un nationaliste,
13:10il a une admiration pour Trump et donc la manière d'être ou les méthodes de Trump,
13:15et il critique beaucoup Bruxelles, il parle des, pour les personnes qui travaillent à Bruxelles,
13:23tous les fonctionnaires, il dit que ce sont des technocrates, il les résume ainsi.
13:28Il veut aussi réviser les engagements de la Roumanie avec l'Union Européenne,
13:34et il peut aussi poser quelques difficultés au Conseil Européen,
13:38donc la réunion des ministres ou des chefs d'État et de gouvernement,
13:42parce qu'il est contre le soutien à l'Ukraine.
13:44Il est, si vous voulez, un peu sur la même ligne que Viktor Orban en Hongrie,
13:48qui saut en Slovaquie.
13:49En Slovaquie, voilà, c'est sur la même ligne.
13:51Donc maintenant, c'est vrai que nous avons en Roumanie aujourd'hui
13:56un affrontement entre un pro-européen, qui est donc Nikou Zardane,
14:01qui est le maire de Bucarest, et ce monsieur Georges Simione.
14:05On verra ce qu'il en découlera ce soir,
14:09mais effectivement, il faut surveiller ça.
14:11Il va falloir, peut-être qu'il bénéficie,
14:15que Nikou Zardane, s'il veut gagner le maire de Bucarest,
14:19qu'il bénéficie d'un bon report des voix des socialistes et des libéraux,
14:23qui ont été éliminés au premier tour du 4 mai.
14:26Un mot sur la Pologne, aussi en jeu stratégique,
14:29Marie-Christine Vallée, évidemment pour l'Europe, surtout dans le contexte.
14:31J'ai lu que d'une certaine manière,
14:34Ursula von der Leyen, non pas avait fait campagne,
14:36mais avait pu aider Donald Tusk, l'actuel Premier ministre,
14:41en l'autorisant à déroger à certaines règles,
14:45par exemple sur le pacte Asile et Migration,
14:48que lui refuse de signer.
14:50Ça se fait, ça, de la part d'Ursula von der Leyen ?
14:53Il y a parfois de la souplesse,
14:55on accorde parfois des dérogations à l'un ou l'autre,
14:59on peut comprendre le problème que tel pays a,
15:03l'étudier...
15:04Y compris en sachant que ça peut avoir une influence électorale.
15:08Oui, on peut s'imaginer que le siège à Bruxelles,
15:11peut favoriser celui qui sera le plus pro-européen,
15:15puisque là, nous avons en face le maire de Varsovie,
15:18qui, lui, n'est pas du tout...
15:21Enfin, nous avons un candidat qui s'oppose
15:24et qui n'est pas du tout pro-européen.
15:27Donc, on peut imaginer qu'il peut y avoir des...
15:29disons, quelques dérogations.
15:31Alors, justement, Alexandre Cunis,
15:32la Pologne en jeu stratégique, je le disais,
15:34Marie-Christine disait, un candidat qui n'est pas du tout pro-européen.
15:37Est-ce que ça peut avoir des conséquences économiques ?
15:42La Pologne devient une économie de plus en plus puissante
15:44au sein de l'Union européenne.
15:45Oui, oui, c'est la cinquième ou sixième économie européenne.
15:49Donc, c'est très important.
15:50L'enjeu, en fait, de cette élection,
15:53pour faire simple, présidentielle,
15:55le premier tour qui a lieu aujourd'hui pour la Pologne,
15:57c'est sa place, justement, en Europe.
16:00De deux choses l'une,
16:01où le candidat proche de Donald Tusk perd
16:05et c'est une nouvelle cohabitation qui s'annonce,
16:08probablement aussi dure que celle actuelle,
16:10avec même peut-être une crise institutionnelle
16:13et puis un affaiblissement, ça c'est sûr,
16:15du pays au niveau européen.
16:17Soit il gagne, et dans ce cas-là,
16:18Tusk va pouvoir accélérer ses réformes
16:20et le pays va pouvoir jouer un rôle de premier plan,
16:23voire d'entraînement au niveau européen.
16:24Merci Alexandre Kounis, journaliste économique au OSECO.
16:27Merci Marie-Christine Vallée,
16:29journaliste spécialiste des questions européennes.
16:31Et bien sûr, merci José Manuel Lamarck.
16:33Merci à vous d'avoir suivi les informés de l'Europe.
16:37Très bon dimanche.

Recommandations