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  • 17/05/2025
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Dave Apadoo, Florian Gazan et Arnaud Hermant pour 1h30 de débat. AU sommaire ce 17 mai 2025 :
- PSG / Inter J-14 : préparation, billetterie, arbitre... toutes les dernières infos
- Bilan L1 : un championnat inintéressant ? Qui mérite l'Europe et le maintien
- Foot et homophobie : le combat est il perdu ?
A 20h, retrouvez les débats flash avec la participatoin d'Eric Silvestro :
- La Ligue 1 perd elle un attaquant qui a marqué l'histoire avec Alexandre Lacazette ?
- Adrien Rabiot doit il rester à l'OM ?
- la fin de la LFP, est ce aussi la fin de Vincent Labrune ?
- de Nantes à Lens en passant par Rennes et Toulouse, quel meilleur club pour Pierre Sage?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 17 mai 2025.

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Transcription
00:00:0019h20h30, on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:16Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque samedi. Votre soirée foot démarre
00:00:20sur RTL. 4 heures d'analyses, de débats, de suspens puisqu'à 23h vous ne manquerez
00:00:26rien du grand multiplexe Ligue 1 pour cette 34e et dernière journée de championnat. La Ligue
00:00:32des champions le maintient tous les enjeux. Ce sera à vivre dans RTL Foot dès 20h30 avec Eric
00:00:38Sylvestreau et évidemment tous les correspondants partout en France pour vivre ce grand suspens,
00:00:43ce beau multiplexe. Pour l'heure, on refait le match à J-14 du grand soir. La finale de
00:00:49Ligue des champions. Les dernières infos, les stars du PSG qui sont partis en vacances cette
00:00:53semaine pendant qu'à l'Inter on se tuait à l'entraînement. Qui a raison ? Quelle est la
00:00:56meilleure solution ? On en débattra. Un billet pour Munich, un ticket c'est devenu le Graal,
00:01:02quasi introuvable, hors de prix. Est-ce que le PSG a tout bien géré dans cette histoire ? Et puis
00:01:07la Ligue 1 qui touche à sa fin, c'est aussi l'heure des bilans. Est-elle intéressante cette
00:01:11Ligue 1 ? On découvrira ensemble des chiffres assez inquiétants, un peu alarmants du baromètre
00:01:16de la semaine au Doxa en fin foot et homophobie. Le combat est-il perdu ? Encore des polémiques de
00:01:22joueurs qui ne veulent pas du brassard LGBT pour en débattre. Ce soir à mes côtés Florian Gazan,
00:01:28RTL, salut Florian. Bonsoir Philippe, bonsoir à toutes et à tous. Arnaud Hermand de l'équipe.
00:01:33Bonsoir Philippe. Bonsoir Arnaud. Tout va bien ? Formidablement bien. Et David Mappadoux qui
00:01:40arbore toujours un magnifique sourire. Il était là la semaine dernière, ça devient un incontournable
00:01:44pour refaire le match. Un pilier, comment allez-vous ? C'est un grand plaisir de vous
00:01:48accueillir. C'est un plaisir d'être venu. À 20h, on ouvrira les débats flash. Eric Silvestro nous
00:01:55rejoindra. On entre les tournées des équipes. Quatre chroniqueurs, quatre thèmes à défendre en 45
00:02:00secondes. Alexandre Lacazette, une dernière avec l'OM ce soir. Est-il un grand attaquant dans
00:02:05l'histoire de la Ligue 1, au-delà de l'Olympique lyonnais ? Adrien Rabiot doit-il rester à l'OM
00:02:11maintenant que la Ligue des champions est enterrinée ? La Ligue de foot professionnelle
00:02:16quasiment enterrée. Est-ce la mort footballistique d'un certain Vincent Labrune ou peut-il rebondir ?
00:02:21On se posera la question. Et puis Pierre Sage, convoité par quasiment un quart des clubs de
00:02:26Ligue 1. Quel club lui conviendrait le mieux pour rebondir la saison prochaine dans l'élite ?
00:02:31On est ensemble jusqu'à 20h30. Boris est à la réalisation. On refait le match, c'est parti.
00:02:36On a envie d'écrire l'histoire. Je pense que le Paris Saint-Germain, c'est le moment pour gagner cette Ligue des
00:02:47champions. Le club, le président, tout ce qu'ils ont fait pour le Paris Saint-Germain, je pense
00:02:51qu'ils le méritent. Et c'est 95 minutes, voire même 120 minutes pour pouvoir ramener ce trophée à Paris.
00:02:55Et la remonte de billets pour la finale du 31 mai à Munich a débuté. Oui, les prix flambent, c'est
00:03:01classique, mais d'une façon totalement démesurée. La tentation est forte de se tourner vers les
00:03:06plateformes de revente avec un risque d'arnaque évident. Depuis toutes ces années où vous faites
00:03:11pas mal de déplacements chaque année, que ce soit en France ou en Europe, plus pas mal de matchs au
00:03:15parc. Le jour tant attendu, pour nous, les supporters du PSG, vous n'avez pas d'accès à cette finale.
00:03:22Oui, c'est du dégoût. Voilà la semaine de préparation du Paris Saint-Germain, évidemment
00:03:33jusqu'au 31 mai. On va vivre au rythme de cette finale de Ligue des Champions qui se profile face
00:03:38à l'Inter Milan. On a entendu Ousmane Dembélé, qui a été élu, sans grande surprise, joueur de
00:03:44l'année par ses compères joueurs dans les trophées UNFP. Et puis on a entendu cette histoire de billets
00:03:53avec le dernier supporter, un historique, qui était notamment en finale de la dernière Coupe
00:04:00d'Europe gagnée, de la seule Coupe d'Europe gagnée par le PSG en 1996 et qui n'avait pas pu se procurer
00:04:05de billets pour la finale. Tiens, on va commencer par ça, parce que tout le monde connaît, autour
00:04:12de cette table, quelqu'un qui est venu lui demander s'il n'avait pas un plan pour avoir des billets.
00:04:17Quelques-uns même, vous pouvez dire, au pluriel. Un plan pas cher. Je me suis demandé à moi-même,
00:04:22c'est pour vous dire. Tiens, vous, Florian Gazan, sans traître secret, vous êtes un historique
00:04:27supporter du Paris Saint-Germain. Vous l'avez votre billet ? Non, moi j'avais fait Bruxelles et
00:04:31Rotterdam, je pensais faire la passe de Troyes. Mais pour l'instant, la passe, je la ferai à la
00:04:35maison dans mon salon. Ou ici sur RTL, bien sûr. Non, mais c'est très compliqué. Et de toute
00:04:39manière, déjà, à l'origine, le moment où ils se sont qualifiés, déjà les places étaient à 2500
00:04:44euros au marché noir minima, au moment où ils se sont qualifiés. Et à partir de là, c'était la
00:04:49course à la place. Mais le problème, c'est que de toute manière, il y a 78 000 places, je crois,
00:04:53dans le stade. Il y en a 18 000 pour le Paris Saint-Germain. Donc déjà, ça pose le problème des
00:04:56quotas. Justement, on va faire un peu le détail. Donc 18 000 billets pour les abonnés, pareil,
00:05:01évidemment, côté Inter Milan. Et donc, côté Paris Saint-Germain, le club a essayé de découler
00:05:08ça. Alors au début, il y avait trois vagues qui étaient prévues de vente. Finalement,
00:05:12elles ont été réduites à deux parce qu'il n'y en avait plus pour la troisième. La première,
00:05:15c'était pour les plus assidus et les plus anciens qui ont, par exemple, pu prendre deux places par
00:05:21abonné. Alors ça, ça fait polémique parce que, disons, ceux qui passent derrière se disent
00:05:24qu'il n'y en a plus parce que les premiers en ont eu deux. Dans le même temps, alors ça,
00:05:28c'est plutôt bien de la part du Paris Saint-Germain. Tous les salariés du club sont invités. Et puis,
00:05:34évidemment, il y a beaucoup de places aussi réservées pour les partenaires, pour les amis
00:05:39de Nasser. Ils sont nombreux en ce moment, les amis de Nasser, forcément. Donc, résultat,
00:05:43il reste quelques milliers de places pour la phase 2 avec des abonnés historiques qui n'ont
00:05:48rien eu. Ils se sont branchés sur les sites, sur Internet, toute la journée. Ça avait à peine
00:05:53commencé, il n'y avait plus de places et ça a créé beaucoup de frustration. Est-ce que c'est
00:05:59comme ça tous les ans, dans tous les clubs du monde, quand on va en Ligue des champions ou est-ce
00:06:02que le PSG aurait pu mieux faire normalement ? Je vais envie de vous dire qu'il aurait vraisemblablement
00:06:09pu mieux faire. Après, il a fait certains choix. L'Inter en a fait d'autres. Ils ont favorisé
00:06:15l'ancienneté, les historiques. Le PSG a misé davantage sur l'assiduité. Après, je crois que
00:06:23dans le lot, il y a quand même quelques bugs. Je vais vous donner un petit exemple rapide. Vous
00:06:28parliez des partenaires, il y a aussi ce qu'on appelle les places entreprises. Ceux qui ont des
00:06:32abonnements via leur société, qui ne sont pas forcément des sociétés connues. Je connais
00:06:38quelqu'un qui a reçu un email pour acheter des places hier matin. Alors que soi-disant, c'était
00:06:45terminé depuis mardi. Puisque la phase 2 a débuté mardi à 19h30 et s'est terminée mardi à 19h35,
00:06:54grosso modo, puisqu'il y avait moins de 5000 places à acheter. Donc cette personne-là,
00:06:57un peu à sa grande surprise, n'avait rien reçu le mardi dernier. Et là, hier, vendredi, il s'est
00:07:02retrouvé avec la possibilité d'acheter deux places. 250, 350, 650 euros. Elle a pris deux places à 650 euros.
00:07:10Et pourquoi elle ? Pourquoi pas d'autres ? Je pense que si cette entreprise-là, ou si cet abonné
00:07:18entreprise, a pu avoir cette opportunité, j'imagine que d'autres l'ont eu aussi. Et bizarrement, d'autres
00:07:23gens, moi je me suis un peu renseigné depuis, d'autres personnes qui ont des abonnements
00:07:27en entreprise, n'ont pas eu cette chance-là. Donc ça, ça interroge quand même sur...
00:07:32Deux poids, deux mesures au sein des abonnements en entreprise.
00:07:34Voilà, ou en tous les cas, la cohérence.
00:07:35Je discutais de ça avec Nicolas Georgerot, qui a travaillé aussi sur le sujet cette semaine, et qui me faisait part de témoignages, justement, d'abonnés,
00:07:41qui étaient très énervés parce qu'il y a aussi eu, parmi ces abonnements en entreprise, il y a aussi des micro-entreprises qui ont pu être créées en début de saison
00:07:49pour pouvoir prendre des abonnements en entreprise, en revendre un paquet, du coup, rembourser l'abonnement, et puis être prioritaire sur ce genre de match.
00:07:57Donc ça, ça énerve beaucoup aussi les anciens.
00:07:59Oui, c'est un peu vicieux.
00:08:01Alors, début de saison, ils ne pouvaient pas savoir qu'il y aurait une Vienne.
00:08:03Non, c'est un pari sur l'avenir.
00:08:05Oui, c'est ça.
00:08:06Alors bon, là, il y a des astuces, il y en a vraiment, ils se creusent la tête.
00:08:09Je ne sais pas s'ils sont aussi ingénieux dans le secteur d'activité.
00:08:12Après, pour en revenir aux abonnés, de toute façon, tu as 18 000 places mises en vente pour le PG, tu as 30 000 abonnés.
00:08:18Donc dans tous les cas, tu peux faire toutes les acrobaties que tu veux, dans tous les cas, tu vas avoir plus de la moitié des abonnés, mécaniquement,
00:08:25qui vont être frustrés, qui vont se retrouver sans place.
00:08:30Ce qui pose, dès le départ, la vraie question, c'est le contingent de places fournies par l'UEFA.
00:08:36Alors après, effectivement, tu as des histoires de partenaires, etc.
00:08:40Et tu ne peux pas l'ignorer, puisque s'il y a une telle manne à l'arrivée pour les clubs, etc., c'est bien qu'il y a énormément de partenaires.
00:08:48Mais là, je trouve quand même qu'on est dans des proportions incroyables.
00:08:50Il y a 76 000 places, c'est un peu moins, je crois.
00:08:5276 000, c'est moins, non ?
00:08:55Ça veut dire 36 000 pour les supporters.
00:08:59Ça me paraît fou, moi, en fait.
00:09:00Et en gros, il reste 40 000 places.
00:09:01Alors, certaines pour les personnes qui sont ni supporters de Paris ni de l'Inter, mais sans doute beaucoup pour les sponsors.
00:09:06Et quand tu regardes la Ligue des Champions, tu as un panneau, c'est un générique parfait.
00:09:09Moi, ça me paraît délirant, en fait.
00:09:11Après, l'UEFA avait mis en place un grand nombre de places, je ne sais plus exactement, mais plusieurs dizaines de milliers, peut-être 20 ou 30 000, en avril.
00:09:18Une loterie.
00:09:19Une loterie, par principe de tirage au sort, qui était destinée à ce qu'ils appellent le grand public.
00:09:24C'est-à-dire des gens, comme vous et moi, qui ne sont pas forcément attachés à un club.
00:09:27Des Bavarois qui se disaient, tiens, la Yardinière, je crois.
00:09:30Évidemment, en fonction de là où se joue la finale, ça s'adresse davantage à des gens, peut-être des Allemands,
00:09:36parce que quand vous venez de l'étranger, vous pouvez venir, mais il y a déjà toute une logistique à mettre en place.
00:09:41Le voyage, le coût de l'hébergement, tout.
00:09:44Donc, il y avait quand même beaucoup de places, à priori, d'après ce que dit l'UEFA, à destination du grand public,
00:09:49mais la balance, ce n'est pas pour les abonnés ou les clubs finalistes.
00:09:53Je l'ai vu, cette loterie, mais le problème, c'est qu'elle a été clôturée avant qu'on connaisse la fiche de la finale.
00:09:57Tout à fait.
00:09:58Et vu le prix des tickets, qui n'était quand même pas donné, c'est quand même un pari aussi sur l'avenir.
00:10:02Alors, moins qu'au début d'année avec une micro-entreprise, mais tu ne vas pas mettre 500 euros sur une finale
00:10:07si tu ne sais pas si ton club y sera, quand même.
00:10:10Mais en fait, je me demande, on n'a pas eu le temps de creuser la question, il faudra certainement interroger l'UEFA,
00:10:16mais il y a dû y avoir quand même une drôle, drôle, drôle d'évolution,
00:10:19parce que récemment, pour la préparation d'un podcast, ce sont les 20 ans de la finale d'Istanbul,
00:10:25vous savez, la Liverpool-Milan.
00:10:26Et du coup, j'ai revu la finale in extenso pour préparer un petit peu ça,
00:10:31et en fait, tu t'aperçois que le stade est à moitié rouge et à moitié rouge et noir.
00:10:35C'est-à-dire à moitié Liverpool, à moitié Milan.
00:10:38Et du coup, par la banque, je me suis dit, comment on fait pour avoir une moitié de stade anglaise,
00:10:43une moitié de stade, et je pense qu'il devait y avoir un carré de partenaires, etc.
00:10:47Mais pas plus que ça, genre une latérale complète.
00:10:50Et ça m'a fait penser, comment on se retrouve dans la situation actuelle aujourd'hui,
00:10:54où Flo le disait, pour 70 000 places, tu as 18 000, 18 000, 18 000 parisiens, 18 000 interistes.
00:11:00Moi, ça me paraît dingue.
00:11:01Je pense qu'on a toujours été à peu près sur des ratios comme ça.
00:11:03Regardez, quand on regarde les finales de Coupe de France, au Stade de France par exemple,
00:11:07vous avez un virage pour l'un des finalistes, l'autre virage pour l'autre finaliste,
00:11:12et le reste des places sont ouvertes au grand public,
00:11:14donc ça peut être des supporters d'un des deux clubs qui achètent,
00:11:16mais ça peut être aussi des supporters lambda.
00:11:18Je pense qu'on est à peu près sur un schéma similaire avec l'UFA, à mon avis.
00:11:21Et ça peut aussi générer du marché noir, forcément.
00:11:24Ah bah évidemment.
00:11:25Et là, on rappelle à tous nos auditeurs qu'il faut effectivement y aller avec la plus grande prudence,
00:11:31notamment sur toutes ces plateformes de revente qui se disent officielles et qui n'en ont que le nom.
00:11:37Sachant que l'UFA est intraitable, ce sont des billets qui sont nominatifs,
00:11:42et donc les reventes sont très aléatoires pour accéder ensuite au stade.
00:11:47Et le piège est terrible, parce qu'avant la demi-finale retour, la PSG à Arsenal,
00:11:52je me retrouvais un peu devant le stade,
00:11:54et j'ai vu une jeune femme et son petit ami qui sont arrivés,
00:11:57elle était en pleurs, c'était son anniversaire,
00:11:59ils lui avaient acheté deux places pour le match, et c'était des faux billets.
00:12:04Et ils avaient presque tout de vrai, c'est-à-dire que c'était sur le téléphone,
00:12:09c'était pas des billets papiers où vous auriez dit « Oula, qu'est-ce que c'est que ça maintenant ? »
00:12:12Non, c'était bien des billets digitaux, avec un code barre, avec des indications,
00:12:17et effectivement, la place n'existait pas.
00:12:19Mais vous faites bien de rappeler cette précaution,
00:12:22parce qu'une partie des problèmes, notamment de la finale de 2022 au Stade de France qui a dégénéré,
00:12:28une partie des problèmes...
00:12:30Jérôme Darmanin ne nous avait pas menti.
00:12:33Non, mais une partie des problèmes, il y a été aussi sur la revente de billets qui n'en était pas.
00:12:40Les photocopies, les QR codes...
00:12:41Oui, exactement, mais une partie seulement.
00:12:43M. Darmanin qui a fait son bien et coule pas depuis,
00:12:45et qui est revenu dans un long entretien sur le fait que...
00:12:49C'était pas selon s'il était le plus fidèle, c'était ça.
00:12:52C'est important de répondre.
00:12:53Qui change de ministère.
00:12:54On dit qu'il faut tourner sept fois sa langue dans la bouche.
00:12:5719h15 sur RTL.
00:12:59La pause et on continue de se plonger dans cette finale à deux semaines,
00:13:04pile de l'événement face à l'Inter,
00:13:07avec ce Paris Saint-Germain qui a mis au repos toutes ses stars cette semaine.
00:13:11Ils ont pu aller se rafraîchir les idées aux quatre coins de la planète,
00:13:15pendant que l'Inter joue le Scudetto à bloc,
00:13:18avec un match contre la Lazio au couteau demain.
00:13:20Dans ces cas-là, qui est avantageux ?
00:13:23On essaiera de se poser la question.
00:13:24Et tout de suite, on fait le match.
00:13:26Philippe Sanfourche.
00:13:27On refait le match sur RTL.
00:13:3119h20h30, on refait le match sur RTL.
00:13:35Présenté par Philippe Sanfourche.
00:13:40On refait le match avec ce soir Arnaud Hermand,
00:13:43l'équipe avec Dave Apadou, France Football, l'équipe RTL.
00:13:46Et avec Florian Gazon, tous les matins sur RTL.
00:13:50Et qui nous retrouve régulièrement, fréquemment,
00:13:54et qui espère toujours un billet pour Munich.
00:13:57Un appel à tous les partenaires, si vous avez quelque chose à offrir.
00:14:04Vous pouvez relayer sur l'antenne, on passera les messages.
00:14:08On continue avec le Paris Saint-Germain.
00:14:09On parlera après 19h30 de la Ligue 1, de la bagarre.
00:14:12Ce soir, multiplex, grand multiplex à suivre,
00:14:14avec Eric Sylvestreau dès 20h30 dans RTL Foot,
00:14:17pour cette dernière journée de Ligue 1.
00:14:19On fera le bilan de la Ligue 1 avec le baromètre d'Oxa.
00:14:22Pour l'heure, on continue de se pencher sur la préparation de cette finale.
00:14:26A côté terrain, avec Luis Enrique qui a été très clair.
00:14:31C'est-à-dire que les joueurs qui ont le plus joué durant la saison.
00:14:34Il y a 7 cadres, Donnarumma, Marquinhos, Hakimi, Pacho, Nuno Mendes, Vitinha, Fabien Nouriz.
00:14:396 jours pleins de repos, de vacances, avant la reprise.
00:14:43Ils ont repris donc mercredi dernier.
00:14:45C'est pour cultiver la fraîcheur mentale, plus que physique.
00:14:49C'est la justification du staff.
00:14:52Est-ce que c'est la bonne option ?
00:14:55Je sais qu'à la fin, ce qui marque, c'est surtout l'effet miroir avec l'Inter Milan,
00:15:02qui est à un point du Napoli dans la course au titre.
00:15:06Il y a un gros match contre l'Aladzio demain.
00:15:08C'est même clair que les séances de Simone Inzaghi sont extrêmement intenses.
00:15:13On a vraiment une grande différence de préparation entre les deux clubs.
00:15:17A 15 jours de l'événement, avantage Inter ou avantage PSG ?
00:15:21Avantage PSG pour moi.
00:15:23Je trouve qu'un des enseignements de la seconde partie de saison et du parcours du PSG,
00:15:29c'est enfin, pour la première fois, le club qui a optimisé une donnée qui est unique en Europe.
00:15:36C'est cette marge qu'ils ont sur la concurrence en Ligue 1.
00:15:38Ce qui veut dire qu'ils ont pu gérer les temps de jeu, les rotations,
00:15:44je peux mettre Ousmane Dembélé sur le banc, Kvaradskelia, etc.
00:15:50Ce qui n'était pas possible du temps de Mbappé, Neymar, Messi, Zlatan, etc.
00:15:54Ce qui veut dire que pour la première fois, tu as un PSG qui est arrivé dans la deuxième partie de saison sans blesser.
00:15:59Il y a eu l'alerte Ousmane Dembélé, mais c'est tout.
00:16:04Par rapport aux autres années, souvenez-vous.
00:16:07Je trouve que ça a été moins géré dans un psychodrame que les autres années.
00:16:10Il y a quand même une stabilité émotionnelle.
00:16:13On s'est surtout bien fait embourber.
00:16:14On nous a dit qu'il s'entraînait à bloc et qu'il allait démarrer.
00:16:17Ça fait partie du chocolat que tu fais pour éviter que ça devienne n'importe quoi.
00:16:21Par exemple, par rapport à Liverpool, ça m'a frappé.
00:16:27La différence de fraîcheur entre les deux équipes.
00:16:29Par rapport à Arsenal, ça m'a frappé la différence de fraîcheur entre les deux équipes.
00:16:33À Stade Vila, c'était un peu moins net parce que je pense qu'il y avait une différence de niveau entre les deux équipes,
00:16:37même si le match retour, c'était compliqué.
00:16:39En fin de match, à Stade Vila, ils reprennent la même technique.
00:16:42Oui, bien sûr.
00:16:43Mais je trouve que globalement, Paris a tiré avantage enfin, pour la première fois, de cette donnée
00:16:49que les autres n'ont pas.
00:16:50L'Inter doit lutter en championnat.
00:16:52Barcelone devait lutter en championnat jusqu'à il y a quelques jours.
00:16:56Au moment où ils ont croisé Liverpool, Liverpool devait lutter en championnat.
00:17:00Ils avaient de l'avance déjà à Liverpool.
00:17:02Mais tu ne peux pas dans le championnat d'Angleterre te dire
00:17:06« C'est bon, je peux faire l'impasse, je peux mettre une équipe B »
00:17:08parce que sinon tu te retrouves, même Crystal Palace, ils te mettent 3-0 direct.
00:17:11Paris peut faire ça, peut mettre une équipe B et globalement avoir de la marge.
00:17:14Et je trouve que ça leur permet d'arriver en pleine forme.
00:17:17Donc ça ne peut pas avoir été un atout jusque-là et d'un seul coup devenir un inconvénient.
00:17:20Moi, je trouve que l'Inter, et j'ajoute un dernier élément et je lâche la balle,
00:17:23Paris est une des équipes les plus jeunes de la Ligue des Champions.
00:17:26C'est la plus jeune.
00:17:27Voilà, c'est la plus jeune.
00:17:29Et en face, c'est l'équipe la plus âgée.
00:17:31C'est l'équipe la plus âgée du plateau de Ligue des Champions.
00:17:34À ce moment-là de la saison, ça peut peser quand même.
00:17:38Surtout, en plus, qu'il faut rajouter quelque chose,
00:17:40c'est que l'Inter se tire la bourre avec Enhap et que si jamais ils sont à égalité,
00:17:43il y a un match d'appui.
00:17:45Donc ça veut dire que la semaine avant la finale de la Ligue des Champions,
00:17:49ils risquent d'avoir deux matchs.
00:17:51Un le dimanche et un qui sera avancé le dernier jour du championnat.
00:17:53Ils jouent, je crois, à Côme.
00:17:54Donc ça veut dire un match de plus.
00:17:56Là, il y a l'Ottawo Martinez.
00:17:57C'est quand même alerte rouge.
00:17:59Il ne s'est pas entraîné encore.
00:18:01Il ne va pas jouer ce week-end.
00:18:02On ne sait pas s'il sera là.
00:18:03Là, il est à l'herbage.
00:18:04C'est quand même un élément essentiel pour le coup de l'Inter million.
00:18:07Et c'est vrai qu'eux, ils ont ce risque d'avoir de la casse
00:18:09avant la finale de la Ligue des Champions.
00:18:11Ce qui n'a pas pari.
00:18:13Pour revenir à ce que disait Dave,
00:18:15sur cette façon dont Lucien Riquet a mis en place cette rotation et ces temps de jeu,
00:18:18c'était même bien avant qu'on arrive sur la finale de la Ligue des Champions.
00:18:22Depuis le début de la saison, il le fait.
00:18:24Et il le fait intelligemment parce qu'il a réparti aussi les temps de jeu
00:18:26par rapport à l'importance des matchs.
00:18:28C'est-à-dire qu'il y a des gros matchs où il y a certains joueurs,
00:18:30ils n'ont pas fait débuter.
00:18:31Alors qu'il y a quelques années,
00:18:33il y a tel ou tel ou tel match,
00:18:34c'était sûr que les gars étaient titulaires.
00:18:36Et même sur des matchs importants,
00:18:37il a su faire l'impasse à certains.
00:18:39Et il a rééquilibré.
00:18:40C'est-à-dire que ce n'était pas toujours les mêmes.
00:18:41Et donc finalement, les gars se disaient,
00:18:43je ne suis pas carré sur les gros matchs.
00:18:45Ça, il l'a bien géré.
00:18:46On voit que ça a été très bénéfique sur le plan physique.
00:18:48Peu de blessures.
00:18:49Ça a été très bénéfique sur le plan des équilibres dans le vestiaire
00:18:53et du fait de concerner l'ensemble d'un groupe.
00:18:56En revanche, Arnaud Hermand,
00:18:58est-ce qu'il n'y a pas le risque ?
00:19:00Parce que ça a bien marché.
00:19:01Contre Arsenal, par exemple,
00:19:02tout le monde avait la crainte.
00:19:03Ils étaient sur une phase avec beaucoup de matchs moyens en Ligue 1.
00:19:06Il y avait eu les premières défaites des équipes.
00:19:09Et puis même quand on a remis l'équipe type contre Nice,
00:19:11et bah boum, défaite aussi.
00:19:13Et là, on s'est dit, est-ce qu'ils vont pouvoir réembrayer ?
00:19:15Et puis là, très bonne surprise contre Arsenal.
00:19:17Bim, ils ont appuyé sur le bouton.
00:19:19Ce qu'ils ne savaient absolument pas faire par le passé.
00:19:21Mais est-ce que ça marche à tous les coups ?
00:19:23C'est-à-dire qu'est-ce qu'on peut couper trois semaines
00:19:24et bim, revenir et être au top ?
00:19:26C'est une vraie interrogation.
00:19:28Vous y avez en partie répondu, Philippe,
00:19:30en disant qu'on ne le saura qu'à la fin,
00:19:31s'il gagne ou pas la finale.
00:19:32Mais on est là pour faire des débats.
00:19:34Mais bien sûr, bien sûr, mais j'y arrive.
00:19:36Mais Arnaud, vous donnez rendez-vous le premier jour,
00:19:38si vous voulez bien.
00:19:39Mais non, j'y arrive.
00:19:40C'est moi, j'y arrive.
00:19:41On va demander à Cristinas.
00:19:42Non, et il y a des préparateurs physiques
00:19:45qui disent que ce n'est pas forcément évident de couper.
00:19:48Alors, je ne parle pas de ceux qui ont joué
00:19:53ou ont joué le week-end dernier
00:19:55et qui ont une semaine désormais entre chaque match,
00:19:57puisque c'est le programme du PSG d'ici la finale.
00:20:00C'est un match par semaine désormais,
00:20:02alors qu'habituellement, c'était plutôt deux ou trois.
00:20:04Non, le risque, c'est ceux qui sont vraiment en partie un peu
00:20:08ou qui ont réellement coupé six jours.
00:20:10Les sept que vous avez cités,
00:20:11les sept cadres qui avaient beaucoup joué.
00:20:13Alors, évidemment, ils ne partent pas
00:20:15sans un petit programme de réathlétisation
00:20:18ou un petit programme de maintien.
00:20:20Mais quand vous êtes comme ça, en coupure, à l'étranger,
00:20:23peut-être en famille,
00:20:24vous êtes peut-être un peu moins concernés aussi,
00:20:25même si on sait que ce sont des joueurs
00:20:26qui sont surstaffés dans leur entourage.
00:20:29Préparateurs, cuisiniers, nutritionnistes,
00:20:31kinés, tout ce que vous voulez.
00:20:33Mais effectivement, il y a peut-être un risque
00:20:35à couper un petit peu
00:20:38et la remise en route peut-être un peu plus difficile.
00:20:41On peut imaginer que ce soir,
00:20:42comme c'est la soirée du titre,
00:20:44Louis Sénriquier va normalement présenter
00:20:46une équipe proche de l'équipe type,
00:20:49même s'il y aura évidemment des changements.
00:20:51Mais à mon avis, il y a quand même un risque
00:20:53à couper comme ça.
00:20:54Après...
00:20:55À la finale de la coupe, en fait,
00:20:56moi je trouve qu'il va avoir son rôle.
00:20:59Parce que ce serait simplement
00:21:01un dernier match de championnat,
00:21:03le match de championnat étant plié depuis longtemps.
00:21:06Tu te dirais, il y a le risque
00:21:07qu'ils ne remettent pas l'intensité.
00:21:08Le match de coupe, ils veulent des titres.
00:21:10Alors même si ce n'est...
00:21:11Je ne vais pas faire un jour à Reims,
00:21:14mais ce n'est que Reims.
00:21:15Ils vont quand même mettre un petit peu d'intensité.
00:21:18Parce qu'il y a un enjeu.
00:21:19C'est un match à enjeu.
00:21:20Je trouve que c'est un bon sas de préparation
00:21:24avant cette finale de Ligue des Champions.
00:21:25Il n'y aurait seulement un match de championnat.
00:21:27Je vous dirais, attention,
00:21:28la décompression, les petites vacances, etc.
00:21:30Avec le côté événementiel du Stade de France,
00:21:32le protocole...
00:21:33Qui remet de l'adrénaline,
00:21:34qui remet quelque chose qui est concernant.
00:21:36Il y a un autre élément qui est intéressant,
00:21:38c'est que cette saison,
00:21:39Germain a vraiment un fond de jeu.
00:21:41On peut le dire.
00:21:42Il s'appuie sur quelque chose.
00:21:44C'est rassurant.
00:21:45Même quand tu coupes,
00:21:46quand tu vas remettre en route,
00:21:47tu peux t'asseoir sur certaines certitudes dans le jeu.
00:21:49C'est plutôt rassurant.
00:21:50Tu ne repars pas de zéro.
00:21:51Je pense que très vite,
00:21:52ils vont se remettre dedans.
00:21:53Après, c'est l'intensité.
00:21:54Le logiciel est là,
00:21:55il suffit de remettre l'intensité.
00:21:56L'intensité, voilà.
00:21:57Ils vont forcément la remettre
00:21:58parce que ça va se remettre en route.
00:22:00Je pense que ça aussi,
00:22:01c'est plutôt rassurant.
00:22:02Après, c'est difficile de comparer avec l'Inter
00:22:04parce que l'Inter,
00:22:05on l'a très bien dit,
00:22:06ils sont à la vie et à la mort.
00:22:07Ils ont perdu la coupe.
00:22:08Ils n'ont pas le choix.
00:22:09La finale de la Ligue des Champions,
00:22:10ils sont en finale,
00:22:11mais rien ne garantit.
00:22:12Même si les deux derniers matchs,
00:22:13ils avaient fait tourner largement.
00:22:14Ils avaient 10 joueurs différents
00:22:16des joueurs qui ont affronté Barcelone.
00:22:18Mais le fait est qu'ils ne coupent pas.
00:22:20Eux, ils n'ont pas de possibilité de coupure.
00:22:23Naples a abandonné quelques points aussi.
00:22:25Oui, ils les ont remis en scène.
00:22:27Ils auraient très bien pu être éliminés du championnat
00:22:29quasiment le week-end dernier.
00:22:32Maintenant qu'ils sont à un point,
00:22:33ils n'ont pas à lâcher le plateau.
00:22:35Ça, ça arrange le PSG.
00:22:36Dernière petite info sur cette actu PSG
00:22:39avant de tourner une page de publicité.
00:22:40On connaît l'identité de l'arbitre.
00:22:42Ce sera le Roumain M. Kovacs.
00:22:44M. Kovacs, c'est celui qui était au sifflet
00:22:46de la victoire du PSG à Liverpool,
00:22:49qui avait fait un peu débat en Angleterre
00:22:51parce qu'il avait beaucoup sifflé,
00:22:53selon les Anglais,
00:22:54en faveur du PSG.
00:22:56Peut-être que c'est vraiment l'année du PSG,
00:22:58allez savoir, M. Kovacs.
00:22:59Munich, 2025.
00:23:01Marseille, 1993, c'était Munich aussi.
00:23:03Il faut voir les chiffres.
00:23:04Deuxième finale aussi,
00:23:05la première perdue par Marseille,
00:23:06la première perdue par Paris.
00:23:07Voilà, c'est Cristina.
00:23:08Vous avez dit, c'est les boules.
00:23:09Ouais, c'est les boules.
00:23:10A 19h27 sur RTL.
00:23:13Petite pause et on se retrouve,
00:23:15on refait le match pour parler Ligue 1.
00:23:17On découvrira le baromètre Odoxa
00:23:20pour Winamax et RTL
00:23:22avec des chiffres intéressants
00:23:24sur l'intérêt, le suspense,
00:23:26pas suffisant en Ligue 1,
00:23:28qui éloigne un petit peu les Français
00:23:29de cette discipline.
00:23:30A tout de suite.
00:23:53On refait le match,
00:23:55toujours avec Arnaud Hermand de l'équipe,
00:23:57avec Dave Apadou, France Football,
00:24:00l'équipe RTL,
00:24:01et avec Florian Gazan, RTL,
00:24:05qui cherche des places pour...
00:24:07Plus que jamais.
00:24:08Au moins une.
00:24:09Même une demi-place.
00:24:11A Munich, le Grand Multiplex
00:24:13ce sera ce soir,
00:24:14à vivre sur RTL,
00:24:15la dernière, l'ultime, l'épilogue
00:24:17du championnat,
00:24:1834ème et dernière journée de Ligue 1.
00:24:20Nice, Lille, Strasbourg,
00:24:21voire même Lyon,
00:24:23là ce serait un miracle,
00:24:24peuvent accrocher le dernier ticket
00:24:26via le barrage
00:24:27pour la Ligue des champions.
00:24:29En fin de classement,
00:24:30Saint-Etienne, Le Havre, Nantes, Reims,
00:24:33veulent accrocher le maintien
00:24:36ce soir,
00:24:37sans passer aussi par les barrages,
00:24:39ou pour certains, l'espèrent, ce barrage.
00:24:41Qui dit épilogue, dit bilan.
00:24:42On a voulu évaluer la Ligue 1,
00:24:44son intérêt, son niveau
00:24:45ressenti par les Français,
00:24:47avec le baromètre au Doxa
00:24:49pour Winamax et RTL cette semaine.
00:24:51Et on accueille pour cela
00:24:53Erwan Lestrand.
00:24:54Bonsoir Erwan.
00:24:56Bonsoir à tous.
00:24:59Erwan, quand on demande aux Français
00:25:00de caractériser cette Ligue 1,
00:25:02on obtient des réponses
00:25:04qui sont un petit peu inquiétantes,
00:25:06un peu alarmantes, j'ai trouvé,
00:25:08notamment sur le suspense
00:25:10et l'intérêt de la compétition.
00:25:12Oui, c'est ça,
00:25:13c'est qu'on a demandé aux Français
00:25:14si selon eux, la Ligue 1
00:25:15était un championnat intéressant.
00:25:17Ils sont uniquement 36%
00:25:20à nous dire oui.
00:25:21Ils étaient encore 50%.
00:25:23Il y a 4 ans.
00:25:24Donc il y a un vrai recul
00:25:25de l'intérêt pour le championnat.
00:25:27Mais il y a aussi un recul
00:25:28du sentiment que c'est un championnat
00:25:29qui dispose de certains
00:25:30des meilleurs joueurs du monde.
00:25:3242% des Français uniquement
00:25:33le pensent aujourd'hui.
00:25:34Ils étaient encore 57%
00:25:36il y a 4 ans.
00:25:37Et puis les Français ne pensaient pas
00:25:39que c'était un championnat équilibré.
00:25:40Ils étaient 38% à le penser en 2021.
00:25:43Lille venait de ravir
00:25:44le titre de champion au PSG.
00:25:46Mais ils sont plus que 28%,
00:25:47moins 10 points à le penser aujourd'hui.
00:25:49Et c'est vrai que
00:25:50entre l'échec des chaînes payantes
00:25:51qui n'ont pas fait entrer
00:25:53le championnat dans les foyers,
00:25:54l'hégémonie du PSG
00:25:56et le départ de Star Mondial,
00:25:57le championnat perd un peu de sa superbe.
00:25:59Mais pour autant,
00:26:00il y a quand même des bonnes nouvelles
00:26:01sur fond de bon parcours européen du PSG
00:26:03mais aussi de Brest, de Lille.
00:26:0455% des amateurs de football
00:26:06ont le sentiment que c'est un championnat
00:26:07dont le niveau progresse.
00:26:09Donc ça, c'est effectivement intéressant.
00:26:11Mais on voit bien les warnings.
00:26:12Et on va pouvoir en parler
00:26:14ensuite en analysant les voies
00:26:16un petit peu de recours
00:26:17pour essayer de faire repartir
00:26:20cette Ligue 1.
00:26:21Vous avez testé aussi la notoriété
00:26:23des équipes.
00:26:24Enfin, plus que la notoriété en fait.
00:26:26L'adhésion des Français
00:26:29pour les principaux clubs.
00:26:30Sans grande surprise,
00:26:32on retrouve le fameux PLM
00:26:34mais dans le désordre,
00:26:35on va dire, sur le prix de tête.
00:26:36Absolument.
00:26:37Quand on demande aux Français
00:26:38parmi les équipes qui disputent la Ligue 1
00:26:39quelles sont celles que vous préférez,
00:26:41le Paris Saint-Germain
00:26:42arrive en première position.
00:26:4429% de citations.
00:26:45Devant l'Olympique de Marseille,
00:26:4622%.
00:26:48Et l'Olympique lyonnais
00:26:49en troisième position, 14%.
00:26:51On a l'AS Saint-Etienne
00:26:53qui arrive en quatrième position.
00:26:5412% de mentions.
00:26:56C'est un club qui est menacé
00:26:57de relégation ce soir.
00:26:59Et en cinquième position,
00:27:00Execo, l'AS Monaco,
00:27:02le LOSC de Lille,
00:27:03le RC Lens.
00:27:04En huitième position,
00:27:05un autre club menacé de relégation,
00:27:07le FC Nantes.
00:27:088% de mentions,
00:27:09ça veut dire qu'on a deux clubs
00:27:10qui pourraient quitter la Ligue 1
00:27:12à la fin de l'année
00:27:13qui sont menacés de relégation.
00:27:14C'est-à-dire les déçus que ça ferait.
00:27:16Oui, j'ai bien noté.
00:27:18Monaco,
00:27:19on nous estime toujours un peu
00:27:20la popularité de Monaco.
00:27:21Très populaire en France.
00:27:23Autant que Lens, par exemple.
00:27:24Ils ont un stade vide,
00:27:25mais partout en France,
00:27:26vous allez trouver des supporters de Monaco.
00:27:27Et alors avant,
00:27:28je vais noter le dernier de la classe,
00:27:29c'est l'OGC Nice.
00:27:30L'OGC Nice,
00:27:31cité par 2% des Français.
00:27:33Là, on sent qu'il y a du boulot.
00:27:35Regardez le stade,
00:27:36il n'est jamais plein,
00:27:37ou très peu.
00:27:38Si ce soir, à priori,
00:27:39mais sinon...
00:27:40C'est fou, en fait,
00:27:41Nice n'arrive pas à écrire une histoire.
00:27:42Pourtant, il y a eu des moments
00:27:43où tu as l'époque Ben Arfa,
00:27:45tu avais juste avant l'époque Favre.
00:27:47Il y avait quelque chose qui s'amorce.
00:27:48Tu as l'impression que ça reste sans lendemain.
00:27:50Dans le passé, les guillou-hucs,
00:27:51tout ça, c'était comme avant.
00:27:53C'était plus fort dans le passé.
00:27:54Et puis, ça vient d'en haut.
00:27:56C'est-à-dire que quand ton propre propriétaire dit
00:27:58« Moi, je m'ennuie quand je vois les matchs de Nice. »
00:28:00Tu imagines si...
00:28:01Le message envoyé...
00:28:02Tu imagines si le président de l'OM avait dit ça,
00:28:04ou le président du PSG,
00:28:05à l'époque où ça allait un peu moins bien.
00:28:06Il dit plus qu'il s'ennuie,
00:28:07il dit qu'il veut même s'en aller.
00:28:11Pour conclure,
00:28:12Erwann Lestrand, ce baromètre,
00:28:14il y a des enjeux ce soir,
00:28:16que ce soit pour les dernières places européennes
00:28:19ou pour le maintien.
00:28:20Comment est-ce que les Français,
00:28:21les amateurs de foot,
00:28:22voient les choses ?
00:28:23Qui est favori pour eux,
00:28:24pour accrocher l'Europe
00:28:26et pour se maintenir ?
00:28:29Pour accrocher l'Europe,
00:28:30la Ligue des champions,
00:28:31c'est le LOSC de Lille.
00:28:32Selon 40% des amateurs de football
00:28:34qui a le plus de chances d'accéder à la quatrième place.
00:28:37Devant l'Olympique Lyonnais,
00:28:3831%, même si c'est mathématiquement impossible.
00:28:4216% pour le GC Nice,
00:28:4313% pour le RC Strasbourg.
00:28:45Donc le LOSC de Lille pour la Ligue des champions.
00:28:47Pour la relégation,
00:28:48les avis sont tranchés pour deux clubs,
00:28:50l'UFC Nantes et le Stade de Reims.
00:28:5175% des amateurs de football
00:28:53voient l'UFC Nantes rester en Ligue 1.
00:28:5565% voient le Stade de Reims se maintenir.
00:28:58Ils sont partagés en ce qui concerne l'AS Saint-Etienne.
00:29:0152% les voient se maintenir,
00:29:0346% les voient descendre.
00:29:05Et ils sont un peu pessimistes pour le HAC.
00:29:0764% des amateurs de football
00:29:09voient le Havre descendre en Ligue 2
00:29:11à la fin de cette saison.
00:29:12Je crois que depuis le début,
00:29:13depuis la première journée de championnat,
00:29:15ils sont condamnés depuis le début.
00:29:17Il y en a qui font encore à la lutte.
00:29:18C'est ça qui est fou.
00:29:19Déjà, c'est incroyable.
00:29:20Merci beaucoup Erwann,
00:29:22avec ce dernier baromètre Ligue 1 de la saison
00:29:25qui nous anime beaucoup dans On refait le match,
00:29:28pour éclairer souvent nos débats.
00:29:32Justement, on va s'appuyer sur ces chiffres
00:29:36et revenir sur les premiers qu'on a pu commenter.
00:29:39Ce n'est pas une surprise absolue,
00:29:42mais ça vient quand même confirmer quelque chose.
00:29:45On parle beaucoup en ce moment du diffuseur,
00:29:48des erreurs que la Ligue a pu commettre.
00:29:51Il y a beaucoup de choses.
00:29:53On fait beaucoup de débats,
00:29:54mais on oublie parfois le principal.
00:29:56C'est que pour investir beaucoup sur un produit,
00:29:58il faut qu'il y ait un retour sur investissement.
00:30:00Il faut qu'on sente une appétence du public,
00:30:03un suspense.
00:30:04Chaque saison, on a envie que ce championnat redémarre.
00:30:07Parce qu'on se demande qui va être champion.
00:30:09Et là, on voit bien avec ces chiffres-là
00:30:11que les gens décrochent.
00:30:12C'est d'une limpidité totale.
00:30:15Vous avez un produit où il n'y a pas de suspense.
00:30:18En tous les cas, pas pour la première place.
00:30:20Et il n'y a plus de stars.
00:30:21On va m'expliquer Dembélé, Doué, Rabiot,
00:30:24mais ce ne sont pas des stars.
00:30:25Les vrais stars, c'était Neymar, Mbappé, Messi.
00:30:28Alors, avec le rendement, l'attitude
00:30:30qui allait avec ou qui n'allait pas avec ?
00:30:32Ibrahimović.
00:30:33Ibrahimović, bien sûr, il y a quelques années.
00:30:36Ce pourquoi il y a un rejet
00:30:39ou en tous les cas un désintérêt plus qu'un rejet,
00:30:41c'est parce qu'il n'y a pas de suspense.
00:30:43Et parce qu'il n'y a plus de joueurs qui vous font...
00:30:47Le côté Harlem Globetrotters du Paris Saint-Germain,
00:30:50il n'existe plus à mon sens.
00:30:52Après, je ne cherche pas forcément à convaincre les gens,
00:30:55mais à mon sens, il n'existe plus.
00:30:56Aujourd'hui, c'est une vraie équipe
00:30:58qui obtient des résultats exceptionnels.
00:31:00Et c'est paradoxal parce qu'on nous dit tout le temps
00:31:02« Ça y est, maintenant, on voit quelque chose,
00:31:04c'est une vraie équipe, c'est le Paris Saint-Germain,
00:31:06même ceux qui ne l'aimaient pas. »
00:31:07Oui, mais ce n'est pas tant que ça.
00:31:08Regardez, 29%, on y reviendra peut-être après,
00:31:11de gens qui mettent le Paris Saint-Germain
00:31:13en club préféré ou en numéro un des chiffres
00:31:16que notre camarade a révélé il y a quelques instants.
00:31:1929%, c'est l'ensemble des Français.
00:31:21Ce n'est pas énorme.
00:31:22Les amateurs de foot, là, on monte à 42%.
00:31:25La domination écrasante de ce club depuis des années,
00:31:27ce n'est pas énorme.
00:31:29Il y a combien ? Il y a 18 clubs de Ligue 1.
00:31:31Normalement, j'espère qu'il y a encore un peu de clubisme.
00:31:33Moi, je trouve que ce n'est pas énorme.
00:31:34J'espère qu'il y a encore un peu de clubisme
00:31:36et que chacun a envie que les Nantais préfèrent Nantes,
00:31:41que les Stéphanois préfèrent...
00:31:43Je préfère ça.
00:31:44Ça, ce n'est pas forcément un mauvais signe.
00:31:46Chez les fans de foot, PSG plus OM,
00:31:48ça fait déjà 73% du gâteau.
00:31:51Chez les fans de foot.
00:31:52Ça, c'est logique.
00:31:54Moi, ce qui me frappe, c'est que ce décrochage,
00:31:59il est lié à pas mal de choses.
00:32:01C'est-à-dire que tu as une perte de visibilité
00:32:03qui est progressive depuis la fin des années Canal.
00:32:05Ça, c'est incontestable.
00:32:07Que ce soit Amazon, qu'il y ait eu le fiasco Media Pro,
00:32:10à un moment, il faut qu'il soit visible, ton produit.
00:32:12Pour pouvoir raconter une histoire,
00:32:13pour qu'il y ait une narrative, comme disent les Anglais,
00:32:15il faut que tu puisses le voir.
00:32:17Nous, on le fait vivre sur RTL,
00:32:19mais à un moment, les gens ont quand même besoin de voir.
00:32:21Ces joueurs-là, ils ont besoin de voir ces équipes.
00:32:24Alors, effectivement, il y a la question du suspense,
00:32:25mais je dirais que ça, ce n'est pas très nouveau.
00:32:27Ok, à part l'accident contre l'île, avec l'île,
00:32:30l'année où il y a Monaco, etc.
00:32:32Mais globalement...
00:32:33La Bundesliga se porte bien.
00:32:35Exactement.
00:32:36C'est-à-dire que ta donnée, tu la connais depuis 2012 à peu près.
00:32:38Paris va être 9 fois sur 10, ils seront au-dessus.
00:32:42Mais avant, c'était visible.
00:32:43Avant, tu avais des joueurs.
00:32:44Tu avais des stars.
00:32:45Exactement, tu avais des stars.
00:32:46Et j'ajoute, vous avez noté le paradoxe,
00:32:48c'est que Paris a rarement été aussi populaire
00:32:50au-delà de sa fanbase.
00:32:52Alors que, vous avez dit, il y a un décrochage et tout.
00:32:54Mais l'adhésion, elle se fait sur leur match de Coupe d'Europe.
00:32:56Elle ne se fait pas sur ce qu'ils montrent en championnat.
00:32:58Ce qu'ils montrent en championnat, c'est presque un train qui arrive à l'heure.
00:33:00Par contre, où est-ce qu'ils vont conquérir les cœurs ?
00:33:03C'est le match à Anfield.
00:33:04C'est le match contre Arsenal.
00:33:07C'est là où ils gagnent quelque chose, à mon avis.
00:33:09C'est là, d'ailleurs, que Saint-Étienne, qui est extrêmement bien classé,
00:33:11avait gagné cette aura.
00:33:13Bien sûr, c'est l'année 2016.
00:33:15Mais le truc sur la Ligue 1, il y a un double problème.
00:33:18D'abord, c'est effectivement la visibilité.
00:33:19On ne voit même plus les buts.
00:33:20Avant, on avait téléfoot, on avait une fenêtre en clair.
00:33:24Aujourd'hui, si on veut voir les buts du championnat, il faut aller sur YouTube.
00:33:26Enfin, je ne sais pas où il faut aller.
00:33:27Sur Sport6, vous les voyez ?
00:33:29Oui, sur Sport6.
00:33:30Mais vous ne les voyez pas tous.
00:33:32C'est vraiment une sélection, c'est le best-of.
00:33:34Donc déjà, le championnat a disparu.
00:33:36C'est invisibilisé totalement.
00:33:38Et après, il y a quand même quelque chose qu'il faut dire.
00:33:40C'est que les clubs ne font rien pour ce storytelling dont parle Dave.
00:33:44On l'a vu cette année.
00:33:45Un des problèmes qu'a eu Dazone, c'est que les clubs ferment tous les robinets.
00:33:50Tu n'as pas accès aux joueurs, tu n'as pas accès aux entraîneurs.
00:33:53Comment tu veux raconter les coulisses, la vie, créer des histoires ?
00:33:57J'espère que ce sera dans la réforme dont on va parler un peu plus tard.
00:33:59Comment tu veux le faire ?
00:34:00Parlons-en tout de suite parce qu'on n'a pas non plus deux heures pour le faire.
00:34:04Pour moi, la réforme, c'est un séisme parce que je ne l'attendais pas.
00:34:11C'est la reprise en main.
00:34:13On en parle, on repose un petit peu les choses.
00:34:17Lundi, le président de la fédération Philippe Diallo, à sa droite,
00:34:22et c'est important, la ministre Mme Barsac des Sports,
00:34:26pour bien montrer que le gouvernement, que le ministère des Sports,
00:34:29était derrière Philippe Diallo pour cette réforme profonde du football professionnel français,
00:34:35avec à terme, si la loi passe comme le souhaite le président de la FED.
00:34:40Vous avez raison de préciser, si la loi passe.
00:34:42Vu l'assemblée qu'on a, ce n'est pas gagné.
00:34:44Effectivement, c'est inséré dans un projet de loi et on va voir si tout ça va au bout.
00:34:48Mais à terme, ce serait donc la disparition en tant que telle de la ligue de football professionnelle
00:34:54pour la création d'une société commerciale avec des clubs actionnaires.
00:34:58Et donc, plus de présidence, mais un directoire.
00:35:02Des choses qui vont changer radicalement.
00:35:04Est-ce que tout ça, c'est de l'enrobage ?
00:35:06C'est un peu compliqué pour nos auditeurs de s'imaginer ce que ça peut changer factuellement
00:35:11dans la vie de la Ligue 1, au-delà de la viabilité économique ?
00:35:15Parce que c'est le cœur du sujet.
00:35:16Si on en est là aujourd'hui, c'est parce qu'il y a un vrai problème de fond.
00:35:20Est-ce que notre Ligue 1 peut redémarrer aussi sportivement du fait de cette restructuration ?
00:35:24Il y a un élément qu'il faut glisser à l'oreille de nos auditeurs,
00:35:29c'est que si la France va au bout avec cette réforme,
00:35:33moi je ne dis pas qu'elle n'est pas nécessaire.
00:35:35Je dis juste qu'elle va à rebours de ce qui se fait en Europe.
00:35:38On nous dit que c'est l'avenir, que c'est ce que fait la 1ère Ligue,
00:35:41que c'est ce qui se passe chez les autres depuis des années.
00:35:43La 1ère Ligue est très forte.
00:35:46C'est la 1ère Ligue qui gère tout et qui a des revenus...
00:35:49Avec des clubs actionnaires !
00:35:51Oui, mais partout vous avez des ligues qui dirigent le football professionnel.
00:35:56Que ce soit en Allemagne, la 1ère Ligue pour l'Angleterre,
00:35:59la Liga en Espagne également.
00:36:04Donc, ça c'est un paramètre.
00:36:05Ça ne va pas forcément dans le sens de ce qui se fait ailleurs.
00:36:08C'est peut-être une vision qui va fonctionner,
00:36:10parce qu'on parle souvent du modèle à la française,
00:36:12mais ce n'est pas forcément le sens de l'histoire.
00:36:15Après, ça répond à d'autres problématiques.
00:36:19Cette histoire de club actionnaire,
00:36:22Frédéric Thiriez en son temps, au début des années 2000, l'avait étudiée.
00:36:26Et on verra si ça fonctionne,
00:36:28parce que est-ce que c'est une société de clubs Ligue 1 ou Ligue 1-Ligue 2 ?
00:36:33Aujourd'hui, c'est que Ligue 1, si j'ai bien compris.
00:36:35Ce n'est pas la volonté du gouvernement.
00:36:37Voir la Ligue 3 qui arrive.
00:36:38Bonne question.
00:36:40Vous aurez raison.
00:36:41Et la Ligue 3 qu'on veut nous professionnaliser,
00:36:43on est en train de créer une Ligue 3 professionnelle.
00:36:45Ils vont dedans ? Ils ne vont pas dedans ?
00:36:46Comment ça se passe si un club est relégué ou disparaît ?
00:36:51Est-ce qu'il revend sa paire ?
00:36:52Est-ce qu'il peut la vendre plus chère qu'il l'a achetée ?
00:36:54C'est vraiment...
00:36:55Encore sur des ajustements importants.
00:36:58Il y a une chose que j'ai entendue aussi,
00:37:00qui était intéressante dans la voix du président Diallo,
00:37:02c'est la volonté de remettre sur la table les redistributions de droits.
00:37:07Alors ça, on n'y est pas.
00:37:08J'attends de voir.
00:37:09Ça, ça va être coton.
00:37:11De dire aux clubs européens,
00:37:13qui ont tous les droits européens désormais de diffusion,
00:37:16les gars, c'est fini.
00:37:17On va remettre dans le pot commun.
00:37:19Mais j'irais que cette idée,
00:37:22elle arrive trop tard.
00:37:24Elle arrive beaucoup trop tard.
00:37:25Elle arrive quand il n'y a plus de sous, en fait.
00:37:26Exactement.
00:37:27C'est-à-dire de mieux équilibrer,
00:37:30de mieux répartir la redistribution au moment où tu n'as plus un radis.
00:37:34C'est quand même dommage.
00:37:35C'est-à-dire qu'en fait, l'idée de base,
00:37:37c'est de faire un petit peu comme les Anglais.
00:37:38Les Anglais, c'est le championnat où il y a le moins grand écart
00:37:40entre ce que touche le champion et ce que touche le dernier.
00:37:43Et ça donne une première ligue hyper supracompétitive
00:37:47avec le succès que l'on a.
00:37:49Nous, c'était évidemment le grand écart.
00:37:53Et c'est au moment où effectivement,
00:37:55parce que c'est le nerf de la guerre,
00:37:56on peut réfléchir à tout ce qu'on veut
00:37:57sur l'organisation de la compétition, etc.
00:38:00J'ai entendu parler de play-off et tout.
00:38:01Moi, je pense que tout ça,
00:38:02ce sont des pansements sur une jambe de bois.
00:38:04Mais le nerf de la guerre,
00:38:07vous l'avez signalé à peu près tout de suite,
00:38:08c'est les sous.
00:38:09C'est l'argent.
00:38:10C'est l'argent.
00:38:11C'est l'argent.
00:38:12Vous en avez quoi ?
00:38:13De l'argent.
00:38:14On va en faire rentrer un petit peu dans les pièces.
00:38:15Bonne idée.
00:38:16Est-ce qu'on peut se le répartir ?
00:38:19De manière équitable ou pas ?
00:38:23On fera un pocoyage pour vous acheter une place à Munich
00:38:25à 17 600 euros.
00:38:27On va se cotiser.
00:38:28Pour Florian Gazan.
00:38:29Mettez beaucoup de pubs alors.
00:38:30La cagnotte pour Florian Gazan.
00:38:31Gazan à Munich, faites-le.
00:38:3319h46, la pub à tout de suite.
00:38:35On refait le match.
00:38:46Pour la 34ème et dernière journée de Ligue 1,
00:38:48les joueurs porteront un maillot spécial
00:38:51floqué à l'épaule des couleurs arc-en-ciel
00:38:53pour lutter contre l'homophobie.
00:38:55Enfin, pas tous les joueurs.
00:38:56Depuis deux ans, à chaque fois,
00:38:58certains ne veulent surtout pas y être associés.
00:39:01Il n'y a pas de mieux.
00:39:02On en est bien, bien loin.
00:39:03Et ça me fait peur.
00:39:04J'ai même l'impression qu'on regresse, pour vous dire.
00:39:07Donc, je ne suis pas serein du tout sur le sujet.
00:39:11Oui, je sais.
00:39:13Après, on peut tout imaginer.
00:39:15Moi, c'est le cas des médecins.
00:39:17Moi, aujourd'hui, vous savez quoi ?
00:39:18J'ai fait un match vital pour le club.
00:39:20Donc, ce n'est pas le sujet.
00:39:22Ou plutôt, le sujet est embarrassant pour le FC Nantes
00:39:24qui doit chaque année composer sans son attaquant égyptien.
00:39:27Lors de cette journée contre l'homophobie,
00:39:29Mostapha Mohamed avait justifié son forfait il y a deux ans
00:39:31par ses croyances religieuses.
00:39:35On a entendu les voix d'Olivier Rouillet,
00:39:38notamment le premier ancien joueur professionnel français
00:39:43à avoir fait son coming-out.
00:39:45On a entendu Antoine Comboiré, l'entraîneur de Nantes,
00:39:48qui commentait, évidemment, avec délicatesse et complexité
00:39:53pour pouvoir justifier la chose,
00:39:55la mise en retrait de son attaquant.
00:39:58Dans un moment où Nantes joue sa peau.
00:40:01Voilà, exactement.
00:40:03Au final, c'est un peu chaque année le même feuilleton.
00:40:05C'est toujours les mêmes polémiques,
00:40:07avec un projecteur qui est mis sur les joueurs récalcitrants.
00:40:11On parlait de Mostapha Mohamed.
00:40:13« On regresse », disait Olivier Rouillet
00:40:16dans le son qu'on vient d'entendre.
00:40:17Je ne suis pas sûr de ça.
00:40:18Est-ce que c'est votre sentiment ?
00:40:19Moi, pour moi, non.
00:40:21Je pense qu'Olivier, que je connais bien,
00:40:25on le côtoie à la chaîne d'équipe,
00:40:27il parle avec son cœur parce que,
00:40:29évidemment, c'est une question qu'il touche particulièrement.
00:40:32Je le comprends, je le conçois.
00:40:33Même nous, on est sensibles à ça.
00:40:36Mais je pense qu'effectivement, à chaque fois qu'il y a une polémique,
00:40:39pour lui, c'est une de trop et c'est insupportable.
00:40:41Mais moi, j'essaye d'avoir une espèce de vision un peu plus large
00:40:45et d'étaler ça sur l'ensemble de la séquence
00:40:48depuis que ça a été mis en place il y a quelques années.
00:40:50Je trouve qu'au temps avant,
00:40:52il y avait beaucoup de résistances dans les clubs.
00:40:55Il y en avait plein qui filoutaient pour ne pas jouer.
00:40:57On se souvient de Mohamed Kamara,
00:40:59il avait cousu sur son flocage.
00:41:03Ils avaient recours à des astuces pas possibles,
00:41:05où ils se faisaient porter pâle.
00:41:06Ils avaient tous la diarrhée ce jour-là.
00:41:07Diallo, PSG, Grisa Gueye aussi.
00:41:11Je trouve que là, par exemple, cette saison,
00:41:14pour ce qui se concerne,
00:41:16il y a le cas Mostefa.
00:41:17On peut toujours dire que c'est un cas de trop.
00:41:19On peut en discuter même ici, il n'y a pas de soucis.
00:41:21Mais je trouve que vraiment, ça s'est vachement réduit.
00:41:24Oui, c'est une minorité.
00:41:26Exactement.
00:41:27Une toute petite minorité.
00:41:28Je trouve qu'effectivement, c'est un chemin
00:41:30qui peut paraître trop long peut-être pour certains,
00:41:32mais sachant que c'est un milieu compliqué le foot,
00:41:34avec des joueurs d'horizons différents, etc.
00:41:36Il faut aussi composer avec ça.
00:41:38Il y a un travail un peu au long cours à faire.
00:41:40Mais moi, ça me fait penser à d'autres questions sociétales.
00:41:42Alors évidemment, beaucoup moins graves,
00:41:43quoique on parle de santé publique.
00:41:45Ça m'a fait penser, je réfléchissais un petit peu
00:41:47à l'évolution des choses.
00:41:48Vous vous souvenez de la cigarette avant
00:41:50qui était autorisée dans les lieux publics ?
00:41:52Le restaurant, les transports, etc.
00:41:55Mais ça parait loin.
00:41:56Exactement.
00:41:57C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il n'y a plus personne.
00:41:59Mais souvenez-vous quand il y a eu...
00:42:00Ah oui, au début.
00:42:01Quand on est suffisamment âgé autour de cette table
00:42:03pour avoir connu cette période
00:42:04où il y avait eu cette fameuse loi.
00:42:06Au début, mais qu'est-ce qu'on n'a pas entendu ?
00:42:08Il y avait des résistants dans tous les cas.
00:42:10Qui fumaient de manière ostensible.
00:42:12Pour vous, cette opération, finalement...
00:42:14Elle porte ses fruits.
00:42:16Oui, exactement.
00:42:18Il y a un travail dans les clubs aussi.
00:42:20Il faut réfléchir au coup d'après.
00:42:22C'est-à-dire qu'il y a une sensibilisation
00:42:24qui est faite de plus en plus
00:42:25auprès des joueurs actuels.
00:42:27Et on a vu l'interview de Jonathan Claus, notamment,
00:42:29qui a vraiment parlé de ça de manière très ouverte,
00:42:30très intelligente.
00:42:31Moi, je trouve que ça, c'est quelque chose...
00:42:32Il y a 10 ans, moi, c'est quelque chose
00:42:34que je n'envisageais pas.
00:42:35Et effectivement, au niveau des jeunes
00:42:37qui, eux, grandissent avec leur club
00:42:39qui fait ça...
00:42:41Un, ils sont sensibilisés.
00:42:42Et deux, il y a cette fameuse journée
00:42:44qui rentre un petit peu dans leur calendrier personnel.
00:42:46Je pense que ça porte ses fruits.
00:42:48Je trouve qu'il y a de moins en moins de joueurs
00:42:50qui font de la résistance.
00:42:51Et ça, il faut aussi s'en féliciter.
00:42:52Il y a un travail en amont qui est fait par la Ligue
00:42:54qui va dans les clubs
00:42:56avec des associations
00:42:58pour rencontrer les clubs qui veulent.
00:43:00Ils ne sont pas tous forcément...
00:43:02Ils n'adhèrent pas forcément tous.
00:43:04Ou en tous les cas, ils ne jouent pas tous le jeu
00:43:06de la même manière.
00:43:07Mais il y a des clubs un peu pilotes
00:43:08avec lesquels la Ligue travaille.
00:43:10Et il y a des vraies démarches qui sont faites
00:43:12vis-à-vis des footballeurs,
00:43:14des joueurs, des jeunes surtout,
00:43:16pour les sensibiliser.
00:43:18Après, je pense que Dave a soulevé
00:43:20un paramètre important.
00:43:22Moi, je n'ai pas de religion,
00:43:24si je peux me permettre, sur le sujet.
00:43:26Je comprends les positions
00:43:28des uns et des autres.
00:43:29Mais je pense que quand Dave dit
00:43:31qu'il faut tenir compte aussi de l'origine
00:43:33des joueurs,
00:43:35je pense qu'un garçon comme
00:43:37Mohamed Mostafa,
00:43:39quand il rentre en Égypte,
00:43:41il peut potentiellement...
00:43:43Oui, il doit rendre des comptes.
00:43:45Je pense que nous, on a un regard
00:43:47occidental sur beaucoup de choses.
00:43:49Il est
00:43:51à la fois respectable
00:43:53et on peut penser
00:43:55qu'il va dans le bon sens.
00:43:57Mais il faut aussi tenir compte de la vision.
00:43:59Je ne suis pas en train de défendre une vision...
00:44:01C'est vrai ce que tu dis.
00:44:03C'est très vrai.
00:44:05C'est un élément de compréhension.
00:44:07Je termine très rapidement.
00:44:09Vous vous souvenez de la Coupe du Monde au Qatar ?
00:44:11De tout ce qu'on a pu dire dessus.
00:44:13Nous, les médias,
00:44:15et nous, les occidentaux.
00:44:17Je me souviens très souvent de cette interview
00:44:19de Nasser Al-Raleifi, que je ne défends pas,
00:44:21je donne cet élément pour la compréhension.
00:44:23Il était interrogé en lui disant
00:44:25« Vous avez vu comment vous traitez les gens
00:44:27qui travaillent sur vos chantiers, c'est inadmissible,
00:44:29qu'est-ce qu'est les passeports ? »
00:44:31Il dit « Non mais attendez, vous êtes en train de nous donner des leçons.
00:44:33Nous, on n'a pas des gens à tous les coins de rue en train de mendier
00:44:35qui dorment sur des matelas sous des tentes. »
00:44:37Et on a une vision occidentale
00:44:39des choses qu'on essaie parfois
00:44:41d'imposer et qui vient se heurter
00:44:43à des gens qui vivent
00:44:45et qui considèrent
00:44:47qu'ils vivent
00:44:49dans le vrai.
00:44:51Je ne vous dis pas qu'ils ont raison.
00:44:53On leur dit « Nous, on est occidentaux,
00:44:55ils vont nous montrer, ils vont nous dire ce qu'on doit faire. »
00:44:57Alors que chez eux, il y a des mecs
00:44:59qui dorment à tous les coins de rue dans la rue
00:45:01qui font la manche. Voilà, c'est un exemple.
00:45:03Et je pense que sur cette histoire d'homophobie, il faut tenir compte
00:45:05je ne défends rien, je ne cherche pas
00:45:07à dire si c'est bien ou pas bien,
00:45:09mais il faut tenir compte des origines
00:45:11des joueurs français.
00:45:13Arnaud, c'est vrai que l'homophobie
00:45:15en France, c'est un délit, il faut le dire.
00:45:17Mais tu as raison de le rappeler tout de suite.
00:45:19Je le rappelle directement, mais c'est un délit pour les
00:45:21Français. C'est-à-dire qu'effectivement, au championnat de France,
00:45:23il y a des étrangers qui viennent travailler en France,
00:45:25qui viennent jouer dans les clubs, qui ne sont pas français.
00:45:27Donc pour eux, quelque part,
00:45:29c'est une question qui ne se pose pas.
00:45:31Après, ils viennent en France, ils font le choix de jouer en France,
00:45:33les lois françaises sont imposées.
00:45:35Oui, mais tant qu'ils ne sont pas dans le...
00:45:37Bien sûr. Non, ce qui est gênant
00:45:39dans cette histoire, c'est aussi le fait que
00:45:41on fait le projecteur,
00:45:43comme on disait, sur les quelques joueurs
00:45:45qui vont se mettre en retrait.
00:45:47Josy,
00:45:49dans n'importe quelle corporation,
00:45:51si on demandait demain, je ne sais pas,
00:45:53si tous les boulangers de France ne servirent les croissants
00:45:55avec un brassard LGBT autour du bras,
00:45:57il y aurait peut-être quelques pannes de réveil.
00:45:59Je pense que vous avez raison, Philippe.
00:46:01Il n'y aurait pas de croissants.
00:46:03Mais il se trouve, et ça c'est un fait,
00:46:05c'est que les footballeurs
00:46:07exercent une profession publique.
00:46:09C'est-à-dire qu'il y a une forme de représentation.
00:46:11Ils sont aussi un modèle,
00:46:13qu'on le veuille ou non, qu'on peut le déplorer.
00:46:15Moi, je n'ai jamais pensé que c'était à eux d'éduquer mes gosses, par exemple.
00:46:17Mais il se trouve que c'est comme ça.
00:46:19Ils représentent un modèle.
00:46:21C'est comme ça que la société les pose.
00:46:23C'est aussi pour ça qu'ils sont aussi bien payés.
00:46:25C'est parce qu'il y a une surexposition.
00:46:27Et que tu as des droits, mais tu as aussi des devoirs.
00:46:29Mais, effectivement,
00:46:31tu es obligé de faire ce travail au long cours.
00:46:33Moi, je suis... Alors, Nantes gère comme il veut,
00:46:35parce que pour le coup, c'est une entité privée.
00:46:37Eux, ils peuvent penser que Mostafa Mohamed
00:46:39porte atteinte à l'image du club.
00:46:41Il est sanctionné.
00:46:43Ça, c'est leur truc. Moi, je parle d'une manière générale.
00:46:45Je parle sur l'espace public.
00:46:47Je suis beaucoup plus pour la sensibilisation et l'éducation.
00:46:49Par exemple, je ne parle pas de Mostafa Mohamed en particulier.
00:46:51Je parle de celui...
00:46:53On s'en évoquait à l'interview de Jonathan Clos.
00:46:55C'est ce qu'il dit.
00:46:57Il dit que c'est les gamins à 10-12 ans.
00:46:59Après, on ne change pas un vestiaire de Ligue 1.
00:47:01Et celui qui a des résistances ou des questions
00:47:03ou des interrogations, peut-être même un peu une appréhension,
00:47:05parce que parfois, ça part de ça.
00:47:07Parfois, c'est une question juste d'un inconnu, de ne pas connaître, etc.
00:47:09Et on s'en fait tout un film.
00:47:11Moi, c'est plutôt d'aller à la rencontre d'eux.
00:47:13Je crois que c'est Olivier Rouillet, d'ailleurs, qui le fait.
00:47:15Parfois, il y a des questions qui heurtent.
00:47:17Mais je trouve que ce travail-là...
00:47:19Il y a une grosse ignorance.
00:47:21Il y a beaucoup d'ignorance.
00:47:23Beaucoup de clichés.
00:47:25Le fait est que le sport,
00:47:27et le foot en particulier,
00:47:29c'est un milieu viriliste.
00:47:31Parfois, il y a cet espèce de truc
00:47:33où l'homosexualité...
00:47:35Encore une fois, je fais référence
00:47:37à cette superbe interview de Jonathan Clos.
00:47:39Elle est très bonne.
00:47:41Elle explique qu'il y a des joueurs
00:47:43qui ne s'étaient même pas posés la question.
00:47:45Et puis, tu vas plus du côté
00:47:47de ceux qui crient le plus fort.
00:47:49Qui s'expriment.
00:47:51Ou alors, parce qu'on t'impose de mettre un brassard,
00:47:53tu vas dire
00:47:55« M'emmerder avec votre brassard ».
00:47:57Alors que si on t'avait laissé le choix,
00:47:59peut-être que tu aurais été plus ouvert à la chose.
00:48:01Je pense que ce travail d'intelligence au long cours
00:48:03porte ses fruits. Et d'ailleurs, on le voit.
00:48:05Il y a beaucoup moins de cas qu'il y a 5-6 ans.
00:48:07Je serais curieux de voir, d'ailleurs, dans le rugby,
00:48:09qu'on cite toujours comme le sport exemplaire,
00:48:11ce qui se passe.
00:48:13Le rugby, pour l'instant,
00:48:15on va le laisser de côté. On va rester sur le foot.
00:48:17On va faire une petite page.
00:48:19On va remplir la cagnotte pour Munich.
00:48:21Et ensuite, on se retrouve après
00:48:23les informations de 20h pour les débats flash.
00:48:25On parlera de la KZ, de Rabiot
00:48:27ou encore de Vincent Labrune.
00:48:29A tout de suite.
00:48:41On refait le match.
00:48:43Dernière ligne droite,
00:48:45dernière demi-heure avant
00:48:47de vivre le grand multiplex
00:48:49de la 34e journée de Ligue 1,
00:48:5120h30.
00:48:53RTL Foot qui prend la main
00:48:55jusqu'à 23h avec
00:48:57l'ami Eric Sylvestreau
00:48:59que l'on accueille avec grand plaisir
00:49:01dans ce studio. Salut Eric.
00:49:03Salut les amis. Quel honneur d'être là à 20h avec vous.
00:49:05Magnifique. Bienvenue.
00:49:07C'est la dernière ligne droite
00:49:09C'est la dernière
00:49:11journée de championnat.
00:49:13Honneur au présentateur
00:49:15du multiplex
00:49:17Eric Sylvestreau qui prend donc le fauteuil
00:49:19de Karim Ghali. Il a cette lourde responsabilité.
00:49:21Attention, grosse pression.
00:49:23La papesse du débat flash.
00:49:25Elle va enfin gagner à 2.
00:49:27On est toujours
00:49:29avec Arnaud Hermand, l'équipe,
00:49:31avec Daïva Padou,
00:49:33France Football, l'équipe RTL
00:49:35et avec Florian Gazan, RTL.
00:49:37Débat flash, c'est parti.
00:49:39RTL. On refait le match.
00:49:41Les débats flash.
00:49:43Le premier débat
00:49:45flash de la soirée. Ce qui est sûr, c'est que ce sera
00:49:47ce soir son dernier match
00:49:49d'Alexandre Lacazette
00:49:51avec l'OL face à Angers.
00:49:53Ce qui l'est moins, c'est qu'il peut inscrire
00:49:55son 200ème but
00:49:57sous le maillot des Gaunes. C'est plus
00:49:59que Lacombe, que Chiesa, que Juninho.
00:50:01Seul Fleury Dinalo le devance avec
00:50:03222 buts. Une légende
00:50:05dans l'histoire du club.
00:50:07A l'échelle hexagonale,
00:50:09perd-t-on un grand attaquant
00:50:11de l'histoire de la Ligue 1 ?
00:50:13Eric Silvestro, vous avez 45 secondes.
00:50:15Je vais vous dire oui pour Lyon, mais non pour la Ligue 1.
00:50:17C'est dur pour Alexandre Lacazette
00:50:19qui figure au 18ème rang du
00:50:21classement des meilleurs buteurs de la Ligue 1
00:50:23avec 159 buts en 296 matchs.
00:50:25Ça fait un ratio de quasiment un but
00:50:27tous les deux matchs, même un peu plus.
00:50:29Son arrivée en 2022, son retour à Lyon
00:50:31était encore plus prolifique.
00:50:33Très grand attaquant, mais derrière
00:50:35Lacombe, pour moi, et derrière Fleury Dinalo
00:50:37dans l'esprit des Lyonnais. Et surtout, en Ligue 1,
00:50:39on pourrait aussi dire que, de l'ère moderne,
00:50:41il est troisième de ce classement. Seulement
00:50:43Kylian Mbappé et Wissam Ben Yedder
00:50:45le devancent parmi des attaquants
00:50:47modernes. Néanmoins,
00:50:49entre son palmarès
00:50:51et, si on se dit, en Ligue 1,
00:50:53on pense à Paul Etat, on pense à
00:50:55Ibrahimovic, on pense à Drogba, on pense à
00:50:57Anderson, qui ont moins de buts
00:50:59que lui en Ligue 1, mais qui, à mon avis, dans le top 10
00:51:01cités spontanément sont devant lui.
00:51:03Donc non, il n'est pas maréchal, il est juste général.
00:51:05Bon, c'est son premier débaflage, donc
00:51:07on dirait que les 45 secondes, il les a
00:51:09un petit peu croqués.
00:51:11Mais, en tout cas,
00:51:13l'argumentaire était particulièrement
00:51:15fourni, et au moins,
00:51:17on sait où on en est. C'est un non pour
00:51:19Éric Sylvestreau. Tour de table,
00:51:21est-ce qu'on valide ou pas ce débaflage
00:51:23pour Éric ? Et ensuite, on contre-argumente.
00:51:25On démarre à Carnot.
00:51:27J'aurais tendance à ne pas suivre
00:51:29Éric, moi. Je dirais que c'est quand même
00:51:31un de nos très bons attaquants. On verra
00:51:33pour l'argumentaire. Donc, pour l'instant,
00:51:35zéro point.
00:51:37Il n'avait pas d'ouf. Moi, il m'a convaincu
00:51:39avec la manière. L'étiez-vous avant ?
00:51:41Parce que c'est important, ça. J'hésitais avant.
00:51:43C'est un argument qui m'a
00:51:45touché. Ce sont les meilleurs points.
00:51:47C'est donc le suspense, et c'est
00:51:49Florian Gazan qui va trancher.
00:51:51J'étais convaincu avant, et grâce à ce
00:51:53brillant
00:51:55moment que nous a offert Éric, je suis encore
00:51:57plus convaincu. Donc, je suis d'accord avec Éric.
00:51:59C'est donc le point !
00:52:01Éric remporte
00:52:03son premier débaflage.
00:52:05Arnaud, il est compliqué.
00:52:07On va écouter Arnaud Hermand
00:52:09parce qu'il n'est pas de cette équipe.
00:52:11Quand vous regardez
00:52:13derrière qui il a
00:52:15dû lutter ces dernières
00:52:17saisons en Ligue 1, il a souvent été derrière
00:52:19soit un garçon
00:52:21comme Mbappé, soit Cavani, soit
00:52:23Ibrahimovic avant de partir à Arsenal.
00:52:25Il n'avait pas face à lui.
00:52:27Il y a des années où il y a des creux, où il y a des saisons où il y a des creux.
00:52:29Là, il n'y a jamais eu de creux.
00:52:31Le PSG avait des
00:52:33pointures top niveau.
00:52:35C'est en ça que je trouve que c'est un peu
00:52:37sévère. Il aurait perdu contre
00:52:39je ne vais pas donner de noms
00:52:41mais contre des petits attaquants, ou des
00:52:43buteurs d'un soir, ou des buteurs
00:52:45d'une saison. Je vous aurais dit ok, mais
00:52:47il a quand même souvent été devancé par des joueurs
00:52:49des top joueurs.
00:52:51Moi, c'est en ça que je considère que c'est un
00:52:53très bon buteur, un très bon attaquant
00:52:55de Ligue 1.
00:52:57C'est un très bon attaquant
00:52:59de Ligue 1.
00:53:01Je pense qu'il va
00:53:03manquer quand même, parce que quand on regarde
00:53:05le classement des joueurs qui ont
00:53:07cette capacité à se maintenir autour de 15,
00:53:0920, voire plus de 20 buts par saison, il n'y en a pas tant que ça.
00:53:11Il n'y en a pas tant que ça.
00:53:13Top 10, top 20, top 30 ?
00:53:15Moi, je trouve qu'Eric
00:53:17est allé sur un terrain
00:53:19qui en plus, pour le coup,
00:53:21ce sujet-là n'est pas forcément naturel,
00:53:23c'est qu'il a dit qu'il faut peut-être même un petit peu sortir
00:53:25des chiffres. Il a parlé de frapper l'imaginaire.
00:53:27Ah bah oui ! Quand je parle d'un grand
00:53:29attaquant... Exactement, voilà, la question
00:53:31n'est pas de savoir s'il est l'un des plus prolifiques
00:53:33ou pas, sinon il y a juste à regarder le classement
00:53:35et tu le situes là où il est, là où son
00:53:37nombre de buts le situe.
00:53:39Là, il est allé aussi sur comment est-ce qu'il a
00:53:41frappé l'imaginaire. Autant que les Lyonnais le considèrent
00:53:43évidemment comme une légende, comme ça, moi
00:53:45je n'ai pas de discussion là-dessus. Je ne suis pas sûr qu'il soit dans
00:53:47le 11 Lyonnais par exemple. Alors voilà, exactement,
00:53:49même qu'il le soit, mais je
00:53:51trouve que quand tu parles des plus grands attaquants de
00:53:53l'histoire de la Ligue 1 et donc
00:53:55de la D1 d'une manière générale, tu penses tout de suite
00:53:57à des Papins, à des
00:53:59Scoblards, à des Sonny Anderson,
00:54:01O'Neill. Oui, c'est ce que j'allais dire, même Sonny Anderson,
00:54:03c'est devant. Et Paoletta,
00:54:05je trouve qu'ils ont beaucoup plus frappé l'imaginaire
00:54:07que Lacazette, qui a
00:54:09toujours été, comme tu l'as dit d'ailleurs, un petit
00:54:11peu le super attaquant, mais derrière
00:54:13les tout meilleurs, derrière Zlatan,
00:54:15est-ce qu'il n'est pas un peu victime
00:54:17aussi de ces histoires perturbées
00:54:19avec les Bleus ? Non mais j'allais en venir là
00:54:21parce que tous les gens que tu as cités, il a
00:54:23marqué plus de buts que Papin, plus que Paoletta,
00:54:25plus que Platini. Mais
00:54:27c'est vrai qu'il lui manque deux trucs.
00:54:29Il lui manque l'équipe de France,
00:54:31parce qu'il n'a pas frappé l'imaginaire de tout le
00:54:33peuple français en portant ce maillot-là, en tout cas
00:54:35pas suffisamment. Il n'a pas eu de carrière en bleu, et il n'a
00:54:37pas eu aussi une épopée. Il n'y a pas eu une épopée
00:54:39européenne, il n'y a pas eu un moment où on a pu se rattacher
00:54:41à la casette. Il n'a qu'une Coupe de France.
00:54:43Harry Kane n'en avait pas non plus jusqu'à cette année.
00:54:45Donc voilà, les buts sont là,
00:54:47mais l'aventure et l'histoire qui va avec, non.
00:54:49Est-ce qu'il y a eu une seule fois où on s'est dit
00:54:51que la casette c'est le meilleur avançant du championnat de France ? Jamais.
00:54:53Bah non, mais pour les raisons qu'a citées Arnaud, puisqu'il y avait
00:54:55toujours un cadeau en devant. En tout cas, c'est une
00:54:57victoire. Il va compliquer, mais une
00:54:59victoire pour Eric Silvestro.
00:55:01Dans ce premier Débat Flash.
00:55:07Allez, on part de Lyon pour atterrir
00:55:09à Marseille. Il a été élu olympien
00:55:11de la saison par les supporters
00:55:13de l'OM. Adrien Rabiot, 30 ans
00:55:15depuis le 3 avril dernier, est sous
00:55:17contrat pour encore un an. Il avait,
00:55:19on le sait, conditionné sa deuxième saison
00:55:21à une participation à la Ligue des Champions.
00:55:23Ce sera le cas, mais on sait que
00:55:25par exemple, son salaire, 500 000 euros par mois,
00:55:27est très inférieur à ce qu'il pourrait
00:55:29toucher à l'étranger.
00:55:31Et puis il règne une forme d'incertitude
00:55:33autour de l'avenir de l'OM, du coach,
00:55:35des erbis qui sera là, pas là, de l'effectif
00:55:37redessiné ou non. Adrien Rabiot,
00:55:39s'il est courtisé par
00:55:41un grand club, doit-il quitter l'OM
00:55:43ou privilégier la Ligue des Champions
00:55:45au Vélodrome ? Dev Abadou, vous avez
00:55:4745 secondes. Moi, je crois qu'il
00:55:49doit rester à Marseille
00:55:51parce que je trouve qu'on a vu un nouvel Adrien Rabiot.
00:55:53Et c'est pas peu dire, parce qu'on parle d'un joueur
00:55:55qu'on connaît depuis presque toujours maintenant, puisqu'il a
00:55:57commencé jeune, qui a été
00:55:59étiqueté PSG, pour le coup,
00:56:01et c'est bien normal, et qui en
00:56:03arrivant à Marseille, c'était pas gagné quand même de renverser.
00:56:05Or, à l'arrivée, aujourd'hui, c'est
00:56:07presque le joueur préféré des Olympiens,
00:56:09qui eux-mêmes, les lisent
00:56:11meilleurs joueurs de la saison, et je trouve
00:56:13que ça a fait ressortir chez Adrien Rabiot cette
00:56:15saison, une forme de leadership,
00:56:17une capacité à aller chercher le public,
00:56:19quelque chose d'extériorisé, alors que c'était un garçon un peu
00:56:21pas introverti, mais voilà, qui était un peu
00:56:23qui jouait lui, et qui allait pas chercher
00:56:25les autres. Et je trouve que ça a fait sortir une autre dimension
00:56:27d'Adrien Rabiot que je ne pensais pas possible
00:56:29à 30 ans, et pour moi,
00:56:31Marseille l'a bonifié, et une saison en Ligue
00:56:33des Champions, où il porterait cette équipe à bout de bras,
00:56:35je trouve que ça le bonifierait encore.
00:56:37Eh bien, là aussi, on était
00:56:39complet, un peu de temps additionnel
00:56:41comme Eric,
00:56:43mais pour le bien.
00:56:45Mais en même temps,
00:56:47il n'y avait pas eu de temps mort.
00:56:49Demandez aux Marseillais, heureusement qu'ils ont eu le temps additionnel.
00:56:51Tour de table,
00:56:53d'accord, pas d'accord, Florent Gazan ?
00:56:55D'accord avec Dave à 100%.
00:56:57Premier point, Eric Silvestro.
00:56:59Je pense que Rabiot mérite mieux que
00:57:01l'OM, ça va faire bondir les Marseillais, mais je suis d'accord,
00:57:03oui, il faut qu'il reste à Marseille.
00:57:05Vous pouvez pas lui dire ça et donner le...
00:57:07On dirait du Karim Ghalib.
00:57:09Il mérite mieux.
00:57:11On va développer, mais oui,
00:57:13point pour David.
00:57:15C'est déjà une victoire.
00:57:17Est-ce que c'est une victoire romaine ?
00:57:19C'est un grand chelème.
00:57:21Trois points pour Dave,
00:57:23le grand chelème. Tout le monde veut voir
00:57:25Adrien Rabiot à l'OM la saison prochaine.
00:57:27Moi, j'ai bien aimé l'argumentaire
00:57:29de Dave, surtout
00:57:31sur le fait d'avoir développé
00:57:33un pan de sa personnalité
00:57:35un peu méconnu,
00:57:37avec quelque chose de
00:57:39force de caractère.
00:57:41On a presque oublié sa mère.
00:57:43On parlait de
00:57:45l'équipe de France pour Alexandre Lacazette,
00:57:47là, a contrario, ça peut aussi
00:57:49changer son statut en équipe de France,
00:57:51ce nouveau
00:57:53Adrien Rabiot.
00:57:55Est-ce que c'est parce qu'il est descendu dans un club un tout petit peu
00:57:57moins huppé ? Attention, je vais vraiment faire des ennemis
00:57:59à Marseille, mais il a eu un rôle
00:58:01beaucoup plus important que peut-être il n'aurait eu
00:58:03dans un très grand club, où pourtant,
00:58:05je pense qu'il mérite de jouer.
00:58:07Pourtant, il y a des
00:58:09très bons joueurs à Marseille, mais il était
00:58:11au-dessus de l'OM, et en fait, il a
00:58:13porté l'OM, il a tiré l'OM, et c'est pour ça
00:58:15qu'on a envie que ça continue en Ligue des Champions.
00:58:17Pour moi, Adrien Rabiot est un joueur qui n'aurait jamais
00:58:19dû arriver à l'Olympique de Marseille. Tant mieux
00:58:21pour Marseille, tant mieux pour la Ligue 1, tant mieux pour nous.
00:58:23Pour moi, Adrien Rabiot est au-dessus de tout ça.
00:58:25Quelqu'un lui soupçonnait ce
00:58:27leadership extériorisé ?
00:58:29Je ne dis pas qu'il ne l'avait pas.
00:58:31C'est un garçon qui est très surprenant.
00:58:33C'est un garçon qui a vraiment une personnalité très
00:58:35à part. Parce que là, vous avez évoqué
00:58:37le salaire, mais je pense que ce n'est vraiment pas quelqu'un...
00:58:39Evidemment, il a gagné énormément
00:58:41d'argent à la juge. Je crois qu'il avait 700 000 euros
00:58:43tous les mois net de charges et d'impôts.
00:58:45Il a fait 4 ans, ou 5 ans,
00:58:47donc il a largement de quoi...
00:58:49Il a mis de côté, du coup, un peu.
00:58:51C'est difficile de ne pas mettre de côté à ce tarif-là.
00:58:53Par exemple, c'est un garçon qui n'a aucun
00:58:55contrat
00:58:57en dehors du football, je crois.
00:58:59C'est lui qui paye ses chaussures.
00:59:01Il n'a même pas d'équipementier chaussure.
00:59:03C'est vraiment un garçon très à part.
00:59:05Cette personnalité...
00:59:07Moi, je rejoins
00:59:09les arguments de Dave, mais ça ne me surprend pas.
00:59:11C'est vraiment un garçon qui est en marge du système,
00:59:13qui a une personnalité, au point d'aller dire
00:59:15non pour être remplacé en équipe de France
00:59:17avec tout le pataquès en 2018
00:59:19que ça avait créé. Et derrière,
00:59:21il est suffisamment fort pour rebondir,
00:59:23revenir en équipe de France,
00:59:25s'imposer comme un titulaire.
00:59:29C'est vraiment quelqu'un qui va gérer
00:59:31sa carrière, et on sait ce qui
00:59:33ressort à sa façon,
00:59:35avec l'appui de sa maman,
00:59:37qui est souvent critiquée, mais qui a quand même éduqué
00:59:393 garçons seuls, avec un mari
00:59:41qui était quand même malade.
00:59:43Au-delà de l'aspect familial,
00:59:45la gestion de sa carrière...
00:59:47Bien sûr, elle est très réussie, et je pense
00:59:49qu'il fera sa deuxième saison à l'OM,
00:59:51parce que c'est plutôt quelqu'un de parole,
00:59:53de ce que j'en crois,
00:59:55et qu'il partira peut-être après,
00:59:57et qu'il ira encore chercher un très grand club,
00:59:59parce qu'il a le niveau, on le voit bien,
01:00:01et il a un tel engagement, que son engagement
01:00:03sur le terrain colle parfaitement
01:00:05à ce que le public marseillais attend.
01:00:07Il a trouvé un truc à Marseille,
01:00:09c'est qu'il est aimé à Marseille,
01:00:11c'est un joueur qui a besoin d'amour.
01:00:13C'est un peu cucu de dire ça, mais à Marseille,
01:00:15il a tout besoin d'amour.
01:00:17En principe, il l'avait déjà un peu à la juve,
01:00:19puisqu'il était capitaine de la juve.
01:00:21Allez, 20h16, ça tombe bien,
01:00:23parce qu'à chaque fois, c'est Florian
01:00:25qui prend la parole le dernier,
01:00:27avant la pub, et comme ça, ça permet
01:00:29d'alimenter la cagnotte pour la place pour l'OM.
01:00:31C'est voulu, c'est voulu.
01:00:33Vous allez finir en classe business
01:00:35pour voyager.
01:00:37Finale de Ligue des Champions, 20h16,
01:00:39la pause, la dernière, on refait le match,
01:00:41et les deux derniers débats flash,
01:00:43on va parler de Vincent Labrune et de Pierre Sage.
01:00:45C'est pas pareil.
01:00:55Les deux derniers débats flash dans On refait le match,
01:00:57avec deux victoires, pour l'instant,
01:00:59signé Eric Sylvestreau et
01:01:01Dave Apadou. On va
01:01:03reparler d'un
01:01:05sujet qu'on a abordé dans la
01:01:07première partie d'On refait le match,
01:01:09c'est-à-dire la réforme du football
01:01:11professionnel français, mais on va se
01:01:13concentrer sur un homme. On rappelle
01:01:15que la Ligue de Football Professionnel est appelée à
01:01:17disparaître, et avec elle son
01:01:19président au profit d'un directoire nommé
01:01:21par des clubs actionnaires.
01:01:23C'était l'annonce lundi
01:01:25dernier du projet porté par Philippe Diallo,
01:01:27la Fédération Française de Football
01:01:29avec l'accord du Ministère des Sports.
01:01:31Est-ce que cela signifie la mort
01:01:33footballistique de Vincent Labrune ? L'ancien
01:01:35président de l'OM est-il totalement
01:01:37hors-jeu ? Ou a-t-on une chance
01:01:39ou un risque, selon où on se place, de le voir
01:01:41rester dans le circuit ? Arnaud Herman,
01:01:43vous avez 45 secondes.
01:01:45On ne peut jamais être définitif avec
01:01:47Vincent Labrune, qui est un fin
01:01:49politique, un grand séducteur
01:01:51qui est capable de rebondir,
01:01:53mais là, après tout ce qui s'est passé, parce qu'on ne va pas
01:01:55répéter
01:01:57toutes les erreurs stratégiques derrière
01:01:59lesquelles il est, mais il y a la Ligue 1
01:02:01à 18 clubs, la suppression
01:02:03de la Coupe de la Ligue, la volonté
01:02:05de privilégier les clubs européens, notamment
01:02:07sur la répartition. Je ne vous parle pas
01:02:09des choix des diffuseurs, de
01:02:11fermer la porte à Canal, même si c'est
01:02:13les clubs qu'on dit oui pour choisir
01:02:15Amazon, à maintenant Dazone,
01:02:17son appétence à être
01:02:19toujours dans les pas de Nasser Al-Khalifi.
01:02:21Il est aujourd'hui
01:02:23mal en point, il est lâché
01:02:25même par plusieurs de ses soutiens, Jean-Pierre Caillot,
01:02:27je pense que le président Nicolas Mompollier aussi
01:02:29commence à vouloir prendre ses distances.
01:02:31Aujourd'hui, il est dans le dehors, Vincent Labrune.
01:02:33Vincent Labrune, donc,
01:02:35qui aura bien du mal à se
01:02:37remettre de tout cela,
01:02:39et donc, Arnaud Hermant, qui suit les affaires
01:02:41institutionnelles depuis
01:02:43de longues années, n'est pas
01:02:45très optimiste pour l'actuel
01:02:47président de la Ligue.
01:02:49Tour d'étape, d'accord, pas d'accord,
01:02:51là, il n'y a pas de ouf.
01:02:53Belle boxe, bel argument, je ne suis pas complètement convaincu,
01:02:55hélas.
01:02:57Très bien,
01:02:59pas de points pour l'instant pour Arnaud.
01:03:01Florent Gazan.
01:03:03Pour une des raisons qu'il a données, Arnaud,
01:03:05je ne suis justement pas d'accord avec lui.
01:03:09Ah, c'est une défaite, donc, pour Arnaud Hermant.
01:03:11Est-ce que c'est une défaite pleine, ou est-ce qu'elle est un
01:03:13un petit peu atténuée
01:03:15par Alex Silvestro ?
01:03:17C'est convaincant, mais parce que
01:03:19il ne faut jamais sous-estimer Vincent Labrune.
01:03:23Donc, on lui met un point,
01:03:25Vincent Labrune, quand même.
01:03:27Tiens,
01:03:29vous étiez le premier à tordre le nez.
01:03:31Oui, parce qu'en fait,
01:03:33le bilan qui a été implacable,
01:03:35qui a été délivré par Arnaud,
01:03:37il devrait disqualifier complètement
01:03:39Vincent Labrune.
01:03:41Mais vraiment, le disqualifier pour
01:03:43toujours. Mais on s'aperçoit quand même que le football
01:03:45français fonctionne beaucoup,
01:03:47beaucoup, bien au-delà des compétences
01:03:49et beaucoup plus par
01:03:51accointance, affinité, etc.
01:03:53Or, Vincent Labrune, et c'est
01:03:55une de ses qualités,
01:03:57si tant est que ce n'en soit une, mais je pense que ça en est une malgré tout,
01:03:59c'est cette capacité de séduction.
01:04:01On sait que c'est quand même beaucoup là-dessus
01:04:03qu'il s'est fait son réseau,
01:04:05que c'est beaucoup là-dessus qu'il est toujours
01:04:07un peu dans les milieux de décision.
01:04:09Souvent tapis dans l'ombre, d'ailleurs, c'est pas quelqu'un
01:04:11de vraiment mis en lumière,
01:04:13mais par contre, c'est un séducteur dans l'ombre.
01:04:15Et tous les interlocuteurs vous le disent.
01:04:17Et moi, je suis persuadé que ce football français,
01:04:19qui fleure bon l'amateurisme, quand même,
01:04:21et qui est quand même pas très professionnel,
01:04:23je pense qu'il va rester sensible à
01:04:25une personnalité différente.
01:04:27Il peut avoir une mauvaise passe, mais mettre le pied au fond de la piscine
01:04:29un peu plus tard.
01:04:31Il y a déjà eu le cas, quand il était parti de l'OM à la fin,
01:04:33il avait un peu disparu, puis il était revenu un petit peu dans l'ombre.
01:04:35Il faisait un peu de conseil,
01:04:37il faisait un peu de transfert,
01:04:39auprès de plein de gens.
01:04:41Et c'est vrai que, pour le connaître un peu,
01:04:43c'est un Florentin, et il aime ça.
01:04:45Il aime bien un petit peu ourdir,
01:04:47il est très proche de Nasser Harifi,
01:04:49mais même s'il s'en va, cette proximité restera.
01:04:51Rien que ça, ça peut te garantir une place ailleurs.
01:04:53Oui, mais là, on parle aussi, bizarrement,
01:04:55on voit apparaître le nom de Media One
01:04:57dans les acteurs qui seraient intéressés
01:04:59pour traiter la Ligue l'année prochaine.
01:05:01Media One, qui vient d'ouvrir une branche-port,
01:05:03dirigée par Rick Hanzo, Black Dynamite,
01:05:05boîte dans laquelle est actionnaire Vincent Labrun,
01:05:07qui est ami avec Pierre-Antoine Capteau.
01:05:09Il connaît plein de gens, c'est une pierre,
01:05:11il a plein de bras, et donc, effectivement,
01:05:13il ne faut pas l'enterrer.
01:05:15Juste une question, pour terminer sur ce dossier,
01:05:17je me souviens que,
01:05:19lorsqu'il s'était représenté à sa succession,
01:05:21il avait dit que, s'il perdait
01:05:23les élections,
01:05:25il ne ferait pas appel à...
01:05:27Il y avait une sorte de parachute doré,
01:05:29dans son contrat,
01:05:31et qu'il y renonçait.
01:05:33Là, si on le fait sortir du système,
01:05:35là, il va prendre.
01:05:37Oui, il y a une clause qui,
01:05:39normalement...
01:05:41DJ Kio, il avait remboursé une partie
01:05:43de son parachute.
01:05:45C'était un parachute argenté, alors pas doré.
01:05:47Il l'a remboursé quand même, ce qu'ont pas fait
01:05:49ceux et les autres qui ont touché, mais oui,
01:05:51normalement, sauf s'il renonce.
01:05:53On parle de plusieurs millions d'euros.
01:05:55Moi, c'est son contrat.
01:05:57C'est deux années de salaire.
01:05:59Moi, je suis légitimiste là-dessus.
01:06:01Il a un contrat, il a été signé,
01:06:03il a mis de flingue sur un trente de personnes.
01:06:05Le petit bémol par rapport à ce qu'ont dit mes camarades,
01:06:07c'est qu'effectivement, il a toujours su rebondir.
01:06:09Sauf qu'il n'avait jamais, avant,
01:06:11été à la manœuvre
01:06:13ou à diriger le foot français, et jamais le foot français
01:06:15n'était dans cet état-là.
01:06:17Il peut être ailleurs dans le foot français,
01:06:19et pas forcément dans...
01:06:21Moi, je me méfie toujours.
01:06:23C'est comme certains hommes ou femmes poétiques.
01:06:25Parfois, quand vous êtes exfiltrés, quand c'est plus possible,
01:06:27à l'arrivée, vous avez presque des promotions.
01:06:29Ils retrouvent des postes, parfois, plus importants,
01:06:31dans des instances plus importantes,
01:06:33et moi, c'est là que j'attends de voir...
01:06:35C'est une forme de talent.
01:06:37C'est une forme de talent.
01:06:39C'était donc le troisième,
01:06:41avant-dernier, débat flash.
01:06:43Un petit peu de discipline à 20h24.
01:06:45Il faut faire le dernier débat flash.
01:06:48Allez, il le concède lui-même
01:06:50dans une récente interview au Progrès.
01:06:52Avoir eu plusieurs propositions
01:06:54pour la saison prochaine.
01:06:56Nantes, Lens, Reims, voire Rennes,
01:06:58ou Toulouse seraient intéressés.
01:07:00Pierre Sage est dans le viseur
01:07:02de tous les recruteurs, mais quel club
01:07:04serait le plus indiqué pour l'ancien coach
01:07:06de l'OL, Florian Gazan ?
01:07:08Vous avez 45 secondes.
01:07:10Déjà, dans les clubs que vous avez cités,
01:07:12il y en a certains où, à mon avis, il ne va pas rebondir.
01:07:14Habib Bey a été confirmé,
01:07:17donc déjà, ceux-là, on peut les enlever.
01:07:19Je lui déconseille fortement d'aller à Nantes,
01:07:21même si c'est un club formateur.
01:07:23Il lui faut un club où il peut faire remonter
01:07:25des jeunes, mais avec Kita,
01:07:27il se mettra une balle, c'est pas possible.
01:07:29Reims, c'est peut-être un peu trop petit.
01:07:31Moi, je verrais bien
01:07:33Pierre Sage choix à Lens,
01:07:35parce qu'il a besoin d'un club un peu passionné,
01:07:37un club avec des ambitions, comme était l'OL.
01:07:39Mais sinon, dans un monde idéal où il aurait le choix,
01:07:41je l'enverrais directement à Rennes.
01:07:43Il lui faut un bon centre de formation,
01:07:46donc Rennes, dans un monde absolu
01:07:48et dans un monde réel, aujourd'hui, par rapport à ce qui se trame,
01:07:50je dirais plutôt Lens.
01:07:52Voilà, donc, pour l'avenir
01:07:54de Pierre Sage, on est en train
01:07:56de lui faire son carrière.
01:07:58C'est son agent.
01:08:00Le fait est que ce n'est pas
01:08:02un homme qui a marqué les esprits.
01:08:04Il se fait payer en place.
01:08:06Tour de table, d'accord, pas d'accord, Eric Silvestro.
01:08:08J'allais donner mon point à Florian,
01:08:10mais Rennes, pour moi, ça fait tout basculer dans le mauvais sens,
01:08:12donc du coup, je ne donne pas mon point à Florian.
01:08:15Arnaud Lermont.
01:08:17J'aurais plutôt tendance à dire non,
01:08:19également, parce que Rennes, c'est pas possible,
01:08:21et Lens, ça ne me paraît pas évident
01:08:23que Will Stills s'en aille.
01:08:25J'ai dit tout ça.
01:08:27J'ai dit que ce n'était pas possible,
01:08:29dans un monde absolu.
01:08:31Ce n'est pas une bonne semaine pour Florian Guez.
01:08:33Il ne va pas trouver de place pour la finale.
01:08:35Il perd sur des baffes.
01:08:37Est-ce qu'il le perd totalement,
01:08:39avant de rentrer dans le cœur du sujet ?
01:08:41Je pense que mes camarades n'ont pas compris l'intitulé.
01:08:43Evidemment, ils n'ont pas compris du tout l'intitulé.
01:08:45Ils n'ont pas compris l'intitulé.
01:08:47Ou est-ce qu'il a une chance de rebondir ?
01:08:49Quel est le club qui est le plus…
01:08:51Idéal pour lui.
01:08:53Dans un monde idéal, c'est Rennes.
01:08:55Pour moi, c'est là où il aurait dû vous convaincre,
01:08:57mais sur la question, il n'a pas.
01:08:59On peut changer ?
01:09:01Bien sûr qu'on peut.
01:09:03Si Arnaud change, je gagne le débat.
01:09:05Merci Arnaud.
01:09:07C'est important.
01:09:09C'est une victoire après intervention de la commission.
01:09:11Après intervention de la commission de régulation.
01:09:13Pourquoi est-ce qu'il ne t'a pas convaincu sur Rennes, par exemple ?
01:09:15Rennes, c'est un club…
01:09:17Vous avez vu l'instabilité de Rennes
01:09:19sur les entraîneurs depuis ces dernières années ?
01:09:21À chaque fois, il devait y avoir des entraîneurs
01:09:23qui allaient enfin mettre le pied
01:09:25vraiment expliqué.
01:09:27Genesio, Lamouchi, Stéphan, il y en a eu plein.
01:09:29À chaque fois, ça a fait pchit.
01:09:31Parce qu'en fait, à Rennes,
01:09:33il y a le côté centre de formation jeune à développer
01:09:35qui, ça, pourrait correspondre à Pierre Sage.
01:09:37Mais pour le reste, pour moi, pas du tout.
01:09:39Pas du tout. L'instabilité rennaise,
01:09:41quand même l'ambition…
01:09:43Genesio, il n'est pas resté six mois, les amis.
01:09:45Genesio, il est parti de son propre fait.
01:09:47Ça a été dur pour lui,
01:09:49le départ de Lyon qui, à l'arrivée,
01:09:51Fonseca ne fait pas mieux que lui en termes de bilan.
01:09:53Mais Pierre Sage, d'un seul coup,
01:09:55on en fait un entraîneur référence qui pourra aller partout.
01:09:57Moi, j'attends de voir. Pierre Sage,
01:09:59il y a eu la belle histoire.
01:10:01Tu le vois où, alors ?
01:10:03L'Amérique a raison, ça peut être l'entraîneur d'un club.
01:10:05Les entraîneurs comme ça, la hype d'un entraîneur
01:10:07de six mois qui devient le meilleur entraîneur du monde.
01:10:09C'est vrai que c'est allé vite pour Pierre Sage.
01:10:11J'en ai plein. Avec Esner, c'était ça.
01:10:13Avec Faljoli, c'était ça.
01:10:15Qu'est-ce qu'on fait ? On ne parle plus, alors ? Il faut bien se prononcer.
01:10:17Sinon, je ferais un autre débat, si vous voulez.
01:10:19Déjà, pour un garçon ultra discret
01:10:21s'afficher dans les médias
01:10:23en disant « il y a tous les clubs qui me veulent ».
01:10:25Ils ont tous fait ça. Il y a un moment,
01:10:27il faut remettre aussi un petit peu le nez à la fenêtre.
01:10:29J'attends de voir, Pierre Sage.
01:10:31Pas très fan de Pierre Sage.
01:10:33Il ne l'aurait pas à Monaco.
01:10:35Surcoté ?
01:10:37On sait pas.
01:10:39Tu as sous-entendu ça quand même.
01:10:41Il a eu la carte tout de suite.
01:10:43Il a eu la carte.
01:10:45Il a eu la carte de pied.
01:10:47Il a fait du bon boulot.
01:10:49Il a eu la carte tout de suite.
01:10:51Eric Sylvestreau, si vous voulez prendre votre émission à l'heure,
01:10:53il va falloir faire la dernière page depuis.
01:10:55Le Grand Multiplex,
01:10:57c'est à vivre jusqu'à 23h.
01:10:59La 34e est dernière. J'en ai le championnat.
01:11:01Pour en refaire le match, c'est terminé ce soir.
01:11:03On se retrouve dans la quotidienne sur RTL.fr,
01:11:05sur l'appli, les plateformes partenaires,
01:11:07chaque jour, comme son nom l'indique.
01:11:09Sinon, rendez-vous 19h la semaine prochaine,
01:11:11même lieu, même endroit.
01:11:13Salut à tous.

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