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Présidence LR : quelle place pour le parti avec l'élection présidentielle de 2027 ?
Europe 1
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17/05/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir Weekend
00:01
19h, 21h, Pascal de la Tour Dupin
00:04
Et je suis toujours avec
00:06
Charlotte Dordellas, Philippe Guibert
00:07
sur ce plateau, tiens moi justement on va
00:09
tirer les fils, on va parler de cette élection
00:11
qui est en cours
00:13
chez les LR, plus de
00:15
120 000 adhérents qui sont en train de voter
00:18
vous avez eu 25% de participation déjà dès ce soir
00:20
c'est pas mal non ?
00:21
ça suscite pas mal de...
00:23
ça suscite chez les LR, en tout cas
00:25
ce duel Rotaillot-Vauquier
00:27
ça suscite quand même pas mal d'appétence
00:29
de toute manière, les adhésions
00:31
le nombre d'adhésions a littéralement
00:34
explosé
00:35
la guerre des chefs est ouverte
00:37
Philippe Guibert, si LR hier était en meeting
00:40
à Lyon, alors vous allez me dire
00:41
oui, c'est la dernière ligne droite
00:43
ils sont restés très gentils entre eux
00:44
ça n'a pas été, il n'y a pas eu d'attaque personnelle
00:48
il y a eu des petits chosstra
00:50
mais enfin c'est la vie
00:52
c'est une bonne guerre
00:53
il y a une dynamique incontestable
00:56
qui est liée à la présence de Bruno Rotaillot
00:57
je ne sais pas si ça se traduira dans le résultat demain soir
01:01
mais il est clair que si Bruno Rotaillot n'avait pas été candidat
01:04
je ne suis pas sûr qu'OLR aurait 120 000 adhérents
01:08
non mais c'est vrai, il a raison Philippe Guibert
01:09
pour cette présidence
01:11
c'est absolument indiscutable
01:13
et ça peut être à la fois
01:14
enfin c'est l'explication de la dynamique
01:16
je crois que c'est absolument évident
01:19
et ça pourrait être aussi
01:21
l'explication
01:23
future
01:24
d'une dynamique stoppée net
01:27
tu m'expliques
01:28
Bruno Rotaillot
01:29
plaît et a redynamisé
01:32
et a attiré des gens
01:34
des adhérents LR
01:36
qui probablement étaient partis
01:38
ou même n'étaient jamais venus au LR
01:40
et se sont intéressés à lui
01:41
parce qu'il parle extrêmement clairement
01:44
parce qu'il dit les choses
01:46
parce qu'il ne se sent pas obligé tout le temps
01:48
de dire une chose
01:48
et un peu son contraire
01:50
pour essayer de s'acheter une respectabilité
01:52
et qu'il dit
01:53
nous avons de gros problèmes
01:54
et qu'il s'arrête là dans la phrase
01:55
et qu'il décrit les problèmes
01:56
maintenant Bruno Rotaillot
01:57
dit aussi une deuxième chose
01:58
ce qu'il a d'ailleurs en commun
01:59
avec Laurent Wauquiez
02:00
depuis longtemps
02:02
c'est qu'il dit
02:03
aujourd'hui
02:04
le politique est empêché
02:05
donc Bruno Rotaillot
02:07
n'étant que
02:07
ministre de l'intérieur
02:08
entre guillemets
02:09
avec un président de la république
02:10
et on l'a encore vu lundi
02:11
qui a une volonté politique
02:13
assez légère
02:14
sur les sujets régaliens
02:15
qui n'ont pas l'air
02:16
de l'intéresser plus que ça
02:17
il dit des choses
02:18
etc
02:19
mais ça a l'air de beaucoup l'engager
02:20
donc
02:21
étant donné que Bruno Rotaillot
02:23
lui-même
02:24
explique qu'il est empêché
02:25
notamment pour des raisons
02:26
juridiques
02:28
des cours suprêmes
02:29
et que donc le seul outil
02:31
c'est le référendum
02:31
et qu'Emmanuel Macron
02:32
ferme la porte au référendum
02:33
Bruno Rotaillot
02:35
pourrait très rapidement
02:36
ne pas
02:37
comment dire
02:39
récolter les fruits
02:40
de ce qui a plu en lui
02:41
au ministère de l'intérieur
02:42
donc c'est compliqué
02:44
là
02:45
jusqu'à maintenant
02:46
c'est quand même compliqué
02:48
sur l'Algérie
02:49
c'est la catastrophe
02:49
il avait été extrêmement clair
02:51
la réponse graduée
02:52
bon résultat
02:53
c'est tous les jours
02:54
pire
02:54
et à l'initiative
02:55
de l'Algérie en plus
02:56
sur la question des OQTF
02:58
on le sait
02:59
on connaît maintenant
03:00
le sujet malheureusement
03:01
par coeur
03:02
et on sait très bien
03:03
quels sont les blocages
03:04
et ces blocages
03:05
n'ont pas l'air de sauter
03:06
parce que ça ne dépend pas
03:07
directement
03:08
en tout cas pas seulement
03:09
du ministre de l'intérieur
03:10
sur la question migratoire
03:12
c'est la même
03:12
c'est exactement la même musique
03:14
d'ailleurs
03:15
Bruno Rotaillot
03:16
était au Sénat
03:17
à changer la loi immigration
03:18
vous savez
03:19
l'a amendé
03:19
tout a été censuré
03:21
par le conseil constitutionnel
03:22
ou quasiment
03:22
vous voyez
03:23
il y a un problème
03:24
de résultat
03:25
c'est pas tellement
03:26
un manque de volonté
03:27
c'est une question
03:28
de contexte
03:29
et de rôle
03:29
de Bruno Rotaillot
03:30
avec un président de la république
03:31
pour qui c'est clairement pas
03:33
la priorité
03:34
donc c'est pas évident
03:36
et si je peux me permettre
03:37
je comprends votre raisonnement
03:39
mais je pense qu'on fait
03:41
comme si
03:42
Emmanuel Macron
03:43
on allait continuer comme ça
03:44
jusqu'en 2027
03:45
moi je pense qu'il y aura
03:47
des étapes auparavant
03:48
il y aura des étapes
03:49
il y aura l'étape
03:50
d'un budget à l'automne
03:52
et je ne vois pas
03:53
aujourd'hui
03:53
comment François Bayrou
03:55
obtient une majorité
03:56
ou à tout le moins
03:57
n'obtient pas
03:58
une censure
04:00
sur un budget
04:01
qui demande
04:02
des mesures impopulaires
04:03
et donc je pense
04:04
que l'horizon
04:05
politique
04:07
n'est pas 2027
04:08
il est beaucoup plus proche
04:09
et personne ne sait
04:10
l'horizon présidentiel
04:12
et l'horizon politique
04:13
de manière générale
04:14
personne ne sait
04:15
si Bruno Retailleau
04:16
sera encore ministre
04:18
au mois de décembre prochain
04:21
et si je devais parier
04:23
ce qui est ridicule
04:24
je ne mettrais pas
04:25
beaucoup sur la présence
04:26
du même gouvernement
04:28
jusqu'en décembre prochain
04:29
parce qu'on est dans
04:30
une situation
04:31
d'extrême fragilité
04:33
de ce gouvernement
04:33
qui en plus
04:34
d'être divisé
04:35
n'a pas de majorité
04:36
pour faire adopter
04:38
des mesures difficiles
04:39
on a dit tout à l'heure
04:40
que Marine Le Pen
04:41
avait censuré
04:41
sur des hausses d'impôt
04:42
elle a censuré
04:43
sur une baisse de dépense
04:44
sur la désindexation
04:47
des pensions de retraite
04:48
et des mesures
04:49
de ce type
04:50
elles vont être nécessaires
04:52
dès le prochain budget
04:54
et je ne vois pas
04:55
comment ça serait voté
04:56
et par la gauche
04:56
et par le RN
04:57
donc Bruno Retailleau
04:59
je pense qu'il peut avoir
05:00
une stratégie
05:01
pour prendre date
05:02
et pour dire
05:03
écoutez moi j'aurais dit
05:04
ce que j'avais à dire
05:05
l'action
05:07
son action au ministère
05:08
de l'intérieur
05:09
à mon avis
05:09
n'est pas forcément
05:11
de deux ans
05:11
mais il peut être
05:12
de six mois encore
05:13
et donc toutes les cartes
05:14
peuvent être rebattues
05:15
par une telle situation politique
05:17
qui nous amènerait
05:17
à une crise politique grave
05:18
est-ce qu'il y aurait
05:19
une nouvelle dissolution
05:20
est-ce qu'au bout du compte
05:21
comme a fini
05:22
par l'évoquer
05:23
du bout des lèvres
05:24
Emmanuel Macron
05:25
il pourrait y avoir
05:25
un référendum
05:26
en cas de blocage
05:27
si un gouvernement
05:28
est renversé
05:28
il y a bien un blocage
05:29
donc tout ça
05:31
c'est pas 2027
05:33
qui est immédiatement
05:33
en cause
05:34
c'est la situation
05:35
de la France
05:36
la situation de finances publiques
05:38
et donc la situation politique
05:39
de la France
05:40
qui est en jeu
05:41
dans les six prochains mois
05:42
et de ce point de vue là
05:43
Retailleau a marqué
05:45
des points
05:45
parce que
05:46
vous avez raison
05:48
il serait peut-être
05:48
en difficulté
05:49
face à ce qu'il peut faire
05:51
si on était
05:51
dans une période
05:52
parfaitement calme
05:53
jusqu'en 2027
05:54
mais je ne crois pas
05:55
du tout
05:55
qu'on soit dans
05:56
cette hypothèse là
05:57
vous voyez ce que je veux dire
05:58
je ne sais pas si je suis clair
05:59
non non non
06:00
si si on entend bien
06:01
on comprend bien
06:01
ce que vous voulez dire
06:02
et donc je pense
06:03
que les acteurs politiques
06:04
certains acteurs politiques
06:05
ont commencé à réfléchir
06:07
à cette perspective là
06:08
et le fait même
06:09
que Retailleau
06:10
alors qu'il est ministre de l'intérieur
06:11
ait voulu se porter candidat à LR
06:13
est à mon sens
06:14
un signe
06:16
d'une réflexion
06:17
sur un calendrier politique
06:18
qui peut être bouleversé
06:19
dans les six mois qui viennent
06:21
oui
06:21
non mais peut-être
06:23
je ne sais pas
06:24
j'avoue
06:24
je suis moins douée
06:25
non mais c'était convaincant
06:26
non mais là où vous avez raison
06:31
c'est que tout peut basculer
06:33
vous avez raison
06:33
sur la question du budget
06:34
on a vu
06:36
ces derniers jours
06:37
ces dernières semaines
06:38
ces derniers mois
06:38
ces dernières années
06:39
même je pourrais dire
06:40
mais ces derniers jours
06:41
quand même
06:41
qu'il y a une bascule
06:42
sur le terrain
06:43
de la sécurité
06:44
et en particulier
06:45
du crime organisé
06:46
franchement
06:47
vu l'évolution
06:47
que ça prend ces dernières semaines
06:48
je me dis
06:49
dans deux ans
06:49
je ne sais vraiment pas
06:50
ce qu'on sera capable
06:51
de vivre
06:52
de supporter
06:53
et ce que ça pèsera aussi
06:54
dans le débat politique
06:55
et notamment sur le terrain
06:56
électoral
06:57
donc en effet
06:58
ça peut accélérer
06:59
d'abord une recomposition
07:00
les hommes politiques
07:01
au bout d'un moment
07:01
enfin la discussion
07:02
qu'on a eu précédemment
07:03
c'est vrai à droite
07:04
au centre
07:05
à gauche
07:05
j'en sais rien
07:06
il y a un moment
07:07
peut-être que leur
07:08
comment dire
07:09
leur bataille
07:10
de oui mais non
07:11
mais je ne sais pas
07:11
mais je parle à un tel
07:12
et pas un tel
07:13
devant la gravité
07:15
de la situation
07:15
peut-être que tout ça
07:16
tombera
07:18
et je pense que
07:19
beaucoup d'électeurs
07:20
l'appelleront de leur vœu
07:22
à ce moment-là
07:22
donc je suis absolument d'accord
07:23
qu'étant donné
07:24
la gravité de la situation
07:26
à peu près
07:27
sur tous les sujets
07:28
deux ans
07:29
c'est extrêmement long
07:30
mais quand même
07:33
la droite
07:33
les LR sont coincés
07:34
entre le RN
07:35
et le bloc central
07:36
quelle est sa puissance
07:37
de frappe aujourd'hui
07:38
c'est vrai
07:38
parce qu'on entendait
07:39
de la Lou Sarkozy
07:40
parler aussi
07:41
pas d'alliance
07:42
avec le RN
07:42
oui mais c'était intéressant
07:43
parce que
07:44
c'est à dire
07:45
qu'il nous explique
07:46
que c'est pas
07:48
pour des raisons idéologiques
07:49
mais pour des raisons stratégiques
07:51
stratégiques et économiques
07:52
stratégiques aussi
07:53
sur l'économie
07:54
sur l'économie
07:55
c'est d'accord
07:56
sur le fait
07:58
d'ailleurs
07:58
Bretayot dit la même chose
07:59
il dit le RN
08:01
sur l'économie
08:02
est plus à gauche
08:03
que nous
08:03
sauf que
08:04
encore une fois
08:05
ça ne les empêche pas
08:07
avec des désaccords
08:08
extrêmement profonds
08:09
Bruno Bretayot
08:10
on est en ce moment
08:11
en train de voter
08:11
l'aide à mourir
08:12
c'est viscéral
08:13
chez lui
08:13
son opposition
08:14
sur la question
08:16
de l'immigration
08:17
sur la question
08:18
de la sécurité
08:19
évidemment
08:19
il a accepté
08:20
les désaccords
08:22
avec la Macronie
08:22
sont immenses
08:23
il a accepté
08:24
d'être ministre de l'intérieur
08:25
dans ces circonstances là
08:26
c'est difficile derrière
08:27
et par ailleurs
08:28
au moment de Michel Barnier
08:30
il y a des choix
08:30
qui sont faits
08:31
qui avaient été critiqués
08:32
par Laurent Wauquiez
08:33
donc j'imagine
08:34
que Bruno Retailleau
08:35
est plus proche
08:35
de Laurent Wauquiez
08:36
sur la question économique
08:37
qui ne pouvait l'être
08:38
de la Macronie
08:40
ou de
08:41
non mais de Michel Barnier
08:42
dans un contexte
08:42
très particulier
08:43
ça ne les a pas empêchés
08:44
de dire
08:45
vu les circonstances
08:47
on est bien obligés
08:47
de travailler ensemble
08:48
et d'essayer de trouver
08:48
le meilleur compromis possible
08:49
et à un moment
08:50
ça ne tiendra pas
08:51
pendant des années
08:52
et des années
08:52
de dire
08:53
ah oui
08:53
alors on peut faire ça
08:54
avec tout le monde
08:54
sauf avec le RN
08:55
alors qu'ils sont quand même
08:56
d'accord sur
08:57
beaucoup de sujets
08:58
qu'ils jugent eux-mêmes
09:00
très importants
09:01
je ne dis pas
09:01
qu'il n'y a pas de désaccord
09:02
évidemment qu'il y a des désaccords
09:03
je pense que même
09:04
sur la question économique
09:05
et par ailleurs
09:05
le RN lui aussi
09:06
pourrait se recomposer
09:07
ça n'aurait échappé à personne
09:09
et sur la question économique
09:11
si LR n'est pas
09:12
un bloc monolithique
09:13
j'ai l'impression
09:14
que le RN non plus
09:14
je pense qu'il n'y a plus
09:15
de bloc monolithique
09:16
non mais c'est ça
09:17
il n'y a plus
09:17
donc si vous voulez
09:19
cette espèce de blocage
09:20
de principe
09:20
et d'ailleurs
09:21
dans la phrase
09:22
on entend à la fois
09:22
il y a une question stratégique
09:24
en effet
09:24
on est le petit
09:25
on va se faire bouffer
09:26
par le gros
09:26
j'entends bien
09:27
mais bon
09:27
la question stratégique
09:28
ça ne peut pas tenir
09:29
non plus
09:29
exactement
09:31
donc il y a la question stratégique
09:33
il y a des désaccords politiques
09:34
qui n'ont échappé à personne
09:36
il y a aussi
09:37
comment dire
09:38
je pense beaucoup d'inertie
09:40
et c'est pour ça
09:41
que je posais la question
09:41
d'ailleurs de la conviction
09:42
qui est vraiment indépassable
09:45
entre les deux
09:46
ce sont des désaccords économiques
09:48
a répondu Louis Sarkozy
09:49
je pense que c'est vrai
09:50
pour beaucoup d'entre eux
09:51
je n'appelle pas ça
09:51
une conviction viscérale
09:53
vu l'état du pays
09:53
pour prolonger ce que vous dites
09:55
sur la recomposition
09:56
on pourrait presque prendre
09:57
chaque bloc un par un
09:58
pour montrer que dans chaque bloc
09:59
il y aura de la recomposition
10:01
absolument
10:01
on a parlé du RN
10:04
le RN de Bardella
10:05
ce n'est pas tout à fait
10:06
le RN de Marine Le Pen
10:08
la droite
10:10
qui est en train de se reconstruire
10:11
ou d'essayer de se reconstruire
10:13
elle va bouger aussi
10:14
le bloc central
10:15
il est traversé par plusieurs courants
10:17
et selon que c'est Édouard Philippe
10:19
ou que c'est Gabriel Attal
10:21
ce n'est pas exactement la même chose
10:22
et à gauche
10:23
il y a une énorme question
10:24
autour de LFI
10:25
qui est en cours d'être tranchée
10:27
en tout cas au niveau du PS
10:28
et donc la configuration électorale
10:30
qu'on a connue
10:31
au moment des législatives
10:32
de 2024
10:34
ne sera pas la même
10:35
dans les mois qui viennent
10:36
j'en suis convaincu
10:37
et bien on va suivre ça
10:38
évidemment demain
10:38
on en parlera très largement
10:39
puisqu'on aura le résultat
10:40
de l'élection
10:41
en saura qui de Baudot-Rotagno
10:42
où Laurent Wauquiez l'emporte
10:43
et on représentera les LR
10:46
et on va voir que là
10:48
c'est pour les autres
10:48
c'est pour les autres
10:48
ça va voir que là
10:49
c'est pour les autres
10:50
c'est pour les autres
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