8 Mont-Blanc : Le saviez-vous ? Le film "Aimons-nous vivants" à l'affiche depuis le 16 avril dernier dans les cinémas a été en grande partie tourné aux abords du Léman. Cette comédie romantique imaginée par le lyonnais Jean-Pierre Améris met en scène Gérard Darmon et Valérie Lemercier. Lors d'une soirée-rencontre au cinéma de Nantua dans l'Ain il y a quelques jours, Chloé Le Meur a pu rencontrer le réalisateur pour parler du tournage. Reportage.
Les avez-vous remarqués ? Les panneaux Villes et Villages ambassadeurs du don d'organes apparaissent progressivement dans nos communes. L'objectif : sensibiliser les passants à la question, comme ici à Menthonnex-en-Bornes. C'est un reportage de Fanny Savard.
Télé Grenoble : Un vélorail sur les voies du petit Train de La Mure - En octobre 2010, un éboulement avait détruit les voies obligeant l'arrêt du petit train de la Mure. En 2021, le train a fait son retour, mais sans venir jusqu'à la gare de Saint-Georges-de-Commiers, une commune qui attendait elle aussi de faire revivre l'histoire du chemin de fer. Et aujourd'hui, c'est chose faire avec l'arrivée de 22 vélorails à assistance électrique pour une balade panoramique
Tranformer des gravats en oeuvre d'art C'est un atelier un peu particulier qui s'est installé au parc de la Villeneuve à Grenoble. 10 tonnes de déchets issus des travaux du quartier vont être concassées pour en faire du béton recyclé afin de rénover et d'embellir une place de la ville. Un projet à la fois écologique, social et artistique.
TL7 : Des motards volontaires en stage avec la police : la police nationale a organisé sa journée annuelle de formation motarde, visant à réapprendre les bases de la sécurité routière à deux roues, avec des ateliers pratiques et des récompenses pour les participants.
Opération de sécurisation des transports dans le TER : La cheffe de la division nationale de la sécurisation des transports en commun s'est déplacée dans la Loire pour une opération dans le TER
00:01C'est une séance un peu spéciale qui s'est tenue à Nantua.
00:26Car ce vendredi-là, le réalisateur Jean-Pierre Améry s'est venu présenter son 15e film « Émon nous vivant ».
00:33Une production dans laquelle le paysage lémanique est à l'honneur de Genève à Tonon-les-Bains, en passant par Sier-sur-les-Monts.
00:39« Émon nous vivant », c'est un roadmobile.
00:41Donc on a vraiment voyagé, et voyagé comme les personnages.
00:44Et c'était formidable.
00:45Je tenais vraiment à inscrire le film.
00:46C'est quand même l'histoire d'un homme qui ne croit plus trop aux choses, qui ne peut plus monter sur scène.
00:51C'est un chanteur connu.
00:52Et donc je tenais à l'entourer de la beauté du monde.
00:55Qu'il ne voit plus, mais que cette beauté soit là tout le temps.
00:58On a tourné en août 2024.
01:00Et c'est vrai que quand on voit ces montagnes autour de Tonon, le lac Léman, la couleur de l'eau, le vert des arbres, c'était vraiment magnifique.
01:08Je crois que c'est un film qui rend hommage à la beauté de la région.
01:10Diffusé depuis le 16 avril, le long métrage est aussi un hommage au goût de la vie.
01:15Emporté par le duo Gérard Darmon et Valérie Lemercier dans les rôles d'Antoine Toussaint, chanteur victime d'un AVC et décidé à mourir en Suisse.
01:24Et Victoire, une groupie tout juste sortie de prison, le film aborde la question de la fin de vie sur fond d'une histoire d'amour.
01:31C'est déposé dans le centre.
01:32L'angoisse que je me suis prise, c'est quand j'ai fait mon dossier de retraite, je me suis dit mais si demain je ne pouvais plus faire mon métier, qu'est-ce que je ferais ?
01:39J'y ai consacré toute ma vie depuis l'adolescence.
01:41Et donc on est parti de ce postulat avec la scénariste Marion Michaud pour en faire une comédie romantique, une histoire d'amour aussi.
01:48C'est l'histoire d'amour de la dernière chance, celle qu'on n'attend plus.
01:51Et puis une ode à la vie quand même qui passe par le personnage de Valérie Lemercier qui est vraiment dans la joie, quoi qu'elle essaye de réinsuffler à cet homme un peu amer.
01:59Je crois que je suis en train de tomber amoureuse.
02:03Neuvième production du cinéaste lyonnais à avoir été tournée dans la région.
02:07Et mon nouveau vivant s'appuie par ailleurs sur une équipe technique bien locale.
02:11Un hommage au territoire qui réalise à ce jour plus de 170 000 entrées au box-office français.
02:23Connaître les spécificités de chaque territoire afin de prendre de bonnes décisions,
02:27c'est la raison qui a poussé Marine Morin à prendre l'une des voies TER les plus empruntées de France.
02:32Et durant ce trajet, elle a pu échanger avec la police stéphanoise.
02:35Il y a ce besoin d'amener de la sécurité et puis aussi de lutter, et ça c'est beaucoup plus subjectif et beaucoup plus compliqué,
02:42de lutter contre le sentiment d'insécurité.
02:45Et donc on y contribue, même si ça n'est pas quantifiable, évidemment que la présence de ces unités va dans ce sens et dans le bon sens.
02:52De venir au contact des effectifs, de pouvoir montrer ce que c'était aussi que des contrôles ont embarqué dans les TER
03:01et de rappeler l'émission et l'importance qu'ont les missions des brigades de sécurisation dans les transports en commun.
03:08Cette opération de sécurité dans les trains entre dans le cadre du plan départemental de la restauration de la sécurité du quotidien.
03:14Parce que ça correspond à une réalité, de plus en plus de nos concitoyens,
03:17et principalement d'ailleurs dans les zones urbaines, empruntent les transports en commun.
03:23Nous avons une réalité délinquante dans les transports en commun dans la Loire,
03:27avec deux faits de délinquance quotidienne, dont un fait de violence tous les deux jours,
03:32qui nécessitait et qui nécessite qu'on déploie des moyens particuliers pour pouvoir sécuriser
03:38nos concitoyens qui emploient les transports en commun et éviter des faits divers trop nombreux.
03:44Si la délinquance dans les transports en commun diminue dans la Loire,
03:47la vigilance des policiers, quant à elle, ne diminuera pas.
03:55Une gare laissée à l'abandon depuis 15 ans.
03:58En octobre 2010, un éboulement avait détruit les voies, mettant le petit train de la Mure complètement à l'arrêt.
04:03En 2021, le train a fait son retour, mais sans venir jusqu'à la gare de Saint-Georges-de-Comier,
04:08commune qui attendait elle aussi de faire revivre l'histoire du chemin de fer.
04:12Et aujourd'hui, c'est chose faite avec l'arrivée de 22 vélo-rails.
04:16Allez, c'est parti !
04:18Alors, vélo-rails, voilà, c'est ce petit engin pour se promener sur une voie ferrée désaffectée,
04:24donc avec deux postes de pilotage, donc deux personnes qui pédalent,
04:26et une banquette arrière qui peut accueillir trois enfants ou deux autres adultes.
04:30C'est pas dur du tout, comme tu peux le voir, là, on a un moteur avec une assistance électrique,
04:34donc il suffit de pédaler, on peut quasiment pédaler dans le vide, et ça avance tout seul.
04:37Sans effort, ce qui permet d'être accessible à tout le monde, avec surtout des roues en polyuréthane pour une balade sans nuisance sonore.
04:45Le circuit fait 7 km, donc on fait 14 km aller-retour, donc au départ de Saint-Georges-de-Comier, elle est arrivée à Notre-Dame,
04:51et une fois arrivée à Notre-Dame-de-Comier, quand tout le monde attend que les derniers soient arrivés,
04:56là on retourne les vélo-rails, et puis ensuite tout le monde prend le trajet retour jusqu'à Saint-Georges.
05:00Le parcours comprend plusieurs tunnels, quatre beaux points de vue sur la vallée du Drac,
05:04et enfin un bel védère à l'arrivée sur le lac de Notre-Dame-de-Comier.
05:09Le tout agrémenté de quelques sensations.
05:11Je pense que les familles vont largement apprécier, et comme il y a une pente, une pente de quelques pourcentages,
05:19dans la descente ça va être assez sympathique, je pense qu'en termes de sensations, pas dangereux, absolument pas dangereux, tout est bien sécurisé.
05:28Cette nouvelle activité, implantée pour développer l'offre touristique de la commune, rentre dans un projet de redynamisation du quartier.
05:35La commune, qui a investi environ 200 000 euros nets de subventions, attend un retour sur investissement d'ici 10 à 15 ans.
05:47C'est un panneau qui commence à apparaître progressivement dans les communes françaises,
05:52celui des villes et villages ambassadeurs du don d'organes.
05:55Impulsé par l'association Grève Plus, il permet de sensibiliser les passants à la question.
06:01Aujourd'hui, il y a trois personnes en France qui vont décéder par manque d'organes.
06:05Il y en a eu trois hier, il y en aura trois demain, 1000 par an.
06:08L'objectif de l'action des villes ambassadrices du don d'organes, ou des villages ambassadeurs,
06:14c'est de sauver ces 1000 personnes.
06:16On a des centaines de communes qui communiquent dans leur bulletin municipal,
06:20avec trois pages, deux pages sur le don d'organes, pour expliquer à leurs habitants
06:24pourquoi il y a des panneaux aux villes ambassadrices, expliquer la loi sur le don d'organes.
06:29Ça, ça n'était jamais arrivé en France.
06:32Depuis le 1er janvier 2017, la loi énonce que nous sommes tous donneurs d'organes,
06:36sauf si nous en avons exprimé le refus de notre vivant.
06:40Mais bien souvent, le défunt n'a pas fait part de son choix à ses proches,
06:43qui, endeuillés et sous le choc, refusent le don.
06:46Avec cette action lancée il y a deux ans,
06:48l'association a déjà conquis 7000 communes sur les 34 000 que compte la France.
06:53C'est tout naturellement que le conseil municipal a répondu présent,
06:58d'autant plus que sur la commune, on a des personnes qui sont concernées par des grèves d'organes,
07:05donc on a décidé d'y aller.
07:06Ça suscite le débat, en fait, les gens posent des questions,
07:08c'est une petite commune rurale, il y a 1100 habitants,
07:11donc les gens posent des questions.
07:14Le but, c'est que les personnes en parlent entre elles, en fait.
07:17En France, on estime que 25 000 personnes sont en attente de grèves.
07:22Chaque année, elles sont 8 000 à rejoindre la liste d'attente,
07:25une situation qu'a vécue Samy il y a 13 ans.
07:28Né avec une malformation du cœur, il s'est retrouvé à l'âge de 40 ans en phase terminale.
07:33Donc moi, j'ai été inscrit le mois de février 2012,
07:36donc dans la liste d'urgence.
07:38Mon cas s'est avéré que se dépréciait de plus en plus.
07:44Un jour à la maison, en juillet 2012, début juillet,
07:47en me douchant, je suis venu tout bleu.
07:50Voilà, parce que ça circulait de mois en mois.
07:54Il est alors placé sur la liste d'hyperurgence.
07:57Au bout de trois tentatives, les médecins trouvent enfin un organe compatible
08:01et il est transplanté le 25 juillet 2012.
08:03Moi, juste avant la greffe, je suis allé voir une thérapeute
08:07pour appréhender mon organe et pour appréhender la mort justement.
08:12Donc quand elle est rentrée, quand ils me l'ont mis,
08:15pour moi j'étais serein, c'était à moi.
08:17C'est un ange qui est passé sur le chemin
08:19et qui a permis à une autre personne de vivre.
08:22J'ai créé à la famille pour mes 1 an, pour mes 5 ans et pour mes 10 ans.
08:26Ils savent que je suis vivant, du moins, pour mes 10 ans
08:28et que j'essaye de prendre soin de lui en faisant du sport,
08:33en ne faisant pas n'importe quoi.
08:34Même si ses lettres sont toujours restées sans réponse,
08:37ce miraculé compte bien reprendre la plume
08:39à l'occasion de ses 15 ans de greffe
08:41pour témoigner encore et toujours de la force du don d'organes.
08:45C'est un atelier un peu particulier
08:52qui s'est installé au parc de la Ville-Neuve.
08:57L'objectif, concasser 10 tonnes de déchets
08:59issus des travaux du quartier de la Ville-Neuve
09:01pour en faire du béton recyclé
09:03afin de rénover et d'embellir la place rouge
09:06située au centre du parc.
09:07Ces trois types de déchets,
09:11béton, briques et galets de rivière,
09:14nous servent de matériaux
09:16pour faire cette œuvre en marbre d'ici
09:19qu'on va retrouver au centre de la place rouge.
09:21On s'est mis d'accord sur le fait
09:22qu'il fallait que ce soit une surface très lisse
09:24pour qu'on puisse faire des danses urbaines dessus
09:27et tout type de spectacle.
09:29Et en termes de couleurs,
09:31on voulait évidemment rappeler le nom place rouge.
09:35Si les enjeux autour du projet sont évidemment
09:37écologiques et artistiques,
09:39il n'en reste pas moins social et participatif.
09:42Parce qu'on va le faire ensemble, ce béton,
09:44en invitant un ensemble d'entreprises
09:47mais aussi d'habitants, de non-professionnels,
09:49d'étudiants à venir nous rejoindre
09:52pour créer ce nouveau béton.
09:55C'est l'artiste mais aussi son équipe
09:57composée d'étudiants en art, en architecture
09:59ou en urbanisme
10:00qui accueillent un public venu en nombre.
10:03La première semaine,
10:03une dizaine de groupes scolaires
10:05s'est essayé au concassage
10:06et à la transformation de ces matières premières
10:08en béton.
10:10Il y en a deux, trois qui sont très intéressés
10:11et qui nous posent des questions
10:13sur le béton,
10:15quelles couleurs,
10:16comment on fait,
10:17ceci, cela.
10:18D'autres qui sont plus là
10:20pour le concassage
10:22et lâcher, on va dire,
10:23leur nerf en cassant des cailloux.
10:26C'est sûr que casser des cailloux au marteau
10:27peut détendre
10:28mais l'objectif derrière tout cela
10:30est de rendre acteurs les habitants
10:31d'un quartier dans un projet d'urbanisme
10:33qui les concerne.
10:35Et certains enfants ont été séduits,
10:37c'est le cas de Soumaya et Sabrina
10:38qui viennent pour la seconde fois à l'atelier.