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  • 16/05/2025

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Transcription
00:00Je suis très content parce qu'on reçoit ce matin un chanteur qui, pour son retour, avait le choix.
00:04Il a reçu de nombreuses invitations, évidemment.
00:06Il va en honorer certaines, bien sûr.
00:09Mais il a choisi de venir d'abord dans Culture Média ce matin.
00:12Alors pourquoi, me direz-vous ?
00:14Je ne veux pas parler à sa place, mais je vais quand même le faire.
00:17Je pense qu'il a senti ce doux parfum du succès, tout simplement.
00:21Absolument, parce qu'il sait que tous ceux qui passent ici cartonnent après.
00:25C'est un carton.
00:26Il avait déjà cartonné un peu avant en même temps.
00:28Bien sûr.
00:29Taisez-vous, taisez-vous, Olivier.
00:30Comme s'il n'était pas connu.
00:32Bonjour, Bédabar.
00:33Bonjour, merci de recevoir.
00:35Merci d'être avec nous ce matin.
00:36Alors, on va parler, bien sûr, de ce nouveau single, Elle danse.
00:40On va le découvrir dans un instant.
00:42Mais d'abord, on va dresser votre portrait sonore, des petits sons pour mieux vous connaître.
00:45Et voici le premier.
00:46Qui me dira des mots d'amour qui font si bien des mâles ?
00:57Je ne sais pas si vous reconnaissez cette chanson du film de Lelouch, itinéraire d'un enfant gâté.
01:02Ah, carrément.
01:02Je me demandais ce que c'était.
01:03Dans lequel Belmondo est fasciné par l'univers du cirque.
01:08C'était votre cas aussi, petit Benabar ?
01:10Oui, oui, oui. Encore aujourd'hui, d'ailleurs, ça me fascine.
01:14Le cirque, avec tous les clichés du cirque, d'ailleurs, à vrai dire, me fascinent.
01:17Le clown, tout ça.
01:18Et le clown, la trompette. J'ai commencé petit à faire de la trompette pour ressembler au clown.
01:24Mais vous ne pensiez pas du tout être chanteur pour autant ?
01:26Non, je n'ai jamais eu ce fantasme-là.
01:29Je pense que finalement, ça m'a plutôt servi de faire un peu naturellement de la musique,
01:33de commencer à jouer sans me projeter.
01:35Des fois, ça peut plus se compliquer qu'aider, je pense.
01:38Vous avez même joué de la trompette en tant qu'enfant de chœur ?
01:42Oui, j'ai été enfant de chœur.
01:43C'est discret, la trompette.
01:45La vieille mariée, j'ai été excommunié, bien sûr, sur le moment.
01:50Je fais interdit d'église, c'est très rare.
01:53On me fouille à l'entrée des églises, en fait.
01:55Est-ce qu'il y a sa trompette ?
01:56Oui, j'ai joué de la trompette en tant qu'enfant de chœur.
01:59Après, j'étais scout et tout ça.
02:01J'avais fait tout ça.
02:02Et puis après, j'ai continué à jouer de la trompette.
02:05Alors, j'étais moins un enfant de chœur depuis, mais j'ai continué à la trompette.
02:08La trompette qui est très présente dans votre musique Benabar,
02:11comme dans votre premier single, par exemple, en 2001.
02:23C'est vrai que c'est presque une musique de cirque.
02:26Bien sûr.
02:26Oui, c'est très inspiré de fanfare.
02:28Ça m'a toujours fasciné, cette imagerie-là.
02:32Et avant de vous lancer dans la musique en solo,
02:33vous avez même créé un duo musical de clowns, clowns chansonniers,
02:37qui s'appelait Pacholle et Barnabé, c'est ça ?
02:40Oui, et avec Pacholle, on écumait les bistrots, d'abord de Paris,
02:45un petit peu de banlieue, un petit peu de province.
02:48Et puis Pacholle, parlant Verlant, m'a appelé Benabar, et puis c'est resté.
02:53Le Barnabé qui est devenu Benabar, voilà.
02:55Parce que donc, votre vrai nom, c'est Bruno Nicolini.
02:59Un nom corse, même si vous êtes né plus au nord.
03:02Oui, oui, je suis né à Thiers, en banlieue parisienne,
03:05mais mon père est corse et ma mère italienne.
03:09Et alors, cette musique, qu'est-ce qu'elle vous rappelle un souvenir, Benabar ?
03:11On est en 1992, et c'est votre troisième court-métrage que vous réalisez,
03:27José Jeannette, qui a été salué par La Critique.
03:30Et c'est votre frère qui chante.
03:33Vous avez remporté des prix pour ce court-métrage.
03:37Oui, j'ai eu la chance de remporter pas mal de prix.
03:38jusqu'au Canada, et de rencontrer Frédéric Dard,
03:44qui m'a beaucoup, entre guillemets, soutenu, encouragé.
03:49Et j'avais pas mesuré, à l'époque encore, l'importance de Frédéric Dard,
03:53que je mesure maintenant.
03:54Et il était quand même temps, parce que c'est quand même
03:56une figure de la littérature française définitive.
04:00Et en fait, vous aviez envie, vous, d'aller vers le cinéma ?
04:03Oui, je me destinais au cinéma plutôt à devenir scénariste.
04:07Moi, c'était vraiment mon objectif.
04:09Je voulais être Jean-Loup d'Abadi, écrire des scénarios, des chansons, des sketchs.
04:13D'autant que vous aviez un père dans le cinéma aussi.
04:15Qui était régisseur, c'est ça ?
04:17Et vous êtes devenu scénariste ?
04:19Et je suis devenu scénariste, oui.
04:20Notamment pour cette série.
04:21Ça, c'est quand même exceptionnel d'avoir été scénariste de cette série culte qui est H.
04:34C'était votre premier boulot de scénariste ?
04:36Oui, le premier boulot.
04:37J'avais fait des courts-métrages, j'avais écrit de mon côté,
04:40mais le premier vrai, vrai boulot.
04:43Avec Eric Lavenne, d'ailleurs, qui est un ami commun.
04:45Et avec qui vous avez tourné ensuite comme acteur ?
04:48Et après, j'ai fait un connicto avec Eric, oui.
04:49Ah oui, parce que vous étiez quand même là à écrire pour des pointures de l'humour.
04:53Eric Aramzy, Jamel, c'était quoi, un pool d'auteurs ?
04:57Vous étiez 5-6 ?
04:58Oui, on était 5-6 essentiellement.
05:00Il y avait des invités qui venaient écrire avec nous de temps en temps,
05:02mais l'essentiel sur les quatre saisons, on était 5-6.
05:05Et c'est vrai, on le dit toujours.
05:07D'ailleurs, c'était dans Céloca aussi, je m'en souviens.
05:09On allait au Céloca de Canapé, ça ?
05:10Oui, et puis il y avait cette liberté.
05:12Alors, ça fait terriblement vieux de dire ça.
05:14Je ne pensais pas dire ça un jour, mais le seul,
05:19et d'ailleurs, la veine en question était vraiment garant de ça,
05:21le seul blocage, c'était qu'il fallait que ce soit marrant.
05:24Oui, c'est ça.
05:24Et c'est devenu culte.
05:25Et c'est devenu culte.
05:27Ça passe encore.
05:27C'est encore diffusé aujourd'hui, bien sûr, sur les plateformes.
05:29Et puis il y a plein de jeunes, d'ailleurs, notamment les rappeurs,
05:31qui ne me connaissent pas vraiment en tant que chanteurs,
05:33mais qui me connaissent en tant qu'auteurs.
05:35Auteurs de H.
05:36Et puis, vous le disiez, en 2009, vous passez pour la première fois
05:39devant la caméra avec ce film.
05:41On appelle, mais qui le saura ?
05:45Le vacarme de la ville couvrira nos voix, on rappelle.
05:50Au final du film Incognito, c'était vous aussi qui signez les chansons.
05:54Incognito, une comédie très drôle.
05:55Ce n'est pas toujours le cas des comédies.
05:57Elle a été très réussie, cette comédie, avec Franck Dubosc.
06:00Et votre ami, le regretté Jocelyn Kivrin,
06:03quels souvenirs vous gardez de ces premiers pas d'acteurs, Benabar ?
06:06Ça a été très émouvant pour nous, mais ça l'est encore.
06:08On en parle des fois avec Eric, avec toute l'équipe d'ailleurs,
06:11Hector aussi, qui avait participé au scénario.
06:15Évidemment, la disparition de Jocelyn.
06:18Et puis, comme ce film a une aura très sentimentale,
06:21y compris pour le public, je me rends compte,
06:22c'est un peu un doudou pour des jeunes.
06:26C'est très important pour moi, au-delà du côté cinéma de la chose,
06:30dans ma vie, plus que dans ma carrière.
06:33Ça a été vraiment un moment un peu charnière.
06:34Tu sues de là, comme Enrico Mathias.
06:39Il y a François Damiens aussi, je pense.
06:41Oui, il y a François, Isabelle Nanty.
06:44Très bon à voir.
06:45Regardez-le aussi, vous ne l'avez pas vu.
06:46Incognito, c'est très réussi.
06:48Et puis alors, donc là, vous revenez à la musique,
06:50Benabar, avec un nouvel album,
06:52le dixième déjà, et un premier extrait
06:54qui sort aujourd'hui même,
06:56et on vous le fait découvrir dans deux minutes sur Europe 1.
06:579h.

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