Cyril Hanouna – Bétharram : «Je ne crois pas une seconde que Bayrou était au courant», lance une auditrice dont le fils était en classe avec celui du Premier ministre

Europe 1

15/05/2025

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00:00Ma Marisol, qui est avec nous de Pau.

00:02Ah oui, bonjour.

00:03Marisol qui est avec nous de Pau, alors ça c'est important de l'avoir avec nous aujourd'hui.

00:060 à 80, 20, 39, 21, merci d'être avec nous sur Europe 1.

00:10Votre fils était dans la classe du fils de François Bayrou, c'est ça ?

00:12Absolument, il était en 6ème avec un des fils de François Bayrou, puisqu'il a 6 enfants.

00:20Et moi je peux vous dire une chose, c'est qu'on n'était pas au courant,

00:24mon fils m'en a parlé après, qu'il avait pris une baffe, bon ou deux,

00:28ainsi que le fils certainement de M. Bayrou et d'autres enfants.

00:32Mais les gros problèmes étaient dans le pensionnat.

00:36Et puis de toute façon, je ne crois pas une seule seconde que M. Bayrou était au courant.

00:41Je ne peux pas le croire.

00:42Parce qu'on peut le critiquer sur un plan politique, qu'on est d'accord ou pas d'accord.

00:46Moi je ne suis pas d'accord parce que Macron est là à cause de lui, ou grâce à lui, je ne sais pas comment on peut dire.

00:53Mais l'accuser de tout ça, moi je ne peux pas. Je ne suis pas d'accord.

00:58On est dans un pays où dès qu'il y a quelqu'un qui fait quelque chose,

01:01ou qu'il y a un problème, on lui enfonce la tête dans le sable jusqu'au bout.

01:05C'est incroyable. Je ne peux pas.

01:08Est-ce qu'il y avait quand même, pardonnez-moi, parce que vous étiez une parent d'élève,

01:11est-ce qu'il y avait quand même dans l'air, si j'ose dire, des rumeurs qui flottaient sur une ambiance particulière ?

01:19Alors vous avez évoqué le pensionnat, mais dans tout l'établissement et la congrégation en elle-même.

01:25Moi personnellement je n'ai rien entendu à l'époque.

01:28On savait que c'était très sévère.

01:30Moi mon fils, pour tout dire, comme il a fait un an à Bétarame,

01:35je l'ai remis après au collège de Naï.

01:37Il y avait le paiement, parce que c'est quand même du privé.

01:45Mais jamais on n'a entendu des trucs hyper graves.

01:49Vous savez, et puis de toute façon je vais vous dire un truc,

01:51les rumeurs, il y en a partout des rumeurs.

01:53Même dans les lycées, même privés, publics, des rumeurs il y en a toujours.

01:59Mais moi à l'époque je n'ai rien entendu de tout ça.

02:01Et mon fils qui était dans la classe de son fils ne m'en a pas parlé, ne savait pas.

02:07C'était quand même ?

02:09Les gens m'en ont entendu parler après au fil des ans.

02:11Parce que moi j'habitais là-bas, donc j'étais à Naï où j'avais été commerçante jusqu'en 96.

02:17Donc voilà.

02:19Mais moi je ne pense pas que M. Bayrou aussi, il avait eu connaissance de choses graves comme on le dit.

02:26Mais jamais il aurait laissé ses enfants.

02:28Et puis comme je vous ai déjà dit une fois que je suis intervenue,

02:31je connais sa femme qui était une de mes clientes.

02:34Je ne peux pas le croire.

02:35Il a des défauts politiques, on peut le critiquer sur plein de choses.

02:39Mais là-dessus, moi je ne suis pas d'accord.

02:42Pour faire écho au témoignage.

02:44Et puis je vais vous dire, je l'ai regardé hier, j'étais ravie de son intervention.

02:48Oui, moi aussi.

02:50Ah là là là là, il a fait fort.

02:52Vous voulez vous dire, c'est une de ses meilleures interventions je trouve à François Bayrou depuis le début.

02:56Ah mais oui, ça c'est sûr.

02:58C'était vraiment, ça m'a fait plaisir.

03:01Parce que, comme je vous dis, sur un plan politique, on pense ce qu'on veut.

03:05Bien sûr.

03:05Mais enfoncer la tête de quelqu'un comme ça, et puis mince, il faut penser aux enfants.

03:10Bien sûr.

03:10Tout ça, ça fait du mal à la famille.

03:12Bien sûr.

03:13De tout, tout c'est...

03:14Bon, enfin, c'est bon à rien là.

03:16Qu'ils passent leur temps à critiquer, il y en a un peu marre.

03:18C'est bon à rien.

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