L'entourage du Premier ministre a assuré à BFMTV que la fille de François Bayrou ne lui avait pas dit qu'elle avait été victime de violences physiques lors d'un camp d'été organisé par la même congrégation à laquelle appartient Notre-Dame de Bétharram. Hélène Perlant estime avoir "peut-être voulu le protéger, inconsciemment".
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00:00Ce que sa fille a vécu, ça dédouane François Bayrou, qui est accusé par ailleurs d'avoir couvert peut-être les agissements de Bétarame, finalement lui-même, et parent de victime ?
00:11Je ne veux pas rentrer dans le rapport que François Bayrou peut avoir avec ses enfants et savoir s'il était au courant ou pas.
00:18Je pense d'abord aux victimes. La fille de François Bayrou est une victime, comme les 200 ou 300 autres, puisque je crois qu'il y a 200 ou 300 personnes qui sont concernées.
00:26On a du mal à imaginer que rien ne soit arrivé, je le dis très sincèrement, aux oreilles du maire de Pau à l'époque et du ministre de l'Éducation nationale de l'époque.
00:35Mais je pense qu'il ne faut pas instrumentaliser ça pour chercher à affaiblir François Bayrou.
00:39Moi, j'ai beaucoup de reproches à faire à François Bayrou, vous le voyez, et on n'est pas près de lui lâcher les baskets, notamment sur son budget ou sur la politique qu'il ne mène pas en matière de sécurité, d'immigration, de pouvoir d'achat.
00:51Mais en revanche, utiliser cette sordide affaire Betaram pour essayer de l'atteindre ne me semble pas au niveau de ce qu'on est en droit d'attendre.
00:56Il faut faire la lumière et penser aux victimes.