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  • 15/05/2025

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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:04Antoine, elle est née il y a deux ans, dans les Alpes-Maritimes, évolutive agronomie.
00:09Vous, vous avez une licence en biologie, un master en gestion de l'environnement et développement durable.
00:14C'était prévu de monter une boîte ?
00:16À la base, non, pas forcément. C'est arrivé après, justement, au niveau du doctorat, c'est ça.
00:22Où là, l'esprit d'entrepreneur est arrivé de façon plus conséquente et plus prononcée.
00:27Chez vous, personne n'a fait ni de l'entrepreneuriat ni de la recherche ?
00:30Alors, mon père est artisan, donc au final, c'est de l'entrepreneuriat.
00:33Vous avez raison, tout à fait.
00:35Donc, il n'avait pas forcément d'employé, mais il y avait quand même ce côté d'appeler des clients, de faire des factures, des devis.
00:41Ça, je le vivais à la maison. Donc, il y avait quand même ça.
00:45Après, la recherche, pas du tout, pour le coup.
00:46Votre maman non plus, elle n'a pas été entrepreneur.
00:48Non, ma mère travaillait à la sécurité sociale.
00:50Donc, pas entrepreneur.
00:52C'est pas le sujet.
00:52Et, en fait, finalement, c'est en master où j'ai vraiment compris ce que c'était la recherche.
00:59Avant, j'avais ce cliché de dire la recherche, on cherche beaucoup et on ne trouve pas.
01:03C'est vrai.
01:05Et, clairement, j'avais ce cliché jusqu'au master.
01:07Et c'est, en fait, justement, en faisant des petits projets de recherche, je me suis dit, mais en fait, c'est ça la recherche.
01:11Et, en fait, mon stage de master 2, là, cette fois-ci, vraiment, j'avais avancé sur des sujets.
01:17C'est, voilà, c'est sur la processionnaire du pain, sur la dispersion de la processionnaire du pain qui peut créer des problèmes de santé.
01:23Et là, vraiment, j'avais vu qu'en six mois, finalement, on arrivait à identifier des choses vraiment intéressantes.
01:27Donc, je me dis, en fait, c'est ça que je veux faire.
01:29C'est la recherche que j'aime depuis toujours, en fait.
01:31Donc, vous aimez la recherche depuis toujours.
01:32Qu'est-ce qui fait que vous basculez de la recherche vers évolutive agronomie ?
01:35Après, vous allez pitcher, parce que c'est révolutionnaire, moi, je trouve.
01:38C'est très innovant.
01:39Philippe va nous en dire plus.
01:41Comment vous basculez vers la recherche et vers l'entrepreneuriat ?
01:46Il se passe quoi ?
01:47Alors, du coup, il y a ce fameux stage de master qui était dans un laboratoire de recherche de l'INRAE.
01:53Et donc là, justement, je m'aperçois de ce que c'est la recherche.
01:56Et donc, je cherche à faire une thèse, un doctorat, un bac plus suite sur le sujet de la biologie de manière générale.
02:03Au début, je ne m'étais pas forcément intéressé au biocontrôle et dont je vais expliquer la définition un peu plus tard.
02:07Et en fait, j'ai eu l'occasion de faire une thèse chiffre.
02:11Alors, c'est une thèse, en fait, entre un laboratoire de recherche publique, donc l'INRAE en l'occurrence,
02:17de Sofia Antipolis, donc Prennis, et du coup, une entreprise.
02:21Donc, c'est-à-dire qu'on passe la moitié du temps en entreprise à faire de la recherche un peu plus appliquée
02:26et la moitié du temps dans un laboratoire de recherche publique à, du coup, voir un peu plus ce que c'est la recherche fondamentale, la recherche académique.
02:33Et du coup, c'est un peu, finalement, entre les deux.
02:36Voilà, il y a cette difficulté de concilier les deux.
02:40Mais du coup, c'est aussi très intéressant parce que ça permet de voir les deux recherches.
02:43On fait ces gammes dans le côté et on a le côté pratique après, c'est ça ?
02:46Alors, en fait, c'est vraiment...
02:48Donc, le doctorat, dans les sciences qu'on appelle dures, donc biologie, chimie, physique, etc., c'est un CDD de trois ans.
02:54Donc, pendant trois ans, on n'a que 60 heures de formation à faire pendant les trois ans.
02:58Donc, c'est vraiment rien en termes de cours, etc.
03:01Mais par contre, du coup, en fait, j'avais un projet de recherche,
03:04donc développer un sujet qui avait été mis, du coup,
03:08l'entreprise BioLine Agrosciences et l'INRAE s'étaient mis d'accord sur un sujet.
03:12Et donc, moi, je travaille sur le sujet de A à Z.
03:15Alors, le sujet, c'est se transformer en évolutive agronomie,
03:19donc c'est une émanation d'un projet d'études, finalement ?
03:20Alors, pas tout à fait.
03:21Parce que, du coup, le projet sur lequel j'ai travaillé pendant ma thèse,
03:26donc, effectivement, c'est un sujet de biocontrôle,
03:29utiliser un organisme vivant pour protéger les cultures agricoles.
03:33Mais, finalement, à la fin du contrat,
03:36finalement, du coup, le projet n'a pas continué.
03:38Il n'a pas continué.
03:39Et du coup, je suis retourné, finalement, à l'INRAE,
03:41faire ce qu'on appelle un post-doctorat.
03:43Donc, c'est une fois qu'on a la thèse, une fois qu'on a le doctorat,
03:45on continue la recherche sur des CDD qui vont être courts.
03:48Et c'est en faisant ce post-doctorat que, cette fois-ci, j'ai...
03:50Que là, vous avez cette idée d'évolutive agronomie.
03:53Ça reste une entreprise de biocontrôle.
03:55Vous allez la pitcher.
03:56Et puis, ensuite, on va encore vous poser plein de questions.
03:58Êtes-vous prêt ?
03:59Oui.
03:59Eh bien, c'est à vous, Antoine.
04:00Donc, vous écoutez.
04:01Alors, du coup, évolutive agronomie,
04:02c'est une entreprise de biocontrôle.
04:05Donc, le biocontrôle, c'est quoi ?
04:06C'est l'utilisation d'organismes vivants
04:09pour protéger les cultures agricoles.
04:11L'ambassadeur du biocontrôle,
04:13c'est la fameuse coccinelle
04:14qui est l'utilisée pour protéger les rosiers
04:16des attaques de pucerons.
04:17Nous, on ne fait pas des coccinelles,
04:19on fait des acariens prédateurs
04:20qui vivent dans le sol
04:22et qui sont capables de contrôler
04:24certains ravageurs qui nuisent aux racines des plantes.
04:27Et nous, on s'attaque à un ravageur majeur,
04:30notamment du maraîchage,
04:31qui s'appelle les nématodes.
04:32Les nématodes, c'est des milliards d'euros
04:35de pertes de production par an,
04:37que ce soit en Europe,
04:38mais aussi dans le monde, etc.
04:40Et donc, nous, en fait, on a créé...
04:41Évolutive agronomie a été créée
04:42par trois chercheurs de l'INRAE,
04:43avec un constat.
04:46On faisait de la recherche
04:47sur le sujet du biocontrôle,
04:48on est tous les trois experts du biocontrôle,
04:50on avait des solutions qui marchent,
04:51qui sont vraiment efficaces,
04:52parfois aussi efficaces,
04:53voire plus efficaces que les produits chimiques.
04:55Et en fait, ça se retrouvait rarement
04:56jusqu'à chez l'agriculteur.
04:57On vient tous les trois d'un monde rural
04:59et en fait, les agriculteurs
05:01n'ont pas forcément les solutions.
05:03Et donc, nous, on a voulu se spécialiser
05:04sur le biocontrôle du sol
05:05parce qu'il y a beaucoup moins de produits,
05:07il y a dix fois moins de produits disponibles
05:09pour la lutte contre les ravageurs du sol.
05:10Un peu plus d'une minute,
05:11au moment où vous allez s'éterminer,
05:12on a tous compris Antoine Pasquier,
05:14président cofondateur d'Evolutive Agronomie.
05:18Donc, ça se passe où ça ?
05:20C'est dans le sud ?
05:21C'est toujours dans les Alpes-Maritimes
05:22à Sofia Antipolis
05:22où vous cultivez vos acariens ?
05:24Donc, effectivement,
05:26c'est exactement ça.
05:28Donc, on parle d'élevage, effectivement.
05:31C'est ça.
05:32Et donc, oui, en fait,
05:33on a eu la chance que l'Inrae
05:35met en place des dispositifs, justement,
05:37qui permettent d'héberger les startups.
05:38Donc, à la suite de notre post-doctorat,
05:40on a créé l'entreprise,
05:41mais en fait, on est resté quasiment au même endroit,
05:43on a juste changé de bâtiment
05:44et on bénéficie des installations, justement,
05:46de l'Inrae pour continuer à faire les élevages
05:48pour montrer l'efficacité.
05:50Et l'efficacité, c'est finalement,
05:52on n'a plus besoin de pesticides,
05:54c'est les acariens qui font le boulot.
05:55J'essaye de résumer pour tout le monde.
05:57C'est plus complexe que ça,
05:58parce qu'en fait, un agriculteur,
05:59il est confronté à énormément de problèmes.
06:01Quand on travaille avec du vivant,
06:02à faire pousser des plantes,
06:03il y a énormément de problèmes différents.
06:05Et donc, nous, on adresse un problème,
06:07qui est donc les nématodes,
06:08qui sont des vers qui attaquent les plantes.
06:10Et donc, nous, on règle ce problème.
06:12Autour de la taille de la France,
06:13vous allez, Thierry Blandinière,
06:14le patron d'Invivo, se sort sur Europe 1.
06:16Quel regard portez-vous ?
06:18Vous connaissiez Volutive Agronomie ?
06:19Au-delà de connaître Antoine Pasquier,
06:21que j'ai compris que vous connaissiez...
06:23Honnêtement, honnêtement, non.
06:24J'ai découvert, donc je suis ravi.
06:26Merci, on a l'invitation.
06:28Donc, en fait, non, le biocontrôle, c'est essentiel.
06:29Il faut savoir que ça existe.
06:31Il y a des entreprises dans le monde entier
06:32qui ont développé ce type de biocontrôle.
06:36Précimalement, par exemple, en Espagne,
06:38ou en Californie,
06:39ou aussi en Afrique, en Maroc,
06:42on en a parlé, en fait.
06:43Ça marche très bien dans les cultures sous serre,
06:45vous savez, sous serre.
06:45Si vous allez en Espagne,
06:46vous connaissez l'Almeria, par exemple.
06:48Vous avez la mer de Placique, là.
06:50La mer de Bache-Banche.
06:51Et avant, ce qu'il faut savoir,
06:53c'était presque, on va dire,
06:55des chambres à gaz à l'intérieur.
06:57Parce que finalement,
06:58on mettait beaucoup de pesticides
07:00pour traiter tout ça.
07:01Et du coup, depuis maintenant
07:02une dizaine d'années,
07:03on a trouvé des solutions de biocontrôle
07:05qui substituent aux pesticides
07:06et ça devient des produits naturels, en fait.
07:09Et donc, ça, ça marche.
07:10Ça, c'est sur les protections dans l'air,
07:12pas au sol, comme ça proposait là.
07:14Donc, ça existe, que vous nous dites,
07:16c'est que ça existe.
07:16Donc, ça veut dire que tout ce qui est sous serre,
07:18demain, peut être potentiellement traité
07:20sans pesticides.
07:21Sans pesticides.
07:22Et ce sont aussi des acariens, pardon ?
07:26Ce sont aussi des acariens ?
07:27Il peut y avoir des acariens,
07:29effectivement.
07:29Il peut y avoir des acariens,
07:30donc prédateurs sur les parties aériennes des plantes.
07:32D'accord.
07:32Il peut y avoir aussi, par exemple,
07:34sur du biocontrôle avec des micro-organismes,
07:36ça peut être des bactéries,
07:37des champignons,
07:38qui vont en fait nuire aux ravageurs,
07:40donc aux insectes qui sont nuisibles.
07:42Donc, effectivement,
07:42il y a des possibilités sur les parties aériennes,
07:45mais comme je le disais,
07:45en fait, il y a très peu de choses
07:47qui sont développées dans le sol
07:48parce que ça se voit moins,
07:49parce que c'est plus complexe à étudier.
07:50Et pour que l'on comprenne bien,
07:52ça évite les pertes de production
07:55qui sont très, très élevées.
07:57C'est aussi ça, l'objectif.
07:58C'est ça.
07:59Enfin, voilà,
08:00si on prend vraiment des cas extrêmes,
08:03par exemple...
08:04Liés aux ravageurs,
08:04les pertes de production.
08:05Voilà, liés aux ravageurs.
08:06Et si je prends le cas des nématodes,
08:08nous, sur lesquels on travaille,
08:09il y a par exemple un producteur de melons
08:11dans le sud de la France.
08:12Il a planté des melons,
08:12il n'a récolté aucun melon.
08:13Parce qu'en fait,
08:15les racines ont été tellement infestées...
08:16Mais ça devient le problème
08:17de Thierry Blandinière
08:18pour une vivo
08:18qui va accompagner l'agriculteur.
08:20Non, mais c'est vrai.
08:20C'est l'idée, déjà.
08:21C'est exactement ça.
08:23Si vous êtes...
08:24La solution, elle a été testée.
08:25Elle est en cours, là ?
08:26Comment vous en mettez tout
08:27dans votre business ?
08:29Alors, donc, justement,
08:31on a fait des tests en laboratoire
08:33puis en conditions semi-contrôlées
08:34à l'INRAE.
08:35Puis en plus, ensuite,
08:36les informations étaient transférées
08:38à Evolutive Agronomie
08:39quand elle a été créée en mai 2023
08:40puisque jusqu'à ce moment-là,
08:42c'était de la propriété de l'INRA.
08:44Et donc là, à partir de 2023,
08:46on avait fait les tests en conditions réelles
08:47directement chez des producteurs
08:48qui avaient les problèmes
08:49avec ce ravageur-là.
08:50Et donc, systématiquement,
08:51on a montré qu'il y avait
08:52une efficacité.
08:54Réduction des attaques des racines.
08:56Donc, aujourd'hui,
08:57vous avez des clients,
08:58ou vous en êtes où ?
08:59Alors oui, justement,
09:00on commence la commercialisation
09:01cette année.
09:02Donc là, on a nos premiers clients.
09:03Donc, il y a déjà,
09:04comme clients,
09:05on a les agriculteurs
09:06chez qui on a fait les essais
09:07les deux dernières années
09:08parce qu'ils sont très satisfaits
09:09des résultats.
09:10Donc ça, c'est des points positifs
09:11quand les early adopters
09:12continuent à utiliser la solution.
09:15C'est vraiment positif.
09:16Et après, là, maintenant,
09:17ça commence un peu plus
09:17à se savoir.
09:18On travaille avec les instituts techniques,
09:19par exemple,
09:20qui conseillent plus notre produit.
09:22Et donc là,
09:23on a les premiers clients.
09:24Philippe Sose,
09:25qui est le coach de soeur
09:26de la France.
09:26Donc, Philippe,
09:27la start-up,
09:28vous avez dit au début d'émission,
09:29vous la trouvez pionnière.
09:30Oui, pionnière
09:31parce que c'est vraiment
09:32dans l'avant-garde
09:33des pratiques agricoles.
09:35Encore une fois,
09:36je ne suis pas un expert
09:36dans cette catégorie,
09:37mais ce que j'ai identifié,
09:39vraiment,
09:39c'est l'avant-garde
09:40des pratiques agricoles.
09:42Ce que j'ai aimé chez vous
09:44et vraiment votre force,
09:45c'est déjà votre team.
09:46Ils sont trois.
09:47Ils sont trois, absolument.
09:49On a Antoine aujourd'hui
09:50sur le plateau.
09:51On a Lucie
09:51et puis Nicolas,
09:52c'est ça ?
09:53C'est ça.
09:54Vraiment,
09:54tous les trois chercheurs
09:55de l'INRAE.
09:57C'est intéressant.
09:59Vous avez aussi publié
10:00scientifiquement,
10:01il y a déjà beaucoup
10:01de publications scientifiques
10:03sur le biocontrôle.
10:05Donc, c'est vraiment
10:06une tendance forte.
10:07Alors,
10:08en fait,
10:08on n'a pas publié
10:10d'article scientifique
10:11sur le sujet
10:12sur lequel on travaille
10:12actuellement.
10:13Tout est confidentiel.
10:14Vous avez une vérité
10:15sur ce que dit Philippe
10:17à travers les publications
10:18scientifiques.
10:19Nicolas Desneux,
10:20par exemple,
10:21est un des chercheurs
10:22de l'INRAE
10:22qui a le plus publié
10:23de l'histoire de l'INRAE.
10:25C'est assez impressionnant.
10:27C'est efficace,
10:28c'est écologique.
10:29Voilà,
10:29c'est ça.
10:29Solution efficace
10:30et écologique.
10:31Une approche personnalisée
10:33aussi sur l'outil,
10:34donc à la décision,
10:36c'est un élément majeur.
10:38Et j'ai vu
10:39que vous aviez déjà
10:39de la reconnaissance
10:40et un soutien institutionnel.
10:42Donc,
10:42vous êtes bien identifié
10:43puisque vous avez déjà
10:44remporté des prix.
10:45On le sait,
10:46c'est important
10:46pour des startups
10:47de tout de suite
10:48être identifié
10:48et de pouvoir être
10:49sur le devant de la scène.
10:50Donc ça,
10:51ça va attirer forcément
10:52autour.
10:53J'ai juste une question
10:54à cet instant-là,
10:56c'est comment industrialisons-nous
10:58ce type de technique ?
11:02Alors,
11:03du coup,
11:03aujourd'hui,
11:04on maîtrise une production manuelle,
11:05enfin un élevage manuel,
11:07mais justement,
11:08effectivement,
11:09il va falloir industrialiser
11:10et donc ça,
11:10il faut automatiser,
11:12mécaniser les process
11:14pour pouvoir les faire
11:15à plus grande échelle.
11:15C'est un élevage d'acarien.
11:17C'est un élevage d'acarien.
11:18Nous sommes toujours
11:19avec la startup de ce soir.
11:20Antoine Pasquier,
11:21président et cofondateur
11:21d'évolutive agronomie.
11:23Donc Antoine,
11:24il cultive des acariens
11:25pour éviter les pesticides
11:27sur un certain type
11:28de produits,
11:31de culture.
11:32Vous êtes parmi nous
11:33parce que vous avez des besoins.
11:34D'ailleurs,
11:35ce qui vous réunit,
11:35je crois,
11:36c'est tous les deux,
11:36c'est le sport.
11:37Je crois que vous êtes
11:37très amateur de handball.
11:39Ah oui,
11:39c'est ça,
11:39j'ai fait 15 ans de handball.
11:40Non mais c'est important
11:41parce que vous avez tous
11:42un esprit d'agriculteur,
11:45de sportif et d'agriculteur aussi.
11:48Et Thierry Blandinière,
11:49vous,
11:49c'est le rugby.
11:50On vous connaît pour le rugby.
11:51Ah bah oui.
11:52Président de Brive.
11:52De Brive,
11:53c'est Brive.
11:54Il est placé.
11:55Non mais c'est important
11:57parce que moi,
11:57je le remarque,
11:58à chaque fois,
11:59les grands patrons,
12:01ils ont cet esprit
12:02lié au sport.
12:04Et le rugby,
12:05c'est assez particulier là-dessus.
12:07Le monde aussi.
12:08C'est le sport.
12:09Il y a des valeurs collectives,
12:11il y a le défi,
12:12il y a l'engagement.
12:13Voilà,
12:13c'est ce qu'il faut avoir aujourd'hui.
12:14Et vous,
12:15vous appliquez tout ça
12:16sur une vie de 15 000 salariés ?
12:17C'est notre culture interne.
12:20Non mais ça doit vous parler aussi,
12:22Philippe.
12:23Complètement,
12:23oui.
12:23Le président est content
12:25de sa saison.
12:27Un petit aparté,
12:28comme ça.
12:28Complètement aparté,
12:29on revient sur les acariens.
12:30On est premier de pro des deux.
12:32On a battu Grenoble
12:33le week-end dernier.
12:34Il faut absolument
12:34qu'on gagne de la finale
12:35pour être champion
12:35et remonter en top 14.
12:37On a trois matchs à gagner.
12:39Mais ça fait partie
12:40de cette culture
12:41de l'entrepreneuriat.
12:42Du coup, il y a Vigne Vivo
12:42qui est derrière.
12:43Il y a toujours Vivo
12:43qui est derrière
12:45et qui ne lâche rien.
12:46Vigne Vivo,
12:46va-t-elle aider
12:48Evolutive Agronomie ?
12:49Evolutive Agronomie
12:50qui a des besoins ?
12:51C'est le moment
12:51des conseils
12:52de Philippe Sauz.
12:54Europe 1
12:55Le réseau
12:55La France Bouge
12:56Donc Philippe,
12:57parmi les besoins
12:58d'Antoine Pasquier
12:59pour Evolutive Agronomie,
13:00c'est la levée de fonds.
13:01On fait comment ?
13:02Alors la levée de fonds,
13:03effectivement,
13:05c'est toujours
13:05le grand point d'interrogation.
13:08Parfois,
13:08ce n'est pas nécessaire.
13:09Parfois,
13:10ce n'est pas nécessaire,
13:11mais je pense que là,
13:12dans ce cadre-là,
13:12c'est pour ça que j'ai posé
13:13juste avant la pause
13:14la question sur l'industrialisation.
13:16Je pense qu'il est vital
13:17et nécessaire
13:18d'avoir une levée de fonds.
13:19Donc,
13:20c'est bien définir
13:21l'objectif de la levée.
13:23Pas se tromper
13:24de taille de levée
13:26pour ne pas être à côté
13:27à la fois d'opportunités,
13:29mais aussi d'un certain danger
13:31qui pourrait courir
13:32et de tirer vers le bas.
13:33Ensuite,
13:33il faut structurer
13:35un pacte d'investisseurs solide.
13:37Ça,
13:37c'est vraiment fondamental.
13:39Et l'autre point essentiel,
13:41c'est cibler les investisseurs.
13:43J'en parlais hors micro tout à l'heure.
13:45Il est vital et nécessaire
13:47vraiment de cibler
13:48des investisseurs
13:48qui sont capables
13:49de comprendre les enjeux
13:50dans ce secteur-là.
13:52C'est noté ?
13:53Oui, c'est noté.
13:53Ça,
13:53c'est les investisseurs.
13:54Une fois que vous allez avoir
13:55l'argent,
13:56vous allez être recruté.
13:57Là aussi,
13:58ce n'est pas évident
13:59parce que le recrutement,
14:01c'est un métier à part entière.
14:02Philippe,
14:02que vous pouvez le conseiller ?
14:03Là aussi,
14:04quelques conseils.
14:05Définir les profils
14:06selon l'évolution
14:07que vous envisagez.
14:08Tout à l'heure,
14:09Thierry Blondinard
14:09a parlé de la projection,
14:11de la vision,
14:12de ces choses-là.
14:14Avoir un temps d'avance
14:14comme Thierry Blondinard.
14:16Il ne faut pas penser petit aussi.
14:18On peut se planter bien sûr,
14:19mais il ne faut pas penser petit.
14:21Pensez grand tout de suite
14:22tout en allant progressivement
14:25vers l'objectif.
14:27Trouver ou recruter ces profils.
14:29Je crois que vous avez quand même
14:30identifié quelques écoles.
14:33C'est ça.
14:34Ce qu'on recherche aussi,
14:35c'est des profils
14:36qui peuvent être aussi expérimentés.
14:38Forcément,
14:38il sera un peu plus cher
14:39pour les recruter.
14:40Mais pour compléter aussi
14:41l'équipe de chercheurs,
14:43mine de rien,
14:43on a besoin de profils
14:44commerciaux,
14:45productions,
14:46qui ont un peu d'expérience.
14:47Parfois,
14:47il faut savoir faire
14:48un petit effort
14:48pour pouvoir avoir
14:50la pépite
14:52dans le recrutement,
14:54l'investissement.
14:55Et puis aussi,
14:56il y a une question de valeur.
14:58Inscrivez bien vos valeurs aussi
14:59de l'entreprise
14:59que vous souhaitez porter demain.
15:02C'est vraiment très important.
15:03On a parlé de valeur
15:03dans le sport,
15:04mais aussi dans l'entreprise.
15:05Il faut vraiment
15:06commencer à dresser
15:09l'ADN
15:09de votre entreprise.
15:10Qu'est-ce que vous voulez en faire ?
15:11Donc la fameuse colonne vertébrale
15:12qui permettra sur laquelle
15:13de brancher
15:14toutes ces pièces rapportées
15:15qui viendront vous rejoindre
15:16à un moment donné,
15:17le trio magique
15:18qui a créé l'entreprise.
15:19Le conseil du patron,
15:20Thierry Blandinière,
15:21de l'autre patron,
15:22patron,
15:23directeur général
15:24d'Invivo,
15:24quel conseil
15:25pourriez-vous donner
15:26à Antoine Pasquier
15:27ce soir
15:27avec parmi tous les besoins
15:29qu'il a,
15:30vous avez compris
15:30la raison d'être
15:31de sa start-up,
15:32quel est le conseil
15:33que vous pourriez lui donner ?
15:35De valider
15:35le modèle économique déjà.
15:37Donc je pense
15:38qu'il a déjà
15:39calculé tout ça.
15:41C'était le débat
15:41qu'on avait
15:42juste avant l'émission,
15:43de voir
15:43est-ce que c'est rentable
15:45pour l'agriculteur ?
15:46Est-ce que ça apporte
15:46un bénéfice à l'agriculteur ?
15:47Si ça apporte
15:48un bénéfice à l'agriculteur,
15:49c'est gagné.
15:50Et c'est efficace.
15:51Et ça,
15:52on peut le valider
15:52à petite échelle
15:53et à grande échelle,
15:54ensuite,
15:54on trouve les financements.
15:55Bien sûr,
15:56c'est important,
15:57mais on a besoin
15:57de solutions.
15:58Donc du coup,
15:59si c'est une solution,
16:00ça va marcher.
16:00C'est une chose
16:01qui va accompagner
16:02et donc l'agriculteur
16:04va tirer bénéfice,
16:05parce que vous le disiez
16:05tout à l'heure
16:05avant la pause,
16:06parfois les pertes
16:07sont considérables,
16:08parfois les pertes
16:08sont à 100%.
16:09Là,
16:10c'est tout bénef.
16:11Et donc,
16:12il va gagner.
16:13Et c'est une des premières choses
16:14vraiment qu'on a fait,
16:15quand on a identifié le problème,
16:17c'est faire une étude de marché
16:18et rencontrer les maraîchers,
16:19les agriculteurs
16:20pour savoir
16:21quelles sont les pertes
16:21et pour savoir aussi
16:22à quel tarif
16:23on pourrait produire
16:25et vendre
16:25pour que ça soit justement
16:26rentable.
16:27De toute façon,
16:27c'est toujours le point de départ.
16:29Il faut étudier.
16:30Souvent,
16:30j'en parle dans l'émission,
16:31le marché d'abord,
16:33voir si on est sur une niche.
16:34On peut être sur une niche aussi.
16:35Tout à l'heure,
16:35on a parlé d'une niche
16:36dans le Malte.
16:40sur la niche.
16:42Tout dépend de vos ambitions,
16:43etc.
16:44Et bien sûr,
16:46le business model.
16:46Le business model
16:47est fondamental également.
16:48Vous êtes accompagné là-dessus ?
16:49Parce que quand on est doctorant,
16:51on n'est pas là-dedans.
16:52En fait,
16:53on est énormément accompagné
16:54parce que justement,
16:55le gouvernement français
16:56a identifié aussi
16:57que les docteurs
16:58faisaient des bons entrepreneurs.
17:00Et du coup,
17:00on a un incubateur,
17:01un accélérateur,
17:02des formations à l'entrepreneuriat.
17:04On est un super pays pour ça.
17:06Voilà, c'est ça.
17:06On a de la chance sur ça.
17:07Et aussi,
17:08l'entrepreneuriat deep tech
17:09c'est rare.
17:11C'est considéré
17:12comme une deep tech ?
17:13Alors nous,
17:14oui,
17:14parce qu'on a fait
17:15ces deux années de recherche
17:17avant justement
17:18de pouvoir commencer
17:18la commercialisation.
17:20Et aussi parce que justement,
17:21on a des brevets,
17:22etc.
17:23qu'on a déposés.
17:24Mais justement,
17:25on a été très vite,
17:26c'était vraiment une volonté
17:27d'aller très vite
17:27sur la partie recherche
17:28pour commencer la commercialisation.
17:29On va en entendre parler.
17:31J'en suis sur la France.
17:32On a fait 10 ans.
17:33On a fait 10 ans.
17:34On a fait 10 ans.
17:34On a fait 10 ans.
17:35Mais bon allez,
17:36on va en entendre parler.
17:36On a fait 10 ans.

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