- 14/05/2025
Réunion de bilan de mi-mandat de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, en présence de Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et président de la Métropole, en présence de nombreux élus
Partie 1
Mardi 1er Avril 2025
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Mardi 1er Avril 2025
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00:00Madame Bécart, maire de Garches, merci d'être présente avec Patrick.
00:05Je salue Madame Marie de Hach-Limane, notre sénatrice, ainsi que M. Carucci.
00:12Je salue aussi M. Laurent, notre maire, et je salue aussi, et j'arrêterai là, vous m'excuserez tous,
00:20notre ami François Leclerc, qui est là. Je vous remercie grandement.
00:24Écoutez, merci... Je l'ai fait, Carucci.
00:27Merci. T'inquiète pas. T'inquiète pas, il l'aurait pas fait, je l'aurais dit.
00:31Tu m'as appris le boulot à une époque, maintenant je peux voler.
00:36T'attends, je peux voler pour 2026.
00:47Simplement, je vous remercie d'être tous là ce soir. Je suis vraiment, et je vous en remercie grandement,
00:53d'être présent pour écouter Valérie, le bilan. Moi, ça fait deux mandats et demi que je suis aux côtés de Valérie.
01:02J'apprends énormément de choses. J'ai aussi une écoute exceptionnelle pour, d'abord à une époque, la circonscription,
01:10puisqu'il y avait Jacques Gauthier, puis après il y avait Jeanne, on portait les dossiers de Garches et de Saint-Cloud.
01:18Il y a Sandra aujourd'hui qui le fait avec Ségolène pour Saint-Cloud.
01:23Et maintenant, je me suis un peu recentré sur Rueil, Nanterre, entre autres, pour aider au maximum.
01:28Vous savez, la région, elle est dans votre quotidien. Je l'écris à chaque fois, lorsque Patrick, et il le fait très souvent,
01:36m'autorise à pouvoir mettre des articles dans le bulletin municipal, ou dans les newsletters, ou documents que je peux envoyer,
01:43et que vous recevez à chaque fois. C'est votre quotidien.
01:47S'il remercie, c'est énormément important, je vous le dis, parce que d'abord, avec Patrick,
01:53il y a toujours des projets sans arrêt, et des évolutions, des nouvelles idées et autres,
02:00et à chaque fois, il faut qu'on suive derrière l'éco-quartier, Mimoun, c'est en partie la région,
02:08le réseau de chaleur, c'est en partie la région, avec Sophie Deschiens, on a fait le parc cardinal, etc.
02:15On avait fait énormément de choses. Il y a le contact avec tout le monde associatif, aussi,
02:20et je remercie ceux qui sont là. Je remercie aussi, ce soir, les proviseurs qui sont présents du lycée Gustave Eiffel.
02:29Je crois que, aussi, en ce qui concerne Richelieu, ils sont là, du travail fructueux qu'on fait ensemble,
02:35pour essayer au mieux d'avoir des équipements scolaires de qualité.
02:41Et l'année dernière, on avait fait passer le vice-président Chéron, ce qui a permis de régler un certain nombre de choses.
02:46Et là, on va essayer de faire encore plus pour, je dirais, la salle de spectacle au quotidien d'Eiffel.
02:55Je reviens à l'avance, le président.
02:57Et on fera au mieux pour ça.
02:59Donc, vraiment, vous avez, au quotidien, quand vous arrivez à la gare, vous vous doutez bien que les transports, c'est aussi la région.
03:05Donc, le parking, qui est sous la gare, c'est un parking qui a été subventionné par la région.
03:12Et il y avait eu un gros combat de Valéry, parce que les Verts ne voulaient pas que l'on subventionne le parking.
03:21Parce que le parking, c'est des voitures, même si on mettait des bandes électriques,
03:25comme c'était des bandes électriques qui marchaient avec du nucléaire,
03:28pas de parking.
03:30Quoi qu'il en soit, il y a un parking, heureusement pour tout le monde, c'est impeccable et ça se fait.
03:35Voilà.
03:36Donc, de votre quotidien, vous avez la région qui est là extrêmement souvent, je vous le dis.
03:42Il faut qu'on poursuit dans cet état d'esprit, même pour les jeunes.
03:45Parce que j'ai vu qu'il y avait beaucoup d'associations de jeunes ce soir.
03:48On est là, on répond, vous savez où vous pouvez me trouver.
03:51Vous savez encore plus où vous pouvez trouver la présidente.
03:54Et je vous remercie d'être là ce soir pour écouter ce bilan qu'elle va présenter encore mieux que moi.
04:01Merci à vous tous.
04:08Je vais vous donner la parole à mon père politique, M. Patrick Collier.
04:14Oui, père, ça m'arrête.
04:16Alors, père.
04:19Oui, oui.
04:21Oui, rends-lui le micro déjà.
04:22Je donne la parole avec un micro qui ne marche pas.
04:25Oui, c'est ça.
04:26J'aime le truc.
04:28Merci, Mélis.
04:30Bonsoir à toutes et à tous.
04:32Et merci, Valérie, d'être ici.
04:34Je viens pour t'accueillir en tant que maire de Rueil,
04:36avec la quasi-totalité de la municipalité qui est présente.
04:40Je salue madame et monsieur le sénateur, madame le maire, messieurs les maires,
04:45et vous toutes et vous tous, conseillers régionaux, conseillers régionales,
04:49aux titres et qualités.
04:51Vous êtes très nombreuses et nombreux ce soir.
04:53Moi, ça me touche et ça me fait plaisir.
04:55Et ce qui est important pour le maire de Rueil,
04:57c'est non seulement de voir une assemblée aussi importante,
05:01mais de voir ce soir une campagne qui s'engage,
05:04qui s'engage, oui, on peut le dire, pour préparer l'avenir de la région,
05:08et voir une présidente de la région qui vient chez nous pour faire un bilan,
05:12pour rendre des comptes, pour écouter, pour dialoguer
05:14et pour faire en sorte de faire avancer les choses pour l'avenir.
05:18Moi, ça me va très bien.
05:20Je vais d'abord remercier Valérie Pécresse en tant que président de la région.
05:24Je le fais en tant que maire, parce que Denis a raison.
05:27C'est vrai qu'on a beaucoup d'idées ici,
05:29mais je pense qu'à Garcher, il y en a à voir.
05:32À Sceau, peut-être, on ne sait jamais.
05:33Il y en a peut-être aussi à Ayer, je ne sais pas, peut-être à Surel.
05:40Bref, je plaisante.
05:43Nous avons toutes et tous des idées.
05:45Mais pour que ces idées puissent évoluer,
05:47là, aujourd'hui, où l'État nous coupe les crédits,
05:50où l'État nous fait des ponctions de plus en plus importantes,
05:54les volets, vous le savez, la courbe est terrible,
05:58puisqu'on a 17 millions d'euros de péréquation à payer cette année,
06:01et il y a 6 ans, on a les 4 millions seulement.
06:03On n'a plus du tout de DGF.
06:06Donc, on n'a plus de crédit, on n'a pas la taxe d'habitation
06:08pour appeler l'impôt, on a juste le foncier bâti.
06:11Et après, Madame la Présidente, j'ai refusé d'augmenter les impôts cette année.
06:15Je ne peux pas en compter les impôts de ceux qui payent le foncier bâti,
06:18parce qu'il y a 36% de Roylois qui le paient.
06:20Je n'ai pas le droit de leur faire payer le fonctionnement de 4 000 Roylois,
06:24de 100% de Roylois.
06:26Donc, cette année, en soi, on n'augmente pas les impôts,
06:29et j'espère que demain soir, vous pourrez voter ça, vous serez contents.
06:31Et résultat, comment on fait pour s'en sortir ?
06:35Merci à la région, parce que tu es là, avec la région.
06:38Merci à Denis Gabriel, qui est un gardien vigilant des intérêts de Roy.
06:42J'ai découvert aussi de ce dentaire.
06:45Je l'ai découvert tout à l'heure, c'est aussi à l'artel.
06:48Je l'ai dit papier.
06:50Denis est là pour veiller au grain,
06:52et il n'y a pas une subvention que l'on demande sur nos dossiers
06:55sans que tu nous répondes favorablement et que tu nous aimes.
06:59Je t'en suis reconnaissant, parce que ce sont des millions d'euros
07:02qui nous permettent de faire ce qu'on n'aurait pas fait.
07:05Voilà, en tant que maire, je rends mage à la présence de la région,
07:09et je souhaite que son bilan, il va être très fructueux,
07:11mais la préparation de la prochaine élection lui permette de voguer sur le résultat.
07:17Elle le mérite.
07:18Et puis, j'ai une deuxième raison.
07:19Pardon, c'est la métropole.
07:20Parce qu'en tant que président de la métropole, je suis heureux.
07:23On a signé une convention stratégique de coopération il y a seulement trois ans.
07:27Nous travaillons la main dans la main, la grande région à Capitaine de la métropole.
07:31La président de la métropole à Capitaine de la région, je ne sais pas comment on peut dire.
07:35On travaille en complémentarité.
07:37On travaille ensemble.
07:38Et quand on peut aider des amis ensemble, on le fait, pour les subventions,
07:42parce qu'à deux, on arrive à être plus fort que seul.
07:46Et moi, je me réjouis de ce travail qui est commun,
07:49parce que ce travail commun est utile à la population,
07:52il est utile à nos habitants, il est utile à nos villes.
07:55Et je m'en réjouis.
07:56Voilà pourquoi je suis très heureux de t'accueillir.
07:59Je te remercie du travail que tu as fait.
08:01Et ce soir, c'est une réunion unitaire.
08:04Nous sommes tous ensemble pour écouter un bilan,
08:06mais aussi pour porter une campagne, pour préparer l'avenir.
08:10Et préparer cet avenir dans des conditions politiques
08:12qui sont pour le moins aléatoires.
08:15Et on a intérêt dans ces conditions politiques.
08:18Je pense que Valérie en parlera.
08:19C'est pas le moment où on peut en parler, mais quand même.
08:22Quand même.
08:23On vit des événements historiques
08:24qui risquent de dégénérer
08:26et qui risquent de faire en sorte
08:28que malheureusement, ça se passe mal dans la rue, si ça continue.
08:32C'est-à-dire qu'on joue les imprudents.
08:35On joue avec le feu.
08:36Qui que ce soit, on joue avec le feu.
08:38Il ne faut pas s'étonner quand je vais en se brouiller.
08:40Raison de plus pour que toute cette force
08:42de la droite et du centre que nous incarnons
08:44puisse être unie pour affronter les prochains débats.
08:48Et les prochains combats.
08:49Nous, on en a un.
08:50Vous en avez au municipal, je crois.
08:52Enfin, peut-être.
08:53On ne sait jamais.
08:54Nous en avons peut-être au municipal.
08:56Et ces combats, on ne les gagnera que si on est unis.
08:59Donc si aujourd'hui, c'est la base de débats
09:02d'une unité d'action pour nous porter les uns et les autres
09:05dans nos différentes campagnes,
09:06je suis encore plus heureux.
09:08Donc merci à toutes et à tous d'être là.
09:10J'ai devenue pour écouter Valérie.
09:11Et je vous passe tout de suite à parmi.
09:15Merci, monsieur le président de la Vétrecole.
09:19Alors, moi, je suis très très heureuse
09:20d'être aujourd'hui ce soir à Rueil.
09:24Alors d'abord, pour vous expliquer un petit peu
09:25le principe de ces réunions,
09:28nous sommes aujourd'hui à mi-mandat.
09:30Et la mi-mandat, c'est un moment très important
09:32pour un élu.
09:34C'est un moment très important pour un élu
09:36s'il ne veut pas se déconnecter.
09:39Se déconnecter de son territoire,
09:41se déconnecter des habitants.
09:44A la mi-mandat, c'est un moment très codifié
09:47dans le code des collectivités locales,
09:49à la mi-mandat,
09:50un élu a le droit
09:51de s'adresser à ses administrés,
09:54de leur envoyer un bilan
09:55et de provoquer un certain nombre de réunions
09:59pour justement valoriser ce bilan.
10:02Mais ce n'est pas seulement une opération
10:03de communication sur mon bilan, bien évidemment.
10:06Il y a la communication.
10:07C'est important dans une période
10:09où Patrick l'a très bien dit,
10:12beaucoup de nos concitoyens
10:13doutent de la politique,
10:14doutent de l'efficacité,
10:16de l'utilité de la politique.
10:17Et donc, c'est important
10:19de faire savoir ce qu'on fait.
10:20Et je pense que certains d'entre vous
10:21qui ont reçu le bilan
10:23de l'action régionale,
10:24chez eux, se sont dit
10:26« Ah tiens, je ne savais pas
10:27que la région faisait ça. »
10:29Et je pense qu'effectivement,
10:31si on faisait un quiz à chaud
10:32de tous les franciliens
10:33à dire à quoi sert la région,
10:35il serait peut-être un petit peu sec.
10:38Alors, il trouverait des choses,
10:39mais ce serait un peu tachiste,
10:42comme on dit chez les impressionnistes.
10:44Il y aurait des petits pointillés,
10:46mais il n'y aurait peut-être pas
10:47une vision d'ensemble.
10:47Moi, je suis venue vous raconter
10:49la vision d'ensemble.
10:51Mais au-delà de ça,
10:51au-delà de ce bilan,
10:53ce moment de bilan de mi-mandat,
10:55il est important parce que,
10:57vous voyez,
10:57quand on a été élus en 2021,
10:59avec Denis,
11:00avec toute l'équipe
11:00des conseillers régionaux
11:02qui sont ici,
11:03et je saluerai évidemment
11:04au premier lieu
11:05mon président délégué
11:07et porte-parole
11:09qui est Geoffroy Didier,
11:10ici, que vous connaissez bien,
11:11dans les Hauts-de-Seine.
11:12Et j'en profite pour saluer
11:14du coup les sénatrices
11:16qui sont la sénatrice
11:17et le premier vice-président du Sénat,
11:19qui est avec nous.
11:20Et puis, évidemment,
11:22tous les maires,
11:22tous les élus
11:23qui sont parmi nous.
11:25Mais là,
11:25j'ai pas oublié.
11:26Si, si,
11:27quand nous avons été élus
11:27en 2021,
11:28c'était une période
11:29très singulière.
11:30C'était la sortie
11:31du Covid.
11:33C'était une période
11:35où on pensait
11:36qu'à une seule chose,
11:37c'était à se remettre
11:38sur pied.
11:39En fait,
11:39le pays était vraiment
11:40très patraque,
11:42très déprimé.
11:43Et donc,
11:44le sujet,
11:45c'était la reprise
11:45post-Covid.
11:47Aujourd'hui,
11:48on est quatre ans plus tard
11:50et le monde entier
11:52a changé.
11:53Le monde entier
11:54a changé.
11:55Le monde entier
11:56est devenu
11:56un lieu dangereux,
11:58un lieu où
11:59les rapports de force
12:01font que
12:02on se demande
12:03si la France
12:03va réussir à tirer
12:04son épingle du jeu,
12:05on se demande
12:06si l'Europe
12:07va s'effondrer
12:08ou si au contraire
12:09elle va se ressaisir.
12:10On est dans un monde
12:11qui peut être
12:12par certains côtés
12:13très angoissant
12:14et on se demande
12:16s'il n'y a pas
12:17des nouvelles priorités
12:18qui émergent.
12:20Et oui,
12:20dans ce monde
12:21de 2025,
12:22il y a des nouvelles priorités.
12:24En 2021,
12:26l'une des très très
12:26grandes priorités
12:27c'était l'écologie.
12:30On va en parler,
12:31on va parler
12:31de notre bilan
12:32en matière écologique.
12:34Aujourd'hui,
12:34un des grands sujets
12:36d'actualité,
12:37c'est le choc
12:37de l'ongénité.
12:38Nous allons vivre
12:40dans la décennie
12:41qui vient
12:42en Ile-de-France
12:43un choc
12:43de longénité.
12:45Ça veut dire quoi ?
12:45Ça veut dire que l'Ile-de-France
12:46qui est une région
12:47extrêmement jeune.
12:48Nous sommes la deuxième
12:48région la plus jeune
12:50de France métropolitaine
12:52après les Hauts-de-France.
12:54La deuxième région
12:54la plus jeune.
12:55On a une très forte
12:56dynamique d'hémographie.
12:57J'en parlerai aussi.
12:59Mais dans cette région
13:01qui est la plus jeune
13:01de France,
13:02nous allons avoir
13:03une population
13:04du troisième âge
13:05qui va augmenter.
13:07Et le vrai risque
13:07que nous avons
13:08en Ile-de-France,
13:09mais vous allez le comprendre,
13:10c'est que comme on est
13:11une région très urbaine,
13:13comme on est une région
13:14aussi parfois très rurale,
13:16est-ce qu'on saura
13:17faire la place
13:18à nos aînés ?
13:19Est-ce qu'on saura
13:20rendre la ville
13:21accueillante
13:22aux aînés ?
13:24Est-ce qu'on va savoir
13:25faire face
13:25à ce choc
13:26de longévité
13:27nous qui sommes
13:28le premier désert
13:29médical français ?
13:30Premier désert
13:32médical français.
13:33Alors,
13:34ça peut paraître fou
13:35quand on dit ça
13:36à côté d'un magnifique
13:37hôpital comme celui
13:38de Gare,
13:39quand on dit ça
13:39à côté de Suraine
13:40où on a
13:41le magnifique
13:42hôpital Foch,
13:44quand on dit ça...
13:45Oui,
13:46on a la PHP
13:47à deux pas,
13:48on a les meilleurs
13:49médecins de France,
13:51mais en médecins
13:52par nombre d'habitants,
13:53nous sommes
13:53le premier
13:54désert médical français.
13:56C'est l'île de France.
13:57Donc tout ça,
13:58c'est des sujets
13:59nouveaux.
14:00C'est des sujets
14:01auxquels on ne pensait
14:01pas tellement en 2021
14:02qu'on est dans l'après-Covid.
14:04Et aujourd'hui,
14:05il faut qu'on se projette.
14:06Il faut qu'on se projette
14:07dans le défi
14:07de l'accessibilité.
14:09L'accessibilité,
14:10avant,
14:11l'accessibilité des rues,
14:13l'accessibilité de la ville,
14:15c'était un sujet
14:15qui concernait
14:16d'abord
14:17nos compatriotes handicapées.
14:19Mais aujourd'hui,
14:20ça va concerner
14:21un quart de la population
14:22de l'île de France
14:23qui aura
14:24une mobilité réduite
14:26ou un handicap.
14:28Voilà.
14:28Donc tous ces sujets-là,
14:30c'est des sujets
14:30nouveaux.
14:31Et c'est pour ça
14:32qu'il faut faire
14:33ces réunions
14:34de bilan de mes mandats.
14:35Parce que vous allez
14:36m'interroger
14:37sur des sujets
14:38qui vous concernent
14:39maintenant,
14:40en 2025.
14:42Et à partir
14:42de ces sujets
14:43qui vous concernent,
14:45je parlais de handicap
14:46et je salue l'arrivée
14:46de notre vice-président
14:48en charge
14:49des questions
14:50de handicap,
14:50Pierre Denisio,
14:51que vous connaissez.
14:53Donc voilà,
14:54il y a des nouveaux
14:55sujets qui arrivent.
14:56Et puis par ailleurs,
14:57dans ces réunions,
14:59j'allais dire presque
15:00de quartiers.
15:01C'est quand on a
15:011270 communes.
15:03Chaque fois qu'on s'arrête
15:04dans une ville,
15:04M. le Président,
15:05c'est quasiment
15:05une réunion de quartiers
15:06qu'on fait.
15:07Dans ces réunions de quartiers,
15:09et je suis sûre
15:09que ce sera le cas aussi
15:10ce soir,
15:11il y a des porteurs
15:11de projets.
15:13Il y a des porteurs
15:14de projets,
15:14des représentants
15:15d'associations,
15:17des citoyens
15:18qui ont des idées.
15:20Et vous allez vous lever
15:20et vous allez me dire
15:21« moi j'ai une idée ».
15:22L'autre jour,
15:23j'étais à Joinville
15:24et à Joinville,
15:25il y avait une jeune femme
15:26qui s'est levée
15:26qui m'a dit
15:27« moi je suis une femme ingénieure,
15:28je viens d'un milieu
15:29très populaire,
15:30j'ai fait des études
15:31et j'ai créé
15:32avec des amis
15:33de mon école d'ingénieurs
15:34une association
15:35où on veut aller
15:36dans les lycées
15:36parler des sciences
15:38aux filles ».
15:40Je leur ai dit
15:40« mais madame,
15:41venez me voir,
15:42on va travailler ensemble ».
15:45Un autre jour,
15:46j'étais,
15:47alors c'était
15:48il y a un peu plus longtemps,
15:49j'étais pareil,
15:50comme ça,
15:50dans une réunion
15:53ou je ne sais même pas
15:54ou un rendez-vous
15:55et je vois
15:55une association
15:56qui se lève
15:57et qui me dit
15:57« nous on est
15:58le collectif vélo
15:59et on a un super projet
16:01pour vous ».
16:03Alors je ne connaissais pas
16:04le collectif vélo
16:05mais c'était
16:05en fait le collectif
16:06de toutes les associations
16:08de cyclistes
16:08de l'île de France.
16:10Bon.
16:11Et ils m'ont apporté
16:12un bout de papier
16:13comme ça
16:14dans une réunion
16:14et sur ce bout de papier
16:17il y avait
16:18une carte de métro
16:19mais ce n'était pas
16:21la carte du métro
16:22c'était une autre carte
16:23de métro
16:24comme une carte de métro
16:25avec des lignes
16:26autour de Paris
16:26des lignes qui rentraient
16:27dans Paris
16:28et ils m'ont dit
16:29« ça c'est
16:31la quatrième génération
16:32des transports
16:33en Ile-de-France
16:34c'est le réseau
16:35RER vélo
16:37et en fait
16:39ils m'avaient construit
16:41des pistes cyclables
16:43comme des RER
16:45qui rentraient dans Paris
16:46qui faisaient le tour
16:46de Paris etc
16:47des voies cyclables
16:48et ils m'ont dit
16:49maintenant
16:50si vous voulez vraiment
16:51développer le vélo
16:51en Ile-de-France
16:52il faut faire des voies
16:53complètement dédiées
16:54parce que les gens
16:55ont peur sur les voies
16:56où il y a des voitures
16:57donc il faut des voies
16:58complètement dédiées
16:59et c'est le RER vélo
17:00c'est comme un RER
17:01mais on le fera à vélo
17:02et ils m'ont dit
17:03avec le vélo électrique
17:04tout va changer
17:05la plupart des gens
17:07iront travailler
17:09sport santé
17:10iront travailler en vélo
17:12etc.
17:13et ils m'ont proposé ça
17:14et moi
17:14quand ils m'ont montré ça
17:15je me suis dit
17:17Eureka
17:17Eureka
17:19j'ai eu une espèce
17:20d'illumination
17:21je me suis dit
17:21mais c'est génial leur truc
17:23parce que le vélo
17:24c'est sympa
17:24sauf quand ça gêne
17:25la circulation
17:26de tout le reste
17:27vous voyez
17:27et là l'intérêt
17:28c'est qu'on séparait
17:30le vélo
17:30de la circulation habituelle
17:31donc ça bloque pas
17:32les bus
17:32ça bloque pas
17:33les voitures
17:33ça ne se fait pas
17:34renverser
17:34c'est en sécurité
17:35et l'idée
17:36c'était de faire
17:37ces grandes pistes
17:38cyclables
17:38et pour le sport
17:39santé en Ile-de-France
17:40c'est très bien
17:41pourquoi je vous raconte
17:43tout ça
17:43c'est pour vous expliquer
17:44à quel point
17:45ces réunions
17:46sont précieuses
17:47pour moi
17:48voilà
17:48ce que vous allez me dire
17:50est précieux
17:51et puis vous allez aussi
17:52me faire les vrais
17:53retour terrain
17:54votre expérience
17:54transport
17:55etc etc
17:56ce qui permet aussi
17:57de tester
17:57si on me dit tout
17:58que le risque
18:00d'un homme politique
18:01quand ce n'est pas
18:02un maire de terrain
18:03comme Patrick Collier
18:04le risque d'un homme politique
18:05ou d'une femme politique
18:06c'est de rester dans son bureau
18:07et puis qu'on lui dise
18:08ce qu'il a envie d'entendre
18:10vous connaissez
18:11ce syndrome du chef
18:12à qui on dit toujours
18:12ce qu'il a envie d'entendre
18:13moi ça m'arrive
18:15là il y a trois jours
18:17j'étais à Château
18:17pas loin d'ici
18:18sur le RERA
18:20je me suis aperçu
18:21que les RERA rénovés
18:23dont je pensais
18:24qu'ils étaient tous
18:25revenus sur les rames
18:26et bien il y en a encore
18:27une vingtaine
18:28à Bannière de Bigorre
18:30dans les usines
18:31de l'entreprise CAF
18:33qui n'ont toujours
18:34pas remonté
18:34sur le réseau
18:35et je l'ai vu
18:36parce que j'ai vu
18:37à Château
18:37arriver des vieux RERA
18:39ah
18:39j'ai dit
18:40mais pourquoi il y a encore
18:41des vieux RERA
18:42on m'avait dit
18:43qu'ils allaient tous
18:44rénover
18:44en fait ils ne m'ont pas
18:46osé me dire
18:47que le contrat
18:49de rénovation
18:49il n'était pas complet
18:51et qu'il en restait
18:52encore au dépôt
18:53vous voyez
18:53c'est ce genre
18:54de détail
18:55qu'on vous cache
18:56si vous ne venez pas
18:58sur l'autre terrain
18:59mais dès que vous y venez
19:00je peux vous dire
19:00que les habitants
19:01ça pia piaise vite
19:02qu'on est à portée
19:04dans que l'âne
19:05quand on se déplace
19:05voilà
19:07alors moi je voudrais vous dire
19:08juste
19:09quelle est la vision
19:10qui sous-tend
19:10qui sous-tend
19:12ce mandat
19:14c'est quoi
19:15mes livres directrices
19:16parce que quand on comprend
19:17la vision
19:18on comprend tout ce que je fais
19:19voilà
19:20et je voudrais dire
19:22une seule chose aussi
19:23à Patrick
19:23c'est vraiment
19:25toute mon amitié
19:26toute ma sympathie
19:27d'abord parce que
19:28ce qu'il fait
19:28à Reuil
19:29c'est magnifique
19:29et ça s'inscrit totalement
19:31vous allez comprendre
19:32dans ma vision
19:33de la région
19:34mais en plus
19:36parce que
19:36vous connaissez tous
19:37mes réticences
19:38à avoir 5 niveaux
19:39d'administration
19:40en Ile-de-France
19:41bon
19:42voilà
19:43les villes
19:44les intercommunalités
19:45départements
19:45la métropole
19:46la région
19:465 niveaux
19:47l'état
19:47ça fait beaucoup
19:48ça fait 6
19:48beaucoup de niveaux
19:50mais la seule chose
19:51que je peux vous dire
19:52c'est qu'avec Patrick
19:53on fait tout
19:55pour que la coopération
19:57entre la région
19:57et la métropole
19:58soit la plus harmonieuse
19:59possible
20:00on fait tout
20:00pour que ça vous coûte
20:02le moins d'argent possible
20:03et on fait tout
20:04pour essayer de faire
20:05effet de levier
20:06l'un sur l'autre
20:07c'est à dire que
20:08quand on voit
20:09quelque chose
20:09qui est bien
20:10on essaye de le financer
20:11tous les deux
20:12on essaye d'être là
20:13l'un pour l'autre
20:14et l'un des projets
20:15dont je suis le plus fière
20:16cher Pierre
20:17c'est la maison des aidants
20:19qu'on a fait
20:21à Boulogne-Billancourt
20:22avec la fondation Mérieux
20:23la fondation Mérieux
20:25avait à Lyon
20:26une super maison
20:28totalement innovante
20:29de répit
20:30pour les proches aidants
20:33qui ont des enfants
20:34en situation de handicap
20:35et notamment
20:36des adultes handicapés
20:38parce que les enfants
20:39on arrive
20:39à trouver des structures
20:41d'accueil pour les vacances
20:42mais des enfants adultes
20:44handicapés
20:45c'est très difficile
20:46et donc
20:47Alain Mérieux
20:47a inventé
20:48cette maison de répit
20:49où d'un côté
20:50on s'occupe
20:51des enfants handicapés
20:52on s'en occupe
20:53il y a des éducateurs
20:54des animateurs
20:55etc
20:55mais de l'autre côté
20:56on s'occupe aussi
20:57des parents
20:58et on leur fait
20:59un vrai
21:00un vrai séjour
21:01de repos
21:02avec des tentes
21:04avec gym
21:05avec massage
21:06avec piscine
21:08enfin bon
21:09un truc un peu
21:09un peu qualitatif
21:11pour s'occuper
21:12de ces familles
21:13qui ont tellement besoin
21:14qu'on s'occupe d'elles aussi
21:15et pas seulement
21:16de leurs enfants
21:17mais il faut qu'on s'occupe
21:18des deux évidemment
21:18pour que ce soit
21:19pour ce être-il
21:19donc on aura une maison
21:20des aidants
21:21qui ouvrira
21:23à Boulogne-Billancourt
21:24et l'objectif
21:25de la fondation Mérieux
21:26c'est de mettre
21:26cette maison des aidants
21:27à la portée
21:28de la classe moyenne
21:30pas seulement
21:31à la portée
21:32de gens
21:32qui pourraient
21:33effectivement
21:33s'offrir
21:34un hôtel de luxe
21:36avec leurs enfants
21:36donc c'est un très très beau projet
21:39et que Patrick
21:41a accepté
21:42de co-financer avec moi
21:43parce que j'aurais pas pu
21:44le financer toute seule
21:44vous voyez
21:45c'est ce genre de projet
21:46qu'on essaye de porter
21:47ensemble
21:48et je voudrais leur remercier
21:50parce qu'il est toujours
21:51à mon écoute
21:51quand je viens le voir
21:52et que je lui dis
21:52bon est-ce qu'on peut faire
21:53un truc ensemble
21:54l'autre projet qu'on a fait
21:55c'est tout dernièrement
21:56c'est qu'on a complètement
21:58rénové
21:58le refuge national
22:00de la SPA
22:01à Gennevilliers
22:02ou qui était vraiment
22:04de vivre
22:05un taudis
22:07un taudis
22:08et Patrick
22:09a fait des clés
22:10et des mains
22:10il a jonglé
22:11pour pouvoir trouver
22:13un moyen de le financer
22:14parce que moi je peux
22:15au titre de l'innovation sociale
22:17et au titre de l'aménagement
22:18des territoires
22:19aider les maires
22:19donc de toute façon
22:20je peux aider plein de projets
22:21j'ai une compétence
22:22un peu plus large
22:23que la sienne
22:24mais lui
22:24il a fallu qu'il trouve
22:25comment est-ce qu'il allait aider
22:27nous a mis les petites bêtes
22:28à quatre pattes
22:29et en fait
22:30il l'a trouvé
22:32grâce à la prévention
22:33des inondations
22:34parce que le refuge
22:35est en zone inondable
22:36et donc
22:37il a payé les pilotis
22:39moi j'ai payé le reste
22:40lui a payé les pilotis
22:41mais c'était
22:42je le vois
22:42et avec en plus
22:43le département des Hauts-de-Seine
22:46évidemment
22:46qui nous a aidés
22:48mais c'était très important
22:50et j'en profite
22:51pour saluer
22:51Sophie Deschiens
22:52élue de Levallois
22:53que vous connaissez
22:54conseiller régional de Levallois
22:55que vous connaissez
22:55qui est la marraine
22:57de l'opération
22:58région amie des animaux
23:01parce que oui
23:02la région est amie des animaux
23:03chers amis
23:04et donc on finance
23:06plein d'aménagements
23:08dans les villes
23:09pour que nos amis
23:10à quatre pattes
23:11s'y sentent bien
23:12et ça aussi
23:13c'est très important
23:14parce que
23:14on est la région
23:15dans laquelle il y a
23:16le plus d'animaux
23:17de compagnie
23:17en France
23:18le plus de chats
23:20le plus de chiens
23:20et donc du coup
23:22il faut que la ville
23:23soit amie des animaux
23:24et alors
23:25Sophie
23:26avec Sylvie Rocard
23:27elle a eu l'idée
23:29de créer
23:29un label
23:30pour les villes
23:32les villes
23:33amies
23:34des animaux
23:34et donc c'est les villes
23:36qui font des refuges
23:37c'est les villes
23:38qui font des canipares
23:39c'est les villes
23:40qui accueillent les oiseaux
23:41c'est les villes
23:42etc etc
23:43etc
23:43qui font des vétérinaires
23:45solidaires
23:46tout tout tout
23:47et
23:48et
23:49Ruel
23:50et
23:50et labelliser
23:52deux pattes
23:53il y a encore
23:54une petite marge
23:55de progression
23:56président
23:56parce que le label
23:58c'est jusqu'à
23:59trois pattes
23:59et nous avons
24:0117 villes
24:01qui sont trois pattes
24:02dont un certain nombre
24:03dans les hauts de Seine
24:05mais je ne les citerai pas
24:05pour ne pas faire des violations
24:07bêtes et méchantes
24:08mais enfin
24:09en tout cas
24:10en tout cas
24:11deux pattes pour Ruel
24:12c'est quand même
24:12très très bien
24:13ça veut dire qu'à Ruel
24:14évidemment
24:14on s'occupe
24:16de nos amis
24:16les animaux
24:17alors je vous ai promis
24:18ma vision
24:18et je vous ai promis
24:19surtout de dialoguer
24:20donc ma vision
24:21elle est simple
24:22ma vision
24:24c'est celle
24:25d'une région
24:26cohérente
24:27équilibrée
24:28et non plus
24:28une région
24:29fracturée
24:30vous savez que j'ai commencé
24:31la politique
24:31avec Jacques Chirac
24:32comme un certain nombre
24:33d'entre vous
24:34ici dans la salle
24:35et
24:36moi celui qui m'avait plu
24:38en 95
24:38c'était le Chirac
24:39de la fracture sociale
24:40voilà
24:41en Ile-de-France
24:42on ne peut pas faire
24:44une terre
24:45plus emblématique
24:46de la fracture sociale
24:47en clair
24:49on a les plus riches
24:50et on a
24:51les plus pauvres
24:52on a des bidonvilles
24:54on a
24:5518% de taux de pauvreté
24:57et en même temps
24:58évidemment
24:58on a tous les patrons
24:59du CAC 40
25:00on est
25:00la
25:01région la plus riche
25:04d'Europe
25:04si on était
25:06un état indépendant
25:07ce qui le temps
25:09me traverse l'esprit
25:10surtout quand je vois
25:12ce qui se passe
25:13dans certaines autres régions
25:14dont je plaisante
25:15c'est donc
25:16si on était
25:17une région indépendante
25:18on serait le 6ème
25:20état européen
25:21on serait les Pays-Bas
25:23voilà
25:24c'est quand même pas mal
25:266ème état européen
25:27l'Ile-de-France
25:27un tiers de la richesse
25:28de la France
25:29donc évidemment
25:30on est une région très riche
25:32mais on a aussi
25:33un taux de pauvreté
25:33très alarmant
25:34je vous disais
25:35qu'on était une région
25:36aussi très dynamique
25:37démographiquement
25:38et beaucoup
25:39beaucoup de jeunes
25:39mais il y a aussi
25:41une réalité
25:41et qu'on ne peut pas
25:42éluder
25:43parce que si on l'élude
25:44et bien
25:45les habitants nous diront
25:47qu'on ne regarde pas
25:47la réalité en face
25:48nous sommes aussi
25:50une région monde
25:51nous avons
25:52pendant des siècles
25:53accueilli
25:54toute la France
25:55mais nous accueillons
25:55aussi le monde
25:56chez nous
25:57et l'Ile-de-France
25:58l'Ile-de-France
25:59c'est une région
26:01qui accueille
26:03un étranger sur deux
26:06qui arrive en France
26:06chaque année
26:07donc un étranger sur deux
26:09qui arrive en France
26:10chaque année
26:11s'installe
26:11en Ile-de-France
26:13depuis toujours
26:14donc ça veut dire quoi ?
26:17ça veut dire qu'on a
26:18une problématique
26:20d'intégration
26:21d'insertion
26:22d'éducation
26:23des jeunes
26:24qui sont des problématiques
26:25qui doivent être
26:26absolument prioritaires
26:28absolument prioritaires
26:30c'est pour ça que
26:30quand je suis arrivée
26:31il y avait une honte absolue
26:33alors que ceux qui sont
26:34de gauche parmi vous
26:35m'excusent mais il y avait
26:36une honte absolue
26:38de mes prédécesseurs
26:39qui était l'état
26:40des lycées
26:41d'Ile-de-France
26:41200 lycées
26:44totalement vétustes
26:46200 lycées
26:47totalement vétustes
26:47alors c'était pas le cas
26:48du lycée Richelieu
26:49qui venait d'être refait
26:51mais 200 lycées vétustes
26:53dans toute l'Ile-de-France
26:54mais dans un état
26:55mais apocalité
26:56et principalement
26:57les lycées professionnels
26:59et les lycées
26:59des banlieues populaires
27:01donc vous imaginez
27:02moi j'avais
27:03à Champigny
27:04ville communiste
27:06ex maintenant
27:07elle a changé de main
27:09mais
27:09pendant 70 ans
27:12communiste
27:13à Champigny
27:14à Champigny
27:15le lycée professionnel
27:16était surnommé
27:17Gabriel Pourri
27:18Gabriel Pourri
27:21depuis que nous l'avons refait
27:23c'est professionnel
27:24du quartier du Bois-Labbé
27:26et bien depuis que nous l'avons refait
27:28il le surnomme
27:28le lycée Christian Dior
27:30alors je voudrais vous demander
27:33est-ce que vous préférez
27:34aller faire votre enseignement
27:35professionnel
27:35à Gabriel Pourri
27:36ou à Christian Dior
27:38voilà
27:39et bien oui
27:40pour ces lycées
27:41quand j'ai été élue
27:42les trois premières personnes
27:44qui sont rentrées dans mon bureau
27:45c'est les trois recteurs
27:47des académies
27:47de Paris
27:48de Créteil
27:49et de Versailles
27:49pour me dire
27:50il faut un plan d'urgence
27:51pour les lycées
27:52du Bid de France
27:52nous avons mis
27:545 milliards d'euros
27:55sur la table
27:565 milliards d'euros
27:58et avec le Covid
28:00et la guerre en Ukraine
28:01c'est devenu
28:026 milliards
28:03600 millions d'euros
28:04pour le plan d'urgence
28:06des lycées
28:07d'Ile-de-France
28:07et je parle sous le contrôle
28:09de Roger Carucci
28:096 milliards 6
28:10ça veut dire que
28:11chaque année
28:12en ce moment
28:13parce que là
28:13le plan est monté en charge
28:15chaque année
28:16je dépense
28:17un milliard d'euros
28:18un milliard d'euros
28:20avec 9 zéros
28:21pour les lycées
28:22d'Ile-de-France
28:22publics
28:24je dis publics
28:24parce qu'on m'a critiqué
28:25parce que je finançais
28:26aussi les lycées privés
28:28je dépense
28:28la somme astronomique
28:30ça c'est le monde
28:31qui parle
28:31la somme astronomique
28:32de 10 millions d'euros
28:34par an
28:34pour les lycées
28:35publics
28:36pour aider
28:36leur mise en accessibilité
28:37pour aider
28:38leur sécurisation
28:39parce qu'en vigile
28:40pirate rouge
28:41bon
28:42comme il y a peut-être
28:43des polytechniciens
28:44dans la salle
28:4410 sur 1000
28:46ça fait 1%
28:481%
28:49de mon budget lycée
28:50va au lycée privé
28:52qui accueille
28:5320% des élèves
28:54en Ile-de-France
28:55donc voilà
28:56pourquoi je mentionne
28:58moins le privé
28:58c'est simple
29:00c'est parce qu'il est en bon état
29:01il est en bon état
29:03et lui il était bien géré
29:04et donc il n'avait pas besoin
29:05d'aide
29:05en revanche
29:061 milliard
29:0799%
29:08de mon budget
29:09chaque année
29:10pour les lycées publics
29:11c'est 1000 chantiers
29:12en même temps
29:145000 entreprises
29:15alors en plus vous imaginez
29:16si vous avez fait refaire
29:18votre salle de bain récemment
29:195000 entreprises
29:21à faire travailler
29:22les malfaçons
29:23les retards
29:24les problèmes
29:24enfin bon
29:25les dépôts de bilan
29:27d'entreprise
29:28comme à Bois-Colombes
29:29qui nous a retardé
29:29dans le chantier
29:30enfin bref
29:30voilà
29:31donc on gère
29:32on gère
29:32mais ça avance bien
29:33et pourquoi je vous dis ça
29:35c'est parce que je pense
29:36que les fractures sociales
29:37elles commencent
29:39à l'école
29:40moi je n'aime plus
29:42l'expression
29:43ascenseur social
29:44vous savez on dit toujours
29:45l'ascenseur social
29:46fonctionne pas
29:47moi je n'aime plus
29:48cette expression
29:48depuis que
29:49j'ai travaillé un petit peu
29:51avec notre ministère
29:52de la défense
29:52eux ils ont une autre expression
29:54ils disent
29:55l'escalier social
29:57et je trouve que c'est
29:58une plus belle expression
29:59l'escalier social
30:01ça veut dire
30:01on vous ouvre la porte
30:02mais il va falloir quand même
30:04monter les marches
30:05et pour monter les marches
30:06on vous aidera
30:07à aller monter les marches
30:08mais à un moment
30:08il va quand même
30:09falloir aller bosser
30:10vous voyez
30:10et je trouve que cette expression
30:11de l'escalier social
30:12elle est plus belle
30:13on va faire un bel escalier social
30:14en Inde de France
30:15mais il faut aussi
30:17que tout le monde
30:17se prenne par la main
30:18et tout n'arrivera pas
30:19tout cuit dans le bec
30:20ça n'existe pas
30:21voilà
30:22donc l'éducation
30:23priorité régionale
30:25absolue
30:26les amis
30:26absolue
30:27et malgré toutes les coupes budgétaires
30:28que me fait l'état
30:29impécunieux
30:30qui a tout cramé
30:31malgré ça
30:33et bien
30:34on a sanctuarisé
30:36tout l'argent des lycées
30:37et dans les lycées
30:38quand je vous disais
30:39qu'on faisait
30:39de l'égalité des chances
30:41on fait aussi
30:42les valeurs de la république
30:43on fait les valeurs
30:45de la république
30:45dans les lycées
30:47on distribue
30:47des ordinateurs gratuits
30:48à tous les élèves
30:49des manuels gratuits
30:50à tous les élèves
30:51mais on fait aussi
30:52des innovations pédagogiques
30:54et dans les innovations pédagogiques
30:56il y a
30:57cette très belle opération
30:58qu'on fait en ce moment
30:59les douze dessins
31:01qui ont fait la république
31:02les douze dessins
31:03qui ont fait la république
31:04et pourquoi
31:06les douze dessins
31:06qui ont fait la république
31:07parce que nous sommes
31:08le triste anniversaire
31:09des dix ans
31:10de l'attentat de Charlie Hebdo
31:11et les dix ans
31:13de l'attentat du Bataclan
31:14et moi mes gamins
31:16dans les lycées
31:16nos gamins
31:18dans les lycées
31:18ils ont quinze ans
31:20ils avaient
31:21cinq ans
31:22au moment
31:22de l'attentat du Bataclan
31:24de Charlie Hebdo
31:24ils ne se souviennent plus
31:25donc on a besoin
31:28de leur rappeler
31:29et puis on est
31:30la région dans laquelle
31:31on a assassiné
31:32Samuel Paty
31:33parce qu'il montrait
31:34des caricatures
31:35et donc en fait
31:36il n'y a plus
31:38beaucoup de professeurs
31:38en Ile-de-France
31:39qui osent montrer
31:40des caricatures
31:41à leurs élèves
31:42et donc nous
31:43ce qu'on a fait
31:43c'est Charlie Hebdo
31:45est venu me voir
31:46et ils m'ont dit
31:47on voudrait faire
31:48un projet
31:48avec une région
31:49qui aimerait le faire
31:50enfin on voudrait le faire
31:51avec toutes les régions
31:51en fait il n'y a que nous
31:52qui avons dit oui
31:53on voudrait faire
31:54un projet
31:55pédagogique
31:57autour du dessin
31:59de presse
32:00et de la caricature
32:01et donc on a fait
32:02ces douze dessins
32:03qui ont fait la république
32:04alors il y a
32:05les fameux dessins
32:06de Louis-Philippe
32:06avec la tête de poire
32:08l'affaire Dreyfus
32:09ils n'en ont pas parlé
32:10ils en ont parlé
32:11avec le déjeuner
32:12où les familles
32:13s'empoignent
32:14dans le Figaro
32:15vous savez ce dessin là
32:16et puis des dessins
32:17beaucoup plus sensibles
32:18et actuels
32:19des dessins qui se moquent
32:20des religions
32:21en disant
32:23et Dieu inventa l'humour
32:24et puis on voit
32:25les trois religions
32:26avec la Bible
32:27la Torah
32:27et le Coran
32:28ils disent
32:29mais c'est marqué
32:29du pas
32:30enfin ce genre de choses
32:31enfin des dessins
32:32pour faire prendre conscience
32:33qu'on peut se moquer
32:34de tout
32:35qu'on peut rire
32:36de tout
32:36et un dernier dessin
32:38qui est vraiment
32:38un dessin militant
32:40qui est la une
32:41de Charlie Hebdo
32:41au lendemain
32:42de l'assassinat
32:43de Dominique Bernard
32:44à Arras
32:45qui est un dessin
32:46extrêmement fort
32:48c'est
32:49un prof
32:51enfin Dominique Bernard
32:52un professeur
32:53lardé de coups de couteau
32:54et avec les élèves
32:56juste derrière lui
32:57cachés derrière lui
32:58qui le soutiennent
32:59comme ça
33:00et qui disent
33:00on est tous derrière vous
33:01et le message
33:03c'est évidemment
33:04de dire que les professeurs
33:05deviennent aujourd'hui
33:06en première ligne
33:07face à toutes les violences
33:08face à tous les problèmes
33:10de la société
33:11et que tout le monde
33:12toute la société
33:12en fait
33:13se tapit
33:14derrière eux
33:15et les prend en bouclier
33:16et en fait
33:17ne les soutient pas
33:18donc c'est une
33:19très
33:20enfin qui questionne
33:22énormément
33:23bon
33:23je dois avouer
33:24que le dessin
33:25qui fait le plus
33:26problème dans cette opération
33:28c'est quand même
33:29la caricature
33:30qui dit
33:31les jeunes ne lisent
33:33qu'un seul livre par an
33:3492% des jeunes
33:35ne lisent qu'un seul livre par an
33:37et où on voit un jeune
33:39avec un manuel
33:41d'apprentissage
33:42du smartphone
33:43de l'usage du smartphone
33:45ça ça fait beaucoup
33:45réagir les jeunes
33:46parce qu'ils disent
33:47c'est pas vrai
33:48c'est une caricature
33:49et on leur dit
33:50bah oui voilà
33:50c'est ça
33:51ça s'appelle se moquer
33:52ça s'appelle les rigoler
33:54mais c'est une vraie réalité
33:55c'est un vrai chiffre
33:56etc.
33:57etc.
33:58Pourquoi je vous parle
33:59de cette opération
34:00c'est parce qu'elle est
34:02emblématique de ce qu'on veut faire
34:03on veut faire
34:05nation
34:05on veut faire
34:07région
34:07Île-de-France
34:08n'a pas beaucoup
34:09d'identité
34:09les amis
34:10parce que
34:11si je vous demandais
34:12vous me diriez tous
34:13que vous êtes
34:14corréziens de Paris
34:15bretons
34:16de Reuil
34:17périgourdin
34:20périgourdin
34:22adopté
34:22etc.
34:23voire
34:24du brillant
34:24sonnet
34:25on ne sait pas trop
34:25douter
34:26c'est un peu de partout
34:27chacun d'entre nous
34:29a des origines
34:30voilà
34:30et on est
34:31souvent plus fiers
34:32de ses racines
34:33que de l'île de France
34:35où on habite
34:35finalement
34:36souvent
34:36depuis les décennies
34:37donc moi je veux
34:38créer une identité
34:38de l'île de France
34:39et cette identité
34:40elle s'ancre puissamment
34:41dans la république
34:42elle s'ancre aussi
34:43dans l'espoir
34:44de réussir
34:45parce qu'on vient
34:46en l'île de France
34:47pour étudier
34:48pour trouver un travail
34:49pour fonder une famille
34:50on vient en l'île de France
34:51pour réussir
34:52donc évidemment
34:53c'est ça l'objectif
34:55donc lutter
34:56contre les fractures sociales
34:57pour lutter
34:58contre les fractures
34:59sociales et territoriales
35:01j'ai pris des décisions
35:02très symboliques
35:03deux
35:04la première
35:06vous le savez
35:07ça a été de déménager
35:08le siège
35:09de la région
35:10de France
35:11qui était
35:11dans le 7ème arrondissement
35:13en face
35:14du bureau
35:15du premier ministre
35:16rue Barbé de Jouy
35:17de le déménager
35:18à Saint-Ouen
35:19banlieue
35:21ex-communiste
35:22industrielle
35:23sur une friche
35:24au milieu de nulle part
35:25enfin plus exactement
35:27au milieu de ce qui était
35:27le hub européen
35:29du deal
35:29et de la fourgue
35:30d'ailleurs
35:31nous avons encore eu
35:33cette semaine
35:34un petit sujet
35:35avec une école primaire
35:37qui doit déménager
35:38de la cité Arago
35:40qui est un des derniers
35:41points de deal
35:42de Saint-Ouen
35:42et qui croit absolument
35:43qu'on éradie
35:44donc vous voyez
35:44c'est quand même
35:45des banlieues
35:45très complexes
35:46nous avons déménagé
35:47à Saint-Ouen
35:48on y est très heureux
35:49mais le symbole
35:50derrière ce déménagement
35:51c'était de dire
35:53il n'y a pas un bon
35:54et un mauvais côté
35:55du périphérique
35:56mes prédécesseurs
35:58malheureusement
35:58ils avaient tendance
36:00à beaucoup
36:00beaucoup
36:01beaucoup dépenser
36:02pour Paris
36:02voilà
36:03pour des raisons politiques
36:05évidentes
36:06donc ils dépensaient
36:07énormément pour Paris
36:07qui est la ville
36:08la plus riche
36:08l'île de France
36:09alors que moi
36:11mon projet
36:12ça a été de rééquilibrer
36:14les crédits
36:14en faveur de la banlieue
36:16de la petite
36:16de la moyenne
36:17de la grande couronne
36:18parce que
36:19qu'on soit
36:20dans un quartier populaire
36:21d'île de France
36:22ou qu'on soit
36:22à Provins
36:24ou à Bonnières
36:26en fait
36:27on a les mêmes droits
36:29les mêmes droits
36:30la même dignité
36:31la même liberté
36:32d'aller venir
36:33les mêmes chances
36:34voilà
36:34donc déménager à Saint-Ouen
36:36c'était de dire
36:36ben voilà
36:37la région centre
36:38dans les quartiers populaires
36:39il n'y a pas un bon
36:40et un mauvais côté
36:41du périphérique
36:42j'ajoute que ça nous a fait faire
36:43beaucoup d'économies
36:44et que ça nous a
36:45beaucoup amélioré
36:46la qualité
36:47de travail
36:48parce que quand tout le monde
36:49est dans le même bâtiment
36:50on est dans 16 sites différents
36:52et puis
36:53quand j'ai demandé
36:54le code du wifi
36:55c'est un peu comme si
36:56j'avais demandé
36:56le code du nucléaire
36:57vous voyez
36:58c'était pas encore bien
37:00complètement dans les mœurs
37:01le wifi à l'époque
37:01bon
37:02donc on n'était pas très moderne
37:04et donc
37:05on a déménagé à Saint-Ouen
37:06première décision
37:07la deuxième décision
37:09qu'on a prise
37:10très importante
37:11c'est
37:12c'est celle
37:13de janvier 2025
37:15c'est le ticket
37:17unique
37:18train
37:18métro
37:19RER
37:19à 2,50€
37:20pour tout le monde
37:22et pourquoi
37:23le même ticket
37:24pour tout le monde
37:25et bien
37:26pour simplement
37:27que tout le monde
37:27se sente parti
37:28d'un même projet
37:29voilà
37:30et que ceux
37:31qui viennent du plus loin
37:32qui ont parfois
37:33les trains
37:33qui marchent le plus mal
37:35et bien
37:35ils ne soient pas obligés
37:36de payer le double
37:37des parisiens
37:38qui eux
37:38ont tous les métros
37:39à disposition
37:40voilà
37:40donc
37:41une mesure d'égalité
37:43le tarif unique
37:44alors je tiens à préciser ici
37:46qu'il y a encore mieux
37:47que le tarif unique
37:48il y a liberté plus
37:51ça y est
37:52enfin j'ai enfin
37:52mes conseillers régionaux
37:54ils ont enfin
37:54bien le
37:56bien le
37:57bien les éléments de langage
37:58liberté plus
38:00donc si certains d'entre vous
38:01n'en ont pas encore
38:02entendu parler
38:03liberté plus
38:04c'est 1,99€
38:05pour faire le tour
38:07de l'île de France
38:08si vous avez une famille
38:09nombreuse
38:09c'est 99 centimes
38:11pour faire le tour
38:12de l'île de France
38:12et en plus
38:13vous ne vous posez plus
38:14la question
38:14avec liberté plus
38:15si c'est
38:16un bus
38:17un métro
38:18le
38:19un trajet aéroport
38:21il calcule
38:22pour vous
38:23et vous êtes
38:24prélevé
38:25uniquement
38:26le mois d'après
38:27c'est gratuit
38:28et c'est comme
38:29un badge
38:30de télé péage
38:30vous savez
38:31si vous avez des badges
38:32pour passer les péages
38:33c'est exactement
38:34le même fonctionnement
38:35et c'est
38:36post-paiement
38:37donc vraiment
38:38si vous n'avez
38:38pas de Navigo
38:40le pass liberté plus
38:42est fait pour vous
38:43et c'est fait pour que
38:44les franciliens
38:45payent moins cher
38:46c'est 20% moins cher
38:47correspondance de bus
38:48offerte
38:49donc franchement
38:51voilà
38:51ne pas l'essayer
38:52voilà
38:55c'est la liberté
38:55de payer plus
38:56voilà
38:57il faut assumer
38:59il faut avoir envie
39:00de payer plus
39:00et pourquoi on a fait
39:01liberté plus
39:02c'est aussi
39:03un autre de mai
39:03un autre de mes souhaits
39:05vous avec vos impôts
39:06vous payez déjà
39:07les infrastructures
39:09de transport
39:09donc c'est normal
39:10que les visiteurs
39:11eux
39:12payent les tickets
39:13plus cher
39:14mais je n'arrive pas
39:15sauf pour les JO
39:16j'avais fait un petit
39:18tarif JO
39:18qui m'a valu
39:19beaucoup
39:20ça fait couler de l'encre
39:21oui
39:22mais n'empêche
39:22que grâce au tarif JO
39:24à 4 euros
39:25j'ai pas eu
39:26de dette JO
39:26moi
39:27voilà
39:28et si j'avais eu
39:29une dette JO
39:30avec le budget Barnier
39:32par dessus
39:33et le budget Bayrou
39:34je peux vous dire
39:35que les lycées neufs
39:37il y en aurait eu moins
39:37cette année
39:38donc le sujet
39:39aujourd'hui
39:40c'est moi
39:40j'équilibre les budgets
39:41moi je fais
39:42de la bonne gestion
39:44voilà
39:44chez moi
39:45vous ne verrez pas
39:46la caisse cramée
39:46voilà
39:47mais ça veut dire
39:48que de temps en temps
39:49il faut payer le prix
39:50et donc mon objectif
39:51c'est que les visiteurs
39:52payent plus cher
39:532,50 euros
39:54c'est le tarif
39:55visiteur
39:56vous vous êtes
39:57franchien
39:58donc vous devez payer
39:591,99 euros
40:00mais pour ça
40:01il faut prendre
40:02Liberté Plus
40:02c'est à dire qu'il faut
40:03prouver que vous êtes
40:03franciniens
40:04voilà
40:05c'est ça l'excuse
40:06bon
40:06donc en fait
40:08je le dis
40:08nous allons fêter
40:09demain le millionième
40:11abonné de Liberté Plus
40:12je le dis pour ceux
40:13qui sont toujours
40:14pas convaincus
40:15il y en a quand même
40:161 million
40:16qui l'ont pris
40:17mais le marché potentiel
40:20c'est 3
40:213 millions
40:22en Ile-de-France
40:23de personnes
40:24qui sont potentiellement
40:25éligibles
40:25les enfants
40:26les retraités
40:27les indépendants
40:28les télétravailleurs
40:30les cyclistes
40:31enfin tout le monde
40:31tous ceux qui ne prennent pas
40:32le navire tout le temps
40:33voilà
40:34ils n'ont pas l'emboursement
40:35employé
40:36voilà
40:37pardon c'était un peu long
40:38c'était sur la fracture sociale
40:40ma deuxième vision
40:41c'est la région
40:43des 20 minutes
40:44et la région des 20 minutes
40:46je vais vous en parler
40:47parce que c'est exactement
40:47ce que fait Patrick Arveille
40:49la région des 20 minutes
40:50c'est une région
40:52polycentrique
40:53c'est une région
40:54où il y a plein
40:54de petites capitales
40:55et dans les petites capitales
40:58de la région
40:58il y a Rueil-Malmaison
41:00il y a Rueil-Malmaison
41:01parce que Rueil
41:02est un hub de transport
41:03et va le devenir
41:04encore plus
41:05avec l'arrivée
41:07des nouvelles lignes
41:07du Grand Paris Express
41:08vous vous rendez compte
41:10que vous allez avoir
41:11deux lignes
41:12du Grand Paris Express
41:13qui vont arriver
41:13à Rueil-Malmaison
41:14la ligne 15
41:16avec 18
41:17vous avez le tram
41:18donc en fait
41:19d'ici
41:20allez on va dire
41:22d'ici 10 ans
41:23la physionomie de Rueil
41:24aura complètement changé
41:25Rueil sera une capitale
41:27de l'île de France
41:28alors vous allez me dire
41:30par certains aspects
41:31vous l'êtes déjà
41:32vous avez déjà
41:32des lycées très réputées
41:33ma fille a été
41:34pendant 5 ans
41:35dans Rueil-Oise
41:36donc je ne vais pas
41:37dire le contraire
41:38mais
41:38vous avez déjà
41:40des lycées réputées
41:41vous avez déjà
41:42des commerçants
41:43de qualité
41:44vous avez de plus en plus
41:45de restaurants de qualité
41:47et tout ça
41:47pourquoi d'ailleurs
41:48bien aidé
41:49par la ville de Paris
41:50parce que
41:51comme on ne peut plus
41:52rentrer dans Paris
41:53les commerces
41:54ferment dans Paris
41:55et
41:56ils se créent
41:57en banlieue
41:58les commerces
41:59les restaurants
42:00les théâtres
42:00toute la culture
42:02se déplace
42:03parce que forcément
42:04plus personne ne peut
42:04rentrer dans Paris
42:05donc voilà
42:05on a beaucoup
42:06de qualité de vie
42:07qui déplace
42:07mais ce qui est intéressant
42:09c'est qu'on est parti
42:10d'une banlieue
42:12un peu dortoir
42:13qu'on veuille ou non
42:14alors dortoir
42:15c'est pas forcément
42:16péjoratif
42:16c'est pas forcément
42:17des bars
42:18de HLM
42:18mais une banlieue
42:19dortoir
42:20c'est une banlieue
42:20où on rentre juste
42:21dormir
42:21et un Paris
42:22qui attire tout
42:23on est en train
42:24de passer
42:25à une vraie ville
42:27et Rouet
42:28est en train
42:29de devenir
42:29une des petites
42:30capitaines
42:30de l'île de France
42:31il y en aura d'autres
42:32dans les Hauts-de-Seine
42:32je ne vais pas
42:33toutes les citer
42:34on est à Rouet
42:34ce soir
42:35mais
42:36mais
42:37mais oui
42:38c'est l'idée
42:38c'est l'idée
42:39et la région
42:39des 20 minutes
42:40c'est ça
42:40c'est que vous puissiez
42:41à 20 minutes
42:42de chez vous
42:42trouver de l'emploi
42:43dans une belle zone
42:44d'activité
42:45que vous puissiez trouver
42:47des loisirs
42:48du sport
42:49de la culture
42:50des commerces
42:51de l'éducation
42:53etc
42:53et de la santé
42:5420 minutes
42:56ça c'est la vision
42:58que nous avons
42:59c'est celle que nous avons
43:00défendant le C
43:00et enfin
43:01la dernière vision
43:02que nous avons
43:03et puis
43:03après
43:04je vous laisserai
43:05la parole
43:06mais la dernière vision
43:07que nous avons
43:08c'est
43:09c'est celle
43:10d'une région
43:11sûre
43:12alors vous allez me dire
43:13bah
43:14la sécurité
43:16c'est pas une compétence régionale
43:18non c'est pas une compétence régionale
43:19c'est tellement pas
43:20une compétence régionale
43:21que quand j'ai commencé
43:22à payer
43:22de la sécurité
43:23le préfet de région
43:25a voulu me déférer
43:26au tribunal
43:27en disant
43:28que c'était pas ma compétence
43:29et que j'avais pas le droit
43:30heureusement pour lui
43:32le préfet de police
43:33est intervenu
43:34et puis
43:35les gendarmes
43:36les policiers
43:36etc
43:36tout le monde lui a dit
43:37écoute
43:37oui peut-être
43:39c'est pas sa compétence
43:40mais enfin c'est quand même bien
43:41si elle dépense 40 millions par an
43:43pour faire de la sécurité
43:44c'est quand même mieux
43:45voilà
43:45qu'on en ait un peu plus
43:46alors du coup
43:47qu'est-ce qu'on fait ?
43:48on finance tout
43:49voilà
43:50tout ce qu'on nous demande
43:51les polices municipales
43:53on finance
43:54la vidéoprotection
43:56partout
43:56en ville de France
43:57on a financé
43:58des centaines de commissariats
44:00en plus
44:00j'ai comme vice-président
44:01Frédéric Péchenard
44:02qui est bien connu
44:03dans ce département
44:04qui est ancien directeur
44:05de la police nationale
44:06donc je peux vous dire
44:07que c'est géré
44:08donc on fait
44:09on finance ça
44:11mais on finance aussi
44:12figurez-vous
44:13des commissariats de police
44:14nationales
44:16des casernes de gendarmerie
44:17nationales
44:19nous finançons
44:19nous sommes la seule région de France
44:20qui finance aussi les pompiers
44:22parce qu'ils avaient encore
44:24des besoins supplémentaires
44:25que les départements
44:26n'arrivaient pas à financer
44:26donc nous finançons tout
44:29et j'ai fait deux choses
44:31un peu
44:31on va dire borderline
44:35un
44:36j'ai créé
44:37j'ai créé
44:38mille emplois supplémentaires
44:39dans les transports
44:40pour la sécurité
44:41mille emplois de plus
44:42j'ai 80 000 caméras
44:44alors là je vous raconte
44:45une petite anecdote
44:46parce que j'ai été élue
44:47au lendemain du Bataclan
44:48trois semaines après
44:50les attentats du Bataclan
44:51je suis élue
44:52là je suis convoquée
44:53par le ministre de l'intérieur
44:54de l'époque
44:55monsieur
44:56Cazeneuve
44:58me convoque
45:01et me dit
45:01Valérie
45:02tu es maintenant
45:03président de l'île de France
45:04on vient d'avoir
45:05ces abominables attentats
45:07ces abominables attentats
45:08il faut absolument
45:09que la police nationale
45:10ait accès aux images
45:12des caméras
45:12de tes transports
45:14en île de France
45:15et là
45:16je le regarde
45:17et je lui dis
45:18quelle caméra
45:19alors là
45:22il s'effondre
45:24je lui dis
45:25mais il n'y a pas
45:26de caméras
45:26dans les transports
45:27en île de France
45:27il n'y en a pas
45:28ça fait des années
45:29qu'avec Roger Carucci
45:30on dépose des amendements
45:32pour avoir des caméras
45:33dans les transports
45:33ça fait des années
45:34que les verts
45:35les communistes
45:35et donc les socialistes
45:36par absorption
45:39votent contre
45:41votent contre les caméras
45:43au motif que c'est
45:45du respect de la vie privée
45:46les gens ne veulent pas
45:48être filmés dans les métros
45:49alors moi
45:50à un moment
45:51je me suis un peu
45:52t'aspirée
45:52je leur ai dit
45:53écoutez
45:53on va faire un petit
45:54pourquoi vous n'acceptez pas
45:55une expérimentation
45:57on était dans l'opposition
45:58pourquoi vous n'acceptez pas
45:59une expérimentation
46:00on met les caméras
46:02au début du train
46:03et puis on ne met pas
46:05de caméras
46:05à la fin du train
46:06et puis on regarde
46:08où les femmes vont monter
46:09on fait une expérimentation
46:11alors ils s'étaient moqués
46:12de moi
46:12ils avaient dit
46:13c'est les caméras
46:14pécresse
46:15des femmes en détresse
46:16et bien écoutez
46:19ils ne croyaient pas
46:20si bien dire
46:21ils ne croyaient pas
46:22si bien dire
46:22parce que depuis
46:22qu'on a mis
46:23les 80 000 caméras
46:24parce que quand même
46:24en 9 ans
46:2580 000 caméras
46:26et qu'on les a reliées
46:28toutes
46:30à un centre
46:30de supervision
46:31unique
46:32à la préfecture de police
46:33co-financée
46:34état région
46:35et dans lequel il y a
46:36la SNCF
46:37la RATP
46:37les gendarmes
46:38les sentinelles
46:39la police
46:39la nous
46:41etc
46:42la SNCF
46:44la RATP
46:44etc
46:44tout le monde est
46:46la préfecture de police
46:4730%
46:48des flagrants délits
46:50sur les réseaux
46:51de transport
46:5130% des flagrants délits
46:53sont constatés
46:55par vidéopatrouille
46:56vidéopatrouille
46:58ça veut dire
46:58que quand vous
46:58êtes dans votre RER
47:00vous ne voyez pas
47:01forcément la police
47:03dans votre wagon
47:04mais la police
47:05elle voit
47:06et elle repère
47:07les pickpockets
47:08et elle repère
47:09aussi les harceleurs
47:10des femmes
47:11ça c'est très intéressant
47:12parce qu'avant
47:13pourquoi les femmes
47:14ne portaient pas plainte
47:15quand elles se faisaient
47:15agressées dans le métro
47:17c'est parce qu'il n'y avait
47:18pas de preuves
47:19alors dire
47:20le monsieur
47:21il s'est collé
47:22il m'a frotté
47:23il m'a je ne sais pas quoi
47:24à toucher
47:25le monsieur
47:27il va dire
47:27écoutez
47:28le RER
47:28il était bondé
47:29voilà
47:30comment est-ce que
47:31on dit n'importe quoi
47:33elle souhaite
47:33qu'elle disait
47:34c'est difficile
47:35preuve
47:35avec l'image
47:37on a
47:37avec l'image
47:38on a
47:39la preuve
47:39et c'est pour ça
47:40que maintenant
47:40sur les violences
47:41sexuelles et sexistes
47:42on a une preuve
47:43enfin
47:43pour coincer
47:46les maniaques
47:46des réseaux de transport
47:47donc oui
47:49c'est les femmes
47:50des caméras
47:51des femmes en détresse
47:52j'en suis extrêmement fière
47:53et donc
47:54on a mis de la sécurité
47:55on a mis
47:561000 agents de plus
47:57de sécurité
47:58dans les transports
47:59qu'on a financé
48:00et pourquoi
48:01j'en suis fière
48:01parce que vous voyez
48:02aujourd'hui
48:03le nombre d'actes
48:04de violence
48:04dans les transports
48:05baisse
48:06or
48:08la violence
48:09augmente
48:09partout ailleurs
48:10partout ailleurs
48:12et notamment
48:13dans les lycées
48:14ce qui est un autre sujet
48:15mais
48:15donc la violence
48:17des jeunes
48:17la violence
48:18augmente partout
48:19sauf dans les transports
48:20et si elle baisse
48:21dans les transports
48:21c'est parce qu'on a vraiment
48:22mis le paquet
48:23sur cette violence
48:25et là en ce moment
48:26on est en train de faire
48:26une grosse opération
48:27anti-fraude
48:28frauder
48:29c'est voler
48:30les honnêtes gens
48:30voilà
48:31depuis le Covid
48:32la fraude
48:33elle a été multipliée
48:34par 2
48:34dans les transports
48:35en Ile-de-France
48:36700 millions
48:37d'euros
48:38de fraude
48:39par an
48:40700 millions
48:41de fraude
48:42c'est 2 tramways
48:44il se fait le président
48:452 tramways
48:46donc évidemment
48:48on a décidé
48:48qu'on allait faire
48:49des opérations
48:49contre le continu
48:50des opérations
48:51coup de poing
48:52c'est assez impressionnant
48:53quand on les voit passer
48:54c'est quand même
48:55assez impressionnant
48:56c'est surtout
48:56sur les bus
48:57sur les trams
48:57mais c'est quand même
48:58très impressionnant
48:59c'est là que
49:00ça fraude le plus
49:01donc
49:02sécurité des transports
49:04dernier sujet
49:04la sécurité des lycées
49:05moi je suis
49:06extrêmement inquiète
49:08de la montée
49:08de la violence
49:09des jeunes
49:09aujourd'hui
49:10extraordinairement inquiète
49:11et je pense
49:12qu'il faut reprendre
49:13ça en main
49:13très vite
49:15très vite
49:15ça a été aggravé
49:17par le Covid
49:17et le confinement
49:18ça a été aggravé
49:19par les réseaux sociaux
49:21qui sont
49:21l'amplificateur
49:22du déconomètre
49:23le narcotrafic
49:25n'en parlons pas
49:26parce que ça répand
49:26la culture de l'arme
49:28etc.
49:28etc.
49:29dans les quartiers
49:29tout ça
49:30est extraordinairement
49:32inquiétant
49:32moi j'ai tiré
49:33le signal d'alarme
49:33j'ai créé
49:35des brigades régionales
49:35de sécurité
49:36pour les lycées
49:37100 effectifs
49:39on a commencé
49:39à 25
49:40qui sont 100
49:40là aussi
49:41mon opposition
49:42m'a dit
49:43les vigiles
49:44de supermarché
49:44de Valérie Pécresse
49:46qu'est-ce que c'est
49:46cette histoire
49:47les lycées
49:48aujourd'hui
49:49j'ai dit à la communauté
49:50éducative
49:51je paye
49:52ce que vous me demandez
49:54je vous force à rien
49:55voilà
49:56je les connais trop bien
49:58je force personne
49:59maintenant
50:00j'ai 400 lycées
50:01sécurisés par des caméras
50:03de vidéoprotection
50:03je mets des sas
50:05dans le jeu
50:05et donc
50:061000 agents
50:0720 brigades
50:09au moment où je vous parle
50:10les 20 brigades
50:12sont déployées
50:13en urgence
50:13dans 20 lycées
50:14de ville de France
50:15et je n'en ai plus
50:16je n'en ai plus
50:18pour faire face
50:19à d'autres urgences
50:20elles ont fait
50:201000 interventions
50:22l'année dernière
50:221000 interventions
50:23pour des rites
50:25pour des intrusions
50:26pour des violences
50:27à des professeurs
50:28pour du racket
50:28pour du deal
50:29etc
50:30donc voilà
50:31donc on continue
50:32mais je voulais vous dire
50:34cette histoire de sécurité
50:35je pense que c'est
50:37extrêmement important
50:38de continuer
50:39vous voyez
50:39je considère que
50:41dans la région
50:41des 20 minutes
50:42dans la région
50:43de l'égalité des chances
50:45dans la région
50:45sans fracture
50:47que je veux
50:48dessiner
50:49et bien le droit
50:50d'être en sécurité
50:51partout
50:52c'est un droit
50:53qui doit être garanti
50:53pour tous
50:54et autant dans les quartiers
50:55populaires
50:56que dans les autres
50:57pavillonnaires
50:57ou que dans les zones
50:58résidentielles
50:59voilà
51:00et donc je ne transigerai
51:02pas là dessus
51:02et d'ailleurs
51:03je le fais
51:04parce que
51:04la région
51:05c'est un orchestre
51:06de maires
51:06et donc évidemment
51:08les maires
51:09ont des besoins
51:10et le premier besoin
51:11qu'exprime nos habitants
51:12c'est le besoin
51:13de sécurité
51:14sécurité et valeur
51:16de la république
51:17c'est comme ça
51:19qu'on fera région
51:19et c'est comme ça
51:20qu'on fera nation
51:21merci
51:21applaudissements
51:23applaudissements
51:24applaudissements
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