- 14/05/2025
Réunion de bilan de mi-mandat de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, en présence de Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et président de la Métropole, en présence de nombreux élus
Partie 2 - Questions de la salle
Mardi 1er Avril 2025
Partie 2 - Questions de la salle
Mardi 1er Avril 2025
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00J'ai apprécié votre discours sur les villes capitales, et donc sur le transfert de population de Paris sur les grandes banlieues de la première couronne.
00:16Donc je suis en train de me demander si l'année prochaine, il ne faudrait pas pour les villes capitales, que vous l'avez évoqué, que l'équipe municipale actuelle à Paris soit reconduite.
00:30Alors le problème c'est que Paris prend aujourd'hui un certain nombre de décisions, qui sont des décisions, comment dire, non coopératives, et non solidaires avec la banlieue.
00:47Et ces décisions, elles sont quand même très problématiques. Je pense notamment à la fermeture d'une voie à la circulation générale sur le périphérique.
01:01Pour l'instant, il ne se passe rien, mais ça ne verbalise pas. Donc quand ça verbalise, c'est-à-dire en mai, on va regarder ce que ça donne.
01:08Moi, j'ai exigé du préfet qu'il a accepté deux choses. Un, si jamais ça bouchonne pendant la journée, c'est la trombose pendant la journée, le préfet de police peut suspendre la voie réservée, y compris pendant la journée.
01:25Si il voit qu'il y a trop d'embouteillages, il dit stop, on arrête, tout le monde peut circuler. Premièrement.
01:31Et deuxièmement, pardon, et deuxièmement, si jamais d'ici la rentrée, on s'aperçoit que c'est la trombose, d'ici six mois, on peut tout arrêter.
01:41Pourquoi ? Parce que le problème de cette histoire de voie réservée sur le périph', c'est que si c'est pour que ça se traduit par une trombose totale de l'île de France,
01:52ce qui pollue, c'est les embouteillages. Donc l'idée que le covoiturage est une bonne chose, oui, le covoiturage est une bonne chose.
02:00Si on crée une voie de covoiturage en plus, parce que là, du coup, on incite à covoiturer. Mais si c'est juste pour faire une trombose alors qu'il n'y a pas de covoitureur sur le périph',
02:10vous comprenez, ça devient quelque chose de beaucoup plus compliqué. Et la trombose, c'est de la pollution.
02:16Et c'est de la pollution pour tous les riverains du périph', c'est de la pollution pour Paris, c'est de la pollution pour toutes les villes portes de Paris.
02:23Donc ça, ça s'appelle de la décision non coopérative, parce que c'est jamais décidé en lien avec la banlieue.
02:30Typiquement, pour faire ça, ce qu'il faudrait, c'est que Paris crée des parkings relais.
02:34Ce que disait Denis tout à l'heure. Cette politique de dire « je ne veux plus de voiture dans Paris », ça s'entend, ça s'entend.
02:42Elle est maire de Paris, elle a une ville la plus riche, elle a une ville la plus touristique, elle a plus vendu de voiture, bon, c'est un projet.
02:48Moi, je respecte les maires et leurs projets. Mais ce que j'appelle non coopératif, c'est le fait que moi, je lui ai dit
02:53« faisons ensemble des parkings relais à toutes les entrées de Paris, là où il y a des arrêtes de métro,
02:59porte Dauphine, porte Maillot, on fait des grands parkings, relais, pas cher, et on fait des navettes,
03:07soit des métros, soit des navettes qui rentrent dans Paris. Imaginons un plan de circulation ensemble. »
03:14Et évidemment, je me suis fait fermer la porte au nez, parce qu'il fallait que la mairie de Paris ait le bénéfice
03:21d'une politique soi-disant écologique qui ne l'est pas. Parce qu'en réalité, c'est une politique de souffrance
03:26qui se ferme Paris à toute la banlieue. Et là où les Parisiens commencent à gueuler,
03:32gueulent sur plusieurs choses. Un, vous ne pouvez plus avoir de voiture à Paris,
03:37donc quand vous êtes, soit vous avez une famille avec des jeunes enfants, soit que vous êtes âgés,
03:44vous ne pouvez plus circuler. Donc ça vient de très problématique. Donc ça râle pour ça,
03:49mais ça râle aussi parce que les commerçants du centre-ville ferment. Parce qu'on n'arrive plus à arriver
03:55dans le cinquième. On n'arrive plus à arriver dans le centre de Paris. Et donc, il y a des commerces qui vivent
04:00de la proximité, ça va, eux il y en reste. Mais ceux qui vivaient du flux des visiteurs,
04:05ils n'arrivent plus à tirer la réponse. Donc il y a vraiment beaucoup de râleries dans Paris,
04:09sans parler évidemment des problèmes de sécurité, parce que Paris a quand même 5 000 policiers,
04:14ils ont quand même réussi à ne pas les armer. Le problème c'est que vous voyez, la mairie de Paris a dit
04:22il y a trop de couteaux aujourd'hui sur l'espace public. Alors on leur dit oui, et qu'est-ce que vous faites ?
04:29On va faire un hashtag stop couteau. Donc ils ont fait un hashtag stop couteau sur les réseaux sociaux.
04:36Ce n'est pas bien les couteaux. Le problème c'est que si vous avez une police municipale qui n'a pas d'armes,
04:41moi je ne sais pas comment un policier municipal gère un forcené qui a une arme, sans arme, je ne sais pas.
04:50Et donc en réalité on sait très bien que le niveau d'intervention d'une policier municipale
04:55est aussi fonction de son armement. Est-ce qu'il a des gilets pare-balles, est-ce qu'il est armé, etc.
05:01C'est évident, c'est humain. Donc une police non armée n'a pas du tout la même efficacité
05:08qu'une police armée, surtout contre les armes.
05:11Et pour l'instant on en est à stop couteau, mais dans certaines banlieues on en est à stop à Kalachikov.
05:16Donc là, sans armes, c'est moins facile.
05:19Donc tout ça me paraît pas la bonne politique pour l'île de France.
05:24Et Paris devrait donner l'exemple.
05:26A la fois la coopération avec sa banlieue, et en même temps,
05:31en matière de sécurité, en matière de propreté, en matière d'embouteillage,
05:37de circulation, tout ça, elle devrait donner l'exemple.
05:41Donc moi, je soutiens un changement politique à Paris.
05:45Au risque de vous choquer.
05:46Applaudissements
05:54Je suis Henri Génard, je suis Réouillois depuis 40 ans.
05:57J'ai élevé trois enfants qui ont été dans les différents lycées.
06:01Merci monsieur le maire et vos prédécesseurs.
06:04Madame la Présidente, vous avez dit une chose qui m'a interpellé.
06:07J'ai été borderline quand j'ai créé 1000 emplois dans le domaine du transport à Paris.
06:13Dans la sécurité.
06:14Dans la sécurité.
06:15Pourquoi c'est que les borderline ?
06:16Parce que j'ai pas de compétences en matière de sécurité.
06:18C'est dur et gagnant normalement.
06:20Donc c'est l'État normalement.
06:21Mais en fait, j'ai ressenti que, étant en charge des transports,
06:30on me demandait pas juste de faire rouler les trains.
06:32On me demandait aussi d'assurer la sécurité des voyageurs dans les trains.
06:36C'est pour ça que j'ai dit borderline.
06:38Mais en fait, je vous dis, mon préfet au début était très réticent.
06:41Et puis maintenant, il a accepté.
06:44Alors moi, je voudrais aller plus loin, pour tout vous dire.
06:46Je voudrais une police régionale des transports.
06:49Parce qu'en fait, maintenant, vous savez, les transports sont ouverts à la concurrence.
06:53Donc à certains endroits, c'est Keolis, à certains endroits, c'est Transdev,
06:56à d'autres, c'est la SNCF, à d'autres, c'est la RATP.
06:58Enfin, il y a plein d'opérateurs maintenant de transport.
06:59Il va même y avoir les Italiens carré.
07:01Et donc, du coup, moi, ce qui m'ennuie, c'est que je pense que le bon modèle, c'est celui de l'autre.
07:09C'est celui où l'autorité organisatrice Île-de-France Mobilité
07:12chapeaute la sécurité de l'ensemble du réseau.
07:15C'est plus logique.
07:16Le préfet de police est tout à fait d'accord.
07:17Parce que lui, il aurait la police nationale.
07:20Et moi, j'aurais la police locale.
07:22Et on se parlerait un peu comme un maire avec la police municipale.
07:25Mais je n'arrive pas à le faire voter parce que l'Assemblée,
07:27ben, comment dire, voilà.
07:30Pécresse, c'est la droite.
07:32Donc, ce n'est pas facile de nous donner des vraies responsabilités.
07:37Alors, le paradoxe, c'est que Bartholonne avait proposé ça dans son programme.
07:41Laurent Saint-Martin avait proposé ça dans son programme.
07:43Mais dès qu'il s'agit de me confier la compétence, il n'y a plus personne.
07:46Bon, on va finir par rien.
07:48Vous me connaissez, hein ?
07:50Je ne lâche pas.
07:52Le pitbull lâche de temps en temps.
07:54Moi, non.
07:54J'ai une seconde et dernière question en ce qui concerne,
07:56plus moins personnelle.
07:58Enfin, c'est assez personnel.
08:00J'ai trois enfants.
08:01Deux d'entre eux sont partis de Rueil parce qu'ils ne pouvaient pas se payer des appartements au prix de l'immobilier Rueilois.
08:12Ils sont partis, heureusement pour vous et pour nous, parce qu'ils ne sont pas trop loin en Ile-de-France.
08:17Vous avez parlé de Bonnier.
08:18L'un est à Flin, une très belle maison.
08:22Le problème, c'est qu'il a une vieille voiture.
08:24Il a hérité de la voiture de son grand-père, de 2000.
08:27Il avait parlé du bon côté et du mauvais côté du périphérique.
08:32Maintenant, il y a un bon côté et un mauvais côté de la 416.
08:36Jusqu'à quand ça va durer ?
08:38Est-ce que vous avez une vision de cela ?
08:40Est-ce que les pouvoirs publics vont revenir sur cette décision qui consisterait à...
08:48Alors là, il y a un amendement qui a été proposé par les Républicains à l'Assemblée nationale
08:54et qui demande de suspendre les ADFE aujourd'hui.
09:00Parce que, alors, moi, qu'on s'entende bien, moi je suis pour qu'on baisse la pollution de l'air en Ile-de-France
09:06et depuis que je suis élue, 9 ans, la pollution de l'air en Ile-de-France a baissé de 20%.
09:1220%.
09:13Je pense que c'est en partie le bilan de la région pour plein de raisons.
09:16D'abord parce qu'on a développé massivement les transports en commun, on a modernisé,
09:21on a créé plein de nouvelles lignes, la ligne 14 jusqu'à Orly.
09:24Vous imaginez ce que ça enlève comme voiture, la ligne 14 jusqu'à Orly,
09:28le tramway neuf qui n'existait pas du tout dans le Val-de-Marne.
09:30On a baissé par deux les durées de transport de plein d'habitants en créant ces nouvelles lignes.
09:34On a mis des nouveaux trains neufs, on a baissé tous les tarifs, notamment pour la Grande Couronne.
09:39Avant, c'était 15 euros pour aller à Paris à l'air-tour ou 20 euros pour aller à Paris à l'air-tour.
09:44Maintenant, c'est 5 euros. Voir même, si on a écouté Valérie Frétrasse jusqu'au bout, moins de 4 euros.
09:51Moins de 4 euros, voilà.
09:53Mais tout ça pour dire qu'on a joué sur beaucoup de leviers pour essayer de faire en sorte que le nombre de voitures sur les routes baissent,
10:00par l'incitation.
10:02Mais le problème, c'est que donc on a baissé le moins de 20% de la pollution et arrive cette ZEF.
10:07Moi, la ZEF, je considère qu'on n'est pas prêt. On n'est pas prêt pour plein de raisons.
10:11D'abord parce qu'on n'a pas encore le métro circulaire autour de Paris, la ligne 15, qu'on devait avoir.
10:17Quand on aura le métro circulaire autour de Paris, la ligne 15, les choses seront différentes.
10:21Parce qu'il y a plein de gens qui font le tour de Paris aujourd'hui en voiture, parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.
10:26Bon. Donc déjà, là, ce sera un peu différent.
10:29Mais cette ZEF, ce qui me tracasse, c'est que j'ai fait faire le calcul par un de mes collaborateurs
10:35de combien ça génère de pertes de valeur des voitures chez les gens qui ne peuvent plus conduire dans la ZEF.
10:43Et en fait, mon collaborateur va calculer.
10:45Donc en fait, 40% des Français sont concernés dans la ZEF.
10:49C'est-à-dire 40% des Français ont une voiture qui est trop ancienne pour rouler dans une ZEF.
10:53Si on calcule ça sur les villes de France, il y a 40% des Franciliens.
10:57Et si on calcule, en fait, ils perdent la valeur de leur voiture à la revente et divisez par deux.
11:05Si vous voulez la revente, il faut vraiment aller la revendre en Picardie.
11:08Vous voyez, dans un endroit où il n'y a vraiment pas de ZEF.
11:10Donc c'est quand même, le marché est un peu étroit.
11:13Et donc en fait, mon collaborateur a calculé que sur toute la France, les ZEF, c'est 9 milliards de pertes de patrimoine.
11:219 milliards de pertes de patrimoine pour tous les Français qui ont des voitures d'occasion ancienne.
11:25Parce que leurs voitures ont été divisées, la valeur, par deux.
11:30Donc déjà, on se dit, pourquoi est-ce qu'on fait ça ? Pourquoi est-ce qu'on fait ça ?
11:33Pourquoi est-ce qu'on donne ce coup de grâce à des familles de la classe moyenne qui ont des voitures anciennes ?
11:38Donc ça, c'est la première.
11:40Et ensuite, ils ont fait pire.
11:41Ils ont calculé combien ça coûterait, pour ces mêmes Français, de racheter une voiture neuve, pas polluante.
11:48Et là, c'est 80 milliards.
11:5280 milliards, c'est-à-dire que si tous les Français qui ont une voiture ancienne d'occasion,
11:56qui ne peuvent pas rouler dans la ZEF,
11:58changer la voiture pour une voiture neuve,
12:00ou une voiture d'occasion électrique, non polluante,
12:02enfin bref,
12:03mais faisaient au moins 15 000 euros d'investissement dans leur voiture,
12:07mettons, entre 15 000 et 20 000 euros.
12:09Eh bien, ça fait 80 milliards.
12:12Donc ça veut dire que...
12:14Enfin, c'est dément.
12:16C'est dément.
12:16Et c'est des transferts de charges sur la population.
12:19C'est comme une espèce d'élan impôt voiture.
12:22Voilà.
12:23Et donc, quand on m'a donné ces calculs,
12:25là j'avoue, je n'en menais pas là.
12:26Parce que moi, je n'avais pas fait le calcul,
12:28je ne m'étais pas posée la question.
12:29Et en fait, quand on rentre dans le budget d'un ménage,
12:32là, tout de suite, ça donne un tout petit peu des surprenes.
12:34Et c'est pour ça que j'ai pris position in fine.
12:37Parce qu'au début, j'avais demandé le repos de la ZEF,
12:39et puis là, j'ai vraiment dit, ce n'est pas possible.
12:41On ne peut pas la faire.
12:42Pas maintenant.
12:43Pas alors que tout augmente,
12:46que la vie est chère,
12:47qu'on n'arrive pas à se loger.
12:50Et puis j'ai dit, en plus, ça ne se justifie pas
12:53parce qu'on a baissé 20% la pollution.
12:56Moi, j'ai les cartes de la pollution de l'air en Gilles de France.
12:58Vous verrez qu'il y a 10 ans, c'était rouge au centre.
13:02Aujourd'hui, c'est vert.
13:03Il y a un peu d'orange, mais c'est vert.
13:05On a vraiment baissé énormément.
13:0740% de particules fines en moins,
13:0920% de pollution de l'air en moins, en 10 ans.
13:12Donc quand même, on a fait du boulot.
13:14Donc voilà, j'ai dit, la ZEF, ça ne peut attendre.
13:16Voilà, c'est ma réponse.
13:18Mais il y a une loi qui est en train d'être discutée là-dessus
13:21et qui est passée à l'Assemblée.
13:23Si jamais elle est votée conforme au Sénat,
13:27ça geste des sénateurs.
13:31Mais c'est terrible parce qu'en fait,
13:35on ne peut pas opposer l'écologie sociale.
13:38C'est ça le problème.
13:39Moi, je le dis aussi très gentiment,
13:41parce que dans ce genre de réunion,
13:43j'ai aussi parfois des jeunes écologistes un peu virulents
13:45qui m'attaquent et qui me disent,
13:46Madame Pécresse, vous voulez pétonner l'Île-de-France.
13:52Alors, parce que j'aide les maires bâtisseurs,
13:57ceux qui, comme Patrick,
13:58construisent des nouveaux quartiers innovants, écologiques.
14:00Et comme vous l'avez dit,
14:01on a besoin de construire en Île-de-France,
14:03sinon les jeunes ne pourront pas se loger.
14:04Ils vont aller de plus en plus loin,
14:05ils vont partir en province,
14:06on va perdre notre force vive.
14:08Les loyers sont tellement chers,
14:11l'accession à la propriété est tellement chère.
14:13Donc il faut continuer à construire.
14:15Moi, je veux continuer à construire.
14:16Mais je suis ici, je suis venue vous rassurer tous.
14:20La région, dans ses compétences,
14:22elle doit faire un grand schéma
14:24qui s'appelle Île-de-France 2040.
14:27C'est le ZDRIFEU.
14:30A Tchoum, le ZDRIFEU, un acronyme.
14:33Le Schéma Directeur Régional Île-de-France Environnemental.
14:36Ce Schéma Directeur d'Aménagement Île-de-France,
14:39c'est le document qui dit,
14:41partout où vous pouvez construire,
14:43du logement, du développement économique,
14:45des routes, où est-ce que vous allez mettre les transports,
14:47à l'horizon 2040, quelles sont les nouvelles lignes,
14:49les nouvelles rames, etc.
14:51Et puis, où est-ce que vous avez les forêts,
14:53où est-ce que vous avez l'agriculture, etc.
14:55Où est-ce que vous avez les grands investissements, tout ça.
14:57Donc ce document, c'est deux ans de travail.
15:00Ça ne fera pas le journal de 22 ans.
15:02C'est deux ans de travail.
15:03C'est un travail énorme.
15:05Eh bien, je revendique,
15:08grâce à mon vice-président Jean-Philippe du Gouin-Clément,
15:10qui n'est pas là, mais qui a fait un travail colossal,
15:13je revendique qu'on a concerté avec tous les maires,
15:17on a fait un ZDRIFEU totalement écologique,
15:21et en même temps totalement pro-logement,
15:25et en même temps totalement pro-développement économique.
15:27C'est un peu la croix-lature du cercle,
15:30mais on a réussi.
15:31Et qu'est-ce qu'on a fait dans ce ZDRIFEU ?
15:34On a fait le zéro artificialisation nette.
15:38Alors j'entends beaucoup d'élus de droite,
15:40et beaucoup d'élus de province,
15:42hurler contre le zéro artificialisation nette.
15:46Et moi je vous le dis,
15:47en Ile-de-France,
15:49le zéro artificialisation nette est indispensable.
15:53C'est quoi le zéro artificialisation nette ?
15:55C'est partout où vous construisez,
15:57quand vous construisez quelque part,
15:59vous renaturez ailleurs.
16:01Et à la fin de la fin,
16:02moi je peux aujourd'hui vous garantir,
16:04les yeux dans les yeux,
16:05qu'avec ce ZDRIFEU,
16:07l'Ile-de-France aujourd'hui,
16:08elle est à 75% naturelle, forestière et agricole.
16:1375% du territoire de l'Ile-de-France.
16:15Si vous vivez à Rueil,
16:17c'est pas par hasard.
16:18Si vous vivez à Rueil,
16:19c'est parce que vous voulez vivre à la campagne,
16:20près de Paris.
16:21Vous voulez sauvegarder vos jardins,
16:24vos forêts.
16:25Vous voulez respirer un air pur,
16:27vous voulez vivre près de la nature.
16:29Ça, je vous garantis que ce sera préservé
16:32parce que nous avons fait un ZDRIFEU ZAN.
16:38Oh, c'était facile.
16:41On a fait un ZDRIFEU ZAN.
16:42ZÉRO artificialisation nette.
16:45Et ça a été deux ans de travail.
16:46Pourquoi ?
16:47Parce qu'évidemment,
16:48il a fallu aller voir chaque maire
16:49pour vérifier quels étaient ses projets,
16:53faire rentrer ses projets dans la boîte à chaussures
16:55et trouver ailleurs des endroits
16:57où on allait remettre du verre.
16:59Dans les friches industrielles,
17:01dans les places,
17:02dans les cours d'école,
17:03dans les cimetières,
17:04dans les parkings.
17:05On revégétalise là où ils ont bétonné
17:08et on continue de construire
17:11là où on a besoin de logements,
17:14c'est-à-dire notamment en ruralité,
17:16mais aussi dans les villes
17:18où il fait bon vivre.
17:19Voilà.
17:20Parce que je revendique aussi
17:21de refuser de financer
17:22du logement social
17:23là où il y en a déjà plus de 30%.
17:25Quand il y a plus de 30%
17:26de logements très sociaux,
17:27je ne finance plus.
17:29Je ne veux plus le ghetto.
17:31Je veux de la mixité
17:32parce que sinon,
17:33il n'y a plus de règles
17:34et il n'y a plus de vivance.
17:46Monsieur, vous avez déjà posé vos questions.
17:48Est-ce qu'il y a peut-être d'autres gens
17:49qui ont rien d'âme là-bas ?
17:50Il y a les dames.
17:51Mais c'est la parole aux dames.
17:53Ce n'est pas de la censure.
17:54C'est du partage de parole.
17:56Bonjour madame laitresse.
17:57Valérie Urgoire,
17:59présidente du RACON de balle
18:00et vice-présidente du RACON du sport.
18:04Je voulais vous remercier déjà
18:06pour tout ce que vous faites
18:07pour le développement féminin
18:08dans le sport.
18:10Vous avez organisé
18:11des super jeux olympiques
18:12avec la biopatrique.
18:15Ça a été un moment pour nous
18:16de parenthèse,
18:17idyllique
18:18et donc l'héritage du JO,
18:20il faut les conserver.
18:22Donc je voulais juste vous dire
18:23qu'il ne faut pas lâcher,
18:25qu'il faut nous aider
18:25pour le développement
18:26du sport féminin
18:27parce que l'économie
18:28du sport féminin,
18:30vous connaissez mieux que moi,
18:32est difficile.
18:33Ça attire beaucoup moins.
18:35C'est comme ça.
18:36C'est un peu comme la société.
18:38Les femmes gagnent moins
18:38que les hommes.
18:39On n'a pas encore gagné le combat.
18:40Donc,
18:43je voulais vous remercier
18:45pour cette aide
18:46et aussi pour vous dire
18:49parce que je suis proviseur
18:49aussi de l'ERA
18:50Jean-Monnet de Garche.
18:52Je sais que Jeanne est à côté.
18:54Oui, elle est là.
18:54Bonjour Jeanne.
18:55Coucou.
18:55Et donc,
18:57je voulais vous remercier
18:58pour tout ce que vous faites
18:59pour Mobilité de France,
19:01pour tous les jeunes
19:01en situation de handicap.
19:03Sans vous,
19:05on ne pourrait pas les aider
19:06pour les soins,
19:07pour l'école
19:08et à s'insérer professionnellement
19:10dans la société
19:11parce que chacun doit trouver sa place.
19:13La diversité,
19:14c'est ce qui est le plus important
19:15pour vivre ensemble.
19:16Donc ça,
19:17je voulais vous remercier
19:17et puis pour toute l'aide
19:18que vous apportez à mon lycée
19:19parce que sans vous,
19:21je ne peux pas fonctionner.
19:22Donc,
19:23merci,
19:24merci,
19:24merci beaucoup.
19:25et que vous avez sécurisé
19:26mon établissement.
19:27Donc,
19:28je vous remercie.
19:29Et dernière chose,
19:30le sport,
19:31on parle beaucoup de sécurité
19:32et tout ça,
19:33le sport est un détecteur,
19:35un cœur
19:36dans une ville,
19:37c'est le poumon d'une ville
19:38et le sport ramènera
19:40de l'apaisement
19:41pour la jeunesse
19:41pour tout le monde
19:42et il faut aider
19:44les clubs amateurs,
19:46aider les clubs
19:47qui essaient
19:47de prendre
19:48le plus possible
19:50d'enfants
19:50en difficulté scolaire,
19:52en difficulté sociale,
19:54donc il y a énormément
19:56d'aides
19:56qui sont données
19:57pour le sport.
19:58Donc,
19:59continuez à nous aider
20:00pour qu'on puisse
20:02se développer
20:02et mettre
20:04le sport féminin
20:04en avant.
20:06Merci.
20:06Si, évidemment,
20:11je m'occupe aussi bien
20:12de Garche,
20:13c'est parce que
20:13j'ai Sandra
20:14Monzani
20:16qui est ici
20:16et qui, évidemment,
20:18s'occupe
20:18de tous les dossiers
20:19de la ville.
20:21C'est aussi parce que
20:22j'ai Nasserah Hamza
20:23qui est la part présidente
20:24de la commission
20:25famille à Suren
20:26et qui s'occupe
20:28des familles
20:28et puis c'est parce que
20:29j'ai l'irremplaçable
20:31Pierre de Dizio
20:32qui est juste là
20:32derrière moi
20:34et qui, sur les sujets
20:36du handicap,
20:37fait qu'on est
20:37une collectivité
20:38totalement pionnière
20:39sur tous les dispositifs.
20:40D'ailleurs,
20:41si la question de l'inclusion
20:42vous intéresse,
20:43nous avons à la région
20:44des budgets participatifs.
20:47J'en parle
20:47parce que
20:49moi je crois
20:49à l'hyper-décentralisation.
20:51Je vous ai dit
20:51que je croyais
20:52à notre intelligence
20:53collective de citoyens
20:54et à votre intelligence
20:55à vous.
20:56Et donc,
20:57on a deux budgets participatifs
20:58à la région.
20:59C'est quoi les budgets participatifs ?
21:01C'est des micro-projets
21:02associatifs,
21:03financés à 80%
21:05par la région
21:06de France.
21:06On n'a pas le droit
21:07de se financer à 100%
21:08parce que c'est interdit
21:09par la loi.
21:0980%
21:10jusqu'à 10 000 euros.
21:12Et on a deux types
21:13de budgets participatifs.
21:15On a un premier
21:15budget participatif
21:16environnemental.
21:18Si vous avez
21:18envie de transformer
21:19votre ville
21:20pour faire des projets
21:21environnementaux,
21:21j'imagine,
21:22cher Denis,
21:22que RUEI
21:23a déjà eu pas mal
21:24de lauréats
21:24du budget participatif
21:26environnemental
21:26de la région.
21:27C'est chaque année
21:28où on finance
21:28des centaines de projets.
21:30Ça peut être
21:30des vélos,
21:31ça peut être
21:31des éclairages lettres,
21:32ça peut être du compost,
21:33ça peut être
21:33des jardins partagés,
21:35ça peut être
21:35du bio,
21:39d'aller contre
21:39les gaspillages
21:40alimentaires,
21:40des projets
21:41environnementaux.
21:42Donc ça,
21:43c'est le budget participatif
21:44environnemental.
21:44Mais nous avons aussi,
21:46depuis cette année
21:46et depuis les JO,
21:48comme avec les JO
21:49paralympiques,
21:50on avait fait du handicap,
21:51notre grande cause,
21:52Pierre,
21:53m'a suggéré
21:53que sur le même modèle
21:56que le budget participatif
21:57environnemental,
21:58on fasse un budget
21:59participatif handicap.
22:01handicap.
22:02Pourquoi je vous en parle ?
22:03Parce que c'est pareil,
22:04c'est l'idée que les associations
22:06qui auraient des projets
22:07d'inclusion
22:08puissent se faire financer
22:10jusqu'à 10 000 euros
22:11soit d'investissement,
22:13soit d'équipement
22:14pour leurs projets.
22:15Et typiquement,
22:16avec le budget participatif
22:17handicap,
22:18on a payé
22:19pour des clubs
22:20les équipements
22:22de pratiques
22:23handi
22:24ou de sport adapté.
22:26Voilà.
22:27Donc on peut
22:28payer les équipements
22:29à travers le budget
22:30participatif,
22:31on peut payer
22:31des revêtements
22:32plus doux
22:34pour des aires de jeu
22:35plus inclusives.
22:37On peut faire
22:38plein plein de choses
22:39liées au handicap.
22:41Il y a eu plein plein d'idées
22:42mais Pierre pourrait en parler.
22:43C'est jusqu'au 13 avril ?
22:45Ah, c'est jusqu'au 13 avril.
22:47Vous pouvez déposer
22:47les projets
22:48jusqu'au 13 avril
22:49des projets
22:50d'investissement
22:52dans le domaine
22:53du handicap
22:54dans votre ville.
22:54sur le site de la région
22:57venu de Denis Gabriel
22:58on souffle les...
22:59Donc ça,
23:00c'est sur le budget handicap.
23:02Participatif handicap
23:02qui est ouvert
23:03à toute la région.
23:04Après, on fait voter.
23:05C'est un budget participatif.
23:06On fait voter.
23:07En fait,
23:07comme vous êtes
23:07créé de Malmédo,
23:09c'est difficile
23:09qu'un projet de roueille
23:10n'ait pas suffisamment
23:11de vote.
23:11Il suffit de mobiliser
23:12un tout petit peu
23:12les habitants
23:13et en général,
23:14le projet de roueille
23:15passe toujours
23:15devant les autres.
23:16Donc ça,
23:17et pour les petits villages,
23:19si...
23:20Pour Marne-la-Coquette,
23:23si 10% du village vote,
23:26ça passe.
23:27Parce que oui,
23:28parce qu'un village
23:29de 300 habitants,
23:30si 30 pour la 30 vote,
23:31ça passe.
23:32Sinon,
23:32c'est toujours
23:33réveillé.
23:35Donc,
23:36voilà.
23:38En tout cas,
23:38budget participatif handicap
23:40et pour répondre
23:41à votre question,
23:41le sport,
23:42bien sûr,
23:42le sport.
23:44Je vous ai parlé
23:44des lycées
23:45parce que je ne pouvais
23:45pas vous parler
23:45de tout,
23:46mais le sport
23:47est totalement
23:48un fil rouge
23:50de notre stratégie éducative.
23:52Je vous parlais
23:52des violences des jeunes,
23:53je travaille énormément
23:55avec les présidents
23:56de club
23:56et les lignes
23:57et les fédés
23:58sur la prévention
23:59de la violence
24:00par le sport
24:01et le caractère éducatif
24:03du sport.
24:04Et pour vous dire,
24:06nous avons créé
24:07une application
24:08qui s'appelle
24:08La Base,
24:09L-A-P-A-Z,
24:11pour tous les jeunes
24:12de 15 à 25 ans,
24:13mais particulièrement
24:14pour les lycéens
24:14qui sont le cœur
24:15de cible
24:16de la région
24:17de l'île de France.
24:18Et donc,
24:18sur les 15-18 ans,
24:21il y a 100 euros
24:22pour pratiquer
24:22une activité sportive.
24:24Donc,
24:24il n'y a plus
24:25de barrière financière
24:26à la pratique
24:27du sport
24:28en l'île de France.
24:29Tous les lycéens
24:31ont 100 euros
24:31pour aller payer
24:32leur licence
24:33de sport
24:33dans un club sportif,
24:35dès lors que le club sportif
24:36est bien référencé
24:38sur la base.
24:39Donc ça,
24:40sachez-le,
24:40et puis on peut faire
24:41aussi de la culture
24:42à 800 euros
24:43si on veut faire
24:44du conservatoire,
24:45si on veut faire
24:45de la danse,
24:46etc.
24:46Ça,
24:47ça fait partie
24:47de notre politique
24:48d'égalité des chances.
24:49Donc,
24:49bien sûr,
24:50le sport,
24:51bien sûr,
24:51l'aide au club,
24:52bien sûr,
24:53l'aide au club
24:53qui pratique
24:54de pratiques féminines.
24:56Et là-dessus,
24:57Patrick Carab,
24:57mon vice-président,
24:58donne un bonus
24:59à tous les clubs
25:01qui font des pratiques
25:02en e-sport
25:02et coupe les vivres
25:04à tous les clubs
25:05qui n'ont pas de séquion
25:06féminine.
25:07Voilà.
25:08Bonus en 10
25:09et coupez les vivres
25:10à ceux qui n'ont pas de séquion.
25:11Et pourquoi ?
25:13Vous savez,
25:13il y a eu une petite polémique
25:14il n'y a pas longtemps
25:15sur le port du voile
25:16dans les compétitions sportives.
25:18Enfin,
25:18le port des couvre-chefs religieux.
25:21Moi,
25:22je vais vous dire
25:22que je suis pour l'interdiction
25:24de tous les signes
25:26d'appartenance religieuse
25:27dans les compétitions sportives
25:28parce que je ne veux pas,
25:30j'aime la neutralité du sport.
25:32Je ne veux pas
25:32qu'on stigmatise
25:33les uns ou les autres
25:34et qu'on dise
25:34tiens,
25:34voilà une petite musulmane,
25:35tiens,
25:36voilà ceci,
25:36voilà cela.
25:37Je ne crois pas
25:38que la communauté juive
25:39joue en petite part
25:40au rugby.
25:41Donc,
25:41je pense qu'il ne faut pas
25:43que les signes religieux
25:44sont les termes.
25:45Mais au-delà de ça,
25:46au-delà de ça,
25:48je m'inquiète.
25:49Je m'inquiète
25:49parce que dans les quartiers populaires,
25:52on commencera par dire
25:53aux jeunes filles
25:53mettez un voile
25:55pour aller jouer
25:56et puis à la fin,
25:57on leur dira
25:57ne vous mettez pas en short
25:58pour aller jouer
25:59et puis à la fin,
26:00on leur dira
26:01n'allez pas jouer.
26:02Voilà.
26:03Et mon chipour,
26:05le boxeur,
26:08l'a très bien dit,
26:09il a dit
26:09moi je suis iranien,
26:10ça commence toujours
26:11comme ça.
26:12On commence par réclamer
26:13un cours au chef,
26:15à la fin,
26:15on finit par les interdire
26:16de faire du sport.
26:17Donc moi,
26:18je ne veux pas
26:18qu'on interdise aux filles
26:19de faire du sport
26:20dans ma région,
26:21je veux qu'elles puissent
26:21toutes faire du sport,
26:23se mettre en short,
26:24courir
26:24et voilà,
26:26comme elles vont à l'école.
26:26Applaudissements
26:28Bonsoir,
26:36madame Tepas,
26:37moi j'aimerais aborder
26:38un sujet,
26:38c'est l'appartilité touristique
26:40de la région Paris-de-France.
26:41Voilà,
26:42la région Île-de-France
26:43est quand même fournie
26:44de sites magnifiques
26:45et je remercie
26:46les maires qui sont ici présents
26:47et qui possèdent
26:47un office de tourisme
26:48qui accueille régulièrement
26:50des visiteurs
26:51d'un accueil physique.
26:53Aujourd'hui,
26:54j'ai toujours tendance
26:55à dire qu'il faut savoir
26:56élever son ouvrier
26:56l'essentiel dans le tourisme.
26:58Qu'est-ce que vous pensez
26:59de la fermeture
27:00des derniers points d'accueil
27:00physique de la ville de Paris ?
27:02Je ne sais pas
27:05si les points d'accueil
27:06physiques sont si
27:07nécessaires à Paris.
27:09Je ne suis pas certaine.
27:10Moi,
27:11je gère
27:11tous les points d'accueil
27:12physique des aéroports.
27:15Et objectivement,
27:16ce sont des points
27:17intéressants.
27:20Notamment pour
27:21renseigner les visiteurs,
27:22leur faire prendre des passes.
27:25Ça marche bien.
27:26Maintenant,
27:26je ne sais pas
27:27si les gens,
27:29les touristes
27:29qui viennent à Paris,
27:30ils se déplacent
27:31dans le dernier
27:34d'accueil touristique
27:35de Paris,
27:36au plein cœur.
27:37En plus,
27:37comme on ne peut pas rouler,
27:39je ne suis pas certaine.
27:41Je pense qu'ils sont enfermés,
27:42c'est vraiment
27:42qu'ils ont considéré
27:46que les gens n'y allaient pas
27:47ou que ça ne remplissait
27:49pas le besoin.
27:50Je pense que la situation
27:51est radicalement différente
27:53dans une ville plus petite
27:54où l'office du tourisme
27:56est en plein centre
27:57de la ville,
27:58sur la place du village,
27:59sur un point stratégique
28:01de déplacement
28:02et où on le voit
28:03dès qu'on sent de la gare.
28:04Je pense que ça,
28:05ça a un rôle.
28:07Moi,
28:07dans mon village en Corrèze,
28:08il y a un office du tourisme
28:10pile poil
28:10sur la place du village.
28:11C'est vrai qu'on y va.
28:13Pour savoir tout ce qu'il faut faire
28:14dans la ville,
28:14on y va.
28:15Ou dans le coin.
28:15c'est assez logique.
28:17Il y a un côté
28:18tout à fait logique.
28:20À Paris,
28:21je ne suis pas certaine
28:21que ce soit nécessaire.
28:22En revanche,
28:23moi,
28:24mes points d'accès
28:25dans les aéroports,
28:26puisque c'est la région
28:27qui a la responsabilité
28:28du tourisme au niveau régional,
28:30mes points dans les aéroports,
28:31à un moment donné,
28:31on nous a dit
28:32est-ce que vous ne devriez pas
28:33plutôt les fermer,
28:34faire des économies,
28:34etc.
28:35J'ai dit non,
28:35j'ai dit que c'était
28:36vraiment intéressant
28:37comme point d'influence,
28:39notamment si on veut
28:40emmener les touristes
28:42en dehors de la Tour Eiffel,
28:44le Louvre, quoi.
28:45Si on veut leur faire faire
28:46autre chose que Mona Lisa
28:47à la Tour Eiffel
28:48et Notre-Dame,
28:49il faut qu'on ait les points
28:50où on peut leur vendre
28:51autre chose,
28:52une expérience un peu différente.
28:53Et comme on a fait
28:54qu'il c'est de sortir de Paris.
28:56Si,
28:57il faut absolument
28:58qu'on évite le surtourisme
28:59à Paris.
29:00Parce que si on a
29:01du surtourisme à Paris,
29:02la ville va réagir
29:03en fermant les portes,
29:06comme d'habitude.
29:07Or,
29:08le tourisme parisien
29:08est un produit d'appel
29:09pour nous.
29:11Mais si je veux
29:11les emmener voir
29:12Joséphine de Beauharnais
29:14à Rueil-Made-Maison,
29:16si on veut faire
29:16un circuit
29:17des villes napoléoniennes,
29:19si on veut
29:20les emmener
29:21à Château
29:21voir les impressionnistes,
29:22si on veut faire
29:22un circuit
29:23des impressionnistes
29:24en ville de France,
29:25etc.,
29:25il faut qu'on aille
29:26chercher dans Paris
29:27et qu'on les emmène ailleurs.
29:28Donc,
29:29moi,
29:29je suis en train
29:30de regarder
29:30plutôt des offres
29:32package touristique
29:33un peu
29:34customisées sur les îles.
29:37Mais on le fait
29:37plutôt par Internet
29:38aujourd'hui,
29:38c'est vrai.
29:39Beaucoup de gens
29:39préparent leur voyage
29:40par Internet.
29:42Mais on gardera
29:43notre temps ouvert
29:43dans les aéropes.
29:45Et dans les gares.
29:46On en a aussi
29:47quelques-uns
29:47dans les guillemets
29:47de la gare.
29:49Gare du Nord-Nordat.
29:49Bonsoir.
30:00Je suis Nicole Ali,
30:01de la Libanesse,
30:02Ruy-en-Oise.
30:04Et je vous remercie
30:05d'être venu chez nous.
30:07Et je remercie
30:08beaucoup,
30:08beaucoup
30:08M. Patricolier
30:10avec son équipe
30:10tout ce qu'il faut
30:11pour le Liban.
30:12J'aimerais tout
30:13ce que vous avez dit
30:14qui soit un tout petit peu
30:16incarné dans mon pays
30:17le 1 000e
30:19surtout pour les hommes
30:21et carré.
30:22Et ça,
30:23je fais appel
30:23à tous les gens
30:24qui sont là
30:24de nous aider
30:25et de M. Patricolier
30:26à continuer
30:27sa tâche
30:28de faire le Liban
30:28qu'on est jumelé
30:30avec une caillère.
30:31Mais le Liban
30:32n'est pas seulement
30:33une caillère.
30:34C'est tout le Liban
30:34qui souffre.
30:36Et il continue
30:36à souffrir.
30:37Je ne vais pas faire
30:38de la politique,
30:39mais j'irai jusqu'au bout
30:40comme vous.
30:40et j'espère
30:41que vous allez être
30:42un jour
30:42beaucoup plus importante
30:44que ce que vous êtes
30:45pour te dire.
30:46Merci.
30:48C'est gentil.
30:49Et en tout cas,
30:50sur le Liban,
30:51sur le Liban,
30:51la région est très,
30:53très, très,
30:53très, très,
30:54très engagée
30:55sur le Liban.
30:55Oui, j'ai rendez-vous
30:56de 7 heures.
30:57Ah, alors parfait,
30:59parfait, parfait.
31:00On est très engagée
31:01sur le Liban
31:03pour plein de Libans.
31:03Merci pour Patrick.
31:07Il joue à nous ici.
31:08Mais, non,
31:11la région est très,
31:12très engagée
31:14sur le Liban.
31:15Alors, on a eu
31:15des petits problèmes,
31:16c'est qu'on avait,
31:16on a eu près d'un million
31:18d'euros d'aide au Liban
31:19qui n'ont pas été dépensées.
31:21Parce que le problème,
31:22c'est que l'administration
31:23libanaise,
31:24c'est un peu un oxymor,
31:25c'est-à-dire,
31:26bon, en fait,
31:26on cherche qui sont
31:27les responsables
31:28et en fait,
31:29ils ont du mal
31:30à apporter des projets
31:31et à les donner
31:31jusqu'au bout.
31:32Donc, du coup,
31:33comme on a vu
31:33que nos projets
31:34d'aide au Liban
31:35avaient du mal,
31:36nous, on avait
31:37décidé de financer
31:38tout l'éclairage public
31:39et on avait décidé
31:41de financer
31:42la revégétalisation
31:43du bois des pins.
31:45Le bois des pins,
31:45on a réussi,
31:46parce que c'était
31:46l'agence des espaces verts
31:47avec Sophie Deschins,
31:49on a réussi à faire,
31:51à enrayer une épidémie
31:53qui touchait les pins
31:55du bois des pins.
31:56Donc, on a réussi
31:56à les aider
31:57sur le bois des pins.
31:58Mais en revanche,
31:58sur tout ce qui était
31:59projet d'aménagement
32:00de la ville,
32:01ça a été impossible.
32:02Voilà, c'est impossible
32:02de gérer avec eux,
32:03c'est impossible.
32:04Je suis désolée,
32:05j'ai même été jusqu'au premier ministre
32:07à l'époque,
32:07c'était Rafika Hariri,
32:08j'ai été...
32:09Non, pardon.
32:12Ah.
32:13Sade Hariri.
32:15Sade Hariri.
32:16Et j'ai été le voir
32:17et en fait,
32:18même lui,
32:19il appelait le gouvernement
32:20de Beyrouth,
32:20mais en fait,
32:21on n'arrivait pas
32:21à débloquer les projets.
32:22C'est tellement bureaucratique
32:23et tellement compliqué.
32:25Donc, on a arrêté.
32:26Et du coup, maintenant,
32:27qu'est-ce qu'on fait
32:27avec le Liban ?
32:28On travaille avec
32:28les écoles chrétiennes,
32:29avec le réseau
32:30des écoles chrétiennes
32:31pour les aider à se financer
32:32parce que les réseaux
32:34des écoles chrétiennes
32:34pratiquent la francophonie.
32:36Et donc, nous,
32:37on est des grands acteurs
32:38de la francophonie
32:38et donc,
32:39on finance les écoles chrétiennes
32:40par ce biais-là
32:42pour qu'elles puissent
32:42continuer à ouvrir
32:45et à avoir les moyens
32:47d'éduquer
32:48parce que c'est très compliqué.
32:50On finance...
32:50on finance aussi
32:53des aides,
32:54des tas d'aides.
32:55On a financé
32:55de l'aide humanitaire
32:56à travers Acted,
32:58notamment pour tout
32:58le Liban Sud
32:59au moment des attaques
33:01parce qu'il y avait
33:02énormément de personnes
33:03déplacées.
33:04Donc, on a financé ça.
33:05On a financé
33:05un très, très beau projet
33:07d'aide aux femmes
33:07en situation précaire,
33:09notamment sur toutes
33:11les maladies des femmes
33:11parce que contraception,
33:14précarité menstruelle,
33:16cancer des femmes,
33:17enfin, voilà,
33:17une maison des femmes
33:18qui est à Béros.
33:20Et puis,
33:21on a financé aussi
33:23un projet
33:23avec Zé Emmanuel
33:24qui a créé
33:27le SAMU social à Paris,
33:29un projet de SAMU social aussi,
33:31là aussi,
33:32toujours à Beyrouth
33:33pour les enfants des rues.
33:36Et puis,
33:36on a financé aussi
33:38la reconstruction
33:38après l'explosion du port
33:41de l'hôpital
33:42de la Quarantina
33:43et de la banque
33:45du sang de Beyrouth.
33:46Il n'y a plus
33:46de banque du sang
33:47à Beyrouth
33:48après l'explosion du port.
33:50Donc, vous voyez,
33:50la région est vraiment
33:51très, très mobilisée
33:52sur le Liban
33:53parce que moi,
33:54je suis une Chirakienne
33:55et je suis comme Jacques Chirak.
33:57Je considère que le Liban,
33:59ce n'est pas un pays,
33:59c'est d'abord,
34:01voilà,
34:01c'est d'abord un ami de la France.
34:03Oui, exactement.
34:04Et je voudrais vous dire aussi
34:05que,
34:06comme je suis présidente
34:07d'une association
34:08à Roy,
34:08on fait beaucoup
34:10avec le Liban
34:11d'une manière
34:12très petite,
34:13bien sûr,
34:13que je voudrais vous expliquer
34:15un McDonald's
34:17qui a fait plaisir
34:17aux enfants
34:18en mois d'août
34:18quand on les a sortis
34:20pour un mois
34:20de faire des activités
34:23et un jour
34:24de manger
34:24chez McDonald's.
34:25Et ça,
34:26ça me touche beaucoup
34:27parce que pour nous,
34:28malgré tout,
34:28c'était bien là
34:29et c'est pour nous,
34:30peut-être,
34:30nos enfants,
34:31qui touchent,
34:32pour nos enfants,
34:32je ne sais pas,
34:33qui les touchent
34:34comme si c'était
34:35un repas fait maison
34:36parce que c'est leur quotidien
34:39mais au Liban,
34:40c'était vraiment
34:40quand on m'a envoyé
34:41les vidéos de ces enfants,
34:42ça m'a fait peur.
34:43Et c'est pour cela
34:44que je dirais
34:45que je vais y aller
34:46jusqu'au bout
34:47pour pouvoir atteindre
34:48surtout avec le nouveau régime
34:50en le faire.
34:51Merci,
34:52M. Le Nier.
34:52Merci,
34:53M. Le Nier.
34:54Merci à tous les élus.
34:55Merci.
35:00Bien, mes chers amis,
35:01je crois que c'est l'heure
35:02de vous libérer.
35:03Il y a déjà des personnes
35:03qui quittent la salle.
35:05Oui,
35:05Madame,
35:05la dernière question.
35:11Bonsoir,
35:12je suis Nadine Mazureur.
35:14Je voulais vous parler
35:15du logement social.
35:17Alors que le parc
35:18de logements construits
35:19grandit de façon importante,
35:21je voudrais savoir
35:22si le nombre
35:23de logements sociaux
35:24est atteint
35:25soit 36 000
35:26par an
35:27ce qui est déprimable.
35:30Aujourd'hui,
35:30on a une situation
35:31qui est extrêmement complexe
35:33sur la construction
35:33de logements
35:34d'une manière générale.
35:35La construction de logements
35:36est totalement en berne
35:37en ville de France
35:38pour plein de raisons.
35:39D'abord parce que
35:40les taux d'intérêt
35:40sont remontés
35:42et donc
35:42les primo-accédants
35:44n'arrivent plus à acheter
35:45et quand les primo-accédants
35:47n'arrivent plus à acheter,
35:48les gens sont bloqués
35:48dans leur logement social
35:50et ne peuvent pas bouger.
35:52On a un problème
35:53de mobilité
35:54dans le parc
35:54de logements.
35:55Et aujourd'hui,
35:56c'est une problématique
35:57très complexe.
35:58Toutes les aides
35:58au logement de l'État
35:59ont été baissées beaucoup.
36:01Donc,
36:01c'est compliqué.
36:02Et en plus,
36:03on a aujourd'hui
36:04des maires
36:04qui sont très réticents
36:06à accepter
36:06le logement social.
36:08Moi,
36:08je voulais travailler
36:08sur des projets
36:10parce que là,
36:10je n'ai pas de compétences
36:11en matière de logement.
36:12on en faisait
36:13parce qu'on avait
36:14de l'argent à l'époque.
36:15Comme on n'a plus
36:16d'argent aujourd'hui,
36:17moi,
36:17je fais mes compétences
36:19en priorité.
36:20L'école,
36:21la transition écologique,
36:22les transports,
36:23c'est mes premières
36:24priorités,
36:26c'est mes premières compétences.
36:27Le développement économique,
36:27la formation,
36:28c'est ça mes compétences.
36:30En revanche,
36:30le logement,
36:30c'est une compétence État,
36:32la région,
36:32Édée.
36:33Alors,
36:34dès qu'on me redonnera
36:35un peu d'argent,
36:35je vous aiderai à nouveau.
36:36Patrick vous a parlé
36:37de la péréquation.
36:38Nous,
36:39en Ile-de-France,
36:39on nous enlève
36:40un milliard d'euros par an.
36:42Je la réjouis.
36:43Un milliard d'euros par an,
36:4425% de mes recettes.
36:45Jean Castex,
36:47pour lequel j'ai
36:47une grande affection,
36:48mais quand il était
36:49Premier ministre,
36:49il m'a retiré
36:50150 millions de plus.
36:52Voilà.
36:52Parce que,
36:53les gars n'avaient pas
36:54d'argent à donner
36:55aux autres régions,
36:56donc ils ont pris
36:56à l'Ile-de-France
36:57pour donner aux autres régions.
36:58Qui, pardon de le dire,
36:59ne sont pas toutes
37:00aussi bien gérées que nous.
37:02Ils n'ont pas toutes
37:03fait des économies,
37:04des ménages de leur sèche,
37:05etc.
37:05Donc, moi,
37:06aujourd'hui,
37:06je n'ai plus d'argent
37:07pour financer le logement.
37:08Donc, à ce stade,
37:09j'ai tout gelé
37:10parce que je ne sais pas
37:11ce qu'on va faire
37:12l'année prochaine.
37:13C'est tellement facile
37:14de piquer l'argent
37:15à l'Ile-de-France.
37:16Alors, du coup...
37:17Si, mais les villes.
37:21C'est les villes
37:22qui doivent construire.
37:22Mais ce n'est pas nous.
37:23Non, mais ce que je veux dire,
37:24c'est que moi,
37:25à l'Ile-de-France,
37:26ce que je voudrais,
37:27c'est effectivement,
37:28moi, dans mon historique
37:29le fameux schéma
37:30dont je vous ai parlé
37:31tout à l'heure,
37:31moi, j'ai mis comme objectif
37:3370 000 logements par an
37:35et deux tiers des logements
37:37à des prix abordables.
37:39C'est quoi les prix abordables ?
37:40C'est soit de l'excédition sociale,
37:42soit des logements
37:42intermédiaires pour les classes moyennes,
37:44soit du logement social.
37:45C'est deux tiers abordables
37:47sur les 70 000.
37:48Donc, c'est ça mon objectif.
37:49Pas que du logement social.
37:51Tous les types de logements.
37:53Mais aujourd'hui,
37:53on n'y est pas du tout.
37:55On n'y est pas du tout,
37:55mais pas seulement de la faute des maires.
37:59C'est aussi parce que les promoteurs
38:02n'ont plus d'acheteurs.
38:04C'est plus rentable de construire.
38:06Donc, on a un vrai problème.
38:07Mais là où je dis que les maires
38:08sont vétissants,
38:09c'est que moi, je pense
38:11qu'il faudrait donner
38:13dans le logement social
38:14la priorité aux travailleurs
38:16de première ligne,
38:18à ceux qui ont un contrat de travail
38:19dans la ville.
38:21Pourquoi ?
38:21Parce qu'aujourd'hui,
38:22ce n'est pas du tout le cas.
38:23Aujourd'hui, vous avez bien compris
38:24que vous avez une espèce de bourse
38:25de logement social régional
38:26et vous avez des droits
38:29aux logements prioritaires
38:30qui sont gérés par la préfecture.
38:32Tout ça, c'est un système
38:33très administratif
38:34dans lequel, finalement,
38:36si vous êtes au RSA,
38:37vous avez plus de chances
38:38d'avoir un logement
38:38que si vous êtes en intérim.
38:40Or, ce n'est pas...
38:42Parce que si,
38:43parce que vous êtes droit
38:44aux logements prioritaires.
38:45Alors que si vous êtes en intérim,
38:47si vous avez un contrat,
38:48on vous dit
38:49vous avez de l'argent,
38:50vous avez un salaire,
38:50vous pouvez prétendre
38:51à d'autres logements.
38:52Vous n'êtes pas obligé
38:53d'aller dans le logement social.
38:54C'est quoi ce que je veux dire ?
38:55Ce qui est complètement dingue.
38:57Les maires, je vous assure,
38:58je me mets dans leur psychologie.
38:59Eux, ce qu'ils veulent,
39:01c'est loger des gens
39:02qui sont utiles à la ville.
39:04Si on leur dit
39:04prenez tous les travailleurs
39:06de première ligne de votre ville,
39:07prenez vos aides-soignants,
39:08prenez vos éboueurs,
39:09prenez vos vendeurs,
39:11prenez vos agents de police,
39:13prenez les agents de première ligne,
39:16ceux qui font des métiers pénibles
39:17dans la ville,
39:19ou des métiers essentiels
39:20dans la ville,
39:21et je vous jure
39:22qu'ils font du logement social.
39:24Le problème,
39:25c'est qu'ils n'ont plus
39:25la liberté d'attraction
39:26aujourd'hui les mêmes.
39:27Et donc,
39:28ils voient arriver des gens
39:29qui n'ont pas de lien
39:30avec la ville,
39:32qui parfois,
39:32pardon,
39:33ne travaillent pas.
39:36Et donc,
39:36ils n'en ont pas envie
39:37de ces habitants-là.
39:38Pardon,
39:39je vous dis très cash
39:40ce qu'ils me disent.
39:41Et moi,
39:42pourquoi je vous dis ça ?
39:42Parce que moi,
39:43je voulais faire un projet.
39:44J'avais un projet,
39:45c'était de transformer
39:46les bureaux vides
39:46en logements.
39:47Aujourd'hui,
39:49j'ai beaucoup de mal
39:50dans les Hauts-de-Seine.
39:51Dans les Hauts-de-Seine,
39:51il y a des bureaux vides.
39:53Je n'arrive pas
39:54à convaincre les maires
39:54de les transformer en logements.
39:55Je n'arrive pas non plus
39:56à convaincre les promoteurs
39:57parce que ça coûte cher.
39:58Mais les deux,
39:59mais pas les deux,
40:00les deux,
40:00les deux,
40:01M. Laurent,
40:02les deux,
40:02les deux,
40:03les promoteurs
40:03et les maires.
40:04Les deux ne veulent pas.
40:05Et parce qu'ils ne savent pas
40:07quelle population
40:08va être dedans.
40:09Les maires voudraient
40:10en priorité
40:12les travailleurs
40:12essentiels de leur vie.
40:14Je vous assure
40:14qu'ils ont donné
40:15cette priorité.
40:16Et je pense en plus
40:17que ce serait juste
40:18parce que,
40:20vous voyez,
40:20on n'arrive plus
40:21à trouver des soignants
40:22en Ile-de-France.
40:23On n'arrive plus
40:23à trouver des personnes
40:24qui font des soins à la personne.
40:26Mais parce qu'on ne lit pas
40:27emploi et logement.
40:28Si on liait salaire et logement,
40:30les salaires sont trop bas.
40:32Mais si on liait salaire et logement,
40:34ça change tout.
40:35Parce que le logement,
40:35ça n'a pas de prix.
40:36Vous voyez ?
40:36Et un logement près de là
40:37où on travaille,
40:38ça n'a pas de prix.
40:39Moi, je l'avais dit
40:39à la ministre de la Santé,
40:42Agnès Buzyn,
40:43à l'époque,
40:43qu'elle me disait
40:43que je n'ai plus
40:44d'aides-soignants
40:44en Ile-de-France.
40:45Je lui ai dit
40:4610 priorités
40:47pour les aides-soignants
40:48dans le logement social.
40:49Tu en as pas ?
40:50Parce que les femmes
40:51se diront génial,
40:52je vais avoir un logement
40:53à moi.
40:54Et donc, du coup,
40:55ça va les valoriser.
40:56Parce que quand on n'arrive pas
40:57à payer des salaires élevés,
40:59joindre logement et salaire,
41:02c'est très puissant.
41:03Donc moi,
41:04je pense que
41:05si on faisait cette réforme
41:06de donner la priorité
41:07aux travailleurs essentiels
41:08d'une ville
41:09dans le logement social
41:10de la ville,
41:11je suis sûre
41:12que les mères
41:12seraient motivés
41:12pour en construire.
41:14C'est mon sentiment.
41:16C'est un ressenti,
41:17on va dire.
41:18Un ressenti.
41:29Merci, chers amis.
41:30J'espère vous avoir
41:31convaincu
41:32que la région servait
41:33à quelque chose.
41:33Ah, monsieur,
41:34encore une dernière question.
41:35Je ne veux pas
41:35de frustration.
41:37C'est quoi votre dernière question, monsieur ?
41:38Madame,
41:38je suis humide
41:39de la manteau
41:40qui par an.
41:41Je voulais vous informer
41:42que tous les ans,
41:44vous allez refaire
41:44un deuxième concert
41:45à Saint-Sulpice,
41:46à Paris.
41:47C'est donc un restaurateur
41:50qui nourrit
41:51600 personnes
41:52par jour.
41:53À Bérouti.
41:55Oui.
41:56Monsieur organise
41:57un concert
41:57à Saint-Sulpice.
41:59Moi, je chante.
41:59J'ai chante
41:59le réplième de Mozart.
42:01Ah, monsieur,
42:02je chante
42:03le réplième de Mozart.
42:05Bravo,
42:05je ne l'essayerai pas,
42:06je ne l'essayerai pas.
42:07Qui est-ce qui est-il ?
42:08Qui est-ce là ?
42:09Mais, donc,
42:11eh bien, écoutez-nous,
42:11vous pouvez venir écouter
42:12le réplième de Mozart
42:13au profit
42:14d'un restaurateur
42:15qui fournit
42:166 000 repas.
42:18Ah, c'est ça.
42:19600 repas
42:20par jour, pardon.
42:22600 repas par jour.
42:23À Bérout ?
42:24Oui.
42:25À Bérout,
42:26à des personnes libanaises
42:27en détresse.
42:29Merci à vous,
42:29merci.
42:30tous,
42:31à A Bérout.
42:31Merci à vous.
42:31...
42:31...
42:31...
42:32...
Recommandations
43:28
18:27
8:45
57:24