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"Trois jours de carence on n’en veut pas!" Les agents de la fonction publique sont en colère. Ils le font entendre ce mardi 13 mai à travers la France. Nice a répondu à l’appel intersyndical. La place Garibaldi devient le siège de la mobilisation ce matin avant que le cortège avance. Au cœur des inquiétudes: les mesures budgétaires du gouvernement. Deux à trois millions d’euros d’économie pour 2025 ont été avancés par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Une opération de qui fait grincer les dents des intéressés quand le Premier ministre François Bayrou évoque 40 milliards d’efforts sur le budget 2026.
 

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Transcription
00:00Défendre le service public, c'est défendre l'intérêt de la population.
00:03On a des revendications sur le salaire, parce qu'on est payé en dessous du SMIC en début de carrière.
00:15Nous sommes mobilisés pour une fois encore, montrer notre colère et notre inquiétude
00:21face à toute une série de mesures qui s'empilent et qui ont un but,
00:27c'est de démanteler l'école publique et d'affaiblir le service public d'éducation.
00:33C'est insupportable.
00:34On va droit dans le mur, le gouvernement le sait, mais il nous annonce 40 milliards d'économies.
00:42C'est un budget d'austérité contre lequel nous, on se bat.
00:45On sait trouver de l'argent pour certaines choses, mais pour des choses qui nous semblent fondamentales,
00:51comme l'école, on n'arrive pas à les trouver.
00:54Au contraire, on nous annonce encore des économies à faire,
00:59ce qui va générer des problèmes sur des suppressions de postes et des choses comme ça.
01:06Ça fait des années qu'on dit qu'on est à l'os, mais là, on n'est plus à l'os.
01:08On est en dessous de l'os.
01:10Donc, ça pose vraiment des gros soucis.
01:12Merci.
01:13Merci.
01:14Merci.
01:15Merci.
01:16Merci.

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