00:00On est donc en direct avec Valéry Zetoun. Bonjour Valéry, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:06Vous avez publié ce texte hier soir, moi je dois avouer que je l'ai lu, c'était 21h, on vous a appelé dans la foulée,
00:11parce qu'il y a à la fois de la colère, il y a à la fois de l'émotion, et j'ai le sentiment qu'il y a à la fois une vraie douleur également dans ce texte.
00:19Oui, bonjour Jean-Marc. Effectivement, il y a même beaucoup plus d'émotion.
00:24L'émotion a laissé place à la colère, parce que je connais Thierry Ardisson depuis des années,
00:32on a eu beaucoup d'échanges, puisque je fais ce métier, et que mes artistes ont souvent fait ces émissions.
00:38Moi-même, j'ai participé à ces émissions, et c'est aussi pour ça que je lui en veux,
00:42parce que Thierry est quelqu'un d'extrêmement cultivé, d'extrêmement intelligent,
00:47qui sait exactement ce qu'il dit et quand il le dit.
00:50Et ça fait encore plus mal venant de quelqu'un comme ça que venant du moindre député inculte LFI
00:58qui répète des éléments de langage.
01:03Aurore Berger a dit...
01:04Ces excuses, Valérie, ça veut dire que vous n'entendez pas ces excuses ?
01:07Si, si, mais Jean-Marc, je les entends, mais c'est trop facile de s'excuser.
01:12Et après, le mal est fait, aujourd'hui, avec ce qu'il a dit, sans avoir en plus aucun contradicteur sur le plateau,
01:20ce qui est quand même scandaleux, venant en plus d'une émission qui est enregistrée.
01:24Donc aujourd'hui, on peut comparer l'immonde, ce qui s'est passé de pire dans l'histoire de l'humanité.
01:31Et Oswitch n'a pas, je veux le rappeler, Oswitch n'a pas démarré à Oswitch.
01:36On a d'abord dit aux Juifs qu'ils n'étaient plus dignes d'être professeurs.
01:41On les a éliminés totalement de la vie sociale.
01:46Ensuite, on les a transportés dans des wagons à bestiaux.
01:50Ensuite, on les a rasés, on les a tatoués et on les a gazés.
01:55France Télévisions, France 3 en ce moment, diffusent les procès de Touvier, de Papon et de Klaus Barbie.
02:02J'invite vos téléspectateurs à regarder ces documents qui sont exceptionnels,
02:07parce qu'il y a des femmes, ces procès étaient entre 80 et 90,
02:13les témoignages de femmes qui ont été victimes de ça, qui ont 50 ou 60 ans à l'époque,
02:20montrent ce que c'est qu'il y a vraiment un génocide.
02:23Là, on parle de génocide.
02:25Et quand Thierry fait cette comparaison entre un génocide et une guerre,
02:29parce qu'il y a une guerre à Gaza,
02:32cette guerre a été déclenchée par le Hamas.
02:34Je veux rappeler à vos téléspectateurs que le Hamas est une organisation terroriste,
02:41milliardaire, proxie des Mollah iraniens,
02:45dont le but est premièrement l'éradication totale de l'État d'Israël,
02:49donc là, on peut parler de génocide.
02:53Deuxièmement, ça ne concerne pas que les Juifs.
02:55Le Hamas veut imposer la charia et la humma dans le monde entier,
02:59c'est-à-dire que ça concerne tous ceux qui ne sont pas musulmans
03:02et qui doivent partir pour leur idéologie politique.
03:08Donc, assez d'inverser les valeurs,
03:11assez d'expliquer que c'est Israël l'État fasciste
03:14et le Hamas, oh, les pauvres petits qui sont agressés par Israël.
03:19Tout est parti du génocide du 7 octobre.
03:22Et quand on ne recontextualise pas les choses,
03:25eh bien, on donne du grain à moudre à nos pires ennemis.
03:29On marche sur la tête.
03:32Jean-Marc, les nuits des asiles sont dans le mauvais sens.
03:35– Je ne sais pas si on peut parler de génocide du 7 octobre,
03:37on peut parler d'attaque terroriste,
03:39je ne sais pas si on peut parler de génocide de pogroms,
03:42effectivement, peut-être, mais de génocide…
03:43– Alors, je vous laisse là-dessus.
03:44Pardon, pardon, Jean-Marc, de vous couper.
03:47Oui, je vais vous expliquer pourquoi on peut parler de génocide.
03:50Tout le monde a vu, en tout cas, si vous ne les avez pas vus,
03:52vous allez les retrouver.
03:53Tout le monde a vu sur les images de ce qu'ils appellent un combattant,
03:59moi, j'appelle ça un lâche,
04:01qui appelle ses parents, un soi-disant combattant du Hamas,