Et si la crise climatique remodelait le vivant, littéralement ?
Face aux températures qui grimpent, certains animaux à sang chaud voient leurs becs, leurs oreilles ou leurs pattes s’agrandir. Objectif : évacuer plus efficacement la chaleur. Une étude australienne démontre que cette "évolution express" concerne déjà oiseaux, chauves-souris, musaraignes et bien d’autres espèces. Un phénomène qui pourrait s’amplifier… et qui, selon des chercheurs, touche aussi les humains. Depuis un million d’années, notre taille corporelle varie selon les climats : plus grands dans le froid, plus petits dans le chaud.
Ces mutations nous rappellent une chose essentielle : le vivant n’a pas le luxe du temps pour s’adapter au chaos que nous avons déclenché.
Une étude publiée dans *Trends in Ecology & Evolution* (2021) et relayée par des sites comme *National Geographic* ou *ScienceAlert* explique ce phénomène de "morphological change" lié au climat.