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Charles Rodwell : «Une part de nos services publics et de notre économie repose sur l’immigration»
CNEWS
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12/05/2025
Le député Ensemble pour la République des Yvelines, Charles Rodwell, parle de l’immigration : «Ce que je constate, c’est qu’il y a une part de nos services publics et de notre économie qui repose sur l’immigration».
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00:00
Alors ça, c'est une phrase que François Bayrou avait eue à la sortie du conseil interministériel dédié notamment à l'immigration.
00:06
Il a le mérite d'être lucide, à mon avis, sur l'état de notre pays vis-à-vis de l'immigration.
00:12
Mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
00:13
C'est-à-dire que depuis 30 ans, on a voté 30 lois immigration.
00:17
Et pourtant, il y a 70% des Français qui rejettent notre politique migratoire,
00:20
probablement à juste titre parce qu'on n'a pas réussi tout à fait à reprendre le contrôle,
00:24
malgré des lois performantes, notamment la dernière qu'on a votée pour tenter de reprendre le contrôle.
00:28
Moi, je pense, mais j'ai peut-être tort, mais c'est le débat que je veux ouvrir,
00:32
à la fois chez nous, mais dans le débat public, c'est qu'on n'a pas de doctrine.
00:37
On n'a pas de doctrine qui guide les choix politiques qu'on fait.
00:40
Moi, je conteste la vision de LFI comme d'une partie de l'extrême droite,
00:45
mais je ne conteste pas le fait qu'ils ont une doctrine qui est très claire.
00:49
Si je reprends les mots de Jean-Luc Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon vous dit
00:51
« Moi, je veux une immigration de masse pour créoliser la France. »
00:54
Je reprends ces mots.
00:55
Il y a une partie de l'extrême droite qui dit « Je veux une immigration zéro pour éviter le grand remplacement. »
01:00
On peut trouver ça démago, on peut trouver ça contestable,
01:03
mais on ne peut pas contester le fait que leur doctrine, elle est claire.
01:06
Quelle est notre doctrine ?
01:08
Moi, celle que je propose, parce que je crois que c'est celle qu'il faut pour notre pays,
01:11
je propose une doctrine qui est fondée sur l'immigration massivement réduite,
01:15
choisie, fondée uniquement sur le travail, pour répondre aux besoins des Français.
01:20
Et fort de cela, je pense que c'est celle qu'il faut pour notre pays,
01:23
j'essaye de proposer des mesures, des pistes, qui permettraient de répondre à cet objectif.
01:29
Si je vous suis, on regarde les besoins du pays en termes de main-d'œuvre,
01:34
et ensuite, on fait des quotas par métier, par formation.
01:39
Mais c'est une immigration, donc former, ce n'est pas une immigration de gens qui n'ont pas de formation.
01:43
Deux constats lucides qui, je pense, peuvent être partagés par chacun d'entre nous.
01:46
Il n'y a pas un restaurant, pas un hôpital, pas un EHPAD public notamment,
01:50
pas un laboratoire de ma circonscription, comme de beaucoup de circonscriptions en France,
01:54
où il n'y a pas un étranger ou un fils d'étranger qui travaille.
01:57
Donc, l'immigration...
01:58
Alors, ce que vous disent certains, c'est que s'il y a besoin d'autant de personnel,
02:01
notamment dans les hôpitaux publics, c'est aussi parce qu'il y a de l'immigration,
02:04
et donc il y a plus de besoins, donc ça se nourrit.
02:06
Factuellement, aujourd'hui, ce que je constate, en ouvrant les yeux chez moi,
02:10
c'est qu'il y a une part de nos services publics et de notre économie qui reposent sur l'immigration.
02:13
Mais de deux, l'autre constat lucide que je fais,
02:16
c'est qu'aujourd'hui, les flux migratoires sont parfaitement insoutenables pour notre pays.
02:20
Ils sont insoutenables pour les Français,
02:22
plus de 500 000 personnes qui rentrent en France par an,
02:24
dont plus de 150 000 en situation irrégulière.
02:26
Ils sont insoutenables pour les étrangers eux-mêmes, parce qu'on les accueille mal.
02:30
Et ils sont insoutenables, pardonnez-moi de le dire,
02:32
c'est souvent les grands absents du débat pour les pays d'origine.
02:35
Je viens de passer un long moment au Maroc et en Tunisie,
02:39
et je peux vous dire que les autorités publiques ou privées marocaines et tunisiennes que j'ai rencontrées
02:43
me disent « Mais monsieur le député, il est temps que vous réduisiez les flux migratoires
02:46
parce que vous êtes en train de dépouiller nos pays de leurs forces vives dont ils ont absolument besoin. »
02:53
Les Marocains et les Tunisiens aussi.
02:54
Et d'ailleurs, l'accord qui a été signé entre l'Union européenne et la Tunisie
02:57
a permis de faire passer notamment l'immigration irrégulière
03:00
de 100 000 personnes en 2023 à 16 000 personnes en 2024.
03:05
Ce qui prouve qu'on peut bien réduire ces flux.
03:07
Et donc, fort de ce constat sur l'immigration choisi,
03:11
nous ce que nous proposons, ce que je propose à travers cette tribune,
03:13
c'est deux choses.
03:14
Un, assumer une immigration de travail qui est organisée.
03:18
Des visas de travail, des visas étudiants totalement revus
03:21
sur la base d'une politique de quota,
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voter chaque année ou tous les trois ans au Parlement
03:26
et négocier avec les pays d'origine et les pays de transit.
03:29
Et deuxième chose, j'assume de proposer d'assécher les autres voies d'immigration.
03:33
La fin du regroupement familial ?
03:36
En tout cas, un moratoire, ça veut dire qu'on l'interrompt
03:39
pour en redéfinir les règles.
03:41
Moi, je vois quatre voies sur lesquelles on peut intervenir.
03:44
Vous avez cité le regroupement familial.
03:46
C'est le grand tabou dans la pièce.
03:48
Mais si vraiment on veut une immigration choisie,
03:49
tout le monde y appelle à l'immigration choisie.
03:51
Si vraiment on veut une immigration choisie,
03:53
il faut redéfinir les règles du regroupement familial.
03:54
C'est la quintessence de l'immigration subie le regroupement familial ?
03:57
Il y en a quatre, si vous voulez, qui sont souvent citées.
04:00
Mais en termes de nombre, c'est le plus important ?
04:02
Alors, ça dépend des années, ça dépend des flux,
04:04
ça dépend en fait des mois,
04:06
et ça dépend aussi des accords qu'on a avec des pays de transit.
04:09
Je pense notamment aux accords franco-algériens.
04:11
Vous avez quatre voies sur lesquelles il faut qu'on intervienne.
04:14
L'immigration irrégulière.
04:15
Je peux venir sur des mesures concrètes avec plaisir.
04:17
Je vous ai cité l'accord qui a été trouvé, par exemple, avec la Tunisie.
04:20
Deuxième sujet, le dévoiement du droit d'asile.
04:23
Moi, je défends le droit d'asile.
04:25
Je considère que c'est une fierté pour notre pays,
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mais je veux un vrai droit d'asile.
04:28
Je ne veux pas un droit d'asile qui soit dévoyé
04:30
ou quand quelqu'un qui est en situation irrégulière arrive sur le territoire français,
04:34
postule automatiquement, avec l'aide d'associations,
04:37
parfois financées par l'État,
04:38
au droit d'asile pour pouvoir rester sur le territoire français.
04:41
Il faut redéfinir les règles.
04:42
Troisième chose, moi, je propose la fin de l'immigration pour soins.
04:45
Dire que le débat sempiternel sur l'AME
04:47
cache en fait la réalité de ce qu'est l'immigration pour soins.
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Moi, je considère que la protection sociale dans notre pays
04:54
devrait être consacrée, un, aux Français, deux, aux étrangers qui travaillent en France
04:58
et qu'il n'y a aucune raison qu'un étranger qui peut avoir...
05:00
Et qui cotise.
05:01
Qui cotise.
05:02
Notamment des étrangers qui peuvent avoir accès aux soins dans leur pays
05:05
puissent venir en France pour se faire soigner.
05:08
Et puis, quatrième sujet, vous avez le regroupement familial
05:11
qui a été ouvert par le président Giscard d'Estaing dans les années 70.
05:15
Moi, je considère qu'il est évidemment possible,
05:18
mais qu'il faut en restreindre les règles,
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à la fois à la famille de proximité,
05:22
et puis de deux, en allongeant la durée de présence sur le territoire français
05:25
avant de pouvoir faire venir sa famille.
05:27
Parce qu'aujourd'hui, le regroupement familial,
05:29
c'est...
05:31
Jusqu'à quel degré de proximité familiale ?
05:35
Le gros sujet, c'est que c'est un maquis.
05:37
Ça dépend du pays d'où vous venez.
05:39
Donc, vous venez d'Algérie au hasard ?
05:42
Si vous venez d'Algérie au hasard,
05:43
les règles auxquelles vous êtes soumis ne sont pas les mêmes
05:45
que si vous venez d'Érythrée, d'Éthiopie ou de Colombie.
05:50
Moi, ce que je souhaite, c'est que chaque citoyen étranger
05:52
soit soumis à la même règle
05:54
et que nous puissions avoir les possibilités d'un regroupement familial
05:57
à partir de 2 à 5 ans, voire à 10 ans dans certains cas,
06:02
en cas de dégradation de notre relation avec certains pays, par exemple,
06:05
mais qu'on puisse jouer sur ce levier
06:07
et qu'on ait la possibilité de reprendre le contrôle
06:09
sur l'immigration familiale vers notre pays.
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En fait, c'est bien simple.
06:13
Quand on parle d'immigration choisie,
06:16
ça veut dire qu'on veut une immigration qui est réduite,
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fondée sur le travail, pour répondre aux besoins des Français.
06:21
Et c'est les propositions que je mets sur la table
06:24
à travers cette tribune
06:25
et que je soumettrai à travers des propositions législatives
06:28
qui seront portées par mes collègues et moi-même
06:29
à l'Assemblée nationale.
06:31
On parlait de l'immigration.
06:32
On parlait de l'immigration.
06:38
On parlait de l'immigration.
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