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Télématin reçoit le comédien Philippe Duquesnes à l'occasion de la sortie du film "Mauvaise foi" d'Albéric Saint-Martin, au cinéma le 7 mai.

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Transcription
00:00Bonjour Philippe Duquesne, bienvenue sur le plateau de Télématin, c'est pas trop dur, vous êtes un matinal ou pas du tout ?
00:06Pas vraiment, vous avez mis votre réveil pour nous ?
00:09Voilà exactement, on est ravis de vous accueillir, vous êtes à l'affiche Philippe de De Mauvaise Foi,
00:13c'est une comédie d'Albérique Saint-Martin qui sort sur vos écrans mercredi, notamment aux côtés de Pascal De Molon,
00:20vous êtes, vous campez, c'est une comédie on se marre bien, vous campez un clair de notaire,
00:24prêt à rendre service à son notaire, donc De Molon, un peu magouilleur,
00:29il s'arrange un peu avec...
00:31Légèrement, oui, c'est le notaire qui doit arranger des choses et moi qui suis son clair de notaire,
00:39mais plus ami qu'autre chose.
00:41Oui, vous êtes un bon gars, gentil, sympa.
00:43Absolument, puis un peu je fais partie de la famille, et puis alors j'essaye de l'aider, d'arranger des choses.
00:52D'essayer d'arranger, mais vous êtes un peu dépassé par moments quand même.
00:55Un petit peu maladroit je dirais.
00:56Exactement, regardez, extrait de la bonne annonce.
00:59J'ai invité Elliot pour le déjeuner.
01:01C'est qui ?
01:01Ben Elliot.
01:02Ah, Elliot, quelle belle idée ma chérie.
01:06Réginalde, il faut que tu lui parles avant qu'il ne soit trop tard.
01:08L'heureuse élu ne vous convient pas, Blandine ?
01:12Vous savez qu'elle a trouvé un golden boy anticléricain qui bouge de la charcuterie le vendredi, ça.
01:17On a une annonce à vous faire.
01:18On va se fiancer ?
01:19Félicitations.
01:24Tu as devant toi le César de la stratégie.
01:27Arthur Chambourcy.
01:28C'est à lui que je souhaite transmettre ma fortune.
01:32Je peux t'aider ?
01:33Tu ne trouves pas qu'il irait bien avec Tenaïs ?
01:35Ta stratégie, c'est sacrifier notre fille pour sauver ton château.
01:38Notre château.
01:39J'ai tout réglé jusqu'au moindre détail.
01:44Mais papa, tu as pété un câble ou quoi ?
01:45Je te présente.
01:46Philippe, dans tous vos personnages, les rôles que vous avez incarnés, je trouve qu'il y a souvent beaucoup d'humanité.
01:51Alors, est-ce vous qui apportez cette humanité ou est-ce qu'on vous confie souvent des rôles vraiment de gars proches de nous, j'ai envie de dire ?
01:58Je pense que c'est un peu les deux, forcément.
02:02C'est-à-dire, moi, je l'interprète du plus juste que je pense que ça doit être.
02:07Et puis, on m'est arrivé d'avoir des rôles durs, mais c'est vrai, beaucoup moins.
02:15C'est plus des rôles drôles ou de comédier.
02:19La preuve est faite, Philippe, dans ce film qu'humour et foi et religion peuvent faire bon ménage.
02:23Voilà.
02:24Ce n'est pas évident en général, c'est un peu touchy quand même.
02:26C'est ça, c'est-à-dire que souvent, dès qu'on évoque la foi, ce n'est pas un sujet de plaisanterie, un sujet plutôt profond et tout ça.
02:34Et là, quand j'ai lu le scénario, je me suis dit, enfin, on peut parler d'un sujet profond comme la foi, mais avec distance, en plaisantant, en en riant.
02:46Et c'est ça qui m'a beaucoup plu, moi, finalement.
02:48Parlant des conditions de tournage, est-ce qu'on aborde une comédie ?
02:51On se pose souvent la question, Philippe, enfin, je pose souvent la question aux comédiens que je reçois.
02:54Est-ce que quand on tourne une comédie, forcément, c'est drôle en dehors des prises ?
02:58Ou pas forcément ? Ou si, quand même, c'est plus détendu ?
03:02Pas forcément. Il n'y a pas de règle.
03:05C'est ça.
03:05Il se trouve que sur ce tournage-là, précisément, parce qu'on était à Paris-le-Monial, qui est une très jolie petite ville, où il y a plein de pèlerinages.
03:14Il faisait beau, on était dans ce château aussi, très joli, très beau.
03:18C'est qu'il y avait une espèce d'ambiance...
03:21De douceur de vivre.
03:23Exactement.
03:24Et tout le monde était content d'être là, chacun à sa place, et ça donnait un tournage, mais très agréable, et en même temps sérieux, dans le sens où on essayait de bien faire les choses.
03:34Mais très agréable et gai.
03:37Exactement.
03:38Sur vos écrans, mercredi, vous allez vous marrer, ça s'appelle De Mauvaise Foi.
03:43Je profite de votre présence, Philippe, s'il vous plaît, parce que c'est la première fois qu'on se rencontre.
03:46Oui.
03:46Voilà, donc j'ai ce bonheur de vous interviewer.
03:48J'ai pris quelques moments, des moments importants de votre carrière.
03:52D'accord.
03:53Et vous me dites simplement les souvenirs que vous en gardez.
03:55Évidemment, j'ai testé au bureau, les souvenirs que je vais évoquer, évidemment, sont les souvenirs de tout le monde.
04:00Si je commence par les Deschiens, ça a marqué combien de temps ? Comment vous vous êtes retrouvés dans cette aventure, Philippe et Deschiens ?
04:06En fait, au départ, c'est une équipe théâtrale, qui était menée par Jérôme Deschamps, qui était le metteur en scène.
04:12Et puis, voilà, une fois, on faisait trois spectacles en alternance à la Villette.
04:18Puis, on avait fait une exposition avec des placards dans la télé, avec des petits sketchs qu'on avait faits comme ça.
04:24Et c'est Philippe Gildas et Antoine Decaune, en voyant ça, qui nous ont dit, mais oui, il faut le faire nulle part ailleurs.
04:31Et vous êtes arrivé à Canal.
04:33Voilà, comme ça.
04:33Et les gens vous en parlent encore, des Deschiens, forcément ?
04:36À tous les jours, c'est incroyable.
04:38C'est incroyable comment ça a marqué.
04:40Je ne reviens pas à moi-même.
04:42C'est fou, quoi.
04:43C'est vrai que l'impact est énorme.
04:44Alors, lui aussi, il a marqué, le film Bienvenue chez les Ch'tis, le film de Dany.
04:48Alors, on est d'accord, parce que tous les comédiens qu'on reçoit, qui ont participé à ce film, disent que c'était impossible d'imaginer que ça allait faire 20 millions d'entrées.
04:56On est d'accord.
04:56Impossible, on est d'accord.
04:57Mais quels souvenirs vous en gardez, vous, de ce tournage avec Dany ?
05:01Écoutez, un spectacle très sympathique, en même temps, Dany est assez rigoureux quand il tourne.
05:07Il paraît.
05:08Oui, et c'est bien.
05:09Ce qui n'a pas empêché un tournage plutôt gay.
05:16Mais nous, on pensait qu'on était en train de faire une petite comédie sympathique.
05:22On était plutôt contents.
05:23Et puis, à ce coup, vous avez été dépassé, de jour en jour, ça grimpait, le compteur.
05:28Oui, enfin, ça a d'abord été sorti dans le Nord, pas ce qu'il allait.
05:31Une semaine avant.
05:32Et donc, c'est là où tout le monde, tous les gens du Nord sont allés voir, pour savoir ce qu'on disait d'eux.
05:37Bien sûr.
05:38Mais du coup, ça a créé un buzz qui a créé ce mouvement-là.
05:41Vous êtes de là-bas, vous ?
05:43Oui, moi, je suis de Béthune.
05:44Ah, vous êtes de Béthune, c'est ça.
05:45Vous étiez sur vos terres, hors de ce tournage.
05:47Exactement.
05:47Alors, vous êtes aussi de toutes les aventures de Philippe Lachaud, dans les Alibis, lesalibis.com et compagnie.
05:53Là aussi, je suppose que ça fait plaisir que la jeune génération, même si vous êtes encore très jeune, Philippe, mais face à peine à vous.
05:58Non, mais ça doit être sympa, parce que là, vous entendez bien la bande à Fifi, quoi.
06:01Oui, exactement.
06:03C'est-à-dire, j'aime bien, je les trouve assez doués.
06:08Enfin, c'est vraiment la relève, quoi.
06:09Et le fait qu'il m'appelle, moi, ça me fait hyper plaisir, parce que je suis toujours là, quoi.
06:14Et on rappelle que vous êtes amoureux fou de Nathalie Baye dans ce film.
06:17Vous êtes d'accord, on comprend.
06:18Et des scènes, c'est dans le 2, la scène mythique, on ne va pas l'appeler.
06:21Je ne sais plus.
06:22Je crois que c'est dans le 2, celle-là.
06:23Oui, sûrement.
06:23La scène dans la chambre, elle vaut son pesant de cacahuètes.
06:26Et puis alors, évidemment…
06:27Je ne sais pas ce que vous voulez dire.
06:27Oui, et puis évidemment, le bonheur d'un comédien, c'est quand il joue dans différents registres parlement.
06:35Parlement, sur notre chaîne.
06:37Là, vous êtes un député européen.
06:38Donc, on va dire quoi, un peu largué, un peu…
06:40Un peu largué, voilà, qu'il fait de la présence, disons.
06:45Et puis, il essaie de se débrouiller avec tout ça, il n'est pas au courant de tout.
06:49Enfin, bon, on voit le genre, quoi.
06:52Évidemment.
06:53Donc, vous êtes d'accord, Philippe, vous levez le matin et vous partez très heureux faire votre boulot.
06:56Allez, vous allez tourner, vous allez faire le métier dont vous rêviez.
07:00C'est ça, en fait, comédien ?
07:02Ah oui, oui.
07:03J'ai toujours rêvé de ça.
07:06Je ne vois pas ce que j'aurais pu faire d'autre.
07:08Et voilà, mon rêve, ce n'était pas forcément d'être connu,
07:12mais simplement d'arriver à vivre de ce métier d'acteur.
07:15Et c'est ce que vous êtes parvenu à faire.
07:16Voilà, voilà.
07:18Bon.

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