Type : male vocals, Rap Hardcore, Rap Technique, Beats sombres, samples violents
Paroles : J’ai grandi dans l’ombre, Péruwelz m’a forgé, Fréquentations borderlines, moralité piégée, J’voulais juste graver mon blaze, pas briller, Julien, civil lambda, trop réel pour tricher. Pas une star, pas un cliché, j’traînais où l’espoir s’effondre, Mon nom dans les ruelles, pas dans les bouches qui répondent.
Ma réput’ ? J’la dois à ceux qui n’ont rien à foutre, Ils brassent du vent comme un moulin quand la cervelle est en déroute. Ouais, j’ai fauté, ouais, j’ai chuté, ouais, j’ai fait peur, Mais j’regrette chaque larme versée par mes géniteurs. Papa, maman, pardon pour les nuits où j’étais qu’un fantôme, Je reviens d’en bas, j’ai croisé l’enfer dans les bas-fonds.
J’ai toujours pas d’repos, l’cœur se débat sans répit, Papa, figure damnée, qu’la vie a sali. Mon fils, t’as pris d’la hauteur, t’es plus qu’un cri, Mais j’te vois d’loin, j’me brise, j’me bats, j’souris. Même si chaque battement me ralentit, Je suis ton sang, ta source, ta survie.
Une femme stérile, l’mythe, la surprise — grossesse express, La vie m’a pris de vitesse, test ADN, crash-test. À genoux face au réel, moi l’anti-héros, Pas d’cliché Instagram, juste un cœur à zéro.
Avant qu’elle s’barre en fumée, comme un mirage en cavale, J’t’avais déjà baptisé : Esthebane, mon étoile. Les mois passent, le néant, plus rien sur l’écran, Puis elle débarque pour ses fringues, j’la revois : choquant. Et là j’te tiens dans mes bras, t’étais si petit, Mais moi j’savais déjà qu’j’serais à vie dans ta vie.
J’ai toujours pas d’repos, l’cœur se débat sans répit, Papa, figure damnée, qu’la vie a sali. Mon fils, t’as pris d’la hauteur, t’es plus qu’un cri, Mais j’te vois d’loin, j’me brise, j’me bats, j’souris. Même si chaque battement me ralentit, Je suis ton sang, ta source, ta survie.
Tu souffles au loin, et moi j’meurs en silence, Esthebane, t’es mon repère, mon essence. On t’a arraché comme un organe vital, T’as grandi dans l’mensonge, dans l’vernis spectral.
Un père sans droits c’est un fantôme légal, Mais moi j’lâche rien, j’vais remonter l’récital. Ils veulent t’faire croire qu’j’étais rien qu’une erreur, Mais si t’écoutes ton cœur, t’entendras ma douleur.
Même sang, même rage, même putain de lignée, On survivra au venin qu’ils ont voulu injecter. Un jour t’ouvriras les yeux, j’en fais le serment, Nos cœurs s’réuniront, tôt ou tard, inévitablement.
J’ai toujours pas d’repos, l’cœur se débat sans répit, Papa, figure damnée, qu’la vie a sali. Mon fils, t’as pris d’la hauteur, t’es plus qu’un cri, Mais j’te vois d’loin, j’me brise, j’me bats, j’souris. Même si chaque battement me ralentit, Je suis ton sang, ta source, ta survie.
À tous les pères qu’on efface sans loi ni visage, Levez l’poing, gardez l’courage. On reconstruit des ruines, pas des mirages, La roue tourne. À nous l’virage.