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  • 27/04/2025
À Meaux, dans la matinée de samedi, des militants de la section jeune du Rassemblement national (RNJ) ont été agressés alors qu’ils étaient en train de coller des affiches dans un quartier pavillonnaire. Selon le sénateur RN, Aymeric Durox, « des individus menaçants leur ont intimé de quitter les lieux tout en arrachant lesdites affiches ». Quelques instants après, l’un des membres du RN a été frappé par un deuxième homme.

La scène a été filmée par un militant. Il est d’abord possible d’y voir un homme en train d’arracher les affiches du RN fraîchement collées et d’échanger en même temps avec l’un des militants. « Il n’y a pas de Rassemblement national ici », déclare l’individu.

Un deuxième homme s’est alors approché et lui a alors asséné de violents coups de poing. « D’autres personnes sont venues après envenimer la situation et un portable d’une des jeunes a été volé, occasionnant une plaie », précise Aymeric Durox.

L’agression a déclenché l’intervention de la police nationale, qui a interpellé trois hommes, âgés de 36 à 48 ans, dont un sportif accompli. Ils étaient toujours en garde à vue au commissariat de Meaux, ce dimanche après-midi, pour violences volontaires et pour vol en réunion.

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Transcription
00:00Une agression en pleine rue et en plein jour.
00:07Lors d'une séance de collage d'affiches, des militants du Rassemblement National ont été attaqués par des individus.
00:13Un déferlement de haine que le jeune homme raconte.
00:16Ils se sont mis à me saisir ensuite par derrière et puis pendant qu'il y en a un qui me tenait, les deux autres me frappaient.
00:23Ensuite il y a quelqu'un d'autre qui est arrivé, il est venu, il m'est rentré dedans en m'insultant de fasciste, de traître.
00:30Les militants affirment pourtant que leur opération d'affichage se déroulait sur un espace dédié.
00:35Ce qui n'a pas plu à l'un des agresseurs présumés.
00:38C'est des fachos, on ne colle pas ça ici. On ne colle pas ça ici. Tu colles où tu veux, tu ne colles pas ça dans mon quartier.
00:44L'individu, qui affirme travailler à la mairie de Meaux, alors arracher les affiches et insulter les militants.
00:50On nous a interpellés en nous traitant de fachos, de fascistes, qu'on n'avait rien à faire là.
00:55On nous a sommés de dégager. Puis après, s'en est suivi une intercation où après le ton est vite monté.
01:03Des actes d'intimidation, fermement condamnés par Julien Limongi, député du Rassemblement national, dont le jeune militant est un collaborateur.
01:12La déliquescence progressive de notre société, où la violence n'est plus suffisamment punie, doit très clairement nous inquiéter.
01:18De nombreux élus ont apporté sur X leur soutien aux militants et une plainte a été déposée.

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