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  • 25/04/2025
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Et il est 12h30, merci de nous accueillir. C'est votre Midi News Week-end. Nous sommes vendredi, évidemment, et nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:00:08Elle est évidemment bien présente avec nous, c'est Sommeil d'Abidi, pour un nouveau tour dans l'information.
00:00:14Et à la une de l'actualité, Thierry, imposée jusqu'à deux jours par mois aux médecins dans les déserts médicaux, c'est la mesure phare de François Bayrou pour lutter contre ce fléau.
00:00:22Ce principe de solidarité du corps médical est présenté par l'exécutif comme une alternative à la fin de la liberté d'installation des médecins.
00:00:30Question brûlante et au cœur du débat, alors que certains syndicats prévoient déjà des grèves et manifestations à partir du 28 avril.
00:00:38A la veille des obsèques du Saint-Père, Benyamin Netanyahou a présenté les condoléances de l'État d'Israël à l'Église catholique pour la mort du pape François dans un poste sur X,
00:00:46qu'il repose en paix, a écrit le Premier ministre israélien dans un message rédigé en anglais.
00:00:51Et puis en cette fin de vacances de Pâques, Bisson-Futé prévoit une circulation difficile aujourd'hui dans le sens des retours dans le nord-ouest et dans le sud-est du pays.
00:01:00Et s'il veut prévoyer de rentrer samedi ou dimanche, seule Ile-de-France sera impactée par une circulation dense.
00:01:05Merci beaucoup Somméa, l'équipe de ce vendredi qui nous accompagne.
00:01:10Françoise Laborde, Louis Morin, Badi Saïdi et Bernard Cohen.
00:01:13A date, les amis, chose promis, chose due, on va parler de Sciences Po, la demande de Louis Morin.
00:01:18Évidemment, pour lui faire plaisir, pour lui rappeler la grande époque, l'impression qu'il a 70 ans, je crois que c'est ça, Louis Morin, mais c'était hier.
00:01:26On va évoquer deux événements à Sciences Po, d'abord ces images qu'on va vous montrer, qu'Elora Baca va vous montrer, ces images de manifestations.
00:01:33C'est le comité Palestine qui s'est rassemblé devant Sciences Po hier, c'était comme ça à votre époque ?
00:01:39Ça a toujours été comme ça.
00:01:40Mais il y a eu peut-être un peu moins de drapeaux pro-palestiniens peut-être, je ne sais pas.
00:01:43Des manifestants qui ont donc essayé de forcer l'entrée, de protester contre la mise à pied d'étudiants responsables de troubles.
00:01:49Voilà, voilà ces images.
00:01:50Et puis une autre affaire, également, ce sont des militants du collectif Némésis.
00:01:56On a des images qu'on va vous montrer, qui ont été agressées, la séquence, regardez cette séquence, elles ont été agressées par des militants d'extrême-gauche.
00:02:04Le collectif Tracté, on a un peu de son, côté à toi, on a un peu de son.
00:02:13Voilà, séquence très courte, et je vous propose d'écouter Alice Cordier, qui est la directrice du collectif Némésis, qui s'est exprimé son entrentaine, et puis je vous fais réagir.
00:02:22On va commencer par Louis Morin, évidemment, qui réagira, Alice Cordier.
00:02:26Alors, ce sont des étudiants qui sont sortis au compte-gouttes, nous, on tractait à la sortie, qui ont vu que l'on tractait, qui ont commencé d'abord à se mettre devant nous en expliquant à qui on tractait,
00:02:35que nous étions une association fasciste, qu'il ne fallait absolument pas prendre notre acte.
00:02:39Ça a été assez rapide, ils ont passé des coups de fil, et rapidement, ils sont arrivés à presque une centaine de personnes.
00:02:43On nous menaçait de mort avec un facho, une balle, l'appareil, je ne vois pas, voilà.
00:02:48Et les rares étudiants de Sciences Po qui ont essayé aussi de nous soutenir, ont été appris à partie hyper violemment, avec des menaces de les retrouver dans les couloirs par ces mêmes étudiants.
00:02:56Et surtout, moi, ce qui m'a choquée, c'est d'abord qu'il y a une sécurité, il faut savoir, devant Sciences Po, et qu'il n'a pas bougé le petit doigt.
00:03:02Il était même plutôt bienveillante avec les manifestants qu'on avait en face, c'est devenu une forme de manifestation.
00:03:09Sympathique, ça vous donne envie de retourner sur les bancs de Sciences Po, mon cher Louis Moral ?
00:03:12Écoutez, ce qu'il faut dire tout d'abord, c'est qu'il y a toujours dans ce type de manifestation des éléments extérieurs,
00:03:18qui sont bien souvent d'ailleurs ceux qui provoquent le plus, qui viennent se joindre aux manifestations qui sont commises devant les établissements.
00:03:27Ça n'excuse en rien les violences qui sont commises.
00:03:30Néanmoins, ce qu'il faut souligner, c'est qu'il faut, il est important d'assurer l'ordre public devant tous les établissements.
00:03:37Parce que ça concerne Sciences Po, mais ça ne concerne pas que Sciences Po, ça concerne beaucoup d'établissements supérieurs
00:03:42qui deviennent aujourd'hui le lieu de, non pas de débat politique, parce que le débat est confisqué,
00:03:48le lieu de manifestation, le lieu de mobilisation politique, d'ailleurs, et toujours de mobilisation d'extrême-gauche.
00:03:57Si c'était dans un cadre respectueux, si on était dans un cadre réglementaire, ça pourrait, à la limite, être acceptable,
00:04:07que ce soit un lieu de débat public.
00:04:09Mais aujourd'hui, ce dont on se rend compte, c'est que la violence confisque le débat public.
00:04:15La démocratie est confisquée par une minorité qui vient s'exprimer devant les établissements
00:04:21et qui, parfois, menace ceux avec lesquels ils sont en désaccord, y compris, ils les menacent dans le cadre de leur activité d'étudiant.
00:04:32Et ça, c'est inacceptable.
00:04:33Et vous vous souvenez, on a beaucoup parlé, François, vous étiez à m'écouter, m'a dit aussi, de Fabrice Ballange,
00:04:38ce qui s'est passé, évidemment, à Lyon 2, avec une réaction un peu tardive,
00:04:43mais qui a eu lieu quand même du ministre des universités, qui a réagi.
00:04:46Et moi, ce qui me frappe, c'est qu'on a vu à Lyon 2 ce qu'on appelle la liberté académique,
00:04:53c'est-à-dire le principe même que dans les universités, on peut parler de tout
00:04:56et on peut avoir des idées qui sont divergentes, parce que si tout le monde est d'accord sur tout,
00:05:00ça ne sert à rien d'aller à l'université.
00:05:01Le principe même, c'est d'avoir des opinions qui sont un peu différentes.
00:05:06Mais qui lui respectent.
00:05:07Et qui puissent s'exprimer.
00:05:08Alors, c'est vrai qu'il y a toujours eu cette, j'allais dire, pression, ou cette préséance à l'égard des pensées de gauche.
00:05:18On va se rappeler les débats que pouvait avoir Jean-Paul Sartre avec Raymond Aron.
00:05:23C'est sûr que dans les universités, ils étaient plus sartriens qu'aronistes, je ne sais pas comment on dit.
00:05:29Et donc, ce n'est pas nouveau.
00:05:31Non, ce n'est pas nouveau.
00:05:32Mais ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est qu'on empêche l'autre de parler.
00:05:35Et ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est quand même l'extrême politisation.
00:05:39Alors, à Sciences Po, on voit, c'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis avec Princeton, Harvard.
00:05:44Sauf qu'à Princeton et Harvard, les patronnes, les présidents des universités ont été priés de démissionner.
00:05:50À Sciences Po, ce n'est pas le cas.
00:05:51Sciences Po, le virage...
00:05:51Mais à Lyon 2 non plus.
00:05:53Oui, à Lyon 2 non plus.
00:05:54Sciences Po, je peux dire, le virage, c'est quoi ?
00:05:56C'est Richard Descoings qui avait décidé de changer complètement la sociologie de Sciences Po
00:06:03et autoriser, si je puis dire, un certain nombre de débordements.
00:06:06Parce que c'était dans l'air du temps.
00:06:10Mais ce que je trouve aussi intéressant, c'est ce qu'a dit Roger Carouchy hier, le député, le sénateur LR,
00:06:16qui a dit attention à l'effondrement du diplôme.
00:06:19Parce que, quand on allait à Sciences Po, alors vous, vous êtes évidemment beaucoup plus jeune que moi,
00:06:25mais moi, de mon temps, Sciences Po, c'était le Graal.
00:06:27On sortait de Sciences Po, on rentrait à l'ENA.
00:06:30Ça, j'ai eu un profond respect sur lui, moi.
00:06:31Voilà, c'était formidable.
00:06:34Bon, aujourd'hui, on se dit, mais mon Dieu, moi j'ai des amis, parents d'élèves, qui se disent,
00:06:38est-ce que ça vaut vraiment le coup de mettre mon enfant à Sciences Po ?
00:06:40Évidemment.
00:06:41Si, pour assister à ce genre de scène, on n'a pas très envie.
00:06:44Au lieu de travailler, d'apprendre et de réfléchir.
00:06:46Et quand bien même ce sont des éléments extérieurs qui viennent perturber,
00:06:50l'image d'une grande école est absolument fondamentale.
00:06:54Et l'image à l'international, la marque.
00:06:57Et on voit qu'effectivement, ce type de manifestations, lorsqu'elles sont répétées
00:07:01et lorsqu'elles sont systématiquement adjointes de violences,
00:07:03eh bien détériore évidemment la marque.
00:07:06Et ce qui est formidable, puisqu'on parle de Sciences Po, on parle de Lyon 2,
00:07:09c'est qu'Emmanuel Macron, on l'a commenté également sur ce plateau,
00:07:11Emmanuel Macron appelle tous les universitaires,
00:07:14venez en France, venez chez nous, les chercheurs, venez, regardez.
00:07:19Quand on vous montre ces images-là, je ne suis pas certain que ça puisse attirer le chaland,
00:07:23si vous me le permettez, si vous me permettez l'expression.
00:07:25Les chercheurs français menacés, ils sont un peu glûres, quoi.
00:07:28Parce qu'ils se disent, c'est très gentil d'appeler les autres à venir,
00:07:32mais si vous pouviez déjà commencer par nous aider à travailler.
00:07:34Me semble-t-il.
00:07:36Ça, c'est un commentaire tout à fait personnel.
00:07:37Mais Bernard, on va commencer par Bernard.
00:07:40Je crois qu'il ne faut pas être non plus trop injuste.
00:07:43Depuis l'arrivée de Luis Vassi au mois de novembre ou décembre 2024,
00:07:49on condamne et on donne des sanctions aux élèves qui, à l'intérieur, mettent la pagaille.
00:07:55Oui, mais ça ne plaît pas.
00:07:57Justement, c'est déjà nouveau.
00:07:58Ce n'était pas le cas du temps de Mathias Vichra et un certain nombre d'autres.
00:08:01Ça a été dit par Françoise Laborde.
00:08:03La longue dégringolade de sciences politiques ces dernières années, j'espère, est terminée.
00:08:10Mais ça n'empêche pas qu'il y a aujourd'hui, dans les grandes écoles, dans l'université,
00:08:16un fonds islamo-gauchiste, antisémite, j'emploie le terme à dessein,
00:08:21qui n'accepte plus le débat d'idées comme c'était le cas il y a un certain nombre d'années.
00:08:25Mais il y a une pensée unique et il y a une violence verbale et physique qui n'est pas supportable,
00:08:31non seulement dans l'espace public, c'est-à-dire la rue Saint-Guillaume,
00:08:34dans l'université, même s'il y a une protection censée faire en sorte que les forces de l'ordre
00:08:40n'ont pas à rentrer dans l'université lorsqu'il y a débat,
00:08:42mais on n'est plus dans le cadre du débat citoyen.
00:08:44On n'est plus dans le cadre du débat démocratique.
00:08:46On n'est plus dans le cadre d'idées.
00:08:47Il n'y a plus de débat.
00:08:48Tout simplement, ça a été dit tout à l'heure, Thierry, M. Ballanche,
00:08:51qui ne peut pas dire ou auquel on oblige à dire qu'il y a un génocide à Gaza.
00:08:56Ce n'est pas acceptable.
00:08:58Il n'y a plus de débat.
00:08:59C'est ça le problème.
00:09:00C'est la pensée unique.
00:09:01Et François a raison.
00:09:02L'intérêt de ce type d'écoles, d'établissements, etc., d'universités,
00:09:05et j'en passe, c'est les meilleurs.
00:09:06Créer du débat d'idées, créer des citoyens,
00:09:09créer des grands administrateurs de l'État ou de grandes entreprises,
00:09:14voire des diplomates.
00:09:15Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:09:16Si c'est une pensée unique, ça ne sert à rien.
00:09:18Et puis se cultiver, alors pardon,
00:09:19ce qui aurait dû faire le sel de l'esprit français,
00:09:25c'est-à-dire l'esprit critique.
00:09:26Bien sûr.
00:09:27J'allais dire, à un moment donné,
00:09:28si on n'est plus capable d'avoir cette grille de lecture du monde,
00:09:32et si on n'est plus capable de tout entendre,
00:09:34pour pouvoir réfuter des arguments,
00:09:36c'est la mort de toute réflexion et de toute pensée.
00:09:39Mais Bernard a raison de dire qu'il y a un changement de doctrine
00:09:43au sein de Sciences Po depuis l'arrivée de Louis Vassi.
00:09:47parce que d'ailleurs, on le voit aujourd'hui sur les images que l'on diffuse,
00:09:50les manifestants disent Sciences Po complices,
00:09:53parce que justement, ils n'ont plus la possibilité
00:09:55d'utiliser l'intérieur de l'établissement
00:09:58comme un lieu de militantisme.
00:10:00Donc c'est quand même une bonne chose
00:10:01de voir que maintenant, il y a un peu plus de fermeté
00:10:04et de respect de l'institution.
00:10:07Mais ces images sont révoltantes, je trouve.
00:10:09Madi ?
00:10:10Oui, elles sont révoltantes.
00:10:12Je pense que dans toutes les universités,
00:10:13ça a toujours un petit peu été comme ça.
00:10:15Moi, ça me rémemore ma vie de syndicaliste,
00:10:18et c'était parfois très chaud,
00:10:19mais Sciences Po, ça n'a jamais été aussi violent.
00:10:21Ça, c'était plutôt à Tolbiac.
00:10:22À Tolbiac, vous arrivez, vous vous essayez de prendre des tracts,
00:10:26si on ne vous t'avait pas dessus, c'est que vous avez de la chance.
00:10:28Mais c'est quand même très dommage
00:10:29pour une école comme Sciences Po,
00:10:31qui a quand même une réputation internationale,
00:10:34qui a le prestige qui est quand même Sciences Po,
00:10:37de former les plus grands de ce pays.
00:10:39Quand on regarde nos chefs d'État,
00:10:41quand on regarde nos ministres,
00:10:42beaucoup sont passés par Sciences Po.
00:10:45Et Sciences Po avait en tout cas,
00:10:47jusqu'il y a encore quelques années,
00:10:48je pense encore aujourd'hui,
00:10:49à l'étranger, une très belle image.
00:10:51Moi, je sais qu'il y a des gamins,
00:10:53dès la seconde en Afrique,
00:10:54qui se disent, je veux absolument faire Sciences Po.
00:10:56Donc ils se battent comme des malades,
00:10:57parce que pour eux,
00:10:58la réussite, le Graal, c'est Sciences Po.
00:11:01Et malheureusement, on a cette image
00:11:02qui est scandaleuse,
00:11:05mais je pense qu'on a aussi beaucoup laissé faire
00:11:06pendant longtemps.
00:11:07On a beaucoup laissé faire.
00:11:08Effectivement, comme le disait justement Louis Morin,
00:11:10il y a beaucoup d'éléments extérieurs qui viennent,
00:11:12qui perturbent, parce que c'est toujours fait.
00:11:14Mais c'est vrai qu'il y a quelque part,
00:11:16depuis quelques mois,
00:11:16une reprise aussi en main de l'institution,
00:11:19parce qu'avec le nouveau président,
00:11:20il y a des sanctions,
00:11:21certains ont été écrits.
00:11:22Et ça ne plaît pas.
00:11:23Et ça, c'est plutôt bien.
00:11:24Évidemment, ça ne plaît pas.
00:11:25Et Françoise a raison.
00:11:26Et la déclaration de Karouchi,
00:11:28l'intéressante en soi,
00:11:29on va peut-être se tourner vers d'autres profils
00:11:30que Sciences Po.
00:11:31Et c'est dramatique quand il dit ça aussi,
00:11:33parce que c'est un constat.
00:11:33Oui, alors c'est vrai qu'il ne faut pas jeter le bébé
00:11:35avec l'eau du bain,
00:11:36et que tous les étudiants de Sciences Po
00:11:38ne se promènent pas avec des drapeaux palestiniens.
00:11:40Et il y en a un certain nombre qui travaille.
00:11:42Mais je pense que c'est sain aussi,
00:11:45à un moment donné,
00:11:45de tirer la sonnette d'alarme,
00:11:47et de dire un peu crûment les choses,
00:11:49et de dire que quand on est étudiant,
00:11:50on est là pour étudier,
00:11:52on est là pour penser,
00:11:53on est là pour réfléchir.
00:11:54Bien sûr, le droit de manifester doit être complet.
00:11:57Bien sûr, on a le droit d'avoir des sympathies politiques.
00:11:59Mais encore une fois,
00:12:00l'essentiel quand on est étudiant,
00:12:02c'est de travailler,
00:12:03de faire marcher ces petites cellules grises.
00:12:06C'est un message.
00:12:07Oui, c'est un message.
00:12:09J'ai bien compris le message.
00:12:10Ce qui est frappant sur les images,
00:12:12c'est que tout au plus,
00:12:13ils sont une centaine.
00:12:14Voilà, une centaine.
00:12:16Oui, mais une centaine,
00:12:16ça suffit pour mettre une pagaille.
00:12:18Ça suffit pour mettre la pagaille.
00:12:20Et ce qu'on a vu également
00:12:20sur les autres images à la fin,
00:12:23et il faut saluer justement cette action,
00:12:25c'est que les CRS sont intervenus
00:12:26pour nasser justement ces éléments perturbateurs
00:12:29et pour mettre fin à cette manifestation sauvage.
00:12:31Donc, il faut saluer là aussi
00:12:32l'intervention des forces de l'ordre,
00:12:35probablement sur ordre du préfet de police de Paris.
00:12:38Allez, Carl Olive.
00:12:39Moi, j'aime bien Carl Olive
00:12:39parce qu'il a son franc parler.
00:12:41Il a toujours quelque chose à dire.
00:12:42Quand on l'invite,
00:12:42on ne sait jamais ce qu'il peut sortir,
00:12:43mais il sent toujours des petites phrases cash.
00:12:45C'est peut-être son passé de journaliste sportif.
00:12:49En tous les cas,
00:12:49il était l'invité du Grand Rendez-vous
00:12:50CNews Europe 1 ce matin.
00:12:53Vous savez, le gouvernement envisage
00:12:54un peu de taper les retraités
00:12:56et ça suscite un certain nombre de réactions.
00:13:00Avec Laura Bacca,
00:13:01on vous sortit un petit extrait
00:13:02que vous allez pouvoir suivre tout à l'heure d'ailleurs
00:13:03à la fin de ce mini-news,
00:13:07à la longue interview de Romain Desart.
00:13:08mais ce petit extrait sur les retraités.
00:13:11Écoutez ce que dit Carl Olive.
00:13:13Est-ce qu'on peut arrêter d'emmerder ici en France
00:13:16ceux qui bossent ou ceux qui ont bossé ?
00:13:18On parlera peut-être des boulangers et des fleuristes ensuite.
00:13:20Avant d'aller toucher les retraités,
00:13:22vous ne croyez pas qu'on peut regarder simplement
00:13:23pour faire nous-mêmes des efforts ?
00:13:24On a des efforts aussi à faire nous-mêmes.
00:13:26Et je parle effectivement à ce gros mammouth
00:13:28qui est l'État.
00:13:29On a commencé à réduire les budgets
00:13:33sur les agences d'État.
00:13:34Vous savez, 1 200 agences d'État.
00:13:36Commençons par faire cela.
00:13:37Et puis derrière,
00:13:38on ira s'attaquer peut-être à des petites cerises.
00:13:41Et moi, je ne vous parle pas des super profiteurs, etc.
00:13:43Je vous parle de celles et ceux
00:13:44qui font que la France est ce qu'elle est.
00:13:46Et je considère que la France est ce qu'elle est aussi
00:13:48parce que nous avons eu la chance
00:13:50d'avoir des retraités qui ont bossé toute leur vie.
00:13:53Qu'on arrête de les emmerder.
00:13:54Voilà, qu'on arrête de les emmerder.
00:13:55Ce n'est pas vous qui le dites, c'est Carl Olive, Bernard.
00:13:57Oui, mais je suis content de voir que Carl Olive
00:14:00a un peu de lucidité.
00:14:02Il est moins macro ni de l'âtre.
00:14:05Donc, c'est extrêmement positif
00:14:07parce qu'on a le droit de partager,
00:14:10ne pas partager toutes les positions
00:14:11du président de la République.
00:14:13Le débat aujourd'hui, c'est comment
00:14:14on dégraisse le mammouth
00:14:16qui s'appelle la dépense publique
00:14:17sans augmenter des charges supplémentaires
00:14:20sur les entreprises,
00:14:21sur une économie qui crée de la richesse.
00:14:24Et est-ce qu'on peut ou pas
00:14:26faire contribuer
00:14:28à concurrence de 5 milliards ?
00:14:31Parce que cette économie sur les retraites
00:14:33des 10%, c'est 5 milliards.
00:14:35Alors que tout le monde doit faire des efforts.
00:14:37C'est ce débat-là,
00:14:38aujourd'hui, sans passion,
00:14:40qu'on doit avoir.
00:14:41Alors, j'ai bien compris
00:14:42que c'était un peu en ce moment
00:14:42la fête à Bérou.
00:14:44C'est-à-dire qu'on tire tous azimuts.
00:14:47Après que le Rassemblement national
00:14:49et que LFI ait augmenté
00:14:51les dépenses publiques
00:14:52au mois de décembre dernier
00:14:54lorsqu'il a fallu faire
00:14:56le PLF et le PLFS.
00:14:58Donc, on a un discours
00:14:59qui est complètement déstructuré.
00:15:02Donc, aujourd'hui,
00:15:03on crie effectivement
00:15:04sur les retraités
00:15:05qui vont être victimes.
00:15:08Mais on ne parle pas
00:15:09de la nécessaire contribution
00:15:11de chacun,
00:15:11les forts publics.
00:15:12Et ça, aujourd'hui,
00:15:14c'est un vrai débat, Thierry,
00:15:15qu'on doit avoir,
00:15:16sans passion.
00:15:17Malheureusement,
00:15:18on est dans le clientélisme,
00:15:20dans ceux qui sont là
00:15:21pour essayer d'être
00:15:22ou de ne pas venir ministre,
00:15:23enfin, surtout,
00:15:23de devenir ministre,
00:15:25de se poser
00:15:25pour les prochaines élections municipales,
00:15:27de se préparer
00:15:28pour les élections présidentielles
00:15:29et législatives.
00:15:30On a vraiment
00:15:31un vrai débat
00:15:32sur comment on limite
00:15:34la dépense publique
00:15:35sans faire en sorte
00:15:37de rendre encore
00:15:38moins efficients
00:15:39les services publics,
00:15:40c'est-à-dire
00:15:40les hôpitaux,
00:15:42l'école,
00:15:44la justice.
00:15:46Et ça, bien entendu,
00:15:47on est obligé
00:15:48d'en parler,
00:15:49y compris peut-être
00:15:49de faire en sorte
00:15:51que ceux qui,
00:15:52aujourd'hui,
00:15:53à plus de 40%
00:15:54ne payent pas l'impôt,
00:15:55doivent y contribuer
00:15:56comme d'autres.
00:15:57Oui, Françoise,
00:15:57Louis ?
00:15:58Oui, moi,
00:15:59ce qui me frappe,
00:16:00je trouve ça accablant,
00:16:01c'est qu'on a l'impression
00:16:02qu'à Bercy,
00:16:03ils n'ont aucune idée
00:16:03de rien.
00:16:04Ils n'ont aucune idée,
00:16:05c'est augmenter les impôts.
00:16:06Il doit y avoir un bouton.
00:16:07Ah, il faut trouver de l'argent.
00:16:08Hop, ils appuient sur le bouton
00:16:09et on augmente les impôts.
00:16:12qui pourraient être
00:16:12une réflexion un peu créatrice
00:16:14sur où est-ce qu'on va
00:16:15chercher des économies,
00:16:16est-ce qu'on va regarder ici
00:16:17sur les dépenses sociales,
00:16:19est-ce qu'il y a des excès
00:16:19par-ci, par-là.
00:16:21On sait, par exemple,
00:16:22que dans toutes
00:16:22les dépenses sociales,
00:16:24l'encadrement,
00:16:25si je puis dire,
00:16:26où les fonctionnaires
00:16:27sont devenus
00:16:28une masse absolument gigantesque
00:16:30et que les médecins
00:16:31qui sont auprès des malades
00:16:33ont tendance à diminuer.
00:16:34Donc, il faut peut-être
00:16:35s'interroger
00:16:35sur, en effet,
00:16:37les agences régionales
00:16:38de santé
00:16:38qui sont devenues obèses
00:16:40et le nombre de lits
00:16:41dans les hôpitaux
00:16:41qui n'arrêtent pas de diminuer.
00:16:42Donc, il y a peut-être
00:16:43un souci là-dessus
00:16:44sur lequel on...
00:16:44C'est peut-être un juste milieu, oui.
00:16:45Mais c'est plus compliqué.
00:16:46C'est plus compliqué
00:16:47et politiquement
00:16:48et législativement
00:16:51que d'appuyer sur le bouton
00:16:53en disant
00:16:53on va augmenter
00:16:54les impôts
00:16:55pour les retraités.
00:16:56Je tiens à dire
00:16:56qu'il y a des retraités
00:16:58qui n'ont pas beaucoup de moyens
00:16:59et ils vont un peu tirer la langue
00:17:02quand on va leur supprimer.
00:17:03Si on leur supprime.
00:17:05Et puis les autres,
00:17:07les autres,
00:17:08ils consomment quand même
00:17:08parce que les retraités
00:17:10aujourd'hui,
00:17:10ils ne sont pas tous
00:17:11j'espère,
00:17:12ils ne sont pas tous
00:17:14assis dans leur fauteuil
00:17:14en train de faire du fricot.
00:17:16Ils consomment,
00:17:16ils alimentent.
00:17:17Ils voyagent.
00:17:17Ils voyagent.
00:17:18Ils voyagent.
00:17:18Ils participent.
00:17:20Le nombre de retraités
00:17:21qui aident les jeunes
00:17:22à...
00:17:23Et c'est un vrai marché.
00:17:25Leur fin de mois
00:17:25c'est absolument considérable.
00:17:27Donc, c'est bien joli
00:17:28de dire à un moment donné
00:17:29les retraités
00:17:30ce sont les nantis
00:17:31d'aujourd'hui
00:17:31mais je veux dire
00:17:32les retraités
00:17:33ils contribuent
00:17:33plus que leur part
00:17:34à la distribution.
00:17:37Et plus aujourd'hui
00:17:38qu'à une certaine époque.
00:17:39Bien sûr.
00:17:39Il part, je voyais un reportage
00:17:40sur notre chaîne
00:17:41où ils partaient en camping
00:17:42au Maroc, au Portugal
00:17:45ils voyagent,
00:17:46ils consomment, etc.
00:17:47Et puis ils redistribuent
00:17:48dans la famille.
00:17:48Ils redistribuent, bien sûr.
00:17:49On parle souvent
00:17:50de la pauvreté, pardon,
00:17:51excusez-moi,
00:17:52des étudiants
00:17:53mais s'il n'y avait pas
00:17:54les retraités
00:17:55ou les parents à la retraite
00:17:56pour aider les étudiants
00:17:57ils seraient encore plus pauvres.
00:17:58Ça c'est sûr.
00:17:58Les responsables
00:18:00et les coupables
00:18:00ce ne sont pas
00:18:01les retraités
00:18:02ce sont nos gouvernants
00:18:04qui pendant des décennies
00:18:05nous ont vanté
00:18:07les mérites
00:18:07d'un système
00:18:09qui ne tient pas
00:18:10la route.
00:18:11Le système
00:18:11des retraites
00:18:12par répartition
00:18:13c'est un système
00:18:14qui est profondément
00:18:16défaillant.
00:18:176,6 milliards
00:18:18d'euros
00:18:19de déficit
00:18:19en 2025
00:18:20c'est colossal.
00:18:21En 2035
00:18:22on sera à 15 milliards d'euros
00:18:23en 2045
00:18:2430 milliards d'euros
00:18:25par an.
00:18:26C'est un système
00:18:27qui n'est pas viable
00:18:28on le sait
00:18:29depuis extrêmement longtemps
00:18:30rien ne bouge.
00:18:33Emmanuel Macron
00:18:33en 2017
00:18:34a été élu
00:18:35sur une promesse
00:18:36celle de réformer
00:18:38structurellement
00:18:39en profondeur
00:18:41la France
00:18:41sur tous
00:18:42les éléments
00:18:43défaillants.
00:18:44Il n'a pas tenu sa promesse
00:18:45qu'est-ce qu'il a fait ?
00:18:46Il a surendetté la France
00:18:47il a sorti le chéquier
00:18:48il a fait le quoi qu'il en coûte
00:18:49avec évidemment
00:18:51des justifications
00:18:52quand même
00:18:53parce qu'évidemment
00:18:54il fallait
00:18:55tenter de sauver la face
00:18:56mais il a fait le quoi qu'il en coûte
00:18:58avec la crise Covid
00:18:59et on a une dette
00:19:00qui est aujourd'hui
00:19:0150% plus importante
00:19:03que lorsqu'il a pris
00:19:04la France en main
00:19:05en 2017.
00:19:06C'est extrêmement grave
00:19:07parce que
00:19:07plus on s'endette
00:19:08plus demain
00:19:09il va falloir justement
00:19:11continuer
00:19:11et prendre des mesures fortes
00:19:13de restrictions budgétaires
00:19:15et donc ça veut dire
00:19:16que les retraités
00:19:17de demain
00:19:17probablement
00:19:19auront encore moins
00:19:20que ceux d'aujourd'hui.
00:19:22Il est important
00:19:23et il est urgent
00:19:24de réformer
00:19:25ce système
00:19:25et de passer
00:19:27à un système
00:19:27par capitalisation
00:19:28au moins en partie.
00:19:30Françoise ?
00:19:30Oui je voulais rajouter
00:19:31que dans la merveilleuse hypocrisie
00:19:33nous sommes capables
00:19:34de faire preuve
00:19:35quand je dis nous
00:19:35c'est les français en général
00:19:36il y a un système
00:19:38de retraite par capitalisation
00:19:39qui existe en France
00:19:40et qui marche très très bien
00:19:42et qui a été créé
00:19:43par les fonctionnaires
00:19:44pour les hauts fonctionnaires
00:19:45et qui s'appelle
00:19:46la pré-fonds.
00:19:47Et donc
00:19:48quand on a été
00:19:49même si vous avez travaillé
00:19:50deux heures
00:19:51ou une demi-journée
00:19:52dans une municipalité
00:19:53vous y avez droit.
00:19:54Et donc
00:19:54c'est un système
00:19:55qui a été inventé
00:19:56en effet
00:19:56par les hauts fonctionnaires
00:19:59qui sont les premiers
00:19:59à dire
00:19:59la capitalisation
00:20:00la répartition
00:20:01on n'y touche pas
00:20:02parce que c'est
00:20:03le patrimoine immémorial
00:20:04de la retraite française
00:20:06mais pour eux
00:20:07ils se sont créé
00:20:08un système
00:20:08qui marche très très bien
00:20:09et qui est la capitalisation
00:20:11et qui est la pré-fonds.
00:20:12Donc on est dans
00:20:12une hypocrisie totale
00:20:13on ne peut pas dire
00:20:14que la capitalisation
00:20:16ça ne marche pas en France
00:20:17parce que
00:20:17tous les fonctionnaires français
00:20:19enfin en tout cas
00:20:19les hauts fonctionnaires
00:20:20ils ont accès à la pré-fonds
00:20:22et je ne vous parle même pas
00:20:23de l'Ircantec
00:20:23qui est la caisse de retraite
00:20:24des hauts fonctionnaires
00:20:25alors là c'est
00:20:26royal au bar
00:20:27si je puis dire.
00:20:28Grande spécialiste
00:20:29notre amie
00:20:30Françoise Lavard
00:20:30grande spécialiste
00:20:31Bernard
00:20:3330 milliards d'euros
00:20:35de fraude fiscale
00:20:37et sociale
00:20:38il y a peut-être
00:20:39à gratter
00:20:40la manchère Thierry
00:20:40il me semble
00:20:41on peut gratter
00:20:43avant de taper
00:20:44les retraités
00:20:44c'est là dessus
00:20:45qu'aujourd'hui
00:20:45il faut peut-être
00:20:46mettre le paquet
00:20:46sur cette fraude
00:20:47fiscale sociale
00:20:48sur ceux qui bénéficient
00:20:49davantage
00:20:50alors qu'il n'y aurait
00:20:51plus de droits
00:20:51ou qui n'ont plus de droits
00:20:52c'est un vrai enjeu
00:20:54sans compter
00:20:55la simplification administrative
00:20:57qui coûte
00:20:58et qui ne sert à rien
00:21:00et je vous renvoie
00:21:01au JDD
00:21:02de la semaine dernière
00:21:02sur la gabrie de l'État
00:21:03et potentiellement
00:21:04les pistes
00:21:05où on pouvait
00:21:06grappiller
00:21:07quelques euros
00:21:08voilà
00:21:09quelques menus
00:21:09donc essayons de chercher
00:21:11où il y a
00:21:12une possibilité
00:21:13je vous renvoie au JDD
00:21:14regardez
00:21:15je pense qu'il y a matière
00:21:17c'est pas dans l'air du temps
00:21:18parce que c'est politiquement
00:21:20plus compliqué
00:21:20et oui
00:21:21parce que déjà
00:21:22il y a des élections
00:21:23bientôt
00:21:24il y a tout le temps
00:21:25des élections
00:21:26il y a tout le temps
00:21:26une assemblée
00:21:27qui tient par un fil
00:21:28tiens donc voilà
00:21:29il y a un problème
00:21:30oui
00:21:30tout ça pour dire
00:21:32qu'évidemment
00:21:33il y a des économies
00:21:34qui sont possibles
00:21:34par exemple
00:21:35le train de vie de l'État
00:21:36l'État se remette
00:21:37un petit peu en cause
00:21:38toutes ces agences
00:21:39qui honnêtement
00:21:39ne servent à rien
00:21:40ils sont payés
00:21:41comme des mille or
00:21:42à ne foutre pas grand chose
00:21:43si ce n'est qu'à rendre
00:21:44un rapport
00:21:44en fin d'année
00:21:46qui franchement
00:21:46sert dans les ministères
00:21:47à caler les chaises
00:21:48et les bureaux
00:21:49j'ai touché
00:21:49vous avez offert des amis
00:21:51ma chère Maddy
00:21:52c'est bien
00:21:53l'expérience
00:21:54non mais c'est vrai
00:21:56et puis il y a évidemment
00:21:58tout ce qui est le social
00:21:59on a tellement de social
00:22:00dans ce pays
00:22:01il y a des gens
00:22:01qui reçoivent
00:22:02qui ne devraient pas recevoir
00:22:03et c'est sans compter
00:22:04tous ces gens
00:22:04qui sont à l'étranger
00:22:05parce qu'ils sont français
00:22:06ou parce qu'ils ont
00:22:07une carte de séjour
00:22:08qui dorment bien au soleil
00:22:09à l'étranger
00:22:10qui se font payer
00:22:11des aides sociales
00:22:11et tout ça
00:22:12il y a tellement
00:22:12de fraudes sociales
00:22:13donc il faut une vraie
00:22:14volonté politique
00:22:15de faire des choses
00:22:16évidemment sur les retraités
00:22:17malheureusement
00:22:18ça dit aussi quelque chose
00:22:19de notre société
00:22:20je trouve qu'on est dans
00:22:20une société
00:22:21où il n'y a plus de respect
00:22:22les anciens
00:22:23ça se respecte
00:22:24la société dans laquelle
00:22:25on vit
00:22:25on leur doit aussi
00:22:26et malheureusement
00:22:27c'est chez eux
00:22:28qu'on va chercher l'argent
00:22:28alors qu'on pourrait
00:22:29le chercher ailleurs
00:22:29alors vous savez
00:22:30Laura Baca
00:22:30qui prépare cette émission
00:22:31à mes côtés
00:22:32Maddy parle de respect
00:22:34et je me dois
00:22:35de respecter
00:22:36Laura Baca
00:22:37et je me dois
00:22:38de respecter les horaires
00:22:39parce que là
00:22:39évidemment
00:22:40quand vous dites
00:22:41qu'il n'y a plus de respect
00:22:41on sait bien
00:22:42que Laura Baca
00:22:43elle saisit la balle en bois
00:22:44en me disant respecte-moi
00:22:45je respecte Laura Baca
00:22:49on se retrouve
00:22:50dans quelques instants
00:22:51les amis
00:22:51on retournera
00:22:52à Nantes
00:22:53évidemment
00:22:53où l'émotion est immense
00:22:55on parlera
00:22:55on s'interrogera
00:22:56justement après
00:22:57ce drame de Nantes
00:22:58sur les mesures
00:22:58potentielles
00:23:00qu'on pourrait prendre
00:23:00pour éviter cela
00:23:02on parle de portiques
00:23:03de fouilles etc
00:23:04Sharon Cabara
00:23:05parlera de tout cela
00:23:06et puis on ira
00:23:07à Rome également
00:23:08puisque vous le savez
00:23:09demain ce seront
00:23:09les obsèques
00:23:10du pape François
00:23:11qui pourraient suivre
00:23:12à partir de 10h
00:23:13avec Émilie Pompé
00:23:15la messe
00:23:15mais avant
00:23:16dès 8h
00:23:17CNews
00:23:18sera en édition spéciale
00:23:19avec Laurence Fary
00:23:21et Eliott Deval
00:23:22on se retrouve
00:23:22dans quelques instants
00:23:23à tout de suite
00:23:24il est 13h
00:23:29rebonjour
00:23:30merci de nous accueillir
00:23:31c'est déjà
00:23:32la deuxième partie
00:23:33de votre
00:23:34mini-news week-end
00:23:34je représente
00:23:35notre équipe
00:23:35du vendredi
00:23:36dans quelques instants
00:23:37mais tout de suite
00:23:37le sommaire
00:23:38de cette partie 2
00:23:39retour évidemment
00:23:40sur le drame de Nantes
00:23:41une lycéenne
00:23:42a donc trouvé la mort
00:23:43sous les coups de couteau
00:23:43d'un jeune de 16 ans
00:23:44trois autres jeunes
00:23:45je le rappelle
00:23:46ont été blessés
00:23:47le profil de l'agresseur
00:23:48est au centre de l'enquête
00:23:49il a été hospitalisé
00:23:50hier soir en psychiatrie
00:23:51quelles mesures de sécurité
00:23:53faudrait-il mettre en place
00:23:55dans les établissements scolaires
00:23:56devant les établissements scolaires
00:23:57on évoquera tout cela
00:23:59avec Sharon Camara
00:24:00dans mini-news week-end
00:24:02on sera à Rome
00:24:03avec nos équipes
00:24:04le Vatican met la dernière main
00:24:05ce vendredi
00:24:06au préparatif des funérailles
00:24:07du pape François
00:24:08obsèque
00:24:09je le rappelle
00:24:10que vous pourrez suivre
00:24:10dès 10h sur CNews
00:24:12avec Emery Pourbet
00:24:13depuis Rome
00:24:13demain évidemment
00:24:15et puis édition spéciale
00:24:16dès demain matin
00:24:16à 8h
00:24:17avec Laurence Fary
00:24:18et Eliott Deval
00:24:19et puis à la fin
00:24:20de mini-news
00:24:21vous pourrez réécouter
00:24:22l'interview politique
00:24:23de CNews Europe 1
00:24:24Carl Olive
00:24:25était l'invité de Romain Desarmes
00:24:26le député ensemble
00:24:27pour la République des Yvelines
00:24:28qui a toujours
00:24:29un langage
00:24:30à ses caches
00:24:31donc on vous rediffusera
00:24:32ce grand rendez-vous
00:24:33voilà pour notre programme
00:24:35tout de suite
00:24:35elle aussi
00:24:36toujours fidèle au poste
00:24:38à Sommayé la Bidi
00:24:38que je salue
00:24:39à nouveau
00:24:40pour un nouveau point
00:24:40Sommayère
00:24:41bonjour Thierry
00:24:42et bonjour à tous
00:24:42au cœur de l'actualité
00:24:44juste un paix
00:24:44le jeune qui a mortellement
00:24:46poignardé une lycéenne
00:24:47et blessé
00:24:47trois autres camarades
00:24:49hier à Nantes
00:24:49a été interné
00:24:50en psychiatrie
00:24:51un drame
00:24:52qui a profondément
00:24:52choqué les élèves
00:24:53comme le raconte
00:24:54ce jeune
00:24:54à notre micro
00:24:55C'était un lycée calme
00:24:58donc personne ne s'attend
00:24:59à ce qu'il y ait un événement
00:25:01aussi terrible qui arrive
00:25:02donc forcément
00:25:03c'est choquant
00:25:05et puis on se dit
00:25:07que ça peut arriver
00:25:08à n'importe qui surtout
00:25:08on se sentait en sécurité
00:25:11au lycée
00:25:11sauf que du coup là
00:25:12on ne se sent plus
00:25:13totalement en sécurité
00:25:14donc ça va être
00:25:17peut-être compliqué
00:25:18surtout peut-être
00:25:18pour certains
00:25:19qui ont été confinés
00:25:20en plus
00:25:20moi personnellement
00:25:21non
00:25:21mais pour ceux
00:25:23qui ont été confinés
00:25:24peut-être que ça va être
00:25:25énormément compliqué
00:25:25parce qu'ils vont se sentir
00:25:26beaucoup plus impactés
00:25:27et tout
00:25:28je pense que ça va être compliqué
00:25:29et les gens vont avoir du mal
00:25:31à vraiment retourner en cours
00:25:32en se sentant à l'aise
00:25:33et en étant en sécurité
00:25:35Direction Rama présent
00:25:37où le Vatican
00:25:38se bunkérise
00:25:39avant les funérailles
00:25:40demain du pape François
00:25:41le Vatican
00:25:42qui s'apprête
00:25:43à devenir
00:25:43l'épicentre du monde
00:25:45en accueillant
00:25:45la plupart des chefs d'Etat
00:25:46Olivier Benkemon
00:25:47Oui exactement
00:25:52il y aura 170 délégations
00:25:55internationales
00:25:56beaucoup de chefs d'Etat
00:25:57étrangers
00:25:58vous le savez
00:25:58dont Donald Trump
00:25:59dont Vladimir Zelensky
00:26:00dont Emmanuel Macron
00:26:02qui viendront ici
00:26:02alors normalement
00:26:03ils seront placés
00:26:04demain
00:26:05parce qu'on est place Saint-Pierre
00:26:06sur la partie gauche
00:26:08de cette place Saint-Pierre
00:26:09avec également
00:26:11la délégation argentine
00:26:13vous savez que le pape
00:26:13était argentin
00:26:14et puis de l'autre côté
00:26:15alors à droite de la place
00:26:16il y aura plutôt
00:26:18les cardinaux
00:26:19qui seront ici
00:26:21je voulais juste
00:26:22vous montrer
00:26:22l'image
00:26:23de la foule
00:26:24aujourd'hui
00:26:24qui est plus dense
00:26:25que d'habitude
00:26:27il faut dire
00:26:27qu'à Rome
00:26:28c'est un jour férié
00:26:29en Italie
00:26:29c'est un jour férié
00:26:30aujourd'hui
00:26:31il y a énormément de monde
00:26:32jusque là
00:26:3390 000 personnes
00:26:34ont pénétré
00:26:35à l'intérieur
00:26:36de la basilique Saint-Pierre
00:26:37pour rendre hommage
00:26:38au pape
00:26:39lui dire un dernier adieu
00:26:40mais aujourd'hui
00:26:41la sécurité civile
00:26:42la protection civile
00:26:43nous dit
00:26:44il y aura
00:26:44jusqu'à 250 000 personnes
00:26:46c'est vrai que la foule
00:26:47est très dense
00:26:48depuis qu'on est là
00:26:48on n'avait jamais vu
00:26:49une foule compacte
00:26:50comme aujourd'hui
00:26:51alors de temps en temps
00:26:52on entend la clameur
00:26:53et les gens qui crient
00:26:54parce que je pense
00:26:54qu'ils ne sont pas contents
00:26:55de ne pas pouvoir
00:26:55rentrer immédiatement
00:26:56il y a au moins
00:26:574 heures
00:26:58voire 5 heures
00:26:59de queue
00:26:59et normalement
00:27:01ça doit fermer
00:27:01à 18 heures
00:27:02ça devait être
00:27:0319 heures au début
00:27:04ça sera 18 heures
00:27:05il faudra
00:27:052 heures de rite
00:27:06de préparation de rite
00:27:08pour refermer
00:27:09le cercueil
00:27:10qui est ouvert
00:27:11jusque là
00:27:11mais qui sera fermé
00:27:12tout à l'heure
00:27:12fin de la cérémonie
00:27:14normalement 20 heures
00:27:16complet Olivier
00:27:17merci également
00:27:17à Thibaut Marcheteau
00:27:18qui vous accompagne
00:27:20il y aura également
00:27:21du monde
00:27:21sur les routes français
00:27:22cette fois
00:27:23en cette fin de vacances
00:27:24de Pâques
00:27:24Bison Futé
00:27:25prévoit une circulation
00:27:26difficile aujourd'hui
00:27:27dans le sens des retours
00:27:29dans le nord-ouest
00:27:29et dans le sud du pays
00:27:30et si vous prévoyez
00:27:31de rentrer samedi ou dimanche
00:27:33seule Ile-de-France
00:27:33sera impactée
00:27:34par une circulation dense
00:27:36et voilà pour le tour d'horizon
00:27:38de l'actualité Thierry
00:27:39vous me laissez finir
00:27:40pardonnez-moi
00:27:41j'ai grillé le feu
00:27:43voilà c'est pas bien
00:27:44une petite amende
00:27:45de 35 euros
00:27:46grillé de feu
00:27:47ça coûte plus cher
00:27:48il y a des points au moins
00:27:49c'est parce que je suis sympa
00:27:50aujourd'hui
00:27:50merci
00:27:51et vous êtes en orange
00:27:52j'aurais pu passer au feu orange
00:27:53mais je suis passé au feu rouge
00:27:53merci beaucoup Somaya
00:27:55l'équipe qui m'accompagne
00:27:57évidemment
00:27:57qui nous accompagne
00:27:58Françoise Laborde
00:27:59Louis Morin
00:27:59Mbadi Saïdi
00:28:00et Bernard Cohen
00:28:02Haddad
00:28:02on va prendre
00:28:03je vous le disais
00:28:04la direction de Nantes
00:28:05avec ce drame
00:28:06absolu
00:28:07Somaya
00:28:08l'évoquait
00:28:09les jours d'après
00:28:09cette attaque au couteau
00:28:10qui a fait
00:28:11faut-il le rappeler
00:28:11une victime
00:28:12et trois autres blessés
00:28:13on va retrouver
00:28:14devant l'établissement
00:28:15où ce drame a eu lieu
00:28:16l'une de nos équipes
00:28:17Anaïs Bauchet
00:28:19et Noémie Hardy
00:28:20analyse beaucoup
00:28:21d'émotions
00:28:22avec deux rendez-vous
00:28:23importants
00:28:25le procureur de la République
00:28:26qui fera un point
00:28:26précis
00:28:27sur l'évolution
00:28:29de l'enquête
00:28:29à 18h
00:28:30et un rassemblement
00:28:31est également prévu
00:28:32devant l'établissement
00:28:33aux retours de 15h30
00:28:34racontez-nous
00:28:35Oui et bien
00:28:38c'est une journée
00:28:38qui est très chargée
00:28:39en émotions
00:28:40marquées par le deuil
00:28:41et le recueillement
00:28:42nous avons pu croiser
00:28:43beaucoup d'élèves
00:28:43qui sont venus
00:28:44parfois accompagnés
00:28:45de leurs parents
00:28:45pour déposer des gerbes
00:28:46de roses
00:28:47des fleurs
00:28:48devant l'entrée du lycée
00:28:49nous avons croisé
00:28:50un jeune élève
00:28:51de 12 ans
00:28:52notamment
00:28:52qui est scolarisé
00:28:53au sein du groupe scolaire
00:28:54qui nous a dit
00:28:55qu'il était extrêmement choqué
00:28:56par ce qu'il s'était passé hier
00:28:58qu'il n'avait pas les mots
00:28:59pour décrire
00:29:00ce qu'il pouvait ressentir
00:29:01qu'il était très triste
00:29:02et que ça le touchait énormément
00:29:04il espère que lui
00:29:06que ses camarades
00:29:07seront tous présents
00:29:08cet après-midi
00:29:09puisqu'en effet
00:29:09il y aura un rassemblement
00:29:11à 15h30
00:29:12au lycée
00:29:13pour y déposer
00:29:14des fleurs
00:29:15et rendre hommage
00:29:16aux victimes
00:29:16je rappelle
00:29:17qu'une jeune lycéenne
00:29:18est décédée
00:29:19des suites de ses blessures
00:29:20et que trois autres élèves
00:29:22ont été blessés
00:29:22dont un grièvement
00:29:23au lendemain de cette attaque
00:29:26au couteau
00:29:26les cours ont été annulés
00:29:28au collège
00:29:28et au lycée
00:29:29et une cellule psychologique
00:29:31a été mise en place
00:29:32pour les élèves
00:29:33merci beaucoup
00:29:34merci beaucoup
00:29:34Annelies Bochet
00:29:35avec Noémie Hardy
00:29:36depuis Nantes
00:29:37et nous sommes avec
00:29:38Laurent Mathieu
00:29:39délégué
00:29:40UNSA Police
00:29:41merci à Laurent Mathieu
00:29:43d'être avec nous
00:29:44encore
00:29:45encore une attaque
00:29:46au couteau
00:29:47comment éviter cela
00:29:48selon vous
00:29:49oui bonjour Thierry
00:29:51tout d'abord je voudrais
00:29:52si vous me le permettez
00:29:54apporter mes condoléances
00:29:57à la famille
00:29:57de cette jeune fille
00:29:58et apprends
00:29:59au rétablissement
00:30:00à l'ensemble
00:30:00des victimes
00:30:02de cette tragédie
00:30:05alors dans un premier temps
00:30:08ce qu'on peut dire
00:30:08c'est que les enquêteurs
00:30:09vont être soumis
00:30:10à plusieurs défis
00:30:11au premier duquel
00:30:12ce sera
00:30:12d'entendre
00:30:13l'ensemble
00:30:14des personnes
00:30:14qui étaient
00:30:16dans l'établissement
00:30:17hier j'ai entendu
00:30:19notre ministre
00:30:19de l'Intérieur
00:30:20qui évoquait
00:30:21déjà plus de 70 auditions
00:30:22avec une
00:30:23comment dire
00:30:25une équipe
00:30:26de 70 enquêteurs
00:30:27il y a
00:30:31ce temps
00:30:32des auditions
00:30:33qui va
00:30:33qui va amener
00:30:34vers l'audition
00:30:35des confidents
00:30:37que ce jeune homme
00:30:38a pu avoir
00:30:39et savoir
00:30:40si on a eu
00:30:40des signaux faibles
00:30:41des signaux faibles
00:30:42qui auraient été
00:30:44perçus
00:30:45par la famille
00:30:46par des amis
00:30:47par l'entourage
00:30:49éducatif
00:30:49tout ça
00:30:50ça va être
00:30:50ça va être
00:30:52travaillé
00:30:52par nos enquêteurs
00:30:54et puis ensuite
00:30:56il y aura
00:30:56tous les actes techniques
00:30:57qui seront là
00:30:58les actes techniques
00:31:00ce sera
00:31:01donc la téléphonie
00:31:02ce sera
00:31:02l'internet
00:31:04ce sera
00:31:04toutes ces choses là
00:31:05qu'il faudra étudier
00:31:06d'ailleurs
00:31:08très vite
00:31:10les enquêteurs
00:31:12avec le magistrat
00:31:13ont pu constater
00:31:13que ce jeune homme
00:31:17avait possiblement
00:31:19une abolition
00:31:19de son discernement
00:31:20en tout cas
00:31:21l'expert psychiatrique
00:31:23qui a été dépêché
00:31:24l'a constaté
00:31:26ce qui a mis fin
00:31:26à sa garde à vue
00:31:27pour l'heure
00:31:28ça ne veut pas dire
00:31:28qu'il est totalement
00:31:30irresponsable
00:31:33il a pu être
00:31:34irresponsable
00:31:35au moment des faits
00:31:36restera déterminé
00:31:37et l'enquête
00:31:38le déterminera également
00:31:39si c'est un état
00:31:40permanent ou non
00:31:41la question
00:31:42que je vous posais
00:31:43initialement
00:31:43c'était encore
00:31:44une attaque
00:31:45au couteau
00:31:45on a le senti
00:31:46qu'il y a une véritable
00:31:47banalisation
00:31:48du port du couteau
00:31:49en France
00:31:49et on risque
00:31:50un an de prison
00:31:51en fait
00:31:52c'est jamais appliqué
00:31:53c'est ça aussi
00:31:53la problématique
00:31:54oui c'est ça
00:31:55je voulais arriver à ça
00:31:58effectivement
00:31:58excusez-moi
00:31:59d'avoir un peu dégressé
00:32:00effectivement
00:32:02la peine encourue
00:32:04pour le port
00:32:05d'une arme
00:32:05de catégorie D
00:32:07donc une arme blanche
00:32:08dans l'espèce
00:32:09c'est un an
00:32:10et 15 000 euros
00:32:10d'amende
00:32:11mais vous savez
00:32:13qu'aujourd'hui
00:32:13on a aussi
00:32:14la possibilité
00:32:15nous policiers
00:32:16forces de sécurité intérieure
00:32:17de dresser
00:32:18des amendes forfaitaires
00:32:19qui sont de 400 euros
00:32:20toutefois
00:32:22dans les espaces
00:32:22de transport public
00:32:25on passe à 750 euros
00:32:27moi je pense
00:32:28qu'il ne faut pas
00:32:28avoir la main
00:32:29qui tremble
00:32:29à un moment
00:32:30mes collègues
00:32:32ne l'ont pas
00:32:33et verbalisent
00:32:34je pense qu'il faut
00:32:36y aller
00:32:36il ne faut pas avoir peur
00:32:37et si
00:32:38cette verbalisation
00:32:40d'ailleurs
00:32:40ne fonctionne
00:32:41que s'il y a remise
00:32:42volontaire
00:32:43du porteur d'armes
00:32:45mais je pense
00:32:46qu'il faut y aller
00:32:47il faut condamner
00:32:48aujourd'hui
00:32:48quand on présente
00:32:50quelqu'un
00:32:51devant
00:32:52un magistrat
00:32:53pour
00:32:53d'ailleurs
00:32:54il n'est même pas présenté
00:32:55puisque la garde à vue
00:32:56est très rapide
00:32:56dans le cadre
00:32:57parfois il n'y a même
00:32:58pas de garde à vue
00:32:59dans le cadre
00:32:59d'un d'apport
00:33:02de couteau
00:33:03d'un d'apport
00:33:03d'armes blanches
00:33:04on n'a pas
00:33:06des sanctions
00:33:07qui sont à la hauteur
00:33:07il ne faut pas
00:33:09voir la main
00:33:09qui tremble
00:33:10encore une fois
00:33:10merci Laurent Mathieu
00:33:12et oui
00:33:12on comprend aisément
00:33:13votre prise de position
00:33:14il ne faut pas avoir
00:33:15la main
00:33:15qui tremble
00:33:15et malheureusement
00:33:16il y a encore
00:33:17une victime
00:33:17Laurent Mathieu
00:33:18délégué UNESA
00:33:19à police
00:33:19merci Emile Foy
00:33:20d'avoir accepté
00:33:22un point précis
00:33:23sur l'enquête
00:33:24au moment où on se parle
00:33:25l'enquête continue
00:33:26aujourd'hui
00:33:27les enquêteurs
00:33:27vont se pencher
00:33:28sur toujours
00:33:29l'élaboration
00:33:30du profil
00:33:32du suspect
00:33:34et puis
00:33:34faire la lumière
00:33:35sur ce qui a pu
00:33:36le pousser
00:33:37à passer à l'acte
00:33:39hier au sein
00:33:40de son lycée
00:33:41attaquer deux salles
00:33:42de classe
00:33:42coup sur coup
00:33:43je vous rappelle
00:33:44qu'hier
00:33:44les enquêteurs
00:33:46ont pu l'entendre
00:33:47dans un premier temps
00:33:48avant qu'un expert
00:33:50psychiatre
00:33:51déclare son état
00:33:52de santé
00:33:52psychiatrique
00:33:53incompatible
00:33:55avec le régime
00:33:56de la garde à vue
00:33:56donc il a été hospitalisé
00:33:57dans la soirée
00:33:58dans un établissement
00:33:59psychiatrique
00:34:00attention ça ne veut pas dire
00:34:01qu'il ne sera pas entendu
00:34:02la garde à vue
00:34:03peut être
00:34:04il va être réexaminé
00:34:05son état de santé
00:34:06va être réexaminé
00:34:07réévalué
00:34:07régulièrement
00:34:10pour le placer
00:34:11officiellement
00:34:11en garde à vue
00:34:12ce qu'on a déjà
00:34:14décelé
00:34:15de cet individu
00:34:16c'est qu'il présente
00:34:17un profil
00:34:17très dépressif
00:34:19assez sombre
00:34:19en témoigne
00:34:21le manifeste
00:34:21qu'il a largement
00:34:22diffusé
00:34:23dans son lycée
00:34:24quelques instants
00:34:25avant de passer
00:34:26à l'acte
00:34:26merci pour ce point
00:34:27très précis
00:34:28ma chère Juliette
00:34:29Sharon Camara
00:34:30est avec nous
00:34:31bonjour Sharon
00:34:32merci d'être
00:34:32avec nous
00:34:33ce drame
00:34:35a absolu relance
00:34:36évidemment
00:34:36la sécurité
00:34:37autour des établissements
00:34:38scolaires
00:34:38quelles sont
00:34:39les différentes
00:34:39pistes évoquées
00:34:40ma chère Sharon
00:34:41effectivement
00:34:42Thierry
00:34:43ces derniers mois
00:34:44plusieurs drames
00:34:44se sont déroulés
00:34:46à proximité
00:34:47d'établissements
00:34:47scolaires
00:34:48des tragédies
00:34:49qui mettent
00:34:50en lumière
00:34:51à chaque fois
00:34:51la problématique
00:34:52de la sécurité
00:34:53à l'intérieur
00:34:54et aux alentours
00:34:55des établissements
00:34:56pour y remédier
00:34:58les ministres
00:34:58de l'éducation nationale
00:34:59Elisabeth Borne
00:35:01et de l'intérieur
00:35:01Bruno Retailleau
00:35:02ont instauré
00:35:03en mars dernier
00:35:04plusieurs mesures
00:35:05pour renforcer
00:35:05la sécurité
00:35:07parmi elles
00:35:08les fouilles
00:35:09aléatoires
00:35:10de sacs
00:35:10dans les collèges
00:35:11et lycées
00:35:11et également
00:35:12l'identification
00:35:13par les préfectures
00:35:14des établissements
00:35:15nécessitant une action
00:35:17prioritaire
00:35:18dans la lutte
00:35:18contre les violences
00:35:19mais aujourd'hui
00:35:20il prévoit d'aller
00:35:20encore plus loin
00:35:21Sharon
00:35:21oui c'est la requête
00:35:23faite par le premier ministre
00:35:25au lendemain
00:35:25de l'attaque de Nantes
00:35:27François Bayrou
00:35:27demande une intensification
00:35:29des contrôles
00:35:30mis en place
00:35:31aux abords
00:35:31et au sein
00:35:32des établissements
00:35:33scolaires
00:35:33le chef du gouvernement
00:35:34souhaite aussi
00:35:35que des propositions
00:35:36concrètes
00:35:37en matière
00:35:38de prévention
00:35:39de réglementation
00:35:40et de répression
00:35:41lui soit soumise
00:35:42dans un délai
00:35:43de 4 semaines
00:35:44il y a déjà
00:35:44quelques pistes
00:35:45concernant ces propositions
00:35:46oui pour le premier ministre
00:35:48la possibilité
00:35:49d'installer des portiques
00:35:51à l'entrée
00:35:51des établissements scolaires
00:35:53est une piste
00:35:53à creuser
00:35:54c'est en fait
00:35:55une mesure
00:35:56déjà testée
00:35:57à une plus petite échelle
00:35:59dans la région
00:35:59Auvergne-Rhône-Alpes
00:36:01par exemple
00:36:01ce dispositif
00:36:02a été installé
00:36:03en 2016
00:36:04depuis 2016
00:36:05des portiques
00:36:06de sécurité
00:36:07tourniquets
00:36:08et sas
00:36:09ainsi que des caméras
00:36:10de vidéoprotection
00:36:11des alarmes
00:36:12anti-intrusion
00:36:13entre 2016
00:36:15et 2023
00:36:16279 lycées publics
00:36:19ont été équipés
00:36:19de vidéoprotection
00:36:21et 281 lycées publics
00:36:23ont été équipés
00:36:24en portiques
00:36:25d'entrée
00:36:25du côté
00:36:26de l'île de France
00:36:27une enveloppe
00:36:28de plus de 6 millions
00:36:29de rois
00:36:29est allouée
00:36:30à des travaux
00:36:31de sécurisation
00:36:32de 16 lycées
00:36:33en 2025
00:36:34installation de contrôle
00:36:35d'accès
00:36:36création de sas
00:36:37alarme anti-intrusion
00:36:38ou encore
00:36:39des travaux
00:36:40de serruerie
00:36:41et de métallerie
00:36:42sont prévus
00:36:42Merci beaucoup
00:36:43pour ce point très précis
00:36:44Sharon Camara
00:36:45Deux mots rapidement
00:36:46parce qu'on va prendre
00:36:47la direction d'Europe
00:36:48dans quelques instants
00:36:48Moi je voudrais revenir
00:36:51sur le rassemblement
00:36:52prévu cet après-midi
00:36:53et je me dis
00:36:54qu'en effet
00:36:54pour tous ces enfants
00:36:55et leurs parents
00:36:56c'est très important
00:36:57de se retrouver ensemble
00:36:58et de partager
00:36:59cette angoisse
00:37:01et cette souffrance
00:37:02parce que c'est un peu
00:37:03la fin de l'enfance
00:37:04pour tous ces adolescents
00:37:06qui sont confrontés
00:37:07à cette horreur
00:37:08j'allais dire surtout
00:37:10que c'est un quartier
00:37:11un lycée sans histoire
00:37:12donc j'allais dire
00:37:13il n'y a même pas
00:37:13cette idée
00:37:14qu'on est dans un environnement
00:37:16qui peut être dangereux
00:37:17et je crois que c'est
00:37:18très très important
00:37:19pour surmonter en effet
00:37:21cette angoisse
00:37:22ce chagrin
00:37:23et ce deuil
00:37:23de se retrouver ensemble
00:37:24et de participer
00:37:26je trouve cette initiative
00:37:28cet après-midi
00:37:29extrêmement importante
00:37:30et c'est vrai que
00:37:30juste à côté
00:37:31de ces délits de soins
00:37:31il y a un immense parc
00:37:32vous savez à Nantes
00:37:33il y a beaucoup
00:37:33de très jolis parcs
00:37:34il y a un immense parc
00:37:35qui est juste magnifique
00:37:36et c'est vrai que le quartier
00:37:37est plutôt calme
00:37:38Louis Morin
00:37:39faut-il transformer
00:37:39les établissements
00:37:40en salles d'aéroport
00:37:41vous savez
00:37:41avec les sas
00:37:42et la réponse
00:37:44c'est dans la question
00:37:44évidemment
00:37:45on ne peut pas faire passer
00:37:46un contrôle aéroportuaire
00:37:48à tous les lycéens
00:37:49lorsqu'ils viennent le matin
00:37:51et lorsqu'ils reviennent
00:37:52après la pause déjeuner
00:37:53c'est tout simplement
00:37:54impossible
00:37:55ça prendrait
00:37:56beaucoup trop de temps
00:37:56donc on ne peut pas
00:37:58mettre en place
00:37:58ce type de mesures
00:38:00des portiques de sécurité
00:38:00on le sait
00:38:01si derrière
00:38:02il n'y a pas
00:38:03un personnel
00:38:04qui est derrière
00:38:06pour regarder
00:38:07pour fouiller
00:38:07et vous imaginez bien
00:38:09en fonction de l'effectif
00:38:11des établissements
00:38:11il faudrait beaucoup
00:38:12de personnel
00:38:12et ce ne sera pas le cas
00:38:14donc les portiques de sécurité
00:38:15là aussi c'est vain
00:38:16la réalité c'est que
00:38:18la solution
00:38:18ne se trouvera
00:38:19forcément qu'ailleurs
00:38:20et la solution
00:38:21c'est avec les nouvelles technologies
00:38:23les nouvelles technologies
00:38:24aujourd'hui
00:38:24elles permettent de mettre en place
00:38:26des dispositifs
00:38:27de vidéoprotection
00:38:28avec de l'intelligence artificielle
00:38:30qui permet
00:38:30de réussir
00:38:32à identifier
00:38:33des comportements suspects
00:38:34ou même
00:38:35des masses suspectes
00:38:36qui pourraient être
00:38:37disséminées sur le corps
00:38:39les caméras sont capables
00:38:40de détecter
00:38:42par exemple
00:38:42le port d'une arme blanche
00:38:44sur le corps
00:38:46mais aujourd'hui
00:38:47on y est déjà
00:38:49si si on y est déjà
00:38:49la technologie existe
00:38:51mais aujourd'hui
00:38:51il y a des verrous législatifs
00:38:53à faire sauter
00:38:54et ce sont ces verrous là
00:38:56auxquels
00:38:56il est important
00:38:57de s'attaquer
00:38:58parce qu'on n'y arrivera pas
00:38:59en tous les cas
00:39:00et sinon c'est de l'argent
00:39:01c'est de l'argent
00:39:02dépensé inutilement
00:39:03c'est de l'argent
00:39:04mis par la fenêtre
00:39:05si on investit
00:39:05dans des portes
00:39:06mais si déjà
00:39:06il y avait des tourniquets
00:39:07et des contrôles
00:39:08à l'entrée des lycées
00:39:09comme il y avait autrefois
00:39:10ne serait-ce que des contrôles humains
00:39:12très souvent ça n'existe pas
00:39:13en tous les cas
00:39:13tous ces drames
00:39:14nous rappellent
00:39:14qu'il est urgent d'agir
00:39:15bien sûr
00:39:16allez direction Rome
00:39:18les amis
00:39:18on va retrouver
00:39:19Mathilde Ibanez
00:39:20et Olivier Gangloff
00:39:21qui font partie
00:39:22de nos envoyés spéciaux
00:39:23puisque demain
00:39:24ce sont les obsèques
00:39:25du pape François
00:39:26que vous pouvez vivre
00:39:27que vous pourrez vivre
00:39:29sur notre antenne
00:39:30des 8h
00:39:31bonjour Mathilde
00:39:32vous êtes devant
00:39:33la fameuse
00:39:35basilique
00:39:35Sainte-Paris
00:39:36qui sera donc
00:39:37le lieu
00:39:38où reposera
00:39:39le pape François
00:39:40c'est son choix
00:39:42Exactement
00:39:45et à moins
00:39:46de 24h
00:39:47des optèques
00:39:48du pape François
00:39:49et bien regardez
00:39:49ce sont
00:39:50des milliers
00:39:51et des milliers
00:39:52de touristes
00:39:52et fidèles
00:39:53qui viennent
00:39:54ici
00:39:54voir la dernière
00:39:56d'humeur
00:39:56du souverain pontife
00:39:57ici il faut faire
00:39:58plusieurs heures de queue
00:39:59pour pouvoir
00:40:00et bien découvrir
00:40:01la basilique
00:40:02Sainte-Marie-Majer
00:40:04un lieu
00:40:04hautement symbolique
00:40:06mais aussi
00:40:06une basilique
00:40:07que le pape François
00:40:07aimait particulièrement
00:40:08souvenez-vous
00:40:09en 2013
00:40:10tout juste nommé
00:40:11et bien
00:40:11sa première visite
00:40:13hors du Vatican
00:40:14c'était ici
00:40:16à l'intérieur
00:40:17il lui arrivait même
00:40:18de quitter
00:40:18il lui arrivait même
00:40:20pendant son pontificat
00:40:21et bien de quitter
00:40:22les murs du Vatican
00:40:22pour venir prier
00:40:23quelques heures
00:40:24à la veille
00:40:25au retour
00:40:25de chacun
00:40:26de ses voyages
00:40:27à l'étranger
00:40:28le pape
00:40:29très attaché
00:40:30à la Vierge Marie
00:40:30aimait beaucoup
00:40:31cette basilique
00:40:32qui est considérée
00:40:32comme la plus grande
00:40:34consacrée
00:40:35à la Sainte Vierge
00:40:36et c'est justement
00:40:37à côté
00:40:38de la chapelle
00:40:39qui lui est dédiée
00:40:40que le pape
00:40:40a décidé
00:40:41de reposer
00:40:43des obsèques
00:40:44qui auront lieu
00:40:44demain
00:40:45et ce qu'on peut vous dire
00:40:46en tout cas
00:40:46avec Olivier Gangloff
00:40:49c'est que les préparatifs
00:40:50commencent réellement
00:40:52autour de nous
00:40:53si pour l'heure
00:40:53la circulation
00:40:54n'est pas coupée
00:40:55elle le sera
00:40:56et ce sur plusieurs
00:40:57kilomètres
00:40:58on voit également
00:40:59les forces de l'ordre
00:41:00qui commencent réellement
00:41:02à faire la circulation
00:41:03des écrans géants
00:41:05qui sont en train
00:41:05d'être installés
00:41:06également des banderoles
00:41:08au niveau
00:41:08des fenêtres
00:41:10où on peut lire
00:41:11merci François
00:41:12parce que cette place
00:41:13à partir de demain
00:41:14elle va accueillir
00:41:15des milliers
00:41:16et des milliers
00:41:17de fidèles
00:41:18qui vont venir
00:41:18ici pour rendre
00:41:20un dernier hommage
00:41:21au pape François
00:41:22devant cette basilique
00:41:24Sainte-Marie-Majer
00:41:24merci beaucoup
00:41:25Mathilde Ibanez
00:41:26avec Olivier Gangloff
00:41:27devant la basilique
00:41:28la célèbre basilique
00:41:29Sainte-Marie-Majer
00:41:30il me plaît bien
00:41:31être petite souris
00:41:32pour écouter les discours
00:41:33dans les congrégations générales
00:41:34qui ont commencé
00:41:35depuis plusieurs jours
00:41:36et tous les cardinaux
00:41:37sont en train
00:41:38de se positionner
00:41:39Marie-Cardine a fait
00:41:41un très bon discours
00:41:41il paraît
00:41:42voilà
00:41:42cocorico peut-être
00:41:43on croise les doigts
00:41:44on croise les doigts
00:41:45alors vous savez
00:41:45parfois il y a des rencontres
00:41:46qui changent des vies
00:41:47vous le savez
00:41:48et Christian
00:41:49lui c'est un ancien
00:41:50SDF nantais
00:41:51et il ne l'a pas oublié
00:41:54François
00:41:54et cette rencontre-là
00:41:55littéralement bouleversée
00:41:57on peut le comprendre
00:41:57aisément
00:41:58regardez son témoignage
00:41:59avec Jean-Michel Decaze
00:42:00Lorsqu'on entre
00:42:03chez Christian
00:42:03c'est la première image
00:42:0511 novembre 2016
00:42:06à la journée mondiale
00:42:08de la paix à Rome
00:42:09à l'époque
00:42:09c'est la deuxième rencontre
00:42:11entre l'ex-SDF nantais
00:42:13et le pape François
00:42:14il y en aura sept
00:42:16en tout
00:42:16et c'est Christian
00:42:17qui prononce le discours
00:42:19Très à père
00:42:19je vous demande
00:42:20de continuer votre action
00:42:21en faveur de la paix
00:42:23le pape
00:42:24il s'approche
00:42:26et c'est là que je me mets
00:42:27à craquer
00:42:27j'ai pleuré
00:42:28j'ai vu ma dépression
00:42:29mes stress
00:42:30ma déprime
00:42:31ma schizophrénie
00:42:32le sape-père a essayé
00:42:33de me consoler
00:42:33il me bénissait
00:42:34il me tenait et tout
00:42:36il me dit ça va
00:42:37ça va
00:42:37et plus je pleurais
00:42:39plus la foule
00:42:40appréissait
00:42:41avec lui
00:42:41j'étais de plus près
00:42:42du Seigneur
00:42:43Christian fait partie
00:42:44de Lazare
00:42:44une association
00:42:45d'inspiration chrétienne
00:42:47qui organise
00:42:47des colocations
00:42:48entre anciens SDF
00:42:50et jeunes actifs
00:42:51association
00:42:52qui organisait
00:42:53de nombreuses rencontres
00:42:54avec le pape
00:42:55Frédie Jamin
00:42:56accidentée de la vie
00:42:57elle aussi
00:42:58est allée à Rome
00:42:59deux fois
00:43:00en 2018
00:43:01et 2019
00:43:02François à chaque fois
00:43:03quitte l'estrade
00:43:04pour venir parler
00:43:06au plus près
00:43:06de ses invités
00:43:07que le pape
00:43:07se mette vraiment
00:43:08à notre niveau
00:43:09c'est ça qui m'a impressionnée
00:43:10c'est vraiment un pape
00:43:11pour nous les pauvres
00:43:13les membres de Lazare
00:43:14ont édité des livres
00:43:15retraçant leur dialogue
00:43:17avec le pape François
00:43:18des échanges
00:43:19qu'ils tiennent à partager
00:43:20beau témoignage
00:43:22en tous les cas
00:43:22merci les amis
00:43:23de m'avoir accompagnée
00:43:24durant 7h30
00:43:25c'est un plaisir
00:43:26il faut saluer l'ordre de Malte
00:43:28qui s'occupe justement
00:43:30de gérer toute cette foule
00:43:31qui va venir à la messe
00:43:33c'est important
00:43:33et n'oubliez pas
00:43:34pour ma famille
00:43:35voilà c'est important
00:43:36merci
00:43:36je retrouve dans quelques instants
00:43:38avec Somaya Labili
00:43:40en tous les cas
00:43:41merci de m'avoir accompagnée
00:43:42à tout de suite
00:43:42merci Thierry
00:43:43et il est quasiment
00:43:5213h30
00:43:52nous ne sommes plus
00:43:53que tous les deux
00:43:54ma chère Somaya
00:43:55Labili
00:43:56et on va faire
00:43:57un nouveau tour
00:43:58de la formation avec vous
00:43:59absolument Thierry
00:44:01et au coeur de l'actualité
00:44:02l'émotion
00:44:02et l'incompréhension
00:44:04le lendemain
00:44:04de l'attaque au couteau
00:44:05qui a fait un mort
00:44:07et trois blessés à Nantes
00:44:08un drame
00:44:09qui a entraîné
00:44:09la suspension
00:44:10des cours
00:44:10au sein de l'établissement
00:44:11scolaire nantais
00:44:12Notre-Dame de Toute-Aide
00:44:13Tanguy Hamon
00:44:14Timothée Forger
00:44:15et Julia Ferrant
00:44:16Tôt ce matin
00:44:19des fleurs blanches
00:44:21ont été déposées
00:44:21des groupes de lycéens
00:44:23bouleversés
00:44:24se relaient devant
00:44:25l'entrée de l'établissement
00:44:26Notre-Dame de Toute-Aide
00:44:28certains élèves
00:44:30qui se trouvent
00:44:31est en classe
00:44:31lorsque l'attaque
00:44:32s'est produite
00:44:32racontent un moment
00:44:34de panique
00:44:34on a entendu
00:44:35des gens crier
00:44:36après on a vu
00:44:37la foule de lycéens
00:44:39qui étaient encore
00:44:39dans les classes
00:44:40ils sont descendus
00:44:41en courant vers
00:44:42la cour qui est derrière
00:44:43je suis triste
00:44:44que ça se passe
00:44:45déjà ici
00:44:46j'avais cours
00:44:46de 11h à 13h
00:44:48et c'est que
00:44:49quand je suis sortie
00:44:49à 13h
00:44:50que là
00:44:50j'ai vu les voitures
00:44:52de police
00:44:53j'ai entendu des gens
00:44:54dire
00:44:54il y a un attentat
00:44:55je ne pouvais pas imaginer
00:44:57que c'était ça
00:44:59moi personnellement
00:45:00j'étais dans le bâtiment
00:45:01quelques heures avant
00:45:02donc je me suis dit
00:45:02que ça aurait pu être moi
00:45:03à quelques heures près
00:45:04donc on se sent
00:45:06fort seulement
00:45:06on se sent très touché
00:45:07on se sent impacté
00:45:09énormément
00:45:09parce qu'on se dit
00:45:10toujours que ça
00:45:11n'arrive qu'aux autres
00:45:11mais en fait
00:45:12non
00:45:12les cours du collège
00:45:14et du lycée
00:45:14sont suspendus
00:45:15pour la journée
00:45:15mais les élèves
00:45:16peuvent bénéficier
00:45:17d'une cellule
00:45:18psychologique sur place
00:45:19sur les réseaux sociaux
00:45:20un appel à se rassembler
00:45:22et venir déposer
00:45:23des fleurs
00:45:24cet après-midi
00:45:24devant l'entrée
00:45:25de l'établissement
00:45:26a été lancé
00:45:27par des lycéens
00:45:28C'est l'autre titre
00:45:31de cette journée
00:45:32le Vatican met la dernière main
00:45:33au préparatif
00:45:34des funérailles
00:45:35du pape François
00:45:36des obsèques
00:45:37qui se tiendront
00:45:37demain matin
00:45:3810h heure française
00:45:39sur la place
00:45:39Saint-Pierre à Rome
00:45:40en présence
00:45:41de nombreux chefs d'Etat
00:45:42dont Emmanuel Macron
00:45:43un moment que vous pourrez
00:45:44évidemment vivre en direct
00:45:45sur notre antenne
00:45:47Rome justement
00:45:48qui compte
00:45:49près de 1000 églises
00:45:50dont 5 françaises
00:45:51et parmi elles
00:45:51celle de la Trinité des Monts
00:45:53visite guidée
00:45:54signée Mathilde Ibanez
00:45:55Olivier Gangloff
00:45:56et Anaïs Rocher
00:45:57Impossible de la rater
00:46:01elle trône au coeur
00:46:02de la capitale italienne
00:46:03l'église de la Trinité des Monts
00:46:05une des 5 églises françaises
00:46:07que compte Rome
00:46:08chaque jour
00:46:09des milliers de touristes
00:46:10viennent s'y recueillir
00:46:11C'est très beau
00:46:12c'est un signe
00:46:13que la France est
00:46:14peut-être encore
00:46:15la fille aînée de l'église
00:46:16Elle est très très belle
00:46:17on voit que c'est
00:46:18très bien entretenu
00:46:19Un édifice chargé
00:46:20d'histoire de France
00:46:21qui doit sa construction
00:46:22au roi
00:46:23notamment à Charles VIII
00:46:25Sur son lit de mort
00:46:26Louis XI
00:46:26dira à son fils Charles VIII
00:46:28et bien je veux que tu offres
00:46:30un couvent royal français
00:46:31sur le Monte Pincho
00:46:33ici à Rome
00:46:34pour l'ordre des minimes
00:46:35Un lieu également de pèlerinage
00:46:37où de nombreuses personnes
00:46:38viennent se recueillir
00:46:39devant cette peinture
00:46:40de la Vierge Marie
00:46:41nommée Mater Admirabilis
00:46:42ou Mère Admirabilis
00:46:43ou Mère Admirable
00:46:44Au XIXe siècle
00:46:45assez vite
00:46:46on ne vient pas à Rome
00:46:48sans passer par la chapelle
00:46:50Mater Admirabilis
00:46:51Parmi les quelques mille églises
00:46:53qui peuplent les rues de Rome
00:46:54l'église de la Trinité des Monts
00:46:56représente un patrimoine français
00:46:57rare
00:46:58C'est un cadeau
00:46:59on est là
00:47:00sur la pointe des pieds
00:47:01on se met au service
00:47:02à la fois
00:47:03on célèbre la messe en français
00:47:04mais vous voyez
00:47:05on célèbre la messe en italien
00:47:06on célèbre la messe en anglais
00:47:07Une messe sera organisée
00:47:08en français vendredi soir
00:47:10la veille des obsèques
00:47:11du pape François
00:47:12Voilà ce qu'on pouvait dire
00:47:14de l'actualité à 13h30 Thierry
00:47:16Je vous conseille
00:47:17d'aller voir cette église
00:47:18elle est magnifique
00:47:19Ah c'est une invitation
00:47:20Très bien
00:47:21J'attends une invitation
00:47:22D'accord
00:47:22mais pas de ma part
00:47:23Ça dépend
00:47:24Ça dépend
00:47:25vous m'emmenez
00:47:26l'hôtel
00:47:26dans quelles conditions
00:47:27D'accord
00:47:28on n'en parle
00:47:28C'est pas autre chose
00:47:29Merci ma chère Somaïa
00:47:31je voulais remercier l'équipe
00:47:31qui nous a entouré
00:47:33Somaïa pour préparer cette émission
00:47:34évidemment
00:47:34on n'est pas seuls
00:47:35tous les deux
00:47:36Déborah Smadja
00:47:37Abib Alphineau
00:47:38Laura Baca
00:47:39qui va me dire
00:47:40de ne vous dépêcher
00:47:40Jules Vité
00:47:41François Bouillet
00:47:42puis on avait
00:47:43Gabriel Delacroix
00:47:44qui était en stage d'observation
00:47:45aujourd'hui
00:47:45qui sera avec nous
00:47:46également dans Punchline
00:47:47Somaïa bien sûr
00:47:48merci mille fois
00:47:49pour l'information
00:47:50merci à la promotion
00:47:50Raphaël de Montferrand
00:47:52merci aux équipes en régie
00:47:52tout de suite
00:47:53c'est Nelly Dénac
00:47:54et 180 minutes
00:47:55à partir de 14h
00:47:56vous allez retrouver
00:47:57maintenant
00:47:57le grand rendez-vous
00:47:58CNews Europe 1
00:48:00Karl Olive
00:48:01le député ensemble
00:48:02pour la République
00:48:02des îles lignes
00:48:03était l'invité
00:48:03de Romain Desarbres
00:48:04et moi j'aurais eu le plaisir
00:48:04de vous retrouver
00:48:05comme tous les Vrandis
00:48:06à 17h
00:48:07pour Punchline
00:48:08et à 14h
00:48:08Nelly Dénac
00:48:09La grande interview
00:48:12CNews Europe 1
00:48:13avec Karl Olive
00:48:14bonjour Karl Olive
00:48:15bonjour Romain Desarbres
00:48:15merci beaucoup
00:48:16d'être avec nous
00:48:17député Renaissance
00:48:17des Yvelines
00:48:18on va évidemment
00:48:20parler de beaucoup
00:48:21de sujets
00:48:21avec vous ce matin
00:48:22mais je voulais vous entendre
00:48:23sur ce qui s'est passé
00:48:24à Nantes
00:48:24dramatique actualité
00:48:26à Nantes
00:48:26un élève
00:48:27qui a été tué
00:48:28dans un lycée nantais
00:48:29une élève en l'occurrence
00:48:30tuée au couteau
00:48:32par un autre élève
00:48:33de nombreux parents
00:48:34d'élèves sont inquiets
00:48:35ce matin
00:48:35partout en France
00:48:36à Nantes
00:48:37et ailleurs
00:48:38qu'est-ce que vous leur dites ?
00:48:39évidemment que nous sommes inquiets
00:48:40on est ébranlé
00:48:41par ce qu'on vit
00:48:44ce que ses parents peuvent vivre
00:48:45la douleur
00:48:46la douleur d'une famille
00:48:47quand on est père de famille
00:48:49on sait
00:48:50ce que ça peut engendrer
00:48:51quand on a encore des enfants
00:48:52au collège
00:48:54ce que je constate
00:48:56c'est que
00:48:57malheureusement
00:48:58c'est pas la première fois
00:48:59on parle beaucoup du mal
00:49:00moi j'aimerais qu'on traite aussi
00:49:02les racines du mal
00:49:03alors parlons du mal
00:49:05aujourd'hui
00:49:06cet élève arrive à rentrer
00:49:08avec une arme blanche
00:49:08déjà commençons par interdire
00:49:10la vente des armes blanches
00:49:12aux mineurs
00:49:13je vois encore parfois
00:49:15sur des marchés forains
00:49:16on peut acheter des opinels
00:49:17on peut acheter des couteaux
00:49:19alors vous allez me dire
00:49:19aux mains des armes
00:49:20oui ça n'empêche pas
00:49:21qu'on peut prendre aussi
00:49:21un couteau dans le tiroir
00:49:22de la cuisine
00:49:23parlons aussi d'éducation
00:49:24parlons des parents
00:49:25si on tapait un petit peu
00:49:27pardonnez-moi l'expression
00:49:28au portefeuille
00:49:29des parents
00:49:30qui sont parfois irresponsables
00:49:31chez ces mineurs
00:49:33alors il y aura peut-être
00:49:33des choses à faire
00:49:34on peut très bien
00:49:35suspendre
00:49:36voire supprimer
00:49:37un certain nombre
00:49:38d'allocations
00:49:38et parfois des aides
00:49:39qui sont non obligatoires
00:49:41comme je l'ai fait à Poissy
00:49:42c'est de cette manière
00:49:43qu'on a réussi à baisser
00:49:44la délinquance juvénile
00:49:46à Poissy
00:49:46entre 12 et 17 ans
00:49:47de 30%
00:49:48ça c'est ce que j'appelle
00:49:50le mal
00:49:51oui on peut mettre des portiques
00:49:52ça a un coût
00:49:53on l'a vu pendant le Covid
00:49:55le Premier ministre ne l'exclut pas
00:49:57il dit que c'est une piste
00:49:58les portiques
00:49:58détecteurs de métaux
00:49:59oui bien sûr
00:49:59mais je pense d'abord
00:50:00il faut les personnes
00:50:01pour les contrôler
00:50:02il faut que les personnes
00:50:02soient formées
00:50:03mais c'est une proposition
00:50:05et je pense qu'à l'heure actuelle
00:50:06on n'est pas allé
00:50:07chouiner sur la nature
00:50:09de la proposition
00:50:11on peut aussi renforcer
00:50:12des personnels de sécurité
00:50:14à l'intérieur
00:50:15je ne parle pas
00:50:15des forces de police nationale
00:50:17et municipale
00:50:17qui ont suffisamment
00:50:18de travail
00:50:19qui ne sont pas faites
00:50:20à mon sens
00:50:20seulement pour cela
00:50:23ça ça s'appelle
00:50:24traiter le mal
00:50:24mais moi je voudrais
00:50:25vous parler
00:50:26Romain Desarbres
00:50:26des racines du mal
00:50:27parce qu'on a un problème
00:50:28en France
00:50:29un gros problème
00:50:29c'est celui de la santé mentale
00:50:31et je vais vous expliquer
00:50:32ce qui m'est
00:50:32parce que là on est face
00:50:33à un profil
00:50:34peu probablement
00:50:36de malade psychiatrique
00:50:38en tout cas
00:50:38le jeune a été
00:50:40un inférieur
00:50:40il ne faut pas tortiller
00:50:40il ne faut pas tortiller
00:50:41on a quelqu'un
00:50:43qui n'est pas bien
00:50:44qui peut être bipolaire
00:50:44qui peut être schizophrène
00:50:45etc
00:50:46je vais vous dire
00:50:47parce que ça m'est
00:50:47exactement arrivé
00:50:48et je ne suis pas
00:50:49le seul exemple
00:50:51sur le sujet
00:50:52ça vous est arrivé à Poissy
00:50:53ça m'est arrivé à Poissy
00:50:54ça concerne CNews
00:50:56la personne m'interpelle
00:50:57me dit ceci
00:50:57car il sait que je vais venir
00:50:58sur le plateau de Pascal Praud
00:50:59le lendemain
00:51:00le lundi
00:51:00tu as intérêt à venir montrer
00:51:02ta grande gueule de con
00:51:03chez Pascal Praud
00:51:04et tu lui dis aussi
00:51:05que lui va manger
00:51:05et derrière il enchaîne
00:51:07voilà le programme
00:51:08que je te propose
00:51:09lundi
00:51:09ablation des testicules
00:51:10ça c'est pour les enfants
00:51:11mardi
00:51:13tu démissionnes
00:51:14et je te fais une tête au carré
00:51:15devant mes femmes
00:51:16mercredi
00:51:17tu intègres
00:51:18Fresnes
00:51:18pour pédophilie
00:51:20jeudi
00:51:20c'est la cour martiale
00:51:22vendredi
00:51:22Fort de Vincennes
00:51:23extermination
00:51:24pour trahison
00:51:26voilà le type
00:51:27qui vous écrit ça
00:51:27exactement
00:51:28la personne non seulement écrit
00:51:29mais derrière
00:51:30va se déplacer
00:51:31à mon domicile
00:51:32où seul
00:51:33mon enfant
00:51:34de 12 ans
00:51:35est présent
00:51:36de cours d'école
00:51:37c'est pas
00:51:38malheureusement
00:51:39c'est pas une exception
00:51:40là on a typiquement
00:51:41un profil
00:51:42qui est le même
00:51:43alors il est adulte
00:51:44que ce jeune
00:51:45ce jeune adolescent
00:51:46dans les grandes diatribes
00:51:48qu'il a pu faire
00:51:49sur 5 ou 6 pages
00:51:50comme le fameux manifeste
00:51:52Dieu nous crée
00:51:53et nous balance sur cette terre
00:51:54à nous y retrouver
00:51:56voilà typiquement
00:51:57ce qu'on peut retrouver
00:51:58aujourd'hui
00:51:59et il faut le dire
00:51:59aux téléspectateurs
00:52:00dans la rue
00:52:01parce que ça existe
00:52:02et pourquoi
00:52:02parce que nous sommes
00:52:03pas suffisamment armés
00:52:05en matière de santé mentale
00:52:06et moi je pense évidemment
00:52:07à tous ces centres hospitaliers
00:52:10toutes ces structures privées
00:52:11parfois
00:52:12qui malheureusement
00:52:13sont démunies
00:52:14en termes de personnel
00:52:15sont démunies
00:52:15en termes de formation
00:52:16et face à ce type de profil
00:52:17qu'est-ce que vous proposez
00:52:18alors c'est important
00:52:20de le dire
00:52:20parce que j'ai des chiffres
00:52:21également
00:52:21il y a seulement 700 établissements
00:52:23sur les derniers chiffres
00:52:25qui décrivent
00:52:26qu'ils ont un centre
00:52:27de psychiatrie
00:52:29qui est proposé
00:52:31c'est évidemment insuffisant
00:52:32et quand on regarde
00:52:33l'échelle française
00:52:353 millions de jeunes
00:52:363 millions de jeunes
00:52:37sont touchés
00:52:393 millions de personnes
00:52:39sont touchées
00:52:40par des troubles psychiatriques
00:52:41on a un enfant sur 6
00:52:43entre 12 et 18 ans
00:52:45qui est concerné
00:52:46par cela
00:52:46donc aujourd'hui
00:52:47on s'aperçoit que
00:52:48pardonnez-moi
00:52:49dans la nature
00:52:49dans nos collectivités
00:52:52sur le territoire français
00:52:54on a beaucoup
00:52:55de trous
00:52:55dans la raquette
00:52:57sur ce sujet-là
00:52:57il faut s'atteler
00:52:58à faire en sorte
00:53:00que la santé mentale
00:53:01soit une grande cause nationale
00:53:02et pas simplement
00:53:03dans les actes
00:53:04il faut le faire
00:53:04dans les actes
00:53:05plutôt que de le faire
00:53:06simplement dans les paroles
00:53:07ça a été déjà décidé
00:53:09par l'ancien Premier ministre
00:53:11oui bien sûr
00:53:11que ça a été décidé
00:53:12mais maintenant
00:53:12il nous faut des actes
00:53:13on nous dit
00:53:14et tant mieux
00:53:15il nous faut
00:53:16des places de prison
00:53:17très bien
00:53:18je vous donne un exemple
00:53:18on n'a qu'à fermer
00:53:19Bétarame
00:53:20ça suffit
00:53:20on n'a qu'à fermer
00:53:21Bétarame
00:53:21faisons-en
00:53:22un centre de détention
00:53:24fermée
00:53:24ou faisons-en
00:53:26puisqu'il y a 500 personnes
00:53:27qui peuvent être accueillies
00:53:28un centre par exemple
00:53:29de psychiatrie
00:53:30je ne fais pas du populisme
00:53:32mais je pense qu'à un moment donné
00:53:33il faut qu'on ait des réponses concrètes
00:53:34par rapport à ça
00:53:36mais si on ne prend pas
00:53:37la mesure de cela
00:53:38alors malheureusement
00:53:39des jeunes demoiselles
00:53:40comme celle qui a perdu la vie
00:53:43on peut en avoir
00:53:44je ne veux pas dire
00:53:44au quotidien mais presque
00:53:45parce que la sécurité
00:53:47et la tolérance zéro
00:53:48oui c'est très bien
00:53:49mais le risque zéro
00:53:50n'existe pas
00:53:51la preuve
00:53:51on aurait peut-être pu
00:53:52je vais vous dire
00:53:53on aurait peut-être pu
00:53:54donner le prix Goncourt
00:53:55du plus sage à l'école
00:53:56à ce jeune homme
00:53:57qui aujourd'hui
00:53:58est interné
00:53:59et tant mieux
00:54:00Carle-Olive
00:54:00j'en reviens
00:54:01à ma première question
00:54:02qu'est-ce que vous dites
00:54:04aux parents d'élèves
00:54:05inquiets ce matin
00:54:05est-ce que vous leur dites
00:54:06ne vous inquiétez pas
00:54:08vos enfants sont en sécurité
00:54:10dans les écoles en France
00:54:11non
00:54:11il ne faut pas se cacher
00:54:12encore une fois
00:54:13derrière son petit doigt
00:54:14on ne peut pas dire ça
00:54:15il faut simplement
00:54:16d'abord saluer
00:54:17le personnel enseignant
00:54:18saluer le personnel
00:54:19de l'éducation nationale
00:54:20saluer nos forces de sécurité
00:54:21qui sont aussi intervenues
00:54:23très rapidement
00:54:23mais il faut simplement dire
00:54:25que tout est mis en place
00:54:27et dans
00:54:27quelles que soient
00:54:29les écoles
00:54:30d'autres territoires
00:54:31pour que ça ne se passe pas
00:54:32ça peut se produire
00:54:33et on le voit
00:54:34mais il faut encore une fois
00:54:35traiter à la fois le mal
00:54:37et les racines du mal
00:54:38il faut traiter
00:54:39autant l'aval
00:54:40que l'amont
00:54:41il faut traiter
00:54:42autant les causes
00:54:42que les conséquences
00:54:44Carle-Olive
00:54:45député Renaissance des Yvelines
00:54:46invité de la grande interview
00:54:47CNews Europe 1
00:54:48ce matin
00:54:50je voulais vous entendre
00:54:50également sur les attaques
00:54:51de prison
00:54:52et les menaces
00:54:53contre les agents pénitentiaires
00:54:54ce qui se passe
00:54:55est extrêmement grave
00:54:56vous êtes rendu vous-même
00:54:57d'ailleurs cette semaine
00:54:57à la maison d'arrêt
00:54:58de Poissy
00:54:59pour apporter votre soutien
00:55:01aux agents pénitentiaires
00:55:02qu'est-ce que vous avez retenu
00:55:03de votre visite ?
00:55:04Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
00:55:05Bon d'abord
00:55:05j'y vais pas simplement
00:55:06quand il y a un sujet
00:55:08dans la maison centrale
00:55:09à Poissy
00:55:09c'est l'une des dernières
00:55:10de France en centre-ville
00:55:11il y a 220 détenus
00:55:13180 personnels pénitentiaires
00:55:14qui font un travail
00:55:15exceptionnel
00:55:16ce qu'ils nous ont dit
00:55:18c'est qu'ils souhaitaient
00:55:18d'abord avoir
00:55:19plus d'effectifs
00:55:20parce que là encore
00:55:22il faut traiter
00:55:22l'amont
00:55:23il fallait être
00:55:24aussi protégé
00:55:26et moi je trouve que le fait
00:55:27que l'État puisse
00:55:28porter plainte
00:55:32en lieu et place
00:55:33de l'agent pénitentiaire
00:55:34quand il y a
00:55:34ce type de conflit
00:55:36est important
00:55:38et puis derrière
00:55:39il faut saluer
00:55:40il faut le dire
00:55:40aux mains des armes
00:55:41quand ça va bien aussi
00:55:42saluer le travail
00:55:43encore une fois
00:55:44des forces de sécurité
00:55:44je vois bien
00:55:45le préfet des Yvelines
00:55:46la police nationale
00:55:48la police municipale
00:55:49qui est très présente
00:55:50sur ces sujets-là
00:55:51mais on a
00:55:52un vrai sujet
00:55:53il faut le dire
00:55:54de crainte
00:55:54parce que je crois
00:55:55que Gérald Darmanin
00:55:57et Bruno Retailleau
00:55:58ont mis le doigt
00:55:59où ça faisait mal
00:56:00sur le coeur
00:56:01de ce qui fait
00:56:02le narcotrafic en France
00:56:03c'est-à-dire des personnes
00:56:04des voyous
00:56:05qui viennent depuis
00:56:06les centres de détention
00:56:08continuer à organiser
00:56:10tisser leur toile
00:56:11ça, ça ne peut plus durer
00:56:12et je pense que c'est
00:56:13un fort message
00:56:14qui a été envoyé
00:56:16donc typiquement
00:56:17les agents pénitentiaires
00:56:18de Poissy
00:56:19ainsi que la direction
00:56:21réclament effectivement
00:56:23de la protection
00:56:24réclament aussi
00:56:25du soutien
00:56:27et faire en sorte
00:56:28que
00:56:28encore une fois
00:56:29pour pallier
00:56:31à l'absentéisme
00:56:32le paradoxe
00:56:33de la situation
00:56:33c'est que ces gens-là
00:56:34aimeraient valoriser
00:56:35leur travail
00:56:36et aujourd'hui
00:56:37doivent se planquer
00:56:37il y a quand même un sujet
00:56:38je voulais vous entendre
00:56:40également sur
00:56:40le lycée AVERES
00:56:41le lycée musulman
00:56:42le tribunal administratif
00:56:43de Lille
00:56:44a ordonné
00:56:44à l'Etat
00:56:45de reprendre
00:56:47ses versements
00:56:48de subventions
00:56:49d'argent public
00:56:50à ce lycée
00:56:51qui est un bastion
00:56:51de l'entrisme islamiste
00:56:53nous dit le ministre
00:56:54de l'intérieur
00:56:55est-ce que l'Etat
00:56:55doit faire appel
00:56:56de cette décision
00:56:56du tribunal administratif
00:56:58moi je vais être très clair
00:56:58par rapport à ça
00:56:59on a la chance en France
00:57:00d'avoir une justice
00:57:01la justice a fait son chemin
00:57:02on peut purger
00:57:03tous les recours
00:57:04par voie judiciaire
00:57:06de ce qui peut être fait
00:57:07alors si jamais
00:57:08l'Etat doit faire appel
00:57:09l'Etat prendra
00:57:10ses responsabilités
00:57:11force est de constater
00:57:12que la justice
00:57:13a donné sa décision
00:57:14et on doit respecter
00:57:16la justice
00:57:16je veux être très clair
00:57:17par rapport à ça
00:57:18je ne connais pas spécialement
00:57:19le dossier
00:57:20sur ce sujet
00:57:21mais je pense que
00:57:22sur ce sujet
00:57:22comme dans d'autres
00:57:23on pourrait parler
00:57:24de Bétharam par exemple
00:57:26on doit pouvoir
00:57:27respecter la justice
00:57:28mais un qui connaît
00:57:29très bien ce sujet
00:57:30c'est Bruno Retailleau
00:57:31il dit que c'est un bastion
00:57:32de l'entrisme islamiste
00:57:33il dit qu'il faut faire appel
00:57:34on peut aussi faire des contrôles
00:57:37inopinés
00:57:37il m'est arrivé aussi
00:57:38de pouvoir aller
00:57:39dans des contrées
00:57:41quel que soit
00:57:42d'ailleurs
00:57:42ce n'est pas un sujet
00:57:43de stigmatisation
00:57:43quel que soit
00:57:44la religion
00:57:45le sport
00:57:46en termes de laïcité
00:57:47pour faire des contrôles
00:57:48inopinés
00:57:48et puis si jamais
00:57:49les règles sont enfreintes
00:57:51alors il faut appliquer
00:57:52les sanctions
00:57:53qui sont en face
00:57:54mais encore une fois
00:57:55moi je ne veux pas
00:57:56vous donner l'arrivée
00:57:56du tiercé
00:57:57avant la course
00:57:58Gérald Darmanin
00:58:00dit que c'est un combat
00:58:00culturel
00:58:01mais qu'il faut
00:58:02des lycées musulmans
00:58:03en France ?
00:58:03il faut des lycées musulmans
00:58:04en France ?
00:58:05mais écoutez
00:58:05pourquoi il n'y en aurait pas ?
00:58:07je ne vois pas
00:58:07où est le problème
00:58:08oui mais Romain Désart
00:58:09vous voyez
00:58:09en posant cette question
00:58:11si je peux me permettre
00:58:12je pense qu'on stigmatise
00:58:13les personnes
00:58:15de confession musulmane
00:58:17là où l'immense majorité
00:58:19n'a aucun problème
00:58:20ni d'intégration
00:58:21ce sont des français
00:58:22ni de sujet
00:58:24du bien vivre ensemble
00:58:25et on le voit bien
00:58:26dans le dialogue intercultuel
00:58:27qu'on peut mettre en place
00:58:28comme j'ai pu le mettre
00:58:29en place à Poissy
00:58:30en revanche
00:58:31lorsqu'il y a une faute
00:58:32lorsque une minorité
00:58:35vient pourrir
00:58:36l'immense majorité
00:58:37de celles et ceux
00:58:37qui veulent bien vivre
00:58:38alors là il faut être
00:58:39sans cadeau
00:58:39il faut être sans cadeau
00:58:40sans état d'âme
00:58:41hors jeu
00:58:41il y a une sanction
00:58:42comme dans le sport
00:58:43les retraités
00:58:44les retraités
00:58:45le gouvernement n'exclut pas
00:58:46de revenir sur cet avantage fiscal
00:58:48dont bénéficient les retraités
00:58:50à savoir
00:58:5010% d'abattement
00:58:51pour frais professionnels
00:58:53institués en 78
00:58:53est-ce qu'on peut arrêter
00:58:54vous êtes favorable
00:58:55au maintien
00:58:56de l'avantage
00:58:56est-ce qu'on peut arrêter
00:58:57d'emmerder
00:58:58s'il vous plaît
00:58:59les retraités
00:58:59je ne vous dis pas ça
00:59:00à vous
00:59:00en main des armées
00:59:01est-ce qu'on peut arrêter
00:59:02d'emmerder
00:59:02ici en France
00:59:03ceux qui bossent
00:59:04ou ceux qui ont bossé
00:59:05on parlera peut-être
00:59:06des boulangers
00:59:06et des fleuristes
00:59:07ensuite
00:59:08enfin mince
00:59:09les retraités
00:59:10les retraités
00:59:11regardez les retraités
00:59:12le nombre d'années
00:59:14qu'ils ont pu effectuer
00:59:15et puis moi je veux bien
00:59:16qu'on fasse un benchmark
00:59:17sur le nombre
00:59:17de leur arrêt de travail
00:59:18cette génération
00:59:19qui n'arrêtait pas
00:59:20de travailler
00:59:20et aujourd'hui
00:59:21on va les emmerder
00:59:22avant d'aller toucher
00:59:23les retraités
00:59:23ne croyez pas
00:59:24qu'on peut regarder
00:59:24simplement pour faire
00:59:25nous-mêmes des efforts
00:59:26on a des efforts
00:59:27aussi à faire nous-mêmes
00:59:27et je parle effectivement
00:59:28à ce gros mammouth
00:59:30qui est l'Etat
00:59:31on a commencé
00:59:31à réduire
00:59:33les budgets
00:59:34sur les agences d'Etat
00:59:36vous savez
00:59:361200 agences d'Etat
00:59:38commençons par faire cela
00:59:39et puis derrière
00:59:40on ira s'attaquer
00:59:41peut-être à des petites cerises
00:59:42et moi je ne vous parle pas
00:59:43des super profiteurs
00:59:44etc
00:59:44je vous parle de celles et ceux
00:59:46qui font que la France
00:59:47est ce qu'elle est
00:59:47et je considère
00:59:48que la France
00:59:49est ce qu'elle est
00:59:50aussi parce que
00:59:51nous avons eu la chance
00:59:52d'avoir des retraités
00:59:53qui ont bossé
00:59:54toute leur vie
00:59:54on arrête de les emmerder
00:59:55mais Carl Oliv
00:59:56on ne sait pas faire
00:59:57des économies
00:59:58regardez
00:59:58François Bayrou
01:00:00a comme on dit
01:00:01tapé du poing sur la table
01:00:02les responsables politiques
01:00:04tapent souvent
01:00:05du poing sur la table
01:00:06avec plus ou moins
01:00:06d'efficacité
01:00:07mais le coût
01:00:08de la fonction publique
01:00:08d'Etat
01:00:09a augmenté de 7%
01:00:10l'année dernière
01:00:11plus 6,7%
01:00:12tous les salariés
01:00:13n'ont pas eu cette augmentation
01:00:14le coût de la fonction
01:00:15publique d'Etat
01:00:16alors que l'inflation
01:00:17n'était que de 2%
01:00:18c'est à dire que les fonctionnaires
01:00:19nous coûtent de plus en plus cher
01:00:20on ne sait pas faire
01:00:22on ne sait pas réduire
01:00:23les dépenses publiques
01:00:24mais vous savez pourquoi ?
01:00:25parce que le logiciel
01:00:25n'est pas bon Romain Desarmes
01:00:27qu'on confie
01:00:27comme
01:00:28on peut faire des dépenses
01:00:29des réductions de dépenses
01:00:30mais moi je vais vous donner
01:00:31des exemples précis
01:00:32qu'on confie
01:00:32par exemple aux maires de France
01:00:34comme ils le font
01:00:35la gestion
01:00:36de leur budget
01:00:37de fonctionnement
01:00:38et d'investissement
01:00:39dans les communes
01:00:39vous savez
01:00:40dans les communes
01:00:40on doit rendre
01:00:41notre budget
01:00:42à l'équilibre
01:00:43donc qu'on ne vienne pas
01:00:44emmerder les maires
01:00:46en leur disant
01:00:46vous êtes responsables
01:00:47ou les fonctionnaires
01:00:48encore une fois
01:00:49je me permets de parler
01:00:51de choses concrètes
01:00:51à Poissy
01:00:52on a mis en place
01:00:54un système d'amélioration
01:00:55des conditions de travail
01:00:56et de baisse
01:00:56de l'absentéisme
01:00:57on a réduit le budget
01:00:58de 30%
01:00:59quasiment en 5 ans
01:01:01donc c'est possible
01:01:02parce qu'on nous fait confiance
01:01:03et donc que l'Etat
01:01:04commence à balayer
01:01:06devant sa porte
01:01:07et c'est un député
01:01:08de la nation
01:01:08qui vous le dit
01:01:09donc vous voyez
01:01:09on a des choses à faire
01:01:11avant même d'aller
01:01:12encore une fois
01:01:12ennuyer
01:01:13j'ai arrêté de dire
01:01:13emmerder
01:01:14ennuyer celles et ceux
01:01:15qui sont des locomotifs
01:01:16pour le pays
01:01:17des fantassins de la République
01:01:18encore une fois
01:01:19les fonctionnaires
01:01:20si on a la possibilité
01:01:21de ne pas augmenter
01:01:22des pressions fiscales
01:01:23dans les collectivités
01:01:24c'est bien parce que
01:01:25les collègues
01:01:25de la fonction publique
01:01:26jouent aussi le jeu
01:01:27et relèvent le défi
01:01:31et ces gens là
01:01:32ne viennent pas
01:01:33gangréner la dette
01:01:34de l'Etat
01:01:35c'est pas nous
01:01:35qui imposons
01:01:36l'augmentation
01:01:37des agents
01:01:39et ils ont bien raison
01:01:40d'être augmentés
01:01:40quand ils font du bon travail
01:01:41c'est logique
01:01:42600 postes
01:01:43risquent d'être supprimés
01:01:44chez ArcelorMittal
01:01:45la gauche
01:01:46demande la nationalisation
01:01:47d'Arcelor
01:01:48ou en tout cas
01:01:49une entrée
01:01:49de l'Etat
01:01:50au capital
01:01:51qu'est-ce que vous dites ?
01:01:51que la gauche
01:01:52comme d'habitude
01:01:52pour ce moins frais
01:01:53elle sait faire
01:01:53pour systématiquement
01:01:56trouver des solutions
01:01:57qui sont très très simples
01:01:58c'est-à-dire
01:01:59la retraite à 60 ans
01:02:00le SMIC à 2000
01:02:01etc
01:02:01on va travailler
01:02:0220 heures par semaine
01:02:03non non
01:02:03ça c'est pas raisonnable
01:02:04en revanche
01:02:05le sujet effectivement
01:02:06de Mittal
01:02:06est un vrai sujet
01:02:07aujourd'hui
01:02:07on a des métiers
01:02:08qui évoluent
01:02:09qui changent
01:02:10de la même manière
01:02:11dans l'industrie automobile
01:02:12on a peut-être
01:02:13de la translation
01:02:13à imaginer
01:02:15mais évidemment
01:02:15encore une fois
01:02:17le logiciel n'est pas bon
01:02:18on vient imposer
01:02:20on vient imposer
01:02:22à ces gens-là
01:02:22sans même les prévenir
01:02:24le fait qu'ils n'auraient
01:02:25pas plus de travail
01:02:26dans quelques mois
01:02:27il y a peut-être
01:02:27un chemin à trouver
01:02:28avec l'ensemble
01:02:29des partenaires
01:02:31là on parle
01:02:31du nord
01:02:32de la région
01:02:33je pense que
01:02:33Xavier Bertrand
01:02:34va être retour à la table
01:02:34je voulais vous parler
01:02:36également du pape
01:02:37que vous avez eu la chance
01:02:38de rencontrer
01:02:39avec le Varieté Club de France
01:02:40de Jacques Vendroux
01:02:41qu'on connaît bien
01:02:42sur Europe 1
01:02:42et sur CNews
01:02:44les téléspectateurs
01:02:46de CNews
01:02:46voient une photo
01:02:47à l'écran
01:02:48où vous offrez
01:02:49une icône
01:02:50de la Vierge Marie
01:02:51au pape François
01:02:53demain les obsèques
01:02:55du pape François
01:02:56vous pouvez nous raconter
01:02:58en quelques mots
01:02:59votre rencontre
01:03:00si vous en reste
01:03:01d'abord je suis très heureux
01:03:02que le pays
01:03:03mette ses drapeaux en berne
01:03:04pour le décès
01:03:06du pape François
01:03:07le pape François
01:03:08c'est quelqu'un
01:03:09qui est mondialement
01:03:10connu
01:03:10et reconnu
01:03:11ce que je retiens
01:03:12c'est que j'ai eu
01:03:13face à moi
01:03:14beaucoup d'émotions
01:03:16évidemment
01:03:16et par ma foi
01:03:17personnelle
01:03:18mais j'ai vu
01:03:19face à moi
01:03:19un battant
01:03:20un battant
01:03:21le pape François
01:03:22est quelqu'un
01:03:23qui aime beaucoup
01:03:23le sport
01:03:24il est argentin
01:03:24j'aime beaucoup
01:03:25le sport également
01:03:26je pense que le pape François
01:03:27était un attaquant
01:03:28et quand je recensais
01:03:29un peu les réformes
01:03:30qu'il a pu faire
01:03:31on a
01:03:31comme dire
01:03:32un droit d'inventaire
01:03:33aujourd'hui
01:03:34les réformes
01:03:34sur la curie
01:03:35avec l'ouverture de poste
01:03:36aux laïcs
01:03:37et aux femmes
01:03:38ça ne s'était jamais fait
01:03:39à Rome
01:03:39le travail sur les abus sexuels
01:03:41quand il dit
01:03:43qui suis-je pour juger
01:03:44notamment à propos
01:03:45des personnes homosexuelles
01:03:48et puis la réforme
01:03:49des finances
01:03:50du Vatican
01:03:51le pape François
01:03:52c'était un pape attaquant
01:03:53si on pouvait avoir
01:03:55un nouveau pape
01:03:57aussi attaquant
01:03:57je pense qu'il ne laisserait pas
01:03:58indifférent
01:03:59et ne pas laisser indifférent
01:04:01dans le monde d'aujourd'hui
01:04:02et qui plus est
01:04:04dans le monde catholique
01:04:04je pense que c'est aussi important
01:04:06Carl Olive
01:04:07était l'invité
01:04:07de la grande interview
01:04:08merci beaucoup
01:04:09d'être venu ce matin
01:04:10parler aux téléspectateurs
01:04:11de CNews
01:04:12et aux auditeurs
01:04:13d'Europe 1
01:04:14et je rappelle le titre
01:04:15de votre livre
01:04:15qui apparaît à l'écran
01:04:17Carl Olive
01:04:17on n'est pas KO
01:04:18voilà
01:04:19jeu de mots
01:04:20oui
01:04:20aux éditions Fayard
01:04:21et le ministre de l'Intérieur
01:04:23s'il vous plaît
01:04:23les préfets
01:04:24n'emmerdez pas
01:04:25s'il vous plaît
01:04:25les boulangers
01:04:26le 1er mai
01:04:27les fleuristes
01:04:28le 1er mai
01:04:29n'emmerdez pas
01:04:30ceux qui bossent
01:04:31dans ce pays
01:04:31qui font vivre le pays
01:04:34jour d'interdiction
01:04:34merci à l'allusion
01:04:35à ce boulanger
01:04:36qui a été placé en garde à vue
01:04:37parce qu'il avait travaillé
01:04:37le 1er mai
01:04:38effectivement
01:04:39on marche sur la tête
01:04:40comme on dirait
01:04:41sur Europe 1
01:04:41avec Cyril Hanouna

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