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  • 24/04/2025
Le jour ne s’était pas encore levé sur la capitale ukrainienne lorsqu’une pluie de feu s’est abattue sur ses toits. Vers 4 heures du matin, la Russie a lancé une attaque d’envergure contre Kiev et plusieurs autres régions du pays, dans ce que les autorités décrivent comme l’une des offensives les plus violentes depuis le début de l’année.

Selon les services d’urgence ukrainiens, au moins neuf personnes ont été tuées et 63 blessées, dont plusieurs enfants. Quarante-deux blessés ont dû être hospitalisés, dont six mineurs. Les recherches se poursuivent encore pour retrouver des disparus, parmi lesquels figurent deux enfants.

Le ministère de la Défense ukrainien a indiqué que pas moins de 70 missiles et 145 drones kamikazes Shahed ont été déployés par la Russie, visant notamment Kiev, Kharkiv, Pavlohrad, et Jytomyr. Des infrastructures civiles ont été lourdement endommagées : immeubles éventrés, commerces soufflés, véhicules calcinés. À Kiev, des quartiers entiers sont sans électricité et plusieurs lignes de métro ont été temporairement suspendues.

Un message de terreur

« C’est un message clair : semer la peur, provoquer l’instabilité et rappeler que la guerre est loin d’être terminée », commente Ivan Petrov, expert en géopolitique à l’université de Lviv. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi dans la matinée, dénonçant un acte « barbare et insensé » et appelant la communauté internationale à ne pas détourner les yeux.

> « Les frappes russes doivent cesser immédiatement et sans conditions. Chaque minute d’inaction condamne des innocents », a-t-il déclaré dans un message vidéo.



L’ombre de la politique internationale

Alors que des pourparlers de paix avaient timidement repris en coulisse, cette attaque remet en cause la moindre avancée diplomatique. L’ancien président américain Donald Trump, candidat déclaré à la présidentielle 2028, a pour sa part accusé Zelensky de « saboter les négociations en refusant de faire des concessions territoriales » — une déclaration qui a soulevé une vive polémique, notamment en Europe (source : La Dépêche).

Des habitants sous le choc

Dans les rues de Kiev, le calme relatif de la matinée laissait place à des scènes de désolation. Natalia, mère de deux enfants, raconte avoir été réveillée par le fracas des explosions : « J’ai couru dans le couloir avec les petits. On a passé deux heures sous les escaliers. Je ne sais même plus quoi leur dire pour les rassurer. »

Les autorités municipales ont exhorté les habitants à rester dans les abris et à éviter les déplacements non urgents, craignant de nouvelles frappes dans les prochaines heures.

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