Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
40 milliards d’économies à trouver… et la menace d’une nouvelle censure : le gouvernement prêt à tout pour faire des économies ?
Europe 1
Suivre
14/04/2025
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Dernière partie d'Europe 1 Soir avec Gabriel Cluzel et avec Philippe Guibert,
00:09
Éric Coquerel, président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale,
00:14
député LFI de Seine-Saint-Denis, sur ces questions des 40 milliards,
00:19
mais aussi sur la marche du gouvernement et les décisions qu'il prend,
00:23
voilà ce qu'il dit ce matin sur TF1.
00:25
Sur le papier, oui, mais justement, notamment plus tard à l'automne,
00:28
parce qu'ils vont essayer de passer avec un 49-3, il y aura une motion de censure.
00:31
Sauf que je m'aperçois que si le gouvernement peut faire tout ça,
00:34
c'est parce que le Parti Socialiste a refusé de voter la motion de censure.
00:37
Alors, est-ce que le Parti Socialiste voudra, comme M. Hollande le dit,
00:41
laisser le gouvernement, laisser M. Macron épuiser le pays avec cette politique sur 2027 ?
00:46
C'est eux qui ont la réponse.
00:47
Donc c'est un appel que vous lancez à Socialiste Censure avec nous dès maintenant ?
00:49
Ça fait longtemps qu'on le dit.
00:50
Là, nous, on dit qu'on est prêt déjà à déposer une motion de censure
00:52
si toute la gauche est prête à le voter.
00:54
Ah, mais la voilà, la motion de censure dont on a dit que ça n'arriverait plus.
00:59
Et M. Chenul a dit encore ce matin également sur Europe 1 et sur CNews.
01:04
Philippe Guibert, donc finalement...
01:06
On n'a pas de majorité pour faire les réformes qu'on évoquait avec Nicolas Baverez.
01:11
C'est ça la réalité politique qu'on peut évidemment gripper, mais c'est un fait.
01:14
Mais dans ce cas-là, pourquoi est-ce que la classe politique ne se dit pas
01:17
« Bon, ben finalement, on est quand même dans une mouille, c'est pas possible,
01:21
donc on va essayer de se serrer les coudes. »
01:23
Parce qu'ils pensent trop aux pauvres élections.
01:24
Mais parce qu'on pense aux élections, voilà.
01:26
Et pourquoi est-ce qu'on pense aux élections ?
01:28
Parce qu'elles arrivent.
01:28
Oui, pas seulement, mais c'est parce qu'on est dans un système où on fait carrière.
01:37
On fait carrière politique.
01:39
Et donc, quand on n'a plus de carrière, qu'est-ce qu'il va devenir M. Coquerel ?
01:42
Si jamais il n'est plus président de la commission des finances et député LFIC,
01:45
s'il va devenir après ? Il va aller dans le privé ?
01:47
Après, il va travailler ? Il va faire quoi ?
01:48
Je crains que les silues aient réservé une circonscription tellement embêtante
01:51
qu'ils ne risquent pas grand-chose en cas de dissolution.
01:54
C'est ça, mais c'est du placement.
01:56
Donc, il y a aussi du carriérisme.
02:00
Gabriel Cluzel, qu'est-ce qui se passe dans ce pays pour que finalement,
02:03
les gens pensent à eux-mêmes plutôt que, je crois que c'est M. Baverez qui l'a dit tout à l'heure,
02:08
mais c'est faire nation.
02:10
C'est-à-dire qu'on ne sait plus ça.
02:11
On ne sait plus faire ça.
02:12
Moi, je suis très frappée par la médiocrité globalement du personnel politique
02:18
tel qu'on le voit aujourd'hui.
02:21
Mais vous savez, même le gouvernement, il est dans une situation,
02:24
et Nicolas Baverez le disait très bien,
02:25
il n'avance pas, il essaie de rester.
02:27
Je disais, c'est Mme Dubarry sur l'échafaud qui dit encore une minute,
02:30
M. le bureau, pardon,
02:31
vous savez, sur le cheval mécanique dans les rodéos aux Etats-Unis,
02:35
pour rester dans le thème évoqué.
02:36
On essaie de rester dessus, mais en réalité, on n'avance pas.
02:38
Mécanique ou pas, parce qu'il y a aussi ça sur les vachettes.
02:40
Oui, je vois le mécanique, mais c'est vrai qu'il n'y en a pas mécaniques.
02:44
Donc, il envoie des clins d'œil.
02:45
Pourtant, il envoyait des clins d'œil à la gauche.
02:47
L'Etat nazi, c'est quoi ?
02:49
Cette loi, elle sert à quoi ?
02:51
Vous croyez vraiment que c'est une conviction profonde de M. Béroud ?
02:55
Il ne l'a jamais eue, donc c'est bien pour envoyer un...
02:58
Il récupère, attendez, il récupère une loi qui était là avant qu'il arrive.
03:04
Non, mais il n'est pas obligé de la traiter de cette façon-là.
03:08
De quoi ? De la scindée en deux ?
03:10
Pardon, mais la scindée en deux, vous savez que c'est une façon...
03:12
On ne va pas nous prendre pour des lapins de six semaines.
03:15
La scindée en deux, de façon co-comitante, en fait, c'est la politique de Ponce Pilate.
03:21
On peut le dire clairement.
03:23
C'est-à-dire que, oui, on fait une loi sur les soins palliatifs qui n'est pas...
03:27
Pardon ?
03:28
C'est de saison, si j'ose dire.
03:28
Oui, oui, c'est de saison, vous avez raison.
03:30
C'est la semaine où jamais.
03:30
Ponce Pilate.
03:33
Oui, on va faire une loi sur les soins palliatifs.
03:35
On ne va pas la mélanger à la loi sur l'euthanasie.
03:37
Mais en réalité, comme elles sont votées en même temps, on ne se laisse pas le temps
03:40
de développer la loi sur les soins palliatifs pour voir ce que cela donne.
03:44
Même les gens favorables à l'euthanasie devraient se dire ça.
03:47
On en revient à l'argent.
03:48
Et on en revient à l'argent.
03:50
Ça n'inquiète personne que les mutuelles soient pour...
03:50
Parce que les soins palliatifs, on n'a pas d'argent pour ça.
03:53
Oui, oui, putain.
03:54
Je crois que c'est plus perverse que ça.
03:56
Dans l'idée de François Bayrou, c'est qu'il pense que la loi sur les soins palliatifs sera votée
04:02
et que celle sur la fin de vie ne le sera pas.
04:05
Je crois que c'est ça le calcul politique et parlementaire,
04:09
en se disant que la loi qui est sortie de la commission des lois sur l'euthanasie
04:13
ou sur la fin de vie ne sera pas votée en l'État.
04:17
Je crois que son calcul est là.
04:18
Mais de manière générale, on peut faire toutes les critiques qu'on veut contre ce gouvernement.
04:23
Moi, je veux bien.
04:24
Enfin, on peut en faire bien sûr et critiquer son immobilisme.
04:27
Mais je ne vois pas aujourd'hui comment faire tellement autrement et qu'il y a la solution de rechange.
04:34
Que faire autrement que de quoi ?
04:36
Je vous rappelle quand même que Michel Barnier...
04:38
Que faire autrement que de quoi ? Je n'ai pas compris.
04:40
Que d'essayer avec ce gouvernement.
04:41
Parce qu'il n'y a pas de gouvernement alternatif.
04:44
Donc, la censure est une mauvaise idée, c'est ce que vous dites.
04:47
Je crois, parce que Michel Barnier est quand même tombé.
04:50
Souvenez-vous, c'était le 4 décembre dernier.
04:54
Sur une mesure de non-indexation des pensions de retraite pendant 6 mois.
04:59
Et la gauche, avec le RN au grand complet,
05:02
l'a voté cette censure sur cette mesure que Barnier ne voulait pas retirer.
05:07
Vous vous rendez compte, ce n'était pas baisser les pensions de retraite.
05:09
C'est juste qu'elle progresse moins vite pendant 6 mois.
05:12
Donc, si on n'a pas une majorité pour prendre une mesure de cette nature,
05:16
parce que tout le monde pense aux élections, comme on le disait,
05:19
parce que les retraités sont l'électorat absolument décisif désormais
05:24
dans notre pays compte tenu de son vieillissement,
05:26
eh bien, on ne fera pas grand-chose.
05:28
Nous ne racontons pas d'histoire.
05:29
Et donc, on peut critiquer M. Bayrou.
05:31
Moi, j'aimerais aussi qu'il soit beaucoup moins immobile
05:34
et beaucoup plus à l'initiative.
05:35
Mais j'attends de voir la coalition des oppositions
05:39
aussitôt qu'il y aura une mesure impopulaire.
05:41
C'est ça, la réalité.
05:42
Moi, je vais reprendre une parole de Pierre de Villeneau.
05:46
C'est qu'il me semble que M. Barnier et M. Bayrou,
05:48
qui ont leur côté sympathique,
05:51
chacun, moi, je ne remets pas en doute une part de sincérité chez eux,
05:55
mais ils ont un gros problème,
05:56
c'est qu'ils continuent de faire partie du vieux monde.
05:58
Vous voyez ?
05:59
Et vous savez très bien, moi, je ne suis pas retraitée,
06:03
je ne vais pas défendre les retraités,
06:05
mais simplement, mettez-vous dans la peau des retraités aujourd'hui,
06:09
qui ont joué les règles du jeu,
06:12
en bonne et due forme,
06:14
et auxquelles on explique aujourd'hui
06:16
que finalement, les règles du jeu ont changé.
06:18
Ce serait possible si on avait tout épuisé avant,
06:20
mais on en parlait.
06:22
Les dépenses publiques sont pléthoriques,
06:24
il y a du recasage dans des agences
06:26
qui peinent à prouver leur utilité.
06:29
La politique de l'immigration.
06:31
À force de dire que tel milliard, ça ne représente rien,
06:34
on arrive à une somme de milliards
06:35
qui n'est pas complètement nulle.
06:37
Et le coût de l'immigration,
06:41
tous ces sujets, en réalité,
06:43
n'ont pas été explorés.
06:46
C'est tellement facile de taper sur la tête des retraités.
06:50
C'est des gens, ils sont solvables,
06:51
on sait où les trouver,
06:52
ils ont une adresse,
06:53
ils ont cotisé tout ça,
06:54
et en plus on dit,
06:54
vous n'êtes pas gentil quand même,
06:56
vous pourriez quand même mettre un peu plus la main au portefeuille.
06:58
Comme le disait tout à l'heure Nicolas Baverez,
07:01
il a parfaitement raison,
07:02
si on continue comme ça,
07:04
ça sera sous tutelle du FMI,
07:06
de la BCE,
07:07
et de l'Union Européenne.
07:09
Et à ce moment-là,
07:10
ça ne sera pas de la désindexation des pensions de retraite,
07:13
ça sera une diminution des pensions de retraite
07:15
de 15 ou 20%,
07:16
et même chose pour les fonctionnaires,
07:18
et à peu près pour toutes les prestations sociales.
07:20
Et à ce moment-là,
07:21
je vous prie de croire que ça fera autrement plus mal
07:24
qu'un effort qu'on peut demander aujourd'hui,
07:27
et qu'on est capable de demander aujourd'hui.
07:29
Vous disiez, Pierre, qu'il faut faire France,
07:31
qu'on ne sait plus faire France.
07:33
Je pense que les actifs doivent travailler plus,
07:35
et puis que les inactifs doivent contribuer à l'effort,
07:39
et qu'on ne peut pas faire peser tous les efforts sur les actifs.
07:43
Et donc, pour faire payer,
07:44
il faut que tout le monde y mette un peu du ciel,
07:47
sinon on aura le FMI et la BCE.
07:48
Les inactifs dans notre pays ne sont pas que les retraités, pardon.
07:51
C'est la grande majorité.
07:53
Non, non, mais il y a un certain nombre de gens
07:55
auxquels on n'ose pas toucher.
08:00
Et donc, encore une fois,
08:01
ce ne serait audible que si on avait exploré
08:05
toutes les pistes d'économie par ailleurs,
08:07
elles sont loin d'avoir été explorées.
08:09
J'ai un scoop.
08:10
On ne vous mettra pas d'accord ce soir.
08:13
Donc, on arrête là.
08:14
Mais vous reviendrez,
08:15
parce qu'on vous aime sur Europe 1.
08:17
Merci Gabriel Cluzel.
08:18
Merci Philippe Guibet.
Recommandations
1:02
|
À suivre
"On a besoin d'une vraie coalition en France": Roland Lescure, ancien ministre de l'Industrie, revient sur la menace d'une censure contre le gouvernement
BFMTV
14/04/2025
2:27
40 milliards d'économies sur le budget: "Évidemment que les retraités vont devoir aussi contribuer", assure Roland Lescure (ancien ministre de l'Industrie)
BFMTV
14/04/2025
1:12
40 milliards d'euros d'économies: "Taxer plus les entreprises et les riches, on sait que ça ne marche pas", affirme Geoffroy Roux de Bézieux (ancien patron du Medef)
BFMTV
14/04/2025
3:03
40 milliards d'euros d'économie sur le budget: Olivier Faure (PS) assure que la question de la censure "n'a jamais été retirée"
BFMTV
14/04/2025
17:00
Les informés de l'éco 10.02
franceinfo
10/02/2024
1:24
Chômeurs, retraités...qui va subir les "40 milliards d'euros d'économies" évoqués pour le budget 2026?
BFMTV
15/04/2025
10:15
Budget, censure, ISF... L'interview en intégralité d'Olivier Faure
BFMTV
14/04/2025
3:28
Existe-t-il un risque de shutdown à la française avec la censure du gouvernement ?
Le Monde
05/12/2024
8:16
7 MINUTES POUR COMPRENDRE - 40 milliards d'euros d'économies: les dépenses sociales dans le viseur
BFMTV
15/04/2025
17:39
Les informés de l'éco 19.04
franceinfo
19/04/2025
3:31
L'ECO & YOU - 40 milliards d'économies sur le budget 2026 ? Est-ce bien raisonnable ?
rtl.fr
14/04/2025
3:38
L'ÉCO & YOU - Où l'Etat va-t-il faire 10 milliards d'économies cette année ?
rtl.fr
19/02/2024
16:26
Pouvoir d’achat : quelles pistes pour le budget 2024 ?
franceinfo
23/09/2023
1:15
Que se passera-t-il en cas de censure du budget?
BFM Business
02/12/2024
2:13
Pour Olivier Faure, il y aura "censure" s'il n'y a pas de contribution des plus riches pour trouver 40 milliards d'euros dans le budget
BFMTV
14/04/2025
1:45
"On parle de 40.000 emplois qui vont être supprimés avant la fin 2024": le secteur du bâtiment inquiet face à la menace de censure du gouvernement
BFMTV
04/12/2024
3:15
ÉDITO - Que faut-il attendre du projet de loi de simplification de la vie économique ?
BFMTV
26/03/2025
2:43
Budget 2026: "Ce n'est pas sur les recettes" qu'il faut compter "pour trouver les 40 milliards d'euros", assure Charles de Courson
BFMTV
15/04/2025
5:17
Immobilier: quelles sont les conséquences de la censure du gouvernement de Michel Barnier sur ce secteur
BFMTV
03/12/2024
1:39
Budget 2024 : comment le gouvernement compte faire 16 milliards d’euros d’économies
Le Point Actu
16/09/2023
5:09
LE CHOIX DE CHRISTOPHE - Suppression de l'abattement fiscal des retraités: une bombe politique ?
BFMTV
22/04/2025
3:15
Motion de censure: quelles conséquences pour les finances publiques?
BFMTV
03/12/2024
5:57
BUDGET - Quels ministères peuvent faire des économies ?
rtl.fr
07/03/2024
0:54
Le ministre de l’Économie prêt à réaliser moins d’économie plutôt que de ne pas avoir de budget
BFMTV
28/11/2024
1:34
Budget 2026 : avec 40 milliards d'économie à trouver, le retour du spectre de la censure et de l’impossible équation
Europe 1
14/04/2025