- 10/04/2025
Samedi 12 avril 2025, retrouvez Margaux Chaplet (présidente, DC), Ayumi Moore Aoki (présidente fondatrice, Women in Tech) et Elisabeth Moreno (présidente fondatrice, La puissance du lien) dans SMART WOMEN, une émission présentée par Marie-Claire Capobianco.
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00:00Bonjour, bienvenue dans Smart Women, l'émission qui donne le pouvoir aux femmes.
00:09Vous en avez l'habitude, je reçois chaque mois des personnalités qui partagent la conviction que les femmes doivent prendre leur juste place
00:16dans toutes les sphères de pouvoir économique, politique, médiatique, sans oublier bien sûr le domaine scientifique avec l'enjeu essentiel de la tech et de l'intelligence artificielle.
00:26Alors je crois qu'aujourd'hui c'est assez évident compte tenu de la masse de défis auxquels nous sommes confrontés
00:33que nous ne pouvons pas nous priver d'une partie des capacités et que donc il faut davantage de femmes en responsabilité.
00:39Question de justice, question d'équilibre mais aussi au moins autant question de performance tout court économique et de capacité de progrès.
00:47Alors aujourd'hui pour en parler je vais recevoir tout d'abord Ayumi More Aoki qui est la présidente fondatrice de Women in Tech
00:54qui est une structure de l'entrepreneuriat social et solidaire qui est d'envergure internationale
01:01et qui a pour ambition d'accompagner 5 millions de femmes sur le chemin de la tech.
01:07Notre grand témoin sera ensuite Elisabeth Moreno, alors connue pour avoir été ministre
01:13mais également depuis longtemps femme d'entreprise internationale, très engagée dans la cause justement des femmes de l'égalité
01:21et qui pourra donc, qui est également, qui a d'ailleurs créé récemment une fondation à la puissance du lien
01:28et qui pourra donc nous donner sa vision un petit peu panoramique sur la position des femmes dans le monde.
01:32Et enfin je ferai le portrait de Margot Chapelet qui est la dirigeante de l'entreprise DC
01:38qui est une ETI, ETI installée en Loire-Atlantique
01:43qui est spécialisée dans tout ce qui est fermeture extérieure, fenêtres, en PVC et en aluminium.
01:50Voilà donc le programme du jour et je commence tout de suite avec Ayumi More Aoki.
01:55Bonjour Ayumi More Aoki, ravie de vous recevoir, bienvenue.
02:04Donc quand j'ai dit en introduction qu'il fallait que les femmes occupent leur juste place
02:09notamment dans le domaine de la tech, je sais que vous êtes bien convaincue de cela
02:12puisque vous avez, vous, cette ambition quand même importante de 5 millions de femmes accompagnées.
02:17Alors dites-nous pourquoi vous avez créé finalement Women in Tech et en quoi ça consiste.
02:23Merci beaucoup de me recevoir, surtout pour cette cause qui me tient tellement à cœur
02:28et que je trouve que c'est un enjeu majeur dans le monde aujourd'hui.
02:31Donc j'ai créé Women in Tech, l'idée m'est venue en 2017.
02:35Moi-même quelqu'un qui était dans la tech depuis 10 ans avec une conversion assez tardive dans le milieu.
02:42Je savais qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes dans la technologie
02:45mais je pensais qu'il était 2017, les choses étaient en train de s'arranger.
02:48Quand je me suis rendu compte qu'en fait les cas étaient en train de grandir, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire
02:52et c'est là où est venue l'idée de Women in Tech.
02:54Et tout de suite, c'était une ambition de faire ça globalement
02:58parce qu'il n'y a pas un pays dans le monde où nous avons trouvé la parité des genres
03:02et néanmoins non plus de parité de représentation de féminine dans la technologie.
03:08Oui, alors comme vous avez un parcours très, puis un parcours à la fois familial et de travail très international,
03:14vous avez cette expérience qui vous permet beaucoup de choses.
03:16D'ailleurs, vous me disiez qu'au départ vous l'avez créée sous forme associative
03:19et puis vous êtes passée en entreprise sociale et solidaire.
03:23Voilà.
03:23C'était ?
03:24Oui, tout à fait. Alors je commençais comme une association
03:26parce que je me suis dit on va sauver le monde, tout le monde va vouloir nous aider.
03:29Et en fait la réalité des choses était très différente.
03:33En tout cas, on a pu brasser beaucoup de bénévoles et des gens qui veulent nous aider
03:37mais financièrement ce n'était pas ça.
03:39Et donc nous avons dû trouver un modèle économique pour pouvoir nous accompagner dans notre démarche
03:43et avec notre ambition. Et c'était via des partenariats mais qui étaient vraiment avec des services,
03:48des propositions des services, que ce soit des services d'incapacitation technologique pour les femmes,
03:56des programmes, des programmes de mentoring et beaucoup, beaucoup d'événements.
03:59Et donc nous avons trouvé notre propre modèle économique et tant mieux
04:02parce que ça nous permet de pouvoir être pérennes, d'être sustainable comme on dit,
04:07et d'être indépendantes.
04:09Indépendantes, bien sûr.
04:10Bien sûr, bien sûr. Et alors là, vous avez dit que Humanitech consiste en accompagnement,
04:15donc événements, mentorat, etc. Donc vous déployez tout un tas de capacités.
04:20Et je sais que là, vous préparez un événement important qui va se tenir à Osaka.
04:24Alors illustrez-nous au travers d'Osaka, qu'est-ce qu'on va y faire,
04:29qu'est-ce qui va se passer et en quoi ça va faire avancer ?
04:31Alors, Osaka, c'est vraiment, ça va être notre quatrième sommet mondial.
04:36Donc depuis trois ans, on l'est fait ici, en France, sous le patronage du président Emmanuel Macron.
04:41Et la première fois, on va faire à Osaka. Pourquoi ? Parce que c'est l'Expo 2025.
04:45Donc ça a lieu tous les cinq ans uniquement.
04:48Et là, ça va être le rendez-vous pour toutes les délégations du monde entier.
04:51Donc aujourd'hui, Humanitech Global, nous avons des antennes dans plus de 60 pays.
04:5660 pays ?
04:56Oui, plus de 60 pays.
04:57Dans tous les continents, je crois.
04:58Dans tous les continents, exactement.
05:01Là, il y a deux semaines, j'étais au Kazakhstan, etc.
05:03Donc tous les continents.
05:04Donc c'est notre endroit où toutes ces délégations vont en venir.
05:07Mais c'est vraiment, c'est plus, c'est pas juste un mid-up.
05:09C'est un endroit où on va pouvoir être au courant, former aussi des femmes,
05:16pour pouvoir être elles-mêmes formatrices derrière.
05:19Mais aussi convaincre, parler avec des hauts dirigeants.
05:22Parce qu'il y a des gens qui sont du gouvernement, des académiens, multi-stakeholders.
05:28Et également, nous allons lancer le protocole d'Osaka.
05:32Oui, vous m'avez dit que ça ressemblait au protocole de Kyoto, mais pour une autre thématique.
05:36Voilà, pour l'autre thématique des femmes, des femmes dans l'ESDEM.
05:39D'accord.
05:39Donc comme ça, on peut vraiment pousser pour avoir des engagements concrets,
05:43avec chiffré, pour avoir plus de femmes.
05:45Donc ça dure combien de temps ?
05:47Ça va durer trois jours.
05:48Trois jours.
05:49Et vous m'avez dit que là, parce que déjà, moi j'étais impressionnée par le 5 millions,
05:52mais vous m'avez dit que là, vous espériez encore davantage d'engagement.
05:56Alors c'est avant 2030, c'est pas tout de suite.
05:58Oui, oui, oui, c'est depuis 2030.
05:59Donc nous, en fait, depuis 2018, la mission était toujours de 5 millions.
06:05Et on n'a fait que, enfin, beaucoup, mais que plus d'un demi-million.
06:09Donc je me suis dit, si on veut arriver à 5 millions, on ne peut pas le faire toute seule.
06:12Et parfois, quand la mission et l'objectif est tellement grand, il faut vraiment démultiplier et ne pas faire toute seule.
06:18Et c'est pour ça que le protocole d'Osaka, c'est de pouvoir atteindre 100 millions.
06:24100 millions ?
06:24100 millions.
06:25Mais par contre, on ne fera pas ça tout seul.
06:26Ça veut dire qu'on va amener collectivement les efforts des plusieurs pays, des associations, des fondations, des entreprises, du public et du privé,
06:36pour pouvoir ensemble atteindre cet objectif.
06:38Et comment vous faites pour recruter, enfin, recruter, entre guillemets, attirer des Etats,
06:44puisque vous m'avez cité des Etats, des entreprises, comment, juste en quelques mots, mais comment on fait ?
06:48En fait, avec ces antennes-là, toutes les personnes qui dirigent ces différentes antennes d'indépidémie,
06:56elles sont bien structurées, elles sont bien connectées.
06:59Et puis surtout, elles ont déjà fait le travail sur le terrain.
07:02Donc elles peuvent, elles montrent au gouvernement, voilà, voilà ce qu'on fait.
07:05Voici les résultats. Est-ce que vous voulez nous soutenir ? Est-ce que vous voulez aller plus loin ?
07:09Et encore une fois, on ne leur demande pas de l'argent, on leur demande juste de nous soutenir et d'étenir à leurs engagements.
07:15Bravo. Écoutez, vraiment, un bel engagement, belle action.
07:18Donc on vous souhaite tout le succès pour Osaka.
07:20Merci.
07:21Et puis alors, je vais recevoir après vous quelqu'un qui ne va pas démentir l'intérêt d'Osaka,
07:25puisque c'est Elisabeth Moreno, vous le savez.
07:26Et je sais qu'elle aussi sera présente au travers de la Fondation Femme à tu mérite.
07:31Exactement. Alors Elisabeth Moreno, c'est quelqu'un qui est très très cher pour moi personnellement
07:35et aussi pour toute notre organisation, parce que pendant qu'elle a été encore ministre de l'égalité,
07:41c'était une des premières à me recevoir, prendre le petit déjeuner avec du temps.
07:45Elle nous a toujours soutenu depuis trois ans déjà.
07:48Et elle sera avec nous en tant que présidente de notre délégation française.
07:51Donc je suis très fière.
07:52Très bien. Mais bravo pour tout ça.
07:53En tout cas, merci beaucoup Ayumi. Merci.
07:55Merci.
08:00Bonjour Elisabeth Moreno.
08:02Bonjour Marie-Claire Capobianco et merci pour l'invitation.
08:05Très heureuse de vous recevoir sur ce plateau.
08:07Alors Elisabeth, votre fonction de ministre de l'égalité homme-femme, inclusion,
08:13l'égalité des chances sous le gouvernement Castex vous a mise en lumière,
08:16mais vous aviez d'ores et déjà quand même un parcours très riche derrière vous,
08:20de femmes d'entreprise, internationales, de leaders engagés.
08:24Et puis aujourd'hui, vous avez de nombreuses fonctions.
08:27Alors je vais juste citer, mais je vais citer, vous êtes aujourd'hui présidente du conseil de Ring Capital,
08:32un fonds d'investissement.
08:33Vous avez lancé Ring Africa, fonds d'investissement également.
08:37Vous avez, on a parlé à l'instant avec Ayumi Morea-Hoki,
08:41de femmes ad numérique que vous présidez aussi.
08:44Et puis récemment, vous avez fondé, comme si ça ne suffisait pas,
08:47vous avez fondé la puissance du lien, finalement c'est ce qui rassemble un petit peu tout ça.
08:51Bref, bon, donc vous avez vraiment un spectre très large
08:54et je me réjouis de pouvoir vous entendre sur la position des femmes un petit peu partout.
08:59Sachant que quand on a préparé notre émission,
09:01vous m'avez dit que vous reveniez d'un événement international
09:03où vous aviez rencontré 3000 femmes en colère.
09:06Alors, est-ce que ces femmes étaient en colère à cause des mesures récentes
09:09et absolument insupportables de suppression des programmes d'INI du gouvernement américain ?
09:16Écoutez, je pense qu'elles étaient en colère parce que, encore une fois,
09:20elles constataient que les États-Unis, en ce qui concerne les droits des femmes,
09:24sont capables du meilleur comme du pire.
09:27Il y a un énorme paradoxe dans ce pays.
09:29C'est un pays qui a vu des femmes extraordinaires émerger.
09:33Je pense à Gloria Steinmer notamment, Angela Davis et toutes ces femmes.
09:39Et c'est un pays qui est capable d'envoyer les femmes dans l'espace
09:42mais qui n'est pas capable de leur garantir leurs droits les plus fondamentaux sur Terre.
09:47C'est un pays qui n'est absolument pas un modèle.
09:52Quand il y a ce retour en arrière en 2022 sur le droit à disposer de son corps,
09:59le droit à l'IGVG, on ne s'attendait certes pas
10:02à ce qu'un pays comme les États-Unis fasse quelque chose comme ça.
10:05Quand vous regardez le nombre de femmes dans les conseils d'administration,
10:08ils ne sont pas un modèle non plus.
10:10C'est un pays dans lequel les discriminations sont encore très fortes
10:14sur les femmes latino, les femmes noires, etc.
10:18Donc moi, je dis souvent, pour qu'il y ait un backlash,
10:21encore faudrait-il qu'il y ait eu de très grands progrès.
10:24Et on ne peut pas dire que les États-Unis soient un modèle en la matière.
10:29Donc elles étaient en colère, je pense, parce qu'on s'attend à ce que l'une des plus vieilles démocraties du monde
10:35comprenne que l'égalité entre les femmes et les hommes, ça n'est pas un effet de mode,
10:40ça devrait être une boussole.
10:41Et je pense que c'est pour ça qu'elles étaient en colère.
10:43– Alors, est-ce que vous pensez néanmoins que ces volontés vont être suivies ?
10:49Est-ce que dans le monde des entreprises telles que nous le connaissons,
10:52donc dans les différents pays, est-ce que vous pensez que ça va être suivi des faits
10:55ou est-ce qu'il va y avoir une saine résistance qui va faire que les programmes de diversité vont se poursuivre,
11:01que les choix de nomination vont continuer ?
11:04– Écoutez, moi j'ai été particulièrement surprise de voir des entreprises comme Accenture,
11:09qui depuis plus de 20 ans nous vend à prix d'or,
11:11des études qui nous disent combien la diversité, la parité, la mixité sont importantes
11:17pour la performance, la résilience, l'innovation des entreprises,
11:23à être les premières à annoncer ce retour.
11:25Alors, ces entreprises nous expliquent qu'elles n'ont pas le choix, que c'est la loi.
11:29Mais je crois que, justement, ces questions de diversité, d'équité, d'inclusion,
11:35ce sont des questions qui s'incarnent.
11:37Et c'est justement dans les moments difficiles qu'il faut montrer nos convictions les plus profondes.
11:43Et je pense qu'en termes d'image, en termes de réputation, en termes de crédibilité,
11:48ces entreprises-là en prennent un coup.
11:50Maintenant, celles qui se retirent sont probablement celles qui ne se sont pas engagées de manière sincère.
11:56Et ce que je vois, c'est beaucoup d'entreprises, et je salue toutes ces entreprises françaises,
12:03on a fait beaucoup d'actions avec L'Oréal, avec Sodexo, avec...
12:07Enfin, il y a plein d'entreprises aujourd'hui qui disent, mais en fait, on est juste pragmatique.
12:11On ne peut pas se passer de 50% des talents.
12:14Bien sûr, bien sûr.
12:15On a besoin... Il y a plein de métiers aujourd'hui qui sont en tension.
12:19Ça paraît évident.
12:20Et je leur réponds, bravo, parce que de la même manière que vous ne triez pas vos clients,
12:25vous devriez être intelligents et ne pas trier vos collaborateurs et vos collaboratrices.
12:30Et quand on voit l'État... Enfin, l'État fédéral envoyer des lettres aux entreprises européennes
12:37pour leur dire avec qui elles peuvent travailler ou pas,
12:40on peut se poser la question sur l'époque à laquelle nous vivons.
12:43Oui, c'est assez dramatique, effectivement.
12:45Alors, justement, comme vous avez quand même une vision au travers de différents mondes,
12:49économiques, politiques, associatifs, etc.,
12:52finalement, au-delà de ce phénomène récent,
12:55mais vous trouvez que... Comment vous jugez l'évolution de la position des femmes ?
12:59Alors, moi, je parle uniquement des femmes dans le monde essentiellement économique, politique,
13:03enfin, dans les sphères de pouvoir.
13:04Je ne suis pas sur le thème des violences qui, malheureusement, existent aussi.
13:08Comment vous jugez cette évolution ?
13:09Et puis après, en quelques mots, vous nous direz comment on peut surtout accélérer,
13:12puisqu'il va falloir quand même accélérer.
13:13Je vais juste dire un mot sur les violences.
13:15C'est extrêmement violent pour une femme de lire qu'un gouvernement demande aux entreprises
13:22de ne plus travailler avec les femmes, les personnes issues des minorités
13:25et les personnes en situation de handicap.
13:27Psychologiquement, c'est extrêmement violent.
13:28C'est une violence aussi, bien sûr.
13:29On ne peut pas le négliger, y compris dans le monde de l'entreprise,
13:32parce qu'elle n'est pas imperméable à ce qui se passe dans le monde.
13:38Moi, je veux quand même insister sur le fait que, malgré ce qu'on voit aux États-Unis,
13:43les choses avancent et on n'arrête pas le progrès.
13:46Et les femmes et les nouvelles générations en particulier sont trop mobilisées
13:51pour qu'on recule sur ces sujets.
13:53J'étais dans un lycée à Tours il y a deux semaines et la vigueur, l'envie,
13:58la motivation de cette jeunesse fait plaisir à voir.
14:01Mais beaucoup d'entreprises aussi à la faveur de l'éducation,
14:06à la faveur de la prise de conscience de toutes ces inégalités,
14:12ont compris des choses qui étaient acceptables et tolérables il y a quelques années.
14:17Et donc, j'ai beaucoup d'espoir et beaucoup d'optimisme.
14:19D'abord, parce qu'il y a une conscientisation de ce qui est injuste,
14:24parce que je voudrais quand même insister sur une chose.
14:26Ça n'est pas la diversité ou la parité qui créent des tensions.
14:30Ce qui crée des tensions, c'est l'injustice.
14:33Et si le gouvernement Trump pense qu'en excluant,
14:36parce que quand on n'inclut pas, on exclut,
14:38qu'en excluant, il va créer de la paix,
14:42je pense qu'il se trouve lourdement.
14:44On nous sommes d'accord.
14:45Quelques mots. L'accélération, comment ? Qu'est-ce qu'on fait ?
14:48Je pense qu'il faut continuer à miser sur l'éducation.
14:51Parce que plus tôt vous sensibilisez les jeunes filles et les jeunes hommes
14:55aux injustices d'être discriminés, humiliés, rejetés
15:00du fait de votre genre ou de votre orientation sexuelle
15:03ou de votre couleur de peau,
15:04plus vous éduquez tôt, plus on avance.
15:07Nelson Mandela disait qu'on n'est pas raciste ou sexiste.
15:13Et donc, on peut apprendre à accueillir et accepter l'autre.
15:16Première chose. Deuxième chose, la sensibilisation.
15:19Tout le monde n'exclut pas volontairement.
15:22Donc, si les entreprises continuent de sensibiliser,
15:25en s'intéressant à leur activité, à leur cœur de métier,
15:29je pense qu'on progresse ça.
15:30Et puis enfin, de comprendre qu'on n'a pas besoin d'avoir peur
15:32les uns des autres. Il y a suffisamment de dangers à l'extérieur
15:34sans qu'on en crée à l'intérieur.
15:36Donc, travailler ensemble, donner des moyens légaux.
15:39L'égo, la loi est importante.
15:42Je pense que c'est aussi quelque chose qui nous fera progresser.
15:45Bon, écoutez, comme d'habitude, quand on vous entend,
15:48il y a toujours cet enthousiasme très positif
15:50que je partage totalement et dont je vous remercie
15:53parce que c'est un témoignage où on sent à la fois
15:55votre conviction, votre sincérité, vous,
15:58et à la fois votre confiance finalement,
16:00votre optimisme par rapport à ce qu'on va pouvoir faire.
16:02J'ai confiance en l'avenir.
16:04Derrière toutes les crises, il y a des opportunités.
16:06Merci pour tout ça, Elisabeth. Merci bien.
16:09BISMART
16:12Bonjour, Margot Chapelet.
16:14Bonjour.
16:14Bienvenue dans Smart Women.
16:16Merci.
16:17Alors, Margot, vous savez que je réalise des portraits,
16:20donc des interviews portraits de dirigeantes d'entreprises
16:22dans tous les secteurs activités, dans tous les territoires
16:25pour montrer la diversité, pour montrer la richesse
16:27de ce que nous avons en termes de tissu économique
16:29avec des femmes aux manettes.
16:31Alors, vous, je ne vous connaissais pas au départ,
16:34mais je vous ai repéré entre guillemets
16:37parce que vous avez été lauréate du prix
16:40qui s'appelle le French Human Entrepreneur.
16:42Exactement.
16:4340, qui est BNP Paribas ou Mansoura.
16:46Et donc, j'ai vu que vous dirigez effectivement une ETI.
16:48Alors, vous co-dirigez, votre père est encore présent,
16:50vous co-dirigez une ETI qui est en Loire-Atlantique,
16:54qui s'appelle DC, qui commercialise donc des menuiseries extérieures.
16:57Vous allez bien sûr nous en parler.
16:58Mais, bon, commençons par le début, toujours pareil.
17:01Racontez-nous le début de l'entreprise.
17:03Donc, c'est exactement ça.
17:05C'est mon papa qui a créé l'entreprise en 1994,
17:07pardon, enfin, qui a commencé avec une première entreprise en 1994
17:11et qui, au fur et à mesure des années,
17:13a développé de nouveaux produits,
17:15toujours axés autour des produits de la fermeture.
17:18Donc, tout sauf les menuiseries, les fenêtres
17:20et les portes d'entrée.
17:22C'était un homme de commerce
17:23et il avait envie d'être autonome, en fait,
17:26dans sa manière de fabriquer,
17:27de pouvoir livrer ses clients,
17:28de distribuer ses produits.
17:29Et c'est pour ça qu'il s'est lancé dans l'aventure.
17:32Alors, lui, il s'est lancé, mais vous,
17:33votre début à vous, c'est-à-dire que vous l'avez rejoint quand ?
17:35Comment ? Vous étiez prête, pas prête ?
17:38Qu'est-ce qui s'est passé au départ ?
17:39Alors, ça fait 10 ans que j'ai intégré l'entreprise,
17:41quasiment à quelques mois près.
17:43Juste après mes études, en fait,
17:45j'ai fait une école de commerce à Paris
17:46avec un double diplôme à Bordeaux
17:48pour la gouvernance des entreprises familiales
17:50parce qu'il y avait vraiment cet attrait
17:52autour de l'entreprise familiale.
17:53Et puis, à la suite des études, en fait,
17:55mon papa disait, je vais prendre ma retraite,
17:57j'aimerais partir dans pas trop longtemps.
17:59Donc, il fallait arriver vite, finalement.
18:02Donc, je n'ai pas eu d'expérience professionnelle
18:04en dehors de l'entreprise, exactement.
18:06Mais, en fait, au contact de mon père,
18:08j'ai évolué dans l'entreprise.
18:10Et vous êtes entrée, donc, dans une fonction
18:12qui était... Dans quel métier vous étiez au départ ?
18:15Parce que au départ, vous n'étiez pas dirigeante.
18:16Non, pas du tout.
18:17Ah, non, puis alors, j'étais loin de ça.
18:19Plutôt à la communication
18:20parce que c'est vraiment quelque chose qui manquait.
18:23Il y a un vrai souci générationnel, finalement, entre nous.
18:26Et les évolutions en termes de communication,
18:29mon papa ne les a pas du tout suivies.
18:31Donc, il fallait mettre un petit peu un...
18:33Un booster.
18:34Un booster là-dedans, exactement.
18:35Donc, on a commencé par ça.
18:37Et puis, le service commercial
18:38où j'assistais, en fait, l'assistante de mon papa,
18:40qui est aujourd'hui notre directrice commerciale,
18:41au quotidien.
18:43Et puis, à un moment, je me suis dit,
18:45il faut que je prenne mon envol, aussi, finalement.
18:46Voilà, ça, c'est bien.
18:47Mon indépendance.
18:47Combien de temps après être entrée dans l'entreprise ?
18:50Parce que, donc, on a compris que vous étiez
18:51formatée, entre guillemets, dans le bon sens du terme,
18:53pour prendre la succession.
18:54Donc, ça, il n'y avait pas d'ambiguïté là-dessus.
18:56Vos études étaient tournées vers ça.
18:58Donc, bon.
18:58Mais combien de temps après être entrée,
19:00vous avez considéré qu'il fallait que vous preniez votre envol ?
19:03Il s'est passé à peu près 4 ans.
19:044 ans.
19:05Oui, pour changer de bureau, en fait.
19:06Pour prendre mon bureau solo.
19:08C'est ça, c'est ça.
19:084 ans.
19:09Et alors, à ce moment-là, vous avez pris quel...
19:12Parce que, finalement, vous avez apporté,
19:14c'est parce que vous avez apporté, à ce moment-là,
19:15des compétences.
19:16Alors, vous avez commencé à le dire,
19:17avec la communication qui n'était pas l'esprit de votre père,
19:20à ce moment-là.
19:21Mais qu'est-ce que vous avez apporté, vous,
19:22vraiment, de nouveaux et de mobilisateurs dans l'entreprise ?
19:25Donc, on a créé un vrai service communication, déjà,
19:28où, moi, je n'en faisais plus partie.
19:29Vous avez vraiment un vrai service de personnes
19:31qui ne s'occupent que de ça,
19:32et encore aujourd'hui, qui a évolué.
19:34Et puis, moi, je me suis plutôt axée, en fait,
19:36sur les sujets plus généraux de l'entreprise
19:38qui permettent à mon papa de se détacher aussi.
19:40Donc, tout ce qui était finance,
19:41mais aussi production,
19:43d'être au contact des responsables de production,
19:44parce que nous avons un responsable par site de production.
19:47Donc, il y avait aussi besoin pour eux, en fait,
19:49qu'ils aient des liens avec la direction au quotidien.
19:52Donc, c'est aussi sur ces sujets-là
19:54que je me suis vraiment concentrée.
19:55La partie commerciale, je l'ai toujours laissée de côté,
19:58parce que c'est vraiment le dada.
19:59Là que votre père revient.
20:01Voilà, exactement.
20:01Bien sûr, d'accord.
20:02Et donc, vous avez vraiment fait bouger l'entreprise
20:04par rapport à ce qu'elle était.
20:07Quand vous avez donc pris cet envol,
20:09comme vous dites, à l'intérieur de l'entreprise,
20:12donc maintenant, ça fait 6-7 ans,
20:156-7 ans à peu près.
20:16Donc, vous allez nous parler,
20:18vous allez nous donner un petit peu
20:20la carte d'identité de décès aujourd'hui.
20:22Mais finalement, donnez-nous aussi
20:24l'évolution de l'entreprise.
20:25Dans ces 6-7 ans,
20:27elle a gagné des nouveaux marchés,
20:28des nouveaux pays,
20:29elle a créé des sites de production.
20:31Qu'est-ce que vous avez fait, vraiment ?
20:32Alors déjà, il y a eu la crise Covid.
20:34Oui, ça, ça commence par là.
20:35Voilà, en fait, aujourd'hui,
20:36on parle de ça en premier.
20:37Ça a été un sacré accélérateur chez nous,
20:39parce que notre chiffre d'affaires
20:41a vraiment été multiplié.
20:43Tous les Français refaisaient les maisons.
20:45Exactement.
20:46On était vraiment...
20:46On est devenu un produit de décoration.
20:48Avant, on était un produit de protection.
20:49On est devenu un produit de décoration.
20:51Les personnes qui achètent un portail
20:52ou même des volets,
20:53il y a un vrai choix esthétique
20:54qui est mis derrière ça, en fait.
20:56C'est plus juste du pratico-pratique.
20:57Donc, il y a eu ça.
20:59On a aussi construit de nouvelles usines,
21:01du coup, parce que beaucoup de volume à traiter.
21:03Donc, il fallait avoir de mètres carrés
21:05pour pouvoir produire les produits.
21:08Ce qui, en général, n'est pas...
21:09On ne peut pas faire ça très rapidement.
21:10Vous avez réussi à le faire
21:11dans des temps courts, finalement.
21:13Oui, mais alors ça, c'est très familial.
21:15Quand mon papa a uni derrière la tête,
21:17il faut très vite que ce soit sorti de terre.
21:19Et les artisans avec lesquels on travaille,
21:20ils sont rodés à l'exercice.
21:21Donc, c'était l'avantage aussi.
21:23C'est qu'on a pu aller très, très vite là-dessus.
21:25Et puis, en fait, on a développé
21:27avec de nouveaux secteurs
21:28d'aller à la conquête
21:29de nouveaux territoires, finalement.
21:31Tout en préservant les clients
21:33que nous avions sur nos secteurs historiques.
21:36Parce qu'il ne faut pas non plus...
21:37Enfin, c'est très bien d'aller chercher du volume.
21:39Mais il faut aussi continuer
21:40à servir les clients correctement.
21:41La qualité, c'est très importante.
21:42Aujourd'hui, combien de salariés,
21:44combien de sites, chiffre d'affaires,
21:46les grands signes ?
21:48Alors, aujourd'hui,
21:48on est 350 collaborateurs.
21:50On a baissé un petit peu suite à la crise Covid.
21:52Parce qu'on a eu quand même un recul
21:54dans le monde du bâtiment.
21:56On a clôturé en 2024
21:59à environ 61 millions de chiffres d'affaires.
22:02Et on a trois sites de production.
22:03D'accord.
22:04Qui sont en France ?
22:05Dans le 44.
22:05Dans le 44, d'accord.
22:06Donc, c'est très localisé.
22:07Région Nantes.
22:08Et en termes de marché,
22:09vous vous vendez à des points P ?
22:13Exactement.
22:14Vous ne vendez pas directement aux particuliers ?
22:16Pas aux artisans directement
22:17et pas aux particuliers.
22:18On vend vraiment à des négoces spécialisés
22:20en B2B
22:21et ensuite à des magasins spécialisés,
22:24des réseaux indépendants
22:26ou des spécialistes
22:27qui font fourniture et pose
22:28auprès du particulier.
22:29On n'est pas présent
22:29en grande surface de bricolage,
22:30par exemple.
22:31D'accord.
22:31Et pour l'instant,
22:32ce n'est pas dans vos objectifs non plus.
22:34D'accord.
22:34Alors, vous m'avez dit que là,
22:35vous étiez en train de recruter,
22:37je crois,
22:38un nouveau directeur côté industrie.
22:40Il est arrivé lundi.
22:41Il est arrivé lundi.
22:42Voilà.
22:42L'émission de tombe à pic.
22:44Donc, aujourd'hui, finalement,
22:46bon, alors, on comprend
22:47que votre père est toujours là.
22:49On redira un mot, quand même,
22:50sur le côté, justement,
22:51transmission,
22:52parce que c'est important.
22:53Mais quels sont vos défis,
22:54aujourd'hui ?
22:55Pour vous,
22:55les enjeux majeurs de l'entreprise,
22:58quels sont-ils ?
22:59Alors, il y en a plusieurs.
23:00Oui.
23:00Aujourd'hui, déjà,
23:02de retrouver une certaine stabilité
23:04au sein de l'entreprise
23:05parce que la crise qu'on a vécue
23:07avec la Covid,
23:08on a été très, très haut
23:09dans plein de choses, finalement,
23:11sauf que grandir si vite
23:12pour rééquilibrer ensuite,
23:14c'est un petit peu plus compliqué.
23:15Donc, on a aujourd'hui
23:16un grand travail de stabilité
23:17à faire en interne.
23:20Développer aussi de nouveaux produits.
23:22Alors, pas de nouveaux produits
23:23en tant que tels,
23:23pas aller, par exemple,
23:24faire de la porte d'entrée
23:25ou un autre produit,
23:26mais développer nos produits à nous
23:28en pensant davantage, en fait,
23:30à l'usage du particulier.
23:31Oui, parce que vous faites
23:31beaucoup de sur-mesures.
23:33On ne nous faisons que du sur-mesure.
23:34On n'a pas du tout
23:34de stock de produits finis.
23:36Et aujourd'hui,
23:37comme on est devenu
23:37un produit de décoration
23:38et un produit qui est vraiment pratique
23:40pour le particulier,
23:42il faut qu'on pense
23:42à son usage.
23:44D'accord.
23:44Donc, à l'usage du particulier
23:45au quotidien
23:45et aussi à l'installation
23:47du produit
23:48auprès de nos revendeurs.
23:49Oui, de la facilité de l'installation.
23:50Exactement, parce que,
23:51c'est...
23:52Plus on pose vite et bien,
23:54le client peut prendre
23:55plusieurs autres chantiers
23:56et c'est quand même
23:56bénef pour tout le monde.
23:58Donc, c'est aussi
23:59de grands enjeux
24:00et puis de développer
24:01notre force commerciale.
24:02Oui.
24:03Aujourd'hui, on est présent
24:03sur la moitié de la France
24:04si on veut un petit peu...
24:06Schématiser.
24:06Schématiser, exactement.
24:07Et on a vraiment
24:08d'autres territoires en France
24:09à aller conquérir.
24:11Et vous me disiez
24:12que vous avez justement
24:12des enjeux RH
24:13et vous avez d'ailleurs
24:15pris conscience
24:15à quel point
24:16toute la fonction RH
24:18conçue un petit peu différemment
24:20pouvait aussi apporter
24:20à un autre exemple.
24:21Exactement, oui.
24:22Et puis, autour de nombreux projets
24:23avec la RSE
24:24ou ce genre de choses,
24:25on n'était pas du tout
24:26axés là-dessus,
24:27en fait, il y a quelques années
24:28et on s'est un peu forcés
24:29à aller voir ce que c'était
24:31et au final,
24:32on a pris énormément de plaisir
24:33à travailler dessus
24:34et de créer des groupes
24:36de travail en interne
24:37qui continuent en fait
24:38à évoluer
24:39vers des choses
24:40très intéressantes.
24:40Bien sûr, bien sûr.
24:41Donc là, bon,
24:42clairement,
24:43quand vous racontez votre histoire,
24:44parce que c'est vrai
24:45que le côté transmission familiale,
24:48c'est à la fois très très bien,
24:49il faut que ça se développe
24:50plus encore que ce que ce n'est,
24:52mais de l'autre côté,
24:53ce n'est pas toujours simple.
24:54Donc, vous,
24:55on voit bien que
24:56votre père a créé
24:57de toutes pièces,
24:58il a été vraiment,
24:59il a fait le business,
25:00vous apportez quand même
25:01autre chose
25:02et là,
25:04vous êtes maintenant
25:04avec ce besoin finalement
25:07qui vous laisse
25:07totalement la place,
25:09même s'il est toujours
25:10un recours très important
25:11pour vous,
25:11il vous aide.
25:12Comment,
25:13qu'est-ce que vous pouvez dire
25:14sur cet enjeu
25:15de transmission fluide,
25:17équilibrée
25:18et sereine
25:19en quelque sorte ?
25:20Ce n'est pas évident.
25:22Au quotidien,
25:23ce n'est pas facile,
25:23surtout que ça peut avoir
25:24des impacts aussi
25:25sur la vie familiale.
25:26Aujourd'hui,
25:27on arrive à bien séparer quand même.
25:29En fait,
25:29maintenant,
25:29c'est interdit,
25:30on ne parle pas de travail
25:30quand on est en réunion de famille,
25:31donc comme ça,
25:32au moins,
25:32c'est réglé
25:32pour éviter tout problème,
25:34surtout pour les personnes
25:35qui ne sont pas dans l'entreprise.
25:37Après,
25:38il y a des jours
25:39où tout va super bien,
25:41donc on est super heureux
25:42de pouvoir échanger,
25:43de la présence,
25:44c'est top.
25:44Et quand il y a un point de discorde,
25:46là,
25:46c'est plus compliqué à gérer.
25:47On y travaille tous les deux,
25:49beaucoup.
25:50On a deux forts caractères aussi,
25:51donc c'est un petit peu compliqué parfois.
25:54Mais on y travaille au quotidien.
25:56Je pense qu'une personne
25:58comme mon papa
25:58qui a créé ses entreprises,
25:59ce n'est pas propre à tout le monde,
26:00je ne pense pas,
26:01mais en tout cas pour lui,
26:02il ne peut pas quitter ses entreprises définitivement,
26:05ce n'est pas possible,
26:05notamment pour le côté convivial du commerce,
26:08déjà.
26:09Donc on a un gros travail à faire
26:11de savoir comment on s'organise tous les deux,
26:13qui prend la place,
26:14qui est vraiment à faire quoi.
26:17C'est plus ce sujet-là
26:19où il faut qu'on arrive à s'articuler.
26:21C'est très important,
26:22bien sûr,
26:22parce que pour l'avenir,
26:23pour la pérennité de l'entreprise,
26:24ça compte beaucoup quand même.
26:25Oui,
26:25et puis je ne peux pas le mettre dehors.
26:27Non,
26:27vous n'avez pas envie de le faire ça.
26:29Non,
26:29mais vous me disiez,
26:29c'était intéressant,
26:30vous me disiez que vous avez participé récemment
26:33à une réunion,
26:34justement,
26:35vous me parliez du CEDEF,
26:36que je ne connaissais pas,
26:37mais je me propose d'inviter le président du CEDEF
26:40un jour ou l'autre,
26:41qui est les entreprises familiales,
26:42donc transmission d'enfants.
26:43Vous avez échangé sur des sujets très similaires.
26:47Exactement.
26:47En fait,
26:48c'est un réseau national
26:50avec un groupe par département
26:52et dans les entreprises
26:53qui interviennent aujourd'hui
26:55dans le réseau du 44
26:57dont je fais partie,
26:58l'animateur est l'entreprise
27:00Charrier Germain-Emile
27:01et c'est une très grosse entreprise
27:04de BTP,
27:04en fait,
27:05dans notre région.
27:06Et c'est super intéressant
27:07parce qu'ils sont rendus
27:08à la cinquième génération.
27:09Oui,
27:09bien sûr.
27:10Donc l'échange est très,
27:11très riche,
27:11en fait.
27:12On apprend beaucoup de choses
27:13et hier,
27:13on a fait une fresque
27:14sur l'entreprise familiale.
27:16On en apprend énormément
27:17et en fait,
27:18on a tous des histoires
27:19très différentes,
27:20que ce soit dans le même milieu
27:21ou pas,
27:22finalement,
27:22c'est super.
27:23Non,
27:23mais c'est passionnant
27:25et puis en même temps,
27:27c'est très important
27:27parce que la transmission
27:28est très...
27:30On a besoin
27:31que les affaires se transmettent,
27:32qu'elles grandissent.
27:33On n'en a pas suffisamment
27:35des ETI.
27:36Donc voilà.
27:36Écoutez,
27:37en tout cas,
27:37bravo.
27:38Merci.
27:39Tous mes voeux de succès
27:40et donc dans cet envol
27:41qui va continuer,
27:42qui va se poursuivre
27:43et vous avez une légitimité totale.
27:45Ne vous posez jamais de questions
27:46sur votre légitimité
27:47parce que vous l'avez.
27:48Merci beaucoup.
27:49Merci beaucoup, Margot.
27:50Au revoir.
27:50Merci.
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