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Punchline - Le coup de pression à l'Assemblée Nationale contre le média "Frontières"
Europe 1
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09/04/2025
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News
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00:00
On se retrouve dans Punchline, on va évoquer cet incident aujourd'hui à l'Assemblée Nationale
00:04
entre des journalistes du Média Frontière et des députés de gauche.
00:08
On va écouter pour nos auditeurs et voir pour nos téléspectateurs ce qui s'est passé
00:12
avec des journalistes de Frontière qui tentaient de filmer
00:15
et des députés de gauche qui ne souhaitaient pas leur présence.
00:18
On écoute cette séquence et puis après quelques réactions.
00:22
Frontière, place-toi ! La santé n'est pas à toi !
00:25
Frontière, place-toi ! La santé n'est pas à toi !
00:28
Frontière est un média en ligne, c'est ça ?
00:43
Il y a un site internet, il publie un magazine, je crois, mensuel.
00:47
Il y a également une chaîne YouTube qui fonctionne et qui a des milliers d'abonnés
00:53
et qui a le droit d'exister puisque tous leurs journalistes, en tout cas ceux présents sur place,
00:57
possèdent des cartes de presse.
01:00
Donc il y avait une manifestation à 13h30 organisée par les collaborateurs de la France Insoumise.
01:04
Pourquoi ? Parce que dans le prochain numéro à venir de Frontière,
01:07
il y a une enquête sur les prises de position de certains,
01:10
de pas mal de collaborateurs parlementaires de la France Insoumise
01:13
qui n'ont pas le droit de dire tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux.
01:17
C'est le cas notamment de M. Richitibault, le collaborateur parlementaire d'Ercili Asoudé,
01:21
qui, souvenez-vous, avait appelé Alintifada dans le rue de Paris.
01:24
Il s'avère que Yaël Braun-Pivet, quelques jours plus tard, avait décidé de l'interdire de l'Assemblée nationale.
01:29
Une décision quasiment historique, ça n'était quasiment jamais arrivé.
01:31
Donc voilà, c'est ça qu'il y a dans cette enquête.
01:34
Et les députés de la France Insoumise et avec leurs collaborateurs,
01:36
ne sont pas contents de cet article et ont décidé d'organiser une manifestation
01:40
pour demander à Yaël Braun-Pivet pour les expulser de la salle des quatre colonnes
01:45
et de l'Assemblée nationale en général.
01:47
Liberté d'expression.
01:48
Alors, à l'Assemblée nationale, vous avez un kiosque
01:50
où sont vendus, évidemment, l'ensemble des titres de presse.
01:55
Et la France Insoumise a réclamé que le magazine Frontières ne soit pas vendu.
01:59
Le magazine, c'est le visage de Jean-Luc Mélenchon
02:02
et le titre, c'est LFI, le parti de l'étranger,
02:04
avec l'enquête que citait Jules Torres.
02:08
Et donc, c'est suite à l'apparution de ce magazine qui sort aujourd'hui,
02:12
qui va être quand même vendu dans le kiosque de l'Assemblée nationale,
02:15
qui a eu ce rassemblement de la CGT, des collaborateurs de la France Insoumise.
02:19
Et des députés socialistes.
02:20
Et des députés.
02:21
Communistes, socialistes, écologistes.
02:22
Monsieur Delaport, Traffé Lardot, un député communiste du Havre
02:26
pour qui Édouard Philippe avait appelé à voter en son temps.
02:30
Et donc, on a des journalistes qui sont accrédités à l'Assemblée nationale,
02:34
qui sont intimidés par ces députés de gauche.
02:39
Imaginez deux secondes.
02:40
Imaginez deux secondes.
02:41
si c'était un journaliste de Libération
02:44
qui avait des députés à ses trousses du Rassemblement national.
02:49
Mais alors, ça ferait la une absolument partout.
02:53
Absolument partout.
02:53
Alors, Joseph Pascascarbon, qu'est-ce que vous pensez de cette séquence ?
02:57
Moi, ce qui me frappe, pardon, parce que je suis sensible aussi aux images,
03:00
c'est la jeune femme dont je ne connais pas le nom,
03:02
Gautier.
03:03
Louise Moritz.
03:06
Franchement, la manière dont elle est pressée,
03:08
pressée, acculée dans un coin, c'est extrêmement symbolique.
03:13
Parce que, moi, je trouve...
03:15
D'ailleurs, la seule chose que je pense, c'est quel courage est là.
03:18
C'est la première chose.
03:19
Quel courage.
03:19
Et puis aussi, c'est quand même paradoxal de voir des...
03:23
Enfin, paradoxal.
03:24
En fait, non, ce n'est pas si paradoxal.
03:25
Le fait qu'ils s'attaquent, justement, à une femme,
03:29
et que ça leur pose absolument à l'ombre de l'esquisse du cadvan d'un problème.
03:33
Camille Pascal, peut-être une réponse.
03:34
Alors, moi, ce qui me trouble là, vraiment,
03:38
c'est que tout ça se déroule à l'intérieur de l'enceinte de l'Assemblée nationale.
03:44
Et c'est ce qui est, pour moi, le plus inquiétant.
03:47
Parce que ça veut dire que l'Assemblée nationale, c'est un sanctuaire.
03:51
Et il a, depuis la Révolution française,
03:54
mais surtout depuis les ligues, en 1934,
03:58
il y a...
03:59
Donc, vous voyez, je vous montre large le spectre.
04:02
Il y a une règle, c'est qu'on fait très attention
04:05
à ce qu'il n'y ait, à l'intérieur de l'Assemblée nationale,
04:08
aucun mouvement de protestation, de violence, etc.
04:14
D'ailleurs, vous remarquerez que quand il y a des débats un peu violents entre parlementaires,
04:18
les huissiers s'interposent toujours,
04:21
font en sorte qu'il n'y ait pas de coups échangés.
04:24
Je vous signale que, contrairement à ce qui se passait sous la Révolution française,
04:28
n'importe qui ne peut pas aller dans les tribunes.
04:30
Vous êtes contrôlé, vous avez un badge,
04:32
vous devez être invité, vous êtes surveillé.
04:34
Vous ne devez surtout jamais ni crier, ni applaudir.
04:39
C'était, pourquoi ?
04:40
Pour éviter qu'il y ait sur la représentation nationale
04:42
une sorte de pression physique,
04:45
ce qui me paraît tout à fait normal.
04:47
Et là, alors nous ne sommes pas dans l'hémicycle,
04:50
mais nous sommes vraiment dans l'Assemblée nationale.
04:51
Qu'il y ait des manifestations, place du Palais Bourbon,
04:55
c'est une tradition,
04:57
ce sont des choses qu'on a souvent vues,
05:00
mais qu'il y ait une manifestation organisée à l'intérieur de l'Assemblée nationale,
05:05
à l'initiative de groupes parlementaires,
05:06
là je pense qu'on est en train de passer une limite.
05:09
Et puis ça vient après l'incident provoqué par Émeric Caron,
05:12
en séance,
05:14
qui a montré justement des visages.
05:16
Oui, hier, des images d'enfants palestiniens.
05:19
Absolument, ce qui est évidemment interdit dans le règlement de l'Assemblée nationale.
05:22
Et on a une réaction de Marine Le Pen, je crois,
05:24
qui...
05:24
Il y a surtout la réaction d'Yel Brown-Pivet,
05:26
qui dénonce les provocations du Média Frontière.
05:29
Donc pour Yel Brown-Pivet,
05:31
le problème c'est le Média Frontière,
05:32
et elle parle de provocation,
05:34
et elle dit qu'ils pourraient perdre leur accréditation à l'Assemblée nationale.
05:37
Donc c'est-à-dire qu'on a une jeune femme journaliste
05:39
qui, comme le disait très bien Joseph,
05:42
est acculée contre un mur,
05:44
elle se prend plusieurs députés,
05:46
qui quasiment...
05:47
Bon, elle fait en sorte qu'elle est obligée de reculer.
05:50
Et le problème, donc, pour Yel Brown-Pivet,
05:52
c'est le Média Frontière qui ferait preuve de provocation.
05:54
Et Marine Le Pen dit des journalistes tués,
05:59
insultés, intimidés physiquement par des députés
06:01
au cœur même de l'Assemblée nationale,
06:02
jusqu'où va tout descendre.
06:04
Et ensuite, elle met un joli tacle,
06:05
si je puis dire, à Gabriel Attal.
06:07
Voici vos enfants,
06:08
parce qu'elle rappelle évidemment que Gabriel Attal,
06:11
le 4 juillet 2024, sur France Inter,
06:14
a appelé à battre le RN avec un bulletin de la France insoumise.
06:17
Donc Gabriel Attal est aussi responsable de ces agissements,
06:21
puisqu'il les a fait élire.
06:22
Gabini Pascal, on a l'impression qu'on va de carrément s'il a.
06:24
Moi, ce qui m'inquiète beaucoup, c'est la montée de la violence.
06:27
Mais verbale, physique, partout.
06:31
Moi, j'étais très, comment dire,
06:35
j'étais très inquiet à la suite de ce qu'auraient pu donner
06:40
les manifestations de dimanche,
06:42
où on avait au fond une France de la rive droite,
06:44
une France de la rive gauche.
06:46
Bon, il n'y a rien eu, à part quelques petits...
06:48
Enfin, ça, je crois qu'il faut s'en féliciter.
06:50
Mais vous voyez, là encore, je vais essayer d'ouvrir l'arche spectre,
06:53
mais on voit la violence de l'attaque de ce monsieur qui vient d'être condamné
06:57
contre la magistrate qui a condamné Marine Le Pen.
07:02
Là, on voit...
07:03
Je trouve qu'il y a une montée en puissance de la violence verbale.
07:06
Et puis, peut-être aussi le fait qu'il n'y a plus de réalité.
07:12
C'est-à-dire que les réseaux sociaux, l'anonymat sur les réseaux sociaux,
07:16
tout ça vous permet de dire tout et n'importe quoi.
07:18
Enfin, à un moment donné, vous pouvez, comme ce monsieur,
07:20
vous retrouver devant les magistrats, être condamné et à raison.
07:24
Donc, et là...
07:26
En fait, depuis la séquence de 2018 et des Gilets jaunes,
07:31
il y a un fond de violence qui travaille la société française.
07:36
Et je trouve ça extrêmement préoccupant.
07:38
Mais pour la première fois, depuis le début de la Ve République,
07:43
les violences sont à l'intérieur de l'hémicycle.
07:45
C'est la première fois qu'on a des députés fichés S,
07:49
qu'on a des députés qui assumaient d'être dealers.
07:51
Je ne suis pas sûre que sur toutes les autres républiques,
07:53
c'était très calme à l'ensemble des camions.
07:54
Non, mais voilà, à l'époque, on avait Gaston Deferre
07:55
qui allait avoir un duel en dehors de l'hémicycle.
07:59
Vous le savez, le dernier duel, c'était en 1969.
08:02
Mais c'est la première fois.
08:03
Avant, on avait des académiciens.
08:04
On avait Jean-François Degnault, il y avait Alain Perfit,
08:06
il y avait Maurice Schumann.
08:07
C'était mieux avant, c'est vous qui disiez ça,
08:08
alors vous n'avez pas 30 ans.
08:09
Et monsieur Delogu.
08:10
C'est moins ça, mais il y a les insultes dans les années 30-40,
08:13
c'était...
08:13
C'était un autre niveau.
08:15
C'était un autre niveau.
08:17
Mais ça ne passait pas les portes.
08:19
On n'avait pas Victor Hugo ou Jean Jaurès
08:21
qui étaient en train de se filmer avec TikTok
08:22
pour mettre leur séquence sur les réseaux sociaux
08:24
et qui faisaient des têtes contre-têtes
08:26
avec le Benjamin de l'Assemblée nationale
08:27
comme Sébastien Delogu.
08:28
Mais c'est ça aussi le problème.
08:29
C'est que de toute façon,
08:30
ce sanctuaire est déjà complètement violé à longueur de temps,
08:34
notamment par les réseaux sociaux.
08:35
Et donc, quelle est la limite entre la presse
08:37
et précisément le camion qui est organisé
08:40
pour les médias, monsieur notamment ?
08:42
Il y a eu une très grande violence politique en France
08:45
entre l'affaire Dreyfus
08:47
et la Seconde Guerre mondiale.
08:50
Il ne faut pas se le cacher.
08:52
Puis ça, c'est quand même fini.
08:53
En 1934, il restait deux quarts de garde mobile,
08:58
comme on dit à l'époque,
09:00
entre les factieux et l'Assemblée.
09:04
Bon, ils se sont arrêtés.
09:05
Mais sinon, ils prenaient le...
09:07
Si la roque n'avait pas réfléchi deux minutes,
09:09
ils prenaient l'Assemblée.
09:10
Donc, et justement, après la guerre,
09:14
la 4e et la 5e République
09:15
ont essayé de construire une pacification
09:19
au moins de l'espace politique,
09:21
l'espace physique politique,
09:23
c'est-à-dire l'hémicycle.
09:26
Et en fait, là, je pense que des tabous
09:29
sont en train de tomber.
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