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Thierry Cabannes - Renaissance/RN/LFI : La bataille du dimanche
Europe 1
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04/04/2025
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News
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00:00
18h20, bienvenue sur Europe 1 et sur CNews, c'est votre punchline week-end, comme tous les vendredis.
00:12
Je vous présente notre équipe de ce vendredi soir.
00:14
Véronique Jacquier toujours avec nous, Pierre Lelouch toujours avec nous, Badi Saidi toujours avec nous,
00:17
Nathan Devers toujours avec nous et Frédéric Lowe, secrétaire général SCPN Police, toujours avec nous.
00:24
On va évoquer cette journée de dimanche, journée qui va être scrutée par tous les médias.
00:28
Évidemment, toutes les rédactions vont être mobilisées puisque, vous le savez, il y a trois rassemblements de prévues.
00:34
D'abord, le rassemblement autour de Marine Le Pen à 15h dans la très belle place Vauban à Paris.
00:41
Le rassemblement ou le contre rassemblement, saurais-je tenter de dire, de la gauche qui, lui, est prévue à 13h,
00:47
place de la République, sans trop de surprises, évidemment.
00:51
Et puis, l'événement Renaissance à la Cité du cinéma avec Gabriel Attal qui, décidément, a bien mal choisi sa date
00:58
puisque sa date était fixée depuis longtemps.
01:00
Et là, il se heurte à ces deux rassemblements et à l'actualité qui le rattrape.
01:05
Alors, qui va participer notamment à ce rassemblement organisé par la gauche ?
01:11
Est-ce que cette gauche sera unifiée ou pas ?
01:14
Écoutez Nicolas Meyeur-Rossignol, c'est le maire de Rouen.
01:18
Il est membre, vous le savez, du Parti socialiste.
01:20
Écoutez sa position.
01:21
Moi, je pense qu'il faut éviter de faire de tous ces sujets des sujets d'affrontement.
01:30
Que nous sommes dans un état de droit, que dans un état de droit, il faut que tout le monde ait l'esprit de responsabilité
01:43
et éviter d'avoir des confrontations parce que ce n'est pas les seuls meetings qu'il y aura dimanche, si je suis bien informé.
01:51
Il y a aussi la gauche qui se réunit.
01:52
Donc, je suis pour éviter les confrontations et l'état de droit permet de répondre à ça.
01:58
On est là pour que l'ordre soit respecté et que toutes les expressions puissent avoir lieu en maintenant,
02:07
non seulement le calme, mais le respect réciproque nécessaire.
02:11
Nous, on n'a pas respecté l'ordre sur CNews et sur Europe 1 puisque je vous avais annoncé,
02:15
Nicolas Meyeur-Rossignol, le maire de Rouen et membre du Parti socialiste.
02:20
Et vous venez d'entendre François Habérou, le Premier ministre.
02:23
Mais là, vraiment, là, on respecte l'ordre.
02:25
Oui, c'est une émission qui se tient quand même.
02:28
On va écouter Nicolas Meyeur-Rossignol et ensuite, on ouvre le débat avec nos invités du soir.
02:34
Tous les démocrates devraient être rassemblés.
02:36
C'est pour ça que nous n'irons pas à cette manifestation, parce que cela donnerait l'impression
02:40
que ce serait une partie de la gauche ou la gauche contre l'extrême droite.
02:45
Ce n'est pas ça, le sujet.
02:46
Ce que nous devons dire, nous, c'est que tous les démocrates, y compris la droite républicaine,
02:51
et moi, j'aimerais que la droite républicaine s'exprime sur ce sujet, parce que j'ai peut-être la naïveté,
02:56
mais je crois que c'est encore le cas, de penser que nous avons encore des responsables de la droite républicaine,
03:01
du centre, de la gauche, qui disent ensemble, parce que ce qui nous réunit, c'est quoi ?
03:06
C'est le respect de l'indépendance de la justice.
03:09
Personne ne doit être au-dessus des lois et nous devrions dire cela toutes et tous ensemble.
03:15
– Alors, petite réaction, petit tour de table, comme d'habitude, Pierre Lelouch,
03:18
sur ces deux déclarations, entre celles du Premier ministre.
03:21
– Le Premier ministre est fidèle à lui-même, c'est-à-dire qu'il a un art consommé de parler pour ne rien dire.
03:26
– Ça c'est fait, Pierre Lelouch.
03:29
– Je le dis avec beaucoup d'affection, parce que depuis le temps que je le connais,
03:31
mais c'est vraiment le roi pour faire ça.
03:34
C'est ça qu'il est là et que ça va très très bien, c'est là qu'il se passe ce ralenti.
03:39
– Quant au monsieur de Rouen, je souhaiterais qu'il dise, enfin,
03:44
au nom de la gauche socialiste, démocratique, qu'il n'a rien à voir avec les antisémites de LFI.
03:50
C'est ça que j'aurais voulu entendre, au lieu d'avoir des leçons sur, faut-il que la droite aille sur...
03:55
– Mais c'est toujours un sujet sensible, vous savez bien.
03:56
– C'est un peu facile, est-ce que, oui ou non, il maintient le cordon sanitaire ou le crée avec LFI ou pas ?
04:03
C'est la seule chose qui m'intéresse venant du Parti socialiste.
04:05
– Je dirais plutôt création du cordon sanitaire.
04:07
– Création, tu as raison.
04:09
– Pierre, Véronique Jaquet.
04:11
– Oui, moi, ce qui m'intéresse de la part du maire de Rouen,
04:15
c'est de l'entendre condamner la partialité du syndicat de la magistrature,
04:19
parce qu'on a l'impression que là, c'est encore le club des grands démocrates,
04:22
contre ceux qui ne le seraient pas, contre ce fantasme du jugement des juges.
04:27
On a quand même vu une élection empêchée de se tenir sereinement en 2017.
04:33
Alors certes, François Fillon a été condamné,
04:35
ça ne veut pas dire que Marine Le Pen ne doit pas être condamnée sur le fond,
04:39
ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu une affaire,
04:41
mais on peut chaque fois se poser la question de l'émiction de la justice
04:44
dans la campagne de François Fillon, là, un empêchement à faire campagne pour Marine Le Pen,
04:49
sans compter le sort qui a été réservé à Nicolas Sarkozy la semaine dernière,
04:53
où les juges ne se sont pas cachés de lui vouer une haine féroce.
04:57
Les compte-rendus d'audience étaient absolument ahurissants.
05:00
Donc il y a quand même peut-être, non pas à faire le procès de la justice,
05:04
mais quand même de l'impartialité d'une certaine justice, et du moins de certains syndicats.
05:10
Et moi je trouve qu'on devrait faire comme dans l'armée,
05:12
c'est-à-dire qu'on devrait interdire les syndicats au sein de la justice,
05:16
tout simplement un devoir d'impartialité.
05:19
Mais non, mais ça paraît juste normal et logique.
05:22
Et je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi ce n'est pas dans le programme de la droite.
05:26
J'avais ma tête dans le mur des cons, donc je ne suis pas franchement convaincu par l'impartialité.
05:32
Effectivement la distinction c'est la légitimité du jugement.
05:38
Il faut que le jugement soit compris comme juste et légitime par les concitoyens.
05:43
Et quand il y a des doutes comme ça, quand on revient en arrière,
05:45
quand le Premier ministre dit « je suis troublé »,
05:47
quand le ministre de la Justice dit « on va peut-être modifier, il faudrait que ça vienne rapidement ».
05:52
Et puis que, miracle, une heure après on apprend que l'appel sera entendu juste avant l'été prochain.
06:00
Tous les justiciables de France savent que quand ils sont en appel,
06:03
ça peut prendre 3 ans, 4 ans, 5 ans.
06:05
Et là, donc, l'égalité devant la loi, voilà.
06:08
Pierre Lelouch, quand on est dans le mur des cons, il faut valoriser les choses.
06:11
Vous êtes un personnage qui compte en France.
06:13
C'est comme ça qu'il faut prendre les choses, vous comprenez ?
06:15
J'ai eu ma photo, je suis content.
06:17
Vous voyez, il faut toujours du positif et du négatif.
06:19
On m'a appris ça, moi, à mon âge.
06:22
Il n'y avait pas Nathan, malheureusement, pour lui, mais il y travaille.
06:26
Nathan était trop jeune, Nathan Devers était trop jeune.
06:29
Mehdi Saidi.
06:30
Concernant le Premier ministre, autant dire que je n'ai pas grand-chose à dire.
06:34
Il est complètement recol.
06:35
Merci, merci Mehdi Saidi.
06:36
Des fois où il prend la parole, on a l'impression qu'il est perdu.
06:40
Il ne sait pas où il est.
06:41
Il parle, il est un petit peu perdu.
06:43
Maintenant, concernant le maire de Rouen, il est gentil le maire de Rouen,
06:46
mais je pense que la droite aussi aurait aimé les voir, par exemple,
06:50
à la marche contre l'antisémicisme.
06:52
C'est très bien de vouloir avoir des alliances,
06:54
parce qu'il y a des sujets, effectivement, qui transcendent l'éclivage politique.
06:57
Par exemple, la marche pour Marine Le Pen.
06:59
Moi, j'ai rencontré beaucoup de gens qui m'ont dit
07:01
« je ne vote pas, je n'ai jamais voté RN ».
07:03
Je trouve cette décision injuste.
07:04
Quelque part, pour eux, c'est une décision politique.
07:07
Donc, effectivement, il y a un vrai sujet sur la légitimité de la décision,
07:10
pourquoi cette décision a été prise.
07:12
Bérou avait les mêmes affaires, il n'a pas eu la même sanction.
07:15
Et moi, j'ai bien l'impression que souvent, quand c'est la droite,
07:18
on est beaucoup plus durs avec la droite.
07:20
– Ce n'est pas Pierre Louche qui va vous contredire, Nathan Devers.
07:23
– Je pense que le maire de Rouen fait exprès de confondre deux sujets
07:27
qui sont un peu différents.
07:29
Quand il parle d'indépendance de la justice,
07:31
il a raison sur le fait que la justice doit être indépendante,
07:34
qu'il est absolument intolérable que le nom, par exemple, d'une magistrate
07:40
soit jeté comme ça en pâture sur les réseaux sociaux,
07:42
qu'elle soit sous protection policière, qu'elle ait autant de pression,
07:47
qu'il y ait autant d'insultes, ou bien sur elle ou bien sur ses collègues,
07:50
c'est absolument intolérable.
07:52
Deuxièmement, évidemment que la justice fait son travail,
07:56
que là, ça a été dit, tout le monde l'a dit depuis une semaine,
07:59
il y avait un dossier qui était documenté,
08:01
ce n'était pas une décision arbitraire de justice politique.
08:06
En revanche, et c'est le deuxième sujet,
08:08
et il fait exprès de ne pas en parler,
08:10
on peut avoir un regard critique sur un point,
08:14
qui est l'application de l'exécution provisoire,
08:18
qui pose problème pour des raisons de principe,
08:20
ça veut dire que quand vous faites ça, vous dites que l'appel n'a pas de valeur,
08:25
ou il n'a une valeur abstraite, mais qu'en tout cas qu'il n'a aucune efficience,
08:28
que la possibilité pour quelqu'un de faire appel ne change rien pour l'instant à cette situation,
08:32
et qui a en l'occurrence ici une portée dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
08:37
Je crois que le problème fondamental, c'est que le parti socialiste aujourd'hui
08:41
est en état sinon de mort intellectuelle, du moins de grande fatigue.
08:46
Il ne s'est pas réinventé depuis 2017,
08:49
depuis en gros l'échec du quinquennat de François Hollande.
08:53
Il peine aujourd'hui, et c'est triste,
08:55
mais il peine à lutter contre les idées du Rassemblement national.
08:58
Il y a l'élection présidentielle,
08:59
et il y a aussi moi ce que j'aurais tendance à appeler la présidentielle des idées.
09:02
Quel parti arrive à répandre le plus ses idées,
09:05
quelles idées sont majoritaires dans le pays ?
09:07
Les idées du Rassemblement national n'ont pas majorité, ça dépend de chaque sujet,
09:12
mais en tout cas elles sont très importantes,
09:14
et elles sont dans une dynamique d'ascension depuis 20 ans.
09:17
Entre les 18% de Jean-Marie Le Pen en 2002,
09:20
le score de Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle,
09:22
on ne peut pas dire qu'il y a une diminution.
09:24
La question elle devrait être de dire, quand on est socialiste,
09:27
ou quand on est de droite républicaine,
09:29
comment lutter contre les idées du RN dans le débat public,
09:32
comment lutter contre le RN dans les élections ?
09:34
Et je crois que plus il s'agit sur ce genre de sujet,
09:38
moins il se consacre à ce travail de fond,
09:40
qui est avant tout un travail intellectuel.
09:42
Frédéric Loos, deux mots parce que Moïne Vidal est déjà en place pour le journal de 18h30.
09:47
Deux mots Frédéric Loos.
09:49
LFI, Rassemblement national, Rassemblement de M. Attal,
09:54
qu'importe, moi je voulais rendre hommage aux policiers
09:56
qui tous les week-ends assurent des manifestations,
09:59
des milliers et des milliers de manifestations par an,
10:02
avec beaucoup de professionnalisme et de disponibilité.
10:05
Je pense à nos CRS, je pense à ces policiers du quotidien
10:09
qui en même temps luttent contre la délinquance.
10:11
Et la démocratie, elle est aussi jaugée et jugée à l'art de faire respecter,
10:16
avec doigté le maintien de l'ordre.
10:18
Et on sait faire, il faut leur rendre hommage.
10:20
Est-ce que, juste une question, vous êtes inquiet pour dimanche ou pas ?
10:24
Inquiet, non, vigilant.
10:26
Vigilant.
10:28
On a eu des milliers de manifestations, pas simplement depuis les Gilets jaunes.
10:32
En France, on est un pays où on manifeste,
10:36
peut-être un des pays où on manifeste le plus dans le monde.
10:39
Donc il y a un grand savoir-faire.
10:41
Donc la police est vigilante et je fais confiance aux policiers
10:46
et là-dessus à nos autorités civiles,
10:48
pour faire respecter le maintien de l'ordre.
10:50
Car chez nous, la liberté est la règle.
10:53
La liberté de manifester, de se rassembler.
10:55
Allez !
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